Gâteau de polenta au Mascarpone


Recette proposée par Caitlin de Engineer Baker
dans le cadre de ma septième participation aux TWD


Dans l’Antiquité romaine, la polenta ou comme on l’appelait autrefois, pulmentum, était l’aliment de base des grandes légions romaines qui la consommaient tel un gruau ou un gâteau, similaire à ceux cuisinés de nos jours. À cette époque, les techniques de moutures des différentes céréales, s’étaient déjà beaucoup améliorées ainsi, la mouture grossière privilégiée pour la polenta, avait presque totalement été remplacée par la farina, une fine farine. Pendant quelques siècles, rien n’évolua dans l’histoire de la polenta, un peu comme pour les conditions de vie des paysans qui la mangeaient. Cependant, les choses changeaient lentement, la première : l’introduction du sarrasin en Italie, par les Sarrasins. Cette céréale nutritive, mieux connue des Italiens sous « grano saraceno » est encore aujourd’hui en Toscane, un ingrédient de la polenta, très populaire et qui lui donne un goût particulier. Mais quelques siècles après son arrivée en Italie, le sarrasin perd du terrain, que la céréale venue du Nouveau Monde, le maïs, gagne au 15e et 16e siècle. Cette nouvelle culture était parfaite pour les terres du nord de l’Italie, où les fermiers pouvaient cultiver d’immenses champs de maïs et faire de très gros profits, tout en forçant les paysans à s’alimenter de maïs. Cette nouvelle polenta était abondante, mais loin d’être aussi nutritive que les anciennes. Malgré tout, la polenta était très goûteuse et bourrative et ainsi, continua d’être un produit de base bien après que les conditions de vie ne se fussent améliorées pour les pauvres. De façon surprenante, cet égoïsme de la part des propriétaires de terres, aida à façonner une composante majeure de la cuisine italienne puisque depuis ce temps, la consommation de polenta en Italie vient presque en totalité du maïs, qui se décline en plusieurs couleurs du jaune doré à la polenta vénitienne blanche.
  • 1 t. farine de maïs moyenne
  • ½ t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1 t. Mascarpone
  • 1/3 t. eau tiède
  • ¾ t. sucre
  • ¾ t. miel
  • Zestes d’une orange
  • ½ t. beurre mou
  • 2 œufs
  • 16 figues séchées (ou pruneaux, abricots séchés au choix)
Déposer les fruits séchés dans un bol et couvrir d’eau bouillante pour les faire gonfler, réserver.

Dans une grande jatte, battre le Mascarpone et l’eau tiède à l’aide d’un mélangeur électrique.

Ajouter le sucre et le miel et battre de nouveau jusqu’à bien lisse.

Ajouter le beurre et le zeste et bien battre à nouveau.

Ajouter les œufs un à la fois et bien battre après chaque addition, réserver.

Dans un bol, mélanger la farine de maïs, la farine, la poudre à pâte et le sel.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en trois additions, en battant bien après chaque addition.

Verser la moitié de cet appareil dans un moule rond ou carré d’environ 20cm. préalablement beurré (ou non si en silicone).

Égoutter les fruits séchés et en parsemer la pâte.

Recouvrir du reste de la pâte.

Mettre le moule sur une plaque à cuisson et faire cuire au four, sur la grille du centre, à 325° pendant 35 à 40 minutes ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse.

Passer un couteau entre les parois du moules et le gâteau, et laisser tiédir une dizaine de minutes avant de démouler.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan


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