Blondies riches et moelleux





Recette suggérée par Nicole de Cookies on Friday
dans le cadre de ma cent-treizième participation aux TWD

It's been a hard day in the city
It affects you in the most peculiar way
Dull day don't seem pretty
We've said all that there is to say
And if you were to ask me questions
You don't really want to know
Your concern is just for show
Your name's a number, just press a button
Your memories lost but they've not forgotten

They try to break our lust for passion
They try to tell us that it's not in fashion

And if you were' to ask me questions
What are we fighting-for?
We're just breaking down the door

It doesn't really matter
I've been through this all before
It doesn't really matter

They fight in England and Northern Ireland
The police they try to hold us still
They can bleed us and they can feed us
But you know they'll never control our will
And if you were to ask that question
What are we fighting for?
We're just breaking down the door

Doesn't Really Matter, Platinum Blonde - 1984


Vidéo de Doesn't Really Matter - 1984
du groupe Canadien Punk-New Wave Platinum Blonde

  • 2 tasses farine
  • 1½ cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • Pincée de bicarbonate de sodium
  • 1 tasse beurre à température ambiante
  • 1½ tasse cassonade
  • ½ tasse sucre
  • 2 gros œufs
  • 1 tasse brisures de chocolat mi-sucré
  • 1 tasse noix de coco râpée
  • 1 tasse noix de Grenoble hachées
  • ½ tasse brisures de Skor
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel et le bicarbonate de sodium, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre, la cassonade et le sucre jusqu’à pâles et crémeux, environ 3 minutes.

Ajouter la vanille et les œufs, un à la fois, en battant au moins une minutes après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en 2, 3 étapes, et en prenant soin de ne battre que jusqu’à amalgamés (ne pas trop battre!).

À l’aide d’une maryse, plier les brisures de chocolat, la noix de coco, les noix de Grenoble et les brisures Skor, jusqu’à bien incorporés.

Transférer le tout dans un moule de 9x13’’ préalablement beurré, bien uniformiser le dessus de l’appareil à l’aide de la maryse.

Faire cuire au four sur la grille du centre à 325°, pendant 40 à 45 minutes.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler, mettre au frigo jusqu’à bien refroidi.

Couper en une trentaine de parts.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Charlotte royale glacée framboise, lime et chocolat blanc






Recette suggérée par Sunita de Sunita's World
dans le cadre de ma vingt-deuxième participation aux défis Daring Bakers

D’après les historiens, la charlotte fut inventée en Angleterre vers la fin du 18e siècle. Les charlottes cuites s’apparentent aux plus anciens poudings au pain, et les charlottes non cuites aux bagatelles élisabéthaines. Il semble que la première mention écrite d’une charlotte daterait de 1796, dans le dictionnaire anglais Oxford, où on la décrit comme un pouding moulé et garni de doigts de dame ou de retailles de pain. On y fait aussi mention de la plus populaire des charlottes, la charlotte aux pommes. On dit que la charlotte aurait été ainsi nommée en l’honneur de la reine Charlotte, épouse du roi George III et fervente amatrice de pommes. Ces desserts fantaisistes moulés, resteront très populaires tout au long des 19e et 20e siècles; on retrouve d’ailleurs au 19e siècle, des recettes de charlottes aux pommes, aux abricots et aux poires. Certains attribuent au pâtissier français Marc-Antoine Carême dit "Antonin", la charlotte russe, un dessert similaire composé de crème au lieu de fruits tirant ses origines du début du 19e siècle. Pour cette charlotte non cuite communément appelée "charlotte russe", un moule est tapissée de doigts de dame et rempli de fruits; dans certaines versions plus élaborées, ont omet les doigts de dame du fond, lequel est plutôt décoré de morceaux de fruits harmonieusement disposés en mosaïque et retenus par une gélatine, qui servira aussi, accompagnée de crème, à remplir l’intérieur de la charlotte pour qu’au final, une jolie présentation soit possible une fois démoulée et retournée. Le chef Carême aurait probablement inventé cette charlotte, à l’époque où il travaillait pour le Prince Régent et sûrement après être tombé sur la charlotte cuite anglaise. Il l’aurait même à l’origine baptisée "charlotte à la parisienne". On dit qu’il l’aurait plus tard renommé "charlotte russe", lors d’une banquet donné en l’honneur du tsar Alexandre I, devenu son nouvel employeur. La charlotte cuite pour sa part, est un pouding chaud, souvent aux fruits mais la plupart du temps aux pommes. Cuite dans une enveloppe de génoise, de pain ou de gâteau, on la prépare dans un moule caractéristique, rond et profond. On fait mention de cette charlotte spécifique, à la fin du 18e siècle dans le poème de Barlow, Hasty Pudding: «The Charlotte brown, within whose crusty sides a belly soft the pulpy apple hides».


La reine Charlotte (1744-1818) épouse du roi George III

Génoises
  • 4 gros œufs
  • 1 tasse sucre
  • 12 cuillerées à table farine
  • 2 cuillerées à table jus de lime bouillant
  • Zeste de 2 limes
Garniture
  • 1½ tasse crème 35%
  • ½ tasse purée de framboises (passée au chinois)
  • ¼ tasse sucre
Glace à la framboise
  • 2 gros œufs
  • ⅔ tasse sucre
  • 1 tasse lait entier
  • 1 tasse crème 35%
  • 1½ tasse purée de framboises (passée au chinois)
  • 1 cuillerée à table jus de citron fraîchement pressé
Ruban au chocolat blanc
  • 7 onces chocolat blanc grossièrement haché
  • 1½ tasse crème 15%
Glace à la lime
  • 2 gros œufs
  • ⅔ tasse sucre
  • Zeste de 2 limes finement haché
  • 1 tasse lait entier
  • 1 tasse crème 35%
  • ⅓ tasse jus de lime fraîchement pressé
  • Quelques gouttes de colorant vert (facultatif)
Pour les génoises

Pour s’assurer d’avoir deux génoises identiques, les préparer dans deux bols séparés en divisant les ingrédients en deux.

Dans chaque bol, battre 2 œufs et 1/3 de tasse de sucre jusqu’à pâle et très épais, environ 5 à 7 minutes.

Délicatement plier 6 cuillerées à table de farine dans chacun des appareils, à l’aide d’une maryse.

Puis incorporer 1 cuillerée à table de jus de lime bouillant et la moitié du zeste, dans chacun des appareils.

Verser le tout sur une plaque de cuisson d’environ 10x15’’, préalablement beurrée, tapissée de papier parchemin, beurré à nouveau.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 6 à 8 minutes, ou jusqu’à ce que les génoises rebondissent au toucher.

Retirer du four et démouler chacune des génoises sur un linge de cuisine propre, préalablement saupoudrer de sucre glace (bien saupoudrer! Pour éviter que la génoise ne colle au linge).

Couper soigneusement les rebords croustillants des génoises à l’aide d’un couteau très tranchant.

Rouler les génoises en incluant les linges dans les rouleaux, sur l’horizontale (en partant le roulage du côté le plus large).

Laisser complètement refroidir (ne pas laisser toute une nuit! Les génoises sècheraient et seraient inutilisables!).

Pendant ce temps, préparer la garniture.

Pour la garniture

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre la crème jusqu’à ferme en saupoudrant du sucre au fur et à mesure que la crème épaissie.

Plier délicatement la purée de framboise dans la crème, à l’aide d’une maryse.

Couvrir et mettre au frigo, le temps que le tout raffermisse quelque peu.

Délicatement dérouler les génoises et tartiner chacune d’entre elles de la moitié de crème à la framboise en laissant environ 1cm de génoise à nue, sur le pourtour.

Délicatement rouler les génoises à nouveau, jusqu’à l’obtention de beaux rouleaux fermes.

Envelopper à nouveau les rouleaux dans les linges de cuisine, et les remettre au frigo environ 1H.

Préparer une jatte de 9’’ de diamètre sur 4’’ de hauteur, en la tapissant d’un pellicule plastique (qui facilitera le démoulage finale de la charlotte royale glacée).

Développer les rouleaux en à la fois (en laissant l’autre au frigo), et les trancher en rondelles d’un peu moins de 1cm d’épaisseur.

Disposer harmonieusement les rondelles obtenues dans le moule préparé, de façon à couvrir l’entièreté des parois de la jatte (ne pas hésiter à bien serrer les rondelles entre elles, afin d’éviter les fuites de glace, par la suite!).

Procéder ainsi pour les deux rouleaux entiers et jusqu’au haut des parois de la jatte.

Mettre le tout au congélateur au moins 3H, encore mieux toute une nuit.

Pour la glace à la framboise

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sucre jusqu’à pâle et très épais, environ 5 minutes.

Ajouter le lait et la crème, battre à nouveau quelques instants.

Transférer le tout dans une casserole à fond épais ou en cuivre et faire cuire sur un feu modéré jusqu’à 170°, en remuant de temps à autre.

Retirer du feu et laisser tiédir quelques instants.

Ajouter la purée de framboise et le jus de citron, bien mélanger.

Transférer le tout dans une jatte, couvrir et mettre au frigo environ 6H, encore mieux toute une nuit.

Lorsque bien refroidi, verser le tout dans la sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

Lorsque la glace est prête et encore légèrement malléable, couvrir l’entièreté des rondelles de génoise de deux tasses de glace à la framboise, de façon à laisser un fond de glace légèrement plus épais que sur les parois; remettre au congélateur au moins 6H, encore mieux toute une nuit.

Pendant ce temps, préparer le ruban de chocolat blanc.

Pour le ruban de chocolat blanc

Déposer le chocolat blanc haché dans une jatte, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer la crème sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, ajouter le chocolat blanc, baisser le feu et laisser mijoter une vingtaine de minutes en remuant jusqu’à ce que le chocolat soit complètement fondu.

Retirer du feu, couvrir d’une pellicule plastique et mettre au frigo au moins 6H, encore mieux toute une nuit.

Lorsque très froide, verser l’entièreté de la crème au chocolat blanc sur la glace à la framboise, remettre au congélateur au moins 6H, encore mieux toute une nuit.

Pendant ce temps préparer la glace à la lime.

Pour la glace à la lime

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs, le sucre et le zeste de lime jusqu’à pâle et très épais, environ 5 minutes.

Ajouter le lait et la crème, battre à nouveau quelques instants.

Transférer le tout dans une casserole à fond épais ou en cuivre et faire cuire sur un feu modéré jusqu’à 170°, en remuant de temps à autre.

Retirer du feu et laisser tiédir quelques instants.

Ajouter le jus de lime, bien mélanger.

Transférer le tout dans une jatte, couvrir et mettre au frigo environ 6H, encore mieux toute une nuit.

Lorsque bien refroidi, verser le tout dans la sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

Lorsque la glace est prête et encore légèrement malléable, couvrir le ruban de chocolat blanc deux tasses (ou un peu plus) de glace à la lime, ce qui devrait en pratique, compléter le reste du moule, uniformiser le dessus de la glace à l’aide d’une maryse (ce qui donnera à la charlotte un fond bien lisse et prêt à être posé sur une assiette de présentation); remettre au congélateur au moins 6H, encore mieux toute une nuit.

Au moment de démouler, à l’aide d’un couteau dentelé couper les bouts de rondelles qui pourraient dépasser de la glace à la lime.

Poser une assiette de présentation à l'envers, sur le dessus du moule et retourner le tout.

Tirer doucement sur la pellicule plastique en retenant le moule, afin de les séparer.

Une fois démoulé, peler la pellicule plastique, décorer au goût de fleurs et de fruits, trancher et servir aussitôt.

The July 2010 Daring Bakers’ challenge was hosted by Sunita of Sunita’s world – life and food. Sunita challenged everyone to make an ice-cream filled Swiss roll that’s then used to make a bombe with hot fudge. Her recipe is based on an ice cream cake recipe from Taste of Home.


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Knödels aux abricots de Giuliana




Giuliana, c’est la gentille jeune Napolitaine, auteure de Mamma Iana, qui m’a envoyé un colis sensationnel, dans le cadre du Foodie Exchange de juin dernier. Ce colis renfermait tout plein de belles et bonnes choses (merci encore Giuliana!) sorties tout droit de son Italie natale, qu’elle décrit affectueusement comme un endroit où chaque région a une spécialité distincte à découvrir et où les gens prennent le temps de vivre et de bien manger. Malgré son jeune âge, Giuliana ne fait pas que cuisiner, étonnamment elle est aussi restauratrice de fresques et de peintures murales; à constater du talent, de la délicatesse et de la précision dont elle fait étalage à travers les superbes plats qu’elle nous offre sur son blog, on peut se demander si un jour elle sera mandatée pour la réparation des fissures de la chapelle Sixtine! Un peu de compétition Michel-Ange? Les aventures de sa profession comme celles de son blog, permettent à Giuliana d’être constamment stimulée par la rencontre de ceux qui partagent ses passions; sa cuisine toujours changeante et jamais routinière, en est la preuve. Giuliana estime que de la nourriture, émane une forte énergie qui tout en rassemblant les gens, les rend heureux, décontractés et disposés à ouvrir leur cœur et leur esprit. À la façon de Pivot, si Giuliana était un plat, elle serait probablement une fondue: «un peu de tout, harmonieusement combiné» comme elle se décrit elle-même. D’ailleurs Giuliana affirme qu’elle n’a pas de plat favori, que la plupart du temps, ses goûts suivent le cours de ses fantaisies et de ses humeurs. Elle adore par contre, découvrir de nouvelles saveurs; une qualité que lui a certainement insufflée sa grand-mère autrichienne, en lui cuisinant toutes sortes de savoureuses spécialités, tels que les biscuits au sucre de son enfance. Elle se souvient très bien de ces sablés que sa grand-mère cuisinait à Noël certes, mais certainement pas aussi bien que de la frayeur qu’elle et sa mère ont eue leur jour où elles avaient acheté une raie au marché. Sans trop savoir comment l’apprêter, elles ont déballé la bête qui s’est mise à bondir partout dans la cuisine! Complètement paniquées, les deux complices sont sorties de la pièce à toutes jambes, en enfermant la raie sur les lieux du crime, espérant qu’une fois rentré, le père de Giuliana viendrait à la rescousse de ces damoiselles en péril! Mais le combat du salvateur chevalier s’avéra superflu, puisque la raie avait rendu l’âme, le soir venu. À en croire cette histoire, il est clair que la diversité des ses expériences ont marqué le l’imaginaire culinaire de Giuliana; inspirée par La Cucina di Calycanthus, Il Pasto Nudo, Porgil’altrapancia, mais aussi très admirative de la créativité et de la mentalité de Ferran Adrià, Giuliana reste tout de même intègre, une vibrante artiste qui sait redonner aux fresques autant qu’à la cuisine, une couleur unique.



La très souriante Giuliana, et le super paquet qu'elle m'a fait parvenir!
  • 1 livre abricots frais (8 à 10 abricots)
  • Sucre (ou cassonade)
  • Chapelure
  • Beurre (facultatif)
  • 1 tasse lait
  • 2 cuillerées à table beurre
  • Pincée de sel
  • 1⅓ tasse farine
  • 2 jaunes d’œufs
  • Sucre glace (pour le service)
Dénoyauter les abricots en les gardant entiers, donc en prenant soin de ne pas trop les ouvrir.

Remplir de sucre ou de cassonade, le cœur vidé de chaque abricot, réserver.

Dans un poêlon, faire chauffer un peu de beurre sur un feu modéré et y faire griller la chapelure (il est possible de ne faire griller que la chapelure, sans beurre).

Retirer du feu et transférer la chapelure dans une assiette creuse, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le lait, le beurre et le sel, sur un feu modéré.

Lorsque le beurre est fondu, ajouter la farine d’un seul coup et mélanger vigoureusement à l’aide d’une cuillère de bois ou d’un batteur électrique.

Lorsque la pâte obtenue commence à se détacher des parois de la casserole, retirer la casserole du feu et ajouter les jaunes d’œufs un à la fois, en prenant soin de n’ajouter le second que lorsque le premier aura complètement intégré la pâte.

Laisser la pâte tiédir jusqu’à être maniable et la rouler sur une surface enfarinée, jusqu’à environ .5cm d’épaisseur.

Découper des carrée dans la pâte, selon la taille des abricots utilisés et de façon à ce que chaque carré soit assez grand pour complètement recouvrir un abricot.

Emballer chaque abricot réservé dans un carré de pâte en pinçant la pâte et en roulant les knödels entre vos paumes afin qu’ils soient le plus uniformes possible.

Dans une grande casserole, faire bouillir de l’eau salée et délicatement y plonger les knödels.

Laisser bouillir environ 5 minutes et retirer délicatement à l’aide d’une araignée (lorsque les knödels sont cuits, ils tendent à remonter à la surface).

Rouler doucement les knödels dans la chapelure grillée, les poser sur une assiette de service, les saupoudrer de sucre glace et servir aussitôt natures ou accompagnés de petits fruits et de glace à la vanille.

Source: Giuliana - Mamma Iana

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Côtelettes de porc grillées, sauce à la mandarine et aux noix de macadam




Le Mandarin est très certainement une des langues les plus fascinantes au monde et probablement aussi, une des plus difficile à maîtriser. Avec un milliard de personnes qui parlent le Mandarin, cette langue est la plus utilisée sur le globe. La Chine devenant de plus en plus puissante avec une économie qui importe et exporte d’un bout à l’autre de la planète, nombreux sont ceux qui croient que le Mandarin est la langue de l’avenir. Malgré les nombreuses langues parlées en Chine, le Mandarin reste prédominant; il est d’ailleurs aussi utilisé sur l’île de Taïwan, ainsi que par une partie des habitants vivants dans les communautés chinoises de Singapour. La difficulté du Mandarin reste au cœur de discussions mouvementées, au sein de ses apprentis; la langue elle-même n’est pas aussi ardue qu’on pourrait le croire, sa grammaire est à peu près aussi complexe que celle de l’Anglais, mais son vocabulaire demande beaucoup plus d’effort. À l’écrit, le Mandarin est considéré par de nombreux instituts linguistiques, comme l’une des langues les plus compliquées. L’aspect le plus dramatique du Mandarin parlé, est sa tonalité; il existe quatre tonalités qui donnent tous leur sens aux mots par exemple, un même mot peut exprimer quatre différentes choses, selon la tonalité employée dans sa prononciation. Pour les Occidentaux, il n’existe aucune référence au vocabulaire mandarin, rien ne lui ressemble. Pour l’apprendre, il faut commencer au point zéro. Par contre, comme les mots sont très courts et ne comprenent d’ordinaire qu’une ou deux syllabes, leur mémorisation s’effectue assez rapidement et l’aspect plurisyllabique des termes qui sont des combinaisons de mots monosyllabiques, permet d’augmenter la reconnaissance d’un plus grand nombre de termes, en devinant leur signification. On dit que le Mandarin parlé est possiblement plus simple à apprendre pour les gens qui on une mémoire orale plutôt qu’écrite, puisque la tonalité y joue un rôle important; ce serait aussi l’inverse pour le Mandarin écrit. Le commun des mortels peut prendre jusqu’à quatre ans pour apprendre à lire le Mandarin, alors qu’il pourra le parler en une année.
  • 4 grosses côtelettes de porc (environ 1.5" d’épaisseur)
Marinade
  • ¼ tasse huile d’olive
  • ¼ tasse vinaigre
  • ½ tasse mandarines en boîte (jus inclus)
  • 3 cuillerées à table miel
  • 1 cuillerée à thé huile de sésame grillé
  • 2 cuillerées à table graines de sésame
  • 2 gousses d’ail pressées
Sauce
  • 3 oignons verts ciselés
  • 1 cuillerée à table beurre
  • ½ tasse marinade (recette ci-haut)
  • 1 cuillerée à table ketchup
  • 1 cuillerée à table moutarde de Dijon
  • ½ cuillerée à thé cinq-épices chinoises
  • 1 cuillerée à thé fécule de maïs
  • 1 cuillerée à table eau froide
  • 1 boîte mandarine dans un sirop léger (10 onces)
  • Poivre fraîchement moulu (au goût)
  • ⅓ tasse noix de macadam grillées hachées
Pour la marinade

Déposer tous les ingrédients de la marinade dans la jarre du blender et pulvériser jusqu’à bien lisses.

Verser le tout dans un grand sac de congélation, ajouter les côtelettes de porc et masser quelques instants.

Mettre au frigo au moins 6H, encore mieux toute une nuit, réserver.

Pour la sauce

Dans une casserole, faire fondre le beurre sur un feu moyen et y faire tomber les oignons verts.

Ajouter la marinade récupérée du sac de congélation, baisser le feu à doux et laisser mijoter 5 minutes.

Ajouter le ketchup, la moutarde de Dijon et les épices, bien mélanger et laisser à nouveau mijoter 2 à 3 minutes.

Pendant ce temps, diluer la fécule de maïs dans l’eau froide.

Ajouter la fécule diluée, les mandarines et leur sirop, bien mélanger, augmenter le feu à moyen-fort et laisser cuire 2 à 3 minutes en remuant de temps à autres.

Poivrer au goût, bien mélanger et fermer le feu, réserver.

Égoutter les côtelettes de porc et les faire cuire sur le barbecue, sur un feu très chaud, environ 7 à 8 minutes de chaque côté (couvercle fermé), en les badigeonnant de marinade à la mi-cuisson.

Poser les côtelettes sur des assiettes de service, généreusement arroser de sauce, parsemer de noix de macadam et servir aussitôt.


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Burgers vietnamiens façon bistro




Nous ne savons pas tout à fait si les marionnettes aquatiques sont apparues dans d’autres pays avant d’arriver au Vietnam, mais nous savons qu’elles continuent de se multiplier et de gagner le cœur de leur public depuis le 10e siècle, dans un village du nord du Vietnam, sur le delta de la Rivière Rouge. Originalement, le village organisait une prestation de marionnettes aquatiques dans le but de célébrer l’arrivée du printemps. Les marionnettistes n’étant pas des professionnels mais des fermiers des environs, ceux-ci s’exerçaient avec des marionnettes qu’ils avaient eux-mêmes confectionnées. Les personnages des spectacles étaient surtout des hommes, des femmes et des enfants, jeunes et vieux, utilisés pour décrire des histoires de traditions vietnamiennes ainsi que celles d’héros nationaux qui résistaient alors aux envahisseurs. Dans ces histoires, les marionnettes cultivaient le riz, pêchaient le poisson et prenaient soin des canards. Certains animaux représentés incluaient le buffle, le poisson, la grenouille, la tortue, le phoenix et le dragon, et la seule connotation au monde extérieur, était le plus souvent une procession organisée en l’honneur d’un villageois qui revenait de la ville, après avoir complété un examen de mandarin. L’audience riait de bon cœur lorsqu’une marionnette à l’effigie d’un renard réussissait à attraper un canard, mais surtout lorsque l’oncle Teu, la marionnette servant de maître de cérémonie, racontait des blagues aux spectateurs. Les spectacles de marionnettes aquatiques sont probablement nés dans le but de célébrer et remercier la nature pour l’eau qui nourrissait les rizières et c’est aussi certainement pour cette raison, que la marionnette du dragon mythique, une image positive de la culture vietnamienne, y figurait souvent à titre de personnage principal. Le climat du delta de la Rivière Rouge étant très chaud et humide, les rivières y abondaient et chaque village comptait un étang ou un lac qui pouvait servir de théâtre aux marionnettes aquatiques. La température devait être clémente pour qu’un spectacle ait lieu, puisque les marionnettistes devaient se tenir debout dans l’eau, pendant des heures. Un décor théâtral, la plupart du temps celui d’un temple de village, séparait l’audience des marionnettistes qui travaillaient derrière un rideau de bambou. Ceux-ci manipulaient les pantins à l’aide de perches, à partir de l’extrémité du rideau de 2m, et pour garder les perches dans l’eau, les artistes devaient être physiquement très forts. Comme les fermiers du delta de la Rivière Rouge gagnaient leur vie en cultivant le riz, ceux-ci avaient un grand respect de la nature et de l’eau ainsi, leurs marionnettes présentaient ce même égard envers le travail bien fait, la persévérance, l’optimisme et la vie de famille, avec parfois quelques idées à double sens et une légère satire qui illuminaient un combat en le bien et le mal. Les marionnettes aquatiques incorporaient l’animisme vietnamien, autant que le bouddhisme, le taoïsme, mais surtout le confucianisme. Une audience moderne aujourd’hui assise dans les rizières et assistant à ce spectacle, aurait tôt fait de ressentir l’atmosphère spirituelle animée de panthéisme dans laquelle les fermiers vietnamiens de l’époque, évoluaient.


Marionnettes aquatiques de la Rivière Rouge - Vietnam

Carottes marinées
  • 3 cuillerées à table huile d’olive
  • 1 cuillerée à table vinaigre blanc
  • 1 gousse d’ail pressée
  • ½ cuillerée à thé moutarde de Dijon
  • 2 à 3 carottes râpées
Burgers
  • 1 livre porc haché
  • 3 gousses d’ail pressées
  • 1 piment jalapeno finement haché (sans les graines)
  • ½ cuillerée à table gingembre frais râpé
  • 1 cuillerée à table nuoc mam (sauce poisson vietnamienne)
  • 1 cuillerée à table sauce soya
  • 1 cuillerée à table sucre
  • 1 cuillerée à thé cinq-épices chinoises
  • Le jus et le zeste d’une demie lime
  • 4 pains à hamburgers au sésame
  • 4 cuillerées à table mayonnaise
  • 4 cuillerées à table pâté de foie
  • ½ concombre anglais finement tranché
  • 1 grosse poignée coriandre fraîche
Pour les carottes marinées

Dans un petit bol, bien mélanger les quatre premiers ingrédients.

Déposer les carottes dans un contenant hermétique, et y verser la marinade préparée.

Ferme le contenant et laisser mariner au frigo au moins 3H, encore mieux toute une nuit, réserver.

Pour les burgers

Dans une jatte, bien mélanger le porc haché, l’ail, le piment jalapeno, le gingembre, le nuoc mam, la sauce soya, le sucre, les épices, le jus et le zeste de lime, avec les mains.

Façonner quatre galettes avec le mélange obtenu.

Faire cuire les galettes sur le barbecue ou à la poêle, environ 2 à 3 minutes de chaque côté, réserver.

Dresser les chaque burger en tartinant le pain inférieur d’une cuillerée à table de mayonnaise, recouverte de quelques fines tranches de concombre.

Poser une galette de viande sur les tranches de concombre, garnir d’un peu de carottes marinées et de feuilles de coriandre fraîche.

Tartiner chaque pain supérieur de pâté de foie, refermer le burger et servir aussitôt.


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Cappuccino glacé de luxe




Recette aussi publiée chez Lynne de Cafe Lynnylu
dans le cadre du Thirsty Thursday

Barista: Terme d’origine italienne, qui signifie approximativement "barman" (pluriel: baristi n.m. ou mixte, ou bariste n.f.). Ce terme est dérivé de l'usage Italien du mot bar, qui est similaire au café (établissement) français. En Italie, le barista travaille typiquement derrière un comptoir, servant à la fois des expresso et des boissons alcoolisées. Utilisé en français et en anglais, le terme barista se réfère à celui qui a acquis un certain niveau de compétence dans la préparation de boissons au café à base d'expresso. Dans certains cercles, sa signification s'étend jusqu'à inclure ce qu'on pourrait appeler un sommelier de café; un professionnel hautement qualifié dans la préparation du café, avec une connaissance étendue du café, des mélanges de café, de l'expresso, de la qualité, des variétés de café, du degré de torréfaction, de l'appareil à expresso, de la préservation, de l'art du Caffè Latte, etc.

En janvier 2002, à Vérone en Italie, les barmans Ettore Diana et Luca Braguti, battaient le record du monde en servant le plus gros cappuccino jamais bu! Les chanceux Véronais présents, ont pu déguster la potion de 1500 litres! Pour concocter le tout, Diana a du préparer 500 litres d’expresso et faire chauffer 1000 litres de lait, assez de liquide pour remplir plus de 2000 tasses de cappuccino. D’ailleurs la douzaine de machines à cappuccino de Diana, avaient fonctionné toute la journée, pour l’occasion. Le breuvage ensuite versé dans une tasse géante mesurant plus de 7’ de hauteur, était tenue par 160 personnes. Diana espérait battre le record américain de 1999, detenu par deux barmans de l’Indiana, qui avaient atteint le 1100 litres de cappuccino, préparer dans un bain tourbillon! Malheureusement, bien que Diana ait gagné son pari, sa victoire fut aussi de courte durée, puisqu’en février 2009, quelques 80 baristas tchèques ont réussi à vaincre son exploit. À Prague, le cappuccino contenu dans une tasse géante, faisait plus de 2000 litres et était composé de 300 litres d’expresso et de 1700 litres de lait chaud. Il a d’ailleurs fallu plus de 3 heures pour le préparer. En 2009 toujours, à l’occasion de la foire Top Gastro, un concours annuel de champions baristas de la République Tchèque, une quarantaine de participants ont réussi à produire un cappuccino de 1050 litres. Tristement, le produit de leur effort n’a pu être savouré, puisque leur pseudo-record a été servi dans les auges des animaux de ferme du coin!
  • ¼ tasse expresso corsé refroidi
  • 1 once Tia Maria (ou autre liqueur de café)
  • 1 cuillerée à table sirop de chocolat blanc
  • ½ tasse lait
  • Cannelle, cacao ou sucre candy pulvérisé (ou combinaison au choix)
  • Glaçons
Dans un verre rempli de glaçons, verser l’expresso, le Tia Maria et le sirop de chocolat blanc, et touiller légèrement.

Dans un autre verre, faire mousser le lait à l’aide d’un mousseur et l’ajouter à la première préparation.

Saupoudrer de cannelle, de cacao ou de sucre candy pulvérisé au goût, et servir aussitôt.


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Mousse d'épinards à la feta, parfumée à la menthe




Dans sa récente biographie de Winston Churchill, l’américain William Manchester décrit les privilèges et les agréments dont bénéficiait encore à l’époque, la noblesse anglaise et ses descendants immédiats. Churchill lui-même, par exemple, un simple fils de duc, était toujours habillé et déshabillé par quelqu’un d’autre, un préposé à cette tâche, soit un garçon, un soldat, un ministre, voire même un citoyen. Jamais de sa vie entière est-ce que Churchill n’a fait couler son propre bain. Son cousin, le neuvième duc de Malborough, était lui, accoutumé à des soins encore plus privilégiés. D’ailleurs, lors d’un voyage qu’il devait faire sans son valet et pendant lequel il devait se passer des services que celui-ci assurait d’ordinaire, il ne s’en sortit pas très bien. Invité à passer quelques nuits à la maison de campagne d’amis, tel un Laurel sans son Hardy, il sortit du cabinet de toilette le premier soir, complètement mystifié et brandissant sa brosse à dents, en s’écriant que celle-ci ne moussait pas correctement! L’auteur raconte qu’on dut expliquer au duc, que le dentifrice devait être préalablement appliqué sur la brosse à dents, pour qu’elle ne mousse adéquatement. L’anecdote suggère sous toute réserve, que l’Angleterre n’avait apparemment pas trop changé depuis 1830, alors que Tocqueville, qui le savait très bien, pouvait faire référence à ce pays comme celui où le monopole du plaisir et de la puissance était détenu par les riches. Jusqu’au 20e siècle, cette aristocratie qui s’attendait à ce qu’on la serve existait toujours, et au grand désespoir du critique social Tawney, il existait aussi une classe d’Anglais qui était non seulement prête à leur obéir au doigt et à l’œil, mais aussi à s’en remettre complètement à elle. Mais les choses étaient différentes en Amérique; elles l’ont toujours été. L’aristocratie, les Tories, ont été expédiés en 1776, au tout début, au moment où les Américains sont devenus américains. Ils sont repartis en Angleterre ou ont fuis vers le Canada, où quelques uns de leurs descendants se regroupent encore aujourd’hui sous la bannière des Loyalistes de l’Empire-Uni. Contrairement à l’Angleterre ou à la France de Tocqueville, l’Amérique n’a jamais eu de raison de redouter le retour de la monarchie; il n’y a jamais eu de Bourbons américains, ou plus clairement encore, aucun Jacobites ou Georgiens américains. Les Américains ont eu de la chance, ils étaient comme Tocqueville le disait «nés égaux au lieu de le devenir».
  • 5 onces épinards frais finement hachés
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • ¼ tasse feta émiettée
  • ¼ tasse yogourt grec
  • 1 cuillerée à thé menthe fraîche finement ciselée
  • 1 gousse d’ail pressée
  • ¼ tasse bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • ½ enveloppe de gélatine neutre
  • Poivre au goût
Dans un poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire tomber les épinards (ne pas les faire cuire!).

Transférer les épinards dans une jatte et laisser complètement refroidir.

Ajouter la feta, le yogourt, la menthe et l’ail, bien mélanger.

Dans un petit bol, faire gonfler la gélatine sur le bouillon de poulet pendant 2 minutes.

Passer au four micro-ondes à puissance maximale, pendant 20 secondes.

Verser le contenu du petit bol dans la jatte et bien mélanger.

Poivrer au goût et verser le tout dans un bol ou un ramequin, préalablement tapissé d’une pellicule plastique.

Couvrir et mettre au frigo pendant au moins 3H.

Retourner le bol sur une assiette de service et tirer légèrement sur la pellicule plastique, de façon à démouler le tout, peler la pellicule et garnir au goût de feuille de menthe et de feta émiettée.

Servir bien frais accompagné de biscottes, de toasts apéritives ou de crudités.


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