Deux verrines, parfaites pour la saison


Verrines de salade d'orzo à la poire et au bleu
&
Mini verrines de caviar de zucchini au cumin
et à la crème de parmesan

Que vous fêtiez l'Action de grâce ou non, lundi le 10 octobre, la majorité aura tout le loisir de faire la grâce matinée (sans jeu de mots voulu!). Est-ce que ce sera du à un souper de veille bien arrosé et en bonne compagnie, ou simplement au plaisir de déjeuner au lit, évidement toujours en bonne compagnie? Quoique vous décidiez... ces quelques belles verrines servies à l'apéro ou en entrée, sauront aiguiser la curiosité des convives de votre souper... mais pourront tout aussi bien réveiller les papilles de votre bien-aimé(e) pour un brunch de jour de congé!


RECETTE DISPONIBLE SUR LE BLOGUE D'INSPIRATION DE CANAL-VIE


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Potage de butternut rôtie, poireaux et crème d'ail, micro brochette de prosciutto et patates douces caramélisées au balsamique et thym






Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie
et chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa dans le cadre du concours "Soupes"
organisé en collaboration avec le Groupe Modus



Les dessous de la butternut.
Bien que toutes sortes de courges aient été retrouvées dans de nombreuses tombes égyptiennes, la courge butternut et les membres de sa famille, qui incluent la citrouille et la calebasse, sont originaires du Nouveau Monde, celui des amérindiens, le nôtre. Encore toute jeune, la butternut n’est arrivée sur le marché américain, que vers 1944. Très appréciée pour sa polyvalence, bouillie, rôtie, en soupes, en purées, en tartes, en pains en même en gâteaux, elle peut remplacer la citrouille dans toutes les recettes. On choisit celle qui a la peau lisse et uniforme, une partie inférieure très arrondie et un cou épais. Il faut aussi savoir que les variétés plus anciennes et plus grosses, sont plus goûteuses que les récentes mini ou micro versions. Mais encore, pourquoi la butternut? Parce que tout près des légumes verts, du saumon et des melons, la courge butternut fait très bonne figure au palmarès des aliments les plus «santé». Très faible en calories (environ 45 calories par 100gr), elle ne contient ni gras saturés, ni cholestérol, mais une quantité très intéressante d’anti-oxydants et de fibres, sans compter qu’elle est le cucurbitacée le plus riche en vitamine A. Plus clairement, la butternut est excellente pour la peau, les membranes et les muqueuses, en plus de protéger les poumons et les yeux. Mais cette reine des courges offre aussi un très bon apport d’alpha et de bêta-carotènes, qui une fois ingérés se transforment aussi en vitamine A, multipliant ainsi ses bienfaits. De plus, si nos gouvernements devaient étiqueter la butternut, fer, zinc, cuivre, calcium, potassium, riboflavine, niacine, vitamine B-6, thiamine et phosphore figureraient aussi fièrement sur son emballage.

Potage

  • 1 courge butternut (env. 3 livres)
  • 5 cuillerées à table beurre
  • 2 gros poireaux tranchés en fines rondelles (partie très foncée excluse)
  • 5 brins thym frais (ou 1 cuillerée à thé séché)
  • 6 tasses bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • Sel et poivre au goût

Crème d’ail

  • 1 bulbe d’ail entier
  • Huile olive
  • ⅓ tasse crème 15%
  • Sel et poivre au goût

Graines rôties

  • Graines d’une courge butternut (de 1/2 à 1 tasse))
  • Pincée de sel
  • Pincée de cumin
  • Pincée de poudre de chili
  • 1 cuillerée à thé beurre

Brochettes

  • 1 grosse patate sucrée pelée coupée en bouchées
  • 2 cuillerées à thé huile d’olive
  • 2 cuillerées à thé vinaigre balsamique
  • Thym frais
  • Sel et poivre au goût
  • Quelques tranches de prosciutto crudo
  • Feuilles d'épinards, thym frais, autres petits légumes, etc.

Pour le potage (les graines rôties et la crème d’ail)

Trancher la courge en deux sur l’horizontale; vider la cavité centrale (conserver les graines) et poser les deux moitiés chair vers le bas, sur une plaque de cuisson.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° jusqu’à tendre, environ 40 minutes.

Nettoyer les graines (sans eau), les éponger doucement et dans un petit bol, les mélanger avec le sel et les épices.

Façonner un monticule de graines au centre d’une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin et poser le beurre sur les graines.

Couper la tête du bulbe d’ail (afin d’en exposer les gousses), l’arroser d’un peu d’huile d’olive et l’envelopper dans une feuille de papier d’aluminium, avant de l’enfourner avec les graines.

Cuire au four jusqu’à ce que le beurre ait fondu, puis bien mélanger et étaler les graines avant de retourner le tout au four pour 40 minutes, ou jusqu’à ce que les graines soient bien dorées et croustillantes (le bulbe d'ail sera lui aussi à point).

Pendant ce temps, dans une grande casserole, faire fondre le beurre au feu doux et y faire tomber les poireaux et le thym, en remuant de temps à autre, pendant 40 minutes.

Aussitôt la courge maniable, en récupérer la chair à l’aide d’une cuillère.

Retirer les branches de thym de la casserole, ajouter le bouillon et la chair de butternut, laisser mijoter 20 minutes.

Réserver les graines rôties et presser le bulbe d’ail pour en récupérer la chair dans la jarre du mélangeur-plongeur.

Ajouter la crème, le sel et le poivre, et pulvériser jusqu’à consistance désirée, réserver.

Passer le potage au mélangeur-plongeur ou au blender, jusqu’à consistance désirée, retourner à la casserole jusqu’au moment de servir.

Pour les brochettes

Dans une grande jatte, bien mélanger avec les mains, les bouchées de patates, l’huile, le vinaigre balsamique, le thym, le sel et le poivre.

Étaler les patates sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin et cuire au four à 400° pendant 30 minutes, ou jusqu’à ce qu'elles soient tendres à l'intérieur et croustillantes à l’extérieur.

Sur une brochette de bois, enfiler quelques bouchées de patates et une tranche de prosciutto froncée.

Au moment de servir, ajouter un filet de crème d’ail sur chaque soupe, parsemer de graines de butternut rôties et accompagner d’une brochette patates-prosciutto garnie e feuilles d'épinards ou d'autres petits légumes.




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Oeufs en purgatoire





D’après la religion catholique, le purgatoire est un endroit où toutes les âmes sont purifiées avant d’entrer au Ciel, faute de ne s’être repenties ou confessées de leur vivant. Cette recette typique de la Mauricie au Québec, illustre de façon rigolote les âmes représentées par les œufs qui flottent au dessus de l’Enfer ici, la sauce tomate.

«Si les femmes ne craignent pas la mort, ça doit être à cause de leur coquetterie. Peut-être qu'elles s'imaginent qu'en faisant de l'oeil au diable, en arrivant chez lui, il leur fournira un laissez-passer pour le purgatoire!»

Paul LEGENDRE, extrait de «La fête au village»

  •  4 œufs
  • 2 tasses sauce tomate
  • 1 oignon finement haché
  • 1 cuillèrée à table ail haché
  • 2 cuillèrées à table beurre
  • 1 feuille de laurier
  • Fines herbes au goût (basilic, thym, sauge, etc.)
  • Sel et poivre fraîchement moulu au goût
  • Copeaux de parmesan

Dans une casserole, faire fondre le beurre à feu modéré et y faire blondir l’oignon et l'ail, environ 4 minutes.

Ajouter la sauce tomate, les fines herbes, le laurier, le sel et le poivre et laisser mijoter environ 15 minutes.

*La recette originale était originalement préparée avec des restes de sauces à la viande; les restes de porc, de bœuf, de veau ou autres, peuvent donc aussi être ajoutés avant de faire mijoter.

Retirer le laurier et diviser la sauce dans 4 ramequins allant au four (env. 1/2 tasse chacun).

Casser un œuf dans chaque ramequin, sur la sauce, sans mélanger.

Faire pocher les œufs dans la sauce en les mettant au four à 350° pour environ 7 minutes ou jusqu’à ce que les blancs soient pris et les jaunes bien coulants.

Servir garni de copeaux  de parmesan et de mouillettes de pain grillé, pour saucer.


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Barres granola sur mesure (cerises séchées, graines de tournesol, pacanes grillées et noix de coco)


En plus d'avoir à bien lire les étiquettes sur les produits du marché, pour éviter le gras et le sucre inutiles dans le lunch des enfants, les allergies sérieuses, mais aussi les caprices et les enfantillages... nous compliquent réellement la vie. Difficile... mais pas impossible! Vous aurez tout le loisir de choisir vous même ce qui composera vos barres granola... pour des collations sur mesure!

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Panini au brie et chocolat





C’est au courant des années ’80 que le terme paninaro fut réinventé. Ce terme d’argot italien fut originalement créé pour signifier celui qui fait et qui vend les panini, ou encore sa boutique (paninaria); un peu plus tard l’extension fut faite jusqu’à ses clients. Mais il y a près de 30 ans, on commença à l’utiliser pour signifier la culture typique des jeunes adolescents italiens qui mangeaient et se rencontraient dans les «bars à sandwichs» italiens, tel que chez le milanais Al Panino. Au même moment, avait lieu en Italie, l’ouverture des premiers restaurants «fast-food» américains ce qui venait renforcer le concept des mangeurs de sandwichs! Les Paninari étaient décrits comme des victimes de la mode, toujours enchantées à la seule idée de pavaner leurs Timberland, Ray-Ban, Moncler, Coveri et compagnie. Ils furent même satirisés dans la comédie italienne Drive Inn, d’Enzo Braschi et dans la musique des Pet Shop Boys: Paninaro sur l’album Disco ‘n Alternative.

  • Tranches de pain ciabatta (ou autre pain du même genre)
  • Huile d’olive extra-vierge
  • Brie tranché finement
  • Pépites de chocolat
  • Basilic frais ciselé

Huiler les tranches de ciabatta des deux côtés et les faire légèrement dorer à la poêle.

Couvrir une tranche de ciabatta d’un morceau de brie, puis de pépites de chocolat et enfin de basilc ciselé et refermer le panini d’une seconde tranche de ciabatta dorée.

Monter les autres panini ainsi et les poser dans un grill à panini ou dans la poêle pour continuer la cuisson environ 2 minutes supplémentaires ou jusqu’à ce que je fromage et le chocolat soient fondants.

Couper les panini en demies ou en quarts et servir tièdes.




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Pattes d'ours "déguisées"






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L’ours kodiak et l’ours polaire, sont les deux plus grands carnivores terrestres. On retrouve le kodiak – Ursus arctos middendorfi, une sous espèce de l’ours brun, exclusivement en Alaska dans l’Archipel Kodiak où sa population est d’environ 3000 et où il est isolé des autres ours depuis près de 12 000 ans. Un gros mâle, peut mesurer jusqu’à 3m lorsque debout sur ses pattes arrières et 1,5m lorsque sur ses quatre pattes. Il peut peser aux alentours de 700kg, soit près de 1500lbs après s’être gavé de saumons. Les femelles sont en général environ 20% plus petites que les mâles et 30% plus légères. Mais en captivité, les mâles et les femelles peuvent atteindre un poids bien plus lourd qu’à l’état sauvage. Tout comme plusieurs autres animaux, le kodiak hiberne en hiver, il est donc dans un état continu de dormance ou d’inactivité. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire l'hibernation ne vient pas tant du fait que l’hiver soit si froid, mais plutôt du fait que la nourriture se fait très rare d’ailleurs, la chaude fourrure du kodiak est aussi essentielle à l’intérieur de sa tannière qu’à l’extérieur. Parcontre, l’hibernation de l’ours en général, est quelque peu différente de celle d’autres animaux. Les chauves-souris, les marmottes et la plupart des rongeurs prennent plusieurs semaines pour s’endormir profondément jusqu’à l’état de torpeur, leur métabolisme et leur température chutent drastiquement au dessous de la normale. La température de l’ours pendant l’hibernation, ne tombe qu’à quelques degrés de la température ambiante, son métabolisme est relativement haut et il arrive même qu’il se réveille durant les périodes plus chaudes de l’hiver, et sorte à l’extérieur, mais il ne mangera pas et donc n’éliminera pas non plus, tout au long de son hibernation. La durée de l’hibernation dépend toujours du climat, de l’endroit et de l’âge des bêtes, certains ours n’hibernent même pas du tout.

«Mieux vaut être dans le ventre de l'ours qu'entre ses crocs»

Aleksis KIVI

  • ½ t. mélasse
  • ½ t. saindoux
  • ½ t. sucre
  • ½ t. babeurre (ou lait additionné d’une c. à thé de jus de citron)
  • 1 œufs
  • 2 t. farine
  • 1 ½ c. à thé poudre à pâte
  • ½ c. à thé bicarbonate de soude
  • ½ c. à thé cannelle
  • ½ c. à thé gingembre moulu
  • ½ tasse chocolat haché (au goût)
  • 1 cuillerée à thé huile de coco

Dans un grand bol, à l'aide d'un batteur électrique, battre le saindoux, la mélasse et sucre jusqu’à mousseux.

Ajouter le babeurre et l’œuf, bien mélanger, réserver.

Dans un autre bol, mélanger le reste des ingrédients et les ajouter aux ingrédients liquides, bien mélanger.

Déposer par cuillèrées à table combles, sur une plaque à biscuits tapissée de papier parchemin.

Faire cuire sur la plus haute grille, à 350° pendant 15 minutes.

Laisser complètement refroidir à température ambiante, avant de glacer.
Faire fondre le chocolat et l'huile de coco au four micro-ondes à puissance maximale, par tranches de 30 secondes en remuant de temps à autres.

Tremper les pattes d'ours complètement ou partiellement dans le chocolat fondu et laisser figer à température ambiante, sur une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin.

Avant que le chocolat ne fige complètement, poser quelques brisures de chocolat sur le côté des pattes d'ours, dans le but d'imiter des griffes.

Conserver dans un contenant hermétique.

*Donne environ 2 à 3 douzaines de biscuits (selon la taille des biscuits cuisinés).


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Pouding au pain pommes et amandes, sauce au caramel à l'Amaretto


C'est bientôt l'automne, la déprime nous guète du coin de l'oeil, et les fruits frais coûteront bientôt beaucoup plus chers. Pour faire le plein de vitamines et surtout de bonne humeur, même par temps gris... rien de mieux qu'un classique de nos comfort-foods: le pouding au pain! Ici, rempli à craquer de pommes et d'amandes, il porte la moelleuse, riche et crémeuse promesse... de mettre du soleil dans votre journée!



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Magret au miel de sarrazin et couscous épicé





Saturnin le canard, personnage principal des 78 épisodes de la série télévisée pour enfants «Les aventures de Saturnin», n’est probablement pas très connu des moins de 30 ans, puisqu’il fut diffusé de 1965 à 1970, en France et dans plusieurs pays francophones. La série qui mettait en scène de vrais animaux, habillés de lunettes fumées, de chapeaux et de toutes sortes d’autres accoutrements, racontait les histoires abracadabrantes du canard vedette. Écrite et réalisée par le cinéaste Jean Touraine, elle nécessita plus de 50 canetons différents, du fait que les figurants ne pouvaient tenir le rôle de Saturnin que quelques jours dû à leurchangement de morphologie; elle eut pourtant beaucoup de succès auprès des enfants qui ne se sont jamais rendu compte du subterfuge! Au début des année ’90, les Américains achetèrent les droits de diffusion de la série et utilisèrent Saturnin pour quelques commerciaux de la chaîne Fox Kids Network. Ceux-ci furent à nouveau si populaires, que le producteur Nathan Sassover décida de rééditer les clips et de remanier le script pour en faire une nouvelle émission du genre «détective», nommée «Dynamo Duck». Et donc, les anglophones ne connaissent pas plus que les moins de 30 ans, le professeur Popof, Jeanot Lapin ou encore Dame Belette, du village où les animaux se déplacent en voiture, mangent à table, jardinent et font du ski. Que de bons souvenirs…

Approchez, tous les amis
Les grands et les petits
Regardez bien !
Le coeur fier et l'oeil malin
Voici venir au loin
Votre ami Saturnin

On dit que rien ne lui fait peur
Quand il s'agit d'aventure
Il est têtu et batailleur
Mais gentil je vous le jure

Et s'il est un peu bavard
Et même un peu vantard
Ça ne fait rien
Car plus vous le connaîtrez
Et plus vous l'aimerez
Votre ami Saturnin


Thème original de l'émission Saturnin - 1960

  • 1½ t. semoule moyenne
  • 2 c. à table beurre
  • 1 oignon finement haché
  • 1 poignée de raisins secs
  • 1 c. à table cari
  • 1 c. à table cumin
  • 1½ t. eau
  • Huile d’olive (au goût)
  • Sel et poivre (au goût)
  • ¼ t. noix de cajou grillées hachées
  • Quelques brins de coriandre fraîche hachée
  • 1 magret de canard
  • 2 c. à table vinaigre balsamique
  • 1 c. à table miel de sarrasin

Pour le couscous

Dans un grand poêlon, faire griller les grains de semoule à sec, sur un feu modéré, quelques minutes en remuant de temps à autres, réserver.

Dans le même poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon pendant 3 à 4 minutes.

Ajouter les raisins et poursuivre la cuisson 1 minute en remuant constamment pour bien enrober les raisins de beurre.

Ajouter le cari et le cumin, bien en enrober l’oignon et les raisins, poursuivre la cuisson 1 minute supplémentaire.

Ajouter l’eau et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, ajouter la semoule, bien mélanger.

Retirer du feu aussitôt, saler et poivrer au goût, ajouter un filet d’huile, couvrir et laisser gonfler environ 5 minutes, avant de séparer les grains à la fourchette, réserver.

Pour le magret

Pratiquer des entailles croisées dans le gras du magret, assez profondes mais non jusqu’à la chair.

Dans un poêlon, faire cuire le magret côté gras en premier sur feu modéré, environ 7 à 10 minutes.

Débarrasser le poêlon du gras superflu (le garder au frais pour un usage futur!), tourner le magret du côté chair et le laisser cuire 5 minutes (saignant) à 8 minutes (bien cuit) supplémentaires.

Retirer le poêlon du feu, transférer le magret sur une planche à découper et le recouvrir le papier d’aluminium, réserver 5 à 10 minutes.

Dans le poêlon encore chaud (mais pas posé sur le feu!), verser le vinaigre balsamique et le miel, afin de les amalgamer au reste du gras de canard, bien racler le fond du poêlon.

Couper le magret en tranches d’un peu plus de 1cm; dans une assiette placer de façon harmonieuse, quelques tranches arrosées du mélange de miel accompagnées de couscous parsemé de noix de cajou hachées et de coriandre fraîche.



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Macaroni de Mme Fanchon





À Naples, alors que le nombre de boutiques de pâtes passait de 60 à 280 entre 1700 et 1785, les aristocrates anglais voyageant en Italie, en visite dans la région napolitaine, étaient tout simplement amusés par cette habitude qu'avaient les Italiens de faire sécher leurs pâtes en bordures des rues, sur les balcons et même sur les toits! Le commerçant typique vendait ses pâtes dans un petit kiosque avec en son cœur un four à bois et certainement un grand bol de Romano râpé à portée de la main. Les clients suivaient son exemple en soulevant de grands brins de pâte jusqu’à leur bouche et pour cette raison, la gente touristique de l’époque croyait la fourchette très peu utilisée en Italie… Alors qu’en vérité, la fourchette fut introduite en Europe par les Vénitiens au 16e siècle. Les aristocrates s’en retournaient enfin dans leur Angleterre natale, remplis de l’Italie, affectés de toutes sortes de nouvelles manières étrangères. On les surnomma d’ailleurs les «Macaronis». Les Macaronis sont aujourd’hui, l’histoire en témoigne, les ancêtres des dandys. Vers la fin du 18e siècle, le terme «macaroni» fit même référence à une coiffure bouffie surfaite que ces dandys portaient fièrement.

  • 1 livre bœuf haché mi-maigre
  • 1 gros oignon émincé
  • 1 cuillerée à table beurre
  • Sel et poivre au goût
  • 1 grosse boîte tomates étuvées en dés
  • 1 boîte crème de tomate concentrée
  • 1 tasse  jus de tomate (ou de légumes)
  • 1 cuillerée à table cassonade
  • 2 cuillerées à table basilic séché
  • 1 boîte macaroni longs (500gr)
  • 1 livre fromage cheddar rapé (ou autre au choix)

Dans un grand poêlon faire fondre le beurre et y faire tomber l'oignon sur un feu moyen.

Ajouter le bœuf et le faire cuire complètement en le défaisant à la fourchette, saler et poivrer au goût.

Ajouter les tomates, la crème de tomate, le jus de tomate, la cassonade et le basilic, laisser mijoter à feu doux.

Pendant ce temps, faire cuire les macaroni à grande eau salée, jusqu’à très «al dente» (puisqu'ils continueront de cuire au four), égoutter.

Dans un plat allant au four mêler les macaroni et la sauce, couvrir du fromage.

Cuire au four sur la grille du centre, à 375° environ 30 minutes ou jusqu'à ce que le fromage soit bien fondu.




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Trente-troisième participation aux défis Daring Bakers (première partie) - Bonbons clairs (trempage/moulage)






Défi suggéré par Lisa de Parsley, Sage, Desserts and Line Drives et
Mandy de What the Fruitcake dans le cadre de ma trente-troisième
participation aux défis Daring Bakers
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Les poètes, les écrivains et les chanteurs célèbrent sa douceur depuis des siècles, les médecins et les dentistes tentent de le contrôler depuis des décennies, les cuisiniers ne peuvent vivrent sans lui; tous l’adorent, les petits gourmands autant que les grands. À travers le monde, son industrie représente un marché annuel de près de $150 milliards. Réglisses, guimauves, chocolats, caramels, gommes à mâcher sont tous ses rejetons et sont prisés sur tous les continents, qu’on l’appelle sugar, zucker, azucar ou zakhari, il reste… le sucre.

Histoire de bonbons clairs: les trucs

Avant de sortir tout votre attirail "bonbons": casserole, spatules, moules (on peut très bien faire des bonbons sans moule), et cie., veillez à choisir une journée claire, la moins humide possible, pour la confection de bonbons "maison". Je ne le redirai jamais assez. Choisissez une petite casserole* à fond épais, ou en cuivre (faites des bonbons en petites quantités, surtout pour vos premières tentatives). Soyez avisé cependant, que la température est plus difficile à contrôler avec une casserole à fond épais; une fois la température idéale atteinte, une casserole à fond épais reste chaude plus longtemps, et continue de cuire le "sucre" pendant son façonnage (raison pour laquelle certains bonbons voulus clairs, roussissent parfois). Avant d’ouvrir le feu pour faire cuire un bonbon, assurez-vous d’avoir bien mélangé les ingrédients qui cuiront, puisque la règle d’or des bonbons (surtout les clairs), c’est de ne rien remuer pendant la cuisson. Pas nécessaire de faire cuire un bonbon sur un feu élevé, si vous craignez quoi que ce soit, prenez votre temps et faites-le cuire plus longtemps sur un feu modéré, environ 35 minutes (on évite ainsi les gros bouillons), jusqu’à ce qu’il atteigne la température "cassante", soit 295°F (146°C).

*Notez que le sucre en bouillonnant sur un feu élevé, peut mousser jusqu’à 2 fois sa hauteur initiale, assurez-vous donc d’avoir une casserole assez haute pour éviter les dégâts.

Préparez à l'avance:
  • Un thermomètre à bonbons
  • Une corne (en sillicone de préférence)
  • Une spatule
  • Une cuillère (ou autre ustensile à bec verseur)
  • La surface qui recevra le bonbon: un moule (de polycarbonate)? Une plaque de cuisson ou une planche à découper tapissée de papier parchemin? Un rouleau à pâtisserie (enveloppé de papier parchemin) pour des volutes posées sur un gâteau?
  • Un sous-plat ou un linge de cuisine plié, à côté de la surface qui recevra le bonbon.
  • Nettoyer et sécher les fruits choisis, piquer les bâtonnets, préparer toutes les garnitures choisies et poser tout, à portée de la main.

  • 1 tasse sucre
  • ½ tasse sirop de maïs clair* (ou sirop de glucose)
  • ¾ tasse eau
  • Quelques gouttes de colorant alimentaire (facultatif)
  • Quelques gouttes d'extrait/essence (facultatif)
  • Pommes, raisins frais, noix, bonbons, etc. (pour le trempage)

*Le sirop de maïs (ou sirop de glucose) évitera au bonbon de cristalliser, il restera ainsi bien clair.

Dans la casserole, bien mélanger le sucre, le sirop de maïs, l'eau (et le colorant si utilisé), jusqu’à l’obtention d’un liquide sablonneux; bien racler les parois de la casserole à l’aide d’une maryse.

Poser sur un feu modéré et laisser cuire pendant environ 35 minutes sans remuer (20 à 25 minutes sur un feu moyen-fort), ou jusqu’à ce que la température atteigne 295°F (146°C).

Retirer la casserole du feu, incorporer rapidement l'extrait/essence (si désiré), à la cuillère.

Pour travailler avec une surface tapissée de papier parchemin (ou pour toute autre technique de moulage ou de dessin à main levée):

Poser la casserole du feu et la tenir penchée sur le sous-plat (de façon à pouvoir "écoper" le liquide de l’autre main). Le sucre très liquide se prête bien au trempage. Tremper des pommes, des raisins frais (voir raisins d’amour), des noix grillées, sucrées, épicées ou salées, d’autres bonbons… pour les anniversaires, ou simplement pour faire plaisir. Égoutter rapidement et poser sur la surface préparée, jusqu'à durci. Pour connaître et reconnaître le moment idéal à l’écriture, aux volutes ou au filage, il sera plus facile d’estimer la flexibilité du bonbon, en cours de trempage. Utiliser une cuillère pour transférer le sucre chaud de la casserole au papier parchemin et y déposer de grosses gouttes de bonbon sur lesquelles vous prendrez soin de déposer des bâtonnets avant que le tout ne fige. On peut aussi faire des petits fils en zigzags à main levée, on peut écrire, faire des dessins primitifs, des formes de toutes sortes pour des décors de desserts futurs. Mais il faut agir vite, et savoir ce que l’on veut, parce que le bonbon ne reste pas longtemps liquide.

Pour travailler avec des moules (assurez-vous de huiler vos moules selon les directives du manufacturier, si nécessaire):

Verser librement le bonbon liquide sur le centre du moule. Poser la casserole chaude sur le sous-plat, et rapidement étendre le bonbon à l’aide d’une corne, vers l’extérieur du moule (si vous désirez ajouter quelque garniture que ce soit à vos bonbons moulés, c'est à cette étape, avant qu'ils ne figent, qu'il faut l'ajouter). Laisser la corne dans la casserole, ou la réutiliser pour remplir un second moule avec le reste du bonbon, s’il est encore assez liquide. Pour un moule aux plus grandes cavités, on peut utiliser une petite cuillère (ou un petit ustensile à bec verseur) pour rapidement remplir chaque cavité, individuellement (même chose pour les moules à sucettes). Ne vous souciez pas des fils de sucre cassants, ils pourront être éliminés au démoulage. Laisser les bonbons raffermir à température ambiante, jusqu’à complètement refroidis, avant de démouler.

*Attention! Ne jamais remplir d’eau une casserole à fond épais, ou en cuivre, encore chaude (son revêtement ou son fond pourrait décoller). Attendre plutôt que la casserole ait tiédi, et la remplir d’eau bouillante une quinzaine de minutes pour faire fondre le surplus de bonbon, puis lavez.

**Conserver les bonbons dans une boîte de métal ou une bonbonnière de verre, pour éviter qu'ils ne suintent. Pour empêcher que les bonbons ne collent ensemble par temps chaud ou humide, il est aussi possible de finement les rouler, dans un peu de fécule de maïs.

The August 2011 Daring Bakers’ Challenge was hosted by Lisa of Parsley, Sage, Desserts and Line Drive and Mandy of What the Fruitcake?!. These two sugar mavens challenged us to make sinfully delicious candies! This was a special challenge for the Daring Bakers because the good folks at http://www.chocoley.com offered an amazing prize for the winner of the most creative and delicious candy!


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