Glace « velours » au chocolat et amandes


À travers les siècles passés, les images les plus fantaisistes du tisserand nous sont révélées par des trônes, des autels, des chambres royales, des ateliers d’art bourgeois et certainement ceux de grands couturiers; puisque le velours a marqué des décénies entières. Verdi exigeait les velours les plus fins pour les costumes des personnages de ses opéras, la même chose était vraie de Rossini et Donzietti. De Caruso à Galeffi, tous ont prêté une attention maniaque au spectacle des somptueux costumes de leurs prestations. Et que dire alors, de la longue liste de couturiers vénérant le velours? Courrèges, Cardin, Rabanne, Marucelli… Le velours cependant, a été principalement un phénomène économique qui généra des fortunes immenses, assez grandes pour acheter des armées, créer des banques et radicalement changer le cours de l’économie mondiale. Il était un puissant levier à l’époque de la Renaissance et fit la richesse de banquiers et de marchants de Lucca, Florence, Gênes et Venise. Pendant des siècles, ces villes ont dominé le monde entier avec l’influence de leurs velours sur le prix de la matière première, des échanges commerciaux, de la mode, de la technologie et des nouvelles découvertes. Les premières traces du velours se sont perdues quelques part sur la route légendaire de la soie, la grande route intercontinentale des caravanes qui reunissait Lo-Yang et Ch’ang-an à travers le Taklimakan, « le désert sans retour » jusqu’aux villes portuaires de l’Est de la Méditerranée. Les historiens ont longtemps discuté de la provenance de ce tissu; comment un tel tissu, originalement fait de soie était arrivé en Italie? On croit aujourd’hui que les premiers velours italiens, immitant les velours du Moyen-Orient rapportés par les explorateurs, auraient été tissés à Palerme. Mais la langue arabe est la seule qui fasse mention d’un velours provenant possiblement de la réelle ville d’origine : Kathifet.
  • 1 bte lait condensé sucré
  • 1/3 t. cacao
  • 2 t. crème 35%
  • 1 t. lait
  • 3 c. à table de garniture à tarte aux amandes
  • ½ t. amandes effilées grillées
Dans une casserole, faire chauffer à feu doux, le lait condensé et le cacao en remuant souvent.

Aux premiers bouillons, enlever la casserole du feu, ajouter la crème, le lait et la garniture aux amandes et bien mélanger le tout.

Laisser tiédir cette préparation quelques temps et mettre au frigo quelques heures pour faire complètement refroidir.

Verser la préparation réfrigérée dans le contenant de la sorbetière et faire turbiner selon les instructions du manufacturier.

Ajouter les amandes quelques minutes avant la fin du turbinage.

Transvaser la glace dans un contenant hermétique.

Pour une glace bien ferme, mettre au congélateur au moins 3 à 4 heures avant de servir.


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