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Vols au vent du lendemain de Noël






Recette aussi publiée sur le site de Canadian Tire
dans le cadre de ma participation à la Brigade de cuisine de Noël

Si vous êtes de retour pour connaître le second appareil que j’ai reçu de Canadian Tire, suite du weekend dernier et de mon adhésion à leur Brigade de cuisine de Noël, eh bien voilà… Le second appareil mystère, arrivé dans le colis précipité juste avant mon départ pour une retraite d’anniversaire, c’était un pochoir à œufs!

Tout ce qu’il y a de plus "pochoir-à-œufs", celui-là même que vous avez vu chez vos tantes et vos grands-mères. Et je dois avouer que nos tantes et nos grands-mères, avaient parfois de chouettes bidules. Bon, celui que j’ai reçu est signé Kitchenaid, mes attentes étaient donc assez hautes… et finalement très justifiées, puisque tout a été comme sur des …poulettes!

Autrement, ce pochoir à oeufs KitchenAid est antiadhésif et peut faire cuire jusqu'à quatre œufs à la fois, sans huile et sans eau (sauf dans la partie inférieure du pochoir pour cuire "à la vapeur", évidemment!). Très pratique, il permet à tous de profiter rapidement d’œufs pochés, mollets et coulants, sans que ne soit requise de technique "pas toujours infaillible". Son couvercle transparent permet au cuistot d’évaluer la cuisson des œufs sans l’ouvrir, ni perdre de vapeur. Toutes ses cavités sont amovibles et munies de petites tirettes qui facilitent leurs déplacements (ne pas soulever les tirettes lorsque très chaudes, sans avoir les mains protégées!).

Bien que ce pochoir me plaise beaucoup, je me disais au départ qu’il ne sortirait probablement du placard que les dimanches où je trouverais le temps de "bruncher" ou lorsque j’aurais des idées de fantaisies pochées! J’avais pensé que seulement ceux qui cuisinent souvent les œufs pochés parce qu’ils les adorent, ou les cuisinent pour une grande famille, pourraient bénéficier d’un tel gadget. Mais au final, ma santé et mon taux de cholestérol racontent depuis, qu’ils préféraient et de loin, les œufs cuits au pochoir plutôt qu’à la poêle à frire…

Cette série dédiée à la Brigade de cuisine de Noël, rendue possible grâce à Canadian Tire, traite de mon expérience, de mes recettes et de mes trucs en lien avec des articles promotionnels. Si vous désirez laisser libre cours à votre potentiel culinaire, demeurez à l’affût de ma prochaine mission! Pour les Fêtes, mes missions se terminent avec la seconde partie de celle-ci, effectuée avec le pochoir à œufs Kitchenaid: Gaufres-Madame au parmesan et prosciutto, mais qui sait… peut-être aurais-je à nouveau le plaisir de tester pour vous d’autres gadgets aussi chouettes, au cours de saisons à venir!

Vols au vent du lendemain de Noël
Portions: 4 vols au vent
Préparation: 15 minutes (au total)
Cuisson: 15 minutes (au total)
  • 4 tranches de pain de mie blanc (sans croûte)
  • Beurre
  • Laitues variées
  • Vinaigrette (maison ou du commerce)
  • 1 tasse de dinde cuite en cubes
  • ½ tasse de pois verts cuits
  • ½ tasse de carottes cuites en cubes
  • 1 tasse de béchamel (maison ou du commerce)
  • Sauge, thym, marjolaine, etc. (au goût)
  • 6 petits œufs
  • Persil haché
  • Gadelles ou gelée de canneberges

Rouler les tranches de pain à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, jusqu’à bien plates, les beurrer et les poser dans les 6 cavités d’un moule à muffins, côté beurré vers le fond.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pour une dizaine de minutes ou jusqu’à légèrement dorée et croustillantes, démouler; réserver.

Pendant ce temps, dans une jatte, arroser de vinaigrette la laitue choisie, bien touiller et disposer le tout dans quatre assiettes de service.

Poser un vol-au-vent au centre de chaque salade et les remplir de cubes de dinde, de pois et de carottes, et arroser de la béchamel bien chaude préalablement assaisonnée de sauge et de thym, au goût; réserver.

Faire pocher 4 œufs dans un pochoir (ou à simplement à l’eau), égoutter les œufs si nécessaire et poser un œuf sur chaque vol-au-vent.

Fendre l’œuf à la pointe d’un couteau, poivrer au goût, décorer de persil et de gadelles, ou d’un trait de sauce aux canneberges; servir aussitôt.


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Gaufres-Madame au parmesan et prosciutto






Recette aussi publiée sur le site de Canadian Tire
dans le cadre de ma participation à la Brigade de cuisine de Noël

Voilà, dernier billet de la dernière mission! Après, c’est Noël! …ou du moins bientôt!

Comme mon billet précédent, celui-ci traite de mon évaluation du pochoir à oeufs KitchenAid offert par l’entremise de la Brigade de cuisine de Noël de Canadian Tire… et mes impressions restent les même; pour les connaître rendez-vous à mon premier test: Vols au vent du lendemain de Noël.

Quelques petites notes supplémentaires s’imposent toutefois… Si vous avez vu vos tantes ou vos grands-mères se servir de ce genre de gadget, pas de problème! Mais si comme pour moi, votre pochoir à œufs s’est invité dans votre cuisine sans instruction aucune, voici la façon de se servir de ce modèle de pochoir et des similaires:

1. Retirer une des cavités amovibles du pochoir et le remplir d’eau, en arrêtant lorsque l’eau touche tout juste le fond des cavités.

2. Légèrement huiler l’intérieur de chaque cavité (avec un aérosol à cuisson, par exemple), si vous ne faite pas confiance à l’antiadhésif de votre poêle à pocher... je n’ai huilé les cavités du pochoir Kitchenaid qu’à la première utilisation, sans problème pour les suivantes.

3. Amener à ébullition couvert, sur un feu modéré; aux premiers bouillons, casser un œuf par cavité, couvrir et laisser ainsi pocher 2½ à 3 minutes pour un jaune coulant ou un peu plus longtemps, pour un jaune plus ferme.

4. Retirer les cavités une à une (en protégeant vos mains, c’est chaud!); passer la pointe d’un couteau entre l’œuf et la paroi de chaque cavité et faire glisser les œufs sur des toasts, des salades, ou autres.

5. Dégustez!

Gaufres-Madame au parmesan et prosciutto
Portions: 8 petites gaufres
TPréparation: 10 minutes
Levée: 1 heure
Cuisson: 30 minutes (au total)

  • 1⅓ tasse farine
  • ¾ cuillerée à thé levure à pain
  • ½ cuillerée à thé sel
  • ⅓ tasse lait
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 blanc d’œuf battu en neige
  • ¼ tasse beurre fondu tiédi
  • ½ tasse parmesan finement râpé
  • 2 cuillerées à table combles ciboulette ciselée
  • 4 à 8 tranches de prosciutto effilochées
  • 4 petits œufs
  • Sirop d’érable (peut être remplacé par une béchamel, sauce aux canneberges ou autres)
  • Ciboulette ciselée, grains de pomme grenade, etc. (pour le service)

Dans une jatte, bien mélanger la farine, la levure et le sel.

Ajouter le lait, le jaune d’œuf, le blanc en neige et le beurre fondu, bien mélanger à la cuillère de bois, couvrir et laisser lever à l’abri des courants d’air, pendant 1 heure.

Ajouter le parmesans et la ciboulette, bien mélanger et diviser la pâte en 8 petits pâtons.

Faire cuire les pâtons dans le gaufrier, selon les directives du manufacturier.

Dans chaque assiette, poser une gaufre garnie d’une ou deux tranche de prosciutto effiloché, réserver.

Pocher les œufs au pochoir (ou à simplement à l’eau), égoutter les œufs si nécessaire et poser un œuf sur chaque gaufre-madame.

À la pointe d’un couteau, fendre l’œuf, garnir le tout de ciboulette et de grains de pomme grenade, poivrer au goût et arroser d’un filet de sirop d’érable, de béchamel ou de sauce au canneberges.

Servir aussitôt!




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Deux verrines, parfaites pour la saison


Verrines de salade d'orzo à la poire et au bleu
&
Mini verrines de caviar de zucchini au cumin
et à la crème de parmesan

Que vous fêtiez l'Action de grâce ou non, lundi le 10 octobre, la majorité aura tout le loisir de faire la grâce matinée (sans jeu de mots voulu!). Est-ce que ce sera du à un souper de veille bien arrosé et en bonne compagnie, ou simplement au plaisir de déjeuner au lit, évidement toujours en bonne compagnie? Quoique vous décidiez... ces quelques belles verrines servies à l'apéro ou en entrée, sauront aiguiser la curiosité des convives de votre souper... mais pourront tout aussi bien réveiller les papilles de votre bien-aimé(e) pour un brunch de jour de congé!


RECETTE DISPONIBLE SUR LE BLOGUE D'INSPIRATION DE CANAL-VIE


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Pancakes à la Tord-vis et au babeurre





En 1998, Les Brasseurs RJ fusionnent trois brasseries québécoises, Les Brasseurs GMT, La Brasserie du Cheval Blanc et les Brasseurs de l’Anse. La Brasserie du Cheval Blanc, comptant parmi les instigateurs québécois des termes «microbrasserie» et «microbière», se voit donc avalée par un plus grand qu’elle. Selon les connaisseurs, les bières du Cheval Blanc reprises par Les Brasseurs JR, n’ont d'ailleurs plus tout à fait la finesse et le goût authentique que leur conféraient leurs prédécesseurs. Il faut cependant savoir que pour la bière à l’érable Tord-vis, par exemple, le sirop d’érable y est inclus en début de fermentation. La levure étant très friande de sucres, elle aura ainsi, tôt fait de presque totalement masquer le goût fumé de l’érable, en ne laissant à la bière qu’une faible impression de «cabane à sucre». Toutefois, la Tord-vis en bouteille, affiche pourtant une très belle couleur ambrée, d’un or profond; son col est très appréciable et son arôme dominé par le malt fumé, n’est que subtilement parfumé d’érable légèrement épicé à la mi-dégustation, pour qu’en finition, la claire saveur du grain se révèle enfin. Elle plaira certainement aux fanatiques de bières fumées Schlenkerla, plus particulièrement la Märzen, avec laquelle elle semble partager plusieurs qualités. Pour ceux qui préféreraient un arôme plus marqué d’érable, la Microbrasserie de l’Île d’Orléans offre aussi la Suzanne Marceau; une bière à laquelle le sirop d’érable n’est ajouté qu’en fin de parcours et qui retient d’avantage ce goût de printemps québécois. Mais toujours selon les connaisseurs: «Lorsque vient le temps de cuisiner à la bière, vaut mieux cuisiner avec les moins goûteuses et se garder les meilleures à boire!» Alors, la Tord-vis dans la pâte à pancakes et la Marceau, bien fraîche dans une grande choppe! Au grand plaisir des amateurs, vous trouverez une sélection de plusieurs centaines de bières, des importées, aux plus méconnues microbières, en passant par les marques les plus communes, au dépanneur Boni-Soir Peluso, coin D’Iberville et Rachel, à Montréal. En visitant Peluso, vous bénéficierez aussi de précieux conseils d’experts; d’ailleurs il faudra faire vite pour obtenir ceux d’Alain Thibault, qui s’éclipsera sous peu, question d’aller enfin brasser ses propres créations.

  • 2 gros œufs
  • ¼ tasse sucre
  • 1 tasse babeurre
  • 1 tasse Tord-Vis (ou autre bière à l’érable)
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 2 tasses farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • Beurre (pour la cuisson)
  • Sirop d’érable, confiture, miel ou sucre (pour le service)

Dans un bol, battre les œufs légèrement au fouet à main.

Ajouter le sucre, le babeurre, la Tord-Vis et la vanille, battre à nouveau jusqu’à homogène, réserver.

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel; façonner un puits au centre des ingrédients secs.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et bien mélanger à l’aide d’une cuillère de bois, jusqu’à bien lisse et non grumeleux.

Dans un poêlon, faire fondre un peu de beurre sur un feu modéré, y verser ¼ de tasse de la pâte, l’étaler délicatement à l’aide de la cuillère de bois et laisser ainsi cuire une minute de chaque côté, ou jusqu’à ce que l’intérieur soit ferme et l’extérieur bien doré.

Procéder ainsi pour le reste de l’appareil et servir aussitôt, arrosé de sirop d’érable, ou recouvert de confiture, de miel ou de sucre.

*Donne une quinzaine de pancakes


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Brioches aux pommes et bacon, glacées à l'érable


À défaut d'une visite à la cabane à sucre, ces brioches aux pommes et bacon, glacées à l'érable, vous donneront l'impression d'y être!

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Muffins à la saucisse et au gruyère




Aussi surnommé «chien-saucisse», ou «hot-dog», le teckel est une des races de chiens les plus populaires en Amérique, depuis 1950. La race, telle qu’on la connaît aujourd’hui, serait née en Allemagne, où elle aurait été lentement développée sur une période de plus de 100 ans, spécifiquement pour chasser le blaireau. Curieusement, c’est aux États-Unis que le teckel porte le nom de dachshund, tiré de l’allemand «dachs» pour  «blaireau» et «hund» pour «chien». D’ailleurs, même le plus petit des teckels peut être un féroce et téméraire chasseur; rares sont les teckels au tempérament timide. Les standards de la race stipulent même que le teckel doit être courageux au point d’en être inconscient, puisque le teckel était autrefois entraîné non seulement à rapporter les proies, mais aussi à les tuer. Avec sa mécanique admirable et parfaitement adaptée, le teckel est aussi la seule race de chien à chasser aussi bien sur terre, que sous terre. Tous les aspects de ce chien que plusieurs trouvent comique, voire même étrange, sont conçus pour l’aider à accomplir sa tâche originale. Ses courtes pattes lui permettent de descendre profondément sous terre, à la poursuite des blaireaux. Sa queue longue et solide, permet à son maître de le récupérer en le tirant hors des terriers. Ses pattes sont particulièrement larges et parfaites pour creuser. Même sa peau est lâche, pour éviter qu’elle ne se déchire le long des étroits tunnels dans lesquels il s’engouffre. Ses poumons sont larges pour lui permettre de chasser longtemps sous terre, son nez est fin et allongé pour mieux flairer ses proies et son aboiement, très grave pour sa taille, permet à son maître de mieux l’entendre lorsqu’il disparaît. Les propriétaires de teckels le savent pertinemment, en le promenant sur une laisse, qu'on peut réellement constater de la force osseuse et musculaire du teckel, ainsi que de sa vitesse que nul ne pourrait soupçonner aussi rapide, pour un chien si court sur pattes La popularité du teckel, autant pour sa compagnie que pour sa forme et ses expressions cocasses, a fait de lui le favori des artistes, illustrateurs, fabricants de jouets, sculpteurs et surtout, des publicistes. Figurines, peluches, jouets mécaniques, salières, poivrières, vaisselle et encore bien d’autres objets à l’effigie du plus médaillé des chiens de chasse, ont trouvé le chemin de milliers de foyers, au 19e et 20e siècle. Malheureusement, la grande popularité du teckel le menace, surtout aujourd’hui, d’être une des races les plus fréquemment retrouvées dans les chenils illégaux.

Teckel à poils courts

  • 1½ tasse farine
  • 1 ½ cuillerée à table poudre à pâte
  • 1 cuillerée à table sucre
  • 1 cuillerée à thé sel
  • ½ tasse lard froid coupé en cubes
  • ⅓ tasse lait en poudre
  • 1 tasse farine de maïs
  • Poivre au goût
  • 1 cuillerée à table poudre de chili
  • ½ cuillerée à thé poudre d’ail
  • 1 cuilleré à thé thym séché
  • 3 gros œufs
  • 1¾ tasse lait
  • ½ livre chair à saucisse crue émiettée 
  • 1 oignon finement haché
  • 1 ½ tasse gruyère râpé (ou cheddar)

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sucre et le sel.

Ajouter le lard, à l’aide d’un coupe-pâte, le couper dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’un texture fine et granuleuse.

Ajouter le lait en poudre, la farine de maïs, le poivre, la poudre de chili, la poudre d’ail et le thym, bien mélanger, réserver.

Dans un bol, battre légèrement les œufs.

Ajouter le lait et la chair à saucisse, bien mélanger.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et ne mélanger que jusqu’à bien imbibés.

Incorporer l’oignon et le fromage.

Diviser l’appareil obtenu dans les 15 cavités d’un moule à muffins préalablement beurrées ou chemisées de caissettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 15 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler.

*Donne 15 muffins moyens.


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Brioche pizza





C’est en février 2010, que Naples célébrait enfin la reconnaissance officielle de la création culinaire qui fait de cette ville, une célébrité: la pizza. Cette décision de l’Union Européenne marquait la fin d’un bataille entamée il y a plus d’un quart de siècle, et qui visait à protéger la pizza napolitaine des imitations. Le directeur de l’association des pizzaïolo était très honoré par la réception du label TSG – Traditional Specialty Garanteed, alors que le commissaire de l’agriculture de l’Union Européenne signifiait que la pizza napolitaine faisait dès lors, partie de l’héritage culinaire européen. Depuis février dernier donc, toutes les pizzerias aspirant à cuisiner l’authentique pizza napolitaine, seront dans l’obligation d’être votées par une commission spéciale qui aura pour mandat de vérifier leurs standards de qualité et d’authenticité. La pizza napolitaine ne peut contenir que des tomates San Marzano ainsi que de la mozzarella di bufala. D’ailleurs l’association des fermiers italiens affirme qu’au moins la moitié des 25 000 pizzerias retrouvées en Italie, utilisent des ingrédients incorrects, tels que des fromages de l’Europe de l’Est et de la farine ukrainienne. L’Italie détient à présent plus de 180 produits protégés, ce qui la hisse tout en haut de la liste, devant la France et l’Espagne. Un statut protégé permet aux producteurs non seulement de faire valoir leur produits, mais aussi de charger plus cher; les pizzaïolo de Naples ont maintenant droit à leur part de l’action!

  • 1 tasse eau tiède (environ 100°F)
  • 1 cuillerée à thé sucre
  • 3½ cuillerées à thé levure instantanée
  • 1 œuf
  • 1½ cuillerée à thé sel
  • 2½ tasses farine (de préférence non blanchie)
  • ⅓ tasse beurre pommade
  • ¼ tasse pâte de tomate
  • 2 cuillerées à thé origan séché
  • 1 cuillerée à thé poudre d’ail
  • 10 fines tranches de salami épicé
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 cuillerée à table eau froide
  • 1 cuillerée à table graines de sésame

Dans une grande jatte, délicatement mélanger l’eau, le sucre et la levure; laisser reposer jusqu’à ce que la levure soit bien dissoute.

Ajouter l’œuf et le sel, mélanger au fouet à main, jusqu’à homogène.

À l’aide d’une cuillère de bois ou d’une maryse, incorporer la farine (la pâte obtenue devra être épaisse et collante).

Bien racler les parois de la jatte à l’aide d’une corne, de façon à y laisser le moins possible de pâte.

Toujours à l’aide de la cuillère de bois, ajouter le beurre et bien mélanger jusqu’à homogène.

Avec les mains, pratiquer une dizaine de petits tours (empoigner une petite partie de la pâte sur le côté, la soulever sans la déchirer et la rabattre sur le dessus de la pâte; recommencer à la suite du premier rabattage en faisant la même opération tout autour de la pâte, et ainsi de suite: une dizaine de tours devraient suffirent à faire le pourtour de la pâte).

Refaire quatre à cinq grands tours plus vigoureux et plus grands (procéder comme précédemment, en étirant la pâte plus en hauteur).

Couvrir d’une pellicule plastique et laisser reposer 30 minutes, à l’abri des courants d’air.

Répéter les petits et les grands tours.

À l’aide d’une corne, transférer la pâte sur un plan de travail fariné.

Légèrement saupoudrer la pâte de farine et la rouler jusqu’à l’obtention d’un rectangle d’environ 10x14".

Tartiner uniformément la pâte de pâte de tomate, la saupoudrer de l’origan et de la poudre d’ail.

Étaler les tranches de salami sur le tout, en évitant de les faire chevaucher.

Rouler la pâte sur elle-même, en commençant par le côté le plus étroit, de façon à obtenir un gros rouleau épais.

Transférer le rouleau dans un moule à pain, préalablement chemisé de papier parchemin.

Saupoudrer légèrement le dessus du rouleau d’un peu de farine, couvrir d’un linge propre et laisser reposer 30 minutes, à l’abri des courants d’air.

Pendant ce temps, dans un petit bol, battre le jaune d’œuf et l’eau froide.

À l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonner le dessus du rouleau du jaune d’œuf et saupoudrer des graines de sésame.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 50 minutes (après 30 à 35 minutes, poser une feuille d’aluminium sur la brioche, si le dessus est déjà bien doré).

Laisser tiédir 30 minutes à température ambiante, avant de démouler et complètement refroidir avant de trancher pour servir.




"Grilled cheese" à la compote de poires et d'oignons




Les historiens culinaires s’entendent généralement pour affirmer que la combinaison pain grillé et fromage, qu’elle soit de formes, de textures ou de saveurs différentes, est un plat connu depuis fort longtemps sur la plupart des continents et dans la majorité des cultures. On retrouve les premières recettes écrites et faisant référence à cette combinaison de pain et de fromages, dans d’anciens livres de recettes romains, et le grilled cheese moderne descendrait vraisemblablement de ces recettes. Mais qui a inventé le grilled cheese que l’on connaît aujourd’hui? Nul ne le saura, cependant il est possible de placer le grilled cheese moderne sur la ligne du temps. À l’évidence, le grilled cheese moderne composé de pain blanc tranché et de fromage fondu, aurait fait ses débuts dans les années '20. À cette époque, le pain tranché commençait tout juste à être abordable et le fromage américain peu cher, faisait son entrée dans les commerces. Les livres de bord remplis par les cuisiniers militaires du gouvernement américain, font d’ailleurs mention de centaines de "sandwiches au fromage" qui auraient été grillés à bord des navires, pendant la Seconde Guerre. Ces données font beaucoup de sens puisque ce sandwich était économique, facile à préparer, savoureux lorsque bien fait et surtout, il rencontrait les standards nutritionnels gouvernementaux. Au courant des années '40 et '50, ces sandwiches s’ouvrirent pour ressembler aux croques français; ceux-ci devinrent très populaires auprès des cafétérias scolaires et institutionnelles. Plus tard encore, dans les années ’60, la tranche de pain supérieure refit son apparition et devint le standard. Pourquoi? La raison n’est pas claire, mais l’on croit qu'il y a 50 ans, elle était la façon la plus économique de rendre le sandwich plus bourratif. Certaines personnes depuis, s’interrogent sur la différence entre un grilled cheese et un sandwich au fromage toasté. Sont-ils identiques? En apparence, les deux recettes donnent des résultats très similaires: du fromage fondu entre deux tranches de pain beurrées, tièdes et croustillantes. Mais les historiens affirment que le pain toasté est obtenu en le faisant griller devant une source de chaleur sèche telle un feu ou des braises, remplacés aujourd’hui par le grille-pain. Le pain grillé pour sa part est obtenu en la faisant cuire devant une chaleur irradiante, comme lorsque l’on fait cuire une pièce de viande sur ou sous un grill (les Nord-Américains disent "broil "). Un sondage des livres de recettes américains, révèle que le sandwich au fromage toasté aurait précédé le populaire grilled cheese; le terme écrit "grilled cheese" ne fait d'ailleurs pas son apparition avant les années '60. Mais il semble que ces anciennes recettes faisaient référence à un sandwich au fromage cuit sous le grill (ou « broil » pour les Américains). Et pour compliquer les choses davantage, il semble qu’il n’existe aucune corrélation entre le nom de la recette et la façon de l’apprêter; les méthodes de cuisson incluent à la fois le grill, le four, le poêlon et tout autre appareil similaire. Il est intéressant de noter qu’aucune livres de recettes recensés ne fait mention de "fried cheese", même si la méthode de nombreuses recettes était telle.
  • 1 poire ferme parée tranchée en lamelles
  • 1 oignon moyen
  • 2 cuillerées à table beurre
  • 1 cuillerée à thé sucre
  • 1 cuillerée à thé thym séché
  • Gruyère et emmental finement tranchés (brie, cantal, ou autres)
  • 3 à 4 tranches jambon blanc "forêt noire"
  • Pain tranché aux oignons
  • Beurre
  • Olives, caperons géants, oignons marinés, etc. (facultatif)
Dans un poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon 2 à 3 minutes, sans le laisser dorer.

Baisser le feu à moyen-doux, ajouter les lamelles de poires, saupoudrer le sucre et le thym et continuer de la cuisson pendant une dizaine de minutes en remuant de temps à autres, jusqu’à ce que le tout ait légèrement compoté, réserver.

Beurrer une tranche de pain aux oignons et la poser face beurrée vers le bas, sur une assiette.

Garnir le pain des fromages finement tranchés, de la quantité désirée de compote réservée, de lanières de jambon et refermer enfin le sandwich d’une seconde tranches de pain beurré, côté beurré vers le haut.

Faire cuire le sandwich dans un poêlon chauffé sur un feu moyen-doux, environ 5 minutes de chaque côté, en prenant soin de presser le sandwich à quelques reprises, à l’aide d’une spatule.

Trancher en deux, piquer d’olives et de caperons géants ou autres garnitures, au goût.



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Sandwiches Monte-Cristo



Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie

[…] Et tous deux s'acheminèrent d'un pas rapide vers l'endroit indiqué. Arrivés là, ils se firent apporter une bouteille et deux verres. Le père Pamphile venait de voir passer Dantès il n'y avait pas dix minutes. Certains que Dantès était aux Catalans, ils s'assirent sous le feuillage naissant des platanes et des sycomores, dans les branches desquels une bande joyeuse d'oiseaux chantaient un des premiers beaux jours de printemps. À cent pas de l'endroit où les deux amis, les regards à l'horizon et l'oreille au guet, sablaient le vin pétillant de La Malgue, s'élevait, derrière une butte nue et rongée par le soleil et le mistral, le village des Catalans.

Alexandre DUMAS, extrait de Le Compte de Monte-Cristo
Bien que l’origine de ce sandwich soit quelque peu mystérieuse, la plupart s’entendent pour dire qu’il serait un dérivé du croque-monsieur français. Il aurait fait ses débuts dans le Sud de la Californie vers les années ‘40 et n’aurait vraisemblablement rien à voir avec le personnage mythique du roman d’Alexandre Dumas père, le Comte de Monte-Cristo. En effet dans le cas du sandwich, le nom 'Monte-Cristo' ne serait qu’une corruption linguistique volontaire de 'Croque-Monsieur'. Popularisé par le restaurant Blue Bayou de Disneyland dans les années ’60, le fameux sandwich ne cesse d’acquérir de nouveaux adeptes depuis ce temps. D’ailleurs, plusieurs restaurants et bistros contemporains américains l’inscrivent fièrement depuis quelques années, à la tête de leur menu.

Pour 4 sandwiches
  • 8 tranches de pain ferme
  • 2 c. à table beurre mou
  • 8 fines tranches de jambon fumé
  • 2 c. à table moutarde à l’ancienne
  • 4 fines tranches de gruyère ou d’emmental
  • 2 c. à table mayonnaise
  • 8 fines tranches de dinde pressée
  • 2 œufs
  • 2 c. à table lait
  • 1 c. à table moutarde de Dijon
  • Sel et poivre au goût
  • 2 c. à table huile d’olive
  • 2 c. à table beurre
  • Quelques olives vertes farcies au poivron (facultatif)
  • Sirop d’érable, confitures ou compotes de fruits diverses au choix (facultatif)
Monter les sandwiches dans l’ordre suivant: tranche de pain beurrée, 2 tranches de jambon, moutarde à l'ancienne, 1 tranche de fromage gruyère (ou emmental), mayonnaise, 2 tranches de dinde pressée et enfin, la seconde tranche de pain beurrée.

Dans une grande assiette creuse, battre les oeufs, le lait et la moutarde de Dijon, saler et poivrer au goût.

Faire chauffer l'huile et le beurre dans un grand poêlon, à feu doux.

Tremper chaque côté des sandwiches rapidement dans le mélange d'oeufs et les déposer dans le poêlon chaud.

Faire dorer les sandwiches environ 2 minutes de chaque côté ou jusqu’à bien dorés.

Couper les sandwiches en triangles, piquer d'olives vertes et servir tièdes accompagnés de confiture, de compote ou de sirop pour faire trempette.


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