Scones aux amandes grillées





Recette suggérée par Mike de Living Out West
dans la cadre de ma cent-trente-septième participation aux TWD

Il y a très longtemps, dans une contrée lointaine de l’ouest, vivait un grand souverain maure, qui espérait toujours faire le bien. Il n’avait pas choisi de diriger cette étrange province, à la tête de laquelle il se trouvait. Mais afin que ses terres restent exemptes de guerres et pour gouverner judicieusement Al-garve, à l’ouest de Al-andaluz, il se devait d’être juste et sage. Tout ce qui lui manquait, lui affirmaient ses conseillers, fut une épouse avec qui partager son bonheur. Le temps vint où l’amour lui fit épouser une belle princesse, venue du nord. Sa beauté était incomparable, comme celle des déesses légendaires; ses yeux aussi bleus qu’un ciel d’été, sa chevelure aussi flamboyante que l’or pur. Les amants furent mariés au printemps et la noblesse accourue de partout et de loin, pour offrir au roi de luxueux présents, et constater de la splendeur de son épouse. Les célébrations durèrent plusieurs jours, remplis d’amusements et de rires. Aux yeux de tous les invités, l’amour du couple était évident, on leur prédisait même de vivre heureux jusqu’à la fin des temps. Mais quelque chose clochait dans ce tableau béat, les dieux, jaloux de ce bonheur radieux, leur prédirent un destin tragique. Quelques mois après le mariage, la reine tomba malade et nul ne su expliquer au roi, pourquoi. Elle était pâle, triste, faible et ne faisait que pleurer. Le roi somma les plus grands médecins, espérant que quelqu’un, quelque part, pourrait certainement comprendre ce qui lui arrivait. Jusqu’au jour où un sage homme dit au roi, que ce qui manquait à la reine, était la neige. D’après lui, la reine languissait de revoir la neige de sa patrie natale; sa mélancolie était profonde et elle en mourrait assurément, si les choses ne devaient changer. Mais le roi ne savait quoi faire, car il ne neigeait jamais dans sa province méridionale. Le sage homme lui affirma qu’il devait neiger pour guérir la reine de son malaise. Il avait d’ailleurs une idée sur la façon de s’y prendre pour y arriver. Il conseilla au roi de planter des amandiers; au printemps leur floraison immaculée plairait certainement à la reine et peut-être, la sauverait de sa désolation. Le roi sceptique, ordonna tout de même que des amandiers fussent plantés à perte de vue, à travers son royaume. Puis il attendit patiemment le printemps. Tel qu’espéré, la reine retrouva son éclat lorsque par-dessus les champs, au-delà de son château, les terres de son roi furent complètement recouvertes de blanches pétales de fleurs d'amandiers, ressemblant à s'y méprendre à la neige. La reine ignorait comment le roi avait pu réussir un tel exploit, mais elle savait à présent, que leur bonheur était assuré. Le roi soulagé de la savoir guérie, décida à ce moment, que l’amande deviendrait le fruit le plus important, l’emblème de Al-garve. De nos jours et depuis ce temps, les fleurs de l’amandier tapissent à chaque printemps, le sud du Portugal, et en tendant bien l’oreille, on peut encore y entendre chanter la princesse nordique.

  • ½ tasse amandes grillées moulues
  • 1¾ tasse farine
  • 1 cuillerée à table poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ tasse beurre froid coupé en cubes
  • 2 cuillerées à table sucre
  • 1 gros œuf
  • ⅓ tasse crème 35%
  • ¼ tasse lait entier
  • 3 cuillerées à table garniture d’amande
  • ½ tasse amandes grillées hachées

Dans un bol, bien mélanger les amandes moulues, le sucre, la farine, à la poudre à pâte et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse plutôt inégale, réserver.

Dans une jatte, battre l’œuf, la crème, le lait et la garniture d’amande, jusqu’à homogène.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et battre jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse (ne pas trop travailler).

Ajouter les amandes hachées et pétrir à la main ou à l’aide d’une maryse, environ 8 à 10 fois.

Transférer la pâte sur un plan de travail légèrement fariné et la diviser en deux.

Travailler les deux portions de pâte de façon à obtenir deux disque d’environ 5’’ de diamètre.

Couper les deux disque en six pointes égales et les transférer sur une plaque de cuisson, préalablement tapissée de papier parchemin.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant environ 20 minutes, ou jusqu’à dorés et légèrement raffermis.

Laisser refroidir à température ambiante et servir tièdes ou froids, accompagnés de crème épaisse, de beurre ou de confiture.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclianaison


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Biscuits chocolat, avoine et raisins secs




Recette suggérée par Claire de Bake With Us
dans le cadre de ma cent-trente-sixième participation aux TWD

Dans les wc nickelés
De son endroit préféré
Elle vient juste de rentrer
Pour poudrer son joli nez
Sur la plateforme blanche
Tout doucement elle se penche
Retenant ses longs cheveux
De tomber devant ses yeux
Y'a des filles comme ça
Qui ne s'arrêteront pas
Y'a rien à faire c'est l'enfer
Rien à faire elle exagère
Vie et mort de cookie
Qui aimait trop la couleur rouge ou jaune

Je suis si bien si tranquille
Dit-elle à Marie-Lucille
Qui a les dents toutes serrées
Elle est vraiment trop crispée
Je me demande ce qu'elle a pris
Encore de la cochonnerie
Heureusement j'ai des amis
Eux au moins ils m'ont compris
Y'a des filles comme ça
Qui ne s'arrêteront pas
Y'a rien à faire c'est l'enfer
Rien à faire elle exagère
Vie et mort de cookie
Qui aimait trop la couleur rouge ou jaune

Comme elle est belle quand elle rit
Elle ressemble à un cookie
Tout plein de sucre candy
Dans son joli nez petit
Serait-ce la poudre de riz
Qui lui donne cet air fleuri
Blanc comme la porcelaine
Froid comme un oeil de murène
Et ça n'en finirait plus
Si elle devait rentrer
Elle s'engage dans la rue
Une auto de la frapper
Sur le sol sa tête éclate
Mais le sang pisse écarlate
Et bon sang qu'elle s'éclate
Y'a des filles comme ça
Qui ne s'arrêteront pas
Y'a rien à faire c'est l'enfer
Rien à faire elle exagère
Vie et mort de cookie
Qui aimait trop la couleur rouge ou jaune
Rouge ou jaune…

Cookie, Jean LELOUP - 1990


Vidéo de la pièce Cookie, de Jean LELOUP - 1991

  • 1½ tasse farine
  • ½ tasse cacao
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 1 tasse beurre
  • 1 cuillerée à table eau
  • 1 ½ tasse cassonade tassée
  • 9 onces chocolat mi-sucré haché
  • 2 gros œufs
  • 1 ½ tasse flocons d’avoine
  • ¾ tasse raisins secs

Dans un bol, bien mélanger la farine, le cacao, le bicarbonate de sodium et le sel, réserver.

Dans la partie supérieure d’un bain-marie posée sur un bouillon frémissant, faire fondre le beurre, l’eau, la cassonade et le chocolat, en remuant de temps à autres.

Lorsque le tout est bien fondu, retirer du feu et à l’aide d’un fouet à main, ajouter les ingrédients secs réservés, en ne mélangeant que jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans la pâte.

Ajouter les œufs une à la fois, toujours en fouettant bien au fouet à main.

À l’aide d’une maryse, incorporer les flocons d’avoine, puis les raisins secs.

Déposer la pâte par cuillerées à table combles sur une plaque de cuisson, préalablement tapissée de papier parchemin, en prenant soin d’espacer les portions d’environ 2".

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 10 à 12 minutes, ou jusqu’à ce que les biscuits soient légèrement croustillants à l’extérieur et encore tendres à l’intérieur.

Transférer les biscuits sur une grille et laisser refroidir à température ambiante; conserver dans une boîte hermétique toujours à température ambiante.

*Donne environ 4 douzaines de biscuits

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Ailes de poulet croustillantes à l'ail, au romarin et piment fort




Peu de créatures sont entourées d’autant de mystère et mythe que le hibou. Souvent associé à la malchance, la mort, le deuil ou la misère, il symbolise pourtant la sagesse et la prudence. Le hibou tient une place importante dans le folklore des nombreuses cultures; des textes de la Grèce Antique, jusqu’à la popularité des récits de Harry Potter, il captive surtout pour sa capacité à voler silencieusement. Ce fascinant animal capable de prouesses physiques étonnantes, peut en effet, fendre l’air dans un silence total. Plusieurs mythes tentent d’ailleurs d’en expliquer le mystère. On raconte qu’Athéna, déesse grecque de la sagesse longtemps associée au vol discret du hibou et préférant cet oiseau à tous les autres, lui aurait offert ce pouvoir spécial de protection. Les nombreux hiboux qu’abritaient l’Acropole auraient ainsi servi de protecteurs aux armées grecques, qui décoraient leurs boucliers de son emblème. Et puisqu’on croyait le hibou symboliser la victoire, un grand triomphe était envisagé, lorsqu’il apparaissait avant les combats. Les Amérindiens vénèrent aussi cette merveille ailée; les Dakota Hidatsa par exemple, l’estiment aussi tel un protecteur des guerriers. Dans la culture hindoue, la déesse associée au vol du hibou, Lakshmi, symbolise la chance et la prospérité. Mais nombreuses sont aussi les cultures qui croyaient à l’inverse, que le hibou annonçait la mort; la légende veut même qu’un hibou aurait hululé pour annoncer la mort de Jules César. Les Apaches pour leur part, croient qu’aperçu en rêve, le hibou annonce une mort éminente. Encore aujourd’hui, le hibou occupe une place distincte dans la culture populaire… comment le service postal de Hogwarts pourrait-il fonctionner, sans le fiable et silencieux service des hiboux?


Harfang des Neiges - Emblème du Québec

  • 2 livres ailes de poulet

Première couverture
  • ¾ tasses farine
  • 1 cuillerée à thé sel
  • Poivre au goût

Seconde couverture
  • ½ tasse lait
  • 1 gros œuf
  • ½ cuillerée à thé sel
  • 1½ cuillerée à thé Tabasco

Troisième couverture
  • 2 tasses chapelure Panko
  • 4 cuillerées à table huile d’olive
  • 5 gousses d’ail hachées
  • 1 brin romarin frais
  • 1 piment fort épépiné (chili, jalapeno, oiseau ou autre, au goût)

Dans la jarre du blender, déposer les ingrédients de la troisième couverture, sauf la chapelure, et pulvériser jusqu’à bien crémeux.

Ajouter à la chapelure Panko et bien mélanger jusqu’à ce qu’elle en soit bien enduite.

Déposer les ingrédients des différentes couvertures, dans des assiettes creuses.

Enrober les ailes de poulet de la première couverture, en les secouant bien par la suite, pour en retirer l’excès de farine.

Enrober ensuite les ailes enfarinées, du mélange de la seconde couverture.

Enfin, enrober les ailes de la troisième couverture, en prenant soin de bien les presser dans la chapelure, de façon à ce qu’elles en soient bien recouvertes.

Déposer les ailes ainsi panées, sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier d’aluminium.

Réfrigérer le tout pendant au moins 30 minutes.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 minutes, puis au grill pendant 1 à 2 minutes, afin de les faire légèrement dorer.

Laisser tiédir quelques instants avant de servir.




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Pets-de-nonne "Mon Chéri"




Recette aussi publiée chez Caroline de Tomates cerises et basilic
dans la cadre de ma participation au concours "Les petits choux"

Pourquoi aurait-on appelé une si légère et délicate pâtisserie «pet-de-nonne»? Un nom si peu appétissant, si irrévérencieux… De toute évidence, quelqu’un l’a baptisée ainsi, mais on ignore qui exactement. Possiblement de jeunes novices désenchantées dans un strict couvent? On imagine aisément ces jeunes filles rigoler en faisant frire de légers beignets, le bruit incongru de l’air s’échappant de la pâte humide, leur causant encore plus de ricanements. Puis, le calme soudain, provoqué par le regard froncé d’une mère supérieure agacée par ses novices qui osent briser le silence. Même dans un couvent, il est possible de trouver humour et plaisanterie! Si les hommes publiaient autrefois les livres de recettes, se sont les femmes, plus particulièrement les religieuses, qui faisaient la cuisine. La confection de douceurs assurant jadis un revenu non négligeable aux couvents, il y a fort à parier que ce sont elles qui ont inventé, peut-être même sans le vouloir, le pet-de-nonne. On raconte cependant, qu’avant d’être «pet», le pet-de-nonne aurait été «paix-de-nonne», mais que sa simple consonance l’aurait à jamais désacralisé. D'ailleurs, pour le détourner d’une mauvaise réputation, préserver leurs oreilles puritaines ou éviter de devoir s’abaisser à le prononcer, certains auraient même tenté de le renommer «soupir de nonne» ou plus absurdement encore, «beignet de vent». Mais qu’il soit pudique, prude, courant, banal, populaire ou carrément effronté, façonné à la cuillère ou à la douille, ce petit bonheur de friture, cet écrin croustillant au cœur tendre, léger, doré et sucré, reste le divin rejeton de l’irremplaçable et polyvalente pâte à choux. Et donc, que cette pâtisserie ait été inventée par une congrégation ou une autre, on s’en fout… pourvu que le septième ciel nous attend, en la dégustant!

  • ¾ tasse eau
  • 3½ cuillerées à table beurre
  • Pincée de sel
  • 1 tasse farine
  • 3 gros œufs
  • 12 à 15 chocolats à la cerise congelés très fermement (type Cordial ou Mon Chéri)
  • Huile végétale (pour la friture)
  • Sucre glace (ou granulé, au goût)

Dans une casserole, amener à ébullition l’eau, le beurre et le sel, sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, retirer la casserole du feu et y ajouter la farine d’un seul coup.

À l’aide d’un batteur électrique ou d’une cuillère de bois, battre vigoureusement jusqu’à bien incorporée.

Remettre la casserole sur le feu et continuer de battre jusqu’à ce que la pâte se détache des parois.

Retirer à nouveau la casserole du feu, ajouter les œufs un à la fois, toujours en battant vigoureusement après chaque addition (au final, la pâte devra être lisse et bien crémeuse).

À l’aide d’une cuillère à glace de petite taille (tremper la cuillère dans l’huile chaude pour faciliter le démoulage éventuel), prélever une portion de pâte et y enfoncer un chocolat à la cerise toujours bien congelé; refermer la pâte sur le chocolat à l’aide d’une petite cuillère en prenant soin de ne laisser aucune ouverture, de façon à ce que la garniture ne s’en échappe pas à la cuisson.

Aussitôt façonné, plonger le pet-de-nonne dans l’huile à friture chauffée à 350°F, jusqu’à bien dorés, environ 2 à 3 minutes.

Procéder ainsi pour tous les chocolats et jusqu’à épuisement de la pâte.

Égoutter les pets-de-nonne sur un papier absorbant, laisser tiédir quelques instants avant de saupoudrer de sucre glace et servir.

*Donne de 12 à 15 gros pets-de-nonne mon chéri




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Coeurs à la crème classiques, sur coulis de framboise au Grand Marnier





Recette aussi publiée chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre de ma participation au concours "Saint-Valentin"
organisé en collaboration avec les Éditions du Chêne



Dans ses écrits, l’anthropologue Helen Fisher, affirme que l’amour romantique excite dans la chimie cérébrale, trois endroits spécifiques du cerveau, associés à de puissantes hormones et tous reliés au sentiment de récompense et de plaisir. Ces trois systèmes cérébraux associés, résultent en une décharge d’hormones qui provoquent l’augmentation des battements du cœur, la moiteur des mains ainsi que le sentiment de connexion, impliqués dans l’amour romantique naissant. La libido, associée à une classe d’hormones appelées androgènes, plus particulièrement à la testostérone (que les femmes produisent aussi); la confiance, générée par l’ocytocine et enfin, l’élément clé du noyau accumbens du cerveau, l’amour, engendré par la dopamine, contribuent tous à l’évolution de la chimie d’une relation amoureuse. Mais cette chimie de la relation romantique n’est pourtant pas dessinée pour durer, et ne subsiste que de six mois à trois ans, nous laissant par la suite le soin de prendre la décision de terminer la relation, ou de la poursuivre à un niveau différent. En considérant qu’il est facile de rester coincé dans la recherche d’un amour romantique, en errant à travers les différents épisodes qui mènent à son aboutissement, la partie la plus déplorable du procédé reste qu’une insensibilité à un certain niveau de dopamine peut se développer et nous maintenir dans un état d’insatisfaction constante. Pour se sortir de cet immobilisme, le physiologiste Robert Epstein, propose de s’engager en couple, dans des exercices intimes. Epstein qui depuis de nombreuses années, étudie la chimie des relations en se basant par exemple, sur les mariages arrangés en Inde qui démontrent une réussite de 95%, estime qu’en pratiquant des exercices de construction de l’amour, même les couples qui ne se sont pas fréquentés auparavant, peuvent atteindre une relation d’amour profond. Selon les recherches effectuées, les couples de longue date gardent une relation chimique très similaire à celle des nouveaux couples, seulement moins fébrile. À ceux qui pourraient croire que cette étape plus mature de l’amour romantique vient naturellement, Epstein répond qu’une relation romantique plus mature, nécessite une attention constante, telle la pratique du «regard de l’âme», ou encore de la «synchronisation du rythme cardiaque». Toujours selon Epstein, ces exercices gravitent autour des «quatre piliers de la relation»: engagement, attentes réalistes, connaissance intime et savoir-faire essentiel à la relation. Mais pour en savoir plus à ce propos, répondre à vos questions, voire même tenter la pratique de ces exercices au sein de votre couple, rendez-vous sur DrRobertEpstein.com


Entrevue réalisée par CBS News, avec Dr Robert Epstein - "Règles de l'amour"

  • 1 tasse fromage mascarpone
  • 1¼ tasse crème 35%
  • Zeste d’un demi citron finement râpé
  • ½ cuillerée à thé vanille
  • 1 cuillerée à table Chambord (ou autre liqueur de framboise)
  • ⅓ tasse sucre glace
  • 1 tasse coulis de framboise sans grains (maison ou du commerce)
  • 2 cuillerées à table sucre glace (si le coulis n’est pas sucré)
  • ¼ tasse crème 10%
  • 2 cuillerée à table Grand Marnier (ou autre liqueur d’orange)
  • Framboises fraîches, zestes de citron, bonbons divers, feuilles de menthe, etc. (pour le décor)

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le mascarpone et ¼ de tasse de crème, jusqu’à bien lisse et crémeux.

Ajouter le zeste de citron, la vanille et le Chambord, et battre jusqu’à bien incorporés, réserver.

Dans une jatte, à l’aide d’un fouet électrique, fouetter la crème jusqu’à l’obtention de pics mous.

Ajouter le sucre glace et fouetter à nouveau, jusqu’à l’obtention de pics fermes.

À l’aide d’un maryse, plier la crème dans le mélange de mascarpone réservé, jusqu’à bien incorporé.

Diviser l’appareil obtenu dans 4 moules de silicone en forme de cœur (ou un seul plus grand), préalablement légèrement huilés.

Cogner fermement les moules sur un comptoir, afin d’en faire sortir les bulles d’air.

Mettre au congélateur au moins 8H avant de démouler (les moules auront aussi pu être chemisés d’étamine pour faciliter le démoulage et éviter la congélation; remplacer alors le temps de congélation par le même temps de réfrigération).

Démouler les cœurs sur des assiettes à dessert, réserver couverts, au frigo.

Dans un bol, mélanger le coulis de framboise, le sucre glace, la crème et le Grand Marnier, réserver.

Au moment de servir, s’assurer que les cœurs à la crème sont bien tendres (décongelés), et les arroser du coulis.

Décorer si désiré, de framboises fraîches, de zeste de citron, de bonbons divers, de feuilles de menthe ou autres, au goût.


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Risotto alla milanese sur effiloché de canard confit à la confiture d'oignons et canneberges




Recette aussi publiée chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre de ma participation au concours "Riz et risottos"
organisé en collaboration avec le Groupe Modus



Situé dans le nord de l’Italie, au cœur de la Lombardie, Milan compte près de un million et demi de résidents, qui peuvent aujourd’hui se vanter d’habiter la capitale mondiale de la mode. Les historiens estiment que la ville aurait été colonisée par les Celtes 600 ans av. J.-C., quelques 400 ans avant d’être conquise par les Romains, qui en firent la capitale de leur empire occidental, au 4e siècle. Au cours du 11e siècle, on lui attribua un statut semi indépendant. Après les invasions française et autrichienne, et une complète indépendance durement acquise en 1859, Milan se vit pourtant devenir un important bastion allemand, au cours la Seconde Guerre Mondiale. Pendant près de six ans, on lui infligea des bombardements extrêmes, des souffrances terribles qui anéantirent d’importantes portions de son patrimoine architectural. Mais depuis de 25 avril 1945, les Milanais se sont donnés corps et âme pour reconstruire une accueillante et très élégante métropole, et malgré les pertes énormes d’autrefois, certains trésors restent. Le Dôme de Milan, construit dans le style de la fin de l’époque gothique, arbore près de 1000 statuts et de son clocher, une vue imprenable de la cité. Toute aussi impressionnante, l’Église Santa Maria delle Grazie, qui abrite le célèbre tableau de de Vinci, La Cène, a aussi su résister à l’emprise allemande. Les alentours de Porta Ticinese valent aussi le détour, comme leurs quartiers vieillots ont été presque entièrement épargnés par la colère des hommes. Aujourd’hui, Milan est reconnu pour le chic et le raffinement de ses habitants qui promeuvent l’abondance de ses boutiques Armani, Gucci, Fendi, Prada et de nombreux autres grands noms, chez qui les fashionistas venus d’un peu partout autour du monde, peuvent eux aussi, suivre les dernières tendances.


Milan, Lombardie, Italie

Confiture

  • 1 gros oignon tranché en fines lamelles
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • 2 cuillerées à table sucre
  • ½ tasse vin blanc sec
  • 1 tasse canneberges fraîches (ou congelées, décongelées)
  • 2 cuillerées à table vinaigre balsamique
  • 1 cuillerée à thé thym séché
  • Sel au goût

Canard

  • 3 cuisses de canard confit de préférence emballées sous vide (maison ou du commerce)

Risotto

  • 3 tasses bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • 1 tasse eau
  • 1 petit oignon finement haché
  • 3 cuillerées à table beurre divisées
  • 1½ riz arborio (ou carnarolli)
  • ½ tasse vin blanc sec
  • ¼ cuillerée à thé safran
  • ¼ tasse parmesan finement râpé

  • Canneberges fraîches, thym frais, fond de canard, copeaux de parmesan, etc. (pour le décor)

Pour la confiture

Dans une casserole, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon saupoudré du sucre, en remuant de temps à autres, jusqu’à translucide et caramélisé, environ 7 minutes.

Ajouter le vin, bien mélanger et laisser réduire du tiers.

Ajouter les canneberges, le vinaigre balsamique et le thym, bien mélanger et laisser mijoter jusqu’à ce que les canneberges commencent à compoter et que le tout ait bien épaissi.

Rectifier l’assaisonnement en salant au goût, laisser tiédir, réserver.

Pour le canard

Dans une grande casserole, déposer les cuisses de canard dans leur emballage, couvrir d’eau et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser mijoter 5 minutes, ou le temps de réchauffer la viande.

Retirer les emballages de l’eau, les égoutter et en sortir les cuisses.

Désosser la viande et l’effilocher minutieusement à l’aide de deux fourchettes.

Couvrir d’une feuille de papier d’aluminium, réserver au chaud (le canard pourrait être réchauffé et effiloché pendant la préparation du risotto, afin d’éviter qu’il ne se dessèche).

Pour le risotto

Dans une casserole, chauffer le bouillon et l’eau sur un feu modéré.

Lorsque bien chaud, baisser le feu et le garder à petits frémissements.

Dans un grand poêlon, faire fondre 2 cuillerées à table de beurre sur un feu modéré, et y faire tomber l’oignon jusqu’à translucide, en remuant de temps à autres, environ 5 minutes.

Ajouter le riz et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la peau des grains soit translucide et légèrement dorée, en remuant souvent et de façon à bien les enrober de beurre, environ 3 minutes.

Ajouter le vin blanc et remuer constamment jusqu’à ce que le riz ait complètement absorbé le vin.

Ajouter le bouillon de poulet par ½ tasse et jusqu’à épuisement, en remuant régulièrement et en laissant après chaque ajout, le temps au riz d’absorber presque complètement le bouillon (le temps de cuisson total sera de 18 à 25 minutes, en tenant compte que le risotto doit être crémeux à l’extérieur et al dente au centre).

Ajouter le safran, le reste du beurre et le parmesan, bien incorporer en remuant constamment pendant 1 à 2 minutes supplémentaires.

Pour le montage

Dans quatre cercles posés sur quatre assiettes de service, déposer quelques cuillerées à table de confiture d’oignons et canneberges; bien uniformiser en pressant à l’aide du dos d’une cuillère.

Ajouter une généreuse portion de canard confit effiloché sur la confiture, toujours en pressant bien le tout.

Couvrir le canard d’une portion de risotto, et presser à nouveau afin de bien comprimer l’ensemble.

Retirer les cercles en pressant le risotto, toujours à l’aide du dos d’une cuillère.

Si désiré, décorer de canneberges fraîches, de brins de thym, de copeaux de parmesan et d’un peu de fond de canard.


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Pouding au pain, panettone et crème d'amande





Recette suggérée par Sharon de Simply Southern
dans le cadre de ma cent-trente-cinquième participation aux TWD

I like bread and butter,
I like toast and jam,
That's what my baby feeds me,
I'm her loving man.

He likes bread and butter,
He likes toast and jam,
That's what his baby feeds him,
He's her loving man.

She don't cook mashed potatoes,
She don't cook T-bone steaks,
Don't feed me peanut butter,
She knows that I can't take.

Got home early one morning,
Much to my surprise,
She was eating chicken and dumplings
With some other guy.

No more bread and butter,
No more toast and jam,
I found my baby eating
With some other man.

Bread and Butter, The Newbeats – 1964


Vidéo tirée de 9½ weeks avec Kim Basinger et Mickey Rourke - 1986.
Trame sonore de The Newbeats

  • 8 onces panettone rassis coupé en cubes (ou autre gâteau ou pain aux œufs)
  • 1 tasse lait
  • 1 tasse crème 35%
  • 2 cuillerées à table garniture d’amande
  • 3 gros œufs
  • ½ tasse sucre
  • ½ cuillerée à thé cannelle
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 2 cuillerées à table Amaretto
  • Pincée de sel
  • Sirop d’érable (pour le service)

Dans une casserole, faire chauffer le lait, la crème et la garniture d’amande, sur un feu modéré, en remuant de temps à autres, réserver.

Dans une grande jatte, légèrement battre les œufs et le sucre, à l’aide d’un fouet à main.

Ajouter le mélange de lait chaud aux œufs, en remuant constamment.

Ajouter la cannelle, la vanille, l’Amaretto et le sel, battre jusqu’à bien homogène.

Ajouter les cubes de panettone, à les presser légèrement dans le liquide, de façon à ce qu’ils s’en imbibent bien.

Laisser reposer à température ambiante pendant 1H.

Verser l’appareil dans un moule à pain préalablement beurré et le couvrir d’une feuille de papier aluminium; percer le papier d’aluminium à 5 endroits afin de laisser sortir la vapeur.

Tapisser un plat allant au four de papier absorbant, et y déposer le moule à pain.

Ajouter de l’eau bouillante dans le plat, jusqu’à la moitié du moule à pain.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 minutes.

Retirer le papier d’aluminium et poursuivre la cuisson pendant 15 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du pouding, en ressorte propre.

Laisse tiédir à température ambiante avant de servir, ou mettre au frigo au moins 1H pour obtenir une coupe bien nette.

Servir nature ou accompagné de sirop d’érable.





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