Le grand gastronome romain Lucullus (115-57 av. J.-C.) est le premier à réellement avoir parlé de cerise. Selon la légende il aurait rapporté la « perle rouge » à Rome au retour de sa campagne contre le roi du Pont Mithridate VI. Considérant que certaines variétés de cerise moderne sont originaires d'Asie mineure, cela peut être vraisemblable. Par ailleurs, le nom italien de la cerise « ciliegia » rappelle effectivement le nom de la région de Cilicie, en Asie mineure. Cependant le cerisier était déjà connu des Grecs qui le nommaient « kerasion », d'après la ville aujourd'hui appelée Giresun ou Cerasonte. En turc on désigne la cerise par le mot « kiraz » qui vient du nom antique de la ville de Kerasous. En français « cerise », en anglais « cherry », en espagnol « cereza » viennent également de ce nom antique de la ville. Jules Verne, dans un ouvrage peu connu « Kéraban-le-Têtu », fait passer ses héros le long de la mer Noire en direction d'Istanbul, ils traversent une ville nommée Kérésoum où « le cerisier abonde ». Il mentionne que le bois de ces arbres est aussi utilisé pour faire des pipes.
« Là, le seigneur Kéraban aurait pu aisément faire une ample provision de tuyaux de pipe en bois de cerisier, qui sont l’objet d’un important commerce. En effet, le cerisier abonde sur cette partie du pachalik et Van Mitten crut devoir raconter à sa fiancée ce grand fait historique: c’est que ce fut précisément de Kérésoum que le proconsul Lucullus envoya les premiers cerisiers qui furent acclimatés en Europe. »
Extrait de Kéraban-le-têtu, Jules VERNE
Dans un grand bol, bien mélanger la farine, la poudre d’amandes, les amandes effilées, le sucre, le lait et un œuf.
Ajouter la vanille, la liqueur choisie, le beurre fondu, le sel et deux jaunes d’œufs, bien mélanger de nouveau.
Monter les deux blancs d’œufs en neige ferme et les ajouter au grand bol en les pliant doucement de façon à ne pas les briser.
Verser l’appareil dans le moule, par-dessus les cerises.
Mettre au four sur la grille du milieu à 350° pendant 15 minutes et baisser la température à 300° pour 25 à 30 minutes supplémentaires.
Saupoudrer de sucre vanillé à la sortie du four.
« Là, le seigneur Kéraban aurait pu aisément faire une ample provision de tuyaux de pipe en bois de cerisier, qui sont l’objet d’un important commerce. En effet, le cerisier abonde sur cette partie du pachalik et Van Mitten crut devoir raconter à sa fiancée ce grand fait historique: c’est que ce fut précisément de Kérésoum que le proconsul Lucullus envoya les premiers cerisiers qui furent acclimatés en Europe. »
Extrait de Kéraban-le-têtu, Jules VERNE
- 4 t. cerises
- (dénoyautées ou non, le goût est bien plus intéréssant quand elles ne le sont pas)
- ¾ t. farine
- ½ t. poudre d’amandes
- ½ t. amandes effilées
- 1/3 t. sucre
- 1 t. lait
- 3 oeufs
- ¼ t. beurre fondu
- 1 c. à thé vanille
- 2 c. à table liqueur d’abricot (rhum, liqueur d’orange ou autre)
- Pincée de sel
- Sucre vanillé (facultatif)
Dans un grand bol, bien mélanger la farine, la poudre d’amandes, les amandes effilées, le sucre, le lait et un œuf.
Ajouter la vanille, la liqueur choisie, le beurre fondu, le sel et deux jaunes d’œufs, bien mélanger de nouveau.
Monter les deux blancs d’œufs en neige ferme et les ajouter au grand bol en les pliant doucement de façon à ne pas les briser.
Verser l’appareil dans le moule, par-dessus les cerises.
Mettre au four sur la grille du milieu à 350° pendant 15 minutes et baisser la température à 300° pour 25 à 30 minutes supplémentaires.
Saupoudrer de sucre vanillé à la sortie du four.
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