Parlons “tartare”. Le steak tartare tel que nous le connaissons aujourd’hui par son appellation française, n’a pas toujours été …euh, le repas gourmet à base de viande de bœuf crue auquel on mélange un jaune d’œuf et des fines herbes. Ce mets aurait des origines guerrières mongoles ou turques évidentes et qui dateraient des temps médiévaux. On appelait d’ailleurs, ces violents et sauvages guerriers d’un nom dérivé de l’abîme infernal de la mythologie grecque : Tartare. La seule viande qui était alors disponible aux tartares de l’époque, était celle de troupeaux asiatiques broutant la pauvre et sèche steppe russe. Et donc, dans l’espoir de l’attendrir, les Tartares voyageaient à cheval en gardant sous leurs selles, ces pièces de viande de mauvaise qualité. Pour la rendre plus facile à mâcher ainsi que plus digeste, ont la hachait finement, mais en vain. Ce type de plat fut immité en Allemagne, bien plus tard vers le 14e siècle, où on le préparait cru ou cuit. Vous gagnez des points bonus, si vous devinez comment on le nomma dans la ville portuaire de Hambourg! Aujourd’hui, le terme « tartare » désigne autant une préparation de viande rouge, de poissons, de fruits de mer ou parfois même de légumes crus, aprêtés façon « tartare ».
- 3 grosses tomates épépinées coupées en petites cubes
- 1 gros avocat pelé paré coupé en petits cubes
- 1 échalotte finement hachée
- 1 gousse d’ail pressée
- 1/3 t. yogourt nature
- 1 c. à table crème sure
- 2 c. à thé sauce soya
- 1 c. à thé moutarde
- Jus d’un demi citron
- 4 c. à table ciboulette hachée
- Sel et poivre au goût
Mélanger l’échalotte, l'ail, le yogourt, la crème sure, la sauce soya et la moutarde, saler et poivrer au goût et garder au moins une heure au frigo pour laisser le temps aux goûts de s’amalgamer.
Arroser l’avocat du jus de citron, ajouter aux tomates dans un saladier.
Arroser l’avocat et les tomates de la sauce réservée, parsemer de ciboulette et servir bien frais.
Source : Caroline Eliot
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