Minis oeufs écossais





Jadis, un groupe de plus de mille cailles vivait dans la forêt indienne. Elles auraient pu être très heureuses, mais la grande frayeur de leur ennemi, le chasseur de cailles, les empêchait de vivre en paix. Le chasseur imitait leur cri et lorsqu’elles se rassemblaient pour y répondre, il lançait son immense filet sur elles, puis les fourrait dans son panier pour les emporter au loin et les vendre. Mais une des cailles était très intelligente et en s’adressant à ses consoeurs, dit: «Mes sœurs, j’ai un plan! À l’avenir, aussitôt que le chasseur lancera son filet, chacune d’entre nous passera sa tête à travers un de ses maillons et nous pourrons ainsi le soulever et nous envoler avec. Lorsque nous aurons volé assez longtemps, nous pourrons laisser tomber le filet sur des bosquets de roses et s’en libérer». Toutes les cailles acceptèrent la combine et le lendemain, alors que le chasseur lançait son filet sur elles, elles réussirent à mettre à exécution le plan soumis. Puis, le chasseur de dégager son filet des bosquets de roses, mais la nuit tombait et il du rentrer. Ce manège fonctionna pendant plusieurs durant, jusqu’à ce que l’épouse du chasseur se fâche et lui demande: «Comment se fait-il que tu ne rapportes plus de cailles?». Son mari lui répondit: «C’est que les cailles travaillent toutes ensemble et s’aident les unes, les autres; si elles se chamaillaient un peu plus, j’aurais plus de temps et de facilité à les capturer». Quelques jours plus tard, une caille piétina accidentellement sa sœur, alors qu’elles faisaient la queue pour le grain. «Qui me piétine?» hurla la victime. Et la responsable s’excusa: «Ne soit pas fâchée, je ne l’ai pas fait exprès.» Mais la victime continua de hurler: «C’est moi qui ai soulevé tout le poids du filet, tu ne m’as pas aidé du tout!» À ces mots, l’autre caille se fâcha et sous peu, plusieurs autres entrèrent dans la dispute. À ce moment, le chasseur saisit sa chance, il imita le cri des cailles et lança son filet sur les belliqueuses. Les cailles, trop occupées à se quereller, oublièrent de s’entraider pour soulever le filet et le chasseur s’empara des inconscientes. Catastrophée, la caille intelligente regroupa ses amies jusque là restées calmes, et toutes s’envolèrent au loin… parce que de la discorde naît toujours le malheur.
  • 24 œufs de caille
  • 1½ livre chair à saucisse
  • 1½ cuillerée à table poudre d’oignon
  • 1½ cuillerée à thé sauge séchée
  • 1 cuillerée à thé coriandre séchée
  • Poivre fraîchement moulu (au goût)
  • ¼ tasse farine
  • 1 gros œuf légèrement battu
  • ½ tasse chapelure (nature ou assaisonnée)
  • Huile (pour la friture)
Dans une casserole, faire cuire les œufs de caille à grands bouillons, pendant 4 minutes, les égoutter et remplir la casserole d’eau froide pour arrêter la cuisson (s’ils restent trop longtemps au chaud, les œufs développeront un cerne foncé autour du jaune).

Écaler les œufs délicatement, de façon à ne pas briser l’albumine, réserver.

Dans une grande jatte, bien mélanger la chair à saucisse, la poudre d’oignon, la sauge, la coriandre et le poivre, avec les mains.

Façonner 24 petites boules de chaire à saucisse d’environ 1.5’’ de diamètre.

Presser un doigt au centre de chaque boule, y poser un œuf et travailler la chaire à saucisse de façon à en recouvrir totalement l’œuf.

Poser les œufs écossais sur une plaque à cuisson et les mettre au frigo, non couverts, pendant au moins 30 minutes (le réfrigération aura pour effet de faire quelque peu sécher et raffermir la viande, qui sera par la suite, plus facilement panée).

Déposer la farine, l’œuf et la chapelure dans 3 différents bols,

Passer les œufs dans la farine en prenant soin d’en secouer l’excédent, puis dans l’œuf et enfin, dans la chapelure.

Faire cuire les œufs, 4 ou 5 à la fois, dans l’huile chauffée à 320-330°, pendant 6 à 7 minutes ou jusqu’à bien dorés.

Égoutter sur un papier absorbant avant de servir chaud, tiède ou froid.


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Corpse Reviver no.2




Recette aussi publiée chez Lynne de Cafe Lynnylu
dans le cadre du Thirsty Thursday

Sauriez-vous quoi faire face à une personne inconsciente et qui ne respire plus?

RCP sur un adulte
En présence d’un adulte qui ne respire pas, vous devez appeler une ambulance puis commencer la réanimation cardio-pulmonaire qui consiste en une série de compressions au niveau de la poitrine et de respirations de secours.

1. Vérifier que la personne ne répond pas, parlez-lui d’une voix claire et répétez à quelques reprises son nom ou une question. Si elle ne répond pas prenez-là par les épaules et secouez-là sans être trop brusque.

2. Si elle ne répond toujours pas, vérifier que sa bouche, sa gorge ou son nez ne sont pas obstrués, dégagez tout objet ou nourriture visible, puis mettez-vous en place pour commencer la réanimation.

3. Pour commencer la réanimation, renverser sa tête légèrement vers l’arrière de façon à bien ouvrir ses voies respiratoires et placez-vous sur son côté, votre corps au-dessus du sien pour permettre un transfert de poids adéquat.

4. Posez vos mains ensemble, une par-dessus l’autre, au centre de sa poitrine et, avec la base de vos paumes, presser à environ 4 à 5 centimètres de profondeur afin d’effectuer une série successive et rapide de 30 pressions.

5. Donnez ensuite le bouche à bouche: pincez son nez de la main gauche, gardez sa bouche ouverte de la droite, posez votre bouche sur la sienne de façon à recouvrir son entièreté. Soufflez deux fois dans sa bouche de façon constante, 1 à 2 secondes par respiration.

6. En soufflant dans sa bouche, garder les yeux sur sa poitrine pour vérifier que l’air que vous lui insufflez fait bien bomber sa poitrine.

7. Continuez avec une série de 30 pressions rapides sur sa poitrine, puis à nouveau de deux respirations continues et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’ambulance arrive ou que la personne respire normalement.


Vidéo démontrant la réanimation cardio-pulmonaire (anglais)
  • ¾ once Lillet blanc
  • ¾ once Cointreau (ou autre liqueur d’orange)
  • ¾ once gin
  • ¾ once jus de citron
  • 2 gouttes absinthe (ou pastis, Herbsaint, etc.)
  • Glaçons
  • Cerise (fraîche ou au marasquin)
Verser tous les ingrédients sauf la cerise, dans un shaker.

Secouer vivement à plusieurs reprises et verser le tout dans un verre à cocktail ou à martini, en retenant les glaçons.

Laisser tomber une cerise au fond du verre et servir aussitôt.


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Gâteau d'anniversaire "pseudo pièce montée" pour les 4 ans de La casserole carrée




Recette suggérée par Cat de Little Miss Cupcake
dans le cadre de ma vingt et unième participation aux défis Daring Bakers

C'est une nuit conventionnelle,
Un chien aboie, une chouette hulule,
Les prisonniers dans leurs cellules
Rêvent de creuser un tunnel.
Mais avec une petite cuillère,
Il faudrait être un peu naïf,
La prison n'est pas un gruyère,
Si au moins j'avais un canif.

Je vous fais porter une brioche
Fourrée avec une pioche
Dix mètres de corde environ
Dans la dinde aux marrons,
Si vous goûtez la mortadelle,
N'avalez pas la pelle.
Ce n'est pas tout car j'ajoute
Une lime dans le pâté en croûte
Et dans le petit pot de beurre,
Une pince-monseigneur.

Dans la purée pas de grumeaux,
Seulement le chalumeau
Dix mètres de corde environ
Dans la dinde aux marrons,
Un vilebrequin dans le ragoût,
Ça lui donnera du goût
Mais un poil dans la choucroute
Moi franchement ça me dégoûte.
Filez avant que le jour se lève
Si vous trouvez la fève.

C'est une nuit conventionnelle,
Un chien aboie, une chouette hulule,
Les prisonniers dans leurs cellules
Rêvent de creuser un tunnel.
Je cherche sans y parvenir
Une position pour dormir
Aboie le chien, hulule la chouette,
Je m'allume une cigarette,
J'imagine un cigare qui fume,
Une pâtisserie qui vaut l'détour,
Une danseuse avec une plume
Dans la pièce montée des grands jours.
Pourvue d'un pistolet en sucre,
Dotée de pièces en chocolat,
Bonnes à manger, pas pour le lucre
J'les cacherai pas sous mon matelas

Pièce montée des grands jours, Thomas FERSEN - 2003


Extrait vidéo "live" - Pièce montée, Thomas FERSEN

Gâteaux aux amandes
  • 1¼ tasse farine
  • 1 cuillerée à table poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ¾ tasse babeurre
  • 2 cuillerées à table combles garniture aux amandes
  • 2 gros blancs d’œufs
  • ¾ tasse sucre
  • ¼ tasse beurre à température ambiante
Gâteaux aux fraises
  • 1¼ tasse farine
  • 1 cuillerée à table poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 3 cuillerées à table poudre Jell-o aux fraises
  • ¾ tasse babeurre
  • 2 cuillerées à table combles garniture d’amande
  • 2 gros blancs d’œufs
  • ¾ tasse sucre
  • ¼ tasse beurre à température ambiante
Ganache
  • 3 onces chocolat mi-sucré haché
  • ½ tasse crème 35%
  • 2 cuillerées à table beurre
Choux (et éclairs)
  • 1 tasse +3 cuillerées à table eau
  • 9 cuillerées à table beurre
  • ½ cuillerée à thé sel
  • 2 cuillerées à table sucre
  • 1½ tasse farine tamisée
  • 6 gros œufs
Crème d’amande
  • 1½ tasse crème 35%
  • 4 cuillerées à table garniture aux amandes
Glace royale (pour les petits choux et les éclairs)
  • 2 petits blancs d’œufs
  • 3 ½ tasses sucre glace
  • Colorant (au goût)
  • Vanille ou autres extraits (facultatif)
Glace (pour les gâteaux)
  • 3 cuillerées à table beurre à température ambiante
  • 3 tasses sucre glace
  • 2 cuillerées à thé lait (plus ou moins, au besoin)
  • 1½ cuillerée à thé vanille
  • Pièces de fondant, perles, dragées, paillettes ou autres au choix (facultatif)
Pour le gâteau aux amandes

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une jatte, battre au fouet à main, le babeurre, les blancs d’oeufs et la garniture aux amandes, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre, jusqu’à pâles et mousseux, environ 3 minutes.

Ajouter les ingrédients secs à ce mélange en alternant avec les ingrédients liquides, en trois étapes, en prenant soin de commencer et terminer avec les ingrédients secs.

Lorsque tous les ingrédients sont amalgamés, continuer et battre pensant au moins 1 minutes afin de rendre l’appareil encore plus léger.

Diviser la pâte obtenue dans deux moules à charnière, préalablement tapissés de papier parchemin; le premier de 8’’ de diamètre et le second de 3’’.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 à 35 minutes.

Laisser reposer 5 minutes avant de démouler et peler le papier parchemin, réserver.

Pour le gâteau aux fraises

Procéder de la même façon que pour le gâteau aux amandes, en ajoutant la poudre Jell-o aux fraises aux ingrédients secs.

Pour la ganache

Déposer le chocolat dans un bol, réserver.

Dans une casserole, faire chauffer la crème et le beurre sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, verser le liquide sur le chocolat et laisser reposer 2 minutes.

À l’aide d’un fouet à main, mélanger délicatement le liquide jusqu’à ce que le chocolat fondu soit bien incorporé à la crème.

Mettre au frigo une vingtaine de minutes, ou jusqu’à refroidi mais non ferme.

À l’aide d’un batteur électrique, battre la ganache jusqu’à bien aérée (la texture devra être encore épaisse, mais bien moins dense).

Pour le montage des gâteaux

À l’aide d’un couteau à pain, couper le dessus des gâteaux qui auraient pu bomber à la cuisson, de façon à bien les niveler.

À l’aide d’une spatule à glacer, poser le ⅔ de la ganache fouettée sur le plus grand des gâteaux aux amandes, bien lisser.

Poser le plus grand des gâteaux à la fraise sur la ganache et combler au besoin les côtés inégaux de la ganache.

Avec le reste de la ganache, procéder de la même façon pour les petits gâteaux, réserver au frigo.

*Ne pas glacer les gâteaux à ce moment, ni préparer la glace, celle-ci devra avoir la texture idéale au moment voulu et être assez collante pour y fixer les choux et les éclairs. Préparée ou utilisée en avance, la glace sèchera en surface en ne laissant aucune possibilité d’adhésion.

Pour les choux (et éclairs)

Dans une casserole, faire chauffer l’eau, le beurre, le sel et le sucre, sur un feu modéré.

Lorsque le beurre est fondu, ajouter la farine d’un coup et mélanger vigoureusement à la cuillère de bois, jusqu’à ce que l’appareil sèche légèrement, fasse une boule et se détache nettement de la casserole.

Retirer la casserole du feu et ajouter les œufs un à la fois en battant bien au batteur électrique après chaque addition.

Transférer l’appareil obtenu dans une poche munie d’une douille d’environ 1cm.

Sur deux plaques de cuisson, préalablement tapissés de papier parchemin ou d’un Silpat, pratiquer 24 petits éclairs d’environ 10cm, 10 choux de 2,5cm diamètre, 15 à 17 choux de 2cm.

Avec le reste de la pâte, et en changeant pour une douille à embouchure assez fine, pratiquer une dizaine de petite volutes sur une plaque à part (aussi tapissée de papier parchemin).

Faire cuire au four (ne pas faire cuire les petites volutes à ce moment) sur la grille du centre, à 425° pendant 10 minutes, puis à 325° pendant 20 minutes.

Faire cuire les petites volutes au four, à 350° jusqu’à légèrement dorées. environ 7 minutes.

Laisser complètement refroidir les choux et les volutes, réserver.

Pour la crème d’amande

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre la crème jusqu’à bien l’obtention de pics mous.

Ajouter la garniture aux amandes et continuer de battre jusqu’à l’obtention de pics fermes.

Transférer l’appareil obtenu dans une poche à douille fine et percer les choux et les éclairs aux extrémités, pour les fourrer de la crème d’amande (attention de ne pas trop les fourrer, pour éviter de les fendre!), réserver environ ¾ de tasse de crème d’amande pour fourrer les choux cygnes et si désiré, pour décorer en fin de montage.

Pour la glace royale

Dans une jatte, battre les blancs d’œufs jusqu’à légèrement mousseux.

Ajouter le sucre glace, la vanille ou autres extraits (si utilisés) et battre jusqu’à ce que le sucre glace soit bien incorporé et que la glace soit bien lisse (la texture devrait être épaisse et à peine coulante – pas trop coulante sinon elle ne figera pas assez rapidement sur les choux!).

*Si la glace est trop épaisse, on peut ajouter quelques gouttes de jus de citron pour l’alléger quelque peu.

Diviser l’appareil obtenu dans le nombre de bols nécessaires et colorer au goût.

Selon les couleurs voulues et le motif désiré, tremper le dessus de chaque choux et chaque éclairs dans les glaces royales aux diverses couleurs et les poser sur un plan de travail propre, le temps que la glace fige, réserver.

Pour la glace

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre jusqu’à léger et mousseux.

Ajouter le sucre glace et continuer de battre en ajoutant le lait (au besoin) et la vanille, jusqu’à constance désirée (la texture doit être épaisse mais tartinable).

À l’aide d’une spatule à glacer, glacer les deux gâteaux (seulement au moment où les choux et les éclairs seront prêts à être installés).

*Garder une petite quantité de glace afin de coller les choux cygnes et autres décors tels que les garnitures en fondant, les perles, etc.

Poser le petit gâteau au centre du grand gâteau, puis les éclairs côtés non glacés, sur le pourtour du grand gâteau et les petits choux côtés non glacés, sur le pourtour du petit gâteau.

Pour les choux cygnes

À l’aide d’un fin couteau dentelé, ouvrir les grands choux en deux sur l’horizontale.

Fourrer la partie inférieure de la crème d’amande réservée, en prenant soin de faire bomber le fourrage.

Trancher en deux les parties supérieurs des choux, de façon à créer deux ailes pour chaque cygne.

Poser les ailes de chaque côté de crème bombée.

Poser une petite volute sur la partie avant du chou, entre les ailes.

Poser les cygnes de façon harmonieuse, sur le dessus du grand gâteau, réserver au frigo.

Ajouter d'autres décorations au goût, aussi à l’aide d’un peu de glace réservée.

The May 2010 Daring Bakers’ challenge was hosted by Cat of Little Miss Cupcake. Cat challenged everyone to make a piece montée, or croquembouche, based on recipes from Peter Kump’s Baking School in Manhattan and Nick Malgieri.


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Verrines de mousse au chocolat noir, lemon curd et panna cotta au café




Il est une liqueur, au poète plus chère,
Qui manquait à Virgile, et qu'adorait Voltaire;
C'est toi, divin café, dont l'aimable liqueur
Sans altérer la tête, épanouit le cœur.
Aussi, quand mon palais est émoussé par l'âge,
Avec plaisir encore je goûte ton breuvage.
Que j'aime à préparer ton nectar précieux!
Nul n'usurpe chez moi ce soin délicieux.
Sur le réchaud brûlant moi seul tournant ta graine,
A l'or de ta couleur fais succéder l'ébène;
Moi seul contre la noix, qu'arment ses dents de fer,
Je fais, en le broyant, crier ton fruit amer,
Charmé de ton parfum, c'est moi seul qui dans l'onde
Infuse à mon foyer ta poussière féconde;
Qui, tour à tour calmant, excitant tes bouillons,
Suis d'un œil attentif tes légers tourbillons.
Enfin, de ta liqueur lentement reposée,
Dans le vase fumant la lie est déposée;
Ma coupe, ton nectar, le miel américain,
Que du suc des roseaux exprima l'Africain,
Tout est prêt: du Japon l'émail reçoit tes ondes,
Et seul tu réunis les tributs des deux mondes.
Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-moi.
Je ne veux qu'un désert, mon Antigone et toi.
A peine j'ai senti ta vapeur odorante,
Soudain de ton climat la chaleur pénétrante
Réveille tous mes sens; sans trouble, sans chaos,
Mes pensées plus nombreuses accourent à grands flots.
Mon idée était triste, aride, dépouillée;
Elle rit, elle sort richement habillée,
Et je crois, du génie éprouvant le réveil,
Boire dans chaque goutte un rayon du soleil.

Le café - Jacques DELILLE (1738-1813)

Pour 6 petites verrines

Panna cotta au café
  • 1¼ tasse crème 15%
  • 3 cuillerées à thé expresso instantané
  • 1½ cuillerée à thé poudre de gélatine neutre
  • ⅓ tasse sucre
Lemon curd
  • 1 tasse de lemon curd à température ambiante (maison ou du commerce)
Mousse au chocolat
  • 2 onces chocolat noir haché
  • 2 œufs divisés
  • ⅓ tasse sucre
Pour la panna cotta

Dans une casserole, dissoudre la poudre d’expresso et le sucre dans la crème.

Saupoudrer la gélatine sur le liquide et laisser gonfler 5 minutes.

Faire chauffer le tout sur un feu modéré jusqu’à ce que la gélatine ait fondu, environ 5 minutes.

Diviser également le liquide obtenu, dans le fond des verrines.

Mettre au frigo et laisser prendre environ 1H.

Pour le lemon curd

Diviser également une tasse de lemon curd sur la panna cotta au café de chaque verrines.

Cogner les verrines sur un plan de travail, afin de répartir le lemon curd uniformément et ainsi obtenir un étagé bien défini.

Remettre les verrines au frigo environ 1H ou jusqu’à ce que le lemon curd ait raffermi.

Pour la mousse au chocolat

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire fondre le chocolat sur un feu doux.

Ajouter le sucre et remuer constamment jusqu’à ce que celui-ci soit complètement dissout.

Ajouter les jaunes d’oeufs un à la fois en les incorporant bien après chaque addition.

Laisser tiédir 20 minutes.

Pendant ce temps, monter les blancs en neige ferme.

Plier le mélange de chocolat dans les blancs, en prenant soin de ne pas faire tomber les blancs.

Diviser également la mousse obtenue sur le lemon curd bien froid et cogner à nouveau les verrines sur un plan de travail, de façon à répartir la mousse uniformément.

Remettre une dernière fois les verrines au frigo environ 1H ou jusqu’au moment de servir.

Décorer ou non, au goût.


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Tarte glacée à la banane et noix de coco




Recette suggérée par Spike de Spike Bakes
dans le cadre de ma cent-cinquième participation aux TWD

Gontran décide enfin de pendre des vacances. Après avoir réservé sa place sur une croisière dans les Caraïbes, il entame le voyage le plus plaisant de sa vie, jusqu’à ce que le bateau coule. Il se réveille éventuellement, poussé par les vagues, sur les rives d’une île déserte, sans personne, ni nourriture, rien que des bananes et des noix de coco. Après quatre mois passé en solitaire, alors qu’il se prélassait sur la plage, il voit venir au loin la plus belle femme qu’il n’ait vu de sa vie. Complètement ébahi, il lui demande: «D’où venez-vous?» «Comment êtes-vous venue jusqu’ici?» Et la femme lui répond: «J’ai ramé depuis l’autre côté de l’île.» «Je suis arrivée ici après le naufrage de mon bateau.» «Stupéfiant!» répond Gontran. «Vous êtes très chanceuse d’avoir dérivé à bord d'un radeau!» ajoute-t-il. «Ah! ça!» ajoute la femme, «Je l’ai fabriqué avec les matériaux que j’ai trouvé sur l’île: branches de gommier, feuilles de palme et écorce d’eucalyptus.» «Mais c’est impossible, vous n’aviez pas d’outils!» s’exclame Gontran. «Ça n’était pas un problème, au sud de l’île se trouve un récif et j’ai découvert qu’en faisant fondre le minéral dans mon four à poterie, celui-ci se transformait en un métal forgeable que j’ai utilisé par la suite, pour fabriquer des outils.» Gontran est complètement décontenancé, lorsque la femme l’invite: «ramons jusqu’à chez moi!» Après quelques minutes sur l’eau, la femme amarre son radeau sur un petit quai de fortune. Gontran presque en tombant à l’eau, admire ce qui devant lui sur la berge, semble être une petite villa tout à fait adorable, peinte en bleu et blanc. Les deux se dirigent enfin vers la maisonnette et la femme s’exclame: «Ce n’est pas grand chose, mais c’est confortable.» Une fois à l’intérieur, la femme invite Gontran à s’asseoir et lui offre à boire: «Aimeriez-vous une boisson?» et Gontran lui répond: «Non, merci… j’en ai ras le bol du lait de coco!» Avec un large sourire la femme rétorque: «Mais non, j’ai construit un alambic, je peux donc vous offrir un pina colada, un margarita ou ce qu’il vous plaira!» En essayant de cacher son étonnement, Gontran accepte et les deux s’assoient sur le canapé, verre à la main, pour discuter. Après avoir échangé quelques histoires, la femme annonce qu’elle va mettre quelque chose de plus confortable. Elle offre à Gontran de monter à l’étage pour se rafraîchir et soulignant qu’il trouverait un rasoir dans la salle de bain du haut. Gontran monte et trouve un rasoir fait de deux fins coquillages, retenu par un manche en os. «Wow!» pense Gontran «Cette femme est tout à fait incroyable!» Pensant qu’elle ne pourrait pas l’émerveiller plus, Gontran redescend pour trouver la femme, tout à fait radieuse et vêtue de simples lianes fleuries. Elle s’assied près de lui et soupire de façon suggestive: «Dis moi… Nous avons fait naufrage depuis si longtemps, nous sommes restés si seuls dans cette jungle inhospitalière, je suis certaine qu’il y bien quelque chose qui t’a manqué? Quelque chose que tu languis de faire en ce moment même?» Elle plonge son regard dans le sien en se rapprochant encore plus de lui. Gontran a peine à croire se qu’il entend et s’exclame: «Vous voulez dire que je peux vérifier mes courriels d’ici?!»

Croûte
  • ½ tasse beurre
  • 2 tasses noix de coco râpée sucrée
  • 5 biscuits Graham pulvérisés
Garniture
  • 2 bananes bien mûres
  • 2 cuillerées à thé jus de citron
  • 2 cuillerées à table rhum ambré
  • 1 litre glace à la vanille (ou autre parfum au goût)
  • 2 bananes mûres mais fermes
  • Dulce de leche (facultatif)
  • Noix de coco grillée (pour le décor)
Pour la croûte

Dans une casserole, faire fondre le beurre sur un feu modéré.

Ajouter la noix de coco et laisser cuire en remuant de temps à autres, jusqu’à bien dorée.

Retirer du feu, ajouter les biscuits pulvérisés et bien incorporé.

Presser le tout dans le fond d’un moule à charnière de 9", préalablement tapissé de papier parchemin.

Mettre au congélateur au moins 30 minutes ou jusqu’à bien ferme, réserver.

Pour la garniture

Dans la jarre du blender, pulvériser les bananes bien mûres, le jus de citron et le rhum, jusqu’à bien lisses.

Dans une grande jatte, piler ensemble la purée de bananes obtenue et la glace à la vanille légèrement fondue, jusqu’à bien amalgamés (ne pas trop travailler, afin que la glace garde un peu de sa fermeté).

Pour l’assemblage

Trancher une première banane mûre en rondelles et la disposer au goût, sur la croûte congelée.

Verser le mélange de glace à la banane sur le tout et remettre au congélateur au moins 4H, ou jusqu’à très ferme.

Trancher la seconde banane en rondelles et la disposer au goût, sur la glace.

Arroser le tout de dulce de leche et de copeaux de noix de coco grillée.

Remettre au congélateur jusqu’au moment de servir.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Plogue à Champlain




Que sont les ployes? L’explication tombe dans deux catégories selon la personne qui répond: la nébuleuse et la directe. La génération la plus vieille donnera une réponse nostalgique entremêlée d’une description de son goût, d’une litanie de recettes et de techniques de cuisson, de souvenirs d’enfance de ces immenses montagnes de ployes fumantes servies au souper et bien sûr, du tablier taché de leur grand-mère, qui recouvrait le sceau de bois où la pâte à ployes levait. La génération la plus jeune répondra plus directement que la ploye est une crêpe épaisse de couleur verdâtre, confectionnée à partir de farine de sarrasin. En fait, la ploye c’était autrefois, le repas des pauvres où la façon la plus rapide de calmer l’appétit des hommes qui rentraient d’une journée durement travaillée. D’ailleurs, le terme «ploye» viendrait de l’anglais «plug» signifiant «bouchon», aujourd’hui devenue la francophone «plogue» dans les régions où elle est recréée. Les experts et inventeurs de la ploye, les habitant de la légendaire république de Madawaska dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, aussi surnommés les «Brayons», affirment que la ploye originale ne devait jamais être retournée pendant sa cuisson; elle devait être cuite sur un poêle à bois et faite à partir du levain récupéré lors de la dernière poêlée de ployes. C’est lors d’un voyage de pêche que les comparses, Champlain Charest, médecin-radiologiste reconverti en restaurateur-caviste du Bistro à Champlain, et Martin Picard, restaurateur et chef du restautant Au Pied de Cochon, ont imaginé un soir, ce qui pourrait être leur déjeuner du lendemain… et la luxueuse et incomparable Plogue à Champlain fut née. Cette concoction au goût tout à fait indescriptible sur papier, est tout simplement un non-sens phénoménal . Mais une fois en bouche, diamétralement savoureuse, radicalement succulente, voisine de la démence et très certainement intégralement néfaste pour la ligne, on comprend aussitôt que ces deux cinglés de la bonne bouffe sont en réalité de dangereux et prodigieux génies. Entre gémissements de plaisir et implorations de dieux divers, vous aurez tôt fait de lécher votre assiette en cachette.

*Pour 4 plogues

Plogues
  • ½ tasse farine
  • ½ tasse farine de sarrasin
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • Pincée de sucre
  • 2 œufs
  • ¾ tasse lait
Sauce
  • 1 oignon haché
  • 1 cuillerée à table beurre
  • 1 tasse fond de canard
  • 1 tasse sirop d’érable
  • 3½ cuillerées à table vinaigrette simple (moutarde, vinaigre de vin, huile)
  • Sel et poivre au goût
Garniture
  • ¾ tasse sirop d’érable
  • 1 gros œuf
Dressage
  • 4 escalopes de foie gras
  • 4 tranches de lard fumé
  • 4 tranches de cheddar (2 ans d’âge)
  • 1 grosse pommes de terre à chair jaune pelée bouillie en tranches de ¼‘’
  • Oignons verts ciselés (partie verte seulement - facultatif)
Pour les plogues

Dans un bol, bien mélanger les ingrédients secs.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, bien mélanger à l’aide d’une cuillère de bois et laisser reposer à température ambiante pendant 45 minutes.

Pour la sauce

Dans une petite casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le beurre à feu modéré et y faire tomber l’oignon jusqu’à coloration légère.

Ajouter le fond de canard et laisser frémir jusqu’à réduit de moitié, soit 15 à 20 minutes.

Ajouter le sirop d’érable et laisser à nouveau frémir jusqu'à réduit de moitié, soit une dizaine de minutes (la sauce doit bien napper le dos d'une cuillère de bois).

Incorporer la vinaigrette en fouettant constamment (à ce point, éviter de faire bouillir la sauce – la vinaigrette pourrait s’en séparer).

Pulvériser la sauce au blender avec les oignons, la passer au chinois pour en retirer les oignons ou la servir telle quelle (sur la photo, la sauce à été pulvérisée au blender).

Saler et poivrer au goût, réserver au chaud.

Pour la garniture

Dans une petite casserole, faire chauffer le sirop d’érable sur un feu modéré jusqu’à réduit de moitié.

Casser l’œuf dans le sirop chaud et laisser cuire 15 secondes.

Effilocher l’œuf à l’aide d’une fourchette avant que celui-ci ne soit complètement coagulé.

Laisser cuire 15 secondes supplémentaires ou jusqu’à cuisson complète de l’œuf, réserver au chaud.

Pour le dressage

Dans un poêlon, faire cuire le lard fumé jusqu’à légèrement croustillant, égoutter sur un papier absorbant, réserver.

Dans le même poêlon quelques peu égoutté, faire cuire 4 petites plogues d’environ 10 à 12cm de diamètre sur un feu modéré (retourner ou non les plogues, au goût).

Garnir les plogues de tranches de pomme de terre et de lard fumé réservé, recouvrir le tout de fromage cheddar.

Dans un poêlon, faire dorer les escalopes de foie gras des deux côtés, sur un feu très chaud.

Poser les escalopes sur le fromage et poursuivre la cuisson du foie gras en enfournant le tout à 350° pendant 5 à 10 minutes.

Napper les plogues de la sauce, garnir d’un peu d’œuf dans le sirop et d’oignon vert ciselé, poivrer et servir aussitôt.

Source: Au Pied de Cochon - L'album - Martin Picard - déclinaison


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Pouding au pain extra pommes





Recette suggérée par Elizabeth de Cake or Death
dans le cadre de ma cent-quatrième participation aux TWD

He likes bread and butter,
He likes toast and jam,
That's what his baby feeds him,
And he's her loving man.

I like bread and butter,
I like toast and jam,
That's what my baby feeds me,
I'm her loving man.

She don't cook mashed potatoes,
She don't cook T-bone steaks,
Don't feed me peanut butter,
She knows that I can't take.

I got home early one morning,
Much to my surprise,
She was eating chicken and dumplings
With some other guy.

No more bread and butter,
No more toast and jam,
I found my baby eating
With some other man.

Bread & Butter, paroles et musique
de Larry PARKS et Jay TURNBOW


Bread & Butter - The Newbeats - 1964
  • 3 grosses pommes pelées parées coupées en lamelles
  • 3 cuillerées à table beurre
  • 3 cuillerées à table sucre
  • 12 onces pain brioché tranché nature ou raisins (environ 8 tranches de préférence rassis)
  • 1 tasse beurre de pomme à l’érable (ou autre)
  • 2 tasses lait entier
  • 2 tasses crème 15%
  • 4 gros œufs
  • ¾ tasse sucre
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • Gelée de pomme fondue (ou de pommette)
  • Sucre glace ou sirop d’érable (pour le service)
Dans un poêlon, faire fondre le beurre sur un feu moyen-fort.

Lorsque complètement fondu, saupoudrer le sucre sur le beurre et laisser foncer quelques minutes (pas trop, pour éviter l’amertume).

Ajouter les lamelles de pommes et laisser cuire en remuant de temps à autre, pendant environ 3 à 5 minutes, ou jusqu’à légèrement dorées, réserver.

Tartiner les tranches de pain brioché du beurre de pomme et les couper en diagonale, de façon à obtenir 4 triangles par tranche.

Aligner la moitié des triangles de pain tartiné faces beurrées vers le haut, en les faisant légèrement chevaucher, au fond d’un moule de 9x13" préalablement beurré et sucré.

Recouvrir les triangles de pain tartiné des pommes caramélisées réservées.

Aligner le reste des triangles de pain tartiné faces beurrées vers le bas, en les faisant légèrement chevaucher, par-dessus les pommes caramélisées, réserver.

Dans une casserole, amener à ébullition le lait et la crème, sur un feu modéré.

Pendant ce temps, dans une grande jatte, bien fouetter les œufs, le sucre et la vanille.

Aux premiers bouillons, retirer la casserole du feu et verser le tiers du liquide sur le mélange d’œufs en remuant constamment.

Lorsque tempéré, ajouter le reste du liquide dans les œufs et continuer de fouetter quelques instants.

Verser le tout sur l’arrangement de pain et de pommes, presser légèrement sur le pain afin de bien imbiber le tout.

Laisser ainsi reposer pendant 30 minutes en pressant à nouveau sur le pain, de temps à autres.

Poser le moule dans une grande rôtissoire et verser de l’eau bouillante dans la rôtissoire, jusqu’à mi-hauteur du moule.

Cuire au four sur la grille du centre, à 325° de 1H15 à 1H25, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du pouding en ressorte propre.

Laisser tiédir une quinzaine de minutes et badigeonner de gelée de pommes fondue.

Servir tiède ou froid, saupoudré de sucre glace ou arrosé de sirop d’érable.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Beurre de pomme à l'érable





Le mystère de la tartine qui tombe toujours du côté beurré, est résolu! Vous êtes dubitatif face à l’histoire de la tartine qui tombe plus souvent sur le côté beurré que sur l’autre? L’expérience vaut la peine de gaspiller une tartine pour le savoir! Cette occurrence plutôt étrange a aussi éveillé la curiosité de l’universitaire Robert Matthews de Aston, Birmingham. Est-ce que les mathématiques pourraient clarifier ce phénomène, ou est-ce que celui-ci se perdra dans l’infinie liste des mythes irrésolus? Voyons donc. Ce casse-tête a motivé Matthews à conduire une expérience relative aux occurrences énigmatiques et voici l’explication à laquelle il est arrivé. Matthews présumait que les valeurs physiques et autres facteurs pertinents de la tartine beurrée, contribuaient d’une façon ou d’une autre à une équation mathématique. À cela, était ajouté le fait que la même équation mathématique pouvait tout aussi bien être utilisée dans le cas où la tartine tombait sur l’autre côté. Le facteur principal déterminant de cette occurrence était la hauteur de la chute elle-même. Bien sûr, la présence de la gravité était indéniable; d’autres facteurs déterminants comprenaient la vitesse de la chute, le poids de la tartine et sa position initiale avant et pendant la chute. En supposant que la tartine tombe accidentellement, les chances qu’elle frappe le rebord de l’assiette ou du contenant avant de tomber, sont très élevées. Pendant que la tartine est en chute libre après avoir touché le rebord de l’assiette, il est à supposer que celle-ci suivra un mouvement descendant de spirale ou de rotation, donnant ainsi l’impression que les chances qu’elle tombe sur le côté beurré, soient minces. Mais en réalité, le simple fait que le côté beurré de la tartine soit plus lourd que l’autre, contribue à ce que la l’attraction gravitationnelle soit plus importante lorsque appliquée sur le côté beurré de la tartine assurant donc, plus de chances que le côté beurré touche le sol en premier.
  • 8 pommes pelées parées coupées en cubes
  • ½ tasse sirop d’érable
  • ½ tasse beurre
  • Cannelle, cardamome, badiane ou autres épices au goût (facultatif)
Mettre tous les ingrédients dans une grande casserole à fond épais ou en cuivre, sur un feu moyen-doux.

Laisser cuire à couvert, pendant un trentaine de minutes en remuant régulièrement.

Lorsque les pommes sont bien tendres et commencent à compoter, retirer du feu et laisser tiédir quelques minutes.

Transférer le tout dans la jarre du blender et pulvériser jusqu’à bien lisse.

Mettre en pots stérilisés et garder au frigo pour raffermir.

*Donne environ 4 tasses de beurre de pomme.

Source: IsabelleLes gourmandies d’Isa – déclinaison

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