Gâteau au caramel, glacé de crème au beurre caramélisé


Recette suggérée par Dolores de Chronicles in Culinary Curiosity,
Alex du duo de Blondie and Brownie et Jenny de Foray into Food
dans le cadre de ma septième participation aux défis Daring Bakers

Veille du 30 novembre 2008, premier dimanche de l’Avent, jour de commémoration religieuse pour les chrétiens. L’Avent marque le début de la saison de Noël ainsi que celui de l’année ecclésiastique pour la plupart des églises occidentales. Le mot « avent » signifie « arrivée » en Latin et représente l’approche de la naissance du Christ, des prophéties qui l’ont annoncé ainsi que sa seconde venue. L’Avent se compose des quatre dimanches précédents Noël, le premier dimanche étant le plus près du 30 novembre et celui pendant lequel on fête l’apôtre Saint-André. Parce que Noël tombe chaque année sur un différent jour, l’Avent peut durer entre 22 et 28 jours. Au 4e et 5e siècle, l’Avent était une préparation à l’Épiphanie, plutôt qu’à Noël; cette époque de l’année était aussi celle où l’on baptisait et accueillait les nouveaux chrétiens dans l’église et de très anciens documents démontrent que certains l’observaient tel qu’aujourd’hui, d’autres observent encore le Carême. Vers le 6e siècle, à Rome, l’emphase de l’Avent fut détourné vers la seconde venue du Christ puis, vers le 9e siècle, le pape Nicolas 1er raccourci la période de l’Avent, de six semaines à quatre semaines. Finalement, vers le 14e siècle, une emphase additionnelle fut mise sur la naissance du Christ. Pour les chrétiens, l’Avent est aujourd’hui considéré comme une période de réflexion portée sur le fils de Dieu descendu sur Terre: une célébration grave et réjouissante à la fois. Les thèmes dominants de l’Avent et de ses symboles, sont l’espoir, la paix, la joie, le partage, mais aussi et surtout, l’amour. Ces thèmes sont habituellement représentés par cinq chandelles sur la couronne de l’Avent; chaque dimanche qui marque une nouvelle semaine de cette période, une chandelle y est allumée, jusqu’au dernier dimanche où la chandelle blanche située au centre de la couronne et qui représente le Christ, soit elle aussi allumée. La tradition voudrait que les quatre premières chandelles allumées représentent les 4000 ans d’attente, entre le début de la Genèse et la naissance du Christ. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette pratique d’une couronne illuminée est originaire d’Allemagne et fut autrefois pratiqué par des communautés non chrétiennes; pendant les froides nuits d’hiver, des chandelles entourées de branches de conifères, étaient allumées dans l’espoir de voir revenir la lumière et la chaleur du printemps. Plus tard, les luthériens allemands conservèrent cette tradition et graduellement la symbolique des chandelles illuminées rejoignit la couronne de l’Avent : la couronne représentant la victoire et l’amour de Dieu, les chandelles, la lumière du Christ et les conifères, la vie éternelle.

Sirop de caramel (demie recette – suffisante pour le gâteau entier)
  • 1 t. sucre
  • ¼ t. eau
  • ½ t. eau
Gâteau
  • 10 c. à table beurre
  • 1¼ t. sucre
  • ½ c. à thé gros sel
  • ⅓ t. sirop de caramel
  • 2 œufs à température ambiante
  • 1 c. à thé vanille
  • 2 t. farine
  • ½ c. à thé poudre à pâte
  • 1 t. lait à température ambiante
Crème au beurre
  • 12 c. à table beurre doux
  • 3½ t. sucre glace
  • 4 à 6 c. à table crème 35%
  • 2 à 4 c. à table sirop de caramel
  • Gros sel au goût
Pour le sirop

Dans une petite casserole à fond épais ou en cuivre, mélanger le sucre et ¼ de tasse d’eau, jusqu’à l’obtention d’une consistance de sable mouillé.

Porter à ébullition sur un feu élevé, jusqu’à fumant et de couleur ambre foncée.

Ajouter le reste de l’eau (faire très attention et être vigilant, car le sirop bouillant éclaboussera!) et remuer constamment, sur un feu modéré, jusqu’à ce que le sirop ait légèrement réduit et qu’une goutte de sirop colle un peu entre les doigts (attention, laisser le sirop refroidir un moment avant de le toucher!)

Laisser complètement refroidir à température ambiante, avant d’utiliser.

Pour le gâteau

Dans une grande jatte, battre le beurre en crème, à l’aide du batteur électrique.

Ajouter le sucre et le sel, battre à nouveau jusqu’à léger et bien mousseux.

Ajouter le sirop en filet en battant constamment à haute vitesse, ajouter les œufs un à un, ainsi que la vanille, en battant environ 1 minute après chaque addition, jusqu’à lisse et uniforme, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine et la poudre à pâte.

Ajouter en alternant et en 6 étapes, les ingrédients secs et le lait, aux ingrédients liquides (en terminant par les ingrédients secs).

Verser l’appareil dans un moule de 9 à 11’’, préalablement beurré.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson et cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 50 minutes.

Laisser complètement refroidir avant de glacer.

Pour la crème au beurre

Dans une petite casserole, faire chauffer le beurre jusqu’à bien bruni (mais non brûlé).

Filtrer le beurre fondu et verser dans une jatte, laisser refroidir à température ambiante.

À l’aide du batteur électrique, ajouter le sucre glace en plusieurs additions.

Lorsque le mélange devient trop épais, ajouter un peu de crème et/ou de sirop de caramel.

Répéter ses opérations jusqu’à bien lisse une fois l’utilisation complète du sucre glace.

Saler au goût.

Glacer le gâteau simplement, ou en le coupant en deux dans l’épaisseur pour en faire un gâteau à deux étages, glacé au centre.

Décorer si désiré, de rosettes suédoises saupoudrées de sucre glace ou non.

Source : Shuna Fish LyndonBay Area Bites – déclinaison


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Rosettes suédoises


ABBA, le groupe pop suédois des années ’70, comprenait les membres Benny Andersson, Bjorn Ulvaeus, Anni-Frid Lyngstad et Agnetha Faltskog; d’ailleurs, le nom du groupe ABBA est en réalité un acronyme des premières lettres des prénoms de chacun des membres du groupe. Ensemble, ils accédèrent au sommet de la gloire, entre les années 1972 et 1983. Le groupe acquit un immense succès international en utilisant des chansons accrocheuses, aux paroles simples et au son très particulier obtenu par doublage des voix féminines, enregistrées sous diverses harmonies. Alors que leur popularité grandissait, le groupe très en demande en Europe, en Australie et en Amérique du Nord, attirait des foules quasi-hystériques surnommées les «ABBAholics»; leurs tournées mondiales devinrent même assez dangereuses pour les membres du groupe, surtout pour Agnetha. Malheureusement, au comble de leur popularité, les deux mariages, celui de Benny et Anni-Frid ainsi que celui de Bjorn et Agnetha dépérirent et le changement de ces fragiles relations se refléta dans les compositions du groupes qui devinrent de plus en plus profondes, moins frivoles. La dissolution de ABBA n’a jamais été officiellement annoncée, malgré que ses membres soient depuis longtemps considérés comme séparés. Leur dernière prestation publique en tant que ABBA, remonte à décembre 1982, à l’émission télévisée «The Late, Late Breakfast Show» enregistrée live de Stockholm. Suite à cet enregistrement, Agnetha enregistrait un album solo en 1983, alors que Anni-Frid avait déjà obtenu un certain succès avec «Something’s Going On». Pour leur part Benny et Bjorn, composèrent la comédie musicale «Chess»… et ABBA fut relégué aux oubliettes. Pourtant, dans un interview accordé à Benny et Bjorn, ils répondirent : «Qui sommes nous sans nos dames? Les initiales de Brigitte Bardot?» de même, Agnetha et Anni-Frid répétèrent constamment que le groupe se réunirait au courant de 1983 ou 1984, pour enregistrer un nouvel album, mais certains conflits internes entre le groupe et leur impresario s’aggravèrent et le groupe fini par vendre leurs droits à Polar Music. Ce n’est qu’en juillet 2008, qu’enfin le groupe fut réuni après tant d’années et ce, pour la première suédoise de la comédie musicale «Mama Mia». Mais les membres du groupe furent unanimes… ABBA ne sera jamais plus réuni sur scène, puisque comme l’affirmait Ulvaeus : «Nous aimerions que les gens se rappellent de nous tels que nous étions à l’époque: jeunes, exubérants, remplis d’énergie et d’ambition. Je me souviens de Robert Plant qui disait que Led Zepplin était devenu un 'cover band' parce qu’ils ne faisaient que continuellement répéter leurs anciens succès, ce qui était justement ce que nous voulons éviter.» Malgré tout, ABBA est encore aujourd’hui très écouté sur les radios du monde entier et reste un des groupes les plus populaires de tous les temps, avec 400 millions de disques vendus autour du monde; 3 à 4 millions sont encore vendus à chaque année.


Dancing Queen - ABBA (1976)
  • 2 œufs
  • 1 t. farine
  • 1 t. lait
  • 1 c. à table sucre
  • 1 c. à table vanille
  • Huile (pour la friture)
  • Sucre glace ou cannelle (facultatif)
Mettre tous les ingrédients dans le contenant du mélangeur électrique et pulvériser quelques secondes jusqu’à bien lisse.

Mettre le contenant couvert, au frigo pendant quelques heures ou encore mieux, toute une nuit.

Faire chauffer au moins 1.5'' d’huile entre 365° et 385°, dans une casserole à fond épais ou en cuivre, ou encore dans une friteuse.

Pulvériser un dernier coup, la pâte à rosettes et en verser la moitié dans une assiette creuse , réserver.

Tapisser une plaque de cuisson de papiers absorbants et assembler le fer à rosettes choisi.

Pour une première rosette, faire chauffer le fer environ 45 secondes dans l’huile bien chaude.

Plonger aussitôt le fer huilé dans la pâte en prenant soin de ne pas en recouvrir le dessus, sans quoi les rosettes ne se détacheraient pas aisément du fer.

Plonger le fer recouvert de pâte dans l’huile et frire pendant environ 30 à 45 secondes ou jusqu’à bien doré, dépendant de la température de l’huile.

Égoutter la rosette quelques secondes au dessus de l’huile et la détacher à l’aide d’une fourchette pour la laisser refroidir sur le papier absorbant.

Pour les rosettes suivantes, répéter ces mêmes opérations jusqu’à l’utilisation complète de la pâte et en faisant chauffer le fer dans l’huile au moins 15 secondes avant de le tremper dans la pâte.

Saupoudrer les rosettes de sucre glace, si désiré.

*Donne environ 40 rosettes.


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Tarte "Twofer"


For visitors who would like to right away, consult the English version of this recipe, please scroll down to the end of this post.

To all visiting TWD members, please read on...

Because baking shouldn’t have boundaries other than the skills and practice one needs to perform it – because food is international and doesn’t speak any particular language, the Francophone TWD members would like for all TWD members who don’t speak French (or not very well) to know this:

“We love to get feedback on our TWD participations just as you all do, and would like to deeply thank all of you who make the effort to leave comments on our blogs… especially the ones who perhaps, enjoy practicing and polishing their knowledge in the language of Molière. But please, rest assured that by no means do any of you HAVE to write to us in French. We entered the friendly TWD group knowing exactly what to expect – the majority of its members are English speaking and recipes in Dorie’s book are in English. Therefore, if we are able to read and understand (or translate) those recipes as well as what’s going on, on the TWD blog, we can surely read and understand (or translate) your English comments. So please, don’t be afraid, don’t let language keep you from coming over …we love having you! Also, please note that some of us do have translators on our blogs for you to use, in case some would feel like reading what we blab about. Granted, computer generated translations are not the best and certainly not perfect, but they DO work and will surely help you get our drift!”

You will find my translator at the top of the right hand side column, in a little white box marked “Google Traduction” All you have to do to use it, is click on the side of the pull-down list and choose your preferred language, out of the 35 offered ...and wala!

Now, about the Twofer Pie recipe I chose for this TWD. Although I am not American, nor will I be celebrating this week, I still thought it would be nice for those celebrating American Thanksgiving, to have the possibility of killing two birds with one stone. Therefore, I chose what I thought was the most appropriate dessert for my neighbouring fellows (I'm truly sorry if I've bored the ones trying to get away from traditionnal flavors).

From the bottom of my heart, a very happy Thanksgiving to all of you!

Depuis les temps les plus reculés, l’homme a célébré l’abondance des moissons à travers diverses célébrations rendant grâce à la nature. Avant même l’établissement des différentes religions, les agriculteurs croyaient que leurs récoltes cachaient des esprits qui décidaient si celles-ci seraient bonnes ou mauvaises. On croyait que ces esprits étaient relâchés alors que la moisson était récoltée; il fallait alors détruire ces esprits pour éviter qu’ils ne se vengent. Ces rituels et festivals, célébraient donc leur défaite. Elles ont été tenues depuis la nuit des temps, par les Grecs, les Romains, les Chinois, les Égyptiens et bien d’autres peuples encore. Alors qu’en automne, les Grecs fêtaient Déméter, déesse des moissons et de la fertilité avec la célébration des Thesmophories, les Romains pour leur part, fêtaient Cérès la déesse du maïs, le 4 octobre, jour de la Cérélia, d’où le mot «céréale». À la pleine lune du mois d’août, les chinois confectionnent de petits gâteaux ronds qu’ils appellent «moon cakes», pour le jour de Chung Ch’ui, considéré comme l’anniversaire de la lune. À la même époque, les Israélites fêtent aussi Sukkoth et ce, depuis plus de 3000 ans. De même, au printemps, à la saison des moissons orientales, les Égyptiens et même le Pharaon, rendaient grâce à Min, le dieu de la végétation et de la fertilité. Enfin, en 1621, après une très dure première année dans le Nouveau Monde, les pèlerins européens obtinrent une belle et abondante récolte. La viande, le poisson, le maïs, les courges et autres fruits et légumes furent fumés sur le feu; une quantité suffisante de nourriture avait été stockée pour durer l’hiver entier... les pèlerins avaient finalement réussi. William Bradford, le gouverneur de Plymouth proclama donc un jour de fête: l’Action de Grâce, qui devait être célébré par tous les colons et leurs voisins, les Indiens d’Amérique. La coutume subsista automne après automne, jusqu’au moment de la révolution américaine vers 1770, alors que le congrès continental suggéra une Action de Grâce nationale. En 1817, l’état de New York adopta le jour de l’Action de Grâce en tant que coutume annuelle et vers 1850, plusieurs autres états s'y joignirent en officialisant cette même coutume. Depuis donc plus de 150 ans, chaque président américain a proclamé le quatrième jeudi de novembre, jour de l’Action de Grâce américaine.


Samoset, premier Amérindien à accueillir les pèlerins aux É.U. (gravure 1853)

Croûte à tarte sucrée (simple)
  • 1½ t. farine
  • ½ t. sucre glace
  • Pincée de sel
  • 9 c. à table beurre doux froid coupé en petits cubes
  • 1 gros jaune d’œuf
Garniture à la citrouille
  • 1 t. purée de citrouille en boîte (sans sucre)
  • t. crème 35%
  • ½ t. cassonade
  • 1 gros œuf
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 2 c. à thé rhum ambré
  • ½ c. à thé vanille
  • ½ c. à thé cannelle
  • ¼ c. à thé gingembre moulu
  • ¼ c. à thé sel
Garniture aux pacanes
  • ½ t. sirop de maïs (clair ou foncé)
  • ¼ t. cassonade tassée
  • 2 c. à table beurre doux fondu refroidi
  • 1 gros œuf
  • 1 gros j’aune d’œuf
  • ½ c. à thé vanille
  • ¼ c. à thé cannelle
  • Pincée de sel
  • 1½ t. pacanes entières (ou hachées)

Pour la croûte sucrée

Dans une jatte (ou au robot) mélanger la farine, le sucre glace et le sel.

Ajouter le beurre et le défaire au coupe-pâte (ou en pulsant) jusqu'à l'obtention d'une texture granuleuse.

Ajouter le jaune d’œuf en plusieurs additions et bien mélanger (ou pulser) après chaque addition.

La pâte sera prête lorsque de gros grumeaux se formeront.

Transférer la pâte ainsi obtenue sur une surface de travail propre et sans farine, la travailler légèrement seulement pour bien amalgamer les ingrédients secs restants.

Presser la pâte dans le fond et sur les côtés d’un moule à tarte de 9" à fond amovible (ou non) légèrement beurré (ne pas presser trop fortement afin de ne pas perdre la texture granuleuse, mais assez pour que les côtés tiennent ensemble).

Mettre la croûte au congélateur pour au moins 30 minutes avant la cuisson.

Beurrer un morceau de papier d’aluminium et en tapisser l’intérieur de la croûte, côté beurré vers le bas.

Poser le moule à tarte sur une plaque à cuisson et faire cuire le tout au four, sur la grille du centre à 375°, pendant 25 minutes.

Délicatement enlever le papier d’aluminium, si la croûte a gonflé, presser légèrement avec le dos d’une cuillère pour lui redonner son uniformité.

Laisser la croûte complètement refroidir dans le moule avant de remplir des garnitures.

Pour les garnitures

Passer tous les ingrédients de la garniture à la citrouille, au mélangeur électrique (ou robot), pendant 2 minutes en prenant soin, au besoin, de racler les parois du contenant à l’aide d’une maryse, réserver.

Dans une jatte, mélanger tous les ingrédients de la garniture aux pacanes (sauf les pacanes) à l’aide d’un fouet, jusqu’à bien lisse, réserver.

Pulvériser la garniture à la citrouille une dernier coup, cogner le contenant contre le dessus d’un comptoir afin d’en faire sortir le plus d'air possible.

Verser le tout dans la croûte refroidie.

Recouvrir de façon uniforme, la garniture à la citrouille des pacanes et recouvrir les pacanes de la garniture aux pacanes.

Du bout des doigts, repousser les pacanes qui remonteraient à la surface de la garniture, afin de faire certain que celles-ci soient toutes bien recouvertes du mélange.

Faire cuire au four, sur la grille du centre en prenant soin de placer la tarte sur une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat, à 450° pendant 10 minutes, puis à 300° pendant 35 à 40 minutes (temps de cuisson total, 45 à 50 minutes) ou jusqu’à ce que la tarte soit uniformément gonflée et qu’un couteau inséré en son centre, en ressorte propre.

Laisser la tarte tiédir sur une grille et servir tiède ou à température ambiante.

Source : Baking, From My Home to YoursDorie Greenspan - traduit par Vibi


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"Twofer" Pie (English version)

Single Crust Sweet Tart Dough
  • 1 ½ cups all purpose flour
  • ½ cup confectioners’ sugar
  • ¼ tsp salt
  • 9 tablespoon very cold unsalted butter cut into small cubes
  • 1 large egg yolk
Pumpkin filling
  • 1 cup canned unsweetened pumpkin puree
  • ⅔ cup heavy cream
  • ½ cup packed light brown sugar
  • 1 large egg
  • 1 large egg yolk
  • 2 tsp. dark rum
  • ½ tsp. pure vanilla extract
  • ½ tsp. ground cinnamon
  • ¼ tsp. ground ginger
  • ¼ tsp. salt
Pecan filling
  • ½ cup light or dark corn syrup
  • ¼ cup packed light brown sugar
  • 2 tbsp. unsalted butter, melted
  • 1 large egg
  • 1 large egg yolk
  • ½ tsp. pure vanilla extract
  • ¼ tsp. ground cinnamon
  • Pinch of salt
  • 1 ½ cups pecan halves or pieces
For the sweet tart dough crust

Put the flour, sugar, and salt in a food processor and pulse a couple of times to combine (or mix flour, sugar and salt in bowl if you will be using a pastry cutter).

Scatter the pieces of butter over the dry ingredients and pulse until the butter is coarsely cut in (or use a pastry cutter to get the same results). You should have some pieces the size of oatmeal fakes and others the size of peas.

Stir the yolk, just to break it up, and add it a little at a time, pulsing (or mixing with a fork) after each addition.

When the egg is in, process in long pulses- about 10 seconds each- until the dough, which will look granular soon after the egg is added, forms clumps and curds. Just before you reach this stage, the sound of the machine working the dough will change- heads up.

Turn the dough out onto a work surface and, very lightly and sparingly, knead the dough just to incorporate dry ingredients that might have escaped mixing.

To press the dough into the pan: butter a 9-inch fluted tart pan with a removable bottom. Press the dough evenly over the bottom and up the sides of the pan, using all but one little piece of dough, which you should save in the refrigerator to patch any cracks after the crust is baked. Don’t be too heavy handed- press the crust in so that the edges of the pieces cling to one another, but not so hard that the crust loses its crumbly texture.

Freeze the crust for at least 30 minutes, preferable longer, before baking.

Center a rack in the center of the oven and preheat to 375 degrees F.

Butter the shiny side of aluminum foil and fit the foil, buttered side down, against the crust. (since you froze it, you can bake it without weights).

Put the tart pan on a baking sheet and bake the crust for 25 minutes.

Carefully remove the foil. If the crust has puffed, carefully press it down with the back of a spoon. For partially baked crust, patch the crust if necessary, then transfer the crust to a cooling rack.

For the pumpkin filling

Pulse all ingredients together in a food processor (or blender). Leave filling in bowl.

For the pecan filling

In a bowl, whisk together all ingredients except pecans until smooth.

Preheat oven to 450°.

To assemble

Give the pumpkin filling one last quick pulse, then remove bowl, rap it on counter to debubble batter, and pour filling into crust.

Top pumpkin filling evenly with pecans, then pour over pecan filling. Poke down any pecans that float to the top and aren't covered with filling.

Bake pie for 10 minutes.

Reduce oven temperature to 300° and bake for another 35–40 minutes, or until it is evenly puffed and a slender knife inserted into the center comes out clean (total baking time, 45 to 50 minutes).

Transfer pie to a cooling rack and let it stand until it is just warm or until it reaches room temperature.

Source: Baking, From My Home to YoursDorie Greenspan - adaptation


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Velouté de butternut aux oignons caramélisés, parfumé à la pomme et au cari


Depuis que l'on pèle, coupe ou hache les oignons, soit depuis la nuit des temps, toutes sortes de méthodes plus farfelues les unes que les autres, ont été mise au point pour éviter aux victimes de leur gaz sulfurique, de larmoyer pendant ces dites corvées. Peler les oignons sous l’eau, en portant des lunettes de plongée, avec une cuillère de bois dans la bouche ou même en mâchant du chewing-gum, tout à été testé. Mais voilà, qu’enfin une solution du tonnerre poindrait peut-être à l’horizon. Des scientifiques seraient parvenus à créer l’oignon «sans larme» en utilisant une biotechnologie australienne. Ils auraient réussi à désactiver le gêne qui serait à la source de l’enzyme responsable du larmoiement. Cette découverte pourrait bien être la fin du casse-tête des cuisiniers du monde entier. Les chercheurs néo-zélandais de l’institut Crop and Food, ont utilisé une méthode génétique technologique pour arriver à cette réussite et espèrent que celle-ci donnera un oignon prototype, commercialisable d’ici une dizaine d’années. Alors que la plupart des chercheurs croyaient que le larmoiement était produit par une réaction spontanée lorsque l’oignon était coupé, des chercheurs japonais ont réussi à isoler un gêne de l’oignon qui prouvait que celui-ci était causé par une enzyme spécifique. Suite à cette découverte en 2002, les Néo-zélandais ont lancé le projet visant à introduire un type d’ADN qui inhiberait cet enzyme. En stoppant les composés du sulfure qui cause le larmoiement et en les redirigeant vers les composés qui créent le goût de l’oignon, les résultats du processus pourraient même améliorer la saveur de l’oignon tel qu’on la connaît présentement. Ce que les chercheurs espèrent, c’est qu’en effet, l’oignon continu d’être associé à ce caractère sucré qu’on lui connaît, tout en perdant son amère et piquante réputation. La découverte a créé beaucoup d’émoi à travers le monde, suite au symposium international des Pays-Bas, ainsi qu’à la publication en décembre 2007, de l’ouvrage de l’instigateur de cette recherche, Colin Eady, en première page du journal Onion World. Pr Eady qui a déjà plusieurs plants types de ces oignons à l’institut Crop and Food, rappelle que malgré l’excitation créée par la possibilité d’un oignon «sans larme», l’aboutissement de ses recherches ne pourra être certain avant encore,10 à 15 ans. N’abandonnez donc pas tout de suite vos lunettes de plongée!
  • 1 oignon coupé en rondelles
  • 1 c. à table beurre
  • 1 c. à table cassonade
  • 1 petite courge butternut pelée coupé en gros cubes (environ 15cm de diamètre)
  • 1 carotte pélée coupés en rondelles
  • 2 petites pommes pelées parées grossièrement coupées
  • 4 t. bouillon poulet (maison ou du commerce)
  • 1 c. à thé cari en poudre
  • Fines tranches de pommes
  • Bleu émietté
Dans une grande casserole, faire fondre le beurre sur un feu doux et y faire tomber l'oignon pendant 20 minutes, en prenant soin de ne pas le laisser dorer.

À la mi-cuisson, ajouter la cassonade, bien en enrober l'oignon.

Ajouter la courge, la carotte et les pommes, poursuivre la cuisson en remuant de temps à autres, pendant 2 minutes ou jusqu'à ce que la courge ait commencé à dorer.

Ajouter le bouillon de poulet et le cari, augmenter le feu, amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à doux et laisser mijoter 15 minutes ou jusqu'à ce que la courge soit tendre.

Laisser tiédir hors du feu et transférer le tout dans le contenant du mélangeur électrique.

Pulvériser jusqu'à consistance bien lisse, remettre dans la casserole et réchauffer doucement.

Au moment de servir, décorer d'une fine tranche de pomme et parsemer de bleu émietté.


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Roulés de volaille aux deux fromages


Pour ceux qui connaissent l’odeur du fromage Oka et croient que celui-ci serait possiblement un des fromages les plus nauséabonds qu’ils aient eu le déplaisir de renifler, ravisez-vous… La réputation des odorants fromages français n’étant plus à faire, de récentes études devraient vous convaincre qu’il y a bien pire que l’Oka. Pour l’initié, son odeur peut certainement se rapprocher du derrière de la vache plutôt que de son pis. Mais un nez plus sophistiqué en décrira l’odeur comme étant celle de la terre humide, des champignons relevé d'une pointe de feuilles d'automne moisies. Ils seront pourtant d’accord sur une chose, c’est que l’odeur du Vieux Boulogne, un fromage de lait de vache lavé à la bière, originaire du nord de la France, se situe vraisemblablement à l’apothéose de sa catégorie. Une étude scientifique visant à mesurer la teneur olfactive de divers fromages, suggère que celui-ci pourrait bien être le plus odoriférant au monde. Les résultats de l’étude démontrent qu’il aurait battu 14 autres fromages mesurés par le Dr Stephen White de l’Université Cranfield en Angleterre, qui s’est servi d’un panel de testeurs humains ainsi que de son "nez électronique" pour en arriver à cette conclusion. Le Vieux Boulogne aurait même battu l’Époisses de Bourgogne, un fromage à l’odeur si forte qu’il est aujourd’hui défendu de le consommer dans les transports publics de France. Le Camembert, le Munster et le Roquefort ont eux aussi, tous été battus par le Vieux Boulogne. Selon le Dr White, le panel a conclu que les fromages dont la croûte était lavé à la bière, au brandy ou à la saumure, étaient ceux dont l’odeur était la plus forte, sans même qu’il y ait corrélation entre l’âge, le type d'odeur ou de lait des fromages. Le puissant arôme du gagnant viendrait de particules volatiles émanant de micro-organismes créés par l’interaction de la bactérie contenue dans la bière associée celle des enzymes du lait, contenus dans sa croûte. Mais les amateurs du genre de gastronomie machiste qui pousse certains à commander les currys les plus épicés du menu, doivent savoir que le Vieux Boulogne n’est au final qu’un «gros vilain au cœur tendre». Son coup de dent est bien moins mordant que son odeur ne pourrait le prétendre; on le décrit d'ailleurs comme un fromage jeune et moderne, consommé à son meilleur après 7 à 9 semaines d'âge, accompagné d'un bon pain et d’une bière bien froide.

En ordre décroissant de puissance olfactive

Vieux Boulogne
Pont l'Evêque
Camembert de Normandie
Munster
Brie de Meaux
Roquefort
Reblochon
Livarot
Banon
Époisses de Bourgogne
Parmesan
Raclette
Ossau Iraty
Cheddar
Crottin de Chavignol


Vieux Boulogne - Boulogne sur Mer, Pas de Calais, France
  • 4 poitrines de poulet sans peau désossées
  • ½ t. fromage Ricotta
  • ½ t. fromage Oka râpé
  • 2 gousses d’ail pressées
  • 1 c. à thé basilic séché
  • Sel et poivre au goût
  • 8 grandes feuilles d’épinards parées
  • 1 c. à table beurre
  • 1 c. à table huile d’olive
  • ½ t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • ¼ t. vin blanc

Déposer une feuille de papier parchemin sur une surface de travail propre, assez grande pour accueillir les 4 poitrines de poulet, recouvrir celles-ci d’une autre feuille de papier parchemin et battre les poitrine à l’aide du côté plat d’un attendrisseur, jusqu’à ce que les poitrines aient doublé en surface et aminci d’au moins la moitié (la facilité avec laquelle les poitrine seront roulées, dépendra de leur finesse), réserver.

Dans une jatte, bien mélanger la Ricotta, l’Oka, l’ail et le basilic, saler et poivrer, réserver.

Enlever le papier parchemin de sur les poitrines amincies et recouvrir chacune d’entre elle de deux feuilles d’épinards.

Recouvrir les épinards d’une portion du mélange de fromage, de façon uniforme et pour chaque poitrine.

Rouler les poitrines sur elles-mêmes sur le sens de la largeur, en prenant soin de bien y emprisonner la garniture de fromages.

Ficeler les roulades de façon à ce que la garniture ne s’en échappe pas lors de la cuisson, réserver.

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre dans l’huile, sur un feu modéré et y faire dorer les roulades sur chacun des côtés.

Lorsque les roulades sont bien dorées, ajouter le bouillon de poulet et le vin blanc, couvrir et poursuivre la cuisson 10 à 15 minutes.

Servir accompagné de la sauce réduite.

Source : Coup de pouce - déclinaison


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Participations au 'Ti gâto rigolo de Noël / Christmas Funny Cuppy participations

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Bonne chance à tous! Good luck to all!


Tourtière végétarienne aux champignons et pois chiches


On ignore encore aujourd’hui, si le pâté à la viande confectionné au Québec, que l’on appelle «tourtière» tient son nom du moule de métal large et rond, à rebords légèrement relevés, dans lequel ce pâté est cuit: la tourtière, ou s’il fut ainsi nommé par les colons qui le cuisinaient à l’époque à base de viande de tourtre, un oiseau dont l’espèce est aujourd’hui éteinte et que les colons de la Nouvelle-France avaient renommé «tourte». Quoiqu’il en soit, la tourte n’existant plus, le pâté est à présent confectionné, le plus souvent à base de porc, ou d’un mélange de diverses viandes: bœuf, veau, porc, lapin, etc. et tient une place de choix dans la tradition des plats québécois, servis aux Fêtes de Noël et du Jour de l’An. Plusieurs estiment pourtant que la tourte aussi connu sous le nom de «pigeon migrateur» était un des oiseaux les plus abondants du 19e siècle; son espèce serait passée de plus de 5 milliards aux États-Unis, pour être complètement éteinte au début du 20e siècle avec Martha, le pigeon migrateur considéré comme étant le dernier de son espèce, mort le 1er septembre 1914, à Cincinnati. Mais avant d’être chassés aussi massivement, les pigeons migrateurs détenaient des records de masse, seconds seulement, derrière les locustes (sauterelles) du désert; lors de leur migration, ils se déplaçaient en bandes de plus d’un milliard d’oiseaux. Ces bandes d’oiseaux éventuellement perçus comme une grande nuisance, pouvaient atteindre plus d’un mile de large sur 300 miles de long. Leur extinction serait en partie due aux colons européens qui avançant dans le territoire intérieur du continent nord-américain, les chassaient aisément pour se nourrir, simplement en tirant vers le ciel et sans même réellement viser, tant leur nombre était faramineux. Mais le facteur premier de leur disparition fut la commercialisation de leur chair, vendue à grande échelle et à bon marché pour nourrir les esclaves et les pauvres du 19e siècle. L’espèce déclina lentement entre 1800 et 1870, puis catastrophiquement entre 1870 et 1890.

La tourte, ou tourtre ou encore, pigeon migrateur


Les tourtières - le moule et le pâté à la viande
  • 1 grande abaisse ou 2 abaisses régulières de 9" (maison ou du commerce)
  • 2 oignons finement hachés
  • 1 blanc de poireau finement haché
  • 3 gousses d’ail pressées
  • 3 c. à table huile d’olive
  • 1 lb champignons finement hachés
  • Sel et poivre au goût
  • ¼ t. vin blanc
  • 2 c. à table moutarde de Dijon
  • ½ c. à thé muscade
  • ¼ c. à thé cannelle
  • Pincé de clou de girofle moulu
  • 1 bte. pois chiches rincés égouttés broyés
  • Lait
Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire revenir les oignons, le blanc de poireau et l’ail jusqu’à bien tendres.

Ajouter les champignons, bien mélanger et poursuivre la cuisson 5 minutes, saler et poivrer au goût.

Ajouter le vin blanc, mélanger et laisser réduire jusqu’à sec.

Ajouter la moutarde et les épices, bien mélanger.

Ajouter les pois chiches, bien mélanger, réserver.

Tapisser le fond d’un moule à tarte ou à manquer, soit d’une seule et grande abaisse ou d’une abaisse régulière.

Remplir du mélange de champignons et de pois chiches, uniformiser à l’aide d’une maryse, rabattre la grande abaisse vers le centre ou recouvrir d’une seconde abaisse en prenant soin d’y perforer quelques entailles.

Badigeonner le dessus de la croûte d’un peu de lait.

Faire cuire au four sur la grille du bas, à 350° pendant 15 minutes, puis sur la grille du centre pour environ 40 minutes supplémentaires ou jusqu’à bien doré.

Source : Ricardo Larivée - déclinaison


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Riz au lait de coco à l'érable


Recette suggérée par Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre de ma vingt-septième participation aux TWD

Depuis la Rome Antique, divers grains, le plus souvent des grains de blé, ont été associés à la cérémonie du mariage. La base de la théorie expliquant pourquoi le riz et d’autres grains tel que le blé, auraient depuis des siècles joués un rôle important dans la cérémonie du mariage, repose sur le fait que ces grains sont tous des symboles de fertilité et de prospérité. Les invités qui lancent le riz sur les mariés, leurs souhaitent en réalité une vie de couple riche et pleine d’abondance. Historiquement, dans certaines tribus primitives, le simple acte de manger du riz ensemble scellait le destin de deux personnes, dans une forme d’union. Mais la plus étrange utilisation du riz dans la cérémonie du mariage, est sans doute celle par laquelle on nourrissait symboliquement les esprits maléfiques qui selon certains, étaient toujours présents aux cérémonies. L’idée rationnelle derrière cette coutume serait de croire qu’un esprit maléfique bien nourrit, ne ferait pas de tort au couple marié. Dans l’Antiquité, le blé plutôt que le riz symbolisait la fertilité; la marié tenait donc une gerbe de blé dans ses mains et portait une couronne de blé sur la tête, tout au long de la cérémonie. Plutôt que de lancer son bouquet comme la coutume moderne le veut aujourd’hui, ce sont les invités qui lui lançaient des grains de blé, au grand plaisir des jeunes filles célibataires qui s’empressaient d’attraper ceux qui rebondissaient de sur la mariée, croyant que ceux-ci leurs assureraient de marcher jusqu’à l’autel, peu de temps après. La coutume des grains de blé lancés aux mariés changea pourtant sous le règne d’Élisabeth I d'Angleterre, alors que les grains de blé furent cuisinés dans de petits gâteaux offerts aux invités qui, le jour du mariage, les émiettaient pour les lancer à la mariée. Mais cette tradition changea à nouveau un peu plus tard, alors qu’un seul et bien plus grand gâteau fut cuisiné en l’honneur des mariés. Mais depuis, les invités restés les mains vides se devaient tout de même de trouver quelques chose à lancer aux mariés pour rétablir leur participation à la cérémonie; le choix évident fut nul autre que le très peu cher, riz blanc : tradition qui subsiste encore aujourd’hui dans plusieurs nations du monde. La tradition se poursuit certes, mais pour des questions environnementales, certains détails semblent avoir tendance à changer avec l’inquiétude grandissante des grains de riz qui gonflent lorsque ingérés par les oiseaux et autres petits animaux, et qui peuvent aussi être hasardeux pour les invités qui pourraient glisser et tomber en marchant dessus. Les couples de futurs mariés, suggèrent à présent de remplacer le riz par des graines pour les oiseaux, des graines de tournesol, des bulles de savon ou des évidement, des confetti. Cette tendance donne lieu aujourd’hui, à du «riz design pour mariage» fabriqué spécifiquement pour l’occasion soit, des flocons imitant des grains de riz tout à fait plats, solubles à l’eau, sans danger pour l’environnement ou pour les petits animaux et surtout, ce qui plait le plus aux mariés ...disponibles en forme de cœur!
  • ½ t. riz arborio
  • 2 t. eau
  • 1¼ t. lait de coco
  • 1 t. crème 15%
  • 1 t. lait entier
  • ½ t. sirop d’érable
Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, amener l’eau et le riz à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à modéré et laisser le riz cuire 10 minutes.

Égoutter et rincer le riz, réserver.

Rincer et sécher la casserole et la remettre sur le feu en y versant le lait de coco, la crème et le lait entier.

Amener le tout à ébullition, ajouter le riz précuit et le sirop d'érable, diminuer le feu à doux et laisser mijoter 45 minutes ou jusqu'à épais et crémeux (au goût, mais en tenant compte du fait que le mélange épaissira en refroidissant).

Transférer le tout dans un plat de service, des coupes ou des verrines, couvrir pour éviter la formation d'une peau.

Mettre au frigo pendant 6H ou jusqu’à complètement refroidi.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Petits cakes italiens au saucisson de Gênes


Saviez-vous que la loi fournie un brevet pour quiconque invente ou découvre toute composition d’une matière nouvelle ou utilitaire. Bien sûr, simplement créer une invention, ne suffit pas à être qualifié pour un brevet. Plusieurs formalités doivent être appliquées: l’invention doit être examinée et doit s’avérer inédite, utile et distincte. Par la suite, des papiers officiels doivent être remplis et signés ainsi que certains frais doivent être payés. Les gênes faisant partie de notre constitution, ne se qualifient pas à proprement dit, pour l’obtention d’un brevet. Mais un gêne de notre corps, isolé dans sa forme la plus pure et en éprouvette, peut lui, se qualifier en tant que «composition d’une matière». Ce gêne peut en être un jamais isolé auparavant, ou un autre pourrait aussi par exemple, avoir une séquence unique à votre patrimoine génétique; dans les deux cas, ce gêne est inédit. Ce procédé est semblable au brevetage de bactéries servant à la fabrication d’antibiotiques. Mais une invention doit aussi être utile donc, on pourrait aisément débattre de l’utilité d’un gêne producteur d’insuline comme n’étant qu’un gêne qui permet au corps humain de bien fonctionner. Cette forme d’utilité personnelle par contre, n’impressionnera personne au bureau des brevets. On croit plutôt qu’une invention devrait servir à plus d’une personne. Donc, un brevet accordé à l’isolation du gêne producteur d’insuline, incorporé à une bactérie et qui permet ensuite la fabrication d’insuline humaine, voilà un triomphe breveté de la biologie moderne. Aujourd’hui, plus de 20 000 brevets concernant la génétique, sont en attentes d’être approuvés. Près de 6000 brevets du genre ont déjà été approuvés et approximativement 1000 d'entre eux concernent la génétique humaine. S’il advenait que vous comptiez parmi ceux qui s’opposent à l’exploitation de leurs gênes, peut-être devriez-vous ajouter au bas d’un consentement de procédure médicale de routine : «Réservé aux bénéfices médicaux et financiers, du signataire»! Sait-on jamais...
  • ½ t. beurre
  • ¼ t. pâte de tomate
  • 2 c. à table cassonade
  • 2 œufs
  • 2 t. farine
  • 2 c. à thé basilic
  • 1 c. à thé sel
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • 1 c. à thé soda à pâte
  • ½ t. jus de tomate
  • ½ t. fromage Pecorino râpé (ou autre)
  • ¼ lb saucisson de Gênes coupés en petits cubes
  • 8 morceaux de tomates séchées finement hachés
  • ½ t. olives vertes farcies de poivron rouge (entières)
Dans un grand bol, bien mélanger au batteur électrique la pâte de tomate, la cassonade et les œufs, jusqu’à lisse et crémeux.

Dans un autre bol, mélanger ensemble la farine, le basilic, le sel, le soda et la poudre à pâte.

Ajouter graduellement en quatre additions, les ingrédients secs aux ingrédients liquides en alternant avec le jus de tomate, bien battre au batteur électrique après chaque addition.

Incorporer le fromage, le saucisson, les tomates séchées et les olives et verser le tout dans les 8 cavités d’un moules à petits cakes, légèrement beurrées.

Cuire au four à 350° pendant environ 30 minutes ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse.

Laisser tiédir au moins 5 minutes avant de passer la lame d'un couteau autour des cakes, démouler.


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Cannelloni de veau aux épinards en sauce béchamel


En 1868, Antonio Ercolano, un séminariste qui fut initié à l’art culinaire dans les cuisines du palais de l’archevêché de sa localité, décida d’ouvrir un petit restaurant où il mettrait en valeur les plus anciennes traditions de la cuisine italienne. Il entreprit donc, de transformer deux petites pièces située sur la rue principale, Corse Italia à Sorrente, en une petite trattoria qu’il nomma : La Favorita. L’endroit fut rapidement fréquenté par les amis d’Ercolano; son passé marqué par la vocation de prêtre, valu aussitôt à celui-ci, le surnom napolitain de «O Parruchiano» - Chez le prêtre paroissien. Dans les années ’40, Ercolano qui n’avait pas d’héritier, légua la trattoria à son jeune neveu Giuseppe Manniello, le garçon qui avait perdu son père à l’âge de 7 ans, avait été recueilli par son oncle qui l’avait élevé comme le sien. Giuseppe à qui son oncle avait enseigné tous ses secrets culinaires, améliora la trattoria en l’agrandissant et en la faisant connaître partout autour du monde. Depuis, le centenaire restaurant a servi de nombreuses célébrités du monde des Arts, des sports et des affaires, et s’est vu inclus dans l’exclusive liste de l’Association des Endroits Historiques d’Italie. Reconnu mondialement même, pour son invention des cannelloni en 1907, autrefois appelés «strascianati», le restaurant continu encore aujourd’hui de servir des plats traditionnels et modernes exaltant les arômes et saveurs de la Méditerranée. À présent administré par Enzo Manniello, le fils de Giuseppe, qui avec grande simplicité, accueille ses invités pour les faire passer par l’escalier menant aux pièces de la trattoria qui datent du 18e siècle, jusqu’au jardin enchanté où le parfum des citronniers et des orangers se mêle à celui des bouquets de fleurs, le restaurant est devenu le gage d’un héritage légué aux Manniello, depuis quatre générations.

Garniture
  • 2 oignons finement hachés
  • 1 c. à table huile d’olive
  • 1 lb veau haché maigre
  • ¼ lb chair à saucisse de porc
  • Sel et poivre au goût
  • ½ c. à thé flocons de piment fort
  • 3 gousses d’ail émincées
  • 2 c. à table pâte de tomate
  • ¼ t. vin rouge sec
  • 1½ t. tomates étuvées en dés (incluant le jus)
  • ¼ t. persil frais haché
  • 1 t. Ricotta
  • ½ t. épinards hachés cuits égouttés
  • ½ t. Parmesan finement râpé
  • 24 cannelloni prêts à la cuisson au four (ou précuits)
Sauce
  • ¼ t. beurre
  • ¼ t. farine
  • Sel et poivre
  • ½ c. à thé muscade
  • 2½ t. lait
Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire tomber les oignons jusqu’à translucides.

Ajouter le veau, la chair à saucisse et continuer de faire cuire en défaisant les viandes à la fourchette, jusqu’à ce que celles-ci aient perdu leur couleur rosée.

Saler et poivrer au goût, ajouter les flocons de piment fort et l’ail et continuer la cuisson environ 2 minutes en remuant de temps à autres.

Ajouter la pâte de tomate, bien mélanger et laisser cuire une minute supplémentaire.

Ajouter les tomates étuvées, le vin rouge et le persil, porter à ébullition.

Aux premiers bouillons, réduire le feu à doux et laisser mijoter pendant 25 à 30 minutes.

Fermer le feu et laisser tiédir le tout, le temps de préparer la béchamel.

Dans une casserole, faire fondre le beurre à feu modéré, ajouter la farine, bien mélanger et laisser cuire en remuant de temps à autres jusqu’à ce que l’appareil roussisse légèrement.

Ajouter le lait en mélangeant constamment pour éviter les grumeaux, saler, poivrer et ajouter la muscade et porter à ébullition.

Aux premiers bouillons, réduire le feu à moyen et laisser cuire jusqu’à épaississement en remuant constamment.

Hors du feu, poser une pellicule plastique sur la sauce pour éviter la formation d’une peau, réserver.

Dans un grand bol, transférer le mélange de viandes et y ajouter la Ricotta, les épinards et la moitié du Parmesan, bien mélanger et en fourrer les cannelloni.

Verser la moitié de la béchamel dans un grand plat allant au four, disposer les cannelloni fourrés sur la sauce et recouvrir ceux-ci du reste de la béchamel.

Parsemer du reste du Parmesan et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 50 minutes ou jusqu’à ce que les cannelloni soient tendres.

Source : Emeril Lagasse - déclinaison


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Tarte aux oignons


Au courant de l’automne 1971, les Américains ont vu la chanson de Don McLean – American Pie, entrer dans la conscience collective américaine. Après plus de 35 ans, cette chanson reste encore une des plus analysées, disséquées et débattues, que la musique populaire ait produites. Devenue un événement culturel à l’apogée de sa popularité en 1972, elle atteint la liste des 100 meilleures chansons en quelques semaines, ce qui n’était pas un mince exploit pour une chanson de plus de 8 minutes. Mais American Pie n’était pas une chanson ordinaire; audacieuse, originale, ambitieuse et thématique, sa grande particularité était que personne ne savait à quoi elle faisait réellement référence, provoquant ainsi de nombreux débats sur son fond. Cette controverse subsiste d’ailleurs encore aujourd’hui. Même si les paroles d’American Pie sont sujettes à diverses interprétations, son caractère émotif lui, reste évident: McLean faisait clairement référence à un moment spécifique de la vie américaine …à quelque chose qui avait été perdu. En commençant avec la mort de Buddy Holly et en concluant avec le quasi tragique concert des Rolling Stone au Altamont Motor Speedway, on peut facilement connaître le laps de temps que couvre la chanson : de 1959 à 1970, comme le sous-entendent les paroles du troisième couplet «10 years we’ve been on our own». Pendant cette décennie, le panorama de la culture américaine a radicalement changé, passant de la conformité relativement optimiste des années ’50 et ’60, au rejet de ces mêmes valeurs par différents partis politiques et certains mouvements sociaux de l’époque. American Pie semble parler de la position précaire dans laquelle les Américains se trouvaient suite à l’évolution de cette turbulente époque; au moment où la grande expérience sociale américaine des années ’60 amorçait sa chute, sous le poids d’une utopie non réalisée, ce rêve américain, cette quiétude dans laquelle ils avaient grandis et qui ne devenait peu à peu, qu’un vague souvenir. Alors que les années ’70 tiraient à leur fin, ce monde que les Américains avaient imaginé, semblait devenir de moins en moins viable. Une sorte de désillusion et un sentiment de dépréciation envahissaient les Américains; ils n’étaient plus ceux qu’ils avaient autrefois été. Mais ils ne pouvaient revenir en arrière, ayant défié les principes de ce vieil ordre : l’époque du noir et blanc était dès lors, bel et bien révolue.
Montage vidéo sur Miss American Pie de l'abum du même nom
Par Don McLean en 1971

  • 1 abaisse à tarte profonde de 9’’ (maison ou du commerce)
  • 6 oignons moyens émincés
  • 3 c. à table beurre
  • 1 c. à table huile d’olive
  • 2 œufs légèrement battus
  • ½ t. crème 35%
  • ¼ t. lait
  • Muscade au goût
  • Sel et poivre
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 c. à table d’eau froide
Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre dans l’huile sur une feu modéré, y faire tomber les oignons pendant 20 minutes ou jusqu’à bien tendres et dorés.

Transférer le contenu du poêlon dans l’abaisse, réserver.

Dans une jatte mélanger les œufs, la crème, le lait et la muscade, saler, poivrer et verser le tout sur les oignons.

Si nécessaire, rabattre l’abaisse sur le pourtour de la tarte et la badigeonner d’un mélange préalablement battu, du jaune d’œuf et de l’eau froide.

Faire cuire au four sur la grille du bas, à 350° pendant 15 minutes, puis sur la grille du centre pendant 30 minutes supplémentaires.

Laisser tiédir au moins 15 minutes avant de servir (peut très bien se manger froid).

Source : Taillefer & filles


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Torte au chocolat étagée à la glace aux framboises


Recette suggérée par Amy de Food, Family and Fun, (26-08-2008)
dans le cadre de ma vingt-sixième participation (revisitée) aux TWD

Deux hommes discutent nonchalamment, assis au bar du sommet de l’Empire State Building. Le premier client quelque peu ivre, se tourne vers l’autre et lui dit: «Vous savez, j’ai découvert que lorsqu’on saute du sommet de ce building, arrivé au niveau du dixième étage, les bourrasques de vent sont si fortes, qu’elles vous portent tout autour de l’immeuble et vous font doucement rentrer par une fenêtre.» Le barman, entendant la conversation des deux hommes, hoche la tête en faisant la moue d'un air incrédule. Le deuxième homme répond au premier: «Mais, c’est impossible!» Le premier client lui répond qu’il lui prouvera que ce qu’il raconte est absolument vrai. Aussitôt, il ouvre la fenêtre et saute… rendu au niveau du dixième étage, emporté par le vent, il fait le tour de l’immeuble, ralentit et entre finalement tout en douceur par une fenêtre ouverte. Il remonte au bar retrouver son interlocuteur qui n’en croit pas ses yeux et s'exclame: «Ça doit certainement être un hasard si ça a fonctionné!» Le premier ouvre à nouveau la fenêtre et recommence et se laisse tomber une seconde fois du haut de l'immeuble. La même chose se produit… et il remonte au bar. Le deuxième client n’en croit toujours pas ses yeux et décide de faire de même. Convaincu, il saute… passe le dixième étage, le neuvième, le huitième… pour aller finalement s'écraser sur le trottoir. Alors, le barman se tourne vers le premier client et lui dit : «Pffff… t’es un vrai con lorsque t’es bourré, Superman!»
  • ¾ t. beurre coupé en morceaux
  • 9 oz chocolat mi-sucré finement haché
  • ½ t. sucre
  • 8 gros oeufs
  • 1½ t. framboises congelées décongelées égouttées
  • 1 c. à table liqueur de framboise (type Chambord)
  • 4 t. glace à la vanille de bonne qualité
  • Framboises fraîches (facultatif)
Tapisser un moule à charnière rond d’environ 8" de papier ciré, réserver.

Dans un bain-marie, faire fondre le chocolat et le beurre dans un bain marie.

Transférer dans une jatte, ajouter le sucre et battre à l’aide d’un mélangeur électrique pendant 5 minutes ou jusqu'à ce que le sucre soit bien fondu.

Continuer de battre en ajoutant les œufs, un à un.

Verser un tiers du chocolat dans le fond du moule, étendre uniformément à l'aide d'une maryse et mettre au congélateur 30 minutes.

Pendant ce temps, dans une grande jatte mélanger la glace, les framboises et la liqueur de framboises à l’aide d’une cuillère de bois, jusqu’à bien amalgamés (si la glace est trop dure, laisser tempérer quelques minutes).

Déposer quelques framboises sur la mousse au chocolat bien gelée, puis la moitié de la glace, étendre uniformément à l'aide d'une maryse et remettre au congélateur pour 15 minutes.

Recommencer l'opération une seconde fois en terminant par le dernier de chocolat.

Mettre au congélateur au moins 3H avant de démouler, décorer au goût et servir bien frais (si la torte est trop difficile à trancher, laisser tempérer quelques minutes).

*Garder le reste au congélateur.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Velouté de céleri au vin blanc


C’est dans l’archipel de Malte, près de Xaghra et surplombant les sables rouges des plus belles plages de Gozo, que l’on retrouve la grotte de Calypso. Plusieurs croient cette grotte être celle à laquelle Homère fait référence dans sa fameuse Odyssée. Gozo serait donc cette île d’Ogygia, et sa grotte, celle où la sublime Calypso aurait gardé Ulysse prisonnier pendant sept ans. Calypso lui aurait promis l’immortalité en échange de son amour. Mais ni le charme des violettes et du céleri sauvage, ni la beauté de Calypso ne purent le retenir; Ulysse s’échappa et s’en retourna vers sa bien-aimée Pénélope, qui l’attendait fidèlement, refusant les innombrables propositions des soupirants qui l’entouraient. La grotte de Calypso n’a en fait rien de bien impressionnant, mais en la visitant aujourd’hui, il y plane un sentiment d’excitation: une sorte de fébrilité associée avec le fait de se retrouver dans un endroit légendaire. La vue de la grotte y est d’ailleurs, majestueuse.

L’extrait suivant de l’Odyssée d’Homère, décrit ce qu’Hermès (ou Mercure) a vu alors qu’il approchait de la grotte de Calypso. Il venait lui annoncer qu’elle devait relâcher Ulysse afin que le guerrier grec qui, après avoir réussi à capturer Troie, devait selon Zeus, achever son périple jusqu’à Ithaca, sa patrie :

«Hermès trouva Calypso à la maison, un grand feu crépitait dans l’âtre. On pouvait en sentir l’odeur de très loin: cèdre et bois de santal. Calypso était à son métier, poussant sa navette d’or à travers la chaîne, en chantant d’une voix admirable. Près de la grotte se trouvait une dense forêt d’aulnes, de peupliers et de cyprès aux doux parfums. Dans cette forêt bruissaient de nombreux et superbes oiseaux qui y avaient fait leurs nids: hiboux, faucons et goélands bavards. Une luxueuse vigne chargée de raisins avait été tressée et poussait à l’entrée de la grotte. Il y avait aussi quatre petits ruisseaux, de petits canaux qui se suivaient ça et là, irriguant des lits de violettes, de luxuriantes herbes et de céleri, sur lesquels elles ruisselaient. Même un dieu n’aurait pu résister au charme d’un tel endroit. Hermès, s’y tint immobile, en admiration. Lorsqu’il l’eut assez apprécié, il pénétra dans la grotte.»

Le festin de la nymphe Calypso pour Ulysse
Jan Grueghelthe Elder & Hendrick de Clerck - 1616
  • 6 branches de céleri hachées en cubes
  • 1 poireau haché (partie blanche seulement)
  • 3 c. à table beurre
  • 2 grosses pommes de terre pelées coupées en cubes
  • 4 t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • ¼ t. vin blanc
  • ½ c. à thé sel de céleri (ou au goût)
  • ½ c. à thé poivre de céleri (ou au goût)
  • ½ c. à thé graines de céleri
  • 1 t. crème 15%
Dans une grande casserole, faire fondre le beurre sur un feu modéré et y faire revenir le poireau et le céleri une dizaine de minutes, en remuant de temps à autres.

Ajouter les pommes de terre, le bouillon de poulet, le vin blanc, saler et poivrer, augmenter le feu à fort, amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à doux et laisser mijoter 15 minutes ou jusqu’à ce que le céleri soit tendre.

Laisser tiédir à température ambiante.

Verser le tout dans le contenant du mélangeur électrique, ajouter les graines de céleri et pulvériser jusqu’à bien lisse.

Ajouter la crème, bien mélanger et transférer dans la casserole.

Réchauffer sur un feu modéré et servir aussitôt.


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Compote de fruits parfumée à la comptonie voyageuse


La Comptonia peregrina, communément appelée «comptonie voyageuse», est une espèce monotypique de la famille des myricacées, native de l’est de l’Amérique du Nord et retrouvée plus spécifiquement du Québec à l’extrême nord de la Georgie, jusqu’à l’ouest du Minnesota. Au Québec, la comptonie avoisine les bleuetières sauvages en jouant un rôle important dans la régénération de leur sol. Selon les biologistes, elle aurait été une des premières plantes à nous avoir donné une fleur, il y a plus d’un million d’années. En anglais, on la surnomme «Sweetfern» (fougère douce), ce qui peut être déroutant, comme elle n’est pas une fougère à proprement dit. Sous ses allures de petite plante fraîche, elle cache plutôt un patrimoine d’arbrisseau feuillu qui dégage une plaisante odeur balsamique, une saveur légèrement sucrée de miel, de cardamome et de thym, surtout lorsque moulue ou extraite. Certains «nez» considèrent son parfum aussi charmeur que celui de la rose, tout en lui étant bien distinct. Sa faible teneur en huile essentielle tout comme celle de la rose, fait de son extrait une denrée presque aussi dispendieuse que celle de la rose de Damas. Mais, la comptonie cache encore beaucoup de secrets d’ailleurs, son extrait pourrait, selon des études encore préliminaires, s’avérer une solution possible au traitement rapide des effets de l’herbe à puce (Toxicodendron radicans). Le québécois, Pierre Boivin - maître parfumeur culinaire et ambassadeur des Arômes de Saba™, est un des premiers à explorer avec la participation de passionnés de la cuisine, une panoplie de nouvelles avenues à partir d’huiles essentielles extraites de plantes aromatiques de la flore québécoise et des quatre coins du monde. L’histoire a commencé il y a 20 ans lorsque Lucie et Pierre Mainguy ont créé Aliksir et débuté dans l’hydro-distillation de plantes aromatiques typiques à la flore laurentienne. Aujourd’hui, Lucie Mainguy dirige Aliksir, une entreprise agricole certifiée Écocert, ainsi que le site de l’Économusée de l’herboristerie et des huiles essentielles du Québec, à Grondines dans la région de Portneuf. L’équipe d’Aliksir avec la collaboration de Mr Boivin, a mis quelques années à concevoir avec brio, les Arômes de Saba™: une gamme d’environ 60 produits à base d’huiles essentielles et dont l’objectif est de permettre une utilisation simple de parfums souvent inédits, dans l’aromatisation de divers plats. Le fruit de tous ces efforts de conception et de mise au point, a enfin été rendu public lors du lancement des Arômes de Saba™, le 16 septembre dernier. Selon Mr Boivin, c’est maintenant, que le vrai défi commence: le partage des milles et unes découvertes de cette fabuleuse aventure qu’est la parfumerie gastronomique™. Avec tous ces nouveaux parfums pouvant finalement se retrouver dans nos assiettes, Marco Polo doit se retourner dans sa tombe en pensant que Colomb avait bien raison de naviguer vers l’ouest!

Pour de plus amples renseignements ou pour vous procurer les HE de la gamme des Arômes de Saba™, cliquez ci-dessous pour les liens respectifs.

Aliksir
Les Arômes de Saba™

De gauche à droite: Comptonia peregrina fosilisée, feuilles de Comptonia peregrina fraîches et HE de comptonie voyageuse de la gamme des Arômes de Saba™.
  • 4 pommes pelées parées grossièrement coupées
  • 2 pêches pelées dénoyautées grossièrement coupées
  • 1 poire pelée parée grossièrement coupée
  • ½ t. sucre
  • 4 gouttes d'Arôme de SABA - comptonie voyageuse (ou au goût)
Dans une casserole, faire cuire les fruits à couvert et sans eau, sur une feu modéré, pendant une dizaine de minutes ou jusqu'à très tendres.

Ajouter le sucre et laisser cuire en remuant constamment, jusqu’à ce que celui-ci soit bien dissout.

Laisser tiédir 30 minutes, transférer le tout dans le contenant du mélangeur électrique et pulvériser jusqu’à l’obtention de la texture désirée (si la compote est trop liquide à votre goût, la passer au chinois ou dans un filtre-papier, pour en extraire un peu de jus).

Ajouter l’arôme de comptonie, bien mélanger et mettre au frigo le temps de complètement refroidir.

Servir bien frais et garder le reste au frigo.

*Donne environ 2 tasses de compote.


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Tarte à la banane et crème sure


Tous savent que lorsqu’une banane mûrit, elle jaunit. Mais saviez-vous que sous les rayons d’une lumière ultraviolette (black light), sa peau apparaît intensément bleue? En effet, les scientifiques de l’Université d’Innsbruck en Autriche et de l’Université de Columbia à New York aux États-Unis, ont été les premiers à faire la découverte de ce phénomène. Les chercheurs croient que cette coloration bleue serait due à la dégradation de la chlorophylle dans la banane, au fur et à mesure que celle-ci mûrit. Lors de la maturation de la banane, la chlorophylle qu’elle contient se décompose dans un processus appelé «catabolisme» et se concentre alors, dans la pelure du fruit. Sous une lumière ultraviolette, le produit de cette décomposition luit, ou plutôt, devient fluorescent. «De façon surprenante, cette florescence bleue à été jusqu’à maintenant, complètement ignorée» affirme Bernhard Kräutler, chef de l’équipe scientifique de l’Université d’Innsbruck. Avant la découverte par ces groupes d’étude du produit de la fluorescence de la chlorophylle décomposée, celle-ci n’avait été répertoriée qu’auprès de rares plantes et c’était avérée de très courte durée. Même si cette lueur bleue de la banane tend à décroître à mesure qu’elle mûrit, il semble que ce processus soit particulièrement long dans le cas de la banane. Les chercheurs attribuent cette longue durée du phénomène à un stabilisateur contenu dans la pelure de la banane, qui aurait un effet sur la décomposition de la chlorophylle, encore jamais observé auparavant. La raison pour laquelle cette décomposition est différente pour la banane, est encore inconnue mais le professeur Kräutler aurait déjà des soupçons. «Contrairement aux humains, plusieurs animaux qui se nourrissent de bananes voient la lumière à travers la gamme des rayons UV; la luminescence bleue de la banane, pourrait leur indiquer que le fruit est mûr et donc, prêt à être mangé. Une autre possibilité, serait aussi que la décomposition de la chlorophylle en tant que stabilisateur, pourrait aider à garder le fruit viable, plus longtemps.»

Croûte
  • 1⅔ t. chapelure de biscuits Graham
  • 3 c. à table sucre
  • ⅓ t. beurre fondu
Garniture
  • 1¼ t. bananes très mûres pilées (environ 2 à 3 grosses bananes)
  • 1 c. à thé gélatine nature (½ enveloppe)
  • 3 c. à table jus de citron
  • 1 t. crème sure
  • ½ c. à thé vanille
  • ½ t. sucre (divisé)
  • 1 t. crème 35%
Pour la croûte

Dans une jatte, mélanger tous les ingrédients de la croûte jusqu’à bien imbibés du beurre.

Transférer le tout dans un moule à tarte de 9’’, bien uniformiser en faisant remonter le mélange sur les parois du moule, presser légèrement afin d’obtenir une croûte bien lisse.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 8 minutes, laisser tiédir, réserver.

Pour la garniture

Dans une petit bol, saupoudrer la gélatine sur le jus de citron, laisser gonfler 5 minutes et passer au four micro-ondes 15 secondes, laisser tiédir, réserver.

Dans une jatte, bien mélanger les bananes pilées, la crème sure, la gélatine dissoute, la vanille et la moitié du sucre, réserver.

Dans une grande jatte, fouetter la crème, ajouter le reste du sucre au fur et à mesure que la crème épaissie.

À l'aide d'une maryse, ajouter le mélange de banane à la crème fouettée en pliant délicatement et jusqu’à bien amalgamé.

Verser le tout dans la croûte réservée et mettre au frigo environ 3H ou jusqu’à ferme.

Lorsque bien refroidie, badigeonner le dessus de la tarte de confiture d’abricots et de rondelles de bananes préalablement arrosées du jus de citron.

Servir bien frais et garder le reste couvert, au frigo.

Source : Taillefer & filles
Confiture d'abricots: Isabelle de Les gourmandises d'Isa


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Rugelach aux abricots, amandes grillées et gelée de pétales de rose


Recette suggérée par Piggy de Piggy's Cooking Journal
dans le cadre de ma vingt-cinquième participation aux TWD

Les rugelach sont de petites pâtisseries juives d’origine ashkénaze. «Rugelach» est un diminutif yiddish du mot hébreu «roglit» qui signifie «vigne rampante»; probablement donné à cette pâtisserie en raison de son façonnage enroulé sur lui-même. Les juifs ashkénazes descendent des communautés juives médiévales de la Rhénanie, dans l’ouest de l’Allemagne. «Ashkénaze» est un terme médiéval hébreu utilisé pour nommer la région qui aujourd’hui englobe l’Allemagne et ses régions limitrophes où l’allemand est parlé, mais «Ashkénaze» est aussi le nom d’un patriarche japhetique des descendants de Noé. Ainsi, le terme «ashkénazim» ou «ashkénazi» signifie littéralement «juif allemand». Entre le 10e et le 19e siècle, plusieurs Juifs ashkénazes immigrèrent vers l’est, formant ainsi des communautés en Hongrie, en Pologne, en Russie et ailleurs à travers l’est de l’Europe. Ces nouveaux arrivants amenèrent avec eux le yiddish, la langue juive germanique qui est depuis les temps médiévaux et encore aujourd’hui, la lingua franca des Ashkénazes. Dans leurs nouvelles communautés, ils développèrent aussi une culture distincte et une liturgie influente en interagissant avec les peuples qui les entouraient, surtout des Allemands, des Polonais, des Tchèques, des Slovaques, des Hongrois, des Ukrainiens, des Lettons et des Russes. Même si au 11e siècle ils ne représentaient que 3% de la population juive mondiale, les Juifs ashkénazes comptaient tout de même pour 92% des Juifs en 1931, de nos jours ils comptent pour environ 80% des Juifs autour du monde. La plupart des communautés juives ayant une longue histoire européenne, sont Ashkénazes, à l’exception des Juifs associés à la région Méditerranéenne. Aussi, la majorité des Juifs qui ont immigré de l’Europe vers d’autres continents depuis les deux derniers siècles, sont Ashkénazes. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les États-Unis, où 6 des 7 millions de Juifs, la plus grande population juive au monde, est ashkénaze, représentant donc aussi, la plus forte concentration d’Ashkénazes au monde.

Albert Einstein, physicien - Sigmund Freud, psychiatre

Isaac Asimov, écrivain - George Gershwin, compositeur

Golda Meir, politicienne - Leon Trotsky, révolutionnaire
  • ½ paquet de fromage à la crème coupé en 4 (type Philadelphia)
  • ½ t. beurre froid coupé en 4
  • 1 t. farine
  • Pincée de sel
  • ⅔ t. gelée de pétales de rose (ou autre gelée au goût)
  • 2 c. à table sucre
  • ½ c. à thé cardamome
  • ¼ t. amandes grillées hachées (ou autres noix au goût)
  • ¼ t. abricots séchés hachés (ou autres fruits secs au goût)
  • ⅔ t. brisures de chocolat
  • 1 œuf
  • 1 c. à thé eau
  • 2 c. à table sucre
Dans une jatte, mélanger la farine et le sel, ajouter le fromage à la crème et le beurre et défaire le tout au coupe-pâte jusqu’à l’obtention de gros granules.

Transférer l’appareil obtenu sur une surface de travail propre et la façonner en boule.

Diviser la pâte en deux, recouvrir les boules de pâte dans des pellicules plastiques et mettre au frigo pour un minimum de 2H, maximum 24H.

Lorsque bien refroidi, rouler les boules sur une surface légèrement enfarinée afin d’obtenir deux disques d’environ 9" de diamètre.

Chauffer la gelée quelques secondes au four micro-ondes et en tartiner chacun des disque.

Mélanger la cardamome et le sucre et en saupoudrer la gelée.

À l’aide d’une roulette à pizza, couper chaque disques en 16 pointes (en quatre, puis en huit, enfin en seize)

Parsemer le tout d'amandes grillées, d'abricots séchés et de brisures de chocolat; poser une feuille de papier ciré sur le dessus des disques et presser légèrement afin de bien faire tenir les garnitures.

En commençant par la bordure extérieure, rouler une pointe sur elle-même afin d’obtenir une forme de petit croissant; répéter ces opérations pour chaque pointe en prenant soin de terminer chaque petit croissant avec la pointe finale en dessous.

Déposer les rugelach sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d'un Silpat et remettre au frigo au moins 30 minutes avant de les faire cuire.

Battre l’œuf et l’eau et en badigeonner les rugelach, puis les saupoudrer de sucre.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 minutes ou jusqu'à dorés.

Ne pas tarder à transférer les rugelach à la sortie du four, la gelée aura coulé et risque de les faire coller plus facilement.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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