Côtelettes de porc à la moutarde


Était-ce Colonel Moutarde dans la librairie, avec le chandelier? Le jeu de société «Clue» fut originalement commercialisé au Royaume-Uni vers la fin des années ’40, mais son inventeur, Anthony Pratt, un commis Anglais, l’avait à l’époque nommé «Cluedo». Trois ans s’écoulèrent avant que Pratt ne reçu le brevet du jeu, et en 1947, il en vendit les droits à la compagnie Waddington Games. Mais la seconde Guerre Mondiale fit en sorte que la compagnie eut beaucoup de mal à trouver les fournisseurs nécessaires à la manufacture des pièce du jeu et donc, Waddington Games ne pu le lancer avant 1949. Et ce n’est que lors de sa commercialisation aux États-Unis par Parker Brothers, que le jeu changea de nom. Aujourd’hui produit par Hasbro, «Clue» est vendu dans plus de 40 pays; son héritage : les produits dérivés du jeu, ne cessent d’apparaître sur le marché, encore aujourd’hui.

-Clue, la comédie hollywoodienne de 1985 (avec une possibilités de trois finales différentes)
-Clue, la comédie musicale de Broadway de 1997
-Cluedo, le jeu télévisé
-Clue, le jeu mystère en VCR
-Clue Maître Détective, dans lequel 4 nouveaux personnages ont fait leur apparition
-Clue Jr., le jeu thématique pour enfants
-L’édition Alfred Hitchcock de Clue
-L’édition Simpsons de Clue
-L’édition Dongeons et Dragons de Clue
-La série de 18 livres pour enfants Clue, publiée par Scholastic aux États-Unis
-Une série de jeux vidéos et informatiques Clue, produite sur Windows, Commodore 64, Sega Genesis, Game Boy de Nintendo et Super Nintendo.

  • 6 côtelettes de porc (avec ou sans os)
  • 2 c. à table beurre
  • Sel et poivre au goût
  • 6 oignons verts hachés finement
  • ¼ t. bouillon de poulet
  • ¾ t. crème 35%
  • 2 c. à table moutarde de Dijon
  • 1 c. à table sauge séchée
Dans un grand poêlon, faire fondre la moitié du beurre sur un feu moyen-fort et y faire dorer la moitié des côtelettes environ 1 à 2 minutes de chaque côté, dépendant de l’épaisseur de celles-ci.

Retirer les côtelettes du poêlon, saler et poivrer au goût et réserver au chaud, couvert.

Refaire les même opérations pour le reste des côtelettes, réserver.

Dans le même poêlon, faire tomber les oignons verts sur un feu modéré, pendant environ 3 à 4 minutes.

Ajouter le bouillon de poulet, la crème, la moutarde et la sauge, baisser le feu à doux, bien mélanger et laisser mijoter jusqu’à épaississement de la sauce, environ 10 minutes.

Remettre les côtelettes dans le poêlon et laisser réchauffer le tout, jusqu’au moment de servir.

Garnir de quelques fines rondelles d’oignons verts, si désiré.


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Cupcakes "tombeaux" double chocolat menthe


Recette suggérée par Clara de I(heart)Food For Thought
dans le cadre de ma vingt-quatrième participation aux TWD

Paris, la «Ville Lumière» cache une ville de noirceur, une vaste toile souterraine de tunnels qui fut autrefois le refuge de bandits, de contrebandiers et de saints, mais qui abrite aujourd’hui les ossements de plus de 6 millions de Français. Ce labyrinthe surnaturel hante à présent l’esprit des vivants, des jeunes en quête d’aventure aux explorateurs urbains, tailleurs de nouvelles frontières. Les quelques 185 miles de tunnels et d'étranges passages qui sillonnent le ventre de la ville, sont pour la plupart des carrières desquelles a été extraite la pierre calcaire servant à la construction de la capitale française, d’autres hébergent les câbles électriques et téléphoniques. En ces endroits les plus profonds, quelques 100 pieds sous terre, gisent les catacombes qui gardent les os des cimetières débordants du 18e siècle. Certaines parties des catacombes sont ouvertes au public, mais l’aventure n’est pas conseillée aux âmes sensibles. L’entrée à sens unique et à peine plus large qu’un homme, descend jusqu’aux entrailles grises et rocailleuses du dédale de galeries, de recoins et de crevasses qui s’ouvrent devant ses courageux visiteurs. La visite se fait beau temps, mauvais temps et suggère une promenade à l’étroit, glissante en certains endroits et poussiéreuse en d’autres. Des murs d’ossements, des totems de crânes, des bancs morbides aux pieds funestes, par centaines de milliers, à chaque détour, les crânes, vertèbres, fémurs, tibias, cubitus et péronés y dorment silencieusement, entassés dans la moiteur d'une odeur indescriptible. Les catacombes de Paris comptent parmi les endroits touristiques les plus terrifiants au monde. Certains qu’on appelle les «cataphiles», en sont des adeptes malgré l’ambiance fantomatique et les lugubres recommandations …qu’on y retrouve.

Un des plusieurs macabres écriteaux retrouvés...

...non loin de là.
Cupcakes
  • 1 t. farine
  • ¼ t. cacao
  • ¼ c. à thé poudre à pâte
  • ¼ c. à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ½ t. beurre à température ambiante
  • ¾ t. sucre
  • 1 gros oeuf
  • 1 gros jaune d’oeuf
  • ½ c. à thé vanille
  • ½ t. babeurre
  • 2oz chocolat mi-sucré fondu tiédi
Glace
  • 3oz chocolat mi-sucré grossièrement haché
  • 1 c. à table sucre glace tamisé
  • 2 c. à table beurre froid coupé en cubes
  • 2 gouttes d’HE de menthe
  • Pâte d’amandes (façonnée en 8 petites pierres tombales)
  • Colorant alimentaire foncé (dilué dans une liqueur au choix, pour peindre les inscriptions des pierres tombales)

Pour les cupcakes

Dans un bol, bien mélanger la farine, le cacao, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre à vitesse modérée, jusqu’à bien crémeux.

Ajouter le sucre et battre à nouveau pendant 2 minutes.

Ajouter l’œuf et le jaune d’œuf, un à la fois en battant pendant une minute après chaque addition.

Ajouter la vanille et battre à nouveau jusqu’à bien incorporée.

Toujours l’aide du batteur électrique mais à faible vitesse, ajouter les ingrédients secs en deux étapes, en alternant avec le babeurre et en ne battant que jusqu’à incorporés (ne pas trop battre!).

Incorporer le chocolat fondu à l’aide d’une maryse.

Verser l’appareil dans 8 petits moules à cakes préalablement beurrés.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 22 à 25 minutes ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse.

Laisser tiédir 5 minutes à température ambiante avant de démouler.

Laisser complètement refroidir.

Pour la glace

Faire fondre le chocolat sur un bain-marie.

Laisser tiédir le chocolat fondu, hors du bain-marie pendant 5 minutes.

À l’aide d’une maryse, incorporer le sucre glace dans le chocolat, suivi des cubes de beurre et de l'HE de menthe.

La glace devrait être encore bien liquide, profiter de sa consistance pour en glacer les tombeaux en la laissant couler sur les côtés.

Décorer de pierres tombales en pâte d’amandes.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Funny Cuppy - The contest's Christmas comeback


Get your recipes ready and your ovens baking…
Christmas is coming!

Together
Les gourmandises d’Isa and La casserole carrée
are happy to propose
a second “Funny Cuppy” contest for Christmas
which should once again, awaken the artist in you.
We are inviting…

WHO?
All the culinosphere’s bloggers

WHAT FOR?
A “Funny Cuppy” Christmas Contest

HOW?
By submitting a picture of one or more cupcakes
decorated in a Christmas fashion
incliding your first name or nickname
(the one you prefer for posting)
Your blog’s name and URL
Your cupcake post’s URL
Everything, before December 31st 2008

To participate entries must follow the rules hereunder:
Only one picture per participant can be submitted
No mosaic or collage will be accepted
The cupcake(s) must have been baked by the participant
The picture must have been taken by the participant

Up to it?
Send everything to
EITHER ONE of those e-mails:
hermione65(at)sympatico.ca
or
vibi68(at)yahoo.com
*Please note…
That two prizes will be awarded to the winners:
first one for the deco
second one for the photo
And therefore…
in order to receive their prize,
winners will have to provide their postal address
since both prizes consist in
little pastry accessories and supplies care packages.

Judges deciding of the winners:
Sha - A Flavor Capture in France
Grace – Piggy’s Cooking Journal in Saudi Arabia
Linda – Make Life Sweeter in the Netherlands
Jasmine – Jasmine cuisine in Canada (previous winner)
Tarzile – Tarzile.com in Canada (previous winner)
Isabelle - Les gourmandises d’Isa in Canada
Vibi - La casserole carrée in Canada

Click HERE for daily updated participations

'Ti gâto rigolo - Le concours récidive pour Noël


Préparez vos recettes, faites chauffer vos fours…
Noël arrive!

Les gourmandises d’Isa et La casserole carrée
s’associent à nouveau pour
le second concours « ‘Ti gâto rigolo » version Noël
qui encore une fois, éveillera certainement l’artiste
qui sommeille en vous.
Nous invitons…

QUI?
Tous les blogueur(se)s de la culinosphère

POURQUOI?
Le concours «‘Ti gâto rigolo» version Noël

COMMENT?
En soumettant:
une photo d’un ou des cupcake(s) décoré(s) façon « Noël »
incluant votre prénom ou surnom
(celui que vous préférez publier)
Le nom et le lien URL de votre blog
Le lien URL de l’article spécifique à votre photo
Le tout, avant le 31 décembre 2008

Pour participer, les règlements suivants s'appliquent:
Une seule participation par blogueur(se)
Aucune mosaïque ou montage photo ne sera accepté
Le ou les cupcake(s) devront avoir été cuisiné(s)
par le ou la participant(e)
La photo devra avoir été prise par le ou la participant(e)

Vous êtes prêts pour le défi?
Envoyez votre participation à
L’UNE DES DEUX adresses suivantes :
hermione65(arobas)sympatico.ca
ou
vibi68(arobas)yahoo.com
*À noter que…
Deux prix seront décernés aux gagnant(e)s :
le premier pour la déco,
le second pour la photo.

Et donc…
pour obtenir leur prix, les gagnant(e)s
devront fournir leur adresse postale
puisque que ceux-ci consistent en de petits colis
d’accessoires et de décos « cuisine ».

Les juges qui décideront des gagnant(e)s :
Sha - A Flavor Capture de France
Grace – Piggy’s Cooking Journal d'Arabie Saoudite
Linda – Make Life Sweeter des Pays-Bas
Jasmine – Jasmine cuisine du Canada (gagnante précédente)
Tarzile – Tarzile.com du Canada (gagnante précédente)
Isabelle - Les gourmandises d’Isa du Canada
Vibi - La casserole carrée du Canada

Cliquez ICI pour voir la mise à jour des participations

Fabuleuses croûtes Bernard


Le prénom masculin «Bernard» est d’origine allemande, bien qu’il ait été adopté très tôt en France. Sa signification composée du vieil allemand «bear» qui signifie «ours» en français et «hardy» qui signifie «brave» ou «dur», serait donc aussi à l’origine d’une forme de description caractérielle, soit «brave comme un ours». Les Bernard sont altruistes, idéalistes ou philanthropiques. Ils sont attirés par la beauté sous toute ses formes, alors que la violence et le désordre les révoltent. Les Bernard agissent avec cœur et discernement, ils aiment leur prochain et désirent sincèrement rendre notre monde meilleur. Ils ont aussi une attitude très sereine face à la mort et à l’au-delà. Gentils, affables et faciles à vivre, ils savent écouter les autres avec intérêts et, le cas échéant, leur donner des conseils judicieux. Le trait de caractère le plus remarquable des Bernard, est certainement la perspicacité; doué d’un esprit subtil et pénétrant, ils jouissent d’un accès direct au cœur des choses. Très d’avant-garde, les Bernard passent souvent pour des originaux ou des excentriques, parfois même scandaleux. Peut-être est-ce de là que vient la vanité excessive des Bernard, car ils adorent passer un temps fou à minutieusement soigner leur apparence; l’exagération de leur élégance et leur narcissisme constituent les aspects les plus négatifs de leur personnalité. Par contre, leur âme tendre et sensible ainsi que leur personnalité charmeuse, font en sorte qu’ils attachent une grande valeur à l’opinion des autres. Finalement, les Bernard ont un grand besoin de s’exprimer, de voir de nouvelles têtes ou tout simplement de rêver, et ne sauraient ainsi, s’adapter à une routine ou une discipline astreignante.
  • 15 très gros champignons blancs tranchés
  • 2 oignons moyens hachés
  • 3 c. à table beurre
  • 1½ t. vin blanc
  • 6 tranches de bacon cuit émietté
  • 2 gros œufs
  • 3 t. fromage Gruyère râpé
  • 3 t. fromage Cheddar râpé
  • 2 ficelles tranchées en rondelles d’environ ½cm.
Dans un grand poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré et y faire tomber les oignons et les champignons sans les faire griller.

Lorsque les champignons ont perdu leur eau, ajouter le vin blanc et laisser réduire à sec.

Déposer le contenu du poêlon, le bacon et les œufs dans le contenant du mélangeur électrique et pulvériser jusqu’à l’obtention d’une pâte bien texturée (ne pas trop pulvériser!).

Transférer le mélange obtenu dans une grande jatte, ajouter le Cheddar et 2 tasses du Gruyère, bien mélanger.

Tartiner les rondelles de ficelle de cet appareil et recouvrir du reste du Gruyère.

À cette étape, les croûtes peuvent être congelées dans un contenant hermétique, sinon les passer au four sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, à 350° pendant 5 minutes, puis sous le grill pendant 1 minute ou, les faire cuire sans les décongeler aussi à 350° pendant 10 minutes et sous le grill pendant 1 minute.

*Donne environ 75 croûtes.

Source: Henri Bernard - déclinaison


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Chocolat chaud à l'Orange pekoe


Il n’existe qu’une plante qui soit à la base de tous les thés : Camellia sinensis. Cette plante produit plusieurs «cépages» qui à leur tour peuvent être déclinés en des centaines de types de thés. Leurs différences se situent au niveau du sol dans lequel ils sont cultivés, de la façon dont ils sont cueillis et comment ils sont traités. Leur caractère, leur saveur et leur qualité sont bien plus complexes que ceux du café, par exemple. Mais les types de thés sont tous réunis dans trois grandes familles : les thés noirs, verts et oolongs. D’après la légende, le thé fut découvert par l’Empereur Shen Nong en 2737 av. J.-C. Alors qu’il faisait bouillir de l’eau dans son jardin, quelques feuilles du Camellia seraient tombées dans son chaudron. Après avoir bu le résultat de cette infusion, il se sentit ravivé et rafraîchi, et affirma que sa découverte avait des pouvoirs médicinaux. Par la suite, l’histoire a voulu que le thé voyage de Chine vers l’Empire Britannique puis, vers l’Inde, le Ceylan et le Kenya. Tout comme la plante du café, le thé apprécie les journées chaudes, les nuits froides et la pluie abondante. Aussi comme pour le café les plus belles qualités de thés sont cultivées en altitude, dans des régions montagneuses. En général, lors de la saison des récoltes, le thé est cueilli toutes les semaines et selon les règles de l’art, seulement les feuilles et les bourgeons situés vers la tête de la plante, sont récoltés à la main. Cependant, la demande d’un thé produit en masse et peu cher augmentant, certains cultivateurs ont troqué leurs méthodes de récolte pour une cueillette industrialisée, utilisant des machines grossières qui prélèvent complètement la tête de la plante, incluant les feuilles, les tiges et tout. Le thé tel que l’Orange pekoe, lorsque complètement traité a une apparence noire, mais une fois infusé sa couleur tourne à l’ambre profond. Certains thés noirs sont aussi disposés sur des écrans afin d’être fumés pour leur donner une saveur particulière. Les thés noirs qui sont mieux connus des Occidentaux, contiennent aussi plus de caféine que leurs homologues verts et oolongs.
  • 3 t. lait
  • 2oz chocolat mi-sucré fondu
  • 3 sachets de thé Orange pekoe
  • 2 gros zestes d’orange
  • Minis guimauves (facultatif)
Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le lait à feu modéré.

Ajouter les sachets de thé et les zestes d’orange et laisser infuser de 5 à 10 minutes.

Retirer les sachets de thé et les zestes et ajouter le chocolat fondu.

À l’aide d’un fouet, bien mélanger le chocolat au lait et laisser mijoter environ 5 minutes supplémentaires ou jusqu’à ce que le chocolat soit bien amalgamé au lait.

Servir aussitôt, agrémenté de minis guimauves ou non.

*Donne 2 grosses tasses de chocolat chaud.


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Cuisses de poulet au beurre


Il serait de bien mauvaise foi, de croire que toute nourriture jugée mauvaise sur le plan diététique (communément appelée «malbouffe» ou «junk food» en anglais), soit américaine. En effet, la margarine contrairement à ce que la majorité croit, est bel et bien une invention française. Ses origines remontent à la découverte de l’acide margarique, par Michel Eugène Chevreuil en 1813. À l’époque, les scientifiques considéraient l’acide margarique, au même titre que l’acide oléique ou l’acide stréatique, comme faisant partie intégrante des acides gras qui combinés, composaient le gras animal. Ce n’est par contre que 55 ans plus tard, que l’empereur français Louis Napoléon III offrit une récompense à celui qui pourrait concocter un substitut satisfaisant au beurre; substitut qui serait approprié aux forces armées et aux moins nantis. Le chimiste français Hippolyte Mège-Mouriés invente alors, une substance qu’il appelle oléomaragarine; cette appellation fut par la suite écourtée pour sa commercialisation : la margarine. Pour produire la margarine, la portion liquide de gras végétaux clarifiés fut extraite sous pression, puis solidifiée. En combinaison avec la butyrine et l’eau, ce gras constituait un substitut plus ou moins goûteux et très peu cher. Malgré la popularité de ce nouveau produit sur le marché, la fin du siècle ne fut pas assez fructueuse pour Mège-Mouriés, comme ni l’Ancien, ni le Nouveau Monde ne pouvait se permettre le prix du beurre ou de ses substituts. À partir de ce moment, deux tendances se définirent dans l’industrie de la margarine : la première se voulait une série de raffinements et d’améliorations du produit et la seconde un long et ardu combat contre l’industrie laitière. De façon surprenante, dès 1877, les premiers états américains votèrent diverses lois pour restreindre la vente et la production de margarine en Amérique. Déjà vers 1880, une taxe de deux cents par livre était en place, ainsi qu’une dispendieuse licence obligatoire, pour qui décidait de produire ou de vendre la margarine. Certains états obligeaient même l’identification claire des ingrédients du produit, afin de bannir ceux qu’on oserait faire passer pour du vrai beurre. Mais pour réellement ralentir la course de la margarine, ce sont encore une fois les États-Unis qui interdirent aux manufacturiers de colorer la margarine. La margarine étant blanche ou presque blanche, les législateurs comprirent rapidement qu’en interdisant sa coloration, ils parviendraient à garder le produit hors des cuisines américaines. Les interdictions visant la coloration de la margarine devinrent populaires partout autour du monde et perdurèrent pendant près de 100 ans. Les premiers à légaliser la coloration de la margarine furent les Australiens, en 1960.
  • 4 grosses cuisses de poulet sans peau (hauts de cuisses inclus)
  • 4 c. à table beurre
  • 1 oignon haché
  • 3 gousses d’ail hachées
  • 1 c. à thé gingembre
  • 1 c. à thé poudre de chilli
  • 1 c. à thé curcuma
  • 1 c. à thé cannelle
  • 1 c. à thé garam masala
  • 1¼ t. crème 15%
  • 2 c. à thé pâte de tomate
  • 1 c. à thé sel
Dans une casserole, faire chauffer toutes les épices sur un feu modéré en remuant constamment et jusqu’à ce le parfum de celles-ci soit perceptible.

Ajouter le beurre, l’ail et l’oignon et laisser cuire 2 à 3 minutes en remuant de temps à autres.

Ajouter la crème, la pâte de tomate et le sel et laisser mijoter quelques minutes supplémentaires.

Verser la sauce sur les cuisses de poulet préalablement disposées dans une cocote.

Cuire au four sur la grille du centre, à 325° de 75 à 90 minutes.


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Gâteaux à la citrouille, fourrés de mousse à l'érable et pommes caramélisées


Recette suggérée par Kelly de Sounding My Barbaric Gulp
dans le cadre de ma vingt-troisième participation aux TWD
Le week end dernier, la ville de Half Moon Bay en Californie, célébrait son 38e festival d’Art et de citrouilles. C’est avec une citrouille pesant 1528lbs (695kg) que Starr, un homme de l’Oregon, y a remporté le premier prix, arrivant second au record mondial brisé en 2007 : une citrouille du Rhode Island pesant 1698lbs. Lors de ce festival qui attire plus de 250 000 visiteurs, la plus grosse citrouille gagne le concours en remportant un prix de $6 par livres pesées, avec une possibilité de $20 000 à gagner, pour la totalité des participants. Starr, de l’Oregon a donc ramené $9000 à la maison, laissant le reste des prix à être divisé entre les autres concurrents. C’est la deuxième année consécutive que Starr repart gagnant, du concours. «Lorsqu’on s’engage dans ce genre de culture, c’est un peu le but. Chaque fois qu’on plante une graine, on pense à briser le record du monde et d’accomplir tout ça, c’est un peu le rêve de chaque cultivateur.» affirme Starr qui dimanche dernier, a conduit sa citrouille vers le sud, sur un futon qu’il avait trouvé en bordure de route. Les plus grosses citrouilles contiennent environ 800 graines et leur culture d’environ 4 mois, nécessitent 3000 à 4000 gallons d’eau, ce qui rend la croissance de ces citrouilles, un travail colossal. «On doit garder la terre dans laquelle elles poussent, constamment saturée d’eau, on doit faire attention aux insectes et aux maladies en vaporisant au besoin. Les vignes des citrouilles doivent être taillées et supportées en permanence.» soutient Brent Chester, propriétaire d’une citrouilles pesant plus de 500lbs.

«Le melon a été divisé en tranches par la nature afin d'être mangé en famille. La citrouille étant plus grosse peut-être mangée avec les voisins et amis.»

Extrait de Étude de la nature XI, Bernardin de SAINT-PIERRE

Gâteaux
  • 2 t. farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • ¼ c. à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ¾ c. à thé cannelle
  • ½ c. à thé gingembre
  • Pincée de muscade
  • Pincée de piment jamaïcain
  • ½ t. beurre à température ambiante
  • ½ t. sucre
  • ¼ t. cassonade
  • 2 gros œufs
  • ½ c. à thé vanille
  • ¾ t. purée de citrouille non sucrée
  • ¼ t. babeurre
  • ½ t. raisins secs
  • ½ t. pacanes hachées
Pommes caramélisées
  • 4 c. à table beurre
  • 4 c. à table cassonade
  • 10 petites pommes pelées parées (5 tranchées en lamelles, 5 coupés en brunoise)
  • ½ c. à thé cannelle
  • 2 c. à table rhum (brandy, Cointreau ou autres boissons)
Mousse à l’érable
Pour les gâteaux

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude, le sel et toutes les épices, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre, la cassonade et le sucre à vitesse moyenne, jusqu’à pâles et mousseux.

Ajouter les œufs un à la fois, en battant une minute après chaque addition.

Ajouter la vanille et battre jusqu’à bien incorporée.

Ajouter le babeurre et la purée de citrouille et battre à faible vitesse jusqu’à l’obtention d’une pâte bien lisse.

À l’aide d’une maryse, ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides, seulement jusqu’à incorporés (ne pas trop mélanger!).

Incorporer les raisins et les pacanes.

Verser la pâte obtenue dans les cavités d’un double moule à gâteaux creux, préalablement beurré.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 40 minutes.

Laisser tiédir quelques minutes à température ambiante, démouler et laisser refroidir complètement avant de garnir.

Pour les pommes caramélisées

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré, y ajouter la cassonade et laisser cuire jusqu’à ce que la cassonade soit bien dissoute.

Ajouter les pommes et laisser caraméliser 5 minutes en remuant le tout à quelques reprises.

Déglacer le poêlon avec le rhum et laisser cuire jusqu’à évaporation complète.

Séparer les lamelles des morceaux de pommes et remplir le fond de chaque gâteaux de la brunoise de pommes caramélisée.

Décorer l’encolure des gâteaux des lamelles de pommes restantes.

Pour la mousse à l’érable

Fouetter la crème et délicatement y plier le caramel à l’érable.

Garnir le centre des gâteaux de la mousse obtenue et parsemer de pacanes hachées arrosées de caramel à l’érable.

*Donne deux gâteaux.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison
Caramel à l'érable - Isabelle de Les gourmandises d'Isa


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Raisins à la neige


La sonde martienne Phoenix de la NASA repose présentement sur l’Arctique martien, mais il y a quelques temps, elle détectait de la neige qui tombait des nuages situés à 2.5 miles au dessus du sol martien. Ce sont les instruments laser de la sonde, conçus pour analyser l’atmosphère martienne au dessus de la plaine arctique Vastitas Borealis, qui ont permis de détecter cette neige. Mais les flocons n’ont jamais touché le sol et se sont plutôt vaporisés avant de toucher le terrain. La sonde avait aussi détecté quelques années auparavant, des composés chimiques marquant la présence d’eau dans le sol martien; le carbonate de calcium, une composante de la craie, ainsi que les particules d’argile découvertes sur Mars, n’auraient pu être formés qu’en présence d’eau. Ces deux découvertes : la neige et la présence de craie et d’argile sur Mars, supposent que l’aride planète aurait possiblement été bien plus vivante, possédant des mers et des rivières, il y a des milliards d’années alors que le système solaire était encore tout jeune. Certes, la présence d’eau sur Mars est d’un grand intérêt pour les scientifiques et autres enthousiastes de l’espace, mais de la neige sur Mars suggère une autre, bien plus excitante, possibilité. On pense que les futurs colonisateurs de l’espace pourront très certainement utiliser des techniques de terraformation afin de récréer l’état dans lequel Mars se trouvait autrefois, soit une planète humide, chaude avec une atmosphère possiblement supportable pour l’être humain. Les concepts actuels varient de l’implantation d’édifices qui serviraient à pomper des CFC dans l’atmosphère ce qui causeraient un réchauffement global de la planète, jusqu’à la manœuvre de comètes remplies de glace et qui une fois entrées en collision avec Mars, lui apporteraient de l’eau et des volatiles gelés tel que le dioxyde de carbone. Le plus grand problème pour le moment, est que cette technique de terraformation servant à créer un nouveau climat chaud et humide sur Mars, pourrait prendre de 500 à 50 000 ans à mettre en pratique… ce qui fait que le projet de terraformation de Mars pourrait prendre plus de temps à accomplir qu’il en a fallu pour l’histoire de la civilisation humaine à ce jour.

Plan d'eau découvert dans le cratère martien de Vastitas Borealis
  • 6 t. raisins frais verts et rouges sans pépin
  • ¼ t. crème sure
  • ½ paquet de fromage à la crème (type Philadelphia)
  • ¼ t. sucre
  • ½ c. à thé vanille
Dans une grande jatte, battre le fromage à la crème, la crème sure, le sucre et la vanille jusqu’à bien lisse.

Incorporer les raisins et mélanger le tout afin de bien enrober les raisins du mélange de fromage à la crème.

Couvrir d’une pellicule plastique et mettre au frigo toute une nuit, avant de servir bien frais.

Source : Angela K


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Gelée de poivrons rouges


23 juin, 2008 – Un concours de moulage de gelées attire de grands architectes à l’événement universitaire du Festival Architectural de Londres. Il ne s’agit pas ici d’une compétition ordinaire. En effet, au courant de l'été dernier, la UCL - University College of London, a défié les architectes participants au concours, à réaliser un design créatif qui ne serait pas seulement visuellement plaisant, mais aussi savoureux – des édifices en gelée! Oui! Oui! Des édifices en gelée! Loin d’être une blague, le concours a attiré plusieurs architectes de renommée à trier et asticoter leurs moules. Un des juges, le professeur Stephen Gage, de l’école d’architecture Bartlett de l’UCL, affirme qu’il ne s’agit pas d’un jeu : «En bas âge, l'être humain apprend à découvrir le monde en le touchant et en le goûtant. Une partie de son appréciation des formes qui l'entourent, pourrait très bien venir d’un faible souvenir, de la façon dont elles pouvaient être ressenties dans sa bouche. Ainsi, un dôme arrondi rafraîchit de façon satisfaisante, alors qu’un immeuble anguleux donne plutôt l’impression d’être tranchant et dangereux. L’architecture en gelée, ramène l’architecture à la bouche, où nous pouvons une fois de plus, la goûter.» Les gelées architecturales sont enfin réduites à dix finalistes qui convoitent la place finale, le jour du banquet, 4 juillet 2008. Le vainqueur, de la firme Tonkin Liu Architects, c’est Anna Liu avec sa version d’une fleur fraîche, créée à partir de l’idée d’un pavillon mobile aussi réalisé par cette même firme, pour le festival. Une fois révélées et jugées, les gelées furent rapidement mangées, tel un joyeux et tremblotant festin!
Réalisation gagnante du concours de gelées architecturales
du Festival d'architecture de Londres - édition 2008 (sur la gauche).
Anna Liu de la firme Tonkin Liu Artchitects et sa version d'un fleur fraîche, inspirée d'un pavillon mobile conçu par la même firme,
pour le festival (sur la droite).

  • 2 poivrons rouges parés coupés en brunoise
  • 2 poivrons rouges parés pulvérisés au mélangeur électrique
  • 4½ t. sucre
  • ¾ t. vinaigre de cidre
  • ¼ t. jus de citron
  • ½ c. à thé sel
  • 2 enveloppes pectine de fruits liquide (85ml chacune)
Dans une casserole a fond épais, mélanger tous les ingrédients a l'exception de la pectine et porter à ébullition en remuant fréquemment, laisser mijoter a feu modéré pendant 15 min.

Écumer au besoin.

Ajouter la pectine et porter de nouveau a ébullition, laisser cuire 1 minute à gros bouillons.

Laisser tiédir en remuant a quelques reprises.

Verser dans des pots préalablement stérilisés et réfrigérer une fois tiédis.

*Donne 4 à 5 tasses de gelée
**Un must avec la plupart des fromages.


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Doubles biscotti aux amandes grillées et chocolat


Recette suggérée par Gretchen de Canela & Comino
dans le cadre de ma vingt-deuxième participation aux TWD

Mata Hari – L’agent double. Mata Hari était le nom de scène de Margaretha Geertuida Zelle, la fille d’un riche chapelier hollandais. Elle perdit sa mère à l’âge de 15 ans et la même année, son père fit faillite. Mariée à un officier de la marine à l’âge de 18 ans, elle eut deux enfants; tous deux morts très jeunes et l’on suspecte, vue les complications survenus lors de leurs traitements, qu’il aurait pu s’agir de syphilis. Suite à son divorce, Margaretha emménagea sur Paris, se faisant passer pour Lady McLeod (McLeod étant son nom de jeune fille). Elle dut user de créativité pour survivre financièrement; elle se produisait en tant qu’écuyère dans un cirque et posait aussi pour les artistes peintres. Après deux ans, elle acquit une certaine renommée comme danseuse exotique en obtenant un grand succès dans une performance présenté au Musée Guimet, où sa nature provocante et enjôleuse, charma l’audience. À la même époque, elle adopta ce nouveau nom de scène : Mata Hari, qui signifie littéralement «œil du jour». Elle s’inventa une vie de princesse indienne qui avait appris l’art de la danse, étant toute petite. Son succès dans le domaine de la danse grandit, gagna le respect et engendra éventuellement de nouvelles idées au sein du divertissement culturel, surtout à Paris où sa renommée devint mondiale. Margaretha avait une attitude très libre, ce qui la rendait très populaire particulièrement dans les cercles de gens riches. Elle était toujours prête à se produire dans des vêtements exotiques, quasiment licencieux et malgré sa nature bohémienne et son passé fictif, elle se tailla rapidement une place dans la haute société. Ses fréquentations tournaient régulièrement autour d’officiels militaires de haut grade, de grands politiciens et d’autres professionnels stratégiques, souvent étrangers. Durant la Première Guerre Mondiale, Margaretha n’eut aucun problème à enjamber les frontières, grâce à son statut hollandais neutre. D’ailleurs, ses activités attirèrent beaucoup d’attention et elle devint avec le temps «celle qui séduisait gratuitement et surtout, dangereusement». On croirait que ses fréquentations avec plusieurs officiers très influents, la menèrent même à être admise en tant qu’agent de l’Intelligence Militaire Française. En 1917, des informations furent obtenues via transmissions radios concernant un espion allemand ayant pour code : H-21; Mata Hari fut éventuellement reconnue comme cet espion. Lors de son procès, Mata Hari fut accusée d’espionnage ayant été à l’origine de la mort de nombreux soldats – elle fut trouvée coupable plus tard au courant de cette année et à l’âge de 41 ans elle fut fusillée par un peloton d’exécution. Il existe beaucoup de rumeurs, de légendes et de fabulations ayant regard à son exécution… et l’idée d’une danseuse exotique et courtisane devenue agent-double fera en sorte qu’elle restera à jamais, l’incarnation même de la femme fatale.

Margaretha Geertuida Zelle a.k.a. Mata Hari - circa 1910
  • 2 t. farine
  • 1½ c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ t. farine de maïs
  • ½ t. beurre à température ambiante
  • 1 t. sucre
  • 2 gros œufs
  • 1 ½ c. à thé essence d’amandes
  • ¾ t. amandes effilées grilles
  • ⅓ t. cacao
  • Chocolat (facultatif)
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel et la farine de maïs ensemble, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre à vitesse moyenne, pendant 3 minutes ou jusqu’à pâles et mousseux.

Ajouter les œufs et battre à nouveau pendant 2 minutes en prenant soin de bien racler les parois de la jatte.

Ajouter l’essence d’amandes, battre à nouveau.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre à vitesse réduite, seulement jusqu’à incorporés (ne pas trop battre!).

Séparer la pâte obtenue en deux, dans la première moitié incorporer les amandes et dans la seconde, le cacao.

Étendre un rectangle de pellicule plastique sur un plan de travail et y tartiner la pâte au cacao à l’aide du dos d’une cuillère à soupe, afin d’obtenir un rectangle d’environ 15x35cm (si la pâte colle à la cuillère, la tremper à quelques reprises dans l’eau).

Façonner un rouleau d’environ 35cm avec la pâte aux amandes et le centrer sur le rectangle de pâte au cacao.

Délicatement ramener les côtés du rectangle de pâte au cacao, par-dessus le rouleau en pressant légèrement afin d’obtenir un rouleau bien lisse.

Transférer le rouleau sur une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat, retirer la pellicule plastique du rouleau et le presser légèrement pour rendre les côtés de la pâte plus anguleux.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 minutes.

Laisser complètement refroidir à température ambiante.

Couper le «gâteau» ainsi obtenu en tranches d’environ 1.5cm à l’aide d’un couteau dentelé.

Aligner les biscotti sur une plaque cuisson préalablement tapissés de papier parchemin, côté plat, sur la plaque.

Faire cuire à nouveau 7 à 10 minutes, à 350°.

Si désiré, tremper la face ou le dessous de chaque biscotti dans un chocolat de qualité, fondu; laisser refroidir sur un papier ciré.

*Donne environ 24 biscotti
**Pour garder le croustillant des biscotti, les garder dans une boîte métallique ou une belle jarre.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greespan - déclinaison


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Salade de tortellini aux fruits


Durant la Renaissance, Vénus, une des déesses les plus importantes de la mythologie romaine, était une figure très populaire de l’art pictural. En tant que figure «classique» pour laquelle la nudité était naturelle, il était alors socialement acceptable de la peindre ou de la sculpter, dénudée. Comme elle représentait la sexualité alliant la beauté et l’érotisme, les peintres lui trouvait un attrait tout à fait particulier. Mais avec le temps, Venus est devenue la représentation de toutes les femmes dénudée du mouvement post-classique, qu’elles aient été déesses ou non. Malgré tout, même une femme parmi tant d’autres, Vénus a su rester l'égérie même, du mythe. On raconte d'ailleurs une légende à propos d’une rencontre qui devait avoir lieu entre Vénus et son mari Vulcain, le dieu du feu et des volcans. Ceux-ci avaient prévu de se rencontrer secrètement dans une auberge afin de passer un moment tranquille, hors du tourment des cieux. Alors que Vénus attendait Vulcain, allongée nue sur le lit d’une chambre de l’auberge, le cuisinier de l’auberge qui avait eu vent de l’événement, fut piqué de curiosité et chercha à savoir si Vénus était aussi belle qu’on le racontait. Il monta donc à la chambre de la déesse et l’épia par le trou de la serrure… mais tout ce qu’il parvint à voir, fut son nombril! Complètement abasourdi, tout à fait inspiré et pour ne jamais oublier cette furtive vision du merveilleux nombril qu’il venait d’apercevoir, il couru à ses cuisines pour créer une petite pâte fourrée ressemblant à cet ombilic vénusien, qu’il nomma tendrement : le tortellini!

La naissance de Vénus - Sandro Botticelli (1485)
Présentement conservée aux Offices de Florence, Italie.
  • 2 t. tortellini au fromage cuits refroidis
  • 1 t. raisins rouges frais sans pépins
  • 1 t. raisins verts frais sans pépins
  • 1¾ t. quartiers de tangerine
  • ¼ t. oignon rouge finement émincé
  • ¼ t. pacanes grillées finement hachées (ou amandes)
Pour la vinaigrette
  • ¼ t. miel
  • 2 v. à table vinaigre balsamique
  • 3 c. à table moutarde de Dijon
  • 1 c. à table huile végétale
  • Poivre au goût
Faire la vinaigrette en mélangeant bien les 5 ingrédients.

Dans un grand saladier, mélanger les autres ingrédients et verser la vinaigrette sur le tout.

Bien touiller et garder au frigo avant de servir bien frais.


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Gâteau "brownie" garni d'arachides au caramel


Recette suggérée par Tammy de Wee Treats by Tammy
dans le cadre de ma vingt et unième participation aux TWD

C’est le 2 octobre, 1950 que les célèbres Charlie Brown et Snoopy, de la bande dessinée «Peanuts», sont apparus pour la première fois dans sept quotidiens américains. Cette bande dessinée qui a fait plus tard, le tour du monde, est encore aujourd’hui considérée comme l’une des plus populaires et influentes du domaine des «Comic Strips» avec 17 897 planches publiées. Peanuts est aussi la plus longue histoire racontée par un seul auteur, l'américain Charles M. Schulz, originaire de Minneapolis au Minnesota. À son apogée, «Peanuts» était publié dans plus de 2600 quotidiens, suivi par 355 millions de lecteurs dans 75 pays et traduit dans 21 langues. En plus d’être les héros de cette bande dessinée, Charlie Brown et Snoopy ont eu un succès phénoménal et même gagné des prix Emmy, avec des émissions télévisées telles que «Le Noël de Charlie Brown» et «Charlie Brown et la grosse citrouille». Ironiquement Charlie Brown, est un personnage malheureux; bonasse, nerveux et ayant un grand manque de confiance en soi; il est incapable de faire voler un cerf-volant, ni de gagner une partie de baseball, ni même de botter un ballon de football. Par contre, son chien Snoopy est capable de tout… parfois même dépassé par son malfaisant frère jumeau, Spike. Toutes ces années de bonheur et de drôleries, passées à découvrir ces nouvelles histoires jour après jour, se sont terminées le lendemain du décès de Charles M. Schulz, le 13 février, 2000. Depuis, les planches publiées ne sont évidemment que d’anciennes créations et les émissions, des reprises.

Gâteau
  • 1 t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ t. beurre
  • ¾ t. chocolat amer haché grossièrement
  • 3 gros œufs
  • ½ t. cassonade tassée
  • ¼ t. sucre
  • 3 c. à table sirop de maïs
  • ½ c. à thé vanille
Garniture
  • 2 t. sucre
  • ½ t. eau
  • 1 ½ c. à table sirop de maïs
  • ⅔ t. crème 35%
  • 2 c. à table beurre à température ambiante
  • 1 t. arachides salées
Pour le gâteau

Dans une jatte, mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une petite casserole à fond épais (ou en cuivre) faire fondre le chocolat avec le beurre à feu doux, réserver.

Dans une grande jatte, battre les œufs, la cassonade et le sucre jusqu’à bien mélangés.

Incorporer le mélange de chocolat fondu.

Ajouter le sirop de maïs et la vanille, battre à nouveau jusqu'à bien incorporé.

À l’aide du fouet, ajouter délicatement les ingrédient secs, seulement jusqu’à imbibés (ne pas trop battre).

Verser le tout dans un moule à charnière de 8" préalablement beurré, enfariné et tapissé de papier parchemin (papier au fond seulement).

Cuire au four, sur la grille du centre, à 350° pendant 40 à 45 minutes.

Laisser tiédir une quinzaine de minutes à température ambiante, passer un couteau autour du gâteau et démouler.

Une fois démoulé, laisser le gâteau complètement refroidir à température ambiante et peler le papier parchemin du dessous par la suite.

Pour la garniture

Dans une casserole, mélanger le sucre, le sirop de maïs et l’eau, faire chauffer le tout sur un feu moyen-fort, pendant 5 à 10 minutes ou jusqu’à

Hors du feu, ajouter la crème et le beurre et mélanger délicatement jusqu’à consistance lisse et crémeuse.

Ajouter les arachides et laisser tiédir le tout quelques minutes.

À l’aide d’une cuillère à trous, transférer les arachides sur le gâteau en les étalant uniformément.

Recouvrir les arachides du caramel en le laissant couler sur les côtés du gâteau.

*Pour éviter que le caramel ne coule dans l'assiette de service, garder le gâteau au frigo avant et après le service.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan

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Pommes d'amour à la cannelle


Souffrez qu'Amour cette nuit vous réveille;
Par mes soupirs laissez-vous enflammer;
Vous dormez trop, adorable merveille,
Car c'est dormir que de ne point aimer.

Ne craignez rien; dans l'amoureux empire
Le mal n'est pas si grand que l'on le fait
Et, lorsqu'on aime et que le coeur soupire,
Son propre mal souvent le satisfait.

Le mal d'aimer, c'est de vouloir le taire :
Pour l'éviter, parlez en ma faveur.
Amour le veut, n'en faites point mystère.
Mais vous tremblez, et ce dieu vous fait peur!

Peut-on souffrir une plus douce peine?
Peut-on subir une plus douce loi?
Qu'étant des coeurs la douce souveraine,
Dessus le vôtre Amour agisse en roi;

Rendez-vous donc, ô divine Amarante!
Soumettez-vous aux volontés d'Amour ;
Aimez pendant que vous êtes charmante,
Car le temps passe et n'a point de retour.

Stances galantes -
Jean-Baptiste POQUELIN dit MOLIÈRE (1622-1673)

  • 12 pommes rouges moyennes
  • 12 bâtonnets
  • t. sucre
  • ½ t. bonbons forts à la cannelle (type "poissons rouges" ou autres bonbons clairs)
  • 1 t. sirop de maïs
  • 1½ eau
  • Colorant rouge
Préparer une plaque à cuisson tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat.

Planter un bâtonnet au cœur de chaque pomme, réserver.

Dans une casserole à fond épais (ou en cuivre), mélanger le sucre, le sirop de maïs, les bonbons et l’eau, faire cuire sur un feu moyen-fort sans remuer.

Lorsque la température atteint 250°, ajouter quelques gouttes de colorant rouge et continuer la cuisson jusqu’à 310° (du début à la fin, le total de cuisson est d'environ 30 à 45 minutes).

Hors du feu, en tenant une pomme par le bâtonnet, tremper la pomme dans le sirop obtenu en la retournant légèrement sur elle-même, pour bien l’enrober.

Déposer la pomme sur la plaque réservée et laisser durcir.

Répéter cette opération pour toutes les pommes en agissant assez rapidement, avant que le sirop ne durcisse.


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Tatin de tomates-cerises au caramel de vinaigre balsamique et Parmesan


Mille couchés de soleil parmi les plus spectaculaires du monde, mille souvenirs les plus abracadabrants les uns que les autres, mille bleus et des centaines de rouges et d’ors qui transpercent le ciel, voilà Santorin. Les poètes l’ont écrit, les peintres l’ont immortalisé, mais rien ne peut réellement décrire l’incomparable magie de sa beauté. Situés dans la mer Égée : Thera, Thirassia, Aspronisi, les îles Christiana, les sources chaudes de Palia Kameni et le volcan Nea Kameni, forment une partie du groupe méridional des Cyclades appelé Santorin. Ce petit archipel d'îles grecques, riche en histoire et imprégné de mythes, est sans contredit le joyau de la mer Égée. Autrefois réputée pour ses capitaines intrépides et leur commerce avec la Russie, l’Angleterre, la France et l’Italie, gravée dans l’histoire depuis sa catastrophe volcanique en 1500 av. J-C., Santorin reste aujourd’hui et avec raison, une des destinations touristiques les plus populaires du globe. Et c’est là, dans son riche sol volcanique, où elle puise sa saveur unique et distincte, que la variété de tomates-cerises qui compte parmi les plus succulentes au monde, la Santorini, se cultive avec grâce et tradition. Autrefois appelée «Chrysomilo» signifiant «pomme d’or», par le scientifique Kyriakos en 1875, sa culture requiert peu d’eau; facteur important pour les rares qui la cultivent encore de nos jours, puisque l’eau est une denrée précieuse à Santorin. À cause de la complaisance de notre société moderne et son manque de réflexion en regard avec les endroits d’où proviennent les aliments qui arrivent jusqu’à nos tables, la Santorini pourrait très bien être menacée d’extinction ou pire encore, vendue à des cultivateurs avides de variétés anciennes de semences et ce, pour le seul plaisir des fins gourmets du monde entier. Heureusement, plusieurs sont déjà concernés par les bénéfices de certains aliments sur la santé et rapportent à présent, que la Santorini aurait des propriétés vertueuses qui pourraient au final, sauver sa propre peau. Scientifiquement parlant, la tomate-cerise (et la plupart des tomates en général) contient une source non négligeable de lycopène, un caroténoïde contenant deux fois plus d’activités antioxydantes que la béta-carotène (vitamine A) et dix fois plus que l’alpha-tocophérol (vitamine E). Elle est un puissant agent de prévention contre tous les types de cancers et gagne d'ailleurs à être transformée, puisque le lycopène contenu dans sa chair, est plus facilement absorbé par le corps lorsque tranchée, cuite, moulue, réduite en purée ou simplement broyée.

Le spectaculaire panorama de Santorin, de jour et au couché du soleil - Île de Oia
  • 3 c. à table vinaigre balsamique
  • 3 c. à table cassonade
  • 3 t. tomates-cerises
  • 2 gousses d’ail finement hachées
  • ⅓ t. Parmesan finement râpé
  • 1 pâte feuilletée bien froide (maison ou du commerce)
Pratiquer une entaille dans chaque tomate-cerise, réserver.

Dans un poêlon, faire chauffer le vinaigre balsamique et la cassonade à feu moyen-doux, pendant 1 à 2 minute ou jusqu’à sirupeux.

Ajouter les tomates-cerises et l’ail, augmenter le feu à moyen-fort et continuer la cuisson pendant une dizaine de minutes en remuant de temps à autres pour bien enrober les tomates-cerises du caramel, les presser légèrement au cours de la cuisson pour que leur jus se mélange au caramel.

Éteindre le feu et laisser tiédir environ 30 minutes.

Une fois tiédi, transférer le mélange de tomates-cerises caramélisées, dans un moule à tarte ou à manqué.

Recouvrir les tomates-cerises caramélisées du Parmesan râpé.

Rouler la pâte afin d’obtenir une forme similaire au moule utilisé et recouvrir le tout de la pâte en pressant légèrement sur le pourtour pour border la garniture.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 à 25 minutes ou jusqu’à bien feuilleté et doré.

Poser une assiette de service à l’envers sur le dessus du moule et faire basculer le tout afin de renverser la tatin, démouler et servir chaud ou froid.


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Fricassée de chou


Nairobi – 3 septembre 2008. Les rebus sont partout à Kibera, le plus grand bidonville d’Afrique, pourtant à quelques kilomètres seulement du grand centre de Nairobi. Le délabrement y est constitué non seulement des détritus et des logements misérables, mais aussi du sol qui se trouvent sous les pieds de ses habitants. Cette situation rend l’entière région vulnérable à l’effondrement, lorsque arrivent les pluies torrentielles. Mais le visage de quelques quartiers pauvres se métamorphose lentement; des légumes frais apparaissent là où les déchets pourrissaient auparavant. Avec l’aide d’un groupe visant l’autonomie sociale, les jeunes de Kandimiru, un village de la région, ont établi la première ferme organique sur le site d’une ancienne déchetterie. La plupart des jeunes investis dans ce projet, étaient de ceux qui avaient aussi fait partie des bagarres qui dans les mois précédents, avaient agité la période post-électorale. Alors que la criminalité et la maladie sont bien enracinées, que le chômage grimpe constamment, ce projet est considéré par la majorité comme une réforme de la jeunesse dans le bidonville. Plusieurs des participants au projet sont d’ailleurs des criminels ayant choisi la réforme plutôt que la prison. En plus de récolter les épinards, les choux, les tomates, les citrouilles et les tournesols qui sont ensuite vendu dans la communauté locale, ils ramassent aussi les poubelles en aidant à nettoyer leur environnement. Récemment, les membres du projet ont effectué leur première récolte de choux ce qui leur a permis d’obtenir alaire et nourriture. La première guerre mondiale est à l’origine de la dissémination des ce bidonville, alors que l’endroit y étaient utilisé comme résidence temporaire des soldats nubiens du King’s African Rifles, d’ailleurs, le nom « Kibera » vient du terme nubien « kibra » qui signifie « forêt », « jungle ». D’après le programme des Nations-Unis pour les établissements humains, un plan financier communautaire pour accéder au crédit immobilier et autres services tels que l’eau potable courante et des installations sanitaires adéquates, permettrait aux communautés de la région d’accéder à une forme d’économie qui améliorerait leur capacité d’auto-gérance et de prise de décisions.
  • 1 lb bœuf haché
  • 1 gros oignon haché
  • 1 c. à soupe beurre (ou huile)
  • 1 grosse bte. tomates étuvées en dés (épicées ou non)
  • 1/4 gros chou vert finement haché (préférablement à la mandoline)
  • 1 bte. petits pois verts (genre Le Sieur)
  • Sel et poivre au goût
Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre à feu modéré et y faire tomber l'oignon jusqu'à translucide.

Ajouter le bœuf haché en l'émiettant à l'aide d'une fourchette et faire cuire jusqu'à ce qu'il perde sa couleur rosée, saler et poivrer au goût.

Ajouter la boîte de tomates étuvées en dés (jus inclus) et le chou passé à la mandoline.

Couvrir le poêlon et laisser mijoter environ 10 à 15 minutes ou jusqu'à ce que le chou soit tendre
mais encore légèrement croquant.

Ajouter la boîte de petits pois égouttés quelques minutes avant de servir pour les réchauffer mais non les recuire, bien mélanger le tout et servir

*Encore meilleur réchauffé!


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