Tapioca géant parfumé à l'eau de rose


Le tapioca, cure au cancer? Le tapioca mieux connu des petits sous l’appellation «yeux de grenouilles», pourrait être meilleur pour la santé, qu'on ne le croyait. Des scientifiques affirment que la plante dont le tapioca est dérivée, le manioc, pourrait s’avérer être une cure contre le cancer. Le manioc en fait, produit une forme de cyanure dans le but d’empêcher les animaux et insectes de le dévorer. Le processus se fait par l’intermédiaire d’un produit chimique appelé linamarine, qui libère du cyanure d’hydrogène lorsqu’il est décomposé par l’enzyme linamarase. Les généticiens de l’Université de Newcastle, ont effectué des études en utilisant le matériel génétique du manioc, pour le joindre à un virus. Ce résultat a ensuite été introduit dans une cellule cancéreuse préalablement imprégnée de linamarine provenant du manioc. Le but étant de faire en sorte que la cellule cancéreuse produise du cyanure d’hydrogène en doses assez élevées pour qu’en quelque sorte, elle «se suicide». Le Pr. Hughes qui étudie le manioc depuis sept ans, a cloné les gênes de la plante, responsables de produire ce cyanure d’hydrogène. Son objectif est de réduire la toxicité du cyanure afin qu’il ne soit plus toxique pour l’humain. Le manioc est un aliment de base pour les peuples africain, asiatique et sud-américain, mais s’il est mal raffiné ou préparé, il peut mener à l’empoisonnement, et parce qu’il est rarement utilisé dans l’alimentation occidentale, il n’a toujours pas été le sujet d’analyses par les généticiens. Le Pr. Hughes qui travaille avec une équipe de recherche sur Madrid, tente de modifier le gêne du manioc pour le transférer dans un rétrovirus et lui donner la capacité de produire la linamarase; les chercheurs espagnols ont découverts qu’une tumeur au cerveau d’un rat, était complètement éliminée après seulement une semaine du traitement génétique. Les Espagnols a conclu qu’une partie de la raison pour laquelle la tumeur avait été détruite si rapidement, était que les cellules contenant le rétrovirus avaient aussi affecté les cellules environnantes; ils croient que le résultats des tests sur des tissus humains s'avéreront très prometteurs. Le financement de la recherche du Pr. Hughes provenait de l’Union européenne, mais cette subvention à présent révolue, elle cherche d’autres ressources financières. Elle croit que la prochaine étape sera de «modifier ce matériel génétique dans le but de créer un traitement plus efficace lorsque appliqué aux cellules mammifères».
  • 1½ t. perles de tapioca géantes (IMPORANT: type utilisé pour le "Bubble Tea")
  • 3 t. lait
  • ¾ t. sucre
  • 3 c. à table fécule de maïs
  • 2 œufs battus
  • 1 c. à table beurre
  • 1 c. à thé vanille
  • 1 c. à table eau de rose (au goût)
Dans une grande casserole, porter 7 à 8 tasses d’eau à ébullition y et faire bouillir le tapioca 30 minutes à grands bouillons (pour éviter que les perles de collent entre elles).

Retirer du feu, couvrir et laisser tremper dans la casserole d'eau encore bouillante, 30 minutes supplémentaires (lorsque parfaitement cuit, le tapioca devra être complètement translucide et très tendre).

Pendant ce temps, dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le lait sur un feu modéré.

Dans une jatte, battre les œufs, le sucre et la fécule au fouet à main.

Aux premiers bouillons du lait, retirer la casserole du feu et verser en filet, environ une tasse du liquide chaud dans le mélange d’œufs, en battant constamment.

Une fois les œufs tempérés, ajouter le reste du lait au mélange d’œufs, toujours en battant.

Retourner l’appareil à la casserole et sur une feu modéré, faire cuire quelques minutes supplémentaires en remuant constamment, jusqu’à épaississement (si la costarde n’épaissie pas assez rapidement, c’est que le feu est trop doux), laisser complètement refroidir à température ambiante ou au frigo avant d'y incorporer les perles de tapioca (voir note ci-dessous).

*La costarde peut être préparée d’avance et gardée au frigo jusqu’à 2 jours, si une pellicule de plastique y est apposée, directement sur le dessus (sur la peau de la costarde); dans le cas où la costarde aura été préparée d’avance, veiller à la rebattre vigoureusement au fouet à main avant d'y incorporer le tapioca. À noter que SEULEMENT la costarde ne peut être préparée d’avance, les perles de tapioca doivent être fraîchement cuites.

Égoutter et rincer les perles de tapioca à l'eau fraîche et les incorporer à la costarde refroidie (rebattue si réfrigérée).

Diviser l’appareil dans une demie-douzaine de coupe ou verrines et garnir au goût.

Servir aussitôt.


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