Papillotes de fruits caramélisés au gingembre


D’où vient cette idée que le fruit défendu du jardin d’Eden était une pomme? La Genèse ne mentionne pourtant qu’un « fruit ». Est-ce que la tradition juive évoque aussi la pomme, où est-ce seulement une allusion chrétienne? Peut-être est-ce parce qu’Eris, la déesse grecque de la discorde, lança une pomme au beau milieu d’un mariage, qui donna lieu à la guerre de Troie? Pourquoi la pomme est-elle si mal vue? Pourtant la pomme à de grands admirateurs, elle représente même souvent la santé avec ses belles joues rondes, elle est celle qu’on offre au professeur et celle qu’on mange tous les jours pour éviter d’aller chez le médecin... Revoyons donc l’histoire. La Genèse dépeint Adam et Eve faisant la belle vie dans le jardin d’Eden. Ils ont la permission de manger les fruits de leur choix, sauf un, celui de l’arbre du bien et du mal. Ils finissent par succomber à la tentation et sont chassés du paradis. Vraisemblablement, la version originale hébraïque ne mentionne qu’un « fruit », mais plus tard l’art occidental, de la peinture à la bandes dessinées, propose que celui-ci doive être une pomme. Mais il n’en fut pas toujours ainsi. Plusieurs rabbins ont proposé d’abord la figue, parce que le verset suivant mentionne les feuilles de figue qu’ont utilisées Adam et Eve pour se couvrir. Le raisin fut mentionné, parce qu'il causa des problèmes à Noé, sans mentionner tous les autres amoureux du vin. Le citron qui en hébreu s’appelle « etrog » et avec lequel on peut facilement faire un jeu de mot concernant le « désir ». La Genèse ne mentionne pas la pomme, mais le Proverbe 25 :11 dit : « Comme des pommes d'or sur des ciselures d'argent, ainsi est une parole dite à propos ». Encore plus significatif, dans le Cantique de Salomon la pomme devient un symbole érotique qui représente la douceur, le désir et les seins d’une femme, ce qui métamorphiquement, explique beaucoup. Les Chrétiens pensaient que le fruit défendu pouvait être une pomme, parce que le nom latin la désignant, « malum » signifie aussi le mal, la malveillance. Tout de même, il est difficile de croire que la pomme ait pu être ce fruit défendu, puisqu’elle est plutôt d’Europe que du Moyen-Orient, où la chaleur rend sa culture bien plus difficile. Mais ultimement, la pomme triompha; dans Areopagitica (1644), Milton décrit explicitement le fruit défendu comme étant la pomme, en dictant en quelque sorte, la voie que continuerait de suivre l’histoire.
  • 2 pêches dénoyautées coupés en petits quartiers
  • 2 poires parées coupées en tranches
  • 12 fraises coupées en deux
  • 1 banane coupée en tronçons
  • ½ t. raisins secs
  • ½ t. noix grillées hachées (au choix amandes, pacanes, etc.)
  • 1 c. à table gingembre frais râpé
  • ¼ t. sirop d’érable
  • ¼ t. confiture de pêche (ou d’abricots)
  • 1 c. à table miel
Déposer les fruits et les noix dans une grande jatte, réserver.

Dans un petit bol, mélanger le reste des ingrédients et passer le tout quelques secondes au four micro-ondes jusqu’à ce que la confiture soit complètement fondue.

Arroser les fruits de la sauce obtenue et bien mélanger le tout.

Déposer les fruits enrobés de sauce sur 4 morceaux de papiers d’aluminium assez grands pour créer des papillotes.

Bien fermer les papillotes afin que la vapeur ne s’en échappe pas pendant la cuisson.

Déposer les papillotes sur une plaque à cuisson et mettre au four, à 350° pendant environ 25 à 30 minutes.

Ouvrir les papillotes en étant très prudent, C’EST CHAUD! et servir aussitôt accompagné de glace à la vanille ou de crème anglaise.

Source : Jean-François Plante – déclinaison


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