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Céréales granola amandes et érable





Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie

Regardez autour de vous, il existe à présent une industrie complètement dévouée au recyclage du papier, une nouvelle génération de produits solaires abordables, un Oscar pour le film «An Inconvenient Truth» et même des monstres de corporations sans âme qui disent aujourd’hui être très, très concernés par l’environnement parce que bien… «Au fond, c’est la bonne chose à faire»; mais c’est en fait leur économie qui parle parce que s’ils ne commencent pas réellement à s’en préoccuper maintenant, ils seront bientôt totalement perdus face aux coûts de la fabrication et du transport de et vers, leurs ateliers de pressurage asiatiques! Il y a tout de même une conclusion à tirer de cette étonnante vague de changement pro-environnementale qui s’abat sur notre monde, une conclusion que nous devons tous admettre du fond de notre circonspect, cynique et surchauffé univers: les hippies avaient raison depuis le début! Tout cet enthousiasme pour la guérison de la planète, la consommation d’aliments sains et naturels, les manifestations contre l’emploi de produits chimiques, le travail avec et pour la nature et le développement de notre conscientisation! Tout ça venait des hippies. La médicine alternative? Hippies. Le «coton vert»? Hippies. Le bois de récupération? Le recyclage? La sauvegarde des animaux? Les énergies alternatives? Hippies …Hippies... Hippies. Hippies qui eux l'ont évidemment absorbé d’anciennes cultures et de points de vues alternatifs; il est grand temps que les médias, les politiciens et la culture occidentale en générale, leurs fassent des excuses. Voici une suggestion: au lieu d’accorder certains crédits aux pollueurs industriels qui nettoieront leur conscience corporative collective, pour honteusement faire oublier les dommages sauvagement administrés à l’essence même de notre planète, depuis toutes ces années; on devrait plutôt les obliger à payer des «crédits de karma» aux anciens «granolas». Vous savez, ceux qui s’acharnent malgré les rires et le dénigrement, à garder notre planète viable sans aide, ni «merci» depuis 50 ans… vous savez, ceux qui cultivent LE bon karma depuis tout ce temps.

Extrait traduit d’une chronique signée Mark MORFORD
The San Francisco Chronicle

  • 3 tasses flocons d’avoine (non-cuits)
  • ¾ tasse amandes grillées hachées (ou autres noix au choix)
  • ¼ tasses germe de blé
  • 1 tasse noix de coco râpée non sucrée
  • ⅓ t. graines de tournesol (ou autres graines au choix)
  • 6 c. à table sirop d’érable
  • 6 c. à table cassonade tassée
  • ¼ t. huile végétale
  • 2 c. à table eau tiède
  • ½ c. à thé sel
  • 1 t. raisins secs (ou autres fruits séchés au choix)
Mélanger ensemble les flocons d’avoine, les amandes, le germe de blé, la noix de coco et les graines de tournesol, réserver.

Dans un petit bol, mélanger le sirop d’érable, la cassonade, l’huile, l’eau et le sel, verser le tout sur les ingrédients secs et bien mélanger jusqu'à ce que ceux-ci en soit bien enrobés.

Étendre les céréales sur une plaque de cuisson légèrement beurrée et faire cuire au four, sur la grille du centre, à 250° pendant 1h15 ou jusqu’à uniformément dorées, en prenant soin de bien remuer les céréales à environ quatre reprises pendant la cuisson (tous les 15 minutes).

Ajouter les raisins secs, garder dans un contenant hermétique et servir comme céréales avec du lait ou seul en collation.


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Poulets de Cornouailles farcis de couscous aux fruits, glace à l'orange épicée






Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-Vie

Chez vous c’est comment?

Chez nous, et je parle de chez grand-madame carrée, c’est traditionnellement la dinde, parfois le poulet ou le jambon qui nous réunissent autour d’une tablée de l’Action de grâce. Bah! Juste une fête ordinaire, presque juste un jour de congé pour avoir une raison de célébrer après un été de maigres festivités, autres que la Saint-Jean ou la fête du Canada pour lesquelles on ne cuisine d’ordinaire, pas trop spécialement. Enfin, qu’on veuille la fête culturelle, traditionnelle ou même spirituelle, chez grand-madame carrée, il faut toujours être préparé à répondre au grand manitou… qui une fois à table, demandera année après année, les raisons pour lesquelles chacun est reconnaissant. Nul ne peut tricher, tous doivent s’exprimer! Défense de se défiler devant la gratitude… encore pire, devant la volaille!

La tradition au goût du jour…

Des milliers d’années se sont écoulés depuis les premières fêtes des moissons de l’antiquité. Et des centaines d’années se sont écoulées depuis que les Anglais débarqués en Amérique et liés d’amitié avec les amérindiens, ont décidé sans réellement le vouloir, que faute d’autre gibier, la dinde et l’oie sauvages allaient devenir les emblèmes de l’Action de grâce. Il serait peut-être temps de remettre les pendules à l’heure et rajeunir ces fameux volatiles, non? D’ailleurs, autrement que pour le poulet et la dinde, les volailles son assez mal connues au Québec; raison de plus pour les découvrir et mieux les connaître. Pintade au chou, faisan aux pommes et cognac, cailles aux raisins, perdrix aux champignons, canard à l’orange et même la traditionnelle oie rôtie ont été relégués aux oubliettes de nos traditions collectives ou n’ont tout simplement jamais été sur la sellette assez longtemps, pour s’immiscer dans ce menu de fête.

On troque donc la dinde cette année, pour une volaille plus intéressante: le poulet de Cornouailles! Sa chair n’est pas très différente de celle du poulet régulier, mais elle a cependant l’avantage d’être entièrement blanche et gagne donc à être saumurée ou marinée, arrosée, dorlotée, bichonnée… La petite taille et le raffinement du poulet de Cornouailles ajouteront un brin de fantaisie à la rusticité de l’Action de grâce. Traité aux petits soins, garni d’une riche farce de couscous aux fruits en plus d’une glace à l’orange épicée, il satisfera une à deux personnes selon son poids (jamais plus de 2.2lbs pour un poulet de Cornouailles), l’appétit de vos convives et les accompagnements que vous aurez sélectionnés.

Saumure

  • 2 poulets de Cornouailles (1 à 1.5lb ch.)
  • Eau
  • 3 cuillerées à table de sel
  • 1 cuillerée à table sucre

Farce

  • 1 branche de céleri finement hachée
  • ½ oignon finement haché
  • ¼ tasse beurre
  • ½ tasse raisins secs
  • 1 cuillerée à thé thym séché
  • 1 cuillerée à thé sauge séchée
  • 1 tasse jus de jus d’orange
  • 1 tasse couscous
  • ½ tasse pacanes grillées hachées (ou autres noix)
  • 3 cuillerées à table d’huile
  • Sel et poivre au goût

Glace

  • ½ tasse jus d’orange
  • 2 cuillerée à table beurre
  • 2 cuillerées à thé miel
  • Zeste d’une demi orange
  • 1 cuillerée à thé coriandre moulue
  • 1 cuillerée à thé cumin moulu
  • ½ cuillerée à thé curcuma
  • Pincée de poivre de Cayenne

Pour la saumure

Dans une grande casserole (ou un contenant propre), couvrir les poulets de Cornouaille d’eau fraîche.

Retirer les poulets quelques instants, ajouter le sel et le sucre, et mélanger jusqu’à dissout.

Retourner les poulets à la saumure et les laisser ainsi reposer à température ambiante au moins 2 heures (pas plus de 3 heures).

Jeter la saumure, rincer les poulets, les égoutter et les éponger, avant de les disposer dans un plat allant au four (munie d’une grille de fond, pour éviter que les poulets ne touchent le plat); verser un peu d'eau dans le fond du plat, réserver.

Pour la farce

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon et le céleri jusqu’à tendre (attention de ne pas laisser le beurre foncer!).

Ajouter les raisins et les fines herbes, bien enrober tous les ingrédients du beurre et des herbes, et poursuivre la cuisson 2 à 3 minutes supplémentaires, en remuant de temps à autre.

Pendant ce temps, chauffer le jus d'orange au four micro-ondes, 2 minutes à puissance maximale.
Ajouter le couscous au jus, lever les grains de couscous à la fourchette pour bien les séparer, couvrir d'une pellicule plastique et laisser reposer 2 à 3 minutes.
Ajouter les noix et le contenu du poêlon au couscous, arroser de l’huile et bien mélanger.

Saler poivrer les cavités des poulets et les remplir de farce en referment les ouvertures à l’aide de cure-dents ou de brochettes.

Attacher les pattes des poulets à l’aide de ficelle de cuisine, et replier les ailes vers le dessous des poulets (une glace sucrée peut avoir tendance à les faire noircir à la cuisson), réserver.

Pour la glace

Dans une petite casserole, mélanger tous les ingrédients sur un feu modéré et laisser mijoter 10 minutes, ou jusqu’à légèrement réduit et épaissi; laisser tiédir 15 minutes, avant de glacer les poulets, le dessus comme le dessous (réserver le reste de la glace pour la cuisson).

Bien saler et poivrer les poulets et cuire au four sur la grille du centre, à 425° pour jusqu’à ce que la température interne soit de 165°, soit de 35 à 45 minutes.

Badigeonner (ou aurroser) les poulets de la glace réservée tous les 10 minutes (il est possible de tenter une feuille d’aluminium sur la plat, si les poulets semblent trop dorer).

Laisser les poulets tiédir 5 minutes avant de servir accompagnés de purée de pommes de terre, de légumes racines rôtis et parfumés aux herbes ou encore, de haricots ou de pois verts, etc. (retirer les cure-dents pour le service, et ouvrir les cavités pour révéler la farce).


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Magret au miel de sarrazin et couscous épicé





Saturnin le canard, personnage principal des 78 épisodes de la série télévisée pour enfants «Les aventures de Saturnin», n’est probablement pas très connu des moins de 30 ans, puisqu’il fut diffusé de 1965 à 1970, en France et dans plusieurs pays francophones. La série qui mettait en scène de vrais animaux, habillés de lunettes fumées, de chapeaux et de toutes sortes d’autres accoutrements, racontait les histoires abracadabrantes du canard vedette. Écrite et réalisée par le cinéaste Jean Touraine, elle nécessita plus de 50 canetons différents, du fait que les figurants ne pouvaient tenir le rôle de Saturnin que quelques jours dû à leurchangement de morphologie; elle eut pourtant beaucoup de succès auprès des enfants qui ne se sont jamais rendu compte du subterfuge! Au début des année ’90, les Américains achetèrent les droits de diffusion de la série et utilisèrent Saturnin pour quelques commerciaux de la chaîne Fox Kids Network. Ceux-ci furent à nouveau si populaires, que le producteur Nathan Sassover décida de rééditer les clips et de remanier le script pour en faire une nouvelle émission du genre «détective», nommée «Dynamo Duck». Et donc, les anglophones ne connaissent pas plus que les moins de 30 ans, le professeur Popof, Jeanot Lapin ou encore Dame Belette, du village où les animaux se déplacent en voiture, mangent à table, jardinent et font du ski. Que de bons souvenirs…

Approchez, tous les amis
Les grands et les petits
Regardez bien !
Le coeur fier et l'oeil malin
Voici venir au loin
Votre ami Saturnin

On dit que rien ne lui fait peur
Quand il s'agit d'aventure
Il est têtu et batailleur
Mais gentil je vous le jure

Et s'il est un peu bavard
Et même un peu vantard
Ça ne fait rien
Car plus vous le connaîtrez
Et plus vous l'aimerez
Votre ami Saturnin


Thème original de l'émission Saturnin - 1960

  • 1½ t. semoule moyenne
  • 2 c. à table beurre
  • 1 oignon finement haché
  • 1 poignée de raisins secs
  • 1 c. à table cari
  • 1 c. à table cumin
  • 1½ t. eau
  • Huile d’olive (au goût)
  • Sel et poivre (au goût)
  • ¼ t. noix de cajou grillées hachées
  • Quelques brins de coriandre fraîche hachée
  • 1 magret de canard
  • 2 c. à table vinaigre balsamique
  • 1 c. à table miel de sarrasin

Pour le couscous

Dans un grand poêlon, faire griller les grains de semoule à sec, sur un feu modéré, quelques minutes en remuant de temps à autres, réserver.

Dans le même poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon pendant 3 à 4 minutes.

Ajouter les raisins et poursuivre la cuisson 1 minute en remuant constamment pour bien enrober les raisins de beurre.

Ajouter le cari et le cumin, bien en enrober l’oignon et les raisins, poursuivre la cuisson 1 minute supplémentaire.

Ajouter l’eau et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, ajouter la semoule, bien mélanger.

Retirer du feu aussitôt, saler et poivrer au goût, ajouter un filet d’huile, couvrir et laisser gonfler environ 5 minutes, avant de séparer les grains à la fourchette, réserver.

Pour le magret

Pratiquer des entailles croisées dans le gras du magret, assez profondes mais non jusqu’à la chair.

Dans un poêlon, faire cuire le magret côté gras en premier sur feu modéré, environ 7 à 10 minutes.

Débarrasser le poêlon du gras superflu (le garder au frais pour un usage futur!), tourner le magret du côté chair et le laisser cuire 5 minutes (saignant) à 8 minutes (bien cuit) supplémentaires.

Retirer le poêlon du feu, transférer le magret sur une planche à découper et le recouvrir le papier d’aluminium, réserver 5 à 10 minutes.

Dans le poêlon encore chaud (mais pas posé sur le feu!), verser le vinaigre balsamique et le miel, afin de les amalgamer au reste du gras de canard, bien racler le fond du poêlon.

Couper le magret en tranches d’un peu plus de 1cm; dans une assiette placer de façon harmonieuse, quelques tranches arrosées du mélange de miel accompagnées de couscous parsemé de noix de cajou hachées et de coriandre fraîche.



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Gelée de porto et cheddar vieilli






RECETTE AUSSI PUBLIÉE SUR LE BLOGUE D'INSPIRATION DE CANAL-VIE

Le cheddar, plus qu’un fromage.

Il existe réellement un village, une grande paroisse située dans le comté de Somerset en Angleterre, curieusement appelée "Cheddar". Bien évidement, comme pour les villes françaises de Brie et de Camembert, ou encore celle de Gruyère en Suisse, Cheddar a donné son nom au fromage qu’il a vu naître. Mais autrement que pour son fromage, Cheddar est aussi reconnu pour ses caves et ses gorges, qui comptent parmi les plus profondes et les plus spectaculaires du Royaume-Uni. Une légende anglaise raconte d’ailleurs, qu’il y a plus de 800 ans, une jeune laitière, peut-être attirée dans une de ces caves par un amoureux persuasif, y aurait oublié son seau de lait. Quoiqu’il en soit, à une température constante de 7°C, le lait de la distraite laitière, aurait maturé en un cheddar parfait! …Et le premier cheddar serait ainsi né.

De l'Angleterre à chez nous.

Ce n’est que depuis les années ’90 que le Québec, pionnier des fromages au lait cru en Amérique du Nord, élabore de tels fromages pour son marché commercial. Née de l’union de dix producteurs laitiers désireux d’employer des méthodes de fabrication traditionnelles, la Fromagerie L’Ancêtre voit le jour en 1992; elle compte aujourd’hui plus d’une douzaine de fromages "bios" dont les tous récents cheddars vieillis 4 ans et 5 ans. Quoique vous puissiez certainement apprêter ces sublimes fromages à votre guise, il serait presque sacrilège de les dénaturer en les cuisinant, puisque contrairement aux autres cheddars, qu’ils soient doux, forts ou encore marbrés, les cheddars vieillis gagnent à être dégustés natures, accompagnés d’un bon vin, d’un riche porto ou d’une bière bien fraîche, pour ainsi bien profiter de toute leur complexité.

  • 1 tasse de porto rouge (de bonne qualité si possible)
  • 1½ cuillerée à thé de gélatine neutre en poudre
  • ½ tasse de raisins secs sultana
  • Cheddars vieillis (Fromagerie de L’Ancêtre ou autres)
  • Variétés de craquelins ou de pains, saucissons, olives, noix et autres bouchées

Dans un bol, déposer les raisins et les arroser du porto, laisser macérer pendant 1H.

Transférer le tout dans une petite casserole, et saupoudrer de la gélatine; laisser ainsi reposer quelques minutes ou jusqu’à ce que la gélatine ait gonflé.

Chauffer le tout sur un feu doux et laisser mijoter en remuant continuellement, jusqu’à ce que la gélatine soit complètement dissoute.

Retirer du feu et laisser tiédir à température ambiante.

Passer au chinois en versant le liquide dans un petit contenant, réserver les raisins.

Réfrigérer le mélange au frigo pendant environ 3H ou jusqu’à ce qu’il ait la consistance d’une gelée ferme.

Démouler la gelée en trempant le contenant dans l'eau chaude, poser la gelée sur une planche à découper et la trancher en fines lamelles.

Servir avec les raisins réservés, de fines tranches de Cheddar vieilli et un assortiment de craquelins ou de pains, de saucissons, d’olives, de noix et d’autres bouchées.




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Poulet Véronique





Nulle part dans la bible il n’est mentionné que Véronique, pendant le chemin de croix, aurait essuyé la figure du Christ de son voile. Seulement dans le livre des Actes de Pilate, plus tard renommé l’évangile de Nicodème, fait-on mention de ce geste. On y cite aussi que pour la remercier Véronique de sa charité, le Christ aurait fait en sorte que l’image de son visage reste imprimée sur le voile. Les critiques soulignent d’ailleurs, que le prénom «Véronique» est une combinaison du latin et du grec, signifiant «image authentique». Quoiqu’il en soit, l’histoire de Véronique fait partie de la culture populaire chrétienne depuis des siècles. Le voile qu’on dit miraculeux depuis le Moyen-Âge, ne mesure que 6.5x9.5", et quasi transparent, il porte les traits du visage d’un homme barbu au longs cheveux. Bien que les scientifiques ne connaissent toujours pas la substance exacte qui compose ces traits, elle a toutefois, la couleur du sang. Les examens approfondis, effectués par le Professeur Vittore de l’Université de Bari en Italie, confirment que l’image n’aurait pas été exécutée à la peinture. Aussi, des photographies digitales agrandies, démontrent que l’image serait identique des deux côtés du voile; un exploit impossible à réaliser avec d’anciennes techniques. Ces photographies ont aussi été comparées à celles du Saint Suaire de Turin, que des millions de Chrétiens croient être le linceul funèbre du Christ, et d’étonnantes similarités se sont révélées: les visages ont la même forme et les cheveux et la barbes sont identiques. L’histoire relève l’existence de cette apparente relique depuis le 4e siècle, mais elle ne fut reliée à la Passion du Christ que vers le Moyen-Âge. Du 12e siècle jusqu’en 1608, le voile fut conservé dans la Basilique du Vatican, mais lorsque des rénovations furent entreprises pour la rénover, le voile aurait disparu. On raconte que la femme d’un soldat l’aurait volé pour le vendre à un noble, afin de payer la caution de son mari emprisonné. L’acheteur l’aurait plus tard rendu à un monastère capucin, où il se trouve toujours, dans un cadre de noyer, orné d’or et d’argent.

  • 4 poitrines de poulet désossées (avec ou sans peau)
  • Sel et poivre au goût
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • 1 cuillerée à table beurre
  • 2 cuillées à table farine
  • ⅔ tasse vin blanc
  • ⅔ tasse bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • Zeste d’un demi citron finement râpé
  • 1 cuillerée à table jus de citron
  • 1 feuille de laurier
  • ⅔ tasse crème 15%
  • 1 jaune d’œuf
  • 12 raisins verts frais pelés coupés en deux

*Pour peler les raisins plus aisément, on peut les blanchir quelques secondes.

Saler et poivre les poitrines de poulet au goût, des deux côtés.

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre dans l’huile sur un feu moyen-fort, et y faire dorer les poitrines de poulet des deux cotés.

Baisser le feu et transférer les poitrines de poulet dans un plat allant au four, réserver.

Saupoudrer la farine sur les jus du poêlon et remuer le tout, jusqu’à doré.

Déglacer au vin blanc, puis ajouter le bouillon de poulet; amener à ébullition en remuant de temps à autres.

Ajouter le zeste et le jus de citron, et verser le tout sur les poitrines réservées.

Ajouter la feuille de laurier, couvrir et mettre au four sur le grille du centre, à 350° pendant 40 minutes.

Pendant ce temps, dans un bol, battre légèrement la crème et le jaune d’œuf, à l’aide d’un fouet à main.

Après 40 minutes de cuisson, retirer ¼ tasse de sauce du poêlon, et l’ajouter lentement au mélange de crème et remuant constamment.

Retourner le tout au poêlon, remuer délicatement jusqu’à homogène, ajouter les raisins, couvrir et remettre au four pour 15 minutes supplémentaires.

Retirer la feuille de laurier et servir les poitrines de poulet arrosées de sauce, parsemées de raisins et accompagnées de raisins frais additionnels.




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Biscuits chocolat, avoine et raisins secs




Recette suggérée par Claire de Bake With Us
dans le cadre de ma cent-trente-sixième participation aux TWD

Dans les wc nickelés
De son endroit préféré
Elle vient juste de rentrer
Pour poudrer son joli nez
Sur la plateforme blanche
Tout doucement elle se penche
Retenant ses longs cheveux
De tomber devant ses yeux
Y'a des filles comme ça
Qui ne s'arrêteront pas
Y'a rien à faire c'est l'enfer
Rien à faire elle exagère
Vie et mort de cookie
Qui aimait trop la couleur rouge ou jaune

Je suis si bien si tranquille
Dit-elle à Marie-Lucille
Qui a les dents toutes serrées
Elle est vraiment trop crispée
Je me demande ce qu'elle a pris
Encore de la cochonnerie
Heureusement j'ai des amis
Eux au moins ils m'ont compris
Y'a des filles comme ça
Qui ne s'arrêteront pas
Y'a rien à faire c'est l'enfer
Rien à faire elle exagère
Vie et mort de cookie
Qui aimait trop la couleur rouge ou jaune

Comme elle est belle quand elle rit
Elle ressemble à un cookie
Tout plein de sucre candy
Dans son joli nez petit
Serait-ce la poudre de riz
Qui lui donne cet air fleuri
Blanc comme la porcelaine
Froid comme un oeil de murène
Et ça n'en finirait plus
Si elle devait rentrer
Elle s'engage dans la rue
Une auto de la frapper
Sur le sol sa tête éclate
Mais le sang pisse écarlate
Et bon sang qu'elle s'éclate
Y'a des filles comme ça
Qui ne s'arrêteront pas
Y'a rien à faire c'est l'enfer
Rien à faire elle exagère
Vie et mort de cookie
Qui aimait trop la couleur rouge ou jaune
Rouge ou jaune…

Cookie, Jean LELOUP - 1990


Vidéo de la pièce Cookie, de Jean LELOUP - 1991

  • 1½ tasse farine
  • ½ tasse cacao
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 1 tasse beurre
  • 1 cuillerée à table eau
  • 1 ½ tasse cassonade tassée
  • 9 onces chocolat mi-sucré haché
  • 2 gros œufs
  • 1 ½ tasse flocons d’avoine
  • ¾ tasse raisins secs

Dans un bol, bien mélanger la farine, le cacao, le bicarbonate de sodium et le sel, réserver.

Dans la partie supérieure d’un bain-marie posée sur un bouillon frémissant, faire fondre le beurre, l’eau, la cassonade et le chocolat, en remuant de temps à autres.

Lorsque le tout est bien fondu, retirer du feu et à l’aide d’un fouet à main, ajouter les ingrédients secs réservés, en ne mélangeant que jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans la pâte.

Ajouter les œufs une à la fois, toujours en fouettant bien au fouet à main.

À l’aide d’une maryse, incorporer les flocons d’avoine, puis les raisins secs.

Déposer la pâte par cuillerées à table combles sur une plaque de cuisson, préalablement tapissée de papier parchemin, en prenant soin d’espacer les portions d’environ 2".

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 10 à 12 minutes, ou jusqu’à ce que les biscuits soient légèrement croustillants à l’extérieur et encore tendres à l’intérieur.

Transférer les biscuits sur une grille et laisser refroidir à température ambiante; conserver dans une boîte hermétique toujours à température ambiante.

*Donne environ 4 douzaines de biscuits

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Stollen






Recette suggérée par Penny de Sweet Sadie's Baking
dans le cadre de ma vingt-septième participation aux défis Daring Bakers

Les Allemands l’ont certainement inventé: le Christollen, le roi des pâtisseries. Mentionné pour la première fois à Naumburg dans la région de Thuringia, en 1330, on dit qu’il était un privilège accordé à la guilde des boulangers, par l’évêque pour la période de l’Avent. Mais certains croient que le Stollen, comme on l’appelle aujourd’hui, remonterait jusqu’à la préhistoire, à l’époque où les clans allemands dédiaient toutes sortes de pains, de gâteaux et de pâtisseries à leurs dieux, symboliques de leurs rituels. La foi chrétienne cependant, interdisait la confection de tels symboles. La plupart on disparus, mais malgré ces restrictions, quelques coutumes païennes on réussies à s’infiltrer dans les traditions chrétiennes pour finir par être adoptées avec  le temps. Après tout, le terme Stollen ressemble étrangement au grec «stylos»: temple dédié au plus grand dieu. Au cours des siècles qui ont suivi, la symbolique de l'enfant Jésus fut attribuée au Stollen, dont la pâte était à l’origine roulée et repliée de chaque côté, à la façon d’une mère enveloppant son nouveau-né. Au Moyen-Âge, le Stollen était beaucoup plus léger qu’aujourd’hui parce que l’Église catholique interdisant aussi l’utilisation du beurre pendant la période de l’Avent, la pâtisserie ne pouvait donc être faite que d’avoine, de farine, et d’huile de navet. Elle devait d’ailleurs être bien mauvaise au goût, parce qu’en 1430, l’évêque se rendit voir le pape avec un Stollen, pour demander qu’on lève l’interdiction du beurre pendant l’Avent. Sa demande fut rejetée; il fallu attendre jusqu’en 1491, pour que le pape Innocent VIII acquiesce à ce changement, en faveur du Stollen. Peu de temps après, la confection du Stollen devint rapidement un art; dès 1496, le Christollen auf Weinachten était déjà couramment vendu sur le marché. Mais ce n’est que plusieurs années plus tard, que le pâtissier Heinrich Drasdo, de Torgau en Saxe, décida d'améliorer la recette en y ajoutant des fruits confits. Enfin, au 17e siècle, les activités de la East Indian Company qui entretenaient un commerce d’épices grandissant, contribuèrent à peaufiner la recette. Encore aujourd’hui, le Stollen évolue toujours et les ingrédients exotiques qui le composent sont d’une importance capitale; ils donnent son goût unique à cette festive pâtisserie, tout en mettant de l’avant ses aspects caractéristiques.

La coutume veut que la première part du Stollen soit mise de côté; un gage pour s’assurer d'avoir assez d’argent pour se permettre un Stollen aux Fêtes prochaines, de même que la dernière part, elle aussi conservée, tel un gage pour s’assurer d'avoir assez à manger pendant l’année à venir.

  • ¼ tasse eau tiède (environ 110°F)
  • 4½ cuillerées à thé levure instantanée
  • 1 tasse lait
  • 10 cuillerées à table beurre mou
  • 5½ tasses farine (un peu plus pour rouler)
  • ½ tasse sucre
  • ¾ cuillerée à thé sel
  • 1 cuillerée à thé cannelle
  • 3 gros œufs légèrement battus
  • Zeste d’un citron finement râpé
  • Zeste d’une orange finement râpé
  • 2 cuillerées à thé vanille
  • ¾ tasse fruits confits hachés (orangettes, citronettes, etc.)
  • 1 tasse raisins secs
  • 3 cuillerées à table Cointreau
  • 1 tasse amandes effilées
  • Beurre fondu
  • Sucre glace

Dans un petit bol, bien mélanger les raisins secs et le Cointreau, réserver.

Dans un petit bol, dissoudre la levure dans l’eau tiède, laisser reposer pendant 5 minutes.

Dans une casserole, chauffer le lait et le beurre, sur un feu moyen-doux, jusqu’à ce que le beurre soit fondu, retirer du feu et laisser tiédir 5 minutes, réserver.

Dans un bol, mélanger les œufs et la vanille, réserver.

Dans une très grande jatte (d’au moins 16 tasses), bien mélanger la farine, le sucre, le sel et les zestes de citron et d’orange.

Ajouter le mélange de levure réservée aux ingrédients secs, puis le mélange d’œufs réservé, et enfin le mélange de lait tiédi, bien mélanger à la cuillère de bois (ou à la main), jusqu’à l’obtention d’une pâte molle, mais non collante.

Lorsque la pâte forme une boule, la couvrir d’une pellicule plastique et laisser reposer pendant 10 minutes à l’abri des courants d’air.

Avec les mains, incorporer les fruits confits, les raisins secs réservés et les amandes effilées.

Pratiquer environ 40 tours (ou pétrir pendant environ 8 minutes) en ajoutant un peu de farine au besoin, et jusqu’à ce que la pâte soit douce et satinée (Lorsque la pâte sera assez pétrie, les raisins secs auront tendances à s’en séparer).

Transférer la pâte dans une très grande jatte propre (d’au moins 16 tasses), préalablement légèrement huilée, couvrir d’une pellicule plastique et réfrigérer pendant une nuit.

Sortir la pâte du frigo et la laisser tempérer 2H.

Donner un coup de poing dans la pâte et la transférer sur un plan de travail enfariné.

Fariner légèrement le dessus de la pâte et la rouler en un rectangle d’environ 16x24", de ¼" d’épaisseur.

Rouler la pâte de façon à former un grand cylindre, en commençant par le côté le plus long.

Transférer le cylindre sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin et l’enrouler autour d’un bol, de façon à former une couronne bien ronde.

Pincer les extrémités du cylindre ensemble de façon à cacher le plus possible, le joint de la pâte.

À l’aide de ciseaux de cuisine, entailler l’extérieur de la couronne jusqu’au ⅔ de la profondeur, à intervalles de 5cm.

Tirer légèrement les portions obtenues vers l’extérieur, de façon à bien marquer les tranches.

Couvrir le tout d’un linge de cuisine propre et laisser lever à nouveau 2H, à l’abri des courants d’air.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 minutes, tourner la plaque de cuisson à 180°, et poursuivre la cuisson pendant 20 à 30 minutes supplémentaires (lorsque qu’il sera cuit, le Stollen sera très foncé et sonnera creux lorsque tapoté par-dessous).

Retirer du four et aussitôt, généreusement badigeonner de beurre fondu.

Saupoudrer de sucre glace, attendre une minute et saupoudrer à nouveau de sucre glace (le Stollen devrait être saupoudré de sucre glace au moins 3 fois, ce qui contribuera à une plus longue durée de conservation).

Lorsque complètement refroidi, conserver dans un sac de plastique hermétique, ou laisser sécher tel quel sur le comptoir, pendant une nuit, à la façon allemande (se congèle aussi très bien).

Servir nature ou beurré, frais ou toasté.

The 2010 December Daring Bakers’ challenge was hosted by Penny of Sweet Sadie’s Baking. She chose to challenge Daring Bakers’ to make Stollen. She adapted a friend’s family recipe and combined it with information from friends, techniques from Peter Reinhart’s book.........and Martha Stewart’s demonstration.


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