Aucun message portant le libellé poudings. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé poudings. Afficher tous les messages

Pouding aux kumquats et à la crème d'amande



Un pouding d'automne, simple et vite fait, mais ô combien réconfortant! En attendant Noël, les préparatifs vont bon train, mais le temps manque pour des desserts maison?
Avec ou sans oeufs, au citron, aux raisins ou à la mélasse pourquoi pas? Il sera prêt en 30 minutes!


Recette disponible sur le blogue d'inspiration de Canal-vie



  Image Hosted by ImageShack.us

Pouding au fudge à l'anglaise





La majorité des Britanniques, vous imaginez bien, connaissent très bien leurs "puddings" ou …"poudings" en français. À un dessert anglais, on a donné un nom français. Étrange que les "muffins" ne soient alors pas devenus, des "moufins". Enfin, je disais que les Britanniques, sont étonnamment versés en Poudings.

On associe donc la plupart des desserts québécois qui ressemblent à des poudings, à l’héritage culinaire que nous ont légué les Anglais: pouding chômeur, pouding renversé, pouding au pain, poudings de toutes sortes, mais aussi gâteau aux fruits de Noël imbibé de liqueur, bagatelle et nombre d’autres déclinaisons du genre. C’est seulement plus tard que ça c’est gâté, quand les Américains sont débarqués avec leurs Jell-O crémeux, qu’on a aussi appelés "poudings"! Bah! On ne s’enlisera pas dans la liguistique, mais on continuera plutôt sur l’idée des puddings …originaux.

J’estime qu’il est important de savoir et reconnaître qu’une partie de la base de notre cuisine, qu’elle soit à l’érable, aux bleuets ou encore mieux à la mélasse (mieux connue au Québec sous le terme "m’lasse") nous vienne de nos racines anglaises. Pourquoi? Simplement parce que la cuisine anglaise est très sous estimée et bien trop méconnue. Ben non! Je ne suis pas experte en la matière, mais j’aime, j’adore la cuisine anglaise. Les pies, les chips, les roasts, les pancakes, les shortbreads, les scones, les custards, la crème anglaise et j’en passe, mais bien sûr, les poudings séduisants et dégoulinants de sauce, aussi.

Qu’on le veuille ou non, la cuisine québécoise s’il en est une, ne pourrait renier ses racines anglaises, puisque pâté chinois, déjeuner œufs-bacon-patates, gruau, sandwich (ancêtre des burger, grill-cheese, sous-marin et smoked meat) ne sont que quelques uns des sillages laissées par les Anglais, entre les dents de nos fourchettes. Même la fameuse poutine semble d’influence anglaise, plutôt que française.

Bon, on s’est écarté du sujet, les Poudings.

Les Anglais le chérissent et le fréquente si intimement ce pouding, qu’il fait partie de leur vocabulaire courant à titre de "meta-substantif", s’il est possible de le qualifier ainsi. Et donc, en faisant référence à n’importe quel douceur servie après un repas, ils demanderont ce qu’il y a pour dessert en disant: "Qu’est-ce qu’on mange pour pouding?" - "What are we having for pudding?"

  • 1½ tasse eau
  • ⅔ tasse sucre
  • ⅔ tasse cassonade
  • 1 tasse farine
  • ½ tasse sucre
  • ½ tasse cacao (la meilleure qualité possible)
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé sel
  • ¾ tasse lait
  • ¼ tasse beurre fondu tiédi
  • 1 cuillerée à thé vanille

Faire chauffer un poêlon de fonte d’environ 10" au four, à 375° pendant 15 minutes.

Pendant ce temps, dans une petite casserole, amener à ébullition l’eau, le sucre (première mesure) et la cassonade, sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, bien mélanger et s’assurer que les sucres soient bien dissous, retirer du feu, réserver.

Dans une jatte, tamiser ensemble la farine, le sucre (seconde mesure), le cacao, la poudre à pâte et le sel.

Ajouter le lait, 3 cuillerées à table de beurre fondu et la vanille, et mélanger au fouet à main, jusqu’à ce que les ingrédients secs disparaissent dans la pâte.

Retirer le poêlon du four et l’enduire du beurre restant, transférer la pâte dans le poêlon, l’étendre légèrement et la couvrir du sirop réserver.

Cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 20 à 25 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré en son centre, en ressorte propre.

Laisser tiédir une quinzaine de minutes avant de servir nature ou accompagné de glace à la vanille (en laissant tiédir le pouding, la sauce épaissira beaucoup).




  Image Hosted by ImageShack.us

Pouding au pain, panettone et crème d'amande





Recette suggérée par Sharon de Simply Southern
dans le cadre de ma cent-trente-cinquième participation aux TWD

I like bread and butter,
I like toast and jam,
That's what my baby feeds me,
I'm her loving man.

He likes bread and butter,
He likes toast and jam,
That's what his baby feeds him,
He's her loving man.

She don't cook mashed potatoes,
She don't cook T-bone steaks,
Don't feed me peanut butter,
She knows that I can't take.

Got home early one morning,
Much to my surprise,
She was eating chicken and dumplings
With some other guy.

No more bread and butter,
No more toast and jam,
I found my baby eating
With some other man.

Bread and Butter, The Newbeats – 1964


Vidéo tirée de 9½ weeks avec Kim Basinger et Mickey Rourke - 1986.
Trame sonore de The Newbeats

  • 8 onces panettone rassis coupé en cubes (ou autre gâteau ou pain aux œufs)
  • 1 tasse lait
  • 1 tasse crème 35%
  • 2 cuillerées à table garniture d’amande
  • 3 gros œufs
  • ½ tasse sucre
  • ½ cuillerée à thé cannelle
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 2 cuillerées à table Amaretto
  • Pincée de sel
  • Sirop d’érable (pour le service)

Dans une casserole, faire chauffer le lait, la crème et la garniture d’amande, sur un feu modéré, en remuant de temps à autres, réserver.

Dans une grande jatte, légèrement battre les œufs et le sucre, à l’aide d’un fouet à main.

Ajouter le mélange de lait chaud aux œufs, en remuant constamment.

Ajouter la cannelle, la vanille, l’Amaretto et le sel, battre jusqu’à bien homogène.

Ajouter les cubes de panettone, à les presser légèrement dans le liquide, de façon à ce qu’ils s’en imbibent bien.

Laisser reposer à température ambiante pendant 1H.

Verser l’appareil dans un moule à pain préalablement beurré et le couvrir d’une feuille de papier aluminium; percer le papier d’aluminium à 5 endroits afin de laisser sortir la vapeur.

Tapisser un plat allant au four de papier absorbant, et y déposer le moule à pain.

Ajouter de l’eau bouillante dans le plat, jusqu’à la moitié du moule à pain.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 minutes.

Retirer le papier d’aluminium et poursuivre la cuisson pendant 15 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du pouding, en ressorte propre.

Laisse tiédir à température ambiante avant de servir, ou mettre au frigo au moins 1H pour obtenir une coupe bien nette.

Servir nature ou accompagné de sirop d’érable.





Image Hosted by ImageShack.us

Verrines de riz au lait de coco, confiture de cassis et sirop de violette





Les histoires que cache la violette sont aussi fascinantes que le nombre d’utilisations possibles qu’offre cette timide fleurette. Le terme grec pour violet est «io», et Io est aussi un personnage de la mythologie grecque, la fille du roi Argos. Zeus en était très amoureux cependant, il craignait qu’Héra découvre leur aventure et donc, il transforma Io en génisse et créa la violette pour elle, pour la nourrir d’une fleur douce et parfumée. Le parfum de la violette était d’ailleurs celui que préférait Joséphine Bonaparte. Lorsque Napoléon retourna auprès de sa bien-aimée, après sa première fuite vers Elbe, il la trouva morte. Chaviré, il cueillit un bouquet de violettes pour sa tombe, peu avant d’être exilé, à nouveau sur l’île d’Elbe. À sa mort, on retrouva des violettes et une mèche de cheveux de Josépine, dans son loquet. La violette est une très petite fleur qui n’atteint jamais tellement plus de 15cm. Ses feuilles en forme de cœur, forment une rosette à la base de sa tige. Il existe trois variétés communes de violettes: la violette odorante dont les fleurs blanches ou mauves, fleurissent au printemps; ses fleurs sont les plus parfumées de toutes les violettes. La violette des bois ou violette bleue, un peu plus grande que la première et très similaire à la dernière, la violette de Rivinus; toutes deux fleurissent un peu plus tard dans la saison. Les violettes sont faciles à cultiver, elles apprécient à peu près tous les types de sols, particulièrement s’ils sont bien drainés. Une fois établies, elles s’entretiennent elles-mêmes, et peuvent même devenir envahissantes. Certaines violettes auront tendance à se reproduire à travers leur système racinaire, d’autres se resèmeront d’elles-mêmes. La propagation de violettes dans un jardin, assurera des utilisations d’aspects médicinal, aromatique et surtout romantique. La violette odorante ayant des propriétés expectorantes et diurétiques, peut être utilisée en cataplasmes pour les rhumatismes ou encore en tisanes pour le rhume et la toux. Bien sûr, la violette est depuis toujours utilisée dans l’art de la parfumerie, dans l’eau de toilette, l’huile parfumée et le pot pourri, mais elle peut aussi être consommée fraîche en salade ou encore, sous forme de sirop, de liqueur, de vinaigrette et même tel un petit bonbon décoratif, lorsque cristallisée.

«Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, mais rien n’est plus doux que la couleur de tes yeux.»

  • 4 tasses lait
  • 1 boîte crème de noix de coco
  • ¾ tasse sucre
  • Zeste d’une demie orange
  • 1 tasse riz calrose (riz rond ou riz à sushi, au goût)
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 1 tasse confiture de cassis (ou gelée)
  • ¼ tasse sirop de violette
  • Violettes cristallisées, bonbons à la violettes, perles, dragées, etc. (pour le décor)
  • Pizelles ou biscuits fins (pour le décor)

Dans une grande casserole à fond épais ou en cuivre, porter à ébullition la crème de noix de coco, le lait, le sucre et le zeste d’orange, sur une feu modéré (garder un œil attentif pour éviter que le lait ne colle ou ne déborge).

Aux premiers bouillons, ajouter le riz, baisser le feu à doux et laisser mijoter en remuant souvent, pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le riz soit tendre et que le tout ait légèrement épaissi (le riz au lait épaissira considérablement en refroidissant).

Ajouter la vanille, bien mélanger et laisser tiédir une quinzaine de minutes.

Préparer les verrines en déposant 2 cuillerées à table de confiture de cassis au fond de chaque verrine.

Recouvrir la confiture du riz au lait tiédi, en laissant un petit espace sur le dessus, pour le sirop.

Arroser le dessus de chaque verrine d’environ une cuillerée à thé de sirop de violette et décorer au goût de violettes cristallisées, de bonbons à la violettes, de perles, de dragées et de pizelles ou de biscuits fins.


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)


Image Hosted by ImageShack.us

Pouding au pain extra pommes





Recette suggérée par Elizabeth de Cake or Death
dans le cadre de ma cent-quatrième participation aux TWD

He likes bread and butter,
He likes toast and jam,
That's what his baby feeds him,
And he's her loving man.

I like bread and butter,
I like toast and jam,
That's what my baby feeds me,
I'm her loving man.

She don't cook mashed potatoes,
She don't cook T-bone steaks,
Don't feed me peanut butter,
She knows that I can't take.

I got home early one morning,
Much to my surprise,
She was eating chicken and dumplings
With some other guy.

No more bread and butter,
No more toast and jam,
I found my baby eating
With some other man.

Bread & Butter, paroles et musique
de Larry PARKS et Jay TURNBOW


Bread & Butter - The Newbeats - 1964
  • 3 grosses pommes pelées parées coupées en lamelles
  • 3 cuillerées à table beurre
  • 3 cuillerées à table sucre
  • 12 onces pain brioché tranché nature ou raisins (environ 8 tranches de préférence rassis)
  • 1 tasse beurre de pomme à l’érable (ou autre)
  • 2 tasses lait entier
  • 2 tasses crème 15%
  • 4 gros œufs
  • ¾ tasse sucre
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • Gelée de pomme fondue (ou de pommette)
  • Sucre glace ou sirop d’érable (pour le service)
Dans un poêlon, faire fondre le beurre sur un feu moyen-fort.

Lorsque complètement fondu, saupoudrer le sucre sur le beurre et laisser foncer quelques minutes (pas trop, pour éviter l’amertume).

Ajouter les lamelles de pommes et laisser cuire en remuant de temps à autre, pendant environ 3 à 5 minutes, ou jusqu’à légèrement dorées, réserver.

Tartiner les tranches de pain brioché du beurre de pomme et les couper en diagonale, de façon à obtenir 4 triangles par tranche.

Aligner la moitié des triangles de pain tartiné faces beurrées vers le haut, en les faisant légèrement chevaucher, au fond d’un moule de 9x13" préalablement beurré et sucré.

Recouvrir les triangles de pain tartiné des pommes caramélisées réservées.

Aligner le reste des triangles de pain tartiné faces beurrées vers le bas, en les faisant légèrement chevaucher, par-dessus les pommes caramélisées, réserver.

Dans une casserole, amener à ébullition le lait et la crème, sur un feu modéré.

Pendant ce temps, dans une grande jatte, bien fouetter les œufs, le sucre et la vanille.

Aux premiers bouillons, retirer la casserole du feu et verser le tiers du liquide sur le mélange d’œufs en remuant constamment.

Lorsque tempéré, ajouter le reste du liquide dans les œufs et continuer de fouetter quelques instants.

Verser le tout sur l’arrangement de pain et de pommes, presser légèrement sur le pain afin de bien imbiber le tout.

Laisser ainsi reposer pendant 30 minutes en pressant à nouveau sur le pain, de temps à autres.

Poser le moule dans une grande rôtissoire et verser de l’eau bouillante dans la rôtissoire, jusqu’à mi-hauteur du moule.

Cuire au four sur la grille du centre, à 325° de 1H15 à 1H25, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du pouding en ressorte propre.

Laisser tiédir une quinzaine de minutes et badigeonner de gelée de pommes fondue.

Servir tiède ou froid, saupoudré de sucre glace ou arrosé de sirop d’érable.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)



Image Hosted by ImageShack.us

Desserts à la cuillère

Roly Poly à la confiture de cassis (version vapeur)





On déguste les poudings depuis des siècles, mais depuis peu, les questions de santé et d’alimentation équilibrée ont poussé les poudings, surtout celui à base de suif, à devenir un petit luxe indulgent ou encore, une rencontre illicite avec le vice. Aujourd’hui, on serait bien tenté de confectionner de tels poudings en les faisant cuire au four, puisque cuits à la vapeur ils peuvent prendre plus de deux heures de cuisson. Et là réside toute la question, doit-on cuire un pouding au four ou à la vapeur? En fait, il n’existe aucune loi, aucune règle stricte; le choix revient donc à celui qui le prépare, s'il le préfère moelleux ce sera à la vapeur ou croustillant, au four. Cependant, ces poudings qui ont souvent une histoire aussi fabuleuse que calorique, tiennent des surnoms aussi splendides qu’anecdotiques. Le Roly Poly pour sa part, n’est en rien différent des autres, tout aussi étonnant. En fait, le Roly Poly était à l’origine le «shirt-sleeve pudding» ou «pouding manche de chemise»! Eh! Oui, parce qu’à l’époque victorienne, on le faisait cuire à la vapeur, dans une vieille manche de chemise enfarinée! Plus tard, il devint aussi par extension le «dead man’s arm pudding» ou le «dead man’s leg pudding» qu’on pourrait traduire par le «pouding bras de mort» ou «pouding jambe de mort», soit parce qu’on faisait référence à la fameuse manche de chemise dont le défunt n’avait que faire, ou encore à la forme oblongue du pouding lui-même. Enfin, pour peaufiner l’image aussi élégante qu'appétissante de l’historique du Roly Poly alias pouding-manche-de-chemise-du-bras-ou-de-la-jambe-du-mort-qui-ne-portait-plus-cette-chemise-de-toute-façon, sachez qu’il existe même une variation de la recette, dans laquelle on ajoute des raisins secs, et que l’on surnomme «granny’s leg pudding» ou «pouding jambe de mémère» question de rappeler sa ressemblance avec le membre couvert de verrues de mémé! Reste que les Anglais pensent qu’il y a le monde avant le Roly Poly, puis il y a le monde après le Roly Poly, et nombreux sont ceux qui donneraient leur chemise, ou du moins une manche de leur chemise, pour goûter le plaisir de cette pâtisserie à nouveau, pour la première fois. Une tranche bien épaisse pour vous?
  • 1¼ tasse farine
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 2 cuillerées à table sucre
  • ¾ tasse suif râpé
  • ½ tasse lait
  • ½ à ¾ tasse confiture ou de gelée de cassis (ou autre)
Dans une jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel et le suif à l’aide d’une fourchette ou d’un coupe-pâte, jusqu’à l’obtention d’une texture grossière.

Ajouter le lait et continuer de mélanger jusqu’à ce que tous les ingrédients soient bien incorporés et que la pâte forme une boule relativement molle.

Transférer la pâte sur une surface bien enfarinée et la pétrir légèrement, jusqu’à ce qu’elle se tienne bien.

Rouler la pâte de façon à obtenir un rectangle d’environ 9x12".

Généreusement tartiner la pâte de confiture ou de gelée, en laissant un rebord de ½" sur le pourtour.

Mouiller le pourtour de la pâte à l’aide d’un pinceau de cuisine, trempé dans l’eau froide.

Rouler le tout à partir de l’extrémité la plus étroite, refermer les extrémités et la pliure du rouleau en les pinçant.

Poser le rouleau pliure dessous, sur une feuille de papier parchemin légèrement beurrée et envelopper le tout de façon quelque peu lâche, afin que le pouding ait assez de place pour gonfler.

Entortiller les extrémités du rouleau de papier et poser celui-ci sur une feuille de papier d’aluminium.

Rouler à nouveau le tout dans la feuille de papier d’aluminium en refermant bien les extrémités.

Poser le rouleau toujours pliure dessous, sur une grille posée au fond d’une casserole ou d’une rôtissoire et verser le plus d’eau possible sous la grille, sans que l’eau ne touche le papier d’aluminium.

Faire cuire au four, à 400° de 45 minutes à 1H en vérifiant de temps à autres qu’il y ait toujours assez d’eau sous la grille.

Retirer les papiers en restant prudent (c’est très chaud!) et servir tranché seul ou accompagné de crème anglaise, de crème Chantilly ou de costarde.


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)


Image Hosted by ImageShack.us

Crèmes étagées chocolat-citron-café


Recette proposée par Garrett de The Flavor of Vanilla
dans le cadre de ma soixante-douzième participation aux TWD

La tasséographie ou tasséomancie, qui vient du mot français «tasse», aussi connu sous le nom de «fal», est une méthode divinatoire consistant à lire l’avenir dans le marc de café ou dans les feuilles de thé. Communément pratiqué au Moyen-Orient, cette tradition est habituellement exercée avec le café turc; un petit café fort, préparé par décoction du café directement dans l’eau bouillante qui laisse au fond de la tasse, plus ou moins de résidu, nécessaire à la lecture. Elle est une façon pour le buveur d’écouter un «expert» lui raconter son futur à travers les symboles et figures qu’il reconnaît dans marc de café. Pour commencer le rituel, le buveur doit d’abord boire son café presque entièrement en ne laissant qu’un peu de liquide qui mêlé au marc formera les figures. Avant que le marc puisse être lu, la tasse doit être recouverte d’une soucoupe, retournée à l’envers et posée ainsi devant le buveur. Ce procédé permettra à la petite quantité de liquide restante, de créer des spirales et des coulisses qui enduiront les parois de la tasse. Quelques minutes plus tard, lorsqu’un peu plus sèches, les figures pourront être lues. Les tasses utilisées sont généralement de couleur claire pour obtenir un contraste bien défini. Finalement, le voyant retourne la tasse pour trouver et décrire au fond de la tasse, les symboles à déchiffrer tels qu’animaux, objets ou personnes. Il est à noter qu’un buveur ne lit habituellement pas sa propre tasse; la lecture devrait être faite selon la tradition, par un voyant ou une diseuse de bonne aventure. Mais par curiosité ou simplement pour le plaisir, on peut soi-même observer les motifs créés à l’intérieur de la tasse et possiblement même prendre des notes sur ses propres impressions intuitives. La tradition veut que le tasséographe commence sa lecture vers l’anse de la tasse en la tournant dans le sens des aiguilles du montre et en terminant à nouveau près de l’anse. On dit que la meilleure façon d’obtenir une lecture juste et pertinente, est de ne pas trop analyser ce que l’on voit; simplement laisser venir à l’esprit, les idées et les images. Le procédé devrait durer environ une dizaine de minutes et être répété régulièrement pour développer une certaine acuité spirituelle et intuitive. Ainsi, les premières lectures ne révèleront probablement rien d’extraordinaire, mais avec temps et patience, différentes figures changeront selon votre humeur et auront tôt fait de s’appliquer à votre vie en général.


Résidu du marc de café, d'un café turc

Étage chocolat
  • 3oz chocolat mi-sucré haché
  • ½ t. crème 35%
Étage citron
  • 1¼ t. lait
  • 3 c. à table sucre
  • Zeste d’un demi citron
  • 1½ c. à table fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 2 c. à table beurre doux
  • Jus d’un citron
Étage café
  • 1¼ lait
  • 3 c. à table sucre
  • 1½ c. à table fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 2 c. à table beurre doux
  • 2 c. à table eau bouillante
  • 1 c. à table café expresso instantané
Pour l’étage chocolat

Faire chauffer la crème au four micro-ondes environ 45sec. et verser dans une jatte, sur le chocolat haché.

Laisser fondre quelques minutes, puis mêler à l’aide d’une maryse jusqu’à crémeux et bien amalgamé.

Diviser dans 6 à 8 coupes et mettre au frigo, le temps de préparer le reste de la crème.

Pour l’étage citron

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer une tasse du lait, le zeste et le sucre, sur un feu modéré.

Pendant ce temps, dans une jatte, bien dissoudre la fécule dans le reste du lait, ajouter le sel et le jaune d’œuf, battre légèrement.

Lors que le lait est bien chaud, verser en un filet sur le mélange de fécule en battant constamment au fouet.

Retourner le tout dans la casserole et continuer de chauffer sur un feu doux en remuant constamment, jusqu’à épaissi.

Retirer du feu, ajouter le beurre et le jus de citron et battre à nouveau au fouet.

Diviser le tout dans les coupes réservées au frais, par-dessus l’étage au chocolat puis retourner les coupes au frigo.

Pour l’étage café

Diluer la café instantané dans l’eau bouillante, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer une tasse du lait et le sucre, sur un feu modéré.

Pendant ce temps, dans une jatte, bien dissoudre la fécule dans le reste du lait, ajouter le sel et le jaune d’œuf, battre légèrement.

Lors que le lait est bien chaud, verser en un filet sur le mélange de fécule en battant constamment au fouet.

Retourner le tout dans la casserole et continuer de chauffer sur un feu doux en remuant constamment, jusqu’à épaissi.

Retirer du feu, ajouter le beurre et le café dilué réservé et battre à nouveau au fouet.

Diviser le tout dans les coupes réservées au frais, par-dessus l’étage au citron.

Appliquer une pellicule plastique directement sur la crème au café, puis retourner les coupes au frigo pour au moins 4H avant de servir.


Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)



Riz au lait portugais


Un superbe village marchand à visiter, mais aussi le berceau d’un symbole national; Barcelos est un petit hameau du nord du Portugal, reconnu pour ses produits de poterie, mais encore plus pour le symbole du Portugal, le coq barcelois. La légende veut qu’au 13e siècle un pèlerin en route vers Compostelle, s’arrêta à Barcelos pour se reposer. Pour une raison que l’on ignore à ce jour, cet homme fut injustement arrêté et condamné à mort. En vain, il jura son innocence, mais ne trouva aucun alibi pour prouver la véracité de ses affirmations. Dans un élan de foi, il implora la Vierge Marie et Saint-Jean, de lui venir en aide en le soustrayant de cette condamnation qu’il allait injustement subir. Avant de mourir, on accorda à l’homme, une dernière volonté. L’homme demanda à ce qu’on le présente au juge qui l’avait condamné. Le magistrat le reçu dans une grande salle à manger, où il s’apprêtait à engloutir un gros coq rôti. Une fois de plus, devant le juge, l’homme condamné jura son innocence et ajouta que si ses propos étaient vrais, le coq rôti dans l’assiette du juge se lèverait et chanterait. À ses mots, le coq bondit sur ses ergots hors de l’assiette, et se mit à chanter aussi fort qu’il pu! Le juge qui cru au miracle, leva la sentence et l’homme fut libéré. Depuis, cette histoire transmise de génération en génération à travers les siècles, est la raison pour laquelle le mythique coq de Barcelos est devenu le symbole portugais de la foi, la justice et la chance.
  • 1¼ t. riz long
  • 6 jaunes d’œufs
  • Zeste d’un citron
  • 7 c. à table beurre
  • 1 gousse de vanille
  • 1 bâton de cannelle
  • 2 c. à table cannelle moulue
  • 4 t. lait
  • Pincée de sel
Dans une grande casserole, déposer le riz et couvrir d'eau (jusqu'à 2cm de plus que le niveau du riz).

Porter à ébullition et laisser cuire pendant 8 minutes, sans couvrir.

Égoutter le riz et le remettre dans la casserole.

Hors feu, ajouter le beurre, le sucre et le lait.

Fendre la gousse de vanille et en racler les grains, ajouter le tout au mélange de riz.

Remettre la casserole sur un feu modéré et ramener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à doux, ajouter le zeste de citron et le bâton de cannelle, laisser frémir pendant 20 minutes en remuant de temps à autres et en surveillant de près pour éviter l’ébullition.

Hors feu, retirer la gousse de vanille et le bâton de cannelle, ajouter les jaunes d’œufs en battant vigoureusement à l’aide d’un fouet afin que les jaunes cuisent sans faire de grumeaux.

Verser le tout dans des coupes individuelles ou dans une grande assiette creuse.

Servir tiède ou refroidi environ 4H au frigo, et saupoudrer de cannelle avant de consommer.

Source : Toute la cuisine – les 500 meilleures recettes du monde


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)



Pouding au pain 4 étoiles, à la banane et au chocolat


Recette suggérée par Lauren de Upper East Side Chronicle
dans le cadre de la quarante-neuvième participation aux TWD

Votre pain contient-il des cheveux humains? Je ne vous demande pas si un de vos cheveux serait malencontreusement tombé dans la farine avec laquelle vous faite votre propre pain, mais plutôt si les acides aminées utilisées pour produire le pain que vous achetez en épicerie, contiennent des cheveux humains. Cela vous parait impensable? Qu’à cela ne tienne, sachez que certains des additifs utilisés dans les produits de boulangerie commerciale, contiennent bel et bien des cheveux humains! En effet, exception faite des pains dits «de grains entiers», on permet pour divers produits de boulangerie tels que les biscuits, les gâteaux et les pains, l’utilisation d’une farine connue sous l’appellation E920. Cette farine est additionnée d’un acide aminé appelé L-Cysteine qui lui est fabriqué à partir de sous-produits animaux tels que plumes, poils de porc et parfois même, cheveux humains; aujourd’hui on peut le produire synthétiquement, mais parait-il que l’utilisation de cheveux humains reste la plus riche source d’acides aminés possible puisqu’ils en contiennent 14%. Il existe une petite industrie en Chine qui produit différents additifs à partir de cheveux humains, mais en sommes nous vraiment surpris? Après la mélamine dans le lait, les cheveux dans le pain! Il ce trouve même qu’un rabbin aurait écrit un article sur le net à propos de l’acide aminé L-Cysteine, proclamant qu’il serait casher, en autant que les cheveux entrant dans sa composition ne viendraient pas de personnes décédées. Mais la question la plus importante étant «cet additif est-il utilisé chez plusieurs manufacturiers?». La réponse n’est pas claire, ni facile à obtenir, puisque la L-Cysteine aurait la propriété de complètement disparaître à la cuisson, ce qui n’obligerait pas les manufacturiers à en inscrire la présence au tableau des ingrédients. Les manufacturiers affirment ainsi, que cet additif ne constitue pas un ingrédient comme tel. Bien sûr, les agences de vérification de la qualité des aliments le nieront, en affirmant que le L-Cysteine doit absolument être inscrit au tableau des ingrédients, en plus de vous rassurer en insistant sur le fait que le L-Cystéine utilisé de nos jours serait le plus souvent d'origine synthétique, HUM? Et pour ceux qui aimeraient croire que l'utilisation du L-Cysteine serait spécifique à un pays en particulier, détrompez-vous. L'additif L-Cysteine est utilisé dans tous les pays où l'on retrouve quelque forme commerciale de pain que ce soit, sur les tablettes des supermarchés. Personne n'y échappe!
  • 12oz pain rassi coupé en cubes
  • 3 à 4 bananes coupées en rondelles épaisses
  • ⅔ t. raisins enrobés de chocolat
  • 3 t. lait
  • 1 t. crème 35%
  • 3 œufs
  • 4 jaunes d’œufs
  • ½ t. sucre
  • 6oz. chocolat mi-sucré finement haché
Dans une grande jatte, mélanger les cubes de pain, les rondelles de bananes et les raisins au chocolat, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, amener le lait et la crème à ébullition.

Pendant ce temps, dans une grande jatte, battre les œufs, les jaunes et le sucre au fouet à main.

Aux premiers bouillons du lait, retirer la casserole du feu et verser le quart du liquide dans le mélange d’œufs en battant constamment.

Ajouter le reste du lait et continuer de battre.

Ajouter le chocolat et battre à nouveau jusqu’à ce qu’il soit fondu.

Verser le tout sur les cubes de pain et laisser imbiber pendant 30 minutes en pressant de temps à autres, sur le dessus du pain afin de faire certain que les cubes seront bien imbibés.

Transférer le tout dans un plat allant au four d’environ 9x13", préalablement beurré.

Déposer le tout dans un second plat un peu plus grand et remplir celui-ci d’eau bouillante, jusqu’à la moitié du premier.

À nouveau, déposer ce bain-marie sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 35 à 45 minutes ou jusqu’à ce que e pouding ait uniformément gonflé ou qu’un couteau inséré en son centre ressorte propre.

Servir chaud, tiède ou froid.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison



IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)



Mousse à la fraise parfumée au Cointreau


Ses qualités originales, son héritage plus que centenaire et sa présence dans pratiquement tous les bars du monde, font du Cointreau un des plus célèbres spiritueux. C’est en France, à Angers, vers 1849 que commence la saga Cointreau, alors que les frères Adolphe et Edouard-Jean Cointreau créer un nouveau spiritueux fabriqué à partir de fruits locaux. Le succès immédiat de cette liqueur, conduit aussitôt à l’ouverture de la distillerie Cointreau d’Angers. Quelques années plus tard, Edouard, fils d’Edouard-Jean, avait remarqué au cours d’un de ses nombreux voyages, que les liqueurs traditionnelles opaques vendues dans des bouteilles élaborées, perdaient beaucoup de leur popularité auprès du public. Il envisagea donc de créer un spiritueux dramatiquement différent : une liqueur cristalline, imaginée à partir d’écorces d’oranges douces et amères provenant des pays les plus exotiques du monde. La recette secrète du Cointreau est depuis passée de génération en génération dans la famille Cointreau et reste à ce jour, unique et inchangée. Sa bouteille originale, se distingue d’entre toutes. C’est Edouard-Jean qui choisit cette bouteille carrée aux angles arrondis, une bouteille qui, au fil des ans, est restée différente de toutes les autres et comme son contenu, restée inchangée depuis sa création en ayant su conserver toute son attrayante originalité. Aujourd’hui, Cointreau est vendu dans plus de 200 pays, à raison de 13 millions de bouteilles par années, soit plus de 350 millions de verres de Cointreau! Depuis 150 ans, plus de 800 imitations ont essayé d’émuler Cointreau …mais toutes, ont échoué.
  • 1 lb fraises fraîches équeutées
  • 2 c. à table sucre
  • 2 c. à thé Cointreau
  • ½ t. sucre glace
  • 1 t. crème 35%
  • Fruits ou autres pour décorer (facultatif)

Trancher la moitié des fraises, les déposer dans un bol avec le sucre et le Cointreau, laisser macérer au moins 15 minutes.

Dans le contenant du blender, déposer le reste des fraises et le sucre glace et pulvériser jusqu’à bien lisse.

Fouetter la crème et y plier délicatement, la purée de fraises.

Égoutter les fraises macérées et les plier dans la mousse.

Mettre le tout au frigo environ 30 minutes et servir possiblement dans une crêpe-tulipe, accompagné de fruits divers, au choix.


Source : Beverley


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)


Pouding au pain et pommes épicé


Il est bien connu que les épices proviennent de boutons de fleur, d’écorces, de baies et de graines aromatiques qui sont récoltés pour leurs usages en cuisine. Les herbes elles, sont évidement des feuilles; lorsqu’on fait référence par exemple à la coriandre, on parle la plupart du temps des feuilles de la plante donc, d’une herbe, alors que pour ses graines on parle d’épice. Même les petits filaments de safran sont des épices puisqu’ils sont en fait, les stigmates de fleurs cueillies à la main, d’un petit crocus mauve, originaire du Cachemire. Un exemple typique d’épice serait le clou de girofle qui est le bouton séché d’une fleur parente du myrte, la cannelle qui est l’écorce d’un arbre similaire au laurier et le curcuma qui est la racine d’une plante cousine du gingembre. Parce que la saveur des épices est contenue dans leurs huiles très volatiles, il est essentiel de les entreposer correctement pour ne pas en perdre la finesse. Premièrement les épices doivent être emballées dans des contenants ou des matières hermétiques de qualité. Ceci s’applique à toutes les épices, qu’elles soient moulues ou entières, mais la qualité de l’emballage joue un rôle encore plus important en ce qui concerne les épices moulues puisque le procédé de mouture accélère la libération de leur saveur, ce qui explique pourquoi les épices moulues sont si pratiques à utiliser. Ne jamais acheter d’épices emballées dans des sacs qui semblent trop fins, dans des pellicules plastiques ou des boîtes cartonnées. Les herbes et les épices s’altèrent à la lumière, surtout celle du soleil, il est donc recommandé de les garder dans un endroit sombre et loin de la chaleur, ce qui aura pour effet de conserver leur couleur et leur saveur originales. En dernier lieu, ne jamais utiliser une cuillère mouillée pour mesure les épices, l’humidité aura tôt fait de créer des grumeaux et possiblement même de la moisissure à même leur contenant.
  • 2 pommes à cuisson pelées parées coupées en cubes
  • 3 t. cubes de pain rassis
  • ½ t. raisins
  • 4 oeufs
  • 2 t. lait
  • 1/3 t. cassonade tassée
  • 1 c. à thé vanille
  • 1 c. à thé cannelle
  • ½ c. à thé muscade
Dans un plat beurré allant au four, mélanger le pain, les pommes et les raisins.

Dans un bol, battre ensemble les œufs, le lait, la cassonade, la vanille et les épices jusqu’à ce que le sucre soit dissous.

Verser les ingrédients liquides sur le mélanger de pain et de fruits, couvrir et mettre au frigo pendant environ 2h.

Faire cuire au four à 350° pendant 45 à 55 minutes, servir chaud, tiède ou froid arrosé de sirop d’érable ou saupoudré de sucre glace.


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)



Tourte aux mûres et à la rhubarbe


La rhubarbe, légume de la même famille que le sarrasin, est apparement native du Nord de la Chine ou de la Russie. Elle était originalement utilisée comme médicament, principalement pour inciter à vomir… eh! oui! Ses tiges qui ressemblent à celles du céleri n’ont pas été consommées en tant qu’aliments avant le début du 19e siècle, probablement parce que ceux qui en mangeaient les feuilles et les racines, tombaient malades et mouraient. C’est certainement ce qui restreignait sa popularité! En effet les feuilles et les racines de la rhubarbe sont toxiques dû à leur contenu élevé en acide oxalique qui étonnament, est aussi retrouvé dans les épinards… desquels encore personne à ce jour, n’est mort. Encore plus étonnant, l’acide oxalique est reconnu comme étant bénéfique pour l’environnement, précisément pour la protection de la couche d’ozone! Et comme si les chlorofluocarbones n’étaient pas assez pour garder la rhubarbe occupée, elle renferme aussi des propriétés laxatives et peu créer des pierres aux reins si absorbée en trop grande quantité. Si tout cela ne vous rebute pas, la bonne nouvelle… c’est que la rhubarbe est riche en calcium, plus riche en fait, que le lait. Mais encore, la rhubarbe ne peut rien faire comme les autres et donc, le calcium qu’elle contient est un calcium dit « oxalate » qui empêche le corps d’absorber non seulement le calcium qu’elle contient mais tout autre calcium ingéré en même temps!
  • 2 c. à table fécule de maïs
  • ¼ t. eau froide
  • 1 ½ t. sucre
  • 1 c. à table jus de citron
  • 1 c. à table zeste de citron
  • 4 t. mûres et morceaux de rhubarbe mélangés
  • 1 t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 6 c. à table beurre froide coupé en petits cubes
  • ¼ t. eau bouillante
Dans un grand bol, mélanger la fécule et l’eau froide jusqu’à bien diluée.

Ajouter une tasse de sucre, le jus et le zeste de citron, les mûres et la rhubarbe, bien mélanger et verser dans un plat allant au four.

Dans un autre bol, mélanger la farine, le reste du sucre, la poudre à pâte et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre dans le mélange d’ingrédients secs, jusqu’à ce qu’à finement granulé.

Ajouter l’eau bouillante et mélanger jusqu’à ce qu’une pâte lisse se forme.

Déposer la pâte sur les fruits en les couvrant le plus possible et cuire au four à 400° pendant 20 à 25 minutes ou jusqu’à bien doré.

Servir tiède, nature ou accompagné une glace à la vanille.

Source : Diana Rattray - déclinaison


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)