Carrés Rice Krispies du millionaire


Les 10 hommes les plus riches de la planète (qui ne connaissent certainement pas les carrés Rice Krispies du millionaire!)
  • Bill Gates, informaticien américain né le 28 octobre 1955 à Seattle, pionnier dans le domaine de la micro informatique. Fondateur à l’âge de 20 ans, de la société de logiciels de micro-informatique Microsoft. Son entreprise a acheté le système d'exploitation QDOS pour en faire MS-DOS, puis a conçu Windows, tous deux en situation de quasi-monopole mondial. - fortune évaluée à $40 milliards.
  • Warren Buffet, homme d'affaires et investisseur américain né le 30 août 1930, surnommé «l'oracle d'Omaha». - fortune évaluée à $37 milliards.
  • Carlos Slim Helu, homme d'affaires libano-mexicain né le 28 janvier 1940 à Mexico. Ses entreprises, parmi lesquelles Telmex ou Grupo Carso, réalisent 5% du PIB mexicain et pèsent 40% de la capitalisation de la bourse de Mexico. - fortune évaluée à $35 milliards.
  • Ingvar Kamprad, entrepreneur suédois né le 30 mars 1926, qui a fait fortune en créant la chaîne de magasins Ikea. - fortune évaluée à $22 milliards.
  • Karl Albrecht, homme d'affaire allemand né le 20 février 1920 à Essen, fondateur (avec son frère Theo) de la chaîne de supermarchés hard discount Aldi soit, 8000 magasins pour un chiffre d'affaires de $67 milliards. - fortune évaluée à $21.5 milliards.
  • Mukesh Ambani, homme d'affaires indien né le 19 avril 1957 à Aden au Yémen, il dirige le conglomérat Reliance Industries, groupe fondé par son père Dhirubhai Ambani. Reliance Industries est aujourd'hui la plus grande compagnie privée d'Inde. - fortune évaluée à $19.5 milliards.
  • Lakshmi Mittal, homme d'affaires indien né le 15 juin 1950 à Sadulpur, au Rajasthan, spécialisé dans l'industrie sidérurgique et président d'Arcelor Mittal. - fortune évaluée à $19.3 milliards
  • Theo Albrecht, homme d'affaires allemand né le 28 mars 1922 à Essen, co-fondateur (avec son frère Karl) de la chaine de supermarché hard discount Aldi. - fortune évaluée à $18.8 milliards.
  • Amancio Ortega, homme d'affaires espagnol né le 28 mars 1936 à Busdongo de Arbas dans la province de Leon, créateur de la marque de vêtements et de magasins Zara et fondateur du groupe textile international Inditex. Il s'est aujourd'hui aussi diversifié dans l'hôtellerie, l'électricité, etc. - fortune évaluée à $18.3 milliards.
Pour les carrés
  • 3 t. céréales Rice Krispies
  • 20 grosses guimauves
  • 3 c. à table beurre fondu
Pour la garniture
  • 1 bte. lait condensé sucré
Pour la glace
  • 3oz chocolat mi-sucré haché
  • 2 c. à table beurre
  • 1 c. à table sirop de maïs
Pour les carrés

Dans un bol allant au four micro-ondes, enrober les guimauves du beurre fondu et les faire fondre au fou r micro-ondes pendant 1.5 minutes en remuant le tout à mi-cuisson.

Ajouter les Rice Krispies et bien mélanger jusqu’à ce que les céréales soient bien enrobées de guimauves fondues.

Transférer le tout dans un moule de 8x8’’ préalablement beurré, uniformiser à l’aide du dos d’une cuillère mouillée, laisser complètement refroidir avant de garnir.

Pour la garniture au caramel

Verser le lait condensé sucré dans un grand bol allant au four micro-ondes.

Faire cuire le lait condensé sucré au four micro-ondes pendant 4 minutes à 50% d’intensité, en remuant bien le tout à la mi-cuisson.

Continuer la cuisson au four micro-ondes pendant 12 à 18 minutes à 30% d’intensité, en remuant à toutes les 2 minutes et ce, jusqu’à ce que le lait condensé sucré ait obtenu une belle couleur ambrée.

Transférer le caramel obtenu sur le dessus des carrés Rice Krispies, bien étendre à l’aide du dos d’une cuillère mouillée.

Mettre au frigo pendant 2H ou jusqu’à bien ferme.

Pour la glace

Dans un bol allant au four micro-ondes, déposer le chocolat, le beurre et le sirop de maïs.

Faire cuire pendant 1 minute et bien mélanger à la sortie du four micro-ondes, afin d’obtenir une glace bien liquide.

Laisser tiédir environ 10 minutes, verser sur le caramel bien refroidi et uniformiser à l’aide d’une maryse.

Mettre au frigo pendant 1H ou jusqu’à bien ferme.

Sortir du frigo 30 minutes avant de servir et pour éviter que le chocolat ne craque à la coupe.

Détailler en carrés ou en barres au choix.


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Filet de porc en croûte, farci aux merguez


Un jour, un pauvre bûcheron travaillait dans la forêt. Il abattait des arbres qu'il coupait en bûches. Au moment de la pause, il vit une fée des bois debout sur une feuille, non loin de là. Il ferma les yeux, se les frotta et les rouvrit : elle était encore là!
- Je suis venue t'offrir trois souhaits, lui expliqua-t-elle. Tes trois prochains souhaits vont se réaliser. Sois raisonnable.
Et elle disparut. Son travail terminé, le bûcheron rentra chez lui et raconta à sa femme ce qui lui était arrivé. Elle ne crut pas un mot du récit de son mari.
- Tu as dû rêver, lui lança-t-elle en riant. Cela dit, on ne sait jamais, fais attention avant de souhaiter quoi que ce soit!
Ils réfléchirent longtemps ensemble. Est-ce qu'ils allaient demander de l'or, des bijoux, une belle maison? Il discutèrent sur tout sans pouvoir se mettre d'accord et, finalement, le bûcheron dit :
- Moi, j'ai faim! Mangeons d'abord.
- Hélas! il n' y a que de la soupe, se désola sa femme. Je n'avais pas d'argent pour acheter de la viande.
- Encore de la soupe! grogna le bûcheron. Comme j'aimerais avoir une bonne saucisse bien grasse à manger ce soir.
A peine eût-il prononcé ces mots qu'une bonne saucisse bien grasse apparut sur la table de la cuisine.
- C'est malin ! hurla sa femme. Tu as gâché un de nos précieux souhaits!
Et elle continua à crier jusqu'à ce qu'il ne puisse plus la supporter.
Il s'exclama:Je voudrais que cette saucisse te pende au bout du nez!
Aussitôt, la grosse saucisse sauta en l'air et vint se coller au bout du nez de sa femme. Elle n'arrivait plus du tout à parler et, pourtant, sa colère était terrible d'autant que le bûcheron se moquait de son allure grotesque. Elle tira et tira sur la saucisse, il tira et tira. Mais la saucisse ne bougea pas. Le bûcheron cessa de rire quand il se souvint qu'il n'avait plus qu'un seul souhait :
- Demandons toutes les richesses du monde.
- Quel bien cela me fera-t-il, pleurait-elle. Je ne pourrai pas en profiter un seul instant. Les gens se moqueront de moi où que j'aille. Le bûcheron aimait sa femme et c'était un brave homme aussi finit-il par se mettre d'accord avec elle. Ils n'eurent plus qu'à souhaiter d'être débarrassés de cette saucisse gênante. Le bûcheron prononça le souhait, et, aussitôt, la saucisse disparut. Il s'assit avec sa femme pour manger la soupe qu'elle avait préparée. Pendant longtemps, la seule chose sur laquelle ils tombaient d'accord, c'était sur leur bêtise. Ils se reprochèrent aussi de n'avoir pas mangé la saucisse quand elle était apparue sur la table!

Jacob & Wilhelm GRIMM, «Les trois souhaits» - circa 1812
  • 1 filet de porc d’environ 1lb
  • 2 merguez cuite (de préférence bouillie)
  • 3 c. à table moutarde à l’ancienne
  • Morceaux de tomates séchées
  • 3 feuilles de pâte phyllo
  • 4 c. à table beurre fondu
  • Sel et poivre au goût
À l’aide d’un couteau à fileter, ouvrir le filet de porc sur la longueur et le plus profondément possible, sans le trancher en deux (comme on ouvre les côtelettes papillons).

Couvrir le filet ouvert d’une pellicule plastique et l’attendrir légèrement à l’aide d’un maillet à viande (surtout pour uniformiser sa taille et son épaisseur).

Tartiner l’intérieur du filet de moutarde et recouvrir le centre du filet d'une rangée de tomates séchées.

Poser les merguez cuites une à la suite de l’autre, par-dessus les tomates séchées, au centre du filet, réserver.

Sur un plan de travail recouvert d’une feuille de papier parchemin, déposer une feuille de pâte phyllo et la badigeonner entièrement de beurre fondu.

Recouvrir la feuille de pâte phyllo d’une seconde feuille et la badigeonner à son tour.

Répéter les même opération pour la dernière feuille de pâte phyllo.

Fermer le filet de porc garni en le tenant du bout des doigts et le poser, commissure vers le bas, sur l’extrémité la plus étroite des feuilles de pâte phyllo, saler et poivrer le filet au goût.

Rouler ainsi le filet dans la pâte phyllo, en repliant les côtés à mi-chemin, afin de créer un petit paquet bien serré.

Terminer en posant le filet en croûte, commissure vers le bas, sur la feuille de papier parchemin.

Mettre le tout, feuille de papier parchemin comprise, sur une plaque de cuisson et cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à bien doré.

Détailler en tranches, de préférence avec un couteau électrique.


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Tartelettes crémeuses au chocolat, parfumées à l’orange et au gingembre


Recette suggérée par Kim De Scrumptious Photography
dans le cadre de ma cinquantième partcicipation aux TWD

Une fois l’an, juste avant le Carême, les habitants pourtant réservés de la région du Piémont en Italie, suivent le conseil d’un vieil adage latin en se laissant aller… à la folie. «Semel in anno licet in sanire» est un édit que les Piémontais semblent prendre très au sérieux lorsqu’on voit les rues d’Ivrée, une ville située au nord-ouest de Turin, lors des trois dernières journées du carnaval. Des équipes vêtues de costumes au couleurs vives s’engagent alors dans une féroce bataille d’oranges, qui laisse les rues pavées de la ville ressemblant à un gigantesque dispensaire de vitamines C. On conseille aux témoins de la scène, de porter des casquettes rouges pour éviter d’être la cible des «aranceri», les lanceurs-d’oranges. Mais esquiver les tirs d’orange n’est pas chose facile, lorsque celles-ci fusent de partout et par centaines, lancées par les aranceri et leurs rivaux, certains à terre et d’autres juchés sur des chars tirés par des chevaux. Même en s’abritant derrière les filets de pêche devant protéger les immeubles, il est pratiquement impossible pour les spectateurs d’éviter les éclaboussures de pulpe et de jus. Plus de 6000 personnes sont divisées en 9 équipes; les participants varient en âges, des plus jeunes aux vétérans, certains ont même lancés leurs premières oranges à 5 ans! Pour certains cela peut paraître une peu dangereux, mais un carnaval est un carnaval et ceux qui sont nés dans la région, ont la bataille d’oranges dans le sang! Pour les locaux, un œil au beurre noir reçu pendant la bataille d’oranges est aussi prestigieux qu’un trophée! Environ 180 personnes en 2009 ont été traitées pour des bleus ou des blessures mineures, mais l’an dernier, la bataille a envoyé 5 personnes à l’hôpital. Deux légendes pourraient être à l’origine des célébrations de ce carnaval piémontais. La première raconte qu’au Moyen-Âge, les pauvres gens lançaient des haricots dans la rue en signe de protestation contre les seigneurs; ce n’est qu’au milieu du 19e siècle que les haricots auraient été troqués pour des oranges. Mais la seconde légende, plus dramatique, voudrait que Violetta, la fille d’un minotier, symbole du carnaval d’Ivrée, aurait été forcée par certaines lois féodales, de se marier avec un marquis des environs. Pour sauver son honneur, elle coupa la tête du marquis, déclenchant ainsi une révolte populaire. Plus de 200 ans après le premier carnaval, la bataille d’oranges entre les équipes à terre et celles juchées sur des chars, symbolise la lutte entre les roturiers et les sbires.


La bataille d'oranges d'Ivrée, Piémont, Italie.

Croûte
  • 2 t. biscuits «Ginger Snaps» moulus
  • 4 c. à table sucre
  • ½ t. beurre fondu tiédi
Garniture
  • 2 t. lait
  • 2 c. à table zeste d’orange finement haché
  • 1 c. à thé gingembre cristallisé finement râpé
  • 4 jaunes d’œufs
  • 6 c. à table sucre
  • 3 c. à table fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • 7oz chocolat fondu tiédi (mi-sucré ou au choix)
  • 2½ c. à table beurre à température ambiante coupé en petits cubes
Décoration
  • ½ t. crème 35%
  • 2 c. à table sucre glace
  • 1 c. à thé extrait d’orange pur
  • Vermicelles de chocolat, quartiers d’orange, fines tranches de gingembre cristallisé, etc.

Pour la croûte

Dans un bol, mélanger tous les ingrédients jusqu’à bien imbibés de beurre.

Transférer le tout dans 4 moules à tartelettes et presser dans le fond et sur les côtés à l’aide du dos d’une cuillère.

Réfrigérer au moins 30 minutes avant de garnir.

Pour la garniture

Dans une casserole à fon épais ou en cuivre, amener à ébullition le lait, le zeste d’orange et le gingembre râpé, sur un feu modéré.

Pendant ce temps, dans une jatte, fouetter les jaunes d’œufs, le sucre, la fécule de maïs et le sel, à l’aide d’un fouet à main, jusqu’à pâles et crémeux.

Aux premiers bouillons du lait, retirer du feu et verser le quart de la préparation sur les œufs en fouettant constamment.

Une fois tempérés, transférer le mélange d’œufs dans la casserole et retourner sur un feu modéré en remuant constamment.

À nouveau, aux premiers bouillons, retirer du feu, ajouter le chocolat et bien incorporer.

Une fois le chocolat incorporé, ajouter le beurre et bien mélanger jusqu’à complètement fondu.

Verser le tout dans les croûtes refroidies et uniformiser les dessus aussitôt à l’aide d’une maryse.

Réfrigérer à nouveau au moins 1H avant de décorer.

Pour la décoration

Dans une jatte, fouetter la crème jusqu’à ferme, ajouter le sucre et l’extrait d’orange en fouettant.

Garnir la crème au chocolat de crème fouettée et parsemer de vermicelles de chocolat, d’un quartier d’orange et d’une fine tranche de gingembre cristallisé.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Minis gâteaux au fromage "biscuits assortis"



Recette suggérée par Jenny de Jenny Bakes
dans le cadre de ma onzième participation aux défis Daring Bakers

Lorsqu'il fait tellement chaud à l’extérieur et qu'on entend les gens dire qu’il fait si chaud qu’on pourrait presque faire cuire un œuf sur le trottoir ou lorsque l’intérieur de votre voiture semble être aussi suffocant qu’un four, il est temps de faire cuire des biscuits sur le tableau de bord! Oui! Vous avez bien lu. Une femme du New Hampshire l’a justement fait en prenant avantage de l’extrême chaleur sévissant dans sa région. Avec des températures extérieures avoisinant les 35°C et la température à l’intérieur de son véhicule atteignant près de 90°C, Sandi Fontaine a disposé sa pâte à biscuits sur une plaque de cuisson, tout ce qu’il a de plus ordinaire, et l’a laissée sur le tableau de bord de sa voiture. Elle est ensuite entrée dans son lieu de travail où la climatisation rend l’attente bien plus supportable. Mme Fontaine raconte qu’elle cuisine ainsi des biscuits dans sa voiture depuis au moins 3 ans, chaque fois que la température grimpe à plus de 32°C. Elle rapporte aussi d’autres avantages à faire cuire les biscuits dans sa voiture, comme celui de l’odeur qui subsiste pour plusieurs jours après une «fournée». De plus en plus, on entend parler de gens qui essaient cette méthode pour faire cuire leurs biscuits, obtenant différents degrés de réussite. La plupart utilisent une pâte à biscuits commerciale telle que celle vendue tube, mais les gens qui obtiennent les meilleurs résultats sont ceux qui utilisent aussi un thermomètre dans leur voiture ou du moins, ceux qui gardent un œil sur leurs biscuits, sans ouvrir les portes de leur véhicule pour ne pas laisser la chaleur s’en échapper. Il est à noter que ceux qui ont obtenus de très bon résultats, soit des biscuits peu colorés, mais légèrement croustillants à l’extérieur et bien tendres à l’intérieur, ont tout de même eu la patience d’attendre près de 3 heures pour pouvoir enfin déguster leurs biscuits cuits à l’automobile!

Quelques conseils pour faire cuire vos biscuits dans votre voiture :
  • La température extérieure devra être d’au moins 35°C.
  • Ne prévoyez pas utiliser votre voiture pendant un bon moment (certainement près de 3H au moins).
  • Garez votre voiture de façon à ce que le tableau de bord reçoive le plus de soleil possible et ce, le plus longtemps possible.
  • Placez un linge ou une serviette sous la plaque de cuisson, afin de ne pas endommager votre tableau de bord.
  • Si possible, poser un thermomètre à l’intérieur du pare-brise afin de pouvoir tenir compte de la température.
  • Vérifier les biscuits de temps à autres pour éviter qu’ils de cuire trop (ils prendront tout de même beaucoup plus de temps à cuire que d’ordinaire).
Bons biscuits!


Sandi Fontaine gardant un oeil sur ses biscuits cuits à l'automobile!

Minis gâteaux
  • 3 pqts. fromage à la crème (type Philadelphia)
  • 1 t. sucre
  • 3 œufs
  • 1 c. à table jus de citron
  • 1 c. à table vanille
Garnitures
  • Biscuits Feuille d’érable, Oreo, Ginger Snap (ou autres au choix)
  • Sirop d’érable
  • Biscuits hachés
  • Zestes de citron (ou d’orange)
  • Poudre de gingembre
  • Etc…
Pour les mini gâteaux

Dans une grande jatte, battre le fromage à la crème à l’aide d’un batteur électrique, pendant 3 à 4 minutes ou jusqu’à bien léger.

Ajouter le sucre et battre à nouveau pendant une minute.

Ajouter les œufs un à la fois en battant au moins une minute après chaque addition, ajouter le jus de citron et la vanille, battre à nouveau quelques secondes.

Diviser l’appareil obtenu en 3 partie égales dans 3 bols différents (pour faire 3 saveurs de minis gâteaux).

Pour les garnitures

Dans le premier bol, ajouter 5 à 6 biscuits Oreo hachés, bien mélanger, réserver.

Dans le second bol, ajouter 1 cuillerée à table de zeste de citron finement haché, bien mélanger, réserver.

Dans le dernier bol, ajouter 2 cuillerées à table de sirop d’érable, bien mélanger, réserver.

Tapissez les 12 cavités d’un moule à muffin de papiers à muffins.

Au fond de 4 cavités, déposer des moitiés de biscuits Oreo (un côté du biscuit seulement, garniture vers le haut); au fond de 4 autres cavités, déposer des biscuits Ginger Snap (le dessous vers le haut); au fond des 4 dernières cavités, déposer des moitiés de biscuits Feuille d’érable (un côté du biscuit seulement, garniture vers le haut).

Verser le premier mélanger de fromage/Oreo dans les cavités contenant des moitiés de biscuits Oreo, en remplissant les moules à ras bord.

Verser le second mélange de fromage/zeste de citron dans les cavités contenant des biscuits Ginger Snap, en remplissant les moules à ras bord.

Verser le dernier mélange de fromage/sirop d’érable dans les cavités contenant des moitiés de biscuits Feuille d’érable, en remplissant les moules à ras bord.

Déposer le moule à muffins sur une plaque de cuisson et cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 17 à 20 minutes.

Laisser tiédir environ 30 minutes et réfrigérer pendant 3H.

Retirer délicatement les papiers à muffins et renverser les minis gâteaux sur des petites assiettes à dessert.

Arroser de sirop de chocolat, de Limoncello ou encore de sirop d’érable si désiré.


The April 2009 challenge is hosted by Jenny from Jenny Bakes. She has chosen Abbey's Infamous Cheesecake as the challenge.


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Chakchouka aux merguez


La chakchouka ou «shakshuka», aussi appelée «ojja» qui signifie «ragoût», est un plat tunisien typique de Nabeul et composé de tomates, de poivrons, d’oignons, d’épices et d’œufs. Similaire au Menemen turc ou encore au Huevos rancheros mexicains, on concocte ce plat en faisant lentement tomber les légumes sur un feu doux, pour ensuite les couvrir d’œufs qui cuiront en surface du ragoût. Évidemment, l’épice principale de cet met du nord de l’Afrique ne pourrait être autre que le ras el hanout. Ce fameux mélange d’épices et d’herbes utilisé à travers le Moyen-Orient et le nord de l’Afrique, tire son nom de son rang. Parce qu’on le considère comme étant le plus complet, le plus raffiné, l’ultime mélange, on le nomme «ras el hanout» soit, «le chef de l’épicerie», pour faire référence à ce que le marchand a de meilleur à offrir. Il n’existe pourtant aucune règle à la combinaison d’épices du ras el hanout, chaque épicier, chaque compagnie, chaque cuisinière garde le secret de sa propre association de douzaines de saveurs. Typiquement, on y inclut cardamome, clou, cannelle, paprika, coriandre, cumin, muscade, poivre noir et curcuma. Souvent, les recettes de ras el hanout sont improvisées; certaines assemblent plus de cent ingrédients, quelques recettes d’ailleurs plutôt originales contiendront baies de sorbier, souchet, maniguette, vitex, cubèbe, boutons de rose séchés, belladone (potentiellement toxique) et même cantharide (un insecte connu sous le nom de «spanish fly», banni au Maroc depuis les années '90). Habituellement, tous les ingrédients composant le ras el hanout, sont grillés puis moulus ensemble pour donner un fine poudre dorée.

Quelques ingrédients pouvant entrer dans la composition du ras el hanout :
  • Cardamome : Qâqulla - graine d'une zingibéracée (Malabar, Sri Lanka)
  • Macis : Bsibsa - arille qui entoure l'amande de la noix muscade (Java, Sumatra)
  • Galanga : Khdenjal - rhizome d'une zingibéracée cultivée et sauvage (Chine)
  • Maniguette : Gouza sahraouia - graine d'une zingibéracée (Côte d'Ivoire)
  • Noix de muscade : Gouzt ettiab - noix du fruit du muscadier (Sumatra, Java)
  • Noix muscade : Gouza el bloutia - fruit complet du muscadier (Java, Sumatra)
  • Quatre épices : Nouioura – piment (Jamaïque, Antilles)
  • Cantharide : Debban elhand - poudre de coléoptère (poison violent, réputé aphrodisiaque) (Régions méditerranéennes)
  • Cannelle : Qarfa - écorce du cannelier (Inde, Malaisie, Sri Lanka)
  • Cypéracée : Tara soudania - rhizome très odorant (Soudan)
  • Poivre long : Dar felfell - fruit du Piper longum (Inde et Malaisie).
  • Clou de girofle : Oud en nouar - bouton floral du giroflier (Zanzibar)
  • Curcuma : Qrçoub - rhizome d'une zingibéracée jaune (Inde, pays tropicaux)
  • Gingembre : Sknjbir - rhizome du zingiber officinale (Indochine, Japon)
  • Iris : Oud lamber - rhizome de l'Iris germanica (Haut Atlas)
  • Poivre noir : Elbzar - fruit du poivrier (Asie tropicale)
  • Lavande : Khzama - fleur de la Lavandula vera (France, Maroc)
  • Boutons de roses : Rous el ward - rose de Damas (vallées du Dadès, Todra, Ferkla)
  • Cannelle de Chine : Dar el cini - écorce d'un arbre de la famille des lauracées (Asie tropicale)
  • Fruit du frêne : Lissan ettir - importé d'Europe comme aphrodisiaque.
  • Baies de belladone : Zbibet el laïdour - baies desséchées (Chichaouen)
  • Nigelle : Habbt el soudane - graines (Maroc)
  • Gouza el asnab - boules de graines cultivées, agglomérées
  • Gingembre blanc (Japon)
  • Hil et abachi - fruit d'une asclépiadacée
  • Cubèbe - poivre gris parfumé (Insulinde et Bornéo)
  • Poivre des moines : Kherouâ - baie du gattilier (Maroc)
  • Badiane - fruit du badianier chinois (Chine, Japon, Viêt Nam)

Mélange d'épices et d'herbes à l'origine d'un ras el hanout
  • 2 oignons hachés
  • 2 poivrons rouges hachés (ou verts ou autres)
  • 4 gousses d’ail pressées
  • 2 c. à table huile d’olive
  • 1 bte. tomates étuvées entières
  • 6 à 8 merguez coupées en tronçons
  • 1½ c. à thé ras el hanout (ou au goût)
  • 1 c. à thé harissa (ou sambal oelek)
  • 4 œufs
Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire tomber les oignons, l’ail et les poivrons, jusqu’à tendres.

Ajouter les tomates étuvées, les tronçons de merguez, le ras el hanout et l’harissa, bien mélanger, en écrasant les tomates, couvrir, baisser le feu à doux et laisser mijoter environ 15 minutes.

Lorsque le tout est bien cuit et fumant, casser les œufs sur le dessus du mélange et laisser cuire quelques minutes de plus.

Le ragoût est prêt lorsque le blanc des œufs est cuit et le jaune encore coulant.

Servir avec du bon pain.


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Affogato double café au Frangelico



Recette proposée chez Trinidad de Les petits plats de Trinidad
dans le cadre de ma participation au KKVKVK#31 - "Les glaces"

L’affogato, merveilleux dessert italien et alternative parfaite au café glacé, servi sur une terrasse ensoleillée. En fait, le terme italien «affogato» signifie «noyé» ou «étouffé» et ainsi, ce dessert consiste traditionnellement en une portion de gelato généreusement arrosée d’expresso bien chaud. Mais des déclinaisons de toutes sortes peuvent être concoctées avec des glaces aux parfums divers baignant dans une variétés innombrables de liqueurs, de crèmes, de sirops et parfois même d’autres boissons originales.


L'incomparable Venise...

Ancrée dans un énorme lagon du nord-ouest de l’Italie, flottant presque sur la Mer Adriatique, il n’existe probablement pas de ville plus romantique que Venise. À Venise, les rues sont des canaux, les taxis et les bus, des bateaux; plus de 20 millions de touristes visitent chaque années un des plus magnifiques trésors de notre monde. Mais Venise a de gros problèmes; lentement, la ville se noie dans la mer qui l’entoure et si rien n’est fait, les générations futures, ne la connaîtront jamais. Venise est bâtie sur 118 petites îles qui sont reliées par plus de 400 ponts; plusieurs monuments historiques y sont érigés sur des piliers de bois profondément ancrés dans les fonds limoneux de la mer. Les bateaux circulant partout et en grand nombre dans Venise, remuent ses fonds vaseux et endommagent ainsi ses fondations de bois, dans ses murs de briques, l’eau salée s’infiltre et la pollution autant que les pigeons, érode ses chefs d’œuvres de pierres anciennes. Mais ce qui menace encore plus sérieusement Venise, c’est le niveau de la mer qui ne cesse d’augmenter depuis les années ’30, soit depuis le tout début du réchauffement climatique. Venise se noie à un rythme d’environ un cinquième de pouce par an; la Piazza San Marco étant l’endroit le plus bas de la ville, est à présent complètement inondée 90 jours par année. Suite à la plus grande inondation de Venise en 1966, le gouvernement italien et le parlement européen, ont mis sur pied un plan de plusieurs milliards d’euros, visant à sauver Venise. Le schéma de MOSE : MOdulo Sperimentale Elettromeccanico, se dessine en 79 gigantesques panneaux creux, chacun pesant près de 300 tonnes et tous enfilés côte à côte, à l’entrée du lagon. Ils se balanceront sur des charnières, pour former une barrière protectrice lors de hautes marées. Le massif projet de construction déjà bien entamé, devrait être complété en 2012. Mais les critiques affirment qu’avec le réchauffement climatique, le niveau de la mer pourrait bien rendre MOSE tout à fait obsolète, d’ici 50 ans. Aussi, les vénitiens déchargent leurs déchets humains et animaux dans les canaux de la ville, laissant ainsi les marées se charger d’envoyer le tout vers la mer; MOSE pourrait alors faire de Venise une gigantesque fosse septique. Il n’est qu’une seule chose pour laquelle tous sont d’accord : si rien n’est fait, les jours de Venise sont comptés. Tous sont d’accord pour dire que la ville doit être sauvée, non seulement pour les vénitiens ou pour l’Italie, mais surtout pour le monde entier, parce qu’après tout, Venise est un des précieux joyaux de notre planète.


Détail du projet MOSE (achèvement possible en 2012)

Pour chaque personne
Dans le contenant du blender, verser les 3 derniers ingrédients et pulvériser jusqu’à bien mousseux.

Verser au fond d’un tumbler ou d'une belle grande coupe, ajouter la glace au café et arroser le tout d’expresso.

Servir aussitôt.


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Velouté de poireau au cari et glaçons crémeux aux herbes


Un visiteur inattendu, souvent quelqu’un d’important, arrive toujours au moment où vous découvrez que vos glaçons se promènent d’un bord à l’autre du bac, comme des verres de contact séchés au fond d’un gobelet. C’est comme si un recycleur compulsif les aurait utilisés et remis en place pour une deuxième tournée. En fait, vos glaçons sont victimes de sublimation! La sublimation n’est pas un mince exploit. Elle nécessite qu’une substance passe aveuglément, d’un état solide directement à un état gazeux sans passer par la case «go», ni se liquéfier dans le procédé. Rien de tout ça n’est contre les lois de la chimie, et pourtant ce n’est pas une progression normale. En posant un glaçon sur le comptoir de votre cuisine, vous verrez comment une substance obéissante tiédie. Alors que ses molécules externes absorbent l’énergie de l’air ambiant, elles se meuvent plus rapidement et se séparent les unes des autres. La gravité tire ces molécules détachées vers le bas, formant une petite flaque autour du glaçon. En observant plus longtemps, vous verrez les molécules de la petite flaque se réchauffer encore plus, assez pour se libérer et se disperser dans l’air. Elles se seront alors, évaporées. Mais qu’est-ce qui pourrait bien inspirer un glaçon à se sublimer en omettant de se liquéfier d'abord? Dans chaque glaçons, bien que solidement gelé, il subsistera toujours quelques molécules à l’état liquide et d’autres aussi, à l’état gazeux. Pour éviter l’accumulation d’humidité et donc de givre dans les congélateurs, les modèles d’aujourd’hui sont munis d’une ventilation froide. Le courant d’air produit par cette ventilation fait en sorte que les molécules gazeuses contenues dans vos glaçons, quittent le bac plus facilement. Le congélateur sans givre est donc une invention séduisante pour qui veut éviter le grand labeur de la décongélation, mais son appétit pour la glace est un peu moins agréable. Dans des circonstances normales, les molécules extérieures d’un glaçon sont déjà fébriles et cherchent à peupler l’air ambiant du congélateur; c’est la nature même de tout gaz de disperser dans son environnement. Une fois séparé du glaçon la molécule gazeuse ira se déposer en fines couches sur l’élément évaporateur à l’intérieur des parois du congélateur. De temps à autre, l’élément chauffe légèrement pour éliminer la glace accumulée, et vos ex-glaçons enfin liquides, s’égouttent dans le plateau situé sous le frigo, où la chaleur du moteur les fait s’évaporer à nouveau. En assumant des factures d’électricité plus élevées, vous payez donc pour un service qui vous évite d’avoir à décongeler votre congélateur, et pour éviter que vos invités importants ne vous surprennent à chercher sous votre frigo, les glaçons qui se sont évadés!
  • 3 gousses d’ail hachées
  • 2 échalotes hachées
  • 3 c. à table beurre
  • 2 pommes de terre moyenne pelées coupées en cubes
  • 4 petits poireaux hachés (partie blanche et verte)
  • 1 c. à table cari (ou au goût)
  • 4 t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • 1 t. crème 35%
  • ½ botte coriandre fraîche finement hachée
Dans un bol, bien mélanger la crème et la coriandre, verser le tout uniformément dans un bac à glaçons, mettre au congélateur jusqu’à bien pris.

Dans une grande casserole, faire fondre le beurre à feu modéré et y faire tomber l’ail et les échalotes, jusqu’à bien tendres.

Ajouter les pommes de terre et les poireaux, faire cuire 3 minutes supplémentaires en remuant de temps à autres.

Ajouter le cari et continuer la cuisson pendant une minute en remuant constamment.

Ajouter le bouillon de poulet et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser mijoter pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient bien tendres.

Passer le tout au mélangeur-plongeur jusqu’à lisse et crémeux ou jusqu’à consistance désirée.

Servir bien chaud accompagné d’un ou deux glaçons aux herbes.


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Pouding au pain 4 étoiles, à la banane et au chocolat


Recette suggérée par Lauren de Upper East Side Chronicle
dans le cadre de la quarante-neuvième participation aux TWD

Votre pain contient-il des cheveux humains? Je ne vous demande pas si un de vos cheveux serait malencontreusement tombé dans la farine avec laquelle vous faite votre propre pain, mais plutôt si les acides aminées utilisées pour produire le pain que vous achetez en épicerie, contiennent des cheveux humains. Cela vous parait impensable? Qu’à cela ne tienne, sachez que certains des additifs utilisés dans les produits de boulangerie commerciale, contiennent bel et bien des cheveux humains! En effet, exception faite des pains dits «de grains entiers», on permet pour divers produits de boulangerie tels que les biscuits, les gâteaux et les pains, l’utilisation d’une farine connue sous l’appellation E920. Cette farine est additionnée d’un acide aminé appelé L-Cysteine qui lui est fabriqué à partir de sous-produits animaux tels que plumes, poils de porc et parfois même, cheveux humains; aujourd’hui on peut le produire synthétiquement, mais parait-il que l’utilisation de cheveux humains reste la plus riche source d’acides aminés possible puisqu’ils en contiennent 14%. Il existe une petite industrie en Chine qui produit différents additifs à partir de cheveux humains, mais en sommes nous vraiment surpris? Après la mélamine dans le lait, les cheveux dans le pain! Il ce trouve même qu’un rabbin aurait écrit un article sur le net à propos de l’acide aminé L-Cysteine, proclamant qu’il serait casher, en autant que les cheveux entrant dans sa composition ne viendraient pas de personnes décédées. Mais la question la plus importante étant «cet additif est-il utilisé chez plusieurs manufacturiers?». La réponse n’est pas claire, ni facile à obtenir, puisque la L-Cysteine aurait la propriété de complètement disparaître à la cuisson, ce qui n’obligerait pas les manufacturiers à en inscrire la présence au tableau des ingrédients. Les manufacturiers affirment ainsi, que cet additif ne constitue pas un ingrédient comme tel. Bien sûr, les agences de vérification de la qualité des aliments le nieront, en affirmant que le L-Cysteine doit absolument être inscrit au tableau des ingrédients, en plus de vous rassurer en insistant sur le fait que le L-Cystéine utilisé de nos jours serait le plus souvent d'origine synthétique, HUM? Et pour ceux qui aimeraient croire que l'utilisation du L-Cysteine serait spécifique à un pays en particulier, détrompez-vous. L'additif L-Cysteine est utilisé dans tous les pays où l'on retrouve quelque forme commerciale de pain que ce soit, sur les tablettes des supermarchés. Personne n'y échappe!
  • 12oz pain rassi coupé en cubes
  • 3 à 4 bananes coupées en rondelles épaisses
  • ⅔ t. raisins enrobés de chocolat
  • 3 t. lait
  • 1 t. crème 35%
  • 3 œufs
  • 4 jaunes d’œufs
  • ½ t. sucre
  • 6oz. chocolat mi-sucré finement haché
Dans une grande jatte, mélanger les cubes de pain, les rondelles de bananes et les raisins au chocolat, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, amener le lait et la crème à ébullition.

Pendant ce temps, dans une grande jatte, battre les œufs, les jaunes et le sucre au fouet à main.

Aux premiers bouillons du lait, retirer la casserole du feu et verser le quart du liquide dans le mélange d’œufs en battant constamment.

Ajouter le reste du lait et continuer de battre.

Ajouter le chocolat et battre à nouveau jusqu’à ce qu’il soit fondu.

Verser le tout sur les cubes de pain et laisser imbiber pendant 30 minutes en pressant de temps à autres, sur le dessus du pain afin de faire certain que les cubes seront bien imbibés.

Transférer le tout dans un plat allant au four d’environ 9x13", préalablement beurré.

Déposer le tout dans un second plat un peu plus grand et remplir celui-ci d’eau bouillante, jusqu’à la moitié du premier.

À nouveau, déposer ce bain-marie sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 35 à 45 minutes ou jusqu’à ce que e pouding ait uniformément gonflé ou qu’un couteau inséré en son centre ressorte propre.

Servir chaud, tiède ou froid.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison



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Potage de lentilles corail au lait de coco et cari


Le plus vaste récif de corail du monde, le plus grand signe de vie sur Terre visible de l’espace, ne croit plus comme il le faisait par le passé. Les échantillons de 328 coraux Porites qui sont de grandes structures ressemblant à des cervelles et qui sont formés de minuscules polypes, ont été prélevés des 344 000km² et ont révélé que la croissance de leur colonie a ralenti de 13% depuis 1990. La raison la plus vraisemblable serait évidemment le changement climatique causé par le dioxyde de carbone et autres gaz à effets de serres s'accumulant dans l’atmosphère. Le dernier siècle passé à brûler les combustibles fossiles a causé l’augmentation du CO2 à un niveau de 280 particules par million à 387 ppm, et qui continu toujours de croître. Plus de 25% de ce CO2 supplémentaire est absorbé par les océans de la planète, et réagit avec l’eau de mer en formant un type d'acide carbonique. Un taux plus élevé d’acide carbonique dans l’océan, signifie l’acidification des eaux de la Terre. Plus l’océan sera acide, plus la faune marine aura des difficultés par exemple, à former les coquillages qui les protègent et à empêcher que ceux-ci se dissolvent. Pour comprendre comment le corail se porte, les biologistes comparent des échantillons datant d’aussi loin que 1572. Parce que les Porites produisent des couches similaires à celles des troncs d’arbres, les changements de conditions environnementales sont gravés dans leur squelette. Depuis 1990, les coraux s'épaississent de moins en moins avec chaque année; ces données suggèrent qu’un si sévère et soudain déclin de leur calcification, n’aurait jamais été constaté depuis 400 ans. Moins les coraux grandiront, plus ils auront des difficultés à lutter contre l’acidité et les hausses du niveau de la mer, ce qui aura un effet désastreux sur la faune marine dépendante du corail et de nombreux autres écosystèmes. La température et l’acidité de l’eau toujours à la hausse a déjà un impact sur la grande barrière de corail; de grands changements dans la biodiversité et la productivité des océans du monde entier sont imminents.


Australie - La grande barrière de corail vue de l'espace
  • 4 c. à table oignon émincé
  • 2 c. à table huile
  • 1 c. à table poudre de cari (plus ou moins au goût)
  • 2 t. lait de coco
  • 2 t. sauce tomate
  • Sel et poivre au goût
  • 1 t. lentilles corail
  • 2 ½ t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • Coriandre fraîche
Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon jusqu’à tendre.

Ajouter le cari, bien remuer et laisser cuire 1 minute de plus.

Ajouter le lait de coco, amener à ébullition, baisser le feu et laisser réduire 2 minutes.

Ajouter la sauce tomate, le bouillon de poulet, les lentilles, saler et poivrer au goût, amener à ébullition et baisser à nouveau le feu pour laisser mijoter pendant 20 minutes.

Passer le tout au mélangeur-plongeur, jusqu’à consistance désirée.

Servir aussitôt garni de coriandre fraîche.

Source : Elle à Table


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Cake ougandais à la banane plantain


Recette aussi publiée chez Gwen de Les p'tites choses bio de Mamzelle Gwen
dans le cadre de son jeu "Le tour du monde en 232 recettes"

Prochain arrêt: OUGANDA!

L’Ouganda, situé au coeur de l’Afrique, à cheval sur l’équateur, délimité par le Kenya à l’est, la Tanzanie au sud, le Rwanda au sud-ouest, le Zaïre à l’ouest et le Soudan au nord, a la forme d’un bassin enclavé entre les terres d’une immense faille. Le respect des droits de l’Homme a fait de grands progrès en Ouganda, depuis le milieu des années ’80. Il existe encore pourtant plusieurs aspects qui continuent d’attirer l’attention. Le conflit de la région du nord a généré des rapports d’abus de la part des rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur et de l’Armée ougandaise elle-même; la torture a aussi fait partie de la routine des organisations de sécurité. Des attaques faites contre la liberté politique du pays, incluant des arrestations et le matraquage de membres de l’opposition parlementaire, auraient mené à une critique virulente de la part de la communauté internationale, culminant en mai 2005 alors que le gouvernement britannique restreignait en partie, l’aide humanitaire qu’il apportait au pays. Le nombre de réfugiés internes était alors estimé à 1.8 millions d’habitants. Récemment, des organisations de souche ougandaise, ont réussi à éveiller les consciences sur le propos des enfants kidnappés par les rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur pour faire d'eux des soldats des garçons et des mères de famille. Des milliers de garçons, aussi jeunes que 8 ans, ont été capturés et forcés à tuer. Le documentaire «Invisible Children : Rough Cut» sorti en 2006, relate très bien le quotidien des enfants ougandais surnommés «les passagers de la nuit», qui jusqu’à récemment quittaient chaque nuit leur village et marchaient plusieurs milles dans la noirceur totale, dans le simple but d’éviter leur ravisseurs. Depuis la présentation du reportage, la commutation nocturne a cessé pour les enfants du nord de l’Ouganda. Ces dernières années l’Ouganda croyait presque à la paix; de 2006 à 2008 à Juba, au Soudan, l’Armée de résistance du Seigneur et le gouvernement ougandais avaient engagé une série de pourparlers pacifiques dans l’espoir de faire cesser le conflit. Ces pourparlers supportés par des envoyés spéciaux américains et d’autres nations, ont permis la plus longue trêve en 23 années d’histoire de la guerre du nord de l’Ouganda. En mars 2008, les pourparlers de Juba concluaient enfin un accord de paix devant être signé par le président ougandais Museveni et Joseph Kony cependant, Kony manqua par deux fois de se présenter à la signature des documents, ce qui mis officiellement fin à la médiation. La République Central Africaine et le sud du Soudan ont émis leur désapprobation concernant la communauté internationale et tentent de faire comprendre l'importance d'une nouvelle urgence pour mettre fin ce complexe conflit. Ces deux années passées, on estime que 900 000 des 1.8 million de réfugiés internes, sont retournés dans leur village. Mais il reste toujours 1 million d’habitants vivant présentement dans des camps. La plupart veulent retourner chez eux, d’autres ont été déplacés depuis des décennies et ont depuis fort longtemps, tout perdu de leur vie d’avant. L’accès à l’eau potable, aux opportunités économiques, aux centres de santé et à l’éducation les inquiète gravement.

Le film "Invisible Children" basé sur le précédent documentaire ainsi que sur les développements ultérieurs concernant le conflit du nord de l'Ouganda, devrait prendre l'affiche en mai 2009.


Bande annonce de "Invisible Children" - 2009
  • 2 bananes plantains mûres coupées en deux finement tranchées
  • 2 à 4 c. à table huile
  • 1 t. fromage cottage
  • 1 c. à table sucre
  • 1 c. à thé cannelle
  • 3 œufs divisés
  • 1 c. à table chapelure nature
Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre à feu modéré et y faire dorer les tranches de plantains quelques minutes de chaque côté, égoutter, réserver.

Dans un bol, mélanger le fromage cottage, le sucre et la cannelle, réserver.

Dans un petit bol, battre les jaunes d’œufs jusqu’à pâles et mousseux, réserver.

Dans une grande jatte, battre les blancs d’œufs jusqu’à la formation de pics fermes.

Délicatement plier les jaunes dans les blancs.

Dans une moule à cake ou à petits cakes préalablement beurré, saupoudrer un fin fond de chapelure.

Ajouter le quarte du mélange d’œufs, puis le quart des tranches de plantains et enfin le quart du mélange de fromage cottage.

Répéter ces opérations jusqu’à épuisement des mélanges, en prenant soin de terminer par le mélange d’œufs.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 40 minutes.

Servir aussitôt.

*Ce gâteau est traditionnellement servi en Ouganda, avec des plats de viandes et doit être consommé immédiatement à sa sortie du four.

Source : Cellnet Recipes


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Flans de petits pois au chèvre et cari


Juillet 2007. Il aura fallu 141 ans aux chercheurs anglais pour enfin mettre le doigt sur le gêne que le moine autrichien Gregor Mendel a manipulé lors de ses pionnières expériences qui ont contribuées à établir les lois de la génétique. Ce gêne contrôle plus spécifiquement la couleur de la semence du pois. Une équipe de chercheur a réussi à identifier la séquence génétique d’un gêne commun à de nombreuses espèces de plantes qui l’utilise pour synthétiser la molécule du pigment vert, et ont compris qu’il s’agissait bien du gêne de Mendel. Cette identification marque le troisième de sept gênes; le premier ayant été identifié vers la fin des années ’90, peu avant l’essor de la séquence codante du génome. Si vous avez eu des cours de biologie étant adolescent, vous vous rappelez peut-être avoir vu un portrait de Mendel avec à ses côtés, des plants de pois de diverses tailles, couleurs et formes. En comptant les proportions de ces différents traits des plants de pois de plusieurs générations, le moine en a conclu que ces caractéristiques devaient dériver de paires, de ce que nous appelons aujourd’hui les gênes, divisées au hasard entre les pousses. Mais aucun chercheur n’avait auparavant réussi à calculer la séquence de gêne de la couleur selon Mendel, et le pois est un génome bien trop vaste pour y fouiller à l’aveuglette. Les chercheurs ne comprennent toujours pas exactement comment le gêne de la couleur du pois fonctionne, mais maintenant qu’ils l’ont trouvé, ils ont tout le loisir de l’étudier. EN ce qui concerne les quatre autres gênes de Mendel restant à identifier, on croit pouvoir réussir à mieux les connaître d’ici quelques années, au fur et à mesure que d’autres plantes révèleront leur séquence codante.


Gregor Mendel (1822-1884), botaniste du 19e siècle (gauche)
Illustration utilisée en biologie académique (à droite)

  • 2 échalotes finement émincées
  • 1 c. à table beurre
  • 1½ t. petits pois congelés
  • ½ bûche de chèvre crémeux
  • 2 œufs
  • ¾ t. crème 35%
  • 1 c. à table cari
  • Sel et poivre au goût
Remplir une casserole d’eau légèrement salée et la porter à ébullition.

Ajouter les pois et faire blanchir 2 minutes, égoutter.

Dans un bol, mélanger les pois encore chauds et le chèvre.

Répartir le tout dans le fond de 4 ramequins préalablement beurrés, réserver.

Dans un poêlon, chauffer le beurre à feu modéré et y faire tomber les échalottes, jusqu'à bien tendres.

Dans une jatte, battre les œufs, la crème et le cari à l’aide d’un fouet à main.

Ajouter les échalottes, saler et poivrer au goût.

Verser un quart de la préparation dans chaque ramequin, par-dessus les pois.

Déposer les ramequins sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 minutes ou jusqu’à ce que les flans soient bien dorés et gonflés.

Source : Isabelle de Les gourmandises d’Isa - déclinaison


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Torte "express" amaretti et chocolat




Recette suggérée par Holly of Phe/MOM/enon
dans le cadre de ma quarante-huitième participation aux TWD

Leur nom est le diminutif italien de «amaro», qui signifie «amer», indiquant la saveur distincte que leur donne l’amande amère (noyau de la pêche), à la base de leur confection. Pourtant cette amertume n’est pas désagréable du tout et d’ailleurs, rehaussée par le sucre et parfois par l’amande douce utilisée dans le produit final. L’Amaretto di Saronno, la version croquante et friable du petit biscuit, cache en son cœur une structure alvéolaire aux parois fines et délicates; elle est traditionnellement employée dans certains desserts typiquement italiens : pêches fourrées, Bônet piémontais, Tiramisù, etc. L’Amaretto di Sassello unique à la Ligurie, souple et tendre, à la chair dense et presque crémeuse, ressemble d’autant plus au massepain qu’à un biscuit; il était autrefois l’accompagnement idéal aux vins de desserts. Les deux amaretti partagent une forme de petite calotte dont la face visible est pour le premier crevassée, et bien lisse pour le second. La Sicile est en majeure partie responsable de l’introduction des amandes dans la cuisine italienne. Son emplacement propice aux contacts de diverses groupes ethniques présents dans le bassin méditerranéen, aurait contribué au commerce et à l’interaction entre ces peuples. La présence dominante des Sarrazins en Sicile, entre les 9e et le 11e siècles, aurait aidé à la diffusion de plusieurs concepts culturels et culinaires arabes, à travers cette région. Les amandes devinrent rapidement l’élément favori de la cuisine et de différentes boissons italiennes, influencées par l’innovation et l’inspiration péninsulaire de l’endroit. Ces concepts voyagèrent rapidement dans toutes l’Italie et même jusqu’en Lombardie, dans une ville appelée Saronno qui allait devenir célèbre grâce à sa liqueur d’amande et ses petits biscuits amaretti. Vers 1700, un cardinal milanais aurait surpris le village de Saronno d’une visite. Un couple de jeunes mariés, habitants du village, lui auraient souhaité la bienvenue en préparant une petite pâtisserie originale. Sur un coup de tête, ils auraient cuisiné des biscuits faits d’amandes amères moulues, de sucre et de blancs d’œufs. Le cardinal apprécia tellement les biscuits confectionnés en son honneur, qu’il bénit le couple. L’événement donna lieu à une recette précieusement gardée de génération en génération. Les Amaretti di Saronno sont aujourd’hui produits par Paolo Lazzaroni et Figli S.p.A. et tirent leur procédé d’une infusion de la liqueur Amaretti di Saronno, qui donne au biscuits leur délicate saveur d’amande. Lazzaroni revendique encore aujourd’hui l’histoire du jeune couple bénit par le cardinal, comme étant à l’origine de la fameuse recette transmise de génération en génération, depuis 1718. Lazzaroni produit les amaretti les plus célèbres au monde, depuis 1851.

Torte
  • 6 amaretti doubles
  • ¾ t. amandes effilées grillées
  • ½ t. beurre à température ambiante
  • ½ t. sucre
  • 3 œufs à température ambiante
  • 4oz. chocolat mi-sucré fondu tiédi
Glace
  • 4oz. chocolat mi-sucré haché
  • ½ t. crème 15%
  • 2 c. à table sucre
Chantilly aux amandes
  • ¾ t. crème 35%
  • 3 c. à table garniture aux amandes
Pour la torte

Déposer les amaretti et les amandes grillées dans la jarre du blender et pulvériser le tout jusqu'à l’obtention d’une fine mouture, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre jusqu’à pâles et mousseux, environ 3 minutes.

Ajouter les œufs un à un en battant 1 minute après chaque addition.

Ajouter le chocolat fondu, le mélange d’amaretti et d’amandes, et battre à nouveau jusqu’à très bien incorporés.

Verser le tout dans un moule à charnière d'environ 8" préalablement beurré, uniformiser le dessus à l’aide d’une maryse.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un couteau inséré au centre de la torte ressorte à peine mouillé.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et refroidir complètement avant de glacer.

Pour la glace

Faire chauffer la crème et le sucre dans un bol allant au four micro-ondes, pendant 90 secondes ou jusqu’à ce que des bulles apparaissent sur le pourtour de la crème.

Déposer le chocolat dans un bol et y verser la crème chaude; attendre quelques minutes et remuer le tout à l’aide d’une fourchette jusqu’à bien lisse.

Verser la glace sur la torte en la laissant couler sur les côtés, réserver au frigo quelques minutes pour faire raffermir la glace.

Pour la chantilly

Dans une jatte, battre la crème jusqu’à l’obtention de pics mous.

Plier la garniture d’amandes dans la crème et rebattre quelques instants, au besoin.

Transférer la chantilly dans une poche à douille et en garnir le dessus de la glace.

Source : Baking, FromM y Home to Yours Dorie Greenspan – déclinaison


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Orangettes




Les Occidentaux connaissent bien le 14 février, jour de la Saint-Valentin où les hommes surtout, offrent des présents aux femmes, la plupart du temps des chocolats et des fleurs. Mais saviez-vous qu’au Japon, se sont les femmes qui, le jour de la Saint-Valentin, offrent des chocolats aux hommes? Qu’à cela ne tienne, ces Japonais si méthodiques bénéficient depuis près de 30 ans, d’un autre jour de célébration appelé la «White day», où les hommes ont la chance de retourner la pareille à leur amoureuse, un mois plus tard, le 14 mars. Mais encore, avec le souci de toujours chercher l’équilibre et la perfection en tout, les Japonais se sont questionnés sur la possibilité d’une journée où les amoureux se prouveraient leur affection de façon réciproque. Dans la tradition japonaise, les fleurs de couleur orangé sont synonyme de bonheur matrimonial et donc, la «Orange day» est née. Tout semblait approprié à cette nouvelle fête : avantageuse coïncidence même, sur laquelle les producteurs américains d’agrumes ont tôt fait de sauter, en tirant rapidement profit de l’idée, pour faire valoir leurs produits agricoles aux Japonais. Le concept est en fait né en 1998, alors que divers groupes japonais faisant la promotion d’événements visant à rapprocher les hommes et les femmes, cherchaient à encourager l’égalité des sexes. Il faut savoir aussi qu’en Corée du Sud, la tradition veut que les célibataires qui n’ont rien reçu le jour de la Saint-Valentin, s’habillent en noir et se réunissent le 14 avril, pour se consoler mutuellement devant un plat de nouilles à la sauce aux haricots! Certainement pour éviter un jour aussi pathétique, mais surtout pour promouvoir la parité entre hommes et femmes autant à la maison qu’au travail, mais aussi dans leur communauté, l’objectif était de leur rappeler d’être reconnaissants envers leur partenaire. Chaque année depuis, des organisations féminines et municipales, croyant que la considération de l’autre est plus importante que l’apport matériel, distribuent de petites cartes imprimées de messages de gratitude et d’appréciation à l’intention des couples. Un concours annuel de messages a d’ailleurs été mis sur pied en 2006. Mais «Orange day» ne fera pas exception aux autres fêtes commerciales, puisque déjà après quelques années seulement, et au grand plaisir des producteurs américains d'agrumes, les gâteaux d'oranges, liqueurs d’agrumes, bonbons acidulés et autres dérivés abondent dans les grandes surfaces et les boutiques spécialisées, aux alentours du 14 avril.
  • Peau d’environ 3 grosses oranges (de préférence «bio»)
  • 2 t. eau
  • 1⅓ t. sucre
  • Chocolat de qualité (au lait, mi-sucré, noir ou un mélange au choix)
*À noter que plus la peau des oranges sera épaisse, plus les orangettes seront savoureuses. Aussi, accumuler la peau des oranges en prenant soin de les laver et bien les brosser avant de la découper de façon à obtenir de beaux quartiers à mettre au frigo, dans un contenant hermétique. Lorsque la peau de 3 à 4 oranges aura ainsi été accumulée, elles seront prêtes à être confites.

Dans une casserole, déposer les quartiers de peau d’oranges et recouvrir d’eau fraîche.

Amener à ébullition, réduire le feu à modéré et laisser frémir 5 à 10 minutes.

Égoutter et recommencer ces opérations à nouveau (elles ont pour but d’éliminer l’amertume contenue dans chair blanche de la peau).

Après le second égouttage, goûter un peu afin de vérifier si l’amertume est assez atténuée.

Si oui, laisser sécher les quartiers de peau un nuit avant de commencer le confisage, si non, recommencer le blanchiment (autant de fois que nécessaire en ne dépassant pas 4 fois).

Lorsque moins humides, détailler les quartiers de peau d’oranges en fines lamelles d’environ 0,5cm d’épaisseur.

Déposer les lamelles dans une grande casserole à fond épais ou en cuivre, ajouter l’eau et le sucre et porter à ébullition.

Aux premiers bouillons, réduire le feu à modéré et laisser frémir pendant 5 à 10 minutes.

Retirer la casserole du feu et laisser complètement refroidir à température de la pièce.

Lorsque le tout a bien refroidi, remettre la casserole sur le feu et répéter les étapes précédentes 2 fois en prenant bien soin de laisser complètement refroidir les lamelles dans le sirop à chaque fois, avant de répéter la cuisson.

Les orangettes sont confites lorsque la chair blanche de la peau est devenue presque translucide (à cette étape, il ne devrait rester guère plus du tiers du sirop).

Garder le sirop pour usages futurs (boissons à l’orange, confitures ou autres) et disposer les orangettes sur une grille en prenant soin de faire en sorte qu’elles ne se chevauchent pas, ni se touchent.

Laisser ainsi sécher pendant 24H ou au goût (plus elles sécheront, plus elles seront dures et mordantes).

Faire fondre le chocolat choisi au bain-marie, y tremper les orangettes et les laisser prendre sur un papier ciré environ 1H ou jusqu’à bien fermes.

Conserver dans une boîte de métal ou une jarre de verre, à température ambiante.

Source: L'internaute - Le journal des femme


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Oeufs de Pâques gourmands


Recette présentée à titre "Hors concours" chez ...Miettes
dans le cadre de ma participation au jeu "Fête d'Oeuf"

Depuis la nuit des temps, l’Homme a cherché à connaître le sens des mystères de la vie, ce qui l’a mené au culte. Un des premier objet voué à ce culte fut le soleil, et les œufs ukrainiens, les pisanki, faisaient partie intégrante du culte que ce peuple vouait au soleil. Jadis, les Ukrainiens avaient déterminé que lorsqu’un œuf était brisé, le jaune représentait le soleil et le blanc, la lune. L’œuf fit éventuellement partie de différentes cérémonies et pris une signification particulière dans les rituels printaniers. La tradition de décorer ces œufs était très répandue en Europe, surtout dans les région slaves; il y avait les œufs moraves, les tchèques et ceux de tribus slaves de l’Allemagne de l’Est. Les pisanki faisaient partie de la vie quotidienne des Ukrainiens, qu'ils croyaient posséder certains pouvoirs et les considéraient donc comme des talismans. On croyait que les esprits maléfiques étaient effrayés non seulement par les poules et les coqs, mais aussi par les œufs; les Cosaques d’ailleurs, emmenaient souvent des coqs pour leurs longs voyage dans le but de repousser les mauvais esprits. À l’époque, toutes cultures avaient ses talismans, le danger était partout, les pisanki devinrent un besoin nécessaire et entretenu. À divers moments de l’année ou lors de différents passages de la vie d’une personne, les pisanki empruntaient des significations mystiques de toutes sortes. Les couleurs et les motifs vinrent à représenter la nature et la vie. On offrait les pisanki aux nouveaux-nés, aux adolescents, aux nouveaux mariés, et cette pratique servait à la fois de tradition mais aussi à la continuité de l’art du pisanka. Pendant des siècles durant, les motifs et les symboles utilisés étaient passés de mères en filles; l’héritage de la culture ukrainienne fut ainsi préservé. Avec l’arrivée du Christianisme en Ukraine vers 988, les pisanki prirent la signification religieuse de Pâques, celle de la renaissance de l’Homme et de la résurrection de Dieu. Les pisanki étaient faits pendant la nuit, par les femmes et seulement lorsque tous les membres de la famille dormaient. Avant d’entamer le travail d’un pisanka, l’artiste devait être préparée; le jour précédent le début de la décoration, elle évitait de parler en mal des autres, exercerait beaucoup de patience envers tous et apporterait beaucoup de soins et de tendresse à sa famille. Nul n’avait la permission de la voir travailler les pisanki, puisque son seul but était de repousser le mal. Aujourd’hui le concept des pisanki a évolué et même si certains gardent toujours quelques restrictions, les pisanki ont en général rejoint le rang d'autres formes d’arts et d’expression personnelle d'artistes individuels. La symbolique des motifs pour sa part n’a pas changée; il serait d'ailleurs bien difficile de trouver d’autres exemples d'une telle tradition passé en héritage, avec autant de succès que celle du pisanka.

Divers types de pisanki, modernes et traditionnels
  • 5 à 6 c. à table cacao
  • 6 à 7 c. à table confiture de lait
  • ½ t. poudre d’amandes
  • ½ t. noix de coco finement râpée
  • Bonbons, paillettes de sucre, dragées, billes, etc.
Dans un bol, mélanger le cacao et 2 cuillerées à table de confiture de lait jusqu'à l’obtention d’une pâte très consistante et façonnable (ajuster au besoin avec un peu plus de cacao ou de confiture de lait).

Façonner la pâte en 4 boules de la grosseur de petites truffes et les mettre au frigo le temps de raffermir.

Lorsque les truffes sont bien fermes, dans une jatte, mélanger la poudre d’amande et la noix de coco, ajouter 4 cuillerées à table de confiture de lait et bien mélanger pour à nouveau, obtenir une pâte très dense, mais malléable (ajuster au besoin avec de la poudre d'amandes ou de la confiture de lait).

Recouvrir chaque truffes refroidies, d’un quart de la pâte d’amandes et façonner le tout de manière à obtenir la forme d'un oeuf.

Décorer aussitôt et les remettre au frigo.

*Garder au frigo.


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Lokshen kugel aux raisins et pacanes


Les premières références à la pâque juive sont retrouvées dans le Livre de l’Exode puis dans le Nouveau Testament. D’après Exodus 12, le Livre des Rois, il y a environ 3000 ans, Dieu aurait promis au peuple d’Israël de le libérer de l’esclavage et déchaîner sur le peuple égyptien, le dixième fléau qui devait châtier tous les garçons nouveaux-nés d’Égypte. Pour être certains que les garçons juifs ne seraient pas faussement accablés par sa colère, Dieu leurs ordonna de marquer leur porte de sang d’agneau en ajoutant:«Lorsque je verrai le sang, je passerai outre»; en anglais «pâque» se dit «Passover» qui signifie «passer outre». Mais ce terme ne date que de la traduction du livre bien plus tard, de l’Hébreu à l’Anglais. Le terme Hébreu original signifiant «passez outre», «pei samekh cheit», donna lieu à «Pessa’h», aujourd’hui utilisé par les juifs. Il existe cependant des références confirmant que certaines parties de cette célébration auraient été observées bien avant. La Genèse 19:3, cite le pain sans levain, alors que Maimonide mentionne furtivement «C’était la pâque». Malgré le fait qu’on ne puisse expliquer la raison pour laquelle les juifs auraient mangé du pain sans levain à cette époque de l’année, on croit que le qu'il aurait été si pressé de servir les anges à sa sortie d’Égypte, qu’il n’aurait pas même pris le temps de faire lever le pain et aujourd'hui, en l'honneur de cette étape les deux commandements les plus importants de la pâque juive sont de manger le pain matza et de ne consommer aucun produits contenant quelque forme de levure que ce soit. Autrefois, les rituels comprenait aussi le sacrifice d’un agneau dans la nuit du 14e jour du mois hébreu de Nisan (ou Abib). Ces traditions sont maintenant jointes en un seul commandement, celui d’observer Séder soit, observer le rituel d'un repas spécial pendant les deux premiers soirs de la célébration. Pendant ce repas, les juifs lisent la Haggada qui relate les détails de leur libération divine et se servent d’un plateau spécial comportant sept éléments spécifiques :
  • Trois matzot disposées les uns au dessus des autres, mais recouverts séparément.
  • Du Karpas, un mélange d’herbes vertes composé de céleri, persil, radis, etc.,
  • De l’eau salée pour rappeler le goût des larmes des enfants d’Israël pendant l’esclavage.
  • Du Maror, un mélange d’herbes amères pour rappeler l’amertume de la vie en Égypte, composé de romaine, laitue, endives, raifort, etc.
  • La ‘Harosset, un mélange de pommes, noix, cannelle, macéré dans le vin et symbolisant le mortier utilisé par les esclaves pour la fabrication de briques.
  • Le Zeroa, un os avec un peu de viande, grillé sur la braise pour rappeler le sacrifice de l’agneau pascal à l’époque du Temple de Jérusalem.
  • Le Beytsa, un œuf dur, qui sera craqué en souvenir de la destruction du Temple.
Tout au long du récit de l’Exode, ces aliments sont utilisés symboliquement pour rappeler les différents aspects de l’histoire rapportée par la Torah. Quatre coupes de vin ou de jus de raisin sont bues par chaque convive à des moments spécifiques du Séder. Enfin, un riche dîner est par la suite servi, on y dresse la table le plus somptueusement possible, en signe de liberté. Le kugel de nouilles est un dessert traditionnel servi lors de la pâque juive, mais les commandements empêchent que celui-ci soit apprêté à partir de nouilles faites de farine d’orge, d’épeautre, de seigle, d’avoine ou de blé, puisque ces céréales ont toutes la particularité de fermenter et donnant une forme de levain défendu à pâque, de la tombée du soleil au levé du soleil, en 2009, du 9 au 15 avril. Il ne sera donc approprié pour les juifs de confectionner ce dessert pour pâque, qu’avec des nouilles faites de farine de matza.
  • 10oz nouilles aux œufs (non cuites)
  • 2 œufs
  • ½ t. fromage cottage
  • ½ t. fromage Ricotta
  • ½ t. crème sure
  • 1 t. lait
  • ⅔ t. sucre
  • 2 c. à thé vanille
  • ½ t. raisins secs
  • ½ t. pacanes grillées hachées
  • Cannelle, sucre
Dans une grande casserole, faire cuire les nouilles aux œufs selon les indications sur le paquet (habituellement à grand eau salée, pendant 5 à 7 minutes).

Bien égoutter, réserver.

Dans une grande jatte, battre ensemble les œufs, les fromages, la crème sure, le lait, le sucre et la vanille.

Beurrer un plat allant au four d’environ 10x10" et y répartir les nouilles, ajouter les raisins secs et les pacanes hachées, touiller légèrement.

Verser les ingrédients liquides sur les nouilles et touiller légèrement à nouveau, à l’aide d’une fourchette pour bien faire pénétrer le mélange liquide entre les nouilles.

Saupoudrer le tout d’un mélange de sucre et de cannelle.

Faire cuire au four, sur la grille du centre, à 350° pendant 45 minutes.

Servir chaud, tiède ou froid.


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Baluchons de veau wellington aux oignons caramélisés et foie gras


Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue, elle allait à grands pas,
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent;
Achetait un cent d'œufs, faisait triple couvée! :
La chose allait à bien par son soin diligent.
« Il m'est, disait-elle, facile
D'élever des poulets autour de ma maison;
Le renard sera bien habile
S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son;
Il était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable
J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
Et qui m'empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau? »
Perrette là-dessus saute aussi, transportée:
Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée.
La dame de ces biens, quittant d'un œil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s'excuser à son mari.
En grand danger d'être battue.
Le récit en farce en fut fait;
On l'appela le Pot au lait.

Quel esprit ne bat la campagne?
Qui ne fait châteaux en Espagne?
Picrochole, Pyrrhus, la laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous.
Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux:
Une flatteuse erreurs emporte alors nos âmes;
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi;
On m'élit roi, mon peuple m'aime;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant:
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même,
Je suis Gros-Jean comme devant.

Jean de LA FONTAINE, Fable X - Livre VII


Illustration de La laitière et le pot au lait, Achille DEVÉRIA (1800-1857)
  • 2 portions de pâte feuilletés bien froides (maison ou du commerce)
  • 2 oignons moyens finement émincés
  • 3 c. à table beurre
  • 4 c. à table cassonade
  • 4oz foie gras de canard
  • 2 c. à table vinaigre balsamique
  • 1 filet de veau de 1lb tranché en 8 médaillons
  • Sel au goût
  • Lait, crème ou un jaune d’œuf battu au choix
Dans un grand poêlon, faire chauffer le beurre à feu moyen-doux et y faire tomber les oignons pendant une vingtaine de minutes en remuant régulièrement.

À mi-cuisson, ajouter la cassonade et bien en enduire les oignons, continuer de faire caraméliser toujours en remuant.

Lorsque bien compotés, laisser les oignons complètement refroidir à température ambiante.

Dans un bol, bien mélanger le fois gras, la compote d’oignons et le vinaigre balsamique, en les écrasant à l’aide d’une fourchette, réserver.

Rouler les pâtes feuilletées jusqu’à l’obtention de deux carrés d’environ 12x12", couper les carrés en quatre, afin d’obtenir 8 plus petits carrés de 6x6".

Déposer une cuillerée à table comble du mélange de foie gras au centre de chaque carré de pâte et couvrir le mélange d’un médaillon de veau, saler chaque médaillon au goût et ajouter une seconde cuillerée à table du mélange de foie gras sur le dessus de chaque médaillon.

À l’aide d’un pinceau de cuisine, délicatement mouiller le pourtour de chaque carré de pâte feuilletée et refermer les baluchons sur eux-mêmes de la façon désirée mais en prenant soin de voir à ce que la garniture des baluchons ne s’en échappe pas durant la cuisson.

Badigeonner chaque baluchon de lait, de crème ou d’un jaune d’œuf battu.

*Si la pâte feuilletée semble avoir eu le temps de tiédir pendant l’assemblage des baluchons, veiller à les mettre au frigo pendant 30 minutes à 1H, de façon à ce que la pâte soit très froide lorsque enfournée.

Faire cuire sur une plaque à cuisson tapissée de papier parchemin, sur la grille du centre, à 400° (très important que le four soit préchauffé) pendant 17 à 20 minutes ou jusqu’à ce que la température interne ait atteint 155°.

Source : Nicolas Vallée


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