En passant à travers l’Arkansas, un voyageur s’était perdu. Il décida alors de quitter le chemin principal pour aller demander des indications chez un habitant qu’il trouverait probablement un peu plus loin, dans la campagne. Chemin faisant, il aperçu des rangs et des rangs de cochons, des cochons à perte de vue, des enclos à cochons, des porcheries et encore des cochons. Soudainement, quelque chose de très étrange attira son attention. Il s’arrêta et rebroussa chemin pour faire certain d’avoir bien vu. Il marmonna quelque chose et vérifia une troisième fois, mais se demandait encore, s’il avait bien vu : un cochon avec une patte de bois! Il trouva l’entrée de la ferme du cochon à la patte de bois et y gara sa voiture. Le propriétaire de la ferme vint à sa rencontre. « Excusez-moi » dit le voyageur « Je passais tout près et j’ai cru apercevoir parmi tous vos cochons, quelque chose que je me devais d’enquêter. Dites-moi, ai-je bien vu un cochon avec une patte de bois dans votre champ? » Le fermier sourit et répondit : « Oh! Oui, ce doit être du vieux César dont vous parlez. C’est le meilleur cochon que l’on puisse avoir, il est très intelligent! D’ailleurs, laissez-moi vous raconter comment il nous a tous sauvé la vie. Par une nuit d’été, il y a quelques années, en rentrant d’une fête au village au cours de laquelle j’avais un peu trop bu, je me suis endormi aussitôt arrivé dans ma chambre, mais sans me rendre compte d’avoir fait tomber une lampe, en montant. Un feu s’est aussitôt déclaré dans la maison et le vieux César qui avait senti la fumée est rapidement entré par la porte de derrière et a sorti ma femme et mes enfants de la maison, puis il est venu me réveiller pour que je sorte aussi! Il n’y a aucun doute, cette nuit en question, le vieux César nous a tous sauvé la vie! On n’oublie pas ce genre de choses aussi facilement, vous savez! » « Wow! C’est une histoire fantastique, vous devez être bien fier d’avoir un cochon si intelligent » répondit le voyageur « Et c’est comme ça qu’il a perdu sa patte? …dans l’incendie? ». Le fermier se mit à rire et lui répondit : « Oh! Non, mais vous serez d’accord avec moi… lorsqu’on a un cochon aussi intelligent, on s’arrange pour ne pas le manger d’un seul coup! »
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre à feu moyen et y faire tomber les échalotes.
Ajouter la moutarde, mélanger et mouiller avec le bouillon de poulet, porter à ébullition, baisser le feu aux premiers bouillons et laisser mijoter 5 minutes.
Ajouter le sirop d’érable et le vin blanc, laisser réduire encore 5 minutes supplémentaires.
Ajouter la crème, la fécule de maïs délayée dans l’eau, bien poivrer, bien mélanger, laisser quelques minutes sur le feu, le temps de réchauffer la crème.
Napper de sauce, les filets de porc tranchés.
Source : Marie-Andrée - déclinaison
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- 1 ou 2 filets de porc d’environ 1 à 1.5lb chacun
- Sel et poivre au goût
- 4 échalotes finement hachées
- 2 c. à table beurre
- 1 c. à table moutarde à l'ancienne
- 1 t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
- 2 c. à table vin blanc
- 2 c. à table sirop d'érable
- ½ t. crème 35%
- 1 c. à table fécule de maïs
- 1 c. à table eau froide
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre à feu moyen et y faire tomber les échalotes.
Ajouter la moutarde, mélanger et mouiller avec le bouillon de poulet, porter à ébullition, baisser le feu aux premiers bouillons et laisser mijoter 5 minutes.
Ajouter le sirop d’érable et le vin blanc, laisser réduire encore 5 minutes supplémentaires.
Ajouter la crème, la fécule de maïs délayée dans l’eau, bien poivrer, bien mélanger, laisser quelques minutes sur le feu, le temps de réchauffer la crème.
Napper de sauce, les filets de porc tranchés.
Source : Marie-Andrée - déclinaison
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