Macarons (moka & framboises-chocolat)



Recette suggérée par Ami de Baking Without Fear

dans le cadre de ma quinzième participation aux défis Daring Bakers

Laissez-moi me présenter. Je suis le macaron. Tout rond et plaisant à regarder, je suis principalement conçu d’amandes moulues, de sucre et de blancs d’œufs. Je suis né en Italie, en 1533, dans les cuisines du chef de Catherine de Médicis, à l’époque où elle mariait le duc D’Orléans, qui devint 14 ans plus tard, Henri II, roi de France. Si les histoires qui courent en France à mon propos, sont aussi diversifiées que surprenantes, ni les ingrédients qui me composent, ni la façon de me fabriquer, ont tellement changé; ma saveur est restée relativement classique et mes couleurs ont le plus souvent été douces et harmonieuses. À Nancy, on raconte que grâce à moi, la petite-fille de Catherine de Médicis aurait survécu à la famine. En 1660, à Saint-Jean-de-Luz, j’aurais occupé une place de choix lors du mariage de Louix XIV avec Marie-Thérèse. Et seulement au 20e siècle est-ce que Ladurée aurait amélioré, si cela est possible, ma constitution en fourrant de ganache ma charpente à présent doublée. Mais encore plus récemment, nombreux sont ceux qui expérimentent en me donnant des teintes infiniment vives et des saveurs qui dépassent même ma propre imagination. Quelques uns ont aussi tenté de changer ma forme, mais autant que possible, je préfère mon allure simple et traditionnelle. Je suis devenu le biscuit le plus convoité de France, surtout des Parisiens; je reste depuis mes débuts chez eux, le plus vendu en pâtisserie. Pourquoi? Parce que je suis branché et très «in»; les hôtes qui me servent à leur table veulent impressionner, les enfants m’adorent, le petit déjeuner aimerait me fréquenter plus souvent, les salons de thé parisiens n’en finissent plus de me louanger, je suis le cadeau à la mode, le biscuits des grandes occasions, des Fêtes de fin d’année et sans vouloir me vanter, je dois avouer être en quelque sorte... une star.

Coques
  • 2¼ t. sucre glace
  • 2 t. Poudre d’amandes
  • 2 c. à table sucre
  • 5 blancs d’œufs à température ambiante
  • Colorant rose (facultatif)
*Pour des coques au café, ajouter 2 c. à thé d'expresso instantané en poudre aux ingrédients secs

Ganache
  • ¾ t. chocolat au lait haché
  • 4 c. à table beurre
  • 1 c. à table crème 35%
  • Quelques gouttes d'essence de framboises (ou de café selon l'agencement)
Pour les coques

Dans une jatte, bien mélange le sucre glace et la poudre d’amandes (et le café en poudre si utilisé), réserver.

Dans une grande jatte, monter les blancs en neige jusqu’à l’obtention de pics mous.

Ajouter le sucre en pluie, quelques gouttes de colorant (si utilisé) et continuer de battre jusqu’à l’obtention de pics fermes.

Tamiser le tiers des ingrédients secs sur les blancs en neige et plier le tout délicatement jusqu’à bien incorporés.

Tamiser à nouveau les ingrédients secs sur cet appareil en deux étapes, plier délicatement sans trop manipuler mais toujours en incorporant complètement les ingrédients secs.

À l’aide de la maryse, transférer l’appareil obtenu dans une poche à douille munie d’une douille lisse d’environ ¼".

Sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, presser des petites quantité de préparation mesurant environ 1" de diamètre, en tenant la douille à la verticale et de façon à ce que la douille soit constamment en contact avec (ou dans) la préparation.

Faire cuire les macarons sur la grille du centre, à 200° pendant 5 minutes, retirer les macarons du four.

Augmenter le four à 375°.

Lorsque le four atteint 375°, remettre les macarons sur la grille du centre, pour 6 à 8 minutes supplémentaires ou jusqu’à légèrement colorés.

Laisser complètement refroidir avant de garnir.

Pour la ganache

Au bain-marie, faire chauffer le chocolat, le beurre et la crème jusqu’à fondus.

Laisser tiédir quelques instants, ajouter l'essence de framboises, (ou de café selon l'agencement désiré), bien mélanger et laisser complètement refroidir à température ambiante.

Garnir la moitié des coques d’environ 1 cuillerée à thé de ganache et recouvrir de l’autre moitié de coques.

*Donne environ 2 douzaine de coques fourrées.

The 2009 October Daring Bakers’ challenge was brought to us by Ami S. She chose macarons from Claudia Fleming’s The Last Course: The Desserts of Gramercy Tavern as the challenge recipe.

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Gâteau "brownie à la cerise"




Recette suggérée par April de Short + Rose
dans le cadre de ma soixante-quinzième participation aux TWD

Pour épater la galerie lors d’un cocktail ou simplement votre amoureu(se)x: Comment nouer la queue d’une cerise dans votre bouche, en 7 étapes!

1. Choisir une cerise ayant la queue la plus longue possible, surtout si vous en êtes à vos premiers essais; détachez la queue de la cerise et gardez la cerise pour la fin ou mangez-la entière en gardant la queue dans votre bouche pour ensuite la nouer (après plusieurs essais réussis, essayez de le faire en gardant la cerise attachée à la queue et sans la croquer, pour une performance encore plus stupéfiante!).

2. Mordillez la queue de haut en bas pendant un bon moment, de façon à la ramollir et la rendre ainsi plus flexible.

3. Poussez sur le centre de la queue avec la langue de façon à la courber autour de la pointe de votre langue; croquez la pointe de la courbe délicatement afin de faire croiser les deux extrémités de la queue.

4. Tenez la queue ainsi entre vos dents de devant, à la pointe de la courbe.

5. Du bout de la langue, poussez sur l’extrémité supérieure de la queue de façon à ce qu’elle descende vers le bas (ou vers l’avant) en prenant soin de diriger la boucle vers le haut à l’aide de vos dents.

6. Manœuvrez la partie noueuse de l’extrémité de la queue vers l’intérieur de la boucle et la faire passer complètement dans la boucle en l’appuyant contre vos dents.

7. Resserrer le nœud en tirant la queue hors de votre bouche, tout en gardant une de ses extrémités entre vos dents… et voilà!



Brownie
  • ¾ t. farine
  • ¼ t. cacao
  • 1 c. à thé poivre noir fraîchement moulu
  • Pincée de sel
  • 1 t. cerises confites hachées
  • ¼ t. eau
  • ¼ t. liqueur de cerises
  • 3 c. à table confiture de cerises
  • 12 c. à table beurre coupé e morceaux
  • 11oz chocolat mi-sucré haché
  • 1½ t. sucre
  • 4 œufs
  • ½ c. à thé vanille
Mousse
  • 3oz fromage à la crème
  • ⅓ t. sucre
  • 1 c. à thé vanille
  • Pincée de sel
  • 1½ t. mascarpone
  • Crème 35%
  • Copeaux de chocolat, cerises confites, etc. (pour le décor)
Pour le brownie

Dans un bol, bien mélanger la farine, le cacao, le poivre et le sel, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, amener à ébullition les cerises et l’eau sur un feu modéré.

Lorsque l’eau est presque complètement évaporée, ajouter la liqueur de cerises et laisser bouillir pendant 1 minute.

Prudemment, faire flamber les cerises.

Lorsque les flammes s’éteignent, ajouter la confiture de cerises et laisser mijoter jusqu’à épaississement, environ 3 minutes.

Retirer du feu, laisser tiédir, réserver.

Au bain-marie, faire fondre le beurre et 7oz de chocolat en remuant occasionnellement.

Lorsque le chocolat et le beurre sont tout juste fondus, ajouter une tasse de sucre, bien mélanger et retirer du feu, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs, le reste du sucre et la vanille, jusqu’à pâles et crémeux, environ 5 minutes.

À l’aide d’une maryse, ajouter doucement le mélange de chocolat.

Plier délicatement les ingrédients secs dans cet appareil, puis le mélange de cerises et enfin, le reste du chocolat haché.

Transférer le tout dans un moule à charnière de 9’’, préalablement tapissé de papier parchemin.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson couverte d’un Silpat, et cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 55 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré en son centre, ressorte strié de chocolat humide, mais non détrempé.

Laisser tiédir 15 minutes avant de passer un couteau sur le pourtour du brownie et ainsi, mieux le démouler.

Laisser complètement refroidir avant glacer.

Pour la mousse

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le fromage à la crème, le sucre, la vanille et le sel jusqu’à lisses et crémeux.

Ajouter le mascarpone et continuer de battre jusqu’à lisse.

Ajouter un peu de crème à la fois et juste assez pour obtenir une texture qui se tienne et puisse être poser sur un gâteau, telle une glace.

Glacer le gâteau à l’aide d’une spatule, mettre le produit fini au frigo quelques heures avant de servir.

Laisser tiédir une vingtaine de minutes à température ambiante et décorer de copeaux de chocolat, de cerises confites ou encore saupoudrer de cacao, au moment de servir.

Source: Baking, From My Home to YoursDorie Greenspan - déclinaison


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Pommes Carambar au four


Dans l’esprit des Carambars, quelques blagues qu’on n’y retrouvera jamais…

Trois hommes d’affaires relaxent dans un sauna. Subitement, un signal sonore strident se fait entendre. Un des hommes appuie sur son avant-bras et le signal s’arrête. L’homme regarde les deux autres hommes et leurs dit: «C’était mon pager, je me suis fait poser une puce électronique sous la peau de mon avant-bras». Quelques minutes plus tard, un téléphone sonne. Le deuxième homme pose sa paume sur son oreille et entretient une brève conversation. En terminant, il regarde les deux autres hommes et explique: «C’était mon portable, je me suis fait poser une puce électronique dans la main». Décidément, le dernier homme se sent réellement en retard sur le plan technologique, mais pour ne pas être laissé pour compte, il décide d’inventer quelque chose d’impressionnant. Il sort du sauna pour aller aux toilettes et revient quelques instants plus tard, un morceau de papier de toilette coincé entre les fesses. En le voyant revenir, les deux autres hommes écarquillent les yeux et le fixent d’un air interrogateur. En regardant par derrière, l’homme s’exclame enfin: «Voyez-vous donc ça! Je suis en train de recevoir un fax!».

Un homme entre chez le dentiste et demande combien coûte l’extraction de quatre dents de sagesse. Le dentiste lui répond que c’est $80.00. «C’est ridiculement cher!» s’écrit l’homme, «N’y a t-il aucun autre moyen de les extraire à moindre frais?». Le dentiste se gratte la tête et lui répond que s’il n’utilise pas d’anesthésiant, il peut baisser le prix à $60.00. «Encore trop cher!» s’exclame l’homme. Le dentiste perplexe, cogite quelques instants et lui offre de les extraire à la pince pour $30.00. «Non! C’est encore trop pour moi, quel est votre meilleur prix?» demande l’homme. Le dentiste complètement confus, répond à l’homme qu’en dernier recours, il peut faire faire l’extraction sans anesthésie, à la pince, par un de ses étudiants et qu’il ne lui en coûterait que $10.00. «Très bien, j’accepte!» répond enfin l’homme. «J’aimerais prendre un rendez-vous pour ma femme, lundi prochain!» ajoute-t-il.

La femme d’un avocat réputé, se brise la hanche en tombant dans son escalier. Son mari, l’avocat en question, lui trouve le meilleur chirurgien du pays pour effectuer l’opération qu’elle requiert. L’opération qui consiste à replacer la hanche et à la souder à l’aide d’une tige de métal, se déroule très bien et sans complication. Quelques semaines plus tard, l’avocat reçoit la facture de l’opération, qui s’élève à $5000.00. L’avocat outré du prix extravagant de la facture, écrit au chirurgien exigeant le détail des coûts de l’opération. Le chirurgien lui répond dans une lettre détaillant le prix de l’opération:
Tige de métal - $1.00
Savoir comment poser la tige de métal - $4999.00
Total - $5000.00
Le chirurgien n’entendit plus jamais reparler de l’avocat.
  • 6 pommes à cuisson (Fuji, Cortland ou autres)
  • 3 c. à thé beurre
  • 12 Carambar
  • 1 t. eau
Autour du pédoncule de chaque pomme, découper un capuchon et le retirer (conserver les capuchon de pommes pour la cuisson).

À l’aide d’une cuillère parisienne, retirer le cœur de chaque pomme en ne creusant pas la chair jusqu’au fond de façon à ce que la garniture ne s’échappe pas des pommes, pendant la cuisson.

Dans chaque pomme, déposer ½ cuillerée à thé de beurre, 2 Carambars et reposer le capuchon de chaque pomme sur le dessus.

Placer les pommes dans un plat allant au four et verser une tasse d’eau autour des pommes.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 40 minutes.

Laisser tiédir quelques minutes avant de servir accompagné de glace à la vanille et d’un biscuit à la mélasse.

Source: Elle à table


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Gâteau batik


L’art du batik consiste à poser une cire fondue sur une toile avant de la teindre. La cire habituellement utilisée est un mélange de cire d’abeille et de paraffine. Appliquée en fins traits à l’aide d’un «wajan», la cire d’abeille adhérera bien au tissu et la paraffine quant à elle, permettra la formation de fissures qui caractérisent les différents motifs du batik. À tous les endroits où la cire aura bien pénétré le tissu, la teinture ne pourra le colorer. De nombreuses couleurs sont utilisées ainsi que plusieurs séries de bains, de séchages et de cirages. Après le dernier bain de teinture, la toile est suspendue pour le séchage. On la trempe ensuite dans un solvant pour dissoudre la cire; on peut aussi remplacer cette étape en enfermant la toile entre deux feuilles de papier journal qui absorberont la cire fondue lors d’un repassage au fer très chaud. Une fois la cire disparue, les couleurs riches et vibrantes du batik apparaîtront, révélant toute la finesse des fissures et des motifs du modèle. Il serait impossible de visiter l’Indonésie, ou d’y vivre, sans être exposé à cet art que le peuple javanais est le seul à avoir si hautement perfectionné. Une première visite dans une boutique ou une manufacture de batik, est sans aucun doute une expérience très stimulante pour les sens vu la multitude de couleurs, de motifs qu’on y retrouve, ainsi que l’odeur particulière émanée par les cires utilisées. Seulement avec un grand sens de l'observation et plusieurs visites, pourra-t-on commencer à comprendre les motifs du batik et leurs origines. Le terme «batik» est dérivé du mot «ambatik» qui signifie «toile pointillée»; le suffixe «tik» signifie «petit point» ou «goutte». Certains experts pensent que le batik était autrefois un art réservé à la royauté javanaise. Sa nature majestueuse serait visiblement évidente dans certains motifs anciens que l'on croirait strictement réservés à l'époque, au palais du sultan; les princesses et les épouses de nobles auraient très bien pu inspirer et même travailler des motifs raffinés distincts des modèles traditionnels. Mais il est peut probable que celles-ci se soient consacrées à autre chose qu’à la première application de cire; le travail salissant n’aurait pu être accompli que par des artisans qui auraient vraisemblablement œuvré sous leur supervision.


Différents motifs de batik
  • ½ t. poudre de lait malté
  • ½ t. cacao
  • 1 c. à table expresso instantané en poudre
  • ½ t. eau bouillante
  • 5 œufs légèrement battus
  • ½ bte. lait condensé sucré
  • ½ t. sucre
  • ¾ t. beurre coupé en cubes
  • 1 c. à thé vanille
  • 10.5oz biscuits nature brisés en quartiers (type Maria, Village, Thé social, etc.)
Dans une grande jatte, déposer les morceaux de biscuits, réserver.

Dans une grande casserole, mélanger le cacao, la poudre de lait malté et l’eau bouillante.

Faire chauffer sur un feu modéré jusqu’à bien dissous.

Ajouter le reste des ingrédients (sauf les biscuits) et continuer la cuisson pendant 5 minutes, sans cesser de remuer.

Baisser le feu à doux et continuer la cuisson toujours en remuant constamment, pendant 10 à 15 minutes, ou jusqu'à ce que l'appareil épaississe et ressemble à une costarde (la texture ne doit pas nécessairement être lisse).

Verser l’appareil sur les biscuits et bien mélanger sans trop abîmer les morceaux de biscuits, mais en les enrobant complètement.

Transférer le tout dans un moule à pain préalablement tapissé de papier parchemin, uniformiser à l’aide d’une maryse et bien presser pour éviter les bulles.

Laisser complètement tiédir avant de couvrir et mettre au frigo au moins 4H, encore mieux toute une nuit.

Démouler, peler le papier parchemin et trancher avant de servir bien frais.


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Gaufres bacon-cheddar




Samedi le 11 septembre dernier à 7h25a.m., heure de Los Angeles en Californie, s’éteignait Gertrude Baines, la femme la plus vieille au monde. Les Records Mondiaux Guiness ainsi que le centre de personne âgées où elle habitait, attestent qu’elle était âgée de 115 ans. Gertrude Baines a répété à plusieurs reprises que sa longévité était due au fait qu’elle ne buvait, ni ne fumait. Née en 1894, Baines est devenue la plus vieille femme au monde en janvier 2009, après la mort de la portugaise Maria de Jesus, elle aussi âgée de 115 ans. Le jour de son 115e anniversaire en avril 2009, dubitative, Baines avait secoué la tête en recevant un certificat attestant qu’elle faisait à présent partie du Livre des Records Guiness, comme étant la plus vieille personne au monde. Les parents de Baines qui étaient des esclaves, ont travaillé à l’époque comme serviteurs dans les dortoirs de l’université de l’état d’Ohio avant de prendre leur retraite dans une maison de convalescence de Los Angeles, où ils ont vécu encore une dizaine d’années. En novembre dernier, Baines devenait la plus vieille afro-américaine à voter pour le président Obama et pour ce, elle reçu une lettre de sa part lors de son 115e anniversaire; Baines avait souligné vouloir voter à nouveau pour Obama en 2012. Lorsqu’on lui demandait pourquoi elle avait voté pour Obama, Baines avait répondu: «Parce qu’il défend les personnes de couleur»; elle disait que jamais elle n’aurait imaginé qu’un homme noir deviendrait un jour président des États-Unis. «Nous sommes tous identiques sous la peau» disait Baines. La peau si douce du visage de Gertrude faisait presque mentir ses 115 ans, mais elle ne l’attribuait aucunement aux crèmes antirides ou à d’autres produits miracles; d’après sa meilleure amie, Lucille, elle ne lavait son visage qu’elle de l’eau très froide. Mais le médecin de Gertrude disait qu’elle se plaignait régulièrement de différents problèmes mais surtout, elle déplorait que le bacon ne soit jamais assez croustillant et que des douleurs arthritiques mènent la vie dure à ses genoux .


Gertrude Baines, le 6 avril 2009, jour de son 115e anniversaire
  • 2 t. farine
  • 1 c. à table poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 2 c. à table shortening froid
  • 1 œuf battu
  • 1 t. lait
  • 1 t. crème sure
  • 6 tranches de bacon cuites hachées
  • 1 t. fromage cheddar finement râpé
Dans une jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel.

Incorporer le shortening à l’aide d’un coupe-pâte ou de deux couteaux, jusqu’à ce qu’il ait disparu dans la farine.

Ajouter le bacon haché et le fromage râpé, bien mélanger, réserver.

Dans un bol, bien mélanger l’œuf battu, le lait et la crème sure.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et mélanger à la fourchette jusqu’à l’obtention d’une pâte onctueuse.

Faire cuire dans un gaufrier selon les directives du manufacturier, de 5 à 10 minutes ou jusqu’à bien dorées.

Servir aussitôt, arrosées de sirop d’érable, de confiture ou d’autres garnitures au goût.

*Donne une dizaine de gaufres


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Biscuits "américains" à la patate douce




Recette suggérée par Erin de Prudence Pennywise
dans le cadre de ma soixante-quatorzième participation aux TWD

Ce que les Américains nomment «biscuits» prononcé «biskitz», est un type de petits pains à levée rapide, différemment apprêtés d’est en ouest des États-Unis. Composés d’un ou plusieurs types de farines, de gras, de levure et de lait, leur préparation est d’ordinaire très simple, facilement roulée, coupée en petits disques, cuite au four et servie bien chaude. Les ingrédients des biscuits varient de région en région à travers le pays, déterminant ainsi le type de biscuits favori des locaux. Les habitants du nord préfèrent les biscuits très hauts, tendres et feuilletés, alors que ceux du sud les aiment moelleux et fondants. Ces biscuits étaient à l’origine des gâteaux plats que l’on recuisait au four après les avoir démoulés par conséquent, les Américains leurs donnèrent le nom français de «bis» (deux) et «cuit». Le résultat, très dur et sec, figura parmi les aliments de base des marins et des soldats durant des siècles; au 17e siècle les soldats les avaient surnommés «stone bread» ou «pain dur» en français. Un peu plus tard, on les raffina en leur donnant des formes animalières; on croyaient alors les rendre plus nutritifs en substituant les liquides de la recette pour le jus récupéré de viandes cuites. Au 19e siècle, ils furent renommés «biscuits de voyage», vue leur facilité à être conservés dans un emballage d’aluminium. Mais c’est finalement dans les plantations du sud que les biscuits devinrent légers et aériens, certaines recettes demandaient même que cent coups de fourchettes fussent donnés à la pâte pour l’aérer. Aujourd’hui, les biscuits américains accompagnent de nombreux repas, du ragoût à la soupe en passant par le brunch et le lunch.
  • 2 t. farine
  • 1 c. à table poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • Muscade au goût
  • Cannelle au goût
  • 2 c. à table cassonade
  • 6 c. à table beurre froid coupé en cubes
  • 1¾ t. purée de patates douces (contenant le moins possible d’eau)
Dans un grande jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel, les épices et la cassonade.

À l’aide d’un coupe-pâte, incorporer le beurre dans cet appareil, jusqu’à grumeleux.

Ajouter la purée de patates douces et bien mélanger à la fourchette en prenant soin d’utiliser un mouvement du dessous vers le dessus, en faisant pénétrer le plus d’air possible dans la pâte.

Finir d’amalgamer la pâte avec les mains, de façon à obtenir une pâte lisse et homogène.

Sur un plan de travail propre et enfariné, déposer la pâte et la rouler jusqu’à ½‘’ d’épaisseur.

Découper des cercles d’environ 2’’ à l’emporte-pièce et déposer ceux-ci sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 425° pendant 14 à 18 minutes ou jusqu’à légèrement gonflés et dorés.

Servir en accompagnement aux soupes ou au ragoût, ou encore avec des confiture, du jambon sec, du fromage ou simplement du beurre.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Enchiladas mexicains au poulet pimenté



Comme le lit asséché d’une ancienne rivière qui attend le déferlement d’une vague de conditions plus fertiles, un étrange culte balaie l’imaginaire collectif de la nation mexicaine. La Santisima Muerte ou «Sainte Mort», aussi connue comme la Nina Blanca, la Madrina, renait à présent de ses cendres pour se répandre dans une rafale de statues, de fétiches, d’amulettes et d’objets de toutes sortes, vendus dans les boutiques ésotériques et religieuses de Los Angeles jusqu’au Mexique. La Santisima a toujours été présente au Mexique, discrètement rangée dans le saint placard. Mais aujourd’hui, elle se fait de plus en plus apparente, en de plus en plus d’endroits. Une statue artisanale conçue à son image et de la taille d’un immeuble, a été érigée dans Tutitlan, une banlieue de Mexico City; un culte de la Nina Blanca a forcé l’entrée d’une chapelle pour y remplacer une statue de Notre-Dame-de-Guadalupe, par une autre de la Santisima. Des millions de sites web et de blogs sont à ce jour, dévoués au culte de la Santisima; de la dissertation académique relatant ses origines précolombiennes à l’évolution de la popularité de son iconographie, aux interviews filmés de fidèles qui disent avoir miraculeusement guéris grâce à ses pouvoirs de guérison, jusqu’aux sites qui expliquent la façon de célébrer son rituel et de construire un autel en son honneur. Des journaux mexicains relatent des histoires de ceux qui construisent et entretiennent des sanctuaires privés pour elle, alors que les quotidiens catholiques publient les sermons condamnant son adoration. Malgré la pression exercée par l’Église, le culte de la Santisima a généré sa propre hiérarchie d’évêques et de prêtres qui célèbrent des messes et organisent des processions en son honneur. À elles seules, deux églises de la Santa Muerte et qui se disent officielles, comptent plus de deux millions d’adeptes. La plus grande concentration d’adeptes se trouvent probablement vers la communauté de Tepic, dans Mexico City: le quartier le plus dangereux de la ville, dans la ville la plus dangereuse du monde. L’association de la Nina Blanca avec le crime est si intime, que même la police mexicaine considère un autel en son honneur, comme la preuve d’activités du crime organisé ou de trafic de drogues. La Santisima contemporaine aurait évoluée à partir d’un vieil archétype aztèque; aujourd’hui vêtue de paillettes, de faux bijoux, de soie synthétique, de fleurs artificielles et de lumières clignotantes, elle ne reste qu’un vieux produit dans une nouvelle bouteille. Sa résurgence dans l’histoire mexicaine actuelle n’est qu’un seul chapitre du très long récit, vieux de trois mille ans. De ce récit, la déesse aztèque de la mort, Mictlantecuhtli, est enracinée dans la conscience mexicaine depuis bien plus longtemps que la conquête espagnole. L’Église a absorbé les croyances natives dans son rituel catholique et son iconographie, elle a bâti des cathédrales sur les sites précolombiens déjà sanctifiés par des siècles de pèlerinages indigènes et a habillé les divinités anciennes dans les vêtements des ses propres saints. Mais Mictlantecuhtli n’a pu être déguisée en Sainte Vierge, son apparence négative était trop lourde pour l’Inquisition et l’Église misogyne du 16e siècle. Elle est donc devenu un archétype refoulé, tombée avec ses fidèles orphelins, dans un coma psychologique et social. On dit qu’il faut 17 générations pour que la dynamique d’une famille s’épuise. Combien de temps alors, si la société entourant la famille, supporte la dynamique? Seulement 14 générations ont passées depuis la conquête.
  • 4 c. à table poudre de chili
  • 2 c. à table farine
  • ½ c. à thé poudre d’ail
  • ½ c. à thé sel
  • ½ c. à thé cumin
  • ½ c. à thé basilic
  • 2 c. à thé bouillon de poulet en poudre
  • 2 t. eau
  • 4 c. à table huile divisées
  • 1 t. oignons hachés
  • 2 piment jalapenos finement hachés
  • 15.5oz haricots noirs égouttés partiellement écrasés
  • 2 t. poulet cuit coupé en cubes
  • 3 t. fromages mélangés râpés (mozzarella, cheddar fort, monterey jack, autres au goût)
  • 8 à 10 tortillas (environ 8" de diamètre)
Dans un petite casserole, faire chauffer 2 cuillérées à table d’huile sur un feu modéré et y faire cuire la poudre de chili, la farine, la poudre d’ail, le sel, le cumin et le basilic, pendant 1 minutes.

Ajouter le bouillon de poulet en poudre et l’eau, bien mélanger et amener à ébullition en remuant constamment.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à moyen-doux et laisser mijoter pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à épaissi, réserver.

Dans un poêlon, faire chauffer le reste de l’huile sur un feu modéré et y faire sauter les oignons et les piments jalapeno, jusqu’à ce que les oignons soient translucides.

Pour assembler les enchiladas, préparer les tortillas, la sauce, les haricots noirs, le poulet et le fromage.

Poser une tortilla sur une assiette, en couvrir le centre d’une grosse cuillérée à table de sauce, puis d’un peu de purée d’haricots noirs, de quelques cubes de poulet et enfin, d’un peu fromage râpé.

Rouler la tortilla bien serrée sur elle-même et la poser dans un plat allant au four.

Répéter ses opérations pour toutes les tortillas.

Arroser les tortillas du reste de la sauce et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 minutes.

Parsemer du reste du fromage et poursuivre la cuisson pendant 5 à 10 minutes ou jusqu’à ce que les extrémités des tortillas soient légèrement dorées.



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Bonhommes de pain d'épices




Trois jours s'étaient déjà passés depuis qu'ils avaient quitté la maison paternelle. Ils continuaient à marcher, s'enfonçant toujours plus dans la forêt. Si personne n'allait venir à leur aide, ils ne tarderaient pas à mourir. À midi, ils virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige. Il chantait si bien que les enfants s'arrêtèrent pour l'écouter. Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu'à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s'en furent approchés tout près, ils virent qu'elle était faite de pain d’épices et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre. «Nous allons nous mettre au travail. dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je mangerai un morceau du toit; ça a l'air d'être bon!» Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Gretel se mit à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre : « Langue, langue lèche! Qui donc ma maison lèche?» Les enfants répondirent: «C'est le vent, c'est le vent! Ce céleste enfant!» Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Gretel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Grethel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit: «Eh! Chers enfants, qui vous a conduits ici? Entrez, venez chez moi! Je ne vous sera fait aucun mal» Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Gretel s'y couchèrent. Ils se croyaient au Paradis. Mais l'amitié de la vieille n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière à l'affût des enfants. Elle n'avait construit la maison de pain d’épices, que pour les attirer. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête. La sorcière avait les yeux rouges et ne voyait pas très clair. Mais elle avait un instinct très sûr, comme les bêtes, et sentait venir de loin les êtres humains. Quand Hansel et Gretel s'étaient approchés de sa demeure, elle avait ri méchamment et dit d'une voix mielleuse: «Ceux-là, je les tiens! Il ne faudra pas qu'ils m'échappent!» À l'aube, avant que les enfants ne se soient éveillés, elle se leva. Quand elle les vit qui reposaient si gentiment, avec leurs bonnes joues toutes roses, elle murmura: «Quel bon repas je vais faire!»

Extrait de Hansel et Gretel, Les frères GRIMM


Hansel and Gretel, Scott GUSTAFSON
  • 3 t. farine
  • 3 c. à thé poudre à pâte
  • 1 c. à table cannelle
  • ½ c. à thé clou de girofle
  • ½ c. à thé muscade
  • 2 c. à table gingembre frais finement râpé
  • ½ c. à thé piment de la Jamaïque
  • Pincée de sel
  • ½ t. beurre à température ambiante
  • 1 t. cassonade
  • ⅔ t. mélasse
  • 1 œuf
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, les épices et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, battre le beurre jusqu’à bien crémeux.

Ajouter le sucre et continuer de battre jusqu’à pâles et mousseux.

Ajouter la mélasse et l’œuf, battre à nouveau jusqu’à bien amalgamés.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre afin de bien incorporés (terminer le mélange à la main, si trop épais).

Transférer l’appareil sur une pellicule de plastique, envelopper le tout et mettre au frigo environ 2H.

Enfariner un plan de travail propre et y déposer la pâte refroidie, saupoudrer de farine et rouler jusqu’à une épaisseur de ¼ ‘’ (pour des biscuits croquants) ou ⅓’’ (pour des biscuits plus moelleux).

Découper des bonhommes à l’aide d’un emporte-pièce (ou autres formes au goût), et transférer les formes obtenues sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat, en prenant soin de laisser environ ½‘’ entre chaque biscuits.

Faire cuire au four sur la grille du haut, à 375° pendant 10 à 12 minutes ou jusqu’à légèrement dorés.

*Donne environ 1½ douzaine de bonhommes (selon la taille de l’emporte-pièce).

Source: Gourmet - déclinaison


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Mijoté de porc au chorizo et haricots blancs


Comment peut-on évaluer l’intelligence? Après tout, bien des gens sont intelligents, voire même extraordinaires, de bien des façons. Certains excellent en mathématiques, d’autres sont doués dans les langues. Pourtant certains qui ne sont réellement pas doués académiquement, sont absolument mirobolants sur le plan artistique. Une des nombreuses façons de mesurer l’intelligence, est basée sur l’habileté à solutionner des problèmes. Les associations que les gens font avec le mot «cochon» sont la plupart du temps, moins que glorieuses. En fait, elles sont le plus souvent tout simplement péjoratives ou à connotations négatives, et c’est la raison pour laquelle on utilise habituellement le terme «cochon» pour insulter les autres. Mais en mettant ces idées préconçues de côté, voyons voir qui sont réellement les cochons et ce dont ils sont vraiment capables. Les cochons comptent parmi les animaux domestiques les plus futés, et les plus propres de la Terre. Pourtant, l’expression «suer comme un porc» vous vient sûrement en tête. Mais si l’on considère que le cochon n’a pas de glandes sudoripares, qu’il ne peut donc pas suer, sauf par le bout de son museau; il ne pourrait donc pas sentir mauvais. Pour compenser au manque de façons d’être rafraîchi, les cochons recherchent l’eau ou la boue. Et bien que les cochons semblent grossiers quand ils se roulent dans la boue, ils sont en fait très astucieux. La boue ne les garde pas seulement au frais, mais empêche les insectes de les piquer, ainsi que le soleil de brûler leur peau fragile. Des recherches sur l’intelligence du cochon ont été menées dans les années ’90 et une des expériences conduites visait à entraîner les cochons à faire bouger un curseur sur un écran vidéo, à l’aide de leur groin. Lorsque les cochons utilisaient le curseurs à nouveau, ils étaient en mesure de reconnaître les trajets qu’ils connaissaient déjà, de ceux qu’ils voyaient pour la première fois. Tous les cochons maîtrisèrent les leçons aussi rapidement, sinon plus rapidement, que des chimpanzés auraient pu le faire.


  • 2lbs porc maigre en cubes
  • 2 c. à table huile d’olive
  • 3 tranches bacon hachées
  • 1 oignons
  • 3 gousses d’ail pressées
  • 2 petits chorizo coupées en morceaux
  • 1 c. à table paprika fumé
  • 4 tomates coupées en dés
  • ⅔ t. vin rouge
  • 1½ t. eau (ou plus au besoin)
  • 2btes (19oz) haricots blancs rincés égouttés
  • Coriandre fraîche
Dans un fait-tout, faire chauffer l’huile sur un feu moyen-fort et y faire dorer les cubes de porc.

Retirer le porc, réserver.

Faire cuire le bacon dans le même fait-tout, sur un feu modéré, jusqu’à bien cuit.

Baisser le feu à moyen-doux, ajouter l’oignon et l’ail, et faire cuire jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.

Ajouter le chorizo et le paprika, bien mélanger et continuer la cuisson pendant 1 minute de plus.

Remettre le porc réserver dans le fait-tout, ajouter les tomates, le vin rouge et l’eau (assez pour couvrir le tout), saler et poivrer avant de couvrir et d’enfourner à 350° pendant 2H.

Ajouter les haricots blancs et poursuivre la cuisson à découvert, pendant 30 minutes supplémentaires.

Servir parsemé de coriandre fraîche, hachée.

Source: Isa de Les gourmandises d’Isa - déclinaison



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Pancakes orange et ricotta



Des problèmes d’échéance au travail? Des clients trop exigeants? Une bonne tasse de café vous ferait le plus grand bien. Et pourquoi ne pas l’accompagner d’un moelleux et délicieux pancake, pour chasser toute cette frustration? Depuis toujours, cette réconfortante tasse de café chaud peut être prête en quelques secondes, en pressant un bouton sur la cafetière. Mais voilà qu’à présent, un pancake peut aussi être obtenu aussi rapidement! ChefStack simplifie votre quotidien au bureau, en faisant apparaître en quelques secondes, sous vos yeux, ce qui semble être une première mondiale: la machine à pancake complètement automatisée. Tout à fait similaire à la machine à café, la ChefStack distribue des pancakes chauds et moelleux, préparée en quelques secondes. Mais plusieurs croiront que de manger trop de pancake pourrait nuire à la santé voire même, causer des problèmes d’obésité, mais ChefStack assure ses usagers que les délicieux pancakes produits dans sa machine sont 97% sans gras et tout à fait naturels. Le manufacturier souligne que ses usagers ne consommeront que 165 calories pour deux pancakes! ChefStack n’est donc pas seulement idéal pour le bureau, mais aussi pour les cafétérias, les hôpitaux, les écoles, etc. et disponible pour la somme de $3500.


  • 2 gros œufs
  • ¼ t. beurre doux fondu
  • 1 t. lait
  • 1 t. ricotta
  • Zeste et jus d’une orange
  • ¼ t. sucre
  • ¼ t. cassonade
  • 1¼ t. farine
  • 1 c. à table poudre à pâte
  • 1 c. à thé cardamome moulue
Dans une jatte, battre les œufs, le beurre, le lait, la ricotta, le zeste, le jus d’orange, le sucre et la cassonade à l’aide d'un fouet à main, réserver.

Dans une grand jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et la cardamome.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs à l’aide d’une maryse et en prenant soin de ne pas laisser de gros grumeaux (il n’est pas nécessaire que la pâte soit parfaitement lisse).

Faire cuire par ¼ de tasse dans un petit poêlon antiadhésif, sur une feu moyen-doux, environ 2 à 3 minutes d’un côté (ou jusqu’à ce que des bulles apparaissent sur le dessus et que le pancake soit bien doré sur le dessous), puis 1 minute de l’autre.

Garder au chaud sous un linge propre dans un four tiède, et servir chaud arrosé du sirop de votre choix, garni de confiture ou saupoudré de sucre glace.

*Donne environ une vingtaine de pancakes de 5 à 6".

Source : GroupRecipes


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"Crumb muffins" au piment de la Jamaïque



Recette suggérée par Kayte de Grandma's Kitchen Table
dans le cadre de ma soixante-treizième participation aux TWD

13 octobre 1917, durant la Première Guerre Mondiale, trois enfants bergers, Lucia et ses deux cousins qui travaillaient dans les champs de Cova da Iria près de Fatima au Portugal, disaient avoir été témoins d’une longue série d’apparitions religieuses. Les plus extraordinaires d’entre elles se voulaient être six visites de la Vierge Marie elle-même. Marie aurait fait de nombreuses révélations aux enfants; dans la plus étonnante, elle aurait prédit que des milliers de personnes seraient témoins d’un miracle qui aurait lieu de 13 octobre 1917. Les enfants se confièrent au curé du village et leur histoire attira l’intérêt de quelques journaux locaux, qui attirèrent à leur tour l’attention d’un journal régional. Vint 13 octobre, et près de 70 000 croyants, sceptiques, photographes, journalistes, officiels gouvernementaux, s’étaient réunis dans ces champs. Et comme la Vierge l’avait prédit, tous furent témoin d’un miracle céleste. Il devait être environ 13h30, lorsque apparut à l’endroit exact où les enfants l’avaient prédit, une colonne de fumée, mince, fine et bleutée, qui s’étirait à près de deux mètres au dessus de leurs têtes. Ce phénomène, parfaitement visible à l’œil nu, ne dura que quelques secondes; la fumée se dissipa abruptement, mais elle apparu une seconde fois, puis une troisième. Le ciel qui avait été couvert toute la journée, s’était soudainement éclairci; la pluie avait cessé et le soleil semblait vouloir remplir la campagne que ce jour d’hiver avait rendu si triste. Brusquement, les voix de centaines de personnes se firent entendre, une multitude de gens se dispersèrent, tournant le dos à l’endroit où quelques secondes auparavant leurs regards avaient été plongés; tous regardaient à présent le soleil, de l’autre côté. Sa lumière claire et perçante, rayonnait sans éblouir leurs yeux. Étrangement, le soleil vacillait en tournoyant sur lui-même; l’atmosphère se colorait, s’assombrissait. À l’horizon, tout devenait violet, puis la couleur se rapprochait pour enfin colorer tout ce qui entourait les spectateurs. Puis à nouveau, tout changeât de couleur et devint ocre. Subitement, un long cri se fit entendre de la foule; le soleil faisant toujours de plus grands cercles sembla vouloir se décrocher du firmament alors qu’une couleur rouge sang envahit les alentours en se rapprochant de la Terre, comme pour écraser la foule d’un poids menaçant. Tous étaient transis de frayeur. Les gens affirmèrent par la suite que leurs vêtements mouillés par la pluie, séchèrent instantanément, que la terre boueuse sur laquelle ils se tenaient, se solidifia. Le miracle ne dura qu’une dizaine de minutes et certains journalistes y assistèrent à plus de 25km de là. Le poète portuguais Afonso Lopes Vieira affirma aussi en avoir été témoin. L’événement fut connu peu après comme le «Miracle du Soleil de Fatima»; treize ans plus tard, jour pour jour, il fut reconnu par l’Église catholique romaine.


Montage réalisé à partir des photos de l'époque.

Muffins
  • 2 t. farine
  • ½ t. sucre
  • 1 c. à table poudre à pâte
  • 1 c. à thé piment de la Jamaïque moulu
  • Pincée de sel
  • ¼ t. cassonade
  • ½ t. beurre fondu tiédi
  • 2 œufs
  • ¾ t. lait
  • ½ c. à thé vanille
  • Zeste d’une orange
Crumb *(préparer le crumb avant les muffins)
  • ½ t. farine
  • ½ t. cassonade
  • ½ c. à thé piment de la Jamaïque moulu
  • 5 c. à table beurre froid coupé en petits cubes
Pour les muffins

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte, le piment de la Jamaïque, le sel et la cassonade en prenant soin de ne pas laisser de grumeaux, réserver.

Dans une jatte, battre ensemble le beurre, les œufs, le lait et la vanille.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et mélanger à l’aide d’une maryse.

Ajouter le zeste d’orange mélanger à nouveau.

Verser le tout dans les 12 cavités d’un moule à muffins préalablement beurré ou tapissé de cassettes de papier.

Couvrir du mélange à crumb avant d’enfourner.

Pour le crumb

Dans un bol, mélanger ensemble la farine, la cassonade et le piment de la Jamaïque.

Ajoute le beurre et le couper à l’aide d’un coupe-pâte jusqu’à l’obtention d’un texture grumeleuse.

Couvrir les muffins de ce mélange en pressant légèrement.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 20 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin en ressorte propre.

Laisser tiédir 5 minutes avant de démouler.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Bisque de tomates grillées aux champignons



3300 ans av.J.-C., un adulte d’une tribu de Val Venosta en Italie, traversa un glacier alpin dans but de fuir l’ennemi. Mais l’ennemi eut raison de lui en lui transperçant la veine sous-clavière d’une flèche, le laissant gisant à se vider de son sang, dans une caverne glaciale où ses restes momifiés furent retrouvés en 1991. Parmi les effets de Ötzi, se trouvaient deux champignons médicinaux: la plus ancienne évidence des champignons utilisés comme remèdes. Le premier champignon qu’Ötzi transportait servait à soigner les intestins, ce qui faisait du sens, puisque Ötzi lui-même souffrait de maladie intestinale. Le second champignon servait à cautériser les plaies; sa main droit avait été blessée quelques jours auparavant et était en train de guérir lorsqu’il fut tué. Les deux champignons trouvés sur Ötzi étaient du type polypores; une famille de champignons présentant des pores sur leurs revers. La plupart de ces champignons poussent sur le tronc des arbres et ne sont pas vénéneux, mais ils ne sont pas comestibles, vu leur texture dure, similaire à celle du bois. D’anciens peuples par contre, de la Chine, de l’Inde, de l’Europe et des Amériques, préparaient des thés et des cataplasmes avec ses champignons indispensables à la santé de leur tribu et ce, depuis aussi longtemps que leurs traditions orales et écrites ont été relatées. La tradition orale des Premières Nations américaines, raconte aussi que des polypores étaient autrefois utilisés pour contrer les maladies venant des colons européens. En 65 av.J.-C., le médecin de la Grèce Antique, Dioscoride, relate dans son livre Materia Medica certains champignons pouvant guérir la tuberculose. Mais les champignons furent encore plus utilisés dans l’est, en Asie. Trois espèces sont considérées comme les plus importantes : Reishi ou champignon de l’immortalité, qui depuis plsu de 2000 ans sert à guérir toutes sortes de maladies. Le cordyceps, un champignon parasite des vers à soie qui accroît la stamina et est aussi utilisé comme aphrodisiaque. Enfin, le shiitake, cultivé depuis plus de 1000 ans, non seulement pour sa saveur, mais aussi pour ces propriétés antibiotiques et anti-cancérigènes. Les recherches scientifiques portant sur les champignons médicinaux ont débuté vers 1960 au Japon; une étude étonnante du Dr Ikekawa, démontra alors que les cultivateurs de champignons et leurs familles avaient des taux de cancers bien plus bas que ceux des communautés dans lesquelles ils vivaient. Aujourd’hui, la recherche portant sur les champignons s’est étendue de façon exponentielle autour du monde et ne cesse de se développer.
  • 2 lbs tomates coupées en deux
  • 4 c. à table huile divisées
  • 3 gousses d’ail pressées
  • 1 c. à table basilic séché
  • Sel et poivre au goût
  • ½ lb champignons de Paris émincés
  • 1 gros oignon haché
  • 1¼ t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • ⅓ t. pâte de tomates
  • 1 c. à table sucre
  • ¾ t. crème 35%
  • 2 c. à table parmesan râpé
Dans un plat allant au four et légèrement beurré, poser les tomates coupées en deux face contre le fond.

Parsemer de l’ail et du basilic, saler et poivrer au goût et arroser de 2 cuillerées à table d’huile.

Faire cuire au four à 450° pendant une vingtaine de minutes.

Laisser tiédir avant de transférer dans la jarre du blender pour bien pulvériser, réserver.

Dans un grand poêlon, faire chauffer le reste de l’huile sur un feu modéré et y faire sauter les oignons et les champignons pendant 5 minutes.

Ajouter le bouillon de poulet, la pâte de tomates, le sucre et les tomates pulvérisées, bien mélanger et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, retirer du feu, ajouter la crème et le parmesan et touiller délicatement.

Servir aussiôt.


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Frittata à la patate douce et au poivron grillé



1er octobre 2009 - Des géologues du sud de l’Inde disent avoir trouvé plusieurs centaines d’oeufs de dinosaures qui pourraient dater d’il y a 65 millions d’années. Il s’agit d’un coup de chance, puisque les scientifiques cherchaient plutôt à excaver le lit d’une rivière de l’état de Tamil Nadu. Alors qu’ils creusaient de plus en plus profondément, il ont trouvé une couche de ce qui semblait être des œufs fossilisés. Chaque œuf à l'abri dans un nid de sable, avait la taille d’un ballon de football soit, de 13 à 23cm de diamètre. Le chef de l’équipe, Dr Ramkumar, croit que la découverte est très significative et pourrait peut-être enfin expliquer le mystère de l’extinction des dinosaures. De plus, une première importante constatation a été soulevée: les œufs étaient situés à différentes hauteurs, dans plusieurs couches, ce qui voudrait dire que les dinosaures seraient venus pondre en cet endroit, année après année. Une seconde constatation notable démontre qu’une fine couche de cendres volcaniques recouvraient les œufs au moment de leur découverte. Enfin, les scientistes ont aussi remarqué qu’aucun œuf n’était éclos et que tous étaient infertiles. Il y a lieu alors de se demander pour quelle raison ces œufs étaient infertiles; des études plus approfondies seront menées dans le but d’élucider ce mystère. On croit que les œufs seraient ceux de dinosaures dociles, herbivores, de la branche des sauropodes; leurs ossements ont été retrouvés sur tous les continent, incluant celui de l’Antarctique. Le Dr Ramkumar et son équipe on rapidement demandé aux gouvernements d’états de protéger ce qu’il appelle à présent un «trésor jurassique». La présence d’œufs de dinosaures a été enregistrée pour la première fois par un géologue britannique dans la même région, en 1860.
  • 1 grosse patate douce pelée coupée en cubes de 2x2cm
  • 1 grosse pomme de terre pelée coupé en cubes de 2x2cm
  • 2 c. à table huile
  • Sel et poivre au goût
  • 1 poivron rouge
  • 1 oignon rouge moyen
  • 1 c. à table beurre
  • 2 oignons verts émincés
  • 6 œufs
  • 1 t. mozzarella râpée
  • 1 t. emmental râpé
Dans une jatte, verser l’huile sur les cubes de patates et de pommes de terre, bien les en enrober avec les mains.

Transférer le tout sur une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat, saler et poivrer au goût et faire cuire au four à 400° pendant environ 25 minutes ou jusqu’à tendres, réserver.

Poser le poivron rouge sur une plaque de cuisson tapissée de papier d’aluminium et sous le gril, sur la grille la plus haut, jusqu’à ce que la peau du poivron noircisse et boursoufle (prendre soin de tourner le poivron par quatre fois, afin que toutes les faces soient bien carbonisées).

À sa sortie du four, déposer le poivron dans un bol, recouvrir d’une pellicule plastique et laisser tiédir une dizaine de minutes.

Peler le poivron, le parer et en couper la chair en morceaux grossiers, réserver.

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré et y faire cuire l’oignon jusqu’à translucide, réserver.

Dans une grande jatte, bien battre les œufs, ajouter le fromage, les oignons verts, l’oignon, la patate, la pomme de terre et le poivron rouge et bien mélanger le tout.

Transférer l’appareil dans un pyrex carré légèrement beurré et faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 30 à 40 minutes ou jusqu’à ce que le centre de la frittata soit bien ferme.

Laisser tiédir une dizaine de minutes avant de passer un couteau entre la frittata et le pyrex et démouler.

Poser la frittata sur une assiette, couvrir d’une pellicule plastique et mettre au frigo au moins 1H avant de couper en cubes.


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Cupcakes à la limonade rose, glacés à la noix de coco



La première utilisation du citron dans la région méditerranéenne du citron se voulait strictement décorative; celui-ci servait surtout à garnir les jardins islamiques de l’époque. Retracer l’arrivée du citron dans cette région, de son point d’origine Assam et le nord de Birmanie, jusqu’en Chine, en Perse et dans le monde arabe est une très difficile tâche vu la facile hybridation et la grande adaptabilité du fruit. Le citron a causé et cause encore beaucoup de problèmes aux horticulteurs, mais aussi aux historiens et aux taxinomistes. Même si un fruit similaire au citron semble avoir été connu des Juifs anciens, il y a plus de 2000 ans; il ne semble pas que le citron ait été connu à l’époque préislamique. Certains auteurs affirment qu’on cultivait des citrons dans la Rome Antique, et même si on y retrouve des représentations diverses de ce qui semble étrangement à des citrons, dans les mosaïques, les fresques et autres formes d’art romain de l’époque, aucune évidence littéraire ou paléobotanique ne supporte cette croyance. On pourrait alors expliquer ces occurrences par le fait que les artistes aient importés ou vus ces fruits ailleurs dans l’est. La première mention claire du citronnier date du début du 10e siècle, dans un recueil portant sur l’agriculture arabe, par Qustus al-Rumi. À la fin du 12e siècle, Ibn Jami’, le médecin personnel du grand chef musulman Saladin, publie un traité sur le citron qui aura pour effet de faire mieux connaître le fruit, à travers le reste de la Méditerranée. Les Égyptiens au 14e siècle connaissaient le citron. Les paysans égyptiens, mais aussi de nombreux peuples méditerranéens buvaient déjà à l’époque, une boisson faite d’orge fermenté, de menthe, de rue, de poivre noir et de feuille de citronnier. Il convient donc de supposer que la boisson désaltérante connu en Amérique sous le nom de limonade, tiendrait ses origines du Moyen-Âge égyptien. Même si le citron viendrait d’un peu plus loin à l’est, et que la limonade a très bien pu être inventée dans un de ces pays du Moyen-Orient, la plus ancienne mention écrite de la limonade vient des chroniques du poète et voyageur perse Nasir-i-Khusraw, dans lesquelles sont décrits de très intéressants volets de la vie quotidienne en Égypte, sous le calife fatamide al-Mustansir, vers la fin du 11e siècle. D’après certaines archives de la communauté juive-cairote, le commerce du jus de citron était déjà considérable en 1104; des bouteilles d’un boisson composé de jus de citron et de beaucoup de sucre, le qatarmizat, étaient consommées localement et même exportées.

Cupcakes
  • 1 t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • ½ c. à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ½ t. sucre
  • ¼ t. huile végétale
  • 2 blancs d’oeufs
  • ⅓ t. concentre congelé de limonade rose
  • ¼ t. yogourt nature
  • Colorant rose (facultatif)
Glace
  • 1 t. beurre à température ambiante
  • 2 t. sucre en poudre
  • 1 c. à table crème 35%
  • 2 c. à table lait
  • ¾ c. à thé extrait de noix de coco
  • Noix de coco râpée sucrée colorée (facultatif)
  • Bonbons ou autres décoration au goût (facultatif)
Pour les cupcakes

Dans une jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, bien mélanger le sucre, l’huile, les blancs d’œufs, le concentré de limonade et le yogourt.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en trois étapes, en alternant avec le yogourt et en prenant soin de bien battre après chaque addition.

Ajouter le colorant si utilisé et battre à nouveau.

Verser le tout dans les 12 cavités d’un moule à muffins préalablement beurrées, ou tapissée de caissettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 à 25 minutes.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et complètement refroidir avant de glacer.

Pour la glace

Dans une jatte, battre le beurre à l’aide d’un batteur électrique, jusqu’à bien mousseux.

Ajouter le sucre en poudre en deux étapes et bien battre après chaque addition.

Ajouter la crème, le lait et l’extrait de noix de coco, battre à nouveau jusqu’à l’obtention d’une glace bien crémeuse mais ferme.

Glacer les cupcakes refroidis, décorer de noix de coco râpée et d’autres décorations au goût.



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Crèmes étagées chocolat-citron-café


Recette proposée par Garrett de The Flavor of Vanilla
dans le cadre de ma soixante-douzième participation aux TWD

La tasséographie ou tasséomancie, qui vient du mot français «tasse», aussi connu sous le nom de «fal», est une méthode divinatoire consistant à lire l’avenir dans le marc de café ou dans les feuilles de thé. Communément pratiqué au Moyen-Orient, cette tradition est habituellement exercée avec le café turc; un petit café fort, préparé par décoction du café directement dans l’eau bouillante qui laisse au fond de la tasse, plus ou moins de résidu, nécessaire à la lecture. Elle est une façon pour le buveur d’écouter un «expert» lui raconter son futur à travers les symboles et figures qu’il reconnaît dans marc de café. Pour commencer le rituel, le buveur doit d’abord boire son café presque entièrement en ne laissant qu’un peu de liquide qui mêlé au marc formera les figures. Avant que le marc puisse être lu, la tasse doit être recouverte d’une soucoupe, retournée à l’envers et posée ainsi devant le buveur. Ce procédé permettra à la petite quantité de liquide restante, de créer des spirales et des coulisses qui enduiront les parois de la tasse. Quelques minutes plus tard, lorsqu’un peu plus sèches, les figures pourront être lues. Les tasses utilisées sont généralement de couleur claire pour obtenir un contraste bien défini. Finalement, le voyant retourne la tasse pour trouver et décrire au fond de la tasse, les symboles à déchiffrer tels qu’animaux, objets ou personnes. Il est à noter qu’un buveur ne lit habituellement pas sa propre tasse; la lecture devrait être faite selon la tradition, par un voyant ou une diseuse de bonne aventure. Mais par curiosité ou simplement pour le plaisir, on peut soi-même observer les motifs créés à l’intérieur de la tasse et possiblement même prendre des notes sur ses propres impressions intuitives. La tradition veut que le tasséographe commence sa lecture vers l’anse de la tasse en la tournant dans le sens des aiguilles du montre et en terminant à nouveau près de l’anse. On dit que la meilleure façon d’obtenir une lecture juste et pertinente, est de ne pas trop analyser ce que l’on voit; simplement laisser venir à l’esprit, les idées et les images. Le procédé devrait durer environ une dizaine de minutes et être répété régulièrement pour développer une certaine acuité spirituelle et intuitive. Ainsi, les premières lectures ne révèleront probablement rien d’extraordinaire, mais avec temps et patience, différentes figures changeront selon votre humeur et auront tôt fait de s’appliquer à votre vie en général.


Résidu du marc de café, d'un café turc

Étage chocolat
  • 3oz chocolat mi-sucré haché
  • ½ t. crème 35%
Étage citron
  • 1¼ t. lait
  • 3 c. à table sucre
  • Zeste d’un demi citron
  • 1½ c. à table fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 2 c. à table beurre doux
  • Jus d’un citron
Étage café
  • 1¼ lait
  • 3 c. à table sucre
  • 1½ c. à table fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 2 c. à table beurre doux
  • 2 c. à table eau bouillante
  • 1 c. à table café expresso instantané
Pour l’étage chocolat

Faire chauffer la crème au four micro-ondes environ 45sec. et verser dans une jatte, sur le chocolat haché.

Laisser fondre quelques minutes, puis mêler à l’aide d’une maryse jusqu’à crémeux et bien amalgamé.

Diviser dans 6 à 8 coupes et mettre au frigo, le temps de préparer le reste de la crème.

Pour l’étage citron

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer une tasse du lait, le zeste et le sucre, sur un feu modéré.

Pendant ce temps, dans une jatte, bien dissoudre la fécule dans le reste du lait, ajouter le sel et le jaune d’œuf, battre légèrement.

Lors que le lait est bien chaud, verser en un filet sur le mélange de fécule en battant constamment au fouet.

Retourner le tout dans la casserole et continuer de chauffer sur un feu doux en remuant constamment, jusqu’à épaissi.

Retirer du feu, ajouter le beurre et le jus de citron et battre à nouveau au fouet.

Diviser le tout dans les coupes réservées au frais, par-dessus l’étage au chocolat puis retourner les coupes au frigo.

Pour l’étage café

Diluer la café instantané dans l’eau bouillante, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer une tasse du lait et le sucre, sur un feu modéré.

Pendant ce temps, dans une jatte, bien dissoudre la fécule dans le reste du lait, ajouter le sel et le jaune d’œuf, battre légèrement.

Lors que le lait est bien chaud, verser en un filet sur le mélange de fécule en battant constamment au fouet.

Retourner le tout dans la casserole et continuer de chauffer sur un feu doux en remuant constamment, jusqu’à épaissi.

Retirer du feu, ajouter le beurre et le café dilué réservé et battre à nouveau au fouet.

Diviser le tout dans les coupes réservées au frais, par-dessus l’étage au citron.

Appliquer une pellicule plastique directement sur la crème au café, puis retourner les coupes au frigo pour au moins 4H avant de servir.


Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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