Brochettes de poulet huli-huli


En 1990, le gouverneur de Hawaii John D Waihee proclamait le 31 juillet «Ka hae Hawai’i», Jour du drapeau hawaiien. Pour plusieurs, le drapeau hawaiien appelé Kanaka Maoli qui signifie «le peuple natif» en swahili, serait le drapeau original du royaume de Hawaii. D’après les archives du royaume, il présente les couleurs du roi Ka-meha-meha I. Neuf rayures rouges, vertes et jaunes représentent les neuf îles à l’époque, habitées: Hawaii, Maui, Kahoolawe, Lanai, Molokai, Oahu, Kauai, Niihau et Nihoa. Un blason emblématique représentant le kakili royal, la bannière royale originale, entrecroisée de deux pagaies signifiant à la fois les périples traditionnels des Hawaiiens et la loi Ka-meha-meha, orne son centre. Selon certains, la couleur verte du drapeau représenterait maka ‘ainana, le peuple hawaiien, sa terre et l’abondance, le rouge représenterait konohiki, la descendance et la force et enfin, le jaune représenterait le ali’i, la spiritualité et la clarté d’esprit. Malheureusement, ce drapeau aurait été remplacé dans des circonstances plutôt sinistres, au moment de la proclamation officielle de l’indépendance de Hawaii, par les Anglais, en 1843. Le capitaine Lord George Paulet aurait fait brûler tous les drapeaux hawaiiens existants en débarquant du navire Carysfort, dans les îles hawaiiennes, pour utiliser la frayeur militaire et exiger que Hawaii se rende à la Grande-Bretagne. Le roi Ka-meha-meha III capitula et un drapeau alors inconnu fut hissé dans Honolulu. Ce drapeau aujourd’hui officiel, présente huit bandes bleues, blanches et rouges représentant les huit îles principales de l’état, son coin supérieur gauche est orné de l’Union Jack, emblème de la Grande-Bretagne qui honore «l’amitié entre Hawaiiens et Anglais». Le siège des Anglais ne dura que 5 mois, mais le nouveau drapeau subsista. Pour plusieurs ce drapeau ne serait donc qu’un symbole hybride du colonialisme anglais. En août 1959, alors que Hawaii devenait le 50e états des États-Unis, ce même drapeau fut adopté en tant de drapeau de l’état de Hawaii.


Kanaka Maoli, le drapeau original de Hawaii (sur la gauche)
et le drapeau officiel actuel adopté en 1843 (sur la droite)

  • 2 grosses poitrines de poulet désossées sans peau coupées en cubes
  • ¼ t. ketchup
  • ¼ t. sauce soya
  • ¼ t. cassonade
  • 2 c. à table sherry
  • 2 c. à table gingembre frais râpé
  • 2 gousses d’ail pressées
  • Ananas frais coupé en cubes
  • Oignons verts tranchés en deux
  • 2 c. à table huile végétale
  • Graines de sésame (facultatif)
Dans une jatte, bien mélanger le ketchup, la sauce soya, la cassonade, le sherry, le gingembre et l’ail.

Déposer les cubes de poulet dans la marinade et bien les en enrober.

Couvrir le tout et laisser mariner au moins 1H au frigo.

Enfiler les cubes de poulet marinés sur des brochettes en alternant avec des cubes d’ananas et des tranches d’oignons verts.

Dans un grand poêlon*, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire dorer les brochettes pendant 2 à 3 minutes de chaque côté (4 côtés) ou jusqu’à ce que l’intérieur de la viande ait perdu sa couleur rosée.

À l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonner les brochettes de la marinades restante pendant la cuisson.

Si désiré, servir parsemé de graines de sésame.

*Il est aussi possible de faire griller les brochettes sur le BBQ, en les faisant cuire à feu élevé, pendant 2 à 3 minutes de chaque côté (4 côtés) ou jusqu’à ce que l’intérieur de la viande ait perdu sa couleur rosée.


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Légumes rôtis au four


Même si durant son existence Giuseppe Arcimbolo connait un immense succès, il sera rapidement oublié après sa mort. Personne ne comprend d’ailleurs pourquoi les gens se sont désintéressés de son art. Peut-être fut-il incompris des générations qui l’on succédées. Quoiqu’il en soit, l’intérêt pour son art très fantaisiste mais quelque peu hermétique, duquel il ne subsiste que quelques originaux, ne fut ravivé qu’à la fin du 19e siècle. Arcimbolo a probablement peint de nombreux tableaux bien plus traditionnels que ses autres créations fantastiques, mais la plupart semblent aussi avoir disparus. Né en 1527, dans une famille de peintres qui ont consacrés leur vie aux fresques de la cathédrale de Milan, Giuseppe entame sa carrière d’artiste en 1549, à l’âge de 22 ans; les archives de la cathédrale de Milan prouvent qu’avec son père, il est payé pour y créer plusieurs vitraux. Il continue cependant à travailler pour le compte de la cathédrale, même après la mort de son père en 1558. Pendant cette période, il créer aussi les gargouilles de la cathédrale de Côme. En 1562, sa renommé fait parler d’elle et il est appelé à devenir peintre pour la famille de l’empereur Ferdinand I, à Prague. Pendant deux ans, Arcimbolo sert à la cour de l’empereur, peignant de nombreux portrait de la famille impériale, ainsi que sa première série des quatre saisons. En 1563, le concept artistique unique de ses tableaux forge son succès; des documents archivés sont témoins du fait que les monarques ainsi que ses pairs, étaient en général très admiratifs de son travail. Lorsque l’empereur meurt en 1564, il est succédé par Maximilien II qui garde Arcimbolo à son service. Il est clair qu’entre 1564 et 1576, Arcimbolo a peint de nombreux tableaux, mais seulement quelques uns ont été retracés: Eau et Feu (1566), L’avocat (1566), Le cuisisnier (1570), une seconde série des quatre saisons (1572) et les troisième et quatrième séries des quatre saisons (1573). Giuseppe était un homme de grands talents et servit aussi l’empereur en tant qu’architecte, créateur de décor, ingénieur, ingénieur des eaux et spécialiste artistique; il eut ainsi une grande influence auprès de Maximilien II, ce qui lui valu de continuer à œuvrer pour la cour, alors que l’empereur Rodolphe II succéda à Maximilien II. Les onze années passées à servir Rodolphe II furent probablement les plus prolifiques de sa carrère; en 1577, il reprend à nouveau les quatre saisons à deux reprises et les offre à l’empereur en 1585, reliées de cuir rouge et accompagnées de 150 dessins à l’encre. Aucune autre œuvre d’Arcimbolo n’est répertoriée à Prague, au-delà de cette date. En 1587, Arcimbolo reçoit enfin la permission de l’empereur de retourner à Milan. Quatre ans plus tard, il peint ses deux œuvres les plus connus, Flora et Vertemnus, qu’il envoie à Prague. Vertumnus, un portrait du buste de l’empereur Rodolphe, le représentant tel Vertumnus, le dieu romain de la végétation et de la transformation, entièrement constitué de fruits, de fleurs et de légumes fut fort apprécié de son destinataire qui lui remit un des plus hauts ordres de sa cour en 1592. L’année suivante, le 11 juillet 1593, à l’âge de 66 ans, Giuseppe Arcimbolo meurt à Milan.


Vertumnus, représentation de Rodolphe II, Giuseppe ARCIMBOLO - 1592

Au choix, un mélange de:
  • Carottes de printemps
  • Navets
  • Patates sucrées
  • Pommes de terre
  • Oignons, etc.
  • 2 c. à table vinaigre balsamique
  • 2 c. à table huile d’olives
  • ½ c. à table sucre
  • 1 c. à table bombée de romarin séché
  • Gros sel et poivre au goût
Détailler tous les légumes en tranches ou en rondelles d’environ ¼‘’ d’épaisseur, afin que tous requièrent le même temps de cuisson.

Dans une grande jatte, mélanger le vinaigre balsamique, l’huile, le romarin et le sucre.

Transférer tous les légumes dans la jatte et bien mélanger avec les mains, afin d’enrober les légumes de la marinade.

Déposer les légumes en une seule couche, sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant environ 20 minutes ou jusqu’à ce que les légumes les plus durs (navets, pommes de terre, etc.) soient tendres lorsque piqués à la fourchette.

Resaler et repoivrer au goût, avant de servir en accompagnement.


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Pops glacés ananas-orange de luxe



Le dioxyde de carbone est à présent la substance responsable du réchauffement que la planète subit actuellement, et des efforts internationaux visent à trouver une solution pour en réduire la présence dans l’air que nous respirons. Mais peu de gens savent que le dioxyde de carbone a déjà sauvé notre monde. Sans lui, la vie sur Terre telle que nous la connaissons, aurait été impossible depuis des millions d’années déjà. La période cryogénienne, une des périodes de glaciation de la Terre qui s’est étendue il y a 840 à 635 millions d’années, était caractérisée par un froid extrême et un épaisse couche de glace qui recouvrait presque entièrement la Terre. Cette période, qui avait clairement le potentiel de geler le globe en entier, aurait pu mener à l’extinction de toute forme de vie ayant pu se développer jusque là. Ceci aurait pu retarder de plusieurs millions d'années l’évolution sur la Terre et vraisemblablement, certaines espèces y auraient évolué différemment; peut-être même qui sait, l’Homme n'y serait jamais apparu. Les chercheurs ont donc essayé de comprendre exactement, ce qui a empêché la Terre de complètement geler. Une des explications plausible serait l’influence du dioxyde de carbone. La substance se serait apparemment synthétisée à partir de l’oxygène qui était forcé dans les océans en raison de températures si basses. L'oxygène étant plus présent dans l’eau aurait oxydé les matières organiques déjà présentes en ces endroits, et les aurait changées en composés carboniques qui auraient été plus tard, relâchés dans l’air. Une plus grande quantité de dioxyde de carbone dans l'air, aurait signifié que plus de chaleur aurait été piégée dans l’atmosphère, y faisant lentement augmenter la température, jusqu’à ce que les océans équatoriaux soient hors de danger de geler. Évidement, tous ces phénomènes auraient eu lieu il y a des millions d’années, mais parce qu’ils ont en effet eu lieu, nous sommes ici présent pour essayer de vaincre cette même substance qui un jour, à sauvé nos ancêtres d’une extinction certaines.
  • 1 ananas frais pelé paré grossièrement coupé
  • Zeste d’une grosse orange
  • 1 grosse orange détaillée en suprêmes
  • 4 c. à table sucre
  • 2 c. à table Triple Sec (ou autre liqueur d’oranges)
  • ¾ t. eau
Dans la jarre du blender, déposer l’ananas, le zeste, les suprêmes d’orange, le sucre et le Triple Sec, pulvériser jusqu’à bien lisse.

Ajouter l’eau et pulvériser à nouveau quelques secondes.

Transférer le tout dans une sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

Lorsque bien turbiné, remplir les cavités d’un moules à sucettes du sorbet et mettre au congélateur plusieurs heures avant de déguster.

*Turbiner la préparation avant de remplir les moule à sucettes, aura pour effet d’empêcher la formation d’éclats de glace dans les pops glacés et d’en rendre la texture plus plaisante.

Source: David Labevitz - déclinaison


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Glace à la vanille


Recette suggérée par Lynne de Café Lynnylu
dans le cadre de ma soixante-troisième participation aux TWD

La vanille que nous utilisons régulièrement en cuisine, est un extrait du fruit de l’orchidée tropicale Aracus Aromaticus et d’autres espèces de la même famille. La gousse de vanille fut découverte au Mexique en 1571 et ne pouvait à l’époque être cultivée ailleurs; avant l’arrivée de la pollinisation artificielle introduite en 1820, la pollinisation naturelle ne pouvait être effectuée que par une très petite abeille indigène au Mexique. Les composés gustatifs distincts de la vanille se retrouvent dans le fruit, résultat de la pollinisation de la fleur; chaque fleur ne produit qu’un seul fruit. Les fleurs de Vanilla Planifolia sont hermaphrodites et comprennent donc, à la fois des organes mâle et femelle cependant, pour éviter l’auto pollinisation, une membrane sépare ces organes. Cet orchidée est une plante grimpante qui s’accroche aux troncs des arbres ou à d’autres supports et qui peut être cultivée en serre, en forêt et en plantation. Laissée à elle-même, elle poussera aussi haut que le support qui la retient et donnera quelques fleurs. Chaque année, les cultivateurs replient vers le bas, la partie la plus haute de la plante, afin qu’elle reste à la disponibilité des cueilleurs; cette façon de faire stimule aussi grandement la floraison. La saveur principale de la vanille provient de la vaniline, un composé chimique de méthyle protocatéchique aldéhyde, mais d’autres substances présentent dans la vanille affectent aussi sont goût. Brevetée en 1875, par le chimiste allemand Ferdinand Tiemann, l’éthyle vanilline est une substance synthétique qui malgré sont absence dans la vanille naturelle, est trois à quatre fois plus intense au goût et plus stable que la vanilline, mais ne présente en aucun cas, la même richesse olfactive et gustative que l’extrait du vrai fruit. Il existe trois formes commercialisées de vanille natuelle : en gousse, en poudre et en extrait (dans une solution alcoolisée) et même lorsque utilisé en très petites quantités, la vanille naturelle apportera aux préparations culinaires qu’elle parfume, une forte saveur aromatique. Mais la vanille artificielle étant bien moins coûteuse que la naturelle, les produits parfumés synthétiquement sont bien plus communs sur le marché; l’industrie alimentaire ne fait par ailleurs, presque exclusivement usage d’éthyle ou de méthyle vanilline. Une des plus importante utilisation de la vanille dans le monde de la gastronomie, se trouve dans les glaces; la saveur de glace la plus commune est sans nul doute la glace à la vanille et étrangement, la majorité des gens la considère comme «standard» et par analogie, une saveur «nature» ou «ordinaire». L’industrie cosmétique fait aussi un grand usage de vanille pour fabriquer divers parfums et huiles essentielles à l’usage de l’aromathérapie. Dans la littérature médicale ancienne, la vanille est considérée comme un aphrodisiaque et à la fois, un remède contre la fièvre, et même si ces théories n’ont jamais été scientifiquement prouvée, il a été démontré que la vanille augmente le taux de catécholamines, incluant l’epinéphrine, communément appelée «adrénaline», par conséquent, la vanille peut créer une légère dépendance.


Orchidée tropicale sur laquelle on peut clairement voir la nouvelle floraison et l'ancienne qui a laissé de nombreux fruits.
  • 1½ t. lait
  • 1½ t. crème 35%
  • 1 gousse de vanille
  • 4 jaunes d’œufs
  • ½ t. sucre
  • Pincée de sel
Fendre la gousse de vanille en deux et en racler les grains à l’aide du dos d’un couteau.

Déposer les grains de vanille et la gousse évidée dans une casserole, avec le lait et la crème et amener à ébullition sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, retirer du feu et laisser infuser 30 minutes.

Pendant ce temps, dans une grande jatte, battre les jaunes et le sucre au fouet à main, jusqu’à bien mélangés, réserver.

Remettre la casserole sur le feu à bouillir.

Aux premiers bouillons, retirer l’écorce de vanille de la casserole et verser le contenu de la casserole en un mince filet, sur le mélange de jaunes, en battant constamment au fouet à main.

Retourner l’appareil à la casserole et remettre celle-ci à chauffer toujours sur un feu modéré en remuant constamment.

Lorsque le thermomètre indiquera 175° (entre 170° et 180°), ou qu’un doigt passé sur le dos d'une cuillère de bois nappée de la crème, laissera une trace nette, retirer la casserole du feu, laisser tiédir une trentaine de minutes, couvrir et mettre au frigo pendant au moins 3H ou encore mieux, toute une nuit.

Verser le tout dans une sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

Transférer la glace dans un contenant hermétique et mettre à raffermir au congélateur.

Sortir la glace du congélateur, une dizaine de minutes avant de servir.

Source : Baking, From My Home to YoursDorie Greenspan – déclinaison


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Biscuits assortis - Milan et Whippet


Recette suggérée par Nicole de Sweet Tooth
dans le cadre de ma treizième participation au défis Daring Bakers

Une femme attendait à l’aéroport pendant la nuit, avec plusieurs heures à tuer avant d’embarquer à bord de son vol. Elle se rendit à la boutique de l’aéroport pour s’y procurer un bon livre et du coup, un sac de biscuits à grignoter. Contente d’avoir trouvé une façon de passer le temps, elle se déniche aussi un petit coin tranquille et confortable, et commence à lire. Bien qu’absorbée dans la lecture de son roman, elle réalisa que l’homme assis à côté d’elle, aussi effronté que cela puisse paraître, chipa un biscuit du sac placé entre eux. Elle fit semblant de ne pas l’avoir vu pour éviter une scène, et se replongea dans sa lecture. De temps à autres, elle levait les yeux pour regarder l’horloge au mur et picorer un biscuit. Mais le voleur continuait de gruger sa réserve! «Si je n’étais pas si gentille, je lui en aurais collé une depuis longtemps!» pensa-t-elle, en devenant de plus en plus irritée à mesure que les minutes passaient. Pour chaque biscuit qu’elle mangeait, le pillard en prenait un à son tour! Lorsqu’un seul biscuit restait au fond du sac, elle se demandait ce qu’il allait bien faire. Avec un grand sourire aux lèvres et un rire quelque peu nerveux, l’homme prit le dernier biscuit et le brisa en deux. Il lui en offrit une moitié et allait manger l’autre lorsqu’elle lui arracha des mains en le regardant de façon malveillante. «Quel culot!» pensa-t-elle «Il n'a même pas daigné me remercier». Elle n’avait jamais été aussi insultée et fut très soulagée d’entendre qu’on appelait les passagers de son vol. Elle plia bagage et se dirigea vers la porte d’embarquement, se refusant à regarder derrière, au risque de croiser le regard du voleur ingrat. Elle monta à bord de l’avion, trouva son siège et ouvrit son bagage pour y trouver son livre et enfin pouvoir le terminer en paix. Au moment où elle glissa la main dans son bagage, elle fut tellement surprise qu’elle en eut le souffle coupé. Là, sous ses yeux, se trouvait le sac de biscuits qu’elle avait acheté à la boutique de l’aéroport! «Si le mien est ici» grommela-t-elle désemparée, «L’autre était le sien, et il a voulu partager!». Trop tard pour s’excuser, elle réalisa à son grand malheur, que la voleuse ingrate, c’était elle.

Biscuits Milan

Biscuits
  • 12 c. à table beurre à température ambiante
  • 2 t. sucre glace
  • 2 c. à table vanille
  • 2 c. à table essence citron
  • 6 blancs d’œufs
  • 1½ t. farine
Garniture
  • ½ t. crème 35%
  • 8oz chocolat mi-sucré haché
  • Zeste d’une orange
Pour les biscuits

Dans une grande jatte, battre le beurre et le sucre jusqu’à pâle et crémeux, à l’aide d’un batteur électrique.

Ajouter les essences et les blancs d’œufs petit à petit en battant constamment.

Ajouter la farine et battre à nouveau, seulement jusqu’à incorporé (ne pas trop battre!).

Transférer l’appareil dans une poche à douille et sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat, disposer la pâte en sections de 1’’ pour chaque biscuit, en prenant soin de distancer chaque section de 2’’ (les biscuits s’étendent beaucoup).

*La tâche sera plus simple, si vous disposez d’un moule à boudoirs.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 10 minutes ou jusqu’à ce les bords soient bien dorés.

Laisser complètement refroidir avant de garnir.

Pour la garniture

Déposer le chocolat et le zeste d’orange dans un bol, réserver.

Dans une petite casserole ou au four micro-ondes, faire chauffer la crème jusqu’aux premiers bouillons.

Verser la crème chaude sur le chocolat, attendre quelques minutes et remuer doucement jusqu’à ce que tout le chocolat soit fondu.

Laisser tiédir jusqu’à tartinable.

Tartiner la moitié des biscuits de la garniture et refermer ceux-ci avec la seconde moitié.

Garder les biscuits dans une boîte métallique ou une jarre.

*Donne 2 à 3 douzaines de biscuits.


Biscuits Whippet

Biscuits
  • 3 t. farine
  • ½ t. sucre
  • Pincée de sel
  • ¾ c. à thé poudre à pâte
  • ½ c. à thé bicarbonate de sodium
  • 12 c. à table beurre à température ambiante
  • 3 œufs légèrement battus
Guimauve
  • ¼ t. eau
  • ¼ t. sirop de maïs
  • ¾ t. sucre
  • 1 c. à table gélatine nature
  • 2 c. à table eau froide
  • 2 blancs d’œufs à température ambiante
  • ¼ c. à thé vanille
Couverture
  • 12oz chocolat mi-sucré
  • 2oz huile végétale
Pour les biscuits

Dans un bol, mélanger la farine, le sucre, le sel, la poudre à pâte et le bicarbonate de sodium.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre dans les ingrédients secs jusqu’à l’obtention d’une texture sableuse.

Ajouter les œufs et bien mélanger.

Façonner la pâte obtenue en un disque, l’envelopper dans une pellicule plastique et le réfrigérer au moins 1H (ou jusqu’à 3 jours).

Rouler la pâte sur un plan de travail légèrement enfariné, jusqu’à une épaisseur de ⅛’’ et découper les formes désirées à l’emporte-pièce.

Transférer les biscuits sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat.

Faire cuire au four sur la grille du haut, à 375° pendant 10 minutes ou jusqu’à bien dorés.

Laisser complètement refroidir, réserver.

Pour la guimauve

Dans une casserole, mélanger l’eau, le sirop de maïs et le sucre, amener à ébullition et faire bouillir jusqu’à ce que le thermomètre indique 235°.

Pendant ce temps, saupoudrer la gélatine sur l’eau froide et laisser gonfler pendant 5 minutes.

Retirer le sirop du feu et y ajouter la gélatine dissoute.

Battre les blancs d’œufs en neige ferme et y verser le sirop bouillant en battant constamment.

Ajouter la vanille et continuer de battre jusqu’à bien ferme.

Transférer l’appareil dans une poche à douille et créer des rosettes de guimauve sur chaque biscuit réservé.

Pour la couverture

Dans un bain-marie, faire fondre le chocolat additionné d’huile.

Un à un et délicatement, tremper les biscuits à la guimauve dans le mélange et les disposer sur une plaque à cuisson tapissée de papier ciré ou d’un Silpat.

Réfrigérer les biscuits trempés quelques minutes au frigo, afin de faire raffermir la couverture (ne pas les laisser trop longtemps au frigo, afin d’éviter la condensation).

*Donne environ 2 douzaines de biscuits.

The July Daring Bakers' challenge was hosted by Nicole at Sweet Tooth. She chose Chocolate Covered Marshmallow Cookies and Milan Cookies from pastry chef Gale Gand of the Food Network.


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Glace à la fraise et crème sure


La lumière au bout du tunnel; la mort de la fraise, chez le dentiste.
Une nouvelle technologie de dentisterie, peut repérer la carie dentaire presque aussitôt qu’elle apparaît et donc, promet moins de fraisage et de remplissage. Le fraisage en dentisterie, est une des principales phobies pour lesquelles les patients remettent constamment en question, leur rendez-vous annuel. Heureusement, cette nouvelle technologie qui sera certainement disponible d’ici quelques années, est basée sur la spectroscopie Raman, plus souvent utilisée pour distinguer différents composés chimiques identifiables pour chaque empreinte moléculaire et donc, à l’aide de cette technologie, on pourra détecter la carie facilement et sans douleur, en pointant une fibre optique vers la dent pour vérifier sa santé. Des études préliminaires au King’s College de Londres, où la technique est présentement en développement, démontrent que des changements chimiques de la dent peuvent être décelés en analysant le comportement de la lumière projetée sur la dent. Les chercheurs sont aptes à différencier une dent saine d’une dent cariée, parce que la bactérie responsable de la carie dentaire, décompose la lumière de façon différente de celle décomposée par une dent sans bactérie. Plus la carie est décelée tôt, moins il y aura lieu de fraiser une dent; il sera possible alors pour le dentiste de simplement reminéraliser la dent. Présentement, la carie dentaire est n’est révélée qu’avec l’examen visuel ou la radiographie, mais habituellement à ce point, le dommage est déjà fait et la région cariée doit nécessairement être fraisée. Mais les dentistes s’accordent pour dire qu’il est possible de réparer une dent avec un nettoyant spécial ou un vernis au fluor, seulement si la carie est découverte à temps.
  • 1lb fraises fraîches équeutées tranchées en lamelles
  • ¾ t. sucre
  • 2 c. à table vodka (ou kirsch)
  • 1 t. crème sure
  • 1 t. crème 35%
  • ½ c. à table jus de citron
  • Pincée de sel
Dans une jatte, mélanger les fraises, le sucre et la vodka, laisser macérer au moins 1H à température ambiante, en remuant le tout de temps à autres.

Dans la jarre du blender, transférer les fraises et le jus de macération, la crème sure, la crème, le jus de citron et le sel, pulvériser le tout jusqu’à presque lisse, mais encore légèrement grumeleux.

Réfrigérer l’appareil au moins 1H ou encore mieux toute une nuit, et turbiner dans la sorbetière selon les directives du manufacturier.

Transférer la glace dans un contenant hermétique et garder au frigo.

Source : The Perfect Scoop - David Lebovitz


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Filets de porc aux dattes et au bleu


En 1985, à Paris, Serge Bromberg et son associé Eric Lange lançaient Lobster Films et depuis, ils parcourent l’Europe à la recherche de vieux films et courts métrages muets, à restaurer. Jusqu’à maintenant ils ont tellement bien rempli leur mission, que Bromberg peut dorénavant se permettre de présenter leurs découvertes, deux fois par année, dans une compilation qu’il a baptisée Retour de Flamme, et qu’il a aussi présenté au dernier festival de films muets SF. La plupart des films de leurs présentations sont des transferts effectués à partir des seules copies existantes, mais ils ne sont pas seulement rares, ils sont aussi très divertissants. Alors que Retour des Flammes en est à son sixième tome, Bromberg vient de s’associer avec David Sheppard, propriétaire de l’impressionnante collection de films rares qu’est la Blackhawk Films, pour ainsi créer un merveilleux ensemble de trois DVD nommé Sauvé des Flammes. Lancé par Flicker Alley, l’ensemble contient 54 films comiques, intéressants, étonnants et surtout très rares. Les films y sont classés par thèmes. On y retrouve un remaniement par Pathé, du célèbre A Trip to the Moon, divers films montrant l’inondation de Paris de 1910, un défilé de mode en couleur, de 1927, un film avec effets sonores, du décollage de Lindbergh vers Paris. et plusieurs autres petits bijoux. Cependant, une des perles de l’ensemble reste sans aucun doute Le cochon danseur. Ce délicieux court métrage de Pathé a dû produire bien des fous rires chez les jeunes cinéphiles parisiens de l’époque. Sorti en 1907, ce film de quatre minutes , simple et absurde à la fois, ne présente que deux danseurs performant sur une scène. Un énorme cochon à la langue pendue et vêtu d’une queue de pie, tente de séduire une jeune femme habillée à la «Folies Bergères» et dont il est épris. Sans aucun scrupules, la danseuse humilie le cochon en lui arrachant ses habits et en le forçant à danser en échange de son affection. Le cochon gêné tente du mieux qu’il peut, de se couvrir mais finit par montrer bêtement les dents et sourire de tout son groin, en dansant et tournoyant en compagnie de sa belle, au plus grand plaisir de leur audience.


Le cochon danseur, Pathé - 1907
  • 2 filets de porc (1lb chacun)
  • 16 dattes dénoyautées
  • ½ t. fromage bleu émietté
  • Sel et poivre au goût
À l’aide d’un couteau à fileter, ouvrir les filets dans le sens de la longueur en prenant soin de ne pas les percer de bord en bord.

Étendre les filets ouverts sur le plan de travail et les couvrir de papier ciré.

À l’aide d’un maillet à viande, amincir les filets jusqu’à environ ½" d’épaisseur.

Couper les dattes en petits morceaux et en couvrir le centre des filets.

Couvrir les dattes de bleu émietté et refermer les filets en roulant la viande sur elle-même et en ficelant bien chacune des pièce de viande, de façon à ce que la garniture ne s’en échappe pas pendant la cuisson.

Poser les deux filets sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’aluminium, saler et poivrer les filets au goût.

Faire cuire le tout sur la grille du centre, à 375° pendant 20 à 30 minutes, ou jusqu’à ce que la température interne affiche 155°.

Couper les ficelles, trancher et servir aussitôt.


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Gâteau Jeannette renversé, fraises et rhubarbe


Un type de rhubarbe poussant dans le désert d’Israël, dispose de feuilles spécialement conçues pour s’alimenter elle-même en eau; elle est la seule plante au monde connue des botanistes, à pouvoir s’auto-irriguer. Cette adaptation permet à la rhubarbe de fleurir dans des conditions extrêmement arides, alors qu’elle emmagasine jusqu’à seize fois plus d’eau que les autres plantes de la même région; ce qui signifie que cette rhubarbe du désert emmagasinerait autant d’eau qu’une plante de la région méditerranéenne. De plus, en arborant de grandes feuilles vertes en formes de rosettes, cette rhubarbe du désert diffère grandement des plantes voisines qui elles, ne font étalage la plupart du temps, que de très petits et sombres feuillages. Non seulement en retenant l’eau dans ses racines mais aussi en l’entraînant jusqu’à celles-ci, la rhubarbe du désert, Rheum Palaestinum, retrouvée dans le désert de Néguev, peut normalement retenir environ 4,2L d’eau par année. Mais les plus grands plants de son espèce peuvent recueillir jusqu’à 43,8L d’eau, annuellement! De profonds canaux sillonnant les feuilles de la rhubarbe irriguent ses veinures orientées vers sa base. Avec des feuilles étant aussi recouvertes d’une cuticule cireuse, l’excédant d’eau sera repoussé à nouveau vers sa base, en ruisselant le long des feuilles. La pluie est très rare dans cette région; une moyenne de 0.75mm d’eau y tombe chaque année. Malgré tout, même avec si peu de précitpitations, l’eau arrive à perler sur les feuilles de la rhubarbe du désert et retourne vers ses racines. De plus, les études botaniques effectuées sur cette plante, auraient démontrées que le sol située autour de ses racines, s'imbiberait d’eau dix fois plus facilement que le sol du désert, en général; l’eau qui goutte de ses feuilles n’a donc aucun problème à retourner aux racines, pour compléter le cycle d’irrigation de la plante.


Rheum Palaestinum, rhubarbe du désert de Néguev
  • Fruits frais ou congelés (rhubarbe, fraises, baies diverses, au choix)
  • Sucre (cassonade, confiture, ou autres)
  • 1½ t. farine
  • 2½ c. à thé poudre à pâte
  • 1 pincée de sel
  • ½ c. à thé muscade
  • ½ t. beurre
  • 1 t. sucre
  • 2 gros œufs
  • ½ c. à thé vanille
  • ¾ t. lait
Couvrir le fond d’un plat allant au four d’environ 9x13", de fruits frais ou congelés.

Saupoudrer les fruits de sucre ou arroser de confiture, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel et la muscade, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre jusqu’à pâles et mousseux, environ 3 minutes.

Ajouter la vanille et les œufs un à un et continuer de battre 1 minute après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en trois étapes et en alternant avec le lait (toujours en prenant soin de commencer et de terminer par les ingrédients secs), bien battre après chaque addition.

Étendre l’appareil uniformément sur les fruits, dans le plat réservé.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 40 à 45 minutes.

Laisser tiédir une quinzaine de minutes avant de servir à la mode.


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Blanc-manger à la framboise



Recette suggérée par Susan de Sticky, Gooey, Creamy, Chewey
dans le cadre ma soixante-deuxième participation aux TWD
Tirant leur nom d’un dessert à base de lait d’amandes et de gélatine, le duo électronique Blancmange entremêlèrent l’art, l’exotisme et les rythmes de Talking Heads ainsi que le mélodrame comique des jeunes groupes anglais des années ’80. Constitué du chanteur Neil Arthur et de l’instrumentaliste Stephen Luscombe, Blancmange est né à Londres, à la fin des années ’70. Originalement nommé L360, Blancmange est mmédiate considéré lorsqu’ils envoient la chanson Sad Day au DJ Stevo, qui s'empresse de l’ajouter à la compilation d'un album comprenant plusieurs groupes alors presque inconnus, et qui inclura les futures icônes de l’aternatif Soft Cell et Depêche Mode. Avec l’énorme succès de cette compilation, Blancmange décroche un contrat de deux maxis avec London Record, en 1982. Mais le succès des maxis est mitigé et ils ne se ne classent que discrètement dans le palmarès du Top 40 anglais. Mais au cours de la même année Happy Families, le premier album de Blancmange, est lancé et les ventes vont bon train lorsque Living on the Ceiling se hisse enfin dans le Top 10. Living on the Ceiling représente bien le style pop synthétique de Blancmange: un tissu de musiques de clubs européens, parsemé de riches tonalités moyennes-orientales. Le single n’est que le premier d’une enfilade de hits tels que Feel Me Now, Blind Vision et Don’t Tell Me qui ont aussi pris le chemin du Top 10. Puis, le remaniement de The Day Before You Came de ABBA, réussit à faire plus de vagues encore, que l’original. L’album Mange Tout, en 1984, établie encore plus clairement le groupe comme un des plus populaires groupes britanniques de musique électronique. Contrairement à leurs pairs cependant, Blancmange n'a jamais eu peur d’expérimenter avec de réels instruments, en incorporant les sitars, les cordes, les instruments à vent et les cors à leur son très synthétisé. Mais leur troisième album, Believe You Me sorti en 1985, est un flop total, et le groupe se sépare l’année suivante. Arthur entama une carrière solo et Luscombe forma la West India Company. Malgré tout, nombre de fans ont adoré la musique de Blancmange et ont été très déçus de cette popularité si éphémère. C’est donc avec une grande fébrilité que les amateurs de musique des années ’80 attendent le retour annoncé sur MySpace, de Blancmange, puisque le groupe aurait apparemment décidé de se reformer. Pour ceux qui sont moins familiers avec Blancmange et qui aimeraient mieux connaître leur répertoire, leurs plus grands succès comptent: God’s Kitchen, Feel Me Now, Living on the Ceiling, Waves, Blind Vision, That’s Love That It Is, Don’t Tell Me, The Day Before You Came, What’s Your Problem, Nemesis et Lose Your Love.

Blind Vision, Blancmange - 1982

Blanc-manger
  • 1½ t. crème 35% froide
  • ¾ t. lait
  • ¾ t. amandes grillées moulues
  • ½ t. sucre
  • 1 enveloppe gélatine nature
  • 3 t. eau froide
  • 2 c. à thé vanille
  • 1 t. framboises fraîches
Coulis
  • 1 t. framboises fraîches
  • 2 c. à table sucre
  • 2 c. à table Chambord (ou autres liqueur de framboises)
  • 4 c. à table crème 35%
Pour le blanc-manger

Dans une jatte, fouetter la crème jusqu’à l’obtention de pics fermes, réserver au frigo.

Dans une casserole, amener chauffer le lait, le sucre et les amandes moulues à ébullition, sur un feu modéré, en remuant de temps à autres et jusqu’à ce que le sucre soit bien dissout.

Pendant ce temps, saupoudrer la gélatine sur l’eau froide et laisser gonfler 5 minutes.

Passer la gélatine gonflée au four micro-ondes, pendant 15 secondes.

Retirer la casserole du feu et y ajouter la gélatine fondue, bien remuer.

Poser le tout sur un bain de glace (un évier rempli de quelques pouces d’eau bien froide et de glaçons, fera très bien l’affaire) et ajouter la vanille à la préparation.

Remuer doucement afin de faire tiédir la préparation, mais non la laisser gélifier.

Lorsque la température semble être à peu près celle ambiante (en y plongeant un doigt), à l’aide d’un maryse, plier délicatement le tout à la crème fouettée réservée au frigo.

Incorporé les framboises, toujours en pliant à l’aide d’une maryse.

Verser la mousse obtenue dans un moule à gâteau rond de 8’’ ou différents moules de fantaisie au choix et taper le(s) moule(s) doucement sur une surface dure pour le plus possible éliminer les bulles d’air apparentes.

Couvrir le(s) moule(s) d’une pellicule plastique et mettre au frigo au moins 5H ou encore mieux, toute une nuit.

Démouler le blanc-manger en le trempant quelques secondes (en 5 et 10 secondes), dans un évier rempli d’eau tiède.

Poser une assiette de service à l’envers, sur le dessus du moule et faire basculer le tout à l’endroit, pour démouler le blanc-manger (si le blanc-manger ne semble pas se démouler, répéter l’opération de trempage une seconde fois).

Garder au frigo jusqu’au moment de servir.

Pour le coulis

Déposer tous les ingrédients dans la jarre du blender et pulvériser jusqu’à bien lisse.

Passer ou non au chinois afin d’éliminer les grains de framboises.

Garder le tout au frigo, arroser le blanc-manger du coulis, au moment de servir.

Source (blanc-manger) : Baking From My Home to YoursDorie Greenspan - déclinaison


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Café glacé vietnamien


Il y a peu de chance pour que le Vietnam vous vienne en tête, lorsqu’on parle des plus grands exportateurs de café. Mais détrompez-vous, car depuis quelques années, le Vietnam est monté en flèche, tout juste derrière le mythique exportateur qu'est le Brésil. Cette montée fulgurante suite à un anonymat presque complet dans le monde du café, a tôt fait de mettre le pays au centre d’une controverse économique. De la Colombie jusqu’à la Tanzanie, tous blâment le Vietnam de contribuer à un approvisionnement excessif, ce qui a comme conséquence de faire dramatiquement chuter les prix. La responsabilité est énorme si l’on considère que le café est la seconde denrée la plus négociée au monde, après le pétrole. Mais le Vietnam n’en est pas à ces premières armes; avant la guerre du Vietnam, il était un des grands joueurs du monde du café. Les colons français y avaient introduit le café vers la fin du 19e siècle, après avoir réalisé combien le sol y était fertile et parfait pour la culture du café. Entre les nombreuses années de guerre et le règne communiste, les prouesses d’exportation du café vietnamien étaient devenues choses du passé, Mais depuis le début des années ’80, le pays revient discrètement en affaires. Lorsque les États-Unis normalisèrent leurs relations publiques avec le Vietnam en 1995, les Américains avaient déjà levé les sanctions commerciales avec le pays. La production de café y était donc en plein essor déjà, bien avant le milieu des années ’90; en '95 donc, tout était déjà en place pour une «ruée vers l’or». La production de café au Vietnam se vie presque triplée en quatre ans seulement, augmentant de 393 860 sacs de café en 1995, à 1 126 460 sacs en 1999. Même si le café ne représente qu’une simple partie du commerce alimentaire global, le Vietnam a joué un rôle majeure dans l’augmentation de l’approvisionnement, ainsi que dans le chute des prix affichés au 21e siècle: le Robusta, vendu à $0.54US/lb en 2000, tombait à $0.31US l’année suivante. Cette situation critique a eu diverses répercussions et l'on croit que plusieurs cultivateurs de café colombiens, incapables dorénavant de faire quelque profit que ce soit avec le café, se seraient tournés vers un marché plus lucratif, celui de la plante de coca, Pour tenter de régler ce problème, le gouvernement vietnamien a acheté ses propres productions dans le but de les stocker aussi, en août 2001, le pays signait une entente internationale concernant le café, aux bureaux des Nations Unis à New York.
  • 1 t. café très fort bien chaud (fait de la façon qui vous convient le mieux)
  • 2 c. à table lait condensé sucré
  • Glaçons

Dans un grand verre, verser le lait condensé sucré, ajouter l4 à 5 glaçons et compléter avec le café fort, bien chaud.

Servir aussitôt avec une cuillère à long manche et bien touiller en consommant.


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Bombe italienne


Tout est possible à Hollywood. Einstein se fait marieur, les fermiers construisent des fusées lunaires et s’exposer à une éclipse solaire octroie des habiletés surhumaines. Le film Anges & Démons de Ron Howard, ne fait pas exception. Il se veut un jeu intelligent sur le possible, le probable et ce que l’audience croira du fond de la sombre salle, face au grand écran. Il est intéressant de noter que de plus en plus, le langage utilisé, à la fine pointe de la science, devient source d’effets spéciaux ou de vocabulaire éclectique au cinéma, en aidant vraisemblablement à créer et faire avancer l’action d’un film. Le principal complot de Anges & Démons consiste en un vol d’antimatière perpétré dans le plus important laboratoire de Genève, en Suisse. Les voleurs entendent utiliser cette antimatière pour fabriquer une super bombe dans le but de faire sauter leurs ennemis. Mais est-ce que l’antimatière existe vraiment? Oui. En fait, l’antimatière existe depuis le commencement de l’univers. Les modèles de la naissance de l’univers supposent que la matière et l’antimatière ont été produites en proportions égales puis, plutôt que de se détruire entre elles, la matière a vaincu sur l’antimatière. L’inévitable question posée par la science moderne serait donc: «Où est passé toute cette antimatière?». Des recherches actuelles portant sur l’asymétrie entre la matière et l’antimatière, ont prouvé que cette différence existe jusqu’à un certain degré, mais jamais à un niveau qui expliquerait la prédominance universelle pour la matière, telle que nous la voyons autour de nous. À ce sujet, les scientifiques de Genève (la seule mention du film qui soit crédible!), travaillent présentement à créer et étudier l’atome antihydrogène fait à partir d’un anti-proton et d’un anti-électron. Dans l’espoir d’ainsi «piéger» cette antimatière pour des fins de recherches, on déploie beaucoup plus d’énergie que si l’antihydrogène pouvait annihiler l’hydrogène normal. Mais le plus important, c’est qu’il prendrait à ces mêmes scientifiques des milliards d’années d’opération à plein régime, pour fabriquer autant d’antimatière que l’on suggère en détenir dans Anges & Démons. En connaissant à présent une infime partie de la complexité du sujet, il pourrait être intéressant de décider soi-même si l’on préfère siroter un soda et grignoter un pop corn à se demander si oui ou non, l'absurde est possible ou en apprendre un peu plus sur la question de l'antimatière, en visitant un centre de recherche sur les particules et la physique nucléaire.


Angels and Demons - Ron Howard - 2009
  • 1 lb bœuf haché mi-maigre
  • 1 lb chair à saucisse italienne (douce, moyenne, forte, au goût)
  • 1 poivron rouge finement haché
  • ½ oignon finement haché
  • ¼ t. noix de pin grillées
  • 1 c. à table basilic séché
  • ½ c. à table origan séché
  • Sel et poivre au goût
  • 1¼ t. fromage mozzarella coupé en cubes
  • Bacon en tranches (ou pancetta en lamelles)
Dans un bol, bien amalgamer le bœuf haché et la chair à saucisse.

Étendre le mélange obtenu sur une feuille de papier d’aluminium d’au moins 16" de longueur.

Façonner un rectangle d’environ 10x14", avec la viande.

En laissant un pourtour d’environ 1" de large à nu, parsemer la viande du poivron rouge, l’oignon, les noix de pin, des fines herbes et de la mozzarella, saler et poivrer.

Sur le sens de la largeur, rabattre la viande en faisant rejoindre les deux extrémités vers le haut; bien sceller le pli et les côtés en pressant bien la viande contre la garniture.

Donner une belle forme bien ferme au rouleau obtenu et le transférer sur une plaque de cuisson, à l’aide du papier d’aluminium (garder le papier d’aluminium sous le pain de viande).

Recouvrir le pain de viande de tranches de bacon sur le sens de la largeur, en prenant soin de ne les poser côtes à côtes sans qu'elles ne se touchent.

Rabattre l’excédent des tranches sous le pain de viande.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 60 minutes, où jusqu’à ce que la température interne atteigne 160° (si nécessaire jeter le trop plein de jus et de gras, pendant la cuisson).

À l’aide d’un bon couteau ou d’un couteau électrique, couper entre les tranches de bacon et servir avec du riz, des pâtes ou des légumes au choix.


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Float "Creamsicle"


En 1905, Frank Epperson avait alors 11 ans. Par un soir d’été, quelques minutes avant d’aller dormir, il s’était assis sur le balcon devant chez lui, pour siroter tranquillement un verre de jus préparé à partir de poudre instantanée et d’eau. Mais au moment de rentrer il oublia son verre à moitié plein et le bâtonnet qui avait servi à touiller le jus, sur le balcon. Pendant la nuit, les températures de San Francisco avaient battu des records en chutant sous le point de congélation. Lorsque le petit Epperson se réveilla le lendemain matin, il constata que le reste du son jus avait complètement gelé sur le bâtonnet, créant ainsi un glaçon à saveur de fruit, qu’il s’empressa de nommer le «Epsicle». Dix-huit ans plus tard, en 1923, Epperson présentait son Epsicle au public pour la première fois, à Alameda en Californie, dans un parc d’amusement de Neptune Beach. L’année suivante, il appliqua pour le brevet de sa «confection glacée» appelée le pop glacé Epsicle. Il le renomma plus tard «Popsicle», nom supposément inventé par ses enfants insistants. Le Popsicle était originalement offert en sept saveurs et commercialisé comme étant «une boisson glacée sur bâtonnet». Un an plus tard, Epperson vendit les droits de Popsicle à la Joe Lowe Company de New York, Good Humor, alors qu’une branche connexe de Unilever en détient aujourd’hui les droits. En avril 1939, une mascotte appelée Popsicle Pete fut présentée sur le programme de radio «Buck Rogers in the 25th Century», en annonçant que les enfants pouvaient gagner des cadeaux en retournant les emballages de Popsicle au manufacturier. La mascotte apparue dans les journaux, à la télévision et dans des cahiers d’activités pour enfants, jusqu’en 1995. En juin 2006, Popsicle introduisait ses confections préparées, à partir de saveurs et de couleurs naturelles, remplacement les originales; la raison étant supposément pour permettre à ceux qui ont des allergies aux produits synthétiques, de profiter des Popsicles. Creamsicle fait aussi partie de la famille de Popsicle et appartient à Unilever. Sa particularité est d’être une confection glacée ressemblant au Popsicle, mais dont le centre est composé de glace à la vanille et enrobé de glace à saveur de fruits. La saveur la plus populaire de Creamsicle reste depuis toujours l’orange, mais la friandise est aussi offerte à saveur de framboise bleue, de lime, de raisin et de framboise rouge.


Creamsicle à l'orange, de Popsicle.
  • Jus d’une orange
  • Jus de 3 tangerines
  • Eau gazeuse (soda, tonic, seltzer ou autre)
  • 1 boule de glace à la vanille (maison ou de très bonne qualité)
Verser les jus de fruits dans un grand verre.

Compléter au ¾ avec l’eau gazéifiée, remuer légèrement.

Laisser tomber un boule de glace à la vanille dans la boisson.

Servir aussitôt avec une paille et un cuillère à long manche, et remuer doucement pendant la consommation.


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Petits beurres à la lavande, parfumés à l'orange


Butter

Butter, like love,
seems common enough
yet has so many imitators.
I held a brick of it, heavy and cool,
and glimpsed what seemed like skin
beneath a corner of its wrap;
the decolletage revealed
a most attractive fat!

And most refined.
Not milk, not cream,
not even creme de la creme.
It was a delicacy which assured me
that bliss follows agitation,
that even pasture daisies
through the alchemy of four stomachs
may grace a king's table.

We have a yellow bowl near the toaster
where summer's butter grows
soft and sentimental.
We love it better for its weeping,
its nostalgia for buckets and churns
and deep stone wells,
for the press of a wooden butter mold
shaped like a swollen heart.

Connie WANEK
  • 1⅓ t. farine
  • Pincée de sel
  • ¼ c. à thé poudre à pâte
  • ½ t. beurre à température ambiante
  • ⅓ t. sucre
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 1 c. à thé vanille
  • 2 c. à thé fleurs de lavande séchées
  • Zeste d’un orange finement haché
Dans un bol, bien mélanger la farine, le sel et la poudre à pâte, réserver.

Dans une jatte, battre le beurre et le sucre à l’aide d’un batteur électrique, jusqu’à pâles et crémeux.

Ajouter le jaune et la vanille, battre à nouveau jusqu’à bien incorporés.

Ajouter le zeste et les fleurs de lavande, bien battre à nouveau.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédient humides, ne battre que jusqu’à combinés.

Façonner une boule avec la pâte obtenue, l’envelopper dans une pellicule plastique et la mettre au frigo pendant au moins 2H.

Enfariner un plan de travail propre, y rouler la pâte jusqu’à environ ½‘’ d’épaisseur et découper les biscuits à l’aide de l’emporte-pièce choisi.

Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat et cuire au four sur la grille du haut, à 350° pendant 10 minutes.

Laisser complètement refroidir et garder dans un contenant hermétique.

*Donne environ 1½ douzaine de biscuits.

Source : Tartelette – déclinaison


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Galette aux fruits d'été, pêches blanches et bleuets


Recette suggérée par Michelle de Michelle in Colorado Springs
dans le cadre de ma soixante et unième participation aux TWD


Renoir prenait beaucoup de plaisir à observer les parisiens. Un de ses endroits de prédilection pour la contemplation du tout Paris, le moulin de la galette, lieu typique de divertissement, nous a donné un dimanche après-midi à l’ombre des acacias de sa cour - Bal du moulin de la galette: une des plus heureuse compostions de l'artiste. À l’époque encore très rurale de Montmartre, le moulin surnommé «de la galette» pour sa spécialité de crêpes, accueillait une clientèle locale, surtout de jeunes femmes accompagnées de leurs compagnons, entremêlés d’autres artistes qui tout comme Renoir aimait faire, venaient bénéficier du spectacle et y trouvaient parfois même, de nouveaux modèles inexpérimentés. La lumière tachetée, un effet impressionniste que Renoir après sa révolution artistique en plein air à Argenteuil, semblait tout à fait heureux d’avoir l’opportunité d’utiliser sur des personnages, spécialement des femmes, principales éléments de cette toile. Tout comme Manet l’avait fait dans La musique aux Tuileries, Renoir introduisit nombre de ses modèles à son tableau. On dit que la fille à la robe rayée, au centre du premier plan, aussi charmante que n’importe laquelle des dames de la Cour de Watteau, était Estelle, la sœur de Jeanne, le modèle principal de Renoir. On voit un autre des modèles de Renoir, Margot, sur la gauche en train de danser avec le peintre cubain, Cardenas. À la table du premier plan, sur la droite se trouvent trois amis de Renoir: Frank Lamy, Norbert Goeneutte et Georges Rivière qui, dans l’éphémère publication de L’Impressionniste avait glorifié le moulin de la galette telle une page d’histoire, un moment précieux de la vie parisienne décrite avec une exactitude rigoureuse. Nul avant Renoir, n’avait réussi, voire même osé, capturer sur un canevas de si grande dimension, des aspects de la vie quotidienne. Renoir peignit deux autres versions de cette toile, une petit esquisse à présent gardée au Ordrupgard Museum, près de Copenhague, et un tableau plus petit que la version du Louvre, appartenant à la collection Hay Whitney. Le doute subsiste encore aujourd’hui, à savoir si ce dernier ou celui du Louvre, aurait été originalement peint sur place. Rivière fait référence à un canevas de grande dimension, transporté au moulin de la galette; il apparaît néanmoins évident qu’une toile d’une aussi grande envergure que celle exposée au Louvre, aurait été terminée en studio.


Bal du moulin de la galette, Pierre-Auguste RENOIR - 1876

Pâte
  • 1½ t. farine
  • 2 c. à table sucre
  • Pincée de sel
  • 10 c. à table beurre froid coupé en cubes
  • 2½ c. à table shortening végétal
  • ¼ t. eau glacée
Garniture
  • 3 c. à table confiture (fraises, framboises, bleuets ou autres)
  • 2 c. à table chapelure de biscuits Graham
  • 4 pêches blanches blanchies pelées dénoyautées coupées en deux
  • Sucre
  • 2 t. bleuets
  • 3 c. à table beurre fondu tiédi
  • ½ t. sucre
  • 1 gros œuf
  • 1 c. à thé vanille
  • Sucre casson
Pour la pâte

Dans une jatte, bien mélanger la farine, le sucre et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte couper le beurre et le shortening dans les ingrédients secs jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse de grosseur allant celle de grains d’orge à celle de petits pois.

Ajouter l’eau glacé en commençant par seulement 3 cuillerées à table, remuer à l’aide d’une cuillère de bois.

Ajouter autant d’eau (en ne dépassant pas ¼ de tasse) qu’il sera nécessaire pour la pâte se tienne lorsque pincée.

Façonner la pâte en un disque, l’envelopper d’une pellicule de plastique et mettre au frigo pendant 1H.

Sur un plan de travail propre et enfariné, rouler la pâte bien froide afin d’obtenir un disque d’environ 13" de diamètre et ⅛" d’épaisseur.

Poser la pâte sur une feuille de papier parchemin ou un Silpat.

Pour la garniture

Mesurer un cercle de 9" de diamètre au centre du disque et couvrir celui-ci de confiture.

Saupoudrer la confiture de chapelure de biscuits Graham et déposer les moitiés de pêche dans le cercle central.

Couvrir les pêches de bleuets et rebattre les côtés de la pâte vers le centre de la galette en faisant coller ensemble les godets de pâtes qui se formeront sur le pourtour.

Transférer la galette (incluant la feuille de papier parchemin ou le Silpat) sur une plaque de cuisson et mettre au congélateur 30 minutes.

Badigeonner un peu d’eau sur la pâte et saupoudrer de sucre avant de faire cuire au four sur la grille du bas, à 425° pendant 10 minutes, puis sur la grille du haut pendant 15 minutes supplémentaires.

Pendant ce temps, dans un bol, légèrement battre le beurre fondu, l’œuf, le sucre et la vanille, réserver.

Après le total de 25 minutes de cuisson de la galette, ajouter autant de cet appareil que possible, sur les fruits de la galette et remettre au four pour environ 10 à 15 minutes.

Parsemer la galette de sucre casson et laisser tiédir avant de servir.

Source : Baking From My Home to YoursDorie Greenspan – déclinaison


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Poulet Tetrazzini


Les plats dits «Tetrazzini», qu’ils soient de thon, de poulet ou d’autres viandes (autres que viandes rouges), ont été nommés en l’honneur de la célèbre diva, Luisa Tetrazzini. Née en 1871, à Florence en Italie, Luisa Tetrazzini étudia l’opéra, à l’origine avec sa sœur, la soprano Eva Tetrazzini. Avant d’entreprendre une série de spectacles qui dura plus de 15 ans, dans les provinces d’Italie, en Europe de l’Est, en Amérique du Sud, en Espagne et au Mexique, elle s’était produite en Argentine et à Rome. Mais ce n’est qu’en 1907 , avec La Taviata que la gloire vint, au Royal Opera House de Londres. Sa réputation de cantatrice faite, le Metropolitain House of Opera de New York, fait la grave erreur de la laisser fuir vers le Manhattan Opera d’Oscar Hemmerstein. À ses débuts new yorkais, en 1908, elle était la star du moment avec son répertoire londonien de Lakmé, Dinorah et Elvira, dans I Puritani et autres interprétations. Tetrazzini finit tout de même par chanter au Met, mais très brièvement et pour seulement huit représentations dans les rôles de Lucia, Gilda et Violetta, pendant la saison 1911-12; elle se confina aussitôt après, exclusivement à des prestations de récitals et de concerts. Si le dicton: «It ain’t over till the fat lady sings» contient quelque vérité que ce soit, il s’est clairement appliqué pour Tetrazzini puisque aussitôt qu’elle ouvrait la bouche ou même, mettait le pied sur scène, son audience n’en avait que pour elle; elle subjuguait. Plus lourde que la plus lourde de ses compatriotes, un parfait modèle à la «Rubens», une prima donna robuste du temps passé, joufflue tel un merle du printemps, elle possédait par contre une coloratura si céleste qu’aucun chant d’oiseau aussi divin soit-il, n’aurait pu s’y mesurer. Elle était aussi très vive et d’une nature tout à fait agréable, avec un flair particulier pour le plaisir, ce qui faisait d’elle la parfaite héroïne de présentations comiques. Tetrazzini a peaufiné la maîtrise de son art avec un contrôle sensationnel des plus complexes et élaborées pièces musicales composées pour son type de voix. Sa voix sonnait brillante et assurée; toute soprano moderne gagnerait beaucoup à prendre le temps d’étudier ne serait-ce que quelques uns de ses enregistrements. Heureusement, Tetrazzini a fait de nombreux enregistrements, et sa voix semble s’être très bien prêtée aux techniques primitives de l’époque. Il serait même juste d’affirmer qu’une exacte préservation sonique de sa voix nous a été léguée, puisque les disques confirment jusqu’aux aspects les plus fins de son chant. Elle a pourtant dû continuer de chanter longtemps après ses jeunes années, ses trois ex-maris ayant grandement contribué à flamber sa fortune gagnée bien avant sa dernière représentation en 1934. Son répertoire de chants et d’opéras est très bien représenté sur disque, il est donc possible encore aujourd’hui, de bénéficier d’un vaste et versatile assortiment de son art. La crème de la crème peut être décrite et vantée, mais il faut réellement l’entendre pour la croire.


Aucune pellicule de la longue et brillante carrière de Luisa Tetrazzini n’a survécue. Le seul extrait visuel subsistant reste cette émouvante scène filmée lors de sa retraite où elle accompagne un enregistrement de Caruso: M’Appari

  • 2 poitrines de poulet cuit coupé en cubes
  • 1 c. à table beurre
  • 1 c. à table huile d’olive
  • ½ lb champignons tranchés
  • 1 oignon haché
  • 1 c. à table thym séché
  • 3 gousses d’ail pressées
  • ¼ t. vin blanc
  • 3 c. à table beurre
  • 3 c. à table farine
  • 2 t. lait
  • ½ t. crème 35%
  • ½ t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • Pincée muscade
  • Sel et poivre au goût
  • 1 lb linguini (non cuits)
  • 1 t. parmesan finement râpé
  • 4 c. à table chapelure italienne
Déposer le poulet en cubes dans une grande jatte, réserver.

Dans un grand poêlon, faire chauffer le beurre dans l’huile sur une feu modéré et y faire revenir les champignons jusqu’à ce qu’ils aient rendu leur eau, environ 10 minutes.

Ajouter l’oignon et l’ail et poursuivre la cuisson jusqu’à translucides, environ 5 minutes.

Ajouter le thym et bien en enrober les légumes.

Ajouter le vin blanc, laisser réduire à sec et ajouter au poulet réserver dans la jatte, lorsque complètement réduit.

Dans le même poêlon, préparer le roux; faire chauffer le beurre sur un feu modéré et y saupoudrer la farine lorsque fondu.

Continuer la cuisson jusqu’à bien doré, en remuant régulièrement.

Ajouter le lait en remuant constamment à l’aide d’un fouet, pour éviter les grumeaux.

Ajouter la crème et le bouillon toujours en remuant au fouet.

Amener le tout à ébullition, aux premiers bouillons baisser le feu et laisser mijoter pendant une dizaine de minutes ou jusqu’à légèrement épaissi.

Pendant ce temps, faire cuire les pâtes à grande eau salée, jusqu’à «al dente», égoutter et ajouter aux mélange de poulet et de légumes.

Bien touiller le tout, ajouter la béchamel et répartir également le mélange dans un plat allant au four préalablement légèrement beurré.

Bien mélanger le parmesan et la chapelure ensemble et saupoudrer uniformément sur le dessus du poulet tetrazzini.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 minutes ou jusqu’à bien doré en surface.


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Gaspacho andalou


Le gazpacho est un type de salade liquide emblématique d’Andalousie et probablement créé au Moyen-Âge, alors que le sud de l’Espagne faisait partie du monde islamique. Servi bien froid et traditionnellement préparé dans un mortier, il contient des tomates, des poivrons, du concombres, de l’ail et du pain rassis, mêlé à de l’huile, du vinaigre et l’eau glacée. Mais le gaspacho varie de région en région et certains contiennent des amandes et aucune tomate, ni poivron (les tomates et les poivrons ont fait partie du gaspacho après le retour de Colomb). Certains historiens culinaires croient que le vinaigre popularisé surtout par les Romains, pourrait être l’indice qui pointerait vers l’origine du gaspacho. L’émergence du gaspacho à travers le reste de l’Espagne par contre, est très certainement dû à Eugénie de Montijo, épouse de l’empeureur Napoléon III, au 19e siècle. Le gaspacho était pratiquement inconnu du reste du monde jusque vers 1930 et même s’il est aujourd’hui internationalement connu comme tel, il n’est pourtant pas toujours liquide. Au 16e siècle, le gaspacho le plus populaire, appelé «capon de galera», consistait en un pain entier, rassis d’au moins une semaine et mis à tremper dans de l’eau puis dans une sauce à base d’os d’anchois, d’ail et de vinaigre assaisonné de sucre et d’huile d’olives; une fois le pain bien tendre, on y ajoutait divers fruits et légumes au goût. On croit d’ailleurs que le «capon de galera» serait l’ancêtre de la «caponata» sicilienne. L’origine du terme gaspacho pour sa part, reste encore inconnue, mais les étymologistes croient qu’il serait un dérivé du terme mozarabe «caspa» qui signifie «résidu» ou «fragment», allusion faite aux très petits morceaux de pain et de légumes entrant dans la fabrication de la soupe en question. Le mozarabe fait référence à la langue que parlaient les Hispano-Romains ayant reçu la permission de continuer à pratiquer leur religion seulement s'ils vouaient une allégeance au calife arabe, contrairement à ceux qui se convertirent à l’Islam. Quoiqu’il en soit, le gaspacho était traditionnellement consommé par les cultivateurs, ceux qui travaillaient la vigne, les oliveraies, les plantations de citrons, de liège et les champs de blé; macéré et pilé dans un grand bol appelé un «dornillo», le gaspacho n’était autre chose que du pain, de l’eau et de l’huile: la nourriture des pauvres.
  • 2 tranches de pain rassis
  • 4 c. à table huile d’olives
  • 3 gousses d’ail
  • 2 grosses tomates mûres épépinées hachées
  • ½ concombre haché (⅓ détaillé en brunoise)
  • ½ oignon haché (⅓ détaillé en brunoise)
  • 1 poivron rouge, orangé ou jaune haché (⅓ détaillé en brunoise)
  • 2 c. à table vinaigre de xérès
  • 1 à 2 t. eau très froide
  • Sel et poivre au goût
  • Croûtons
Dans la jarre du blender, mettre le pain, l’huile et l’ail et pulvériser jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse.

Ajouter tous les légumes (sauf les portions détaillées en brunoise), 1 tasse d’eau glacée et pulvériser à nouveau jusqu’à bien lisse.

Ajouter le vinaigre et jusqu’à 1 tasse d’eau supplémentaire selon la texture désirée, et pulvériser à nouveau.

Garder le tout au frigo pendant au moins 1H afin de laisser les goûts se développer, puis saler et poivrer au goût avant de servir bien froid dans un verre, parsemé de croûtons et des légumes détaillés en brunoise.


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Burgers à la grecque


Ap'to parathiro mou stelno ena dio
Ke tria ke tessera filia
Pou ftanoun sto limani ena ke dio
Ke tria ke tessera poulia
Pos tha 'thela na iha ena ke dio
Ke tria ke tessera pedia
Otan tha megalosoun ola na ginoun
Leventes yia hari tou Pirea

Oso ki an psazo
Den vrisko allo limani
Trelli na m' echi kani
Apo tou Pirea
Pou otan vradiazi
Tragoudia m' aradiazi
Ke tis pennies tou allazi
Yemizi apo pedia

Apo tin porta mou san vgo
Den iparhi kanis
Pou na min ton agapo
Ke san to vradi kimitho
Xero pos xero pos
Pos tha ton onirefto
Petradia vazo sto lemo
Ke mia ha ke mia ha
Ke mia hantra filachto
Yiati ta vradia kartero
Sto limani san vgo
Kapion agnosto na vro

Oso ki an psazo
Den vrisko allo limani
Trelli na m' echi kani
Apo tou Pirea
Pou otan vradiazi
Tragoudia m' aradiazi
Ke tis pennies tou allazi
Yemizi apo pedia

Pos tha 'thela na iha ena ke dio
Ke tria ke tessera pedia
Homa pou gennithika
Pote mou de s'arnithika

Spiti mou spitaki mou
Ayiatrefto meraki mou
Ki an ton kosmo yirisa
Konta sou xanayirisa

Ta Pedhiá tou Pireá composé par Mános HADJIKADIS
pour le film Jamais le dimanche – 1960


Ta Pedhiá tou Pireá (Les enfants du Pirée), interprété par
Mélina Mercouri dans Jamais le dimanche - 1960
  • 1 lbs bœuf haché
  • 1 c. à table basilic séché
  • ½ t. oignon finement haché
  • Sel et poivre au goût
  • 1 c. à table huile d’olives
  • Tzatziki
  • Tranches de tomates, d’oignons, de cornichons
  • Olives vertes ou kalamata dénoyautées tranchées
  • Fromage feta
  • Jeunes épinards en feuilles
  • 4 pains à hamburgers plats
Dans un bol, mélanger les 3 premiers ingrédients, saler et poivrer et façonner en 4 galettes d’environ ¾‘’ d’épaisseur.

Dans une grand poêlon, faire chauffer d’huile sur un feu modéré et y faire cuire les galettes environ 4 à 5 minutes de chaque côtés.

Poser les galettes au centre de pains à hamburgers et garnir des ingrédients suivants, au goût.


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Brownies hommage à Katharine Hepburn


Recette suggérée par Lisa de Surviving Oz
dans le cadre de ma soixantième participation aux TWD

Il y a quelques jours à peine qu'était célébré le sixième anniversaire de la mort de Katharine Hepburn, née le 12 mai 1907 à Harfort au Connecticut. Au cours de ses plusieurs décennies sur les planches, au petit comme au grand écran, Katharine Hepburn était une gagnante qui déployait une forte présence sur scène. Elle s’attaquait aisément à la comédie autant qu’au drame et excellait aux côtés de nombreuses grandes stars masculines d’Hollywood, telles que Spencer Tracey son conjoint de plusieurs années, Humphrey Bogart et Cary Grant. C’est en 1928, à Baltimore, qu’elle fait ses débuts; en quelques années seulement, elle atteint la célébrité internationale, reconnue pour sa sublime intensité. Parmi les plus grands films dans lesquels elle a tenu l’affiche et gagné un Oscar pour sa performance: Gloire du matin (1933), Devine qui vient diner? (1967), Le lion en hiver (1968) et La maison du lac (1981), notons aussi qu’elle était remarquable dans L’odyssée de l’African Queen. Sur Broadway, Hepburn a joué de nombreux «Shakespeare» vers les années ’50 et connu un succès fracassant dans le musical Coco en 1969. À la télévision, elle eut de belles victoires avec La ménagerie de verre (1973), L’amour parmi les ruines (1975), L'ultime solution de Grace Quigley (1984) et Mme Delafield veut se marrier (1986). En 1991, elle publiait Me: Stories of My Life. Après avoir souffert de nombreux problèmes de santé dont la maladie de Parkinson, Katharine Hepburn s’éteint à l’âge de 96 ans, le 29 juin 2003. Le président George Bush avait dit le jour de sa mort: «Pendant plus de six décennies, Katharine Hepburn a enchanté son audience par son talent unique. Elle était reconnue pour son intelligence et sa sagesse et restera gravée dans nos mémoires comme l’un des trésors artistiques de notre nation». Afin de lui rendre un dernier hommage, des centaines d’admirateurs se sont amassés près de la demeure de Hepburn le lundi de sa mort, et d’innombrables fans ont entouré son étoile sur le Hollywood Walk of Fame. Les cartes laissées derrières disaient : «À une vraie dame, une vraie star, vous nous manquerez» et «Il ne s’en fait simplement plus comme vous». Sheridan Morley, l’auteur de la biographie de Hepburn disait de l’actrice: «Elle était une actrice d’un énorme talent, d’une distinction et d’un courage incroyable; une actrice extraordinairement prenante». Le mardi suivant sa mort, la lumière des réverbères longeant Broadway à New York, fut tamisée pour la nuit.

Quelques années avant sa mort, le 16 juin 1999, l’American Film Institute dévoilait une liste des 100 meilleures actrices de légendes et Hepburn y figurait en tête.

Katharine Hepburn était la seconde enfant d’une famille de six. Son père, un riche et brillant chirurgien du Connecticut, avait toujours fortement encouragé ses filles à s’affirmer, à faire du sport et à devenir indépendantes. Katharine a toujours été avant-gardiste en ce qui avait trait à la condition des féminine. Elle disait même: «J’ignorais tout à fait que les femmes étaient le sexe de second ordre; parfois, je me demande si les hommes et les femmes sont réellement fait pour être ensemble. Peut-être auraient-ils tout intérêt à être voisins et ne se rencontrer que de temps à autres».


Katharine Hepburn (Sydney Fairfield) et David Manners (Kit Humphreys)
dans Héritage (1932) - adpatation d'une pièce de Clemence Dane

  • ¼ t. farine
  • Pincée de sel
  • ½ t. beurre mou
  • 2 c. à table café instantané finement moulu
  • ½ t. cacao
  • 2 gros œufs
  • 1 t. sucre
  • 1 c. à thé vanille
  • 1 t. noix hachées
  • 4oz chocolat mi-sucré haché
Dans un bol, bien mélanger la farine et le sel, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire fondre le beurre sur un feu doux.

Lorsque le beurre commence à fondre, tamiser le cacao et la café instantané sur le beurre.

Continuer la cuisson en remuant constamment à l’aide d’un maryse, jusqu'à ce que le tout soit bien amalgamé.

Hors feu, incorporer délicatement les œufs toujours à l’aide de la maryse et en prenant soin de ne pas laisser entrer trop d’air dans le mélange.

Ajouter le sucre et la vanille, et continuer de remuer délicatement, jusqu’à bien incorporé.

Ajouter les noix et le chocolat haché toujours à l’aide de la maryse.

Étaler le tout dans un moule de 8x8" préalablement tapissé de papier parchemin et cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 30 minutes.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et couper en carrés aussitôt ou réfrigérer quelques minutes pour obtenir des carrés bien nets.

Garder dans un contenant hermétique, à température ambiante.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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