Bundt tourbillon de chocolat et noix





Recette suggérée par Jennifer de Cooking For Comfort
dans le cadre de ma cent-trente-quatrième participation aux TWD

Les scientifiques cherchent présentement comment disposer des millions de tonnes de déchets plastiques qui s’accumulent dans nos océans. Il existe des ensembles de courants, d’immenses tourbillons appelés gyres océaniques, qui se forment naturellement dans nos océans, et dans lesquels les déchets flottants tendent à s’accumuler. Le plus grand se trouve dans le Pacifique Nord, et recouvre une surface deux fois plus grande que celle la France; d’autres ont été découverts dans l’Altantique Nord et plus récemment, dans l’Atlantique Sud. Les scientifiques craignent à présent que la même chose ne se produise dans le sud du Pacifique et dans l’Océan Indien. En plus d’endommager les côtes et la faune marine qui méprend ces déchets pour de la nourriture, les contaminants qui s’accrochent aux rebus, dissipent des produits chimiques à travers les océans du monde entier. Certains scientifiques étudient présentement comment il serait possible d’accélérer la dégradation des plastiques, en faisant appel aux micro-organismes déjà retrouvés dans les mers et qui se nourrissent naturellement de plastique. Les prochaines tentatives viseront à analyser comment ces enzymes travaillent dans leur environnement naturel et comment elles pourraient travailler dans des environnements contrôlés où les plastiques seraient leur source principale de carbone. Mais les chercheurs mettent l’emphase sur la lenteur que tout ce procédé pourrait prendre, considérant que le microbe devant être multiplié, n’a toujours pas été identifié; s’il faut des centaines de millions d’organismes pour coloniser un seul rebus plastique, on peut imaginer le nombre nécessaire à la dégradation potentielle d’une mer de déchets. Et comme la biorémédiation, l’intervention biologique nécessaire à la restauration des océans, est un champ d’expertise encore relativement récent, il est important d’évaluer avec précision, les conséquences potentielles.

Tourbillon
  • ½ tasse sucre
  • ½ tasse noix hachées (pacanes, Grenoble, etc.)
  • 2 onces chocolat mi-sucré finement haché
  • ⅓ tasse raisins secs
  • 1½ cuillerée à thé cardamome moule
  • Pincée de sel

Bundt
  • 2 tasses farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1½ tasse sucre
  • Zeste d’une orange finement râpé
  • 1 tasse beurre à température ambiante
  • 2 gros œufs
  • 1 ½ cuillerée à thé vanille
  • 1 tasse crème sure

  • Sucre glace (facultatif)

Pour le tourbillon

Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients, réserver.

Pour le bundt

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, du bout de doigts, frotter le sucre et le zeste ensemble, jusqu’à odorant.

À l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre ensemble, pendant 4 minutes.

Ajouter la vanille et les œufs un à la fois, en battant bien après chaque addition.

Ajouter la crème sure et battre à nouveau, quelques instants.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides, et ne battre que jusqu’à imbibé.

Transférer le tiers de cet appareil dans un moule à bundt de 9 ou 10’’, préalablement beurré et fariné.

Parsemer uniformément la moitié du tourbillon réservé, sur la pâte et recouvrir du reste de la pâte.

À l’aide d’une maryse, façonner un creux au centre de la pâte et y parsemer le reste du tourbillon; refermer grossièrement le dessus en poussant la pâte des côtés, par-dessus le tourbillon.

Faire cuire au four sur la grille du centre (ne pas mettre le moule à bundt sur une plaque de cuisson!), à 350° pendant 60 à 65 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du bundt, en ressorte propre.

Laisser tiédir pendant 10 minutes, avant de démouler et complètement avant de servir.

Servir saupoudré de sucre glace, si désiré.



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Pain de viande roulé aux épinards et à la feta





L’Espagne a le lâcher des taureaux de Pampelune, mais en Angleterre, un événement annuel aussi téméraire, attire les casse-cous sur Cooper’s Hill dans le comté de Gloucester: la course des fromages. Une fois l’an, au mois de mai, comme on le fait depuis des centaines d’années, d'audacieux jeunes hommes et de courageuses jeunes femmes se précipitent en bas d’une montagne si pentue qu’il est impossible de s’y tenir debout, dans le but de poursuivre des meules de fromage Double Gloucester, de huit livres. Personne ne connaît exactement l’origine de cette tradition, mais on sait cependant qu’elle était déjà bien établie à Whitsun, au début des années 1800. Aujourd’hui, des milliers de spectateurs de partout autour du monde, se rendent sur les lieux, applaudir les vaillants participants de la course aux fromages. Et à ceux qui croiraient que cette course folle ne serait pas aussi dangereuse qu’on le raconte, considérez ceci: il y quelques années, les ambulanciers bénévoles présents en cas d’incidents, avaient déclaré être incapables d’escalader la montagne pour aller secourir les blessés; une équipe de secouristes spécialisés dans les sauvetages spéléologues fut donc dépêchée pour l’événement. La plupart des blessures ne sont habituellement que des coupures, des éraflures et des foulures, mais les participants qui rebondissent, déboulent, roulent et glissent, ne sont pas étrangers aux cassures occasionnelles. Il est pratiquement impossible pour ces hardis concurrents, de descendre de la montagne sur leurs deux jambes; il n’était pas rare autrefois, de voir des spectateurs placés trop près de la descente, débouler et se joindre à la course malgré eux, mais des mesures de sécurité renforcées, ont fait en sorte que de tels incidents ne puissent plus se produire. Même l’assistant rouleur qui pousse les fromages vers le bas, doit être aidé par le maître de cérémonie, pour reprendre sa place, une fois les fromages envolés. Pour éviter les blessures, de nombreux volontaires s’affairent à débroussailler la montagne de ses buissons et ses orties, deux semaines à l’avance, et des filets de sécurité sont mis en place de chaque côté de la course, pour éviter que les participants n’aillent s’écraser contre les arbres. Les concurrents doivent obligatoirement avoir 18 ans, et le gagnant se mérite le fromage artisanal Double Gloucester de huit livres, qu’il réussit à attraper!

La course aux fromages de Gloucestershire, mai 2009.

  • 7 à 8 tranches bacon
  • 1 livre bœuf haché maigre
  • ½ livre chair à saucisse
  • ¾ tasse fromage feta émietté
  • ¼ tasse chapelure
  • 1 gros œuf
  • 1 oignon haché finement
  • 1 cuillerée à table basilic séché
  • Sel et poivre au goût
  • 1 paquet jeunes épinards frais
  • 1¼ tasse fromage cheddar râpé (ou autre au goût)

Tapisser un moule à pain standard, des tranches de bacon posées en travers de la largeur, réserver.

Dans une grande jatte, avec les mains, bien mélanger le bœuf haché, la chair à saucisse, la feta, la chapelure, l’œuf, l’oignon, le basilic, le sel et le poivre.

Sur une grande feuille de papier ciré, étendre l’appareil en un rectangle d’environ 12x16"; bien presser le tout, réserver.

Déposer les épinards dans un contenant allant au four micro-ondes, ajouter un peu d’eau et faire cuire au four micro-ondes à couvert, pendant environ 3 minutes, ou jusqu’à tombés.

Bien égoutter les épinards et les disposer sur le rectangle de viande réservé, de façon à bien en couvrir toute la surface.

Recouvrir les épinards du fromage râpé.

À l’aide du papier ciré, rouler le tout en commençant par le côté de plus étroit, jusqu’à l’obtention d’un gros rouleau bien serré.

Pincer les extrémités du rouleau de façon à ce que la garniture de fuit pas lors de la cuisson.

Poser le rouleau pliure par-dessous, dans le moule à pain tapissé des tranches de bacon et rabattre le bacon sur le dessus de la viande, de façon à bien envelopper le rouleau.

Poser le moule sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 30 minutes, puis à 350° pendant 35 à 45 minutes supplémentaires.

Laisser tiédir quelques minutes à température ambiante avant de servir, ou complètement refroidir au frigo pour une coupe bien nette.




Confiture de figues séchées, parfumée au rhum et à la cardamome





Marc-Antoine et Jules César n’ont pu qu’être captivés par le charme flamboyant de Cléopâtre, puisque avec une abondance d’herbes et d’épices à portée de main, cette séductrice disposait de tout le nécessaire pour envoûter ses hommes. Toutes sortes de potions et de parfums aphrodisiaques à base de cardamome, de cannelle et de basilic, ont contribués à les garder sous son emprise. Notoire pour ses bains aussi hydratants qu’odorants, Cléopâtre savait pertinemment que le parfum de la cardamome dans lequel elle se baignait langoureusement, aurait un effet stimulant sur ses prétendants. Et même si les scientifiques occidentaux prétendent que rien ne prouve le pouvoir aphrodisiaque de la cardamome, il peut malgré tout, être intéressant d’examiner ces affirmations pour le simple plaisir de mieux la connaître. La cardamome est une des plus vieilles épices du monde, qui provient d’une graine de la famille du gingembre. Elle est aussi l’épice la plus chère, après le safran. Très odorante, acidulée et aromatique au goût, elle est communément utilisée dans les curies et les marinades indiennes, les biscuits hollandais, les gâteaux scandinaves, le thé chai, les cafés turques et arabes, certaines liqueurs russes et quelques bières belges. L’effet stimulant de la cardamome est dû au cinéol qu’elle renferme, et qui a la propriété d’exciter le système nerveux. On dit que de mâcher quelques grains de cardamome, de les moudre dans le café ou le thé, ou encore d’en glisser quelques uns sous l’oreiller pendant le jour, enflammera les passions la nuit venue. De plus, mâcher de la cardamome ou l’ajouter aux boissons chaudes, aidera à traiter les infections, les problèmes de gencives, de gorge, de toux, de congestion et de digestion. Cependant, elle n’est pas recommandée aux femmes enceintes, ni à ceux qui ont des problèmes de vésicule biliaire.

  • 1 livre figues séchées
  • 2½ tasses eau
  • ¼ tasse jus de citron
  • Zeste d’un citron (prélevé en grandes lamelles)
  • 1½ tasse sucre
  • 1 cuillerée à thé cardamome
  • 1 cuillerée à table rhum brun

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, amener à ébullition les figues recouvertes d’eau.

Aux premiers bouillons, retirer du feu et laisser les figues reposer dans l’eau pendant au moins 1H.

À l’aide d’une cuillère à trous, retirer les figues, réserver l’eau de cuisson.

Hacher les figues le plus finement possible (ou les passer au robot culinaire), réserver.

Ajouter le jus de citron, le zeste et le sucre à l’eau de cuisson, amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à doux et laisser mijoter pendant 10 minutes.

Retirer le zeste, ajouter les figues hachées et laisser à nouveau mijoter pendant 15 à 20 minutes.

Retirer du feu, ajouter la cardamome et le rhum, et bien mélanger.

Verser dans des pots stérilisés et laisser tiédir à température ambiante.

Garder au frais.




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Muffins double citron et graines de pavot





Recette suggérée par Betsy de A Cup of Sweetness
dans le cadre de ma cent-trente-troisième participation aux TWD

Au mois de mai, dans de nombreuses parties de l’Asie et du Moyen-Orient, d’immenses champs se colorent de jolies teintes de blancs, de violets et de rouges, pendant la floraison du pavot. Mais le pavot, aussi connu sous l’appellation de pavot somnifère, y est cultivé pour ses valeurs utilitaires, plutôt que pour sa simple beauté. Au moment de la récolte, les délicats pétales du pavot se dessèchent, tombent et ne laissent derrière, que les capsules vertes qui chapeautent les longues tiges des plantes. Ces bulbes sont alors laissés à sécher pendant dix jours, après quoi commence un rituel vieux de 2000 ans: la coupe des bulbes. Aussitôt les tiges étêtées, un liquide laiteux s’écoule de celles-ci; on permettra à ce liquide de sécher et durcir pour devenir la gomme d’opium. L’opium est un produit très puissant, et ses pouvoirs supérieurs sont connus depuis près de 3000 ans, alors que les Sumériens surnommaient la plante dont il origine «plante de la joie». Vers 300 av. J.-C., l’opium acquît une grande popularité auprès des Arabes, des Romains et des Grecs, pour ses qualités sédatives et soporifiques. Le pavot est certes, une bénédiction pour l’humanité, mais un fléau à la fois; cette herbe peut soulager de nombreuses maladies dont souffre l’homme, mais l’accoutumance rapide et facile qu’elle entraîne, peut aussi apporter désolation et malheur à ceux qui tombent sous joug. En 1803, le jeune pharmacien allemand, Friedrich Wilhelm Adam Serturner, isole un des principaux ingrédients du pavot somnifère: la morphine. Cette découverte révolutionnaire au sein de la communauté scientifique de l’époque, change le monde médical à jamais. Très peu de temps après, des douzaines d’alcaloïdes tels que l’atropine, la cocaïne, la caféine et la quinine, seront isolés d’autres plantes. La morphine, connue comme l’un des plus efficaces analgésiques développée par la médecine, agit principalement sur les cellules sensorielles et nerveuses du télencéphale, en bloquant la douleur d’autres parties du corps. Elle est aussi euphorisante et aide à l’élimination de l’anxiété, de la peur et des tensions. Cependant, la morphine ralentie aussi la respiration, parfois même jusqu’à la mort. La morphine est extraite des graines immatures du pavot, mais lorsqu’on permet à ces graines de mûrir, toute trace d’alcaloïde disparaît. C’est alors que les graines de pavot peuvent être utilisées dans l’alimentation sans craindre d’effets nocifs sur la santé de ceux qui les consommeront.

Muffins
  • ⅔ tasse sucre
  • Zeste d’un citron finement râpé
  • 2 tasses farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 2 gros œufs
  • ⅔ tasse crème sure
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • Jus d’un citron
  • ½ tasse beurre fondu tiédi
  • 2 cuillerées à table graines de pavot

Glace

  • ¼ tasse beurre à température ambiante
  • 1 tasse sucre glace
  • Zeste d’un citron finement râpé
  • 1 à 2 cuillerées à table Limoncello (ou extrait de citron)

Pour les muffins

Dans une grande jatte, avec les doigts, frotter le sucre et le zeste de citron ensemble, jusqu’à bien odorant.

Ajouter la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium et le sel, bien mélanger, réserver.

Dans un bol, bien mélanger les œufs, la crème sure, la vanille, le jus de citron et le beurre fondu.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et mélanger jusqu’à bien imbibé (ne pas trop travailler la pâte).

Ajouter les graines de pavot et mélanger jusqu’à uniformément distribuées.

Diviser l’appareil obtenu dans les 12 cavités d’un moule à muffins, préalablement chemisées de cassettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 18 à 20 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser refroidir à température ambiante avant de glacer.

Pour la glace

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre jusqu’à bien crémeux.

Ajouter le sucre glace et battre à nouveau jusqu’à bien incorporé.

Ajouter le zeste et le Limoncello et battre quelques instants de plus, jusqu’à bien crémeux.

Transférer le tout dans une poche à douille, garnir les muffins, et décorer au goût.





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Verrines d'hiver de Mireille





Haut en couleurs, chargé de doux arômes et plein à craquer de bonheur, tel était le colis que j’ai reçu de Mireille. Qui c’est Mireille? Une ravissante Lyonnaise, aussi délicieuse que les merveilleux bonbons qu’elle m’a fait parvenir. Grenobloise d’adoption, auteure du charmant blog Menus Propos, Mireille a débuté son périple professionnel en Grèce où, toute jeune elle fait ses études de secrétaire-sténo-dactylo. Son premier emploi dans un centre nucléaire s’est assuré de la contaminer d’un atomique dynamisme auquel Mr Menus Propos n’a su résister. Depuis leur rencontre, Mireille a d'ailleurs troqué les quenelles chéries et le mémorable pâté en croûte de son enfance, pour découvrir la cuisine italienne de son époux transalpin. Cependant, à la façon de Pivot, Mireille ne se décrit pas pour autant comme un moelleux risotto ou un moderne tiramisu, mais plutôt, comme une tartine beurrée; assurément la révélation spontanée d’une simplicité déconcertante et ô combien réconfortante. Pas étonnant au final, que Mireille «la tartine», soit experte en pâtes. Aucune d’entre ses cousines ne lui résiste, pâte à pain, pâte à pâtes, pâte feuilletée, pâte à croissants, elle les maîtrise toutes sans exception. On pourrait croire qu’une fois devenue chapelure par contre, la tartine aurait su attirer la bienveillance des pigeons ou encore des cailles, mais non. Son ennemi juré le pigeon rôti, la fuit depuis belle lurette et les premières cailles qu’elle a omis de vider avant de les enfourner, lui ont laissé un souvenir pour le moins... insolite. Inspirée par les très contemporains Michalak, Hermé, Felder et Ferber, Mireille ne vit ni dans le passé, ni dans les nuages, et les pieds bien ancrés dans le présent, elle savoure le Pêché de Gourmandise, Assiettes Gourmandes et La cuisine de Mercotte. Comme Paul Gauguin, elle estime que cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un cœur large. Mais si Mireille cuisine selon Gauguin, il est aussi juste de penser qu’elle le fait pour le plaisir d’explorer les marchés, pour se nourrir de la généreuse atmosphère d’un repas en famille ou entre amis, mais surtout, surtout, pour partager son coeur. C’est précisément ce généreux partage, mais aussi un tendre héritage à ses enfants, que Mireille nous livre à travers Menus Propos… le journal culinaire d’une femme qui n’a rien de menu mais assurément, tout d’extraordinaire. Mille fois merci, Mireille... pour la myriade de bonbons!



Pommes
  • 4 grosses pommes à cuisson pelées évidées coupées en dés
  • 2 cuillerées à table beurre
  • 2 cuillerées à table cassonade
  • 1 cuillerée à thé cannelle
  • 2 cuillerées à table Calvados (facultatif)

Caramel
  • ½ tasse crème 35%
  • 7 cuillerées à table sucre
  • ¼ tasse beurre demi-sel

Croustillant
  • ⅓ tasse farine
  • ⅓ tasse poudre d’amande
  • ¼ tasse sucre
  • ¼ tasse beurre

Pour les pommes

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré et y ajouter les pommes, la cassonade, la cannelle et le Calvados.

Laisser cuire en remuant de temps à autres, pendant 8 à 10 minutes.

Retirer du feu, laisser tiédir et diviser au fond de 4 verrines, réserver.

Pour la caramel

Dans un bol, faire chauffer la crème au four micro-ondes, pendant 1 à 2 minutes, jusqu’à bien chaude, réserver.

Dans une petite casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le sucre sur une feu modéré, sans jamais remuer, jusqu’à l’obtention d’un caramel blond.

Verser la crème chaude sur le caramel en remuant constamment (attention aux éclaboussures, c’est très chaud!).

Baisser le feu et continuer de remuer jusqu’à ce que le caramel figé soit bien dissout.

Ajouter le beurre et laisser fondre en remuant constamment.

Laisser refroidir à température ambiante et verser sur les pommes, réserver.

Pour le croustillant

Dans une jatte, bien mélanger la farine, la poudre d’amande et le sucre.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse.

Du bout des doigts, presser les ingrédients ensemble de façon à obtenir une texture plus grossière.

Étaler le tout sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 8 à 10 minutes ou jusqu’à doré, en remuant à la fourchette à mi-cuisson.

Laisser complètement refroidir à température ambiante avant d’émietter sur le caramel.

Servir aussitôt.

Source: Mireille de Menus Propos - déclinaison


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Brioche pizza





C’est en février 2010, que Naples célébrait enfin la reconnaissance officielle de la création culinaire qui fait de cette ville, une célébrité: la pizza. Cette décision de l’Union Européenne marquait la fin d’un bataille entamée il y a plus d’un quart de siècle, et qui visait à protéger la pizza napolitaine des imitations. Le directeur de l’association des pizzaïolo était très honoré par la réception du label TSG – Traditional Specialty Garanteed, alors que le commissaire de l’agriculture de l’Union Européenne signifiait que la pizza napolitaine faisait dès lors, partie de l’héritage culinaire européen. Depuis février dernier donc, toutes les pizzerias aspirant à cuisiner l’authentique pizza napolitaine, seront dans l’obligation d’être votées par une commission spéciale qui aura pour mandat de vérifier leurs standards de qualité et d’authenticité. La pizza napolitaine ne peut contenir que des tomates San Marzano ainsi que de la mozzarella di bufala. D’ailleurs l’association des fermiers italiens affirme qu’au moins la moitié des 25 000 pizzerias retrouvées en Italie, utilisent des ingrédients incorrects, tels que des fromages de l’Europe de l’Est et de la farine ukrainienne. L’Italie détient à présent plus de 180 produits protégés, ce qui la hisse tout en haut de la liste, devant la France et l’Espagne. Un statut protégé permet aux producteurs non seulement de faire valoir leur produits, mais aussi de charger plus cher; les pizzaïolo de Naples ont maintenant droit à leur part de l’action!

  • 1 tasse eau tiède (environ 100°F)
  • 1 cuillerée à thé sucre
  • 3½ cuillerées à thé levure instantanée
  • 1 œuf
  • 1½ cuillerée à thé sel
  • 2½ tasses farine (de préférence non blanchie)
  • ⅓ tasse beurre pommade
  • ¼ tasse pâte de tomate
  • 2 cuillerées à thé origan séché
  • 1 cuillerée à thé poudre d’ail
  • 10 fines tranches de salami épicé
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 cuillerée à table eau froide
  • 1 cuillerée à table graines de sésame

Dans une grande jatte, délicatement mélanger l’eau, le sucre et la levure; laisser reposer jusqu’à ce que la levure soit bien dissoute.

Ajouter l’œuf et le sel, mélanger au fouet à main, jusqu’à homogène.

À l’aide d’une cuillère de bois ou d’une maryse, incorporer la farine (la pâte obtenue devra être épaisse et collante).

Bien racler les parois de la jatte à l’aide d’une corne, de façon à y laisser le moins possible de pâte.

Toujours à l’aide de la cuillère de bois, ajouter le beurre et bien mélanger jusqu’à homogène.

Avec les mains, pratiquer une dizaine de petits tours (empoigner une petite partie de la pâte sur le côté, la soulever sans la déchirer et la rabattre sur le dessus de la pâte; recommencer à la suite du premier rabattage en faisant la même opération tout autour de la pâte, et ainsi de suite: une dizaine de tours devraient suffirent à faire le pourtour de la pâte).

Refaire quatre à cinq grands tours plus vigoureux et plus grands (procéder comme précédemment, en étirant la pâte plus en hauteur).

Couvrir d’une pellicule plastique et laisser reposer 30 minutes, à l’abri des courants d’air.

Répéter les petits et les grands tours.

À l’aide d’une corne, transférer la pâte sur un plan de travail fariné.

Légèrement saupoudrer la pâte de farine et la rouler jusqu’à l’obtention d’un rectangle d’environ 10x14".

Tartiner uniformément la pâte de pâte de tomate, la saupoudrer de l’origan et de la poudre d’ail.

Étaler les tranches de salami sur le tout, en évitant de les faire chevaucher.

Rouler la pâte sur elle-même, en commençant par le côté le plus étroit, de façon à obtenir un gros rouleau épais.

Transférer le rouleau dans un moule à pain, préalablement chemisé de papier parchemin.

Saupoudrer légèrement le dessus du rouleau d’un peu de farine, couvrir d’un linge propre et laisser reposer 30 minutes, à l’abri des courants d’air.

Pendant ce temps, dans un petit bol, battre le jaune d’œuf et l’eau froide.

À l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonner le dessus du rouleau du jaune d’œuf et saupoudrer des graines de sésame.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 50 minutes (après 30 à 35 minutes, poser une feuille d’aluminium sur la brioche, si le dessus est déjà bien doré).

Laisser tiédir 30 minutes à température ambiante, avant de démouler et complètement refroidir avant de trancher pour servir.




Doubles spritz au chocolat et amandes, parfumés à l'Amaretto





Les gâteaux de toutes sortes et de toutes tailles, incluant les biscuits, ont fait partie des rituels des fêtes bien avant Noël. Dans l’Antiquité, les cuisiniers préparaient des pâtisseries sucrées pour marquer les occasions spéciales. Plusieurs de leurs recettes et ingrédients tels la cannelle, le gingembre, le poivre, les amandes, les fruits séchés et bien d’autres, ont été introduits en Europe vers le Moyen-Âge, où ils furent rapidement incorporés dans la tradition pâtissière européenne, tellement ils furent appréciés. Les biscuits de Noël tels qu’on les connaît aujourd’hui, tirent leur origine de ces recettes européennes moyenâgeuses. Les colons hollandais et allemands, créèrent l’emporte-pièce, les moules décoratifs et les décorations de Noël, que connaissent les Amériques modernes. Le lebkuchen allemand ou pain d’épices, fut probablement le premier gâteau/biscuit associé avec Noël. Les recettes de biscuits au sucre et autres confections du même genre, sont pour leur part, de tradition anglaise. Vers 1500, les biscuits de Noël étaient déjà très populaires partout en Europe; les familles allemandes préparaient alors le fameux lebkuchen ainsi que des biscuits spritz au beurre pour les Fêtes; en Suède, les papparkakors avaient la cote, alors qu’en Norvège les krumkakes, de petites et fines gaufrettes au citron, trônaient sur toutes les tables de Noël. Alors que les lois sur l’importation évoluèrent, de nombreux et très abordables ustensiles de cuisine allemands, firent leur entrée en Amérique entre 1871 et 1906, inondant les marchés de Noël; les emporte-pièces usinés contrairement à leur cousin fabriqués à la main, représentaient des sujets hautement stylisés, dépeignant souvent des thèmes laïques spécifiquement conçus pour être suspendus dans l'arbre de Noël. Toutes sortes de recettes facilitant l’emploi de ces ustensiles apparurent dans les livres de recettes; l’arrivée d’ustensiles si peu chers, fit alors place à une nouvelle mode, celle de formes variées de biscuits, jusqu’alors restés ronds ou carrés. Des cloches, des arbres de Noël, des chameaux, des cannelures, des fleurs, des dindes et de nombreuses autres formes élaborées, surpassèrent les recettes de biscuits elles-mêmes.

Biscuits
  • 1 tasse beurre pommade
  • 1 tasse sucre
  • ½ cuillerée à thé sel
  • 1 gros œuf
  • 1 cuillerée à table vanille
  • 2½ tasses farine

Garniture
  • 5 onces chocolat mi-sucré haché
  • ½ tasse crème 35%
  • 2 cuillerées à table garniture aux amandes
  • 1 cuillerée à table Amaretto (ou autre liqueur d’amande)

Pour les biscuits

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre, jusqu’à pâle et crémeux.

Ajouter le sel, l’œuf et la vanille, et battre à nouveau, jusqu’à bien incorporés.

À l’aide d’une cuillère de bois ou d’une maryse, ajouter la farine et bien incorporés.

Délicatement façonner la pâte en un grand cylindre et l’introduire dans la presse à biscuits.

En travaillant la pâte en plusieurs portions et selon les directives du manufacturier, distribuer les biscuits à travers la presse, sur une plaque de cuisson non beurrée, en les espaçant d’au moins 1".

Faire cuire au four sur la grille du haut, à 375° pendant 10 minutes, ou jusqu’à ce que les biscuits soient légèrement dorés.

Laisser complètement refroidir à température ambiante, avant de garnir.

Pour la garniture

Déposer le chocolat dans une jatte, réserver.

Dans une petite casserole, amener à ébullition la crème, la garniture aux amandes et l’Amaretto, sur un feu modéré, en remuant de temps à autres.

Aux premiers bouillons, verser la crème sur le chocolat et laisser ainsi reposer pendant quelques minutes.

À l’aide d’un maryse, mélanger le tout dans un mouvement de cercles concentriques, en commençant par le centre, jusqu’à bien homogène.

Laisser tiédir à température ambiante, jusqu’à l’obtention d’une texture épaisse et crémeuse.

Tartiner la moitié des biscuits d’une cuillerée à thé de ganache, et refermer le reste de biscuits par-dessus la ganache.

Conserver dans une boîte métallique, jusqu’au moment de servir.

* Donne environ 2 douzaines de biscuits doubles.




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