Côtelettes de porc aux pommes et oignons caramélisés


En ce qui concerne l’agriculture, Monsanto n’est plus bien loin de contrôler ce que les consommateurs mangeront, ce que les fermiers cultiveront et combien ils seront payés pour leurs semences. Dans certains cas, ces semences sont volontairement modifiées pour faire pousser des plants qui ne se resemeront pas d’eux-mêmes. Dans d’autres cas, des nuées de puissants avocats attendent patiemment d’écraser les fermiers qui se retrouveront en possession de semences appartenant à Monsanto et ce, « illégalement » ou même involontairement. D’une façon comme d’une autre, Monsanto veut faire certain qu’aucune agriculture ne sera pratiquée sans son consentement, sans qu’elle ne leurs appartienne. De plus, les recherches prouvent que Monsanto se fout carrément de savoir si ses modifications génétiques sont sécuritaires ou non, autant pour les consommateurs, que pour l’environnement. Alors, pourquoi s’arrêter aux champs? Toujours insatisfait de ne posséder que les pesticides, les herbicides et les cultures entières, Monsanto veut à présent, s’accaparer le marché de l’élevage en faisant la demande de deux brevets qui feront du géant, le seul et unique propriétaire de la fameuse invention « Monsanto » : le cochon! Les applications aux brevets ont été publiées en février 2005 et sont depuis à l'étude par la « Word Intellectual Property Organisation » (WIPO) à Genève. Un chercheur de Greenpeace, Christophe Then, a découvert que Monsanto voudrait détenir le brevet non seulement du contrôle des méthodes d’élevage, mais aussi le brevet direct de la génétique de ces élevages et de leurs progénitures. « Si ces brevets sont acceptés, Monsanto pourra alors légalement empêcher les éleveurs d’élever tout cochon qui présentera les caractéristiques décrites dans les clauses du brevet, ou forcer ceux-ci à payer des royautés sur leurs cochons. » affirme Then. « C’est le premier pas vers le contrôle corporatif d’une lignée d’animaux, tel celui que Monsanto exerce déjà agressivement sur une variété de grains et de légumes. »

  • 4 à 6 côtelettes de porc d’environ 2cm d’épaisseur (avec ou sans l’os)
  • ¼ t. farine
  • 2 c. à table beurre
  • 1 c. à table huile végétale
  • 2 oignons hachés finement
  • 2 à 3 pommes rouges épépinées coupées en quartiers
  • 2 c. à table sirop d’érable
  • 1 c. à thé sauge
  • 2 c. à table vinaigre de cidre
  • 1 c. à table moutarde de Dijon
  • Sel & poivre
  • ¾ t. jus de pomme

Enfariner les côtelettes en prenant soin de secouer l’excédent de farine et les faire dorer des deux côtés dans un poêlon où 1 c. à table de beurre aura été chauffée dans l’huile, à feu moyen-élevé, réserver dans un plat allant au four.

Dans le même poêlon, faire fondre le reste du beurre et y faire tomber les oignons.

Ajouter les pommes, le sirop d’érable et la sauge et continuer la cuisson jusqu’à ce que le tout caramélise légèrement.

Ajouter le vinaigre de cidre et la moutarde, saler et poivrer au goût, bien mélanger le tout.

Verser le contenu du poêlon par-dessus les côtelettes réservées, arroser du jus de pomme et couvrir d’un papier d’aluminium.

Mettre au four à 350° pendant 10 minutes.

Source : Le porc du Québec - déclinaison


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