Pancakes à la Tord-vis et au babeurre





En 1998, Les Brasseurs RJ fusionnent trois brasseries québécoises, Les Brasseurs GMT, La Brasserie du Cheval Blanc et les Brasseurs de l’Anse. La Brasserie du Cheval Blanc, comptant parmi les instigateurs québécois des termes «microbrasserie» et «microbière», se voit donc avalée par un plus grand qu’elle. Selon les connaisseurs, les bières du Cheval Blanc reprises par Les Brasseurs JR, n’ont d'ailleurs plus tout à fait la finesse et le goût authentique que leur conféraient leurs prédécesseurs. Il faut cependant savoir que pour la bière à l’érable Tord-vis, par exemple, le sirop d’érable y est inclus en début de fermentation. La levure étant très friande de sucres, elle aura ainsi, tôt fait de presque totalement masquer le goût fumé de l’érable, en ne laissant à la bière qu’une faible impression de «cabane à sucre». Toutefois, la Tord-vis en bouteille, affiche pourtant une très belle couleur ambrée, d’un or profond; son col est très appréciable et son arôme dominé par le malt fumé, n’est que subtilement parfumé d’érable légèrement épicé à la mi-dégustation, pour qu’en finition, la claire saveur du grain se révèle enfin. Elle plaira certainement aux fanatiques de bières fumées Schlenkerla, plus particulièrement la Märzen, avec laquelle elle semble partager plusieurs qualités. Pour ceux qui préféreraient un arôme plus marqué d’érable, la Microbrasserie de l’Île d’Orléans offre aussi la Suzanne Marceau; une bière à laquelle le sirop d’érable n’est ajouté qu’en fin de parcours et qui retient d’avantage ce goût de printemps québécois. Mais toujours selon les connaisseurs: «Lorsque vient le temps de cuisiner à la bière, vaut mieux cuisiner avec les moins goûteuses et se garder les meilleures à boire!» Alors, la Tord-vis dans la pâte à pancakes et la Marceau, bien fraîche dans une grande choppe! Au grand plaisir des amateurs, vous trouverez une sélection de plusieurs centaines de bières, des importées, aux plus méconnues microbières, en passant par les marques les plus communes, au dépanneur Boni-Soir Peluso, coin D’Iberville et Rachel, à Montréal. En visitant Peluso, vous bénéficierez aussi de précieux conseils d’experts; d’ailleurs il faudra faire vite pour obtenir ceux d’Alain Thibault, qui s’éclipsera sous peu, question d’aller enfin brasser ses propres créations.

  • 2 gros œufs
  • ¼ tasse sucre
  • 1 tasse babeurre
  • 1 tasse Tord-Vis (ou autre bière à l’érable)
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 2 tasses farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • Beurre (pour la cuisson)
  • Sirop d’érable, confiture, miel ou sucre (pour le service)

Dans un bol, battre les œufs légèrement au fouet à main.

Ajouter le sucre, le babeurre, la Tord-Vis et la vanille, battre à nouveau jusqu’à homogène, réserver.

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel; façonner un puits au centre des ingrédients secs.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et bien mélanger à l’aide d’une cuillère de bois, jusqu’à bien lisse et non grumeleux.

Dans un poêlon, faire fondre un peu de beurre sur un feu modéré, y verser ¼ de tasse de la pâte, l’étaler délicatement à l’aide de la cuillère de bois et laisser ainsi cuire une minute de chaque côté, ou jusqu’à ce que l’intérieur soit ferme et l’extérieur bien doré.

Procéder ainsi pour le reste de l’appareil et servir aussitôt, arrosé de sirop d’érable, ou recouvert de confiture, de miel ou de sucre.

*Donne une quinzaine de pancakes


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Sushis au poisson d'avril






Recette aussi publiée sur le blogue d'Inspiration de Canal Vie

Avis de recherche

Au moment où le monde entier est sur ses gardes, redoutant les pires cas de «poisson d’avril», les victimes de mauvaises plaisanteries demandent que l’appellation «poisson» soit changée pour un terme plus digne et moins insultant! Nous sommes à la recherche d’un avocat préférablement de grande renommée, qui accepterait de représenter les citoyens de la planète qui n’apprécient guère faire les frais de risées, en étant ainsi désignés.

Qui sommes-nous?

Nous sommes les 500 millions de souffre-douleur, qui acceptons humblement d’être ainsi ridiculisés, mais dont douleur est grandement augmentée, lorsque en plus d’être dupés, nous sommes injustement traités de «poissons». Ainsi, l’Alliance Unie des Victimes du Poisson d’Avril, mieux connue sous l’acronyme A.U.V.P.A., exige que le terme «poisson» soit dès aujourd’hui, remplacé par «Intelligents Récipiendaires Involontaires des Moqueries d’Avril» ou I.R.I.M.A.

Les résultats escomptés

Par cette nouvelle désignation, la reconnaissance de victimes qui ont été, sont ou seront abusées à leur insu, ne refléterait en aucun cas la réalité de leur intellect ou leur perspicacité. De plus, elle soulignerait que ces cibles de canulars, pour se prêter aussi facilement au jeu, ont en vérité un sens de l’humour plus développé que la majorité.

Des efforts sont déjà été mis en œuvre dans de nombreuses institutions où les autorités chargées de la langue française ont été priées d’agir, afin que les grands leaders de notre monde ratifient les termes de notre demande. Ainsi, nous porterons fièrement ce nouveau nom, sachant qu’il comporte un degré enviable de dignité, d’honneur et de respect, et espérons que d’ici l’an prochain, tout I.R.I.M.A. pourra vivre exempt de traumatismes, à l’approche du 1er avril.

Gâteau

* Notez que tout autre recette de gâteau maison, voire même une préparation en boîte ou un gâteau du commerce, feront aussi très bien l’affaire.

  • 1 tasse farine
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1 tasse beurre
  • ¾ tasse sucre
  • 3 gros œufs
  • 1 cuillerée à thé vanille

Crème au beurre
  • 1 œuf
  • ¼ tasse sucre
  • ½ tasse beurre mou coupé en cubes
  • 1 cuillerée à thé vanille (ou autre parfum au choix)

Fondant
  • 1 tasse minis guimauves natures
  • 1 cuillerée à thé eau
  • 2 tasses sucre glace (plus ou moins, au besoin)
  • Quelques gouttes colorant végétal noir (ou vert très foncé)
  • Fécule de maïs (pour le façonnage)

Décor
  • Noix de coco sucrée finement râpée (ou vermicelles blancs)
  • Fèves à la gelée orangées, jaunes et/ou rouges
  • Divers jujubes ou bonbons orangés, rouges et/ou verts
  • Assortiments de vermicelles, paillettes de sucre, etc. de différentes couleurs

Pour le gâteau

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre jusqu'à bien crémeux, pendant 30 secondes.

Ajouter le sucre et battre à nouveau jusqu’à pâle et aéré, soit environ 5 minutes.

Ajouter la vanille et les œufs un à la fois, en battant 1 minute après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre jusqu’à ce que ceux-ci disparaissent dans la pâte (ne pas trop battre!).

Verser l’appareil obtenu dans un moule carré de 8x8", préalablement chemisé de papier parchemin.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 30 à 35 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau, en ressorte propre.

Laisser refroidir une dizaine de minutes avant de démouler, et complètement avant de découper.

Lorsque complètement refroidi, à l’aide d’emporte-pièces, de cercles ou d’un couteau d’office, détailler le gâteau en différentes formes au choix: ronds, rectangles, carrés, etc. (si nécessaire, couper les formes en deux dans l’épaisseur, afin d’obtenir des portions qui ressembleront le plus possible à de vrais sushis), réserver.

Pour la crème au beurre

Dans la partie supérieure d’un bain-marie posé sur un feu modéré, à l’aide d’un batteur électrique, battre l’œuf et le sucre, jusqu’à 150°F.

Retirer la partie supérieure du bain-marie et continuer de battre, jusqu’à refroidi, soit environ 85°F; ajouter l'essence choisie et battre jusqu’à bien incorporée.

Toujours en battant constamment, ajouter les cubes de beurre un à la fois, jusqu’à épuisement du beurre; la crème obtenue devra être bien lisse et onctueuse.

Glacer les côtés et le dessus des formes de gâteau, d'une couche de crème au beurre d'environ ¼" d'épaisseur, en lissant bien.

Mettre au frigo au moins 30 minutes avant de procéder à la décoration.

Pour le fondant

Mettre les minis guimauves et l'eau, dans un grand bol allant au four micro-ondes.

Passer au four micro-ondes pendant 1 minute à intensité maximum (si les guimauves devaient gonfler assez pour déborder, remuer le contenu du bol à une seule reprise, au cours du procédé).

Ajouter la moitié du sucre glace aux guimauves fondues en plusieurs étapes et bien incorporer à chaque fois, à l’aide d’une cuillère de bois.

Préparer le plan de travail en versant le reste du sucre glace sur une surface propre, former un lit de sucre d'environ 6x6".

Transférer le mélange de guimauves sur le lit de sucre préparé et pétrir la masse en prenant soin de passer les mains par-dessous celle-ci, afin de faire certain qu'elle ne touche jamais le plan de travail (et pour éviter qu'elle ne colle ni à vos mains, ni au plan de travail); veiller à toujours garder la masse sur le sucre glace jusqu'à ce que celui-ci soit presque complètement absorbé (lorsque le sucre sera presque tout absorbé, le fondant sera beaucoup moins collant et bien souple).

Pour colorer le fondant (enfiler des gants de latex), presser un doigt au centre de la masse et y verser quelques gouttes du colorant, refermer le fondant sur le colorant et pétrir la pâte entre vos mains (ou sur un plan de travail saupoudré de sucre glace) jusqu'à ce que la couleur soit uniforme (après avoir ajouté le colorant, si le fondant est trop mou pour être travaillé, y pétrir un peu plus de sucre glace).

Rouler le fondant sur un plan de travail saupoudré de fécule de maïs, jusqu'à ⅛" d'épaisseur et découper des bandes d’environ ¾" de largeur, qui pourront être ajustées à la circonférence des formes réservées au frigo.

Entourer les formes avec les bandes de fondant et bien lisser le tout (garder certaines formes rectangulaires ou carrées sans fondant, pour façonner par la suite des sashimis).

Déposer la noix de coco râpée dans une assiette creuse et y presser le dessus des sushis (aussi, tous les côtés et le dessus des formes réservées pour les sashimis).

Décorer le centre des sushis de fèves à la gelée et/ou de jujubes tranchés, afin d’imiter les garnitures de vrais sushis (les sashimis pourront être décorés de jujubes orangés tranchés et d’une bande de fondant posée de façon perpendiculaire à la garniture).

* Donne de 12 à 20 sushis, selon la taille des sushis désirés.


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Brownies au miel et aux noix





Recette suggérée par Suzy de Suzy Homemaker
dans le cadre de ma cent-quarante et unième participation aux TWD

Les abeilles à miel sont responsables de la pollinisation de plus d’une centaine de différentes cultures, qui rapportent à divers pays, des milliards de dollars. Selon les scientifiques, la population mondiale d’abeilles à miel est toujours en déclin. Les chercheurs estiment qu’entre 2007 et 2008 seulement, près de 35% des colonies d’abeilles auraient disparues. Ils ajoutent que 70% de ces pertes seraient dû à un manque de nourriture. En effet, des études démontrent que leur déclin pourrait être dû au manque grandissant de biodiversité mondial. D’après les résultats obtenus, les abeilles qui se nourrissent d’une variété d’au moins cinq types de pollens, semblent avoir un meilleur système immunitaire, que celles qui ne se nourrissent que d’un seul type de pollen, même si celui-ci contient un plus haut taux de protéines. Dans le journal Biology Letters, les Français affirment d’ailleurs, que les abeilles nécessitent un système immunitaire entièrement fonctionnel pour de stériliser la nourriture destinée au reste de la colonie, ce qui protège la ruche contre les maladies. À partir de cette alimentation diversifiée, les abeilles produisent le glucose oxydase, qui sert à préserver le miel et protéger la nourriture des larves contre les infestations de microbes. Les abeilles ayant consommé plusieurs types de pollens auraient aussi emmagasiné plus de gras. Il faut savoir que les insectes en général, fabriquent des composantes chimiques anti-microbiennes à même leur gras corporel. D’autres études présentent le parallèle observé entre la disparition des colonies et celle des fleurs sauvages. Dans divers pays, on attribut ce déclin de la biodiversité à des causes variées telles que, l’infestation de mites, l’utilisation de pesticides et le changement climatique de la planète. Troublés par ce grand problème, les différents gouvernements tentent d’y trouver des solutions; le gouvernement Français a d’ailleurs annoncé l’an dernier, un projet qui visera à semer des fleurs sauvages le long des routes de France, en espérant contrevenir à ce fléau.

  • ½ tasse beurre
  • 4 onces chocolat noir grossièrement haché (ou mi-sucré)
  • 4 gros œufs
  • ½ cuillerée à thé sel
  • ⅔ tasse sucre
  • 1 tasse miel
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 1 tasse farine
  • 1 tasse noix grillées hachées

Dans la partie supérieure d’un bain-marie chauffée à feu modéré, faire fondre le beurre et le chocolat (retirer du bain-marie aussitôt fondu), réserver.

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sel jusqu’à mousseux.

Ajouter le sucre, le miel et la vanille, battre à nouveau jusqu’à homogène.

Ajouter le mélange de chocolat réservé, battre à nouveau quelques instants.

Ajouter la farine et ne battre que jusqu’à ce qu’elle ait disparue dans l’appareil (ne pas trop battre!).

À l’aide d’une maryse, plier les noix dans l’appareil obtenu.

Verser le tout dans un moule carré de 9x9’’, préalablement chemisé de papier parchemin.

Cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 45 à 50 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du brownie, en ressorte propre.

Laisser tiédir avant de démouler et couper en parts de 2x2’’, ou réfrigérer au moins 1H avant de démouler et couper, pour une coupe bien nette.





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Brioches aux pommes et bacon, glacées à l'érable


À défaut d'une visite à la cabane à sucre, ces brioches aux pommes et bacon, glacées à l'érable, vous donneront l'impression d'y être!

RECETTE DISPONIBLE SUR LE BLOGUE D'INSPIRATION DE CANAL VIE


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Le blogue d'inspiration de Canal Vie, enfin dévoilé!

Il était attendu avec impatience! Le voici enfin...


Sur ce dernier né de Canal Vie, vous pourrez consulter les chroniques de blogueurs invités, dont moi, p'tite Mme Carrée… qui partageront avec vous, leurs coups de cœur et leurs passions. De belles lectures, des idées géniales et de nombreuses petites folies tout à fait inspirantes …en perspective!

Mon premier billet, «Quatre cocktails pour la St-Patrick», se veut un extrait de mon blogue auquel s’ajouteront de façon hebdomadaire, d’autres articles exclusifs.

C'est donc un rendez-vous, à la semaine prochaine sur le blogue d'inspiration de Canal Vie!

Précédemment publiés sur le site même, de Canal Vie




 
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Muffins ensoleillés orange, ananas et bleuets séchés




Recette suggérée par Lauryn de Bella Baker
dans le cadre de ma cent-quarantième participation aux TWD

La troublante histoire d’Icare, bien que souvent racontée, fut mal interprétée et mal rapportée, des centaines de fois à travers la culture moderne. Ce mythe grec a souvent aussi été revu de façon plus réaliste, dans le but d’en faire une histoire pratique et moins moraliste que l’avaient à l’origine voulue, les philosophes grecs. Mais essentiellement, le rêve d’Icare est une leçon de modération, visant à nous rappeler le respect de nos propres limites.

Dédale, le père d’Icare, était un brillant artisan que le roi Minos avait engagé, pour la construction d’un labyrinthe qui servirait à garder captif l’effrayant minotaure. Le labyrinthe fut un chef d’œuvre d’ingéniosité, mais s’avéra aussi être le lieu où de nombreux condamnés trouvèrent la mort. Dédale connaissant bien les plans du labyrinthe, accepta un jour d’aider Ariane, la fille de Minos, à sauver le héro Thésée du labyrinthe. Furieux d’avoir été ainsi trahit, le roi Minos ordonna que Dédale soit envoyé en exil sur l’île de Crête. Mais avant longtemps, Dédale chercha un moyen de s’évader de Crête et demanda pour y arriver, l’aide de son fils Icare. Avec Icare, il conçu un stratagème élaboré qui lui permettrait de s’échapper: la fabrication d’ailes de cire. L’idée étant de s’évader en s’envolant au-dessus de la mer, et ainsi se libérer de la tyrannie du roi Minos. Une fois au bout de leurs efforts, le père et le fils disposaient tous deux d’une paire d’ailes. Mais avant de s’envoler, Dédale expliqua à son fils que de voler trop près du soleil pourrait être très dangereux, voire même fatal. Enfin, toutes précautions prises, le père et le fils pouvaient prendre leur essor du haut de leur prison crétoise, et planer comme deux étranges oiseaux dans le ciel. Mais en atteignant les nuages, Icare envahit par la joie et le sentiment divin de l’envolée, oublia complètement l’avertissement de son père et se laissa emporter très, très haut dans le ciel, tout près, trop près du soleil. Peu à peu, l’intense chaleur grandissante fit fondre les ailes, et rapidement, il ne resta plus rien de la cire qui les composait. Icare dégringola en virevoltant jusque dans les profondeurs de la mer. La partie nord-est de la Méditerranée dans laquelle Icare se noya, fut d’ailleurs plus tard nommée, la mer icarienne.

  • ½ tasse sucre
  • Zeste d’une orange finement râpé
  • 2 tasses farine
  • 2½ cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 2 gros œufs
  • ½ tasse beurre fondu tiédi
  • 1 tasse ananas broyés (jus inclus)
  • 2 cuillerées à table jus de citron
  • 1 cuillerée à thé essence de citron
  • ¾ tasse bleuets séchés

Dans une grande jatte, mélanger le sucre et le zeste d’orange et bien les presser avec le bout des doigts, de façon à ce que le sucre soit bien parfumé.

Ajouter la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, et bien mélanger, réserver.

Dans une jatte, légèrement battre les œufs, au fouet à main.

Ajouter le beurre fondu, l’ananas broyé, le jus et l’essence de citron, et bien mélanger, toujours au fouet à main.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et ne mélanger que jusqu’à imbibés (ne pas trop travailler).

À l’aide d’une maryse, plier les bleuets séchés dans la pâte obtenue.

Diviser la pâte dans les 12 cavités d’un moule à muffins, préalablement beurrées ou chemisées de caissettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 20 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser tiédie quelques minutes avant de démouler.





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Quatre cocktails pour la St-Patrick




Recettes aussi publiées sur le blogue d'inspiration de Canal Vie 

Les Irlandais qui sont passés maîtres dans la fabrication de bières, de stouts, d’ales et de whiskys, attribuent une place toute particulière à l’alcool, dans leur culture. On raconte même que St-Patrick, le patron des Irlandais, pour ne pas manquer de bière, ne se déplaçait jamais sans le prêtre Mescan, son brasseur personnel. À l’époque, les moines irlandais bénéficiaient d’ailleurs, d’une allocation d’un gallon de bière par jour. Au Moyen-Âge cependant, apparut en Irlande un alcool illégal que seuls les plus téméraires se risquaient à avaler, et qui reste à ce jour, presque inconnu du reste du monde: le potcheen. Considéré comme l’un des alcools les plus forts de la planète, le potcheen était distillé à partir des aliments fondamentaux de l’agriculture irlandaise, l’orge et la pomme de terre. La qualité instable de cette eau-de-vie qui comptait entre 90 et 95% vol., avait autrefois la réputation de rendre aveugle et parfois même, de causer la mort par empoisonnement. Sa teneur en éthanol était si élevée, qu’un buveur en avalant un simple verre d’eau le lendemain d’une cuite, pouvait aussitôt être réintoxiqué. Pas surprenant donc, que le leprechaun, populaire et emblématique lutin de la St-Patrick qui apprécie tout particulièrement le potcheen, nous fasse miroiter des visions d’arcs-en-ciel au pied desquels se trouvent des coffres remplis de pièces d’or! En 1997, une version légale et contrôlée du potcheen fut réintroduite sur le marché irlandais, au grand plaisir de ses amateurs… et bien sûr, des leprechauns.

«Le jour de la St-Patrick, on est tous un peu irlandais!»

After Eight

  • 1 once crème de cacao
  • 1 once crème de menthe verte
  • 1 once Bailey’s

Dans un verre à shooter ou à cordial, étager tous les ingrédients dans l’ordre énuméré.

*Pour obtenir des étages bien nets, verser la crème de cacao dans le verre choisi. Poser une petite cuillère juste au-dessus de la crème de cacao (presque en surface, elle peut toucher la paroi du verre), et verser très doucement la crème de menthe dans la petite cuillère. Délicatesse, précision et minutie sont de mise, pour éviter d’embrouiller les liqueurs. Procéder de la même façon pour le Bailey’s. À noter que les professionnels, utilisent le dos, plutôt que l’intérieur de la petite cuillère.

R&R

  • Sucre
  • 1 once Midori (plus quelques gouttes pour la collerette de sucre)
  • 1 once Cointreau
  • 1 once tequila
  • Cerise au sirop

Dans une première soucoupe, verser quelques gouttes de Midori et y tremper le pourtour du verre en l'y faisant tourner.

Dans une seconde soucoupe, verser un peu de sucre et y tremper le pourtour du verre  en l'y faisant tourner (le sucre adhérera au Midori et se teintera d'un vert très pâle).

Étager tous les ingrédients dans l’ordre énuméré (voir les instructions du cocktail After Eight, afin d’obtenir des étages bien nets).

Laisser délicatement tomber une cerise au sirop dans le cocktail.

Vodka «Jolly Rancher»

  • 4 à 5 bonbons «Jolly Rancher» pomme verte (toute autre saveur fera aussi l’affaire)
  • Glaçons
  • 2 onces vodka de qualité

Remplir un verre de type "highball" de glaçons, en alernant avec les bonbons "Jolly Rancher".

Verser la vodka sur le tout et servir accompagné d'une touillette (plus les bonbons fonderont, plus la vodka prendra le goût des bonbons, votre invité devra donc touiller son cocktail pour bénéficier de toute sa saveur).

Bière irlandaise de la St-Patrick

  • Quelques gouttes de colorant alimentaire vert
  • 1 bouteille de bière (au choix)

Dans une choppe ou un verre à bière, verser quelques gouttes de colorant.

Verser la bière sur le colorant et mélanger délicatement au besoin, à l’aide d’une touillette.

*Le choix d’une bière blonde ou légèrement ambrée fera d’autant plus ressortir la couleur verte. Cependant, les brunes et les noires qui ne changeront que légèrement de couleur, obtiendront tout de même un beau col vert brillant!





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Muffins extra maïs





Recette suggérée par Jill de My Next Life
dans le cadre de ma cent-trente-neuvième participation aux TWD

Construit en 1892, dans le but de vanter la richesse du sol et encourager les gens à venir s’installer dans le Dakota du Sud, le Corn Palace, «palais de maïs» en français, aura bientôt 120 ans! Rénové et redécoré annuellement à l’aide de plus de 275 000 épis de maïs, le Corn Palace a bien évidement changé de visage et même d’emplacement, à plusieurs reprises. Le plus récent Corn Palace ne fut d’ailleurs terminé qu’en 1921. Ses fascinants dômes, kiosques et minarets d’inspiration turque ne s’y sont greffés qu’en 1937, longtemps après que les murs du bâtiment n’aient exposé plusieurs autres décors, tels que ceux de scènes présidentielles, amérindiennes ou rurales. Lors de sa construction initiale dans la ville de Michell, les travaux du premier Corn Palace s’étaient élevés à $2976; aujourd’hui, le prix d’entretien de sa version moderne s’élève à plus de $130 000, par année. Mais cette augmentation substantielle en vaut apparemment le coup, puisque qu’aux 3000 habitants que comptait à l’époque la ville, plus de 12 000 s’y sont ajoutés, peut-être attirés par l’originalité du symbole agricole de la région. Admirés par près d’un million de touristes par année, les murales extérieures du Corn Palace, sont l’attraction principale du monument; repensées annuellement par des artistes locaux, elles sont ornées d’épis et de grains de maïs aux couleurs variées et artistiquement agencés en de savantes mosaïques. Ces œuvres d’art sont donc loin de relever d’un simple assemblage végétal aléatoire. La vocation du bâtiment a elle aussi changé avec des décennies, de salle communautaire à salle des fêtes, le Corn Palace est à présent la demeure de l’équipe de basketball universitaire du Dakota Wesleyan; le célèbre rodéo de Michell, la grande fête du maïs au mois d’août, certains banquets et quelques concerts y sont toutefois encore célébrés. Après avoir constaté de l’ampleur et de la beauté de cette merveille d’architecture, il est surprenant d’apprendre que bien avant 1892, de nombreux palais de maïs qui auraient fait rougir de honte celui de Michell, ont été construits à Sioux City dans l’Iowa. Mais n’ayant été érigés que temporairement et pour des raisons promotionnelles, ils n’ont malheureusement pas survécu au temps.


Carte postale représentant le Corn Palace de Mitchell, après sa rénovation de 1937

  • 1 tasse farine
  • 1 tasse farine de maïs (grosse mouture)
  • 6 cuillerées à table sucre
  • 2½ cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • ½ cuillerée à thé sel
  • 1 cuillerée à thé épices cajun
  • 1 gros œuf
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 1 tasse babeurre
  • 3 cuillerées à table beurre fondu tiédi
  • 3 cuillerées à table huile végétale
  • 1 poivron rouge finement haché
  • 1 tasse grains de maïs (en conserve égouttés, frais ou congelés décongelés et égouttés)

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, la farine de maïs, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate, le sel et les épices cajun, réserver.

Dans une jatte, légèrement battre l’œuf et le jaune, au fouet à main.

Ajouter le babeurre, le beurre fondu et l’huile, bien battre à nouveau.

À l’aide d’une maryse, incorporer les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et ne mélanger que jusqu’à imbibés (ne pas trop travailler!).

Toujours à l’aide de la maryse, incorporer le poivron rouge et le maïs.

Diviser l’appareil obtenu dans les 12 cavités d’un moule à muffins, préalablement beurrées ou chemisées de caissettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 16 à 18 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser tiédir quelques instants avant de démouler ou servir.





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Roses du carnaval polonais (Róże Karnawałowe)



Profitez de la fin du carnaval en célébrant le Mardi Gras avec ces croustillantes "Rose du carnaval polonais" (Róże Karnawałowe).

RECETTE DISPONIBLE SUR CANAL-VIE


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Tuiles à l'avoine et panna cotta fraise, chocolat blanc et gelée d'érable






Recette suggérée par Miss Mallory de A Sofa in the Kitchen
dans le cadre de ma vingt-neuvième participation aux défis Daring Bakers

Légende Abénaquise

Il a très longtemps, le Créateur avait comblé l’homme de nombreux présents, pour l’aider à vivre confortablement. Le Créateur avait ainsi rendu la vie du Peuple abondante, avec amplement de nourriture à cueillir, à cultiver et à chasser. L’érable comptait parmi les merveilleux cadeaux offerts par le Créateur. La sève de cet arbre était douce, sucrée et aussi épaisse que le miel. Tout ce que le Peuple avait à faire, était de casser la pointe d’une branche, pour que le sirop s’en écoule. À cette époque, Gluksabe, bras droit du Créateur, passait de village en village, pour garder un œil sur le Peuple. Un jour, alors que Gluksabe patrouillait, il trouva un village désert, complètement abandonné. Ses champs n’avaient pas été sarclés depuis longtemps, les âtres de ses foyers étaient froids et personne ne répondait à son appel. Gluksabe se demandait où le Peuple avait bien pu disparaître. Il chercha et chercha, jusqu’à ce qu’il entende d’étranges gémissements, au loin. Alors qu’il se rapprochait du bruit, il réalisa que les gémissements n’étaient pas ceux de la douleur, mais bien ceux du contentement. Il s’approcha encore, et arriva enfin à l’orée d’une forêt plantée d’érables. En pénétrant dans la forêt, il aperçu le Peuple, la bouche ouverte, couché sous les érables aux branches cassées, se remplissant la panse de sirop. Le sirop avait tellement fait grossir le Peuple, que celui-ci était devenu trop paresseux, trop lourd pour bouger. Gluksabe ordonna au Peuple de se lever et d’aller nettoyer le village, sarcler les champs et rallumer les feux, mais le Peuple refusa et lui répondit qu’il était trop bien, trop confortable, à profiter du sirop d’érable. Gluksabe rapporta tout au Créateur. Celui-ci décida de donner une leçon au Peuple et envoya Gluksabe chercher de l’eau à la rivière, pour éclaircir le sirop d’érable. Gluksabe s’exécuta et rempli les érables d’autant d’eau qu’il pu; on raconte même que la quantité d’eau utilisée aurait été aussi volumineuse que 30 jours de débit de la rivière. Et donc, la sève de l’érable devint 30 fois moins épaisse que le sirop, ce qui incita le Peuple après quelques temps, à se lever et demander à Gluksabe, pourquoi il avait dilué son précieux sirop. Gluksabe expliqua au Peuple que c’était la façon qu’avait choisie le Créateur de le punir de sa fainéantise. Dès lors, le Peuple devrait travailler très fort, pour retrouver un sirop à la même onctuosité. Aussi, pour lui rappeler son erreur, la sève de l’érable ne coulerait qu’une fois l’an et très brièvement, au printemps. Le Peuple apprit qu’il lui faudrait beaucoup d’effort pour obtenir le sirop; la sève devrait être récoltée dans des seaux d’écorce de bouleau, le bois devrait être coupé pour entretenir le feu qui le cuirait et des pierres seraient nécessaire à le garder chaud assez longtemps pour qu’il épaississe correctement. Chaque printemps depuis ce jour, le Peuple se souvient de la leçon de Gluksabe, en honorant le cadeau du Créateur, et en travaillant fort à fabriquer le sirop d’érable qu’il aime tant.

Panna cotta au chocolat blanc

  • 1 tasse crème 35%
  • 2 onces chocolat blanc haché
  • ½ tasse lait entier
  • 1 enveloppe gélatine neutre en poudre
  • 2 cuillerées à table miel
  • Pincée de sel


Gelée d’érable

  • ¾ tasse eau froide
  • 1 sachet gélatine neutre en poudre
  • ¾ tasse sirop d’érable

Panna cotta à la fraise

  • ½ tasse lait entier
  • 1 enveloppe gélatine neutre en poudre
  • 2 cuillerées à table miel
  • 1 cuillerée à table sucre
  • ½ tasse purée de fraise (avec ou sans les grains)
  • Pincée de sel
  • ½ tasse crème 35%

Tuiles

  • ⅔ tasse beurre
  • 2 tasses flocons d’avoine (passés au robot culinaire pour des tuiles extra minces)
  • 1 tasse sucre
  • ⅔ tasse farine
  • ¼ tasse sirop de maïs
  • ¼ tassse lait entier
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • Pincée de sel

Pour la panna cotta au chocolat blanc

Dans un bol, déposer le chocolat blanc haché, réserver.

Dans une petite casserole, faire chauffer la crème sur un feu modéré en prenant soin de ne pas la laisser bouillir.

Verser la crème chaude sur le chocolat blanc et laisser reposer 2 minutes.

À l’aide d’une cuillère ou d’une maryse, remuer la crème en commençant par le centre et de façon circulaire, jusqu’à homogène, réserver.

Dans la même petite casserole, verser le lait bien froid et y saupoudrer la gélatine, afin de la faire gonfler environ 5 minutes.

Une fois la gélatine gonflée, faire chauffer la casserole sur un feu modéré, jusqu’à ce que la gélatine soit bien dissoute.

Ajouter le miel et le sel, et poursuivre la cuisson jusqu’à homogène.

Ajouter le contenu de la casserole à la ganache de chocolat blanc, bien remuer et verser diviser au fond de verrines, de moules divers (au choix) ou de coupes.

Réfrigérer au moins 2H avant de couvrir de la gelée d’érable.

Pour la gelée d’érable

Dans une petite casserole, verser l’eau froide et y saupoudrer la gélatine, afin de la faire gonfler environ 5 minutes.

Une fois la gélatine gonflée, faire chauffer la casserole sur un feu modéré, jusqu’à ce que la gélatine soit bien dissoute.

Retirer la casserole du feu, ajouter le sirop d’érable et bien mélanger.

Laisser tiédir quelques instants avant de diviser le tout sur les fonds de panna cotta au chocolat blanc.

Remettre le tout au réfrigérateur au moins 2H avant de couvrir de la panna cotta à la fraise.

Pour la panna cotta à la fraise

Dans une petite casserole, verser le lait bien froid et y saupoudrer la gélatine, afin de la faire gonfler environ 5 minutes.

Une fois la gélatine gonflée, faire chauffer la casserole sur un feu modéré, jusqu’à ce que la gélatine soit bien dissoute.

Ajouter le miel, le sucre, la purée de fraise et le sel, et poursuivre la cuisson jusqu’à homogène.

Retirer du feu et laisser tiédir à température ambiante.

Ajouter la crème, bien remuer et diviser le tout sur la gelée d’érable.

Réfrigérer au moins 2H avant de démouler (ou non) et servir accompagné de fruits frais et de tuiles à l’avoine.

Pour les tuiles

Dans une casserole, faire fondre le beurre sur un feu modéré en prenant soin de ne pas le laisser roussir.

Retirer la casserole du feu et ajouter tous les autres ingrédients.

À l’aide d’une maryse, bien mélanger le tout, jusqu’à bien crémeux.

Déposer la pâte obtenue par cuillerée à table, sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, en prenant soin d’espacer les portions de 2".

Faire cuire au four sur la grille du haut, à 375° pendant 6 à 8 minutes, ou jusqu'à ce que le pourtour des tuiles soit bien doré.

Laisser tiédir quelques instants avant de délicatement transférer les tuiles sur une grille de refroidissement.

*Donne environ 50 tuiles


The February 2011 Daring Bakers’ challenge was hosted by Mallory from A Sofa in the Kitchen. She chose to challenge everyone to make Panna Cotta from a Giada De Laurentiis recipe and Nestle Florentine Cookies.


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