Petits opéras au chocolat blanc parfumés à l'eau de rose


Recette suggérée par Lisa de La Mia Cucina,
Ivonne de Cream Puffs in Venice,
Fran de Apples, Peaches, Pumkin Pie
et Shea de Whiskful
dans le cadre de ma cinquième participation aux défis Daring Bakers


La tradition et la légende veulent que l’opéra se nourrisse du fait que très rarement, mais de temps à autres, une étoile surgisse de nulle part. Il existe plusieurs histoires à propos de Prima Donna qui refusant de chanter par caprice, furent remplacées par leurs doublures qui à leur tour, furent catapultées vers les sommets de la gloire. On entend encore d’ailleurs parler, d’une représentation au Met de New York, où le favori Robert Merrill fut remplacé un soir de malaise, par un jeune baryton complètement inconnu, Sherrill Milnes qui foudroya la salle entière. Un tel événement s’est produit récemment, alors que le très humble vendeur de téléphones cellulaires gallois, Paul Potts, s’est offert en prestation à l’émission anglaise « Britain’s got talent », prestation qui allait incendier peu après, le monde de la l’opéra et en quelque sorte, celui de la pop. Certes, aujourd’hui l'histoire et la réputation de Paul Potts, dignes de Cendrillon, ne sont plus à faire et contrairement à la majorité des chanteurs d’opéra qui doivent s’acharner au travail afin de gagner leur public, celui de Paul Potts est déjà conquis, suspendu à ses moindre notes. Des milliers de gens qui ne s’étaient jamais intéressés à l’opéra auparavant, règlent à présent leur poste pour écouter Potts avec ferveur. Parfois, les rêves deviennent réalité, en effet. Malheureusement certaines étoiles ne percent jamais malgré un talent souvent inné. C’est le cas de l’américaine native de l’Ohio, Briana Davis, qui se présentait à la 4ième saison de American Idol, pour chanter un extrait de Le phantôme de l’opéra. La jeune femme accoutrée d’un style gothique fantaisiste glaça envers et contre tous, tous les juges sans exception, en atteignant à la perfection chacune des notes de cet extrait si complexe. Elle admettait alors, n’avoir jamais pris de leçon de chant, mais d’être tout à fait folle de cet opéra en question. Et la juge Paula Abdul de lui répondre : « Je n’en prendrais pas, si j’étais toi! » - à sidérer tout amateur.



Extrait des auditions de la 4e saison de American Idol
Briana Davis, Ohio - Le phantôme de l'opéra

Biscuits joconde
  • 6 gros blancs d’oeufs à temperature ambiante
  • 2 c. à table sucre
  • 2 t. poudre d’amandes
  • 2 t. sucre glace
  • 6 gros oeufs
  • ½ t. farine
  • 3 c. à table beurre fondu refroidi
  • Colorants végétaux (facultatif)
Beurrer et tapisser de papier parchemin, deux plaques à biscuits de 12.5’’ x 15.5’’, beurrer à nouveau le papier parchemin, réserver.

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les blancs d’œufs jusqu’à l’obtention de pics mous, ajouter le sucre et battre à nouveau jusqu’à l’obtention de pics fermes, réserver.

Dans une autre jatte, battre la poudre d’amandes, la sucre glace et les oeufs à vitesse moyenne, jusqu’à pâle et mousseux, soit environ 3 minutes.

Ajouter la farine et battre à basse vitesse, jusqu’à tout juste combiné (ne pas trop battre!)

À l’aide d’une maryse, plier délicatement la meringue dans le mélange à l'amandes, plier ensuite le beurre et séparer enfin la pâte également dans deux bols.

Ajouter quelques gouttes de colorants à chaque pâte, plier à nouveau les pâtes à l’aide d’une maryse toujours afin de ne pas briser les blancs et verser le contenu de chaque bol séparément dans les deux moules réservés; bien lisser le dessus de la pâte.

Cuire au four sur la grille du centre, à 425° pendant environ 5 à 9 minutes ou jusqu’à ce que les jocondes rebondissent au toucher.

Au sortir du four, passer un couteau entre les rebords des moules et des jocondes, couvrir chacune des joconde d’un papier parchemin ou ciré, retourner les moules un à la fois pour démouler.

Tirer délicatement sur les papiers parchemin, retourner le papier parchemin sur les jocondes, laisser refroidir, réserver à température ambiante.

Sirop
  • ½ t. eau
  • ½ t. sucre
  • 1 à 2 c. à table Cointreau (ou autres liqueurs ou parfums au choix)
Mélanger tous les ingrédients dans une petite casserole, porter à ébullition, fermer le feu et laisser refroidir à température ambiante, réserver.

Crème au beurre
  • 2 œufs
  • ½ t. sucre
  • 1 t. beurre à température ambiante coupé en cubes
  • 2 c. thé eau de rose (ou autre parfum au choix)
À l’aide d’un mélangeur électrique, battre les œufs et le sucre au bain-marie, jusqu’à 150°F.

Continuer de battre hors feu (hors bain-marie), jusqu’à refroidi, soit environ 85°F, ajouter l’eau de rose et battre jusqu’à bien incorporé.

Lorsque complètement refroidi, ajouter le beurre, un cube à la fois, toujours en continuant de battre, réserver à température ambiante.

Glace
  • 1 t. chocolat blanc haché
  • ½ t. crème 35%
  • 1 c. à table Cointreau (ou autre liqueur ou parfum au choix)
Dans une petite casserole, faire fondre le chocolat blanc avec la crème et le Cointreau à feu doux, en prenant soin de mélanger régulièrement.

Laisser refroidir à température ambiante, réserver.

Montage

Couper chaque joconde en deux rectangles égaux.

Sur une assiette de présentation ou une plaque à gâteau, déposer une demie joconde et la badigeonner du sirop, sans l’imbiber complètement.

Tartiner cette demie joconde du tiers de la crème au beurre et de façon uniforme, recouvrir d’une autre demie joconde de couleur différente (si désiré).

Répéter ces étapes, pour tous les étages en terminant par une joconde, presser légèrement sur le gâteau entier afin de faire certain que tous les étages sont bien en place et sans bulles d’air.

Si désiré, couper des portions d’opéra à l’aide d’un cercle ou d’une boîte de conserve lisse, ouverte des deux côtés, sinon couper environ de 1 à 2cm des côtés du gâteau, afin d’obtenir une belle finition.

Garder le gâteau (ou les petits gâteaux) au frigo pendant environ 2h (sortir du frigo au moins 30 minutes avant de servir pour éviter que la crème au beurre ne soit trop figée).

Glacer le dessus de la dernière demie joconde en laissant couler ou non, la glace sur les côtés (pour obtenir une glace qui ne coulera pas, la faire prendre un peu plus en la mettant à raffermir au frigo).

*Les jocondes peuvent être préparées 1 jour d’avance et gardées enveloppées de pellicule plastique à température ambiante.

**Le sirop peut être préparé 1 semaine d’avance et gardé couvert au frigo.

***La crème au beurre peut être préparée 1 mois d’avance et gardé dans un contenant hermétique au frigo. Pour retrouver la consistance originale, laisser à température ambiante et battre légèrement.

Source : Montage inspiré de Paris Sweets - Dorie Greenspan et Chocolate Passion - T. Boyle and T. Moriarty - déclinaisons
*Crème au beurre d'Isabelle de Les gourmandises d'Isa


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Pain de viande au cari et à la gelée de poivrons rouges


C’est David Klein qui au courant des années '70, créa le concept d’un nouveau type de fève à la gelée dont la saveur ne se retrouverait pas seulement dans l’enveloppe extérieure du bonbon, mais aussi dans son centre gélatineux. Klein décida de faire affaires avec Goelitz Candy Compagny pour la production de ses bonbons. Marinus van Dam, un immigrant hollandais qui travaillait alors chez Goelitz, se souvient qu’à l’époque, les fèves à la gelée était des bonbons de qualité médiocre constitués de plus de 56% de sucre, souvent vendus tels des « bonbons à 1 cent » que les Nord-Américains de plus de 40 ans, connaissent très bien. On confectionnait les fèves à la gelée jusqu’alors connues, en commençant par sucrer la fécule de maïs incolore utilisée pour les centres. Seulement l’extérieur des bonbons était coloré et parfumé. Van Dam, se questionna sérieusement sur la façon de rejoindre les adultes avec ce bonbon et sa solution fut d’améliorer la saveurs des fèves à la gelée de manière à ce qu’elles plaisent à tous. Les centres des fèves à la gelée furent alors colorés et parfumés avec de vrais jus de fruits et autres saveurs naturelles. Ce procédé d’amélioration fut aussi utilisé pour la coque extérieure du bonbon. Le produit fini, le Jelly Belly qui signifie « bedaine de gélatine » en anglais, contenait à présent la moitié moins de sucre que sa cousine, la fève à la gelée générique ou « jelly bean » en anglais. Les Jelly Belly étaient plus parfumés, plus goûteux et par conséquent meilleurs pour la santé que toutes les fèves à la gelée retrouvées en magasin. En 1976, Klein vendait ses premiers Jelly Belly chez le petit glacier Fosselman’s d’Alhambra en Californie et les premières saveurs étaient : Cerise, Tangerine, Citron, Pomme Verte, Raisin, Réglisse Noire (anis), Root Beer et Cream Soda. Mais aujourd’hui en 2008, Jelly Belly fabrique 50 saveurs officielles en plus de quelques autres fabriquées en nombre limités pour des occasions spéciales, des fêtes ou autres événements du genre. Leur dernière création est un Jelly Belly extrêmement suret qu’il nomme Spanks, soit « fessées » en français!

Les 50 saveurs officielles sont: Cream Soda A&W, Baies Bleues, Bleuets, Chewing gum, Pop Corn au Beurre, Café Latte, Cantaloup, Cappuccino, Pomme au Caramel, Pouding au Chocolat, Cannelle, Noix de Coco, Barbapapa, Ananas Broyé, Dr Pepper, Vanille Française, Gelée de raisins, Pomme Verte, Punch des Îles, Jalapeño, Poire Juteuse, Kiwi, Citron, Bonbon au Citron, Réglisse Noire (Anis), Mangue, Margarita, Jus d’Orange, Sorbet à l’Orange, Pêche, Beurre d’Arachides, Piña Colada, Pamplemousse Rose, Prune, Framboise, Pomme Rouge, Cannelle Épicée, Gâteau au Fromage et Fraises, Daiquiri à la Fraise, Confiture de Fraises, Tangerine, Guimauve Grillée, Banane, Tutti Frutti, Cerise, Pastèque et Mûre Sauvage.

Les saveurs prototypes actuelles sont : Abricot, Toast Beurrés, Gâteau Forêt Noire, Biscuit Graham, Cannelle & Tabasco, Fèves au Lard, Ail, Grenade et Chocolat Noir.

Dans le cadre de la sortie des films de Harry Potter et en concordance avec les bonbons mentionnés dans les bouquins du même titre, les saveurs de Jelly Belly suivantes furent produites : Bacon, Crotte de nez, Poivre Noir, Boue, Cornichon Mariné, Cire d’Oreilles, Ver de Terre, Raifort, Gazon, Œuf Pourri, Sardine, Saucisse, Savon, Spaghetti, Épinard et Vomit

Et détrompez-vous, Jelly Belly ne plaisante pas avec la saveur…
  • 1 à 1.5lb bœuf haché maigre
  • 4 échalotes finement hachées
  • 2 grosses gousses d’ail pressées
  • 1 c. à table gingembre frais finement râpé
  • 1 œuf légèrement battu
  • ½ t. chapelure
  • ¼ t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • 2 c. à table combles pâte de tomates
  • 2 c. à thé poudre de cari
  • Sel et poivre au goût
  • ½ t. gelée de poivrons rouges
Dans une grande jatte, mélanger tous les ingrédients jusqu’à très bien amalgamés.

Presser cet appareil dans un moule à pain régulier et faire cuire couvert d’un papier d’aluminium, sur la grille du centre à 350° pendant 45 minutes.

Enlever le papier d’aluminium et recouvrir le dessus du pain de viande, de la gelée de poivrons rouges.

Retourner au four pendant une quinzaine de minutes puis quelques minutes supplémentaires sous le gril jusqu’à bien caramélisé.

Laisser tiédir avant de démouler ou de couper en tranches.

Source : Messidor - déclinaison


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Madeleines à l'orange parfumées à l'eau de rose



Recette proposée par Tara de Smells Like Home
dans le cadre de ma dixième participation aux TWD

Situé en plein cœur de Paris, au bout de la rue Royale, un faubourg placé sous la suzeraineté de l’évêque de Paris depuis le règne du roi Dagobert I, abritait autrefois une petite synagogue appartenant aux Juifs de Paris. Mais l’évêque Maurice de Sully la saisie en 1182, pour tout bonnement la convertir en chapelle, dès lors mis à la disposition des habitants du faubourg. Mais la population grandissante du faubourg, devenu Ville l’Évêque, nécessitait un plus grand lieu de culte et donc, la chapelle fut remplacée par l’église de Sainte-Madeleine. Le roi Charles VIII en posa d’ailleurs la première pierre en 1492. Plus tard en 1722, Ville l’Évêque fut annexée à la ville de Paris et la reconstruction de l’église de Sainte-Madeleine fut considérée. Deux faux départs furent commis à l’endroit de cette reconstruction. Les premiers plans commandés à Pierre Contant d’Ivry en 1757, furent mis à exécution sous le règne de Louis XV. Similaires aux Invalides de Mansart, l’Église devait comporter un dôme recouvrant un édifice en forme de croix latine. Mais en 1777, Contant d’Ivry mourut et fut remplacé par son élève, Guillaume Martin-Couture qui lui, décida de contrevenir aux plans déjà établis, en focalisant sa conception sur celle Soufflot pour l’église de Sainte-Geneviève. Au début de la Révolution, seulement les fondations, une partie des colonnes et le grand portique étaient achevés et des discussions furent alors entamées à propos de la véritable vocation de l’édifice. L’époque n’étant pas propice à la construction d’églises, on disputait s’il deviendrait réellement une église ou possiblement une bibliothèque, une salle de bal ou un marché puis, les travaux furent finalement complètement arrêtés en 1791; la construction inachevée fut louée à un marchand de vin. En 1806, un concours fut lancé dans le but d’ériger un monument à la gloire des Armées françaises, comme l’avait ordonné l’empereur Napoléon; Pierre-Alexandre Vignon fut nommé pour bâtir le temple mais avec l’achèvement de l’Arc de Triomphe en 1808, le rôle de l’édifice fut encore une fois émoussé. Après la chute de Napoléon, pendant la Restauration, Louis XVIII ordonna de terminer la structure qui deviendrait une église dédiée à Marie-Madeleine. Vignon mourut en 1828 avant de pouvoir compléter le projet et fut remplacé par Jacques-Marie Huvé. En 1837, il fut brièvement suggéré que le bâtiment soit utilisé comme gare, mais en 1842, il fut définitivement consacré l’église de Sainte-Madeleine, aujourd'hui connu tout simplement comme "La Madeleine"; sa construction se sera finalement étalée sur 85 ans.
  • 2/3 t. farine
  • ¾ c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ t. sucre
  • Zeste d’une orange
  • 2 œufs
  • 1 c. à table eau de rose
  • 6 c. à table beurre fondu refroidi
  • Sucre glace ou chocolat fondu (facultatif)
Dans une jatte, frotter le sucre et le zeste d’orange jusqu’à ce que le sucre soit bien parfumé.

Ajouter les œufs et l’eau de rose, battre au mélangeur électrique jusqu’à pâle et épais, environ 3 minutes.

Mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel et plier dans le mélange d’œufs.

Plier le beurre dans cet appareil.

Poser une pellicule plastique directement sur le dessus du mélange et mettre au frigo au moins 3h.

Remplir au trois-quarts, les cavités d’un moule à madeleines préalablement beurré et poser le moule sur une plaque de cuisson.

Cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 10 à 13 minutes ou jusqu’à légèrement dorés.

Démouler et si désiré, décorer de chocolat fondu ou saupoudrer de sucre glace au moment de servir.

*Donne environ 18 madeleines.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Filets de porc en sauce crémeuse à l'érable


En passant à travers l’Arkansas, un voyageur s’était perdu. Il décida alors de quitter le chemin principal pour aller demander des indications chez un habitant qu’il trouverait probablement un peu plus loin, dans la campagne. Chemin faisant, il aperçu des rangs et des rangs de cochons, des cochons à perte de vue, des enclos à cochons, des porcheries et encore des cochons. Soudainement, quelque chose de très étrange attira son attention. Il s’arrêta et rebroussa chemin pour faire certain d’avoir bien vu. Il marmonna quelque chose et vérifia une troisième fois, mais se demandait encore, s’il avait bien vu : un cochon avec une patte de bois! Il trouva l’entrée de la ferme du cochon à la patte de bois et y gara sa voiture. Le propriétaire de la ferme vint à sa rencontre. « Excusez-moi » dit le voyageur « Je passais tout près et j’ai cru apercevoir parmi tous vos cochons, quelque chose que je me devais d’enquêter. Dites-moi, ai-je bien vu un cochon avec une patte de bois dans votre champ? » Le fermier sourit et répondit : « Oh! Oui, ce doit être du vieux César dont vous parlez. C’est le meilleur cochon que l’on puisse avoir, il est très intelligent! D’ailleurs, laissez-moi vous raconter comment il nous a tous sauvé la vie. Par une nuit d’été, il y a quelques années, en rentrant d’une fête au village au cours de laquelle j’avais un peu trop bu, je me suis endormi aussitôt arrivé dans ma chambre, mais sans me rendre compte d’avoir fait tomber une lampe, en montant. Un feu s’est aussitôt déclaré dans la maison et le vieux César qui avait senti la fumée est rapidement entré par la porte de derrière et a sorti ma femme et mes enfants de la maison, puis il est venu me réveiller pour que je sorte aussi! Il n’y a aucun doute, cette nuit en question, le vieux César nous a tous sauvé la vie! On n’oublie pas ce genre de choses aussi facilement, vous savez! » « Wow! C’est une histoire fantastique, vous devez être bien fier d’avoir un cochon si intelligent » répondit le voyageur « Et c’est comme ça qu’il a perdu sa patte? …dans l’incendie? ». Le fermier se mit à rire et lui répondit : « Oh! Non, mais vous serez d’accord avec moi… lorsqu’on a un cochon aussi intelligent, on s’arrange pour ne pas le manger d’un seul coup! »
  • 1 ou 2 filets de porc d’environ 1 à 1.5lb chacun
  • Sel et poivre au goût
  • 4 échalotes finement hachées
  • 2 c. à table beurre
  • 1 c. à table moutarde à l'ancienne
  • 1 t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • 2 c. à table vin blanc
  • 2 c. à table sirop d'érable
  • ½ t. crème 35%
  • 1 c. à table fécule de maïs
  • 1 c. à table eau froide
Placer les filets dans un plat allant au four, saler et poivrer au goût et faire cuire à découvert sur la grille du centre, à 350° pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que la température interne soit de 155°.

Dans une petite casserole, faire fondre le beurre à feu moyen et y faire tomber les échalotes.

Ajouter la moutarde, mélanger et mouiller avec le bouillon de poulet, porter à ébullition, baisser le feu aux premiers bouillons et laisser mijoter 5 minutes.

Ajouter le sirop d’érable et le vin blanc, laisser réduire encore 5 minutes supplémentaires.

Ajouter la crème, la fécule de maïs délayée dans l’eau, bien poivrer, bien mélanger, laisser quelques minutes sur le feu, le temps de réchauffer la crème.

Napper de sauce, les filets de porc tranchés.

Source : Marie-Andrée - déclinaison


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Spirales à l'italienne


Dans une tasse de café, une cuillerée de lait mousseux crée une spirale lorsqu’on la touille lentement; des volutes tourbillonnent alors dans la tasse. En grossissant cette image des millions de fois, on obtient une spirale lunaire. Les spirales ou tourbillons lunaires, sont d’étranges marques sur la Lune, semblables à celles du lait dans un café, mais à une échelle bien plus grande. Elles ressemblent à des boucles de poussières lumineuses qui se tordent et tournoient sur plusieurs miles de distance, à la surface de la Lune. Elles sont plates et protégées par des champs magnétiques. Mais que sont elles réellement? « Personne ne le sait » répond Bob Lin de l’Université de Berkeley, qui les étudies depuis près de 40 ans, « Elle sont très étranges » ajoute-t-il. L’une d’entre elles, nommées Reiner Gamma, peut être observée à l’aide d’un télescope ordinaire. Elle est située près des rives de Oceanus Procellarum (l’Océan des Tempêtes) et ressemble à première vue, à un étrange cratère quelque peu désordonné. C’est d’ailleurs, ce que les astronomes croyaient jusqu’en 1966 alors que le satellite Lunar Orbiter II de la NASA, le photographia en le survolant, et ce qu’ils découvrirent n’était nullement un cratère. Peu de temps après, deux nouvelles spirales furent découvertes sur le côté le plus éloigné de la Lune. Elles sont complètement opposées l’une à l’autre, près de bassins créés par des impacts : Mare Imbrium (Mer des Pluies) et Mare Orientale (Mer Orientale). Il semble qu’un impact subit par la lune, créerait une spirale de l’autre côté. Mais personne ne sait pourquoi. Le mystère s’approfondit alors que Lin et ses collègues, découvrirent en 1972, que les spirales étaient magnétisées. Deux petits satellites furent déployés par Apollo 16 en 1972, et ceux-ci révélèrent beaucoup d’informations sur la queue magnétique de la Terre, mais bien plus encore, sur les différents champs magnétiques de la Lune. « Nous avons réalisé que la croûte lunaire étaient magnétisée » se souvient Lin, « Ce n’était pas par contre, un champ magnétique global mais plutôt, un genre de ‘patch-work’ de parcelles magnétiques ». Les parcelles dégageant la plus forte force magnétique se trouvaient inévitablement au dessus des spirales. Lin croit que des forces magnétiques lunaires si variées, sont un indice important concernant l’origine des spirales et émet la théorie suivante : « Il y a près de 4 milliards d’années, le cœur de la Lune était composé de fer liquide et celle-ci bénéficiait d’un champ magnétique global. Supposons qu’un astéroïde était alors entré en collision avec la Lune, l’impact aurait créé un nuage de gaz électrique (plasma) qui aurait balayé la circonférence de la Lune en poussant ce champ magnétique global vers le devant. Éventuellement, ce nuage aurait convergé au point directement opposé à celui de l’impact, concentrant ainsi tout le champ magnétique à ce même point. Bien des lustres plus tard, le cœur de la Lune a refroidi et son champ magnétique s’est dissipé. Seulement, les certaines parcelles éparses, les plus fortement magnétisées sont restées : les spirales.
  • 2 pqts pâte feuilletées (maison ou du commerce)
  • ½ bte pâte de tomates
  • ¼ lb jambon finement tranché (sec ou cuit)
  • 1 poivron rouge finement haché
  • ⅓ t. olives noires dénoyautées finement hachées
  • 2 c. à table persil frais finement haché
  • ¾ t. fromage Cheddar finement râpé
  • Farine pour abaisser les pâtes feuilletées
Hacher le jambon le plus finement possible et le mélanger au poivron rouge, au persil et au Cheddar, dans une jatte.

Abaisser les pâtes feuilletées sur une surface enfarinée, jusqu’à l’obtention de 2 rectangles d’environ 25 x 35cm chacun.

Badigeonner les rectangles obtenus de la pâte de tomate en laissant une lisière sans pâte de tomates sur un des côtés les plus longs, de chacun des rectangles.

Étendre la garniture également répartie sur chacun des rectangles.

Rouler sur la longueur et de façon compacte, les pâtes feuilletées ainsi garnies.

Arrivé aux extrémités sans pâte de tomates, humecter la pâte d’un peu d’eau pour bien sceller les rouleaux.

Couper chacun des rouleaux en 12 tranches d'environ 1,5cm et déposer les spirales ainsi obtenues, sur une plaque à cuisson tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à dorées.

Source : Apéro (Collectif Marabout) - déclinaison


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Petits cakes aux herbes fraîches


«Le désir de la sauge est de rendre l’Homme immortel» racontait un vieux livre médiéval. De sa seule appellation « Salvia », du Latin « salvere » qui veut dire « sauver », « santé », « cure », on peut aisément comprendre sa réputation bienveillante. Et en effet, la sauge a été louangée à travers l’histoire et sur tous les continents, pour ses pouvoirs de longévité. Les chinois, les Perses et certains Européens, disent aussi que l’homme qui plante de la sauge dans son jardin, vivra vieux. D’ailleurs, au 17e siècle, les Chinois valorisaient tellement la sauge, que les Hollandais prirent rapidement conscience que ceux-ci, échangeraient volontiers trois coffres de thé, contre un seul de sauge. Pour les Romains, elle était une plante sacrée dont la cueillette nécessitait une cérémonie; la personne désignée devait être a jeun, porter une tunique blanche et ne s’en approcher qu’avec les mains et les pieds bien propres. Les Indiens d’Amérique connaissaient le langage particulier de la nature et savaitent que la sauge était un puissant purificateur spirituel. La sauge de jardin, est une plante renfermant de grands pouvoirs de guérison et son goût prononcé dans divers emplois culinaires fait qu'elle est souvent meilleure utilisée seule.

Un Chef écrit un jour : « Dans le grand opéra de la cuisine, on peut aisément imaginer la sauge
dans un rôle de Prima Donna capricieuse et susceptible; elle aime avoir la scène à elle seule. »
  • ¾ t. farine
  • 1½ c. à thé poudre à pâte
  • 1/3 t. fécule de maïs
  • 3 œufs
  • 1/3 t. huile d’olives (canola, pépins de raisins, etc..)
  • ½ t. lait
  • 1 t. herbes fraîches hachées (persil, coriandre, ciboulette, aneth, sauge, etc.)
  • 1 gousses d’ail pressé
  • 1 c. à thé sel
  • Poivre au goût
  • Pluches d’herbes


Mélanger ensemble la farine, la poudre à pâte et la fécule, réserver.

En battant constamment les œufs, ajouter l’huile en filet pour créer une émulsion.

Ajouter le tiers des ingrédients secs aux ingrédients liquides, battre.

Ajouter le lait, battre.

Ajouter le reste des ingrédients secs, les herbes choisies, l’ail, le sel et le poivre, mélanger (la texture doit avoir l’apparence d’une pâte à crêpes).

Verser la préparation dans les cavités de 8 moules à muffins légèrement beurrés.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 10 à 15 minutes.

Couvrir d’une pellicule plastique à la sortie du four et plus tard, garder dans un contenant hermétique.

*Il est aussi possible d’utiliser un moule à pain standard, la cuisson sera alors de 35 à 40 minutes.

Source : Clotilde Dusoulier


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Muffins au fromage et olives


Quand la fureur, qui bat...

Quand la fureur, qui bat les grands coupeaux,
Hors de mon coeur l'Olive arrachera,
Avec le chien le loup se couchera,
Fidèle garde aux timides troupeaux.

Extrait de L'Olive, Joachim Du BELLAY - 1549
  • 2 ½ t. farine
  • ½ t. farine de maïs
  • 1 c. à table poudre à pâte
  • 1 c. à thé sel
  • 1 c. à table basilic
  • ½ c. à table thym
  • ½ c. à table oregan
  • 1 t. fromage Cheddar fort en petits cubes
  • 1 t. olives noires dénoyautées, bien égoutées et hachées
  • 1 ¼ t. lait
  • 3 c. à table beurre fondu
  • 1 gros œuf battu
  • ¾ t. crème sûre
Mélanger les 9 premiers ingrédients ensemble.

Battre les 4 suivants ensemble.

Faire un puits au centre des ingrédients secs et y verser les ingrédients liquides, mélanger seulement jusqu'à ce que les ingrédients secs soient humidifiés.

Remplir 12 grands moules à muffins soit beurrés ou avec des papiers.

Faire cuire sur la grille du centre à 350°, pendant 25 à 30 minutes.

Garder dans un contenant hermétique.

*Donne 12 gros muffins


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Muffins à la génoise


Le ligure est une langue romane parlée encore de nos jours, en Ligurie, dans le Nord de l’Italie ainsi que dans certaines régions méditerranéennes de France et de Monaco. Cette langue romane s’éteint peu à peu, mais reste pour le moment parlée par une population relativement âgée d’environ 1 920 800. Les habitants du Nord de la Toscane, les Piémontais, parlent aussi le ligure, tout comme ceux d’Émilie-Romagne, de certains villages des Alpes-Maritimes, de la Corse et de Monaco où elle est officiellement adoptée en tant que langue monégasque. Les Italiens niçois parlaient aussi une langue très similaire au ligure avant la réunion du pays niçois à la France en 1860. Le dialecte génois, parlé à Gênes la principale ville de Ligurie, est l’un des plus connu de la langue ligure; il existe même d’autres dialectes à l’intérieur de celui-là même : le nervi, le quinto et le quarto sont entendus à l’Est de Gênes, alors que le voltri, le prà, le pegli et le sestrito son entendus à l’Ouest. Quelques autres accents existent vers la Vallée Polcevera et Val Bisagno. À la différence de l’italien standard, le dialecte génois est quelque peu similaire au français. Quelques œuvres littéraires furent d'ailleurs produites en génois aux alentours du 13e siècle, mais leur orthographe ne fut jamais régularisée. Comme pour le français, le dialecte génois utilise des voyelles très nasales devant certaines consonnes; les « r » y sont aussi prononcés comme en français, plus alvéolaires que roulés.

Ce que la plupart des francophones connaissent sous le nom italien « pesto », du Latin « pilare » signifiant « pilon », est mieux connu des Génois, créateurs de cette sauce, comme « pestu » prononcé presque exactement comme le font les Provencaux, « pistou ».
  • 2 t. farine
  • 2/3 t. parmesan finement râpé
  • 1 c. à table poudre à pâte
  • 1 c. à thé basilic séché
  • ½ c. à thé sel
  • 1 c. à thé poivre moulu
  • Pincée de piment d’Espelette (ou autre piment fort)
  • 1 œuf battu
  • 2 c. à table pâte de tomate
  • 1 t. lait
  • ¼ t. huile d’olive
  • 8 c. à thé pesto (maison ou du commerce)
Dans une grande jatte, mélanger les 7 premiers ingrédients, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la pâte de tomate à l’œuf, ajouter le lait et l’huile.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et mélanger jusqu’à tout juste incorporés; ne pas trop mélanger.

Remplir à demi, les cavités de 8 gros moules à muffins préalablement beurrés, ajouter une cuillerée à thé de pesto au centre de chaque muffin, recouvrir les touches de pesto, du reste de la pâte.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 à 25 ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse.

*Donne 8 gros muffins


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Gaufres liégeoises


L’ancêtre de la gaufre existe depuis des millénaires. En effet, au temps de la Grèce Antique, les grecs confectionnaient des gâteaux plats cuits entre deux plaques de métal chaudes et qu’ils appelaient « obleios ». Cette méthode de cuisson continua sa route juqu’au Moyen Âge; utilisée à cette époque, surtout par les oublieurs: autrefois, on appelait "oublieurs" les gens qui faisaient toutes sortes de pains plats qu’on appelait « oublies », entre autres les hosties pour les messes, mais aussi les oublies qu’on tournait en forme de cornet. L’oublie ne devint la gaufre qu’au 13e siècle, alors qu’un artisan eut l’idée de forger des plaques à biscuits qui reproduiraient les caractéristiques des alvéoles des gâteaux de miel. Le produit créé fut alors appelé « gaufre », du vieux Français « wafla ». La racine de « wafla » vient du Hollandais « wafel » et fut pour la première fois imprimée en Anglais, en 1735. Les gaufres étaient bien connues des pèlerins qui devaient passer un certain temps en Hollande avant de naviguer vers l’Amérique, et vers la fin du 18e siècle les « parties de gaufres » devinrent très populaires dans cette région de l’Europe. Thomas Jefferson revint d’un voyage en France, avec un gaufrier afin d’en faire connaître son emploi aux Américains, mais ce n’est que cent ans plus tard que les vendeurs de gaufres envahirent les rues. Depuis, les gaufres y sont encore très populaires au petit déjeuner, grâce à l’invention du gaufrier électrique. En 1964 les gaufres Belges firent sensation à la Foire Internationale de New York; elles étaient plus épaisses que leurs gaufres ordinaires parce qu’elles contenaient de la levure et furent adoptées en tant que gaufres officielles des carnavals, des foires, des fêtes foraines et des kermesses.
  • 2 t. farine
  • 1 c. à thé levure sèche active
  • ½ c. à thé cannelle
  • Pincée de sel
  • 2/3 t. lait tiède
  • 2 œufs battus
  • 1 c. à thé vanille
  • 2/3 t. beurre fondu
  • ¾ t. sucre casson
Mélanger les 4 premiers ingrédients dans une grande jatte.

Mélanger les 4 ingrédients suivants et les incorporer aux ingrédients secs.

Couvrir la jatte d’une pellicule plastique et laisser lever pendant 1h.

Ajouter le sucre casson et faire cuire les gaufres à la louche, dans un gaufrier bien chaud.

Servir bien chaud, avec du chocolat fondu, du sirop d’érable, des confitures ou simplement des fruits et du sucre glace, au choix.


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Pain français de Julia Child


Recette proposée par Breadchick Mary de The Sour Dough
& Sara de I Like to Cook
dans le cadre de ma troisième participation aux défis Daring Bakers


Extrait de l'émission The Ring of Truth
Épisode : Atoms
Présentée par l'éminent physicien, Professeur Philip Morrison
de l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT)
Invitée spéciale : Julia Child



Née le 15 août 1912, dans une riche communauté de Californie, Julia Carolyn McWilliams grandit avec les saveurs et les odeurs d’une tradition culinaire de la Nouvelle-Angleterre, préparée par la bonne de sa famille. Après avoir terminé son collège en 1934, du haut de ses 6"2 et baccalauréat en main, elle part à New York pour travailler comme rédactrice publicitaire chez une firme d’ameublement de haut de gamme, très connue. Toujours de nature très généreuse, Julia donne beaucoup de son temps à la Croix-Rouge et peu de temps après le bombardement de Pearl Harbor en 1941, comme la Marine Américaine l’avait refusée parce trop grande, elle se joint à l’Office des Services Stratégiques (OSS) en tant qu’assistante à la division de l’Intelligence Secrète. En 1944, elle est mutée à Kandy au Ceylan, maintenant le Sri Lanka, où elle rencontre son futur époux, un cartographe haut placé de l’OSS. Plus tard, mutée cette fois en Chine, elle reçoit l’Emblème Méritoire des Services Civils. Elle est mariée en Septembre 1946, à Paul Cushing Child, un homme né d’une famille de la haute société de Boston qui avait aupravant vécu à Paris et qui était aussi reconnu pour son fin palais. Muté en France, le couple déménage à Paris en 1948. À Rouen, Julia se rappelle telle une révélation culinaire, son premier repas d’huîtres, de sole meunière et de bons vins; elle décrit cette expérience dans le New York Times, comme « une ouverture de l’âme et de l’esprit ». À Paris, elle assiste aux cours de l’école Cordon Bleu et étudie plus tard en privé avec de grands chefs comme Max Bugnard. En 1951, Julia et ses bonnes amies Simone Beck et Louisette Bertholle, commençent à enseigner la cuisine aux femmes américaines, dans leur école informelle : L’École des Trois Gourmandes. Pendant les années qui suivent, Julia déménage à Cambridge au Massachusetts et se consacre à la recherche, à la création et à la traduction de nouvelles recettes. Elle devient rapidement la favorite des Américains, autant pour ses émissions de cuisine télévisées que pour ses livres de recettes, pour lesquels elle gagne plusieurs prestigieux prix. Tristement, Julia s’éteind paisiblement dans son sommeil, le 13 août 2004, dans sa maison de Santa Barbara. Son dernier repas… « French onion soup ».

(Méthode décrite en abrégé pour version entièrement faite à la main, seulement)
  • 1 enveloppe de levure active sèche
  • 1/3 t. eau tiède (100°F)
  • 3½ t. farine
  • 2¼ c. à thé sel
  • 1¼ t. eau fraîche (70°F)
Mélanger la levure dans l’eau tiède et laisser diluer complètement.

Pendant ce temps, mélanger la farine et le sel dans une grande jatte.

Lorsque la levure est complètement dissoute, la verser au centre de la farine avec l’eau fraîche.

Mélanger le tout à l’aide d’une spatule en pressant fermement sur l’appareil pour former une pâte et faire sûr que toute la farine soit incorporée dans la masse.

Déposer la pâte molle et collante, sur une surface propre et enfarinée, laisser la pâte relaxer 2 à 3 minutes avant le premier pétrissage.

Nettoyer la jatte pour les levées à venir; pendant ce court repos, la farine aura toute été absorbée
et la pâte aura un peu plus de tonus pour le premier pétrissage.

Commencer le pétrissage en levant un côté de la pâte et en le repliant en deux sur la pâte; lever complètement la pâte et la claquer légèrement contre la surface de travail, relever de nouveau un côté et le replier en deux sur la pâte, refaire ces mouvements rapidement, plusieurs fois; le premier pétrissage devrait durer de 5 à 10 minutes.

Lorsque la pâte est assez élastique pour reprendre sa forme lorsque pincée ou tapée, la poser dans la jatte propre et légèrement enfarinée, recouvrir le tout d’une pellicule plastique, prêt pour la première levée.

Un four éteint et dans lequel on aura allumé la lumière au moins 30 minutes avant, est un endroit parfait pour effectuer les levées (les levées se feront AVEC la lumière allumée).

Laisser lever la pâte une première fois, pendant 5h.

Lorsque la levée est complétée, sortir la pâte spongieuse de la jatte à l’aide d’une spatule et la déposer sur la surface de travail propre et enfarinée pour un second pétrissage.

Enfariner vos mains et presser la pâte fermement en un grand disque, en pinçant les bulles au besoin.

Lever le côté droit du cercle et le replier sur le côté gauche, faire de même pour le côté gauche, le bas et le haut; au final, la pâte aura l’air d’un coussin arrondi, presque d’une boule.

Remettre la pâte côté pliure dessus, dans la jatte enfarinée et recouverte d'une pellicule plastique, pour la seconde levée soit, 1h30 à 2h.

Retourner la pâte sur la surface de travail enfarinée, une troisième et dernière fois.

Couper la pâte en 2 parties égales pour deux miches, 3 parties égales pour trois baguettes ou bâtards, 5 ou 6 parties égales pour cinq à six ficelles ou 10 à 12 parties égales pour une douzaine de petits pains ronds ou ovals.

Laisser les morceaux de pâtes relaxer quelques minutes avant de commencer le façonnage.

Façonner un morceau de pâte à la fois et garder les autres couverts d’un linge propre et légèrement humide pour éviter qu’ils ne sèchent.

Pour les baguettes ou les batards, étendre un morceau de pâte à l’aide de la paume pour obtenir un disque oval d’environ 8 à 10" de long; pincer les bulles au besoin.

Plier le disque en deux, de gauche à droite, sceller le contour en pinçant et tourner le rouleau obtenu d’un quart de tour afin de retrouver la partie scellée vers le haut, étendre de nouveau le rouleau pour obtenir un disque encore plus long.

Plier le disque à nouveau, de gauche à droite et sceller le contour, cette fois à l’aide de la paume et retourner le rouleau ainsi obtenu d’une quart de tour afin de retrouver la partie scellée vers le bas.

Rouler la pâte à l’aide des deux mains, en partant du centre jusqu’aux extrémités, en allongeant le rouleau et en gardant l’épaisseur du rouleau la plus égale possible, répéter jusqu’à ce que le rouleau mesure environ 16" de long; pincer les bulles au besoin.

Poser la forme obtenue côté scellé vers le bas, sur une plaque de cuisson enfarinée et couvrir d’un linge propre et légèrement enfariné; travailler tous les autres morceaux de pâte de la même façon et les placer enfin sur la plaque de cuisson, recouvert du linge et d’une pellicule plastique, prêts pour la troisième et dernière levée.

Pour les ficelles, procéder exactement comme mentionné ci-haut, mais en roulant les morceaux jusqu’à une épaisseur ½".

Pour les petits pains ronds ou ovals, ou pour les miches, procéder comme pour le second pétrissage en faisant en sorte d’obtenir un coussin arrondi, presqu’une boule, refaire cette opération 8 à 10 fois.

Déposer toutes les formes pour la dernière levée, sur une plaque de cuisson enfarinée pour les petits pains ou plusieurs miches, côtés pliures en-dessous et en laissant au moins 2’’ entre chacun ou dans la jatte enfarinée pour une grosse miche, côté pliure sur le dessus, recouvrir d’une pellicule plastique et laisser lever 1h30 à 2h30.

Sortir les formes du four si elles y levaient et préchauffer le four à 450° pendant au moins 30 minutes avant de commencer la cuisson.

Enlever les pellicules plastiques et les linges qui recouvraient les formes.

Pour les petits pains et les miches, entailler chaque forme d’un coup de couteau droit ou de deux coups qui s’entrecroisent, pour les baguettes, les bâtards et les ficelles, pratiquer trois entailles diagonales sur la longueur (un rasoir droit ou une lame de rasoir sont bien plus performant pour cette étape, mais soyez très prudents!).

Si les formes levaient sur la plaque de cuisson enfarinée, vaporiser ou badigeonner le dessus des formes d’eau froide avant de les mettre directement dans le haut du four (au tiers le plus élevé).

Si les formes levaient dans des jattes, les transférer sur des plaques de cuisson enfarinées sans trop les manipuler, côté pliure vers le bas, les vaporiser ou badigeonner aussi d’eau froide avant de les enfourner.

Après 3 minutes de cuisson, revaporiser ou rebadigeonner les pains d’eau froide, ceci donnera une croûte croustillante et permettra à la levure de continuer son action encore quelques instants.

Revaporiser une troisième et dernière fois après 3 minutes de cuisson et enfin, terminer la cuisson qui sera d’environ 25 minutes au TOTAL pour la plupart des pains, possiblement un peu moins pour des petits pains.

Laisser complètement refroidir les pains, au moins 2 à 3 heures, de façon aérée.

*Comme ils ne contiennent ni agent de conservation, ni gras, ces pains seront à leur meilleur si consommés le jour même, mais pour étirer leur durée de vie, il est possible de les congeler ou de les envelopper hermétiquement pour les garder quelques jours de plus, au frigo.

Source : Julia Child


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Muffins aux pêches et gingembre


Un couple de vieillards partit de bon matin pour aller faire leurs courses. En route, la femme dit à son mari : « J’ai envie de faire des folies, aujourd’hui! » et son mari de répondre : « Mais… quel genre de folies? » La vieille haussa les épaules en signifiant qu’elle ne savait pas encore, mais que certainement, une idée lui viendrait. Une fois arrivée au supermarché, la femme qui se promenait dans les rayons s’exclâma : « Je sais! Je vais voler une boîte de pêches! »
« Toute une folie! » lui répondit son mari vraisemblablement pas très intéressé.
Et la femme s’empressa de cacher une grosse boîte de pêches sous son parka.
« Humpf… au moins, ça met du piquant dans ma journée! » pensa-t-elle.
Mais ce qui devait arriver arriva et la dame se fit prendre par la direction du supermarché. Quelques semaines passèrent et le jour où elle devait se présenter à la cour arriva. Au moment de juger l’affaire, le juge demanda à la vieille :
« Madame, qu’avez-vous volé? »
« Une boîte de pêches, votre Honneur! » répondit-elle.
« Et combien de pêches y avait-il dans la boîte? »
« Six! » s’exclama-t-elle.
« Je vous condamnerai donc à six jours de prison! »
et le mari de s’écrier : « Elle a aussi volé une boîte de pois, votre Honneur! »
  • ½ t. sucre
  • 1 ½ t. pêches en boîtes égouttées coupées en morceaux
  • 1/3 t. huile
  • 1 œuf
  • 2/3 t. crème sure
  • 2 c. à thé gingembre frais râpé
  • ½ t. flocon d’avoine
  • ¾ t. farine de blé entier
  • ½ t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • 1 c. à thé bicarbonate de soude
  • Pincée de se
Dans un grand bol, mélanger les 7 premiers ingrédients et laisser reposer 5 minutes.

Mélanger ensemble le reste des ingrédients et les ajouter aux ingrédients liquides, bien mélanger.
Remplir 12 moules ou papiers à muffins au trois-quart et faire cuire au four à 350° pendant 25 à 30 minutes.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et garder dans un contenant hermétique.

Source: Maki


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Tortilla espagnole aux champignons et oignons


Il reste encore 350 jours…

Le 25 novembre 2005, une résolution particulière fut adoptée par l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, mieux connue sous le sigle FAO – Food and Agriculture Organisation en anglais. 2008 y a été déclaré l’année internationale de la pomme de terre, notamment parce que la pomme de terre est une denrée essentielle à l’alimentation de plusieurs pays autour du monde. Les Nations-Unis veulent ainsi souligner l’attention nécessaire au rôle que peut jouer la pomme de terre dans l’éradication de la famine et de la pauvreté. Toutes les organisations alimentaires et agroalimentaires sans exception, ont été invitées à faciliter cette mise à exécution; elles ont comme mission de raviver la conscience publique en ce qui à trait à la relation qui existe entre la pauvreté, la malnutrition, et la contribution que pourrait apporter la pomme de terre pour les enrayer. Il est à espérer que l’année internationale de la pomme de terre aura le même effet qu’a eu 2004, l’année du riz, entre autre en inspirant diverses expositions, des programmes éducatifs, des films, des publications ainsi qu’en parvenant à une meilleure conscientisation universelle. 2008 a aussi été déclaré l’année de la pomme de terre au Pérou, où elle est cultivée dans les Andes depuis l’ère précolombienne.
  • 2 pommes de terre moyennes coupées en petits cubes (pelées ou non)
  • 1 oignon finement haché
  • 1 t. champignons finement tranchés
  • 1 c. à table huile
  • 6 œufs
  • Sel & poivre au goût
Dans un grand poêlon anti-adhésif, faire chauffer l’huile à feu moyen-fort et y faire cuire les pommes de terre pendant environ 5 minutes, saler et poivrer au goût.

Ajouter les oignons et les champignons et continuer la cuisson pendant 10 à 15 minutes supplémentaires en remuant régulièrement.

Pendant ce temps, bien battre les œufs.

Lorsque les pommes de terre sont cuites, mais encore légèrement croquantes, verser les œufs dans le poêlon, réduire le feu à moyen et laisser cuire environ 5 minutes.

Retourner une grande assiette par-dessus le poêlon et basculer le tout pour renverser la tortilla dans l’assiette, retourner celle-ci dans le poêlon en la faisant glisser hors de l’assiette pour en faire cuire l’autre côté pendant encore 3 minutes.


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Pancakes santé aux petits fruits


Depuis plus de 40 ans, les Frères Pancakes offrent à leur public des repas-spectacles aux meilleurs, aux plus légers pancakes qui soit. Ils sont aussi ceux qui savent le mieux les faire voler en hauteur… très, très haut en fait! Les Frères Pancakes se spécialisent dans la préparation de buffets à volonté constitués de ces crêpes de style américain, servies directement du grill lors d’événements tels des levées de fonds, des expositions, des conférences, etc. Ils savent faire de tout événement un immense succès! 1400 clients satisfaits et rassasiés en 3 heures! C’est donc plus de 450 pancakes à l’heure ou près 8 pancakes à la minute. À partir de leur immense grill de près de 4m² et à l’aide de tonneaux-verseurs, les Frères Pancakes peuvent servir en un rien de temps 100, 1000, 10 000 clients! …et leurs pancakes sont toujours immanquablement… parfaits!
  • 1 t. farine de blé entier
  • 2/3 t. farine tout usage
  • 1/3 t. germe de blé
  • 1 ½ c. à thé poudre à pâte
  • ½ c. à thé bicarbonate de soude
  • 2 c. à table cassonade
  • Pincée de sel
  • ¼ t. beurre coupé en petits cubes
  • 2 ½ t. babeurre (ou lait additionné de 1 c. à table de vinaigre)
  • 2 œufs
  • 2 t. petits fruits mélangés (frais ou décongelés et égouttés)
Dans un grand bol, mélanger les 7 premiers ingrédients, ajouter le beurre en le coupant à l’aide de deux couteaux ou d’un coupe-pâte.

Lorsque le mélange a la consistance du sable, ajouter le babeurre et les œufs, mélanger à l’aide d’un fouet jusqu’à bien lisse.

Ajouter les fruits, mélanger et former les pancakes à la louche, sur un poêlon anti-adhésif chauffé à feu moyen.

Retourner les pancakes lorsque des bulles commencent à se former en surface, continuer de cuire environ 2 minutes supplémentaires.

Servir chaud avec un peu de beurre et arrosé de sirop ou de confiture.

Source : Jen


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Minis muffins « brownies »


« Le caroube est une poudre brunâtre obtenue par la pulvérisation du fruit du caroubier, un arbre dioïque sempervirent. Certains considèrent le caroube comme un substitut adéquat au chocolat parce que chacun contient des nutriments similaires tels que le calcium et le phosphore, et aussi parce que combiné à un corps gras et du sucre, le caroube s’apparente en couleur et en consistance, au chocolat. Bien sûr, les mêmes arguments persuasifs peuvent aussi être faits
…à propos de la boue. »

Sandra BOYNTON, auteur de Chocolate : The Consuming Passion
  • ½ t. beurre
  • ¼ t. brisures de chocolat
  • ¼ t. cacao
  • 2 œufs
  • ¾ t. sucre
  • 1 c. à thé vanille
  • 1½ t. farine
  • 1 c. à thé cannelle
  • ½ c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1/3 t. brisures de chocolat (facultatif)
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre, le chocolat et le cacao à feu doux.

Dans un bol, légèrement battre les œufs, le sucre et la vanille.

Ajouter le mélange de chocolat fondu aux ingrédients liquides et bien mélanger.

Mélanger ensemble des ingrédients secs et les ajouter aux ingrédients liquides, ne pas trop mélanger.

Incorporer les brisures de chocolat, si désiré.

Bien beurrer les empreintes d’un moules à 24 minis muffins et les remplir de pâte au trois-quart.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 15 minutes ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse.

Attendre quelques minutes avant de démouler et garder les minis muffins dans un contenant hermétique.

*Donne 24 minis muffins

Source : Checkers


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Minis muffins fromagés à la pomme


Brogdale, Faversham dans le comté de Kent en Angleterre : gardien de près de 2000 variétés de pommes! En effet, la Société d’Horticulture Brogdale renferme une collection nationale de fruits dont plus de 450 variétés de poires, 300 variétés de cerises, 300 variétés de prunes, mais aussi d’innnombrables types de mûres, de coings, de groseilles, de cassis, etc… Cette collection vivante de fruits tempérés d’une renommée internationale, constitue un héritage historique et scientifique irremplaçable pour les britanniques du fait qu’il renferme la génétique et la diversité présente dans la culture des fruits tempérés. C’est vers 1800 que la première collection de fruits fut établie à Chiswik, Londres, par la Société d’Horticulture maintenant connue sous le nom
de « Royal Horticulture Society ». À l’origine, la collection fut constituée par besoin d’établir la nomenclature et la description correctes des cultivars de fruits tempérés en Angleterre. Ce n’est qu’au début des années ’50, dans un processus qui dura deux années complètes que toute la collection fut transférée à Brogdale, alors que le Ministère de l’agriculture trouvait les fonds pour effectuer la démarche. Aujourd’hui, les collections sont administrées par le « Brogdale Horticultural Trust », financièrement aidé par le Département de l’environnement, dont la stratégie est de conserver la diversité des espèces à l’intérieur des cultures. Ça fait changement de Monsanto!
  • 1½ t. farine
  • 4 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1 c. à table sucre
  • ¼ t. beurre froid
  • 1½ t. fromage Cheddar râpé
  • 2 pommes pelées parées râpées
  • 2 oignons verts émincés
  • ¾ t. lait


Dans un grand bol, bien mélanger la farine, le sucre, le sel et la poudre à pâte.

À l’aide d’un coupe-pâte ou de deux couteaux, défaire le beurre dans les ingrédient secs, jusqu’à l’obtention d’un appareil grossièrement granuleux.

Incorporer les pommes, le fromage et les oignons verts.

Ajouter le lait et ne mélanger que pour humecter le tout.

Bien remplir 24 moules à minis muffins légèrement beurré.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 15 minutes.

Attendre quelques minutes avant de démouler.

*Donne 24 minis muffins

Source : Les cuisines Kraft


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Glace parfaite au chocolat


Le Pôle Nord fond.

De récents visiteurs ont rapporté que l’épaisse couche de glace qui depuis des siècles, recouvre l’océan Arctique au Pôle Nord, se liquéfie. Pour le moment, un espace sans glace d’environ un mile de large s’est formé au sommet du monde, situation dont l’humain n’avait jamais été témoin auparavant et qui révèle la dure réalité du réchauffement global affectant le climat. Les scientifiques affirment que la dernière inondation au Pôle Nord remonte à plus de 50 millions d’années. Dr McCarthy qui présentait dernièrement une conférence sur un brise-glace russe dans l’Arctique, se souvient que le brise-glace sur lequel il avait été il y a 6 ans, avait dû fendre une épaisseur de glace d’environ 6 à 9 pieds, au même endroit dans le Pôle Nord. Cette fois, la glace était tellement fine que la lumière du soleil qui passait au travers aidait la croissance de concentrations de plancton poussant sous la glace. Dr McCarthy souligne que le capitaine du brise-glace russe qui a fait ce voyage une dizaine de fois depuis quelques années, disait n’avoir jamais rien vu de tel. Le brise-glace Yamal a dû naviguer 6 miles de plus pour trouver une épaisseur de glace assez solide pour y faire débarquer la centaine de conférenciers qui espérait poser le pied sur le Pôle Nord ou du moins, tout près. Ceux-ci ont même aperçu des goélands blancs survolant le dessus de l’endroit, une autre première pour les ornithologues du voyage, qui affirment que ceux-ci n’ont jamais encore été répertoriés au Pôle Nord. Depuis 100 ans, la température moyenne en surface du globe a augmenté de 1°F et la croissance de cette augmentation s’est accélérée durant le dernière quart de siècle, ce qui est énorme si l’on considère que la température globale n’a augmenté que d’environ 5°F à 9°F depuis l’ère glaciale, il y a 18 000 à 20 000 ans. L’Éocène est la période géologique pendant laquelle la température climatique terrestre a significativement augmenté. D’après les évidences sédimentaires et fossiles, une végétation tropicale s’étendait à l’intérieur des cercles Arctique et Antarctique, il y a environ 55 millions d’années. L’eau et la jungle dominaient les environnements polaires et dans un monde si chaud, les mammifères se sont mis à croître en nombre, en taille et en diversité. Des études alliant les observations satellites et sous-marines, démontrent une tendance de réchauffement de la région polaire de l’hémisphère nord qui pourrait bien signifier la fonte de sa calotte glaciaire.
  • ½ t. beurre à température ambiante
  • 1¾ t. sucre glace
  • ¼ t. cacao
  • 1 c. à thé vanille (ou autre extrait au goût)
  • ¼ t. lait
Dans une jatte, à l’aide d’un mélangeur électrique, battre le beurre et le quart du sucre jusqu’à crémeux et épais.

Ajouter le sucre en plusieurs fois et bien battre après chaque addition.

Ajouter la vanille et le cacao, battre de nouveau.

Ajouter le lait en plusieurs fois, jusqu’à l’obtention de la texture désirée.

*Donne assez de glace pour bien couvrir un gâteau simple (doubler la recette pour un gâteau étagé)

Source: Amy Via - déclinaison


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Tarte "Florida"

Recette proposée par Dianne de Dianne's Dishes
dans le cadre de ma neuvième participation aux TWD


La “zone” de l’autoroute 4, semble devenir la plus populaire légende de fantômes du centre de la Floride. Une section précise d’environ 500m de cette autoroute 4, située au sud, vers le pont qui passe la rivière St. Johns dans le comté de Semiole, est considéré comme une zone mortelle où les accidents n’en finissent plus de se produire depuis 1961. En plus d’accidents et de fatalités, plusieurs personnes affirment même y avoir été témoins de phénomènes pour le moins étranges. D’ailleurs, il est impossible d’y utiliser un cellulaire, ceux-ci ne fonctionnent simplement pas sur cette portion de l’autoroute. Un groupe d’investigateurs mediums, disent avoir ressenti des « points froids » et des « vibrations », à cet endroit précis. Comment peut-on expliquer tous ces étranges phénomènes? L’histoire remonte à 1887, alors que la “Florida Land and Colonization Company” tentait d’établir une colonie catholique romaine, justement à cet endroit. La colonie de St. Joseph presidée par le prêtre catholique Père Felix Prosper Swemberg qui était aussi le premier prêtre résident d’Orlando, ne vu jamais le jour. Le Père Swemberg fut appelé à Tampa pour donner les derniers sacrements aux victimes d’une épidémie de fièvre jaune, mais presque aussitôt arrivé, il contracta la maladie et en mourut. La colonie de St. Joseph ne comptait que trois familles, dont quatre membres furent aussi atteint par la fièvre jaune et le Père Swemberg décédé, les victimes furent enterrées sans recevoir les derniers sacrements. En 1890, l’endroit de leur inhumation devint le village de Lake Monroe. Puis, en 1905, Albert Hawkins acheta la terre située au nord du chemin de fer et la défricha pour la cultiver. En défrichant, Hawkins trouva quatre croix de bois usées et par respect pour les morts, il cultiva toujours autour du « petit cimetière », au centre de son champ. Cet endroit fut plus tard connu en tant que « le champ des morts » et resta un secret bien gardé par la communauté locale. Hawkins mourut en 1939 et sa veuve garda la terre jusqu’en 1960 alors qu’elle fut achetée par l’état dans le but d’y construire l’autoroute 4. Le « petit cimetière » fut identifié par les experts de l’état, mais les tombes ne furent jamais déplacées. Au moment exact où l’on tentait d’effectuer le remplissage de l’endroit, pour y construire la 4, l’ouragan Donna vint perturber les plans de l’autoroute. Donna passa au dessus de la Floride et son œil, directement au dessus des tombes. Le chaos et les inondations causés par Donna stoppèrent la construction de la 4 pendant des mois. Il est très facile de vérifier ces données encore aujourd’hui; non seulement Donna fut le pire ouragan à percer l’intérieur des terres de la Floride, mais il dessina aussi un très, très étrange parcours. Plusieurs croient que les étranges manœuvres de Donna furent causées par la construction de la 4 sur le « petit cimetière ». D'ailleurs, depuis l’ouverture de la 4, un nombre extrêmement important d’accidents a eu lieu à l’emplacement exact des tombes et ce fait est même confirmé par les archives routières de l’état.
  • 1 croûte Graham pré-cuite et refroidie
  • 1⅓ t. crème 35%
  • 1½ t. noix de coco râpée sucrée
  • 4 gros œufs (blancs et jaunes divisés)
  • 1 bte lait condensé sucré (14oz.)
  • ½ t. jus de lime frais
  • ¼ t. sucre
Dans une casserole à feu moyen-doux, porter à ébullition la crème et 1 tasse de noix de coco en remuant constamment, cuire jusqu’à réduit de moitié et bien épaissi.

Transférer cet appareil dans une jatte et laisser refroidir, réserver.

À l’aide d’un mélangeur électrique, battre les jaunes d’œufs à vitesse rapide jusqu’à pâles et épais, ajouter le lait condensé sucré, battre à vitesse réduite.

Ajouter la moitié du jus de lime et battre toujours à basse vitesse jusqu’à bien incorporé, ajouter le reste du jus de lime et battre à nouveau jusqu’à bien incorporé.

Étendre le mélange de crème et noix de coco refroidi dans la croûte Graham et couvrir du mélange à la lime, faire cuire sur la grille du centre à 350°, pendant 12 minutes.

Laisser tiédir 15 minutes à température ambiante, puis mettre au congélateur pendant au moins 1H.

Pendant ce temps, dans une casserole faire chauffer les blancs d’œufs et le sucre à feu moyen-doux, jusqu’à ce que les blancs soient chauds (attention de ne pas les laisser cuire!).

Transférer le tout dans une jatte et battre au mélangeur électrique jusqu’à ce que des pics fermes se forment.

Plier le reste de la noix de coco râpé dans la meringue obtenue.

Couvrir la tarte de cet appareil et passer sous le gril quelques minutes ou jusqu’à légèrement doré.

Remettre la tarte au congélateur au moins 30 minutes, le temps de raffermir.

Laisser à température ambiante 30 minutes avant de servir.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan


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Bouchées minis burgers


24 février 2008, Détroit, Michigan, É.U.

Le propriétaire du bar sportif « Mallie’s Sports Grill and Bar », Steve Mallie, croit avoir enfin réussi à battre le record du plus énorme burger au monde. La création culinaire a été assemblée Samedi dernier, dans son bar du quartier de Southgate de Détroit et l’on espère que la pesée finale atteindra un poids record d’au moins 68kg. Déjà, le pain du burger pèse 10,5kg, mais à elle seule, la boulette de viande cuite pèse 61kg et a dû d'ailleurs, être retournée par trois hommes maniant deux feuilles d’acier en guise de spatules; une fois assemblé, le burger entier a une taille de 60cm. Mallie croit que son burger dépasse largement l’ancien record détenu par « Denny’s Beer and Barrel Pub » de Clearfield en Pennsylvanie, avec un burger de 56kg. « Nous sommes fiers de montrer que non seulement nous cuisinons les meilleurs, mais aussi les plus gros burgers » souligne l’agent de presse du bar, Mike Matkin. Le bar offre déjà en permanence d’énormes burgers de 2,5kg et de 5kg servis tranchés et habituellement commandés par la clientèle de groupe ainsi que par les familles nombreuses. Mais Mallie planifie mettre son « burger ridiculement énorme » au menu du bar, pour une somme de $399.00 avec la mention que celui-ci devra nécessairement être commandé 24h à l’avance. Il espère évidement que son burger entrera dans le livre des records Guinness, même si pour cela, il devra attendre quelques mois pour qu’on en établisse l’authenticité.


  • 8 pains à hamburgers avec graines de sésame (tranchés en deux sur l'épaisseur)
  • 1 lb bœuf haché maigre
  • 2 oignons verts hachés finement
  • 1 c. à table moutarde à l’ancienne
  • 1 c. à table sauce Worcestershire
  • 2 c. à table ketchup divisé
  • Sel et poivre au goût
  • 1 c. à table huile
  • 24 petites tranches de cornichons salés
  • 2 oz. fromage Cheddar
  • Petites feuilles de roquette
Découper le dessus et le dessous des pains à hamburgers à l’aide d’un emporte-pièce rond d’environ 4cm de diamètre, de façon à obtenir 48 pièces, soit 3 pièces par morceaux de pain, réserver.

Dans une jatte, bien mélanger le bœuf haché, les oignons verts, la moutarde, la sauce Worcestershire, 1 cuillerée à table du ketchup, saler et poivrer au goût.

Façonner la viande en 24 petites boulettes légèrement applaties.

Dans un poêlon, faire chauffer l’huile à feu moyen-fort et y faire cuire les boulettes environ 1 minute de chaque côté, réserver sur une plaque de cuisson.

Trancher le fromage en petites lamelles de 2x2cm et en déposer une sur chaque boulette.

Passer les boulettes chapeautées de fromage, sous le gril pendant quelques minutes ou jusqu’à ce que le fromage ait fondu.

Disposer les pièces de pain de dessous sur une assiette de service et poser une boulette gratinée sur chaque pain.

Arroser chaque boulette de quelques gouttes de ketchup, couvrir d’une fine tranche de cornichon, d’une ou deux feuilles de roquette et enfin des pièces de pain de dessus.

Piquer chaque mini burger d’un grand cure-dent de fantaisie ou non.

*Donne 24 minis burgers

Source : Apéro (collectif Marabout) - déclinaison


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Œufs bénédicte


Acteur au théatre ainsi qu’au petit comme au grand écran, Dirk Benedict fut dans les années ’80
le lieutenant Templeton Peck dans « The A-team » et par la suite, le lieutenant Starbuck dans la version originale de « Battlestar Galactica ». Connu sous ce nom de « Benedict », il est pourtant né « Niewoehner », à Helena dans le Montanan, en mars 1945. Ce n’est qu’à ses débuts sur scène que son agent lui suggéra de trouver un autre nom, plus convenable à sa renommée hollywoodienne et oui, l’inspiration vint en effet des « œufs bénédictine », soit en anglais « Eggs Benedict »!
  • 4 œufs pochés
  • 4 fines tranches de jambon cuit (ou bacon grillé)
  • 4 muffins anglais toastés et beurrés
  • 1 recette de sauce hollandaise
Déposer le jambon sur le muffin anglais toasté, puis l’œuf et napper de sauce hollandaise. Répéter l’opération pour tous les ingrédients.


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Pain sans pétrissage ou le pain « feignasse » d’Isa


Après le naufrage de leur navire, deux hommes vont à la dérive dans un petit canot pneumatique. Ils n'ont pas mangé, ni bu depuis cinq jours. Soudain, ils voient une lampe flotter sur l'eau. L'un des hommes s'en empare et en frottant la lampe, un génie en sort, aussitôt!

Le génie, très vieux, leur dit : "Écoutez les gars, vous m'avez permis de sortir de cette lampe, d'accord, mais moi, j'en ai un peu marre d'accorder trois vœux à chaque fois parce que je suis fainéant et fatigué. Alors vous allez bien réfléchir et formuler un vœu que j'exaucerai. Ensuite je me casse!"

Le premier, sans réfléchir une seule seconde s’écrie : "Je veux qu'on ait assez de bière à boire pour le reste de notre vie!"

Et aussitôt, le génie transforme la mer en un océan de bière!

Alors le second lui file une énorme claque derrière la tête: "Bravo Einstein, maintenant on va être obligé de pisser dans le bateau"
  • 3½ t. farine tout usage
  • ½ c. à table sel
  • ¼ c. à thé levure instantanée
  • 1 ½ t. eau
  • Farine, semoule de maïs ou son de blé au choix
Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients avec les mains, jusqu’à obtention d’une boule de pâte relativement lisse.

Couvrir le bol d’un couvercle ou d’une pellicule plastique et laisser lever à température ambiante de 12 à 21 heures.

Poser la boule de pâte sur une surface propre et saupoudrée de farine, de semoule de maïs ou de son de blé au choix, et faire un léger pliage vers l’intérieur sur la gauche, puis sur la droite; un peu à la façon de volets.

Remettre la pâte en boule, en saupoudrer le dessus de farine (ou autre au choix) et la retourner dans un linge propre, pliures vers le bas, refermer le linge.

Laisser la pâte lever à nouveau, pendant 2 heures.

Préchauffer une petite cocotte avec son couvercle, pendant 30 minutes à 450°.

Déposer la boule de pâte dans la cocotte, pliures vers le haut et cuire à couvert, sur la grille du centre à 450°, pendant 30 minutes.

Enlever le couvercle et cuire 15 minutes supplémentaires pour faire dorer la croûte.


Source : Isabelle de Les gourmandises d'Isa


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Cake au jambon, figues et échalotes caramélisées


Angel food cake, Apple cake, Battenburg cake, Birthday cake, Black Forest cake, Bundt cake, Butter cake, Butterfly cake, Carrot cake, Cheesecake, Chocolate cake, Christmas cake, Chiffon cake, Cupcake, Depression cake, Devil's food cake, Eccles cake, Fairy cake, Fruit cake, Garash cake, German chocolate cake, Hot milk cake, Ice cream cake, Jaffa cakes, Lava cake, Mooncake, Pancake, Pineapple Upside Down cake, Pound cake, Queen Elizabeth cake, Red bean cake, Red velvet cake, Seed cake, Simnel cake, Spice cake, Sponge cake, Stack cake, Suncake, Teacake, Victoria Sponge cake.
  • 2 t. farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 4 œufs
  • 7 c. à table huile d’olive
  • 7 c. à table lait
  • 1 t. figues fraîches coupées en petits cubes
  • 1½ t. jambon cuits coupé en cubes
  • 1 t. fromages Gruyère et Emmental râpés
  • 3 échalotes finement hachées
  • 1 c. à table beurre
  • 1 c. à table cassonade
Dans un poêlon, faire chauffer le beurre à feu moyen et y faire caraméliser les échalotes avec la cassonade, réserver.

Dans un grand bol, mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel.

Ajouter les œufs, le lait et l’huile, bien mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse.

Incorporer les figues, le jambon, les échalotes caramélisées et le fromage, bien mélanger le tout.

Verser la pâte dans un moule à pain beurré et mettre au four sur la grille du centre, à 350° pendant 1H.

Attendre quelques minutes avant de démouler.


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Gelée de lilas au vin blanc


Les fleurs comestibles, ne le sont que lorsqu’elles sont cultivées à cette fin ou encore, si elles poussent dans votre jardin et que vous faites attention de ne pas les traiter aux pesticides ou a tout autre produit chimique. Il est important de ne jamais utiliser les fleurs achetées chez un fleuriste, en cuisine. Voici une liste exhaustive des fleurs comestibles :
Acacia, Achilée, Angélique, Aubépine, Bégonia, Bourrache,
Camomille, Capucine, Courgette, Coquelicot, Dalhia, Hémérocalles,
Hosta, Géranium odorant, Glycine, Jacinthe, Jasmin, Lavande, Lilas,
Magnolia, Marguerite, Mauve, Mimosa, Œillet, Onagre,
Paquerette, Pavot, Pensées, Pissenlit, Rose, Rose trémière,
Souci, Sureau, Tilleul, Tournesol, Tulipe, Violette, etc.

Attention!!! Fleurs toxiques :
Muflier, Muguet, Jonquille, Giroflée

En cas de doute, toujours se munir d’un livret de référence précis contenant la description et le croquis de chaque fleur!
  • 8 t. fleurs de lilas tassées
  • (sans feuille, ni tige, que les fleurs!)
  • 4 t. eau bouillante
  • 2 t. sucre
  • 1 t. vin blanc
  • 2 enveloppes de pectine en cristaux
  • Jus d’un citron
Bien rincer et secouer les fleurs dans une passoire.

Dans un grand récipient, faire infuser les fleurs de lilas dans l’eau bouillante, pendant 24h.

Ôter les fleurs de lilas du liquide, soit avec une cuillère à écumer ou à l'aide d'une passoire.

Dans une casserole, faire bouillir l'infusion, le jus de citron, le vin et le sucre, pendant 5 minutes.

Ajouter la pectine et laisser bouillir encore 1 minute en remuant constamment.

Mettre dans des pots stérilisés, laisser tiédir et garder au frigo.

*Cette recette convient aux pétales de rose, de violettes, etc. et peut servir dans la confection de kirs, de glace pour les tartes aux fruits ou encore remplacer le sucre ou le miel dans diverses recettes.

Source : Kath - déclinaison


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Cake au chèvre et fruits secs parfumé à la menthe


La corne d’abondance et le Capricorne.

Selon la mythologie grecque, Cronos fils d’Ouranos – le Ciel et de Gaïa – la Terre, roi des Titans et père de Zeus, aurait dévoré à leur naissance, tous ses enfants : Hestia, Déméter, Héra, Hadès et Poséidon. Auparavent, Cronos se serait retourné contre son père, Ouranos qui s’opposait à la naissance de ses frères et sœurs Titans, les cyclopes et les hécatonchires, en lui coupant les parties génitales; pour se venger, Ouranos jeta une malédiction à son fils : « Un jour, un de tes enfants se retournera aussi, contre toi ». Cronos en mangeant ses enfants pensa éviter cette malédiction, mais sa femme Rhéa, prit soin de cacher le dernier : Zeus. Elle le confia à la naïade Amalthée qui aidée des abeilles, le nourrit du lait d’une chèvre et de miel; Amalthée est elle-même souvent représentée comme une chèvre. Celle-ci cassant un jour, une des deux cornes de la chèvre, ramassa la corne brisée, l’entoura d’herbes fraîches, la remplit de fruits et la présenta aux lèvres de Zeus. C’est ainsi que serait née la corne d’abondance. Zeus aurait remercié Amalthée pour ses bons soins en l’élevant au niveau des étoiles dans la constellation qui est aujourd’hui celle du Capricorne.
  • 1¼ t. farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • Une pincée de sel
  • 3 œufs
  • 2/3 t. lait
  • 2 c. à table huile d’olive
  • 2 c. à table miel
  • 1 t. fromage de chèvre crémeux écrasé à la fourchette
  • 1/3 t. raisins secs
  • 1/3 t. pacanes grillées hachées
  • 8 feuilles de menthe fraîche ciselées
Dans un grand bol, tamiser la farine, le sel et la poudre à pâte.

Battre les œufs et ajouter le lait, l’huile et le miel.

Faire un puits au centre des ingrédients secs et y verser les ingrédients liquides, bien mélanger.

Incorporer le chèvre, les raisins secs, les pacanes et la menthe.

Mettre l’appareil dans un moule à pain beurré et faire cuire sur la grille du milieu, à 350° pendant 40 minutes.

Source : Lo – déclinaison

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Cachettes de ricotta à l’orange et aux canneberges


Originaire de la campagne romaine, la ricotta était traditionnellement fabriquée pour être servie aux invités de marque ainsi que pour être offerte en sacrifice lors de cérémonies religieuses. La Ricotta Romana fut probablement créée avec l’intention de tout récupérer ce qui autrement, aurait été gaspillé. Le nom ricotta est dérivé du mot latin “recocta” qui signifie recuit ou cuit une seconde fois. Les Romains de l’Antiquité fabriquaient et consommaient la ricotta, mais elle ne devint réellement populaire qu’au Moyen Âge. Bartolomeo Sacchi, un auteur du 15e siècle résidant à la cour papale a laissé par écrit une brève mais précise description de ce fromage en identifiant aussi l’origine de son nom « ricotta » : « Lorsque le fromage est retiré de la marmite, son petit-lait est chauffé afin que tout le gras restant, flotte sur le dessus. Les habitants de la campagne l’appellent ricotta, parce qu’il est cuit deux fois pour extraire le fromage du babeurre. La ricotta est extrêmement blanche et a un goût assez plaisant. »
  • 2½ t. farine
  • 1¼ t. sucre
  • 2 c. à table poudre à pâte
  • Une pincée de sel
  • ¾ t. jus d’orange
  • Zeste d’une orange
  • ½ t. beurre mou
  • 2 œuf battus
  • 1 t. canneberges séchées
  • 1 c. à thé cannelle
Garniture
  • ½ t. ricotta
  • 3 c. à table marmelade à l’orange
  • 1 c. à table sucre
Dans un petit bol, bien mélanger tous les ingrédients de la garniture, réserver.

Dans un grand bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, une tasse de sucre, le sel et les canneberges.

Dans un petit bol mélanger les œufs battus, le jus et le zeste d’orange et le beurre.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, mélanger pour humecter le tout.

Beurrer légèrement 12 moules à muffins ou les tapisser de papiers à muffins et déposer une grosse cuillerée à table de pâte au fond de chaque empreinte.

Créer une cavité au centre de chaque cuillerée de pâte et y déposer un cuillerée à thé du mélange de ricotta.

Recouvrir la ricotta du reste de la pâte également répartie entre les 12 empreintes.

Saupoudrer d’un mélange du sucre restant et de la cannelle.

Faire cuire sur la grille du milieu à 350°, pendant 20 minutes.


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