Biscuits en pot (brisures de chocolat et canneberges séchées)


Un vieil homme agonisant, gisant dans son lit, huma soudainement l’arôme de ses biscuits favoris - brisures de chocolat, qui remontait suavement les escaliers, de la cuisine à sa chambre. Il rassembla tout ce qu’il lui restait d’énergie et se hissa hors de son lit pour s’appuyer avec peine contre le mur et lentement sortir de sa chambre. Avec encore plus de peine, il s’engagea dans l’escalier, serrant la rampe de ses mains blanchies par l’effort et rampa presque jusqu’en bas. D’un souffle haletant, il s’appuya sur l’encadrement de la porte qui menait à la cuisine, écarquillant les yeux vers ce qui lui semblait être une vision du Paradis. N’eût-il pas été du fait qu’il agonisait, il se serait cru déjà mort, en route vers un monde meilleur où là, devant lui, sur la table de la cuisine, des centaines de biscuits aux brisures de chocolat refroidissaient sur le papier ciré. Était-il au ciel, ou était-ce là le dernier geste amoureux de sa femme dévouée, qui voyait à ce qu’il quitte ce monde tout à fait comblé? Recueillant une dernière fois ses forces, il se lança vers la table et tomba à genoux, complètement recroquevillé, devant celle-ci. En remontant la tête vers les biscuits célestes, ses lèvres desséchées s’entrouvrirent, goûtant déjà cette merveilleuse et douce saveur qui le ramènerait presque à la vie. Sur le rebord de la table, il avança une main tremblante vers les biscuits… et VLAN! Celle-ci fut soudainement frappée par l’énorme spatule que tenait sa femme : «Tut! Tut! Bas les pattes! C’est pour les funérailles!»
  • 1¼ t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • 1 pincée de sel
  • 1 t. cassonade
  • ½ t. brisures de chocolat
  • ½ t. canneberges séchées
  • 1 t. flocons d’avoine
Dans l’ordre énuméré ci-dessus, déposer tous les ingrédients dans un pot de verre en prenant soin de ne pas mélanger les étages.

Fermer le pot et offrir garni d’une étiquette indiquant la procédure à suivre pour cuisiner les biscuits, soit :

«Pour environ 2 douzaines de biscuits, verser le contenu de ce pot dans une grande jatte. Ajouter 1 œuf légèrement battu, ½ tasse d’huile (préférablement sans saveur) et ¼ tasse de lait. Mélanger le tout jusqu’à ce que les ingrédients secs aient disparus dans la pâte et déposer par grosses cuillerées sur une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin. Faire cuire au four, sur la grille du haut, à 350° pendant 11 à 13 minutes.»

Source: Ricardo Larivée - déclinaison


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Gâteau au fromage "spumoni"



Recette suggérée par Anne de Anne Strawberry
dans le cadre de ma trente-troisième participation aux TWD
Le «spumoni» ou «spumone», est un dessert italien, très populaire dans les «gelaterias» de Naples et de Palerme. Celui-ci consiste en une très légère mousse mêlée à des éclats de bonbons, de fruits confits, d’amandes ou de chocolat, recouverte d’une couche de glace ou de sorbet. Pour le réaliser, les glaciers recouvrent le fond et les parois de petits moules de métal de toutes sortes, de diverses glaces et sorbets qui sont au départ congelés seuls, pour donner les coques de glaces vides. Pendant ce temps, la mousse appelée «spuma» en italien, est préparée et mêlée à la garniture choisie. Lorsque les coques de glace sont bien fermes, elles sont remplies de mousse et retournées au congélateur pour au moins 4h, avant d’être démoulées pour être servies entières. C’est ce dessert qui inspira la version Nord-Américaine de la glace «spumoni» qui en fait, n’a rien à voir avec le nom qu’on lui a donné, mais plutôt avec le dessert lui-même, et encore plus avec la glace napolitaine, tout simplement. Il existe deux versions de glaces «spumoni», la première est une version simple dans laquelle le parfum de chocolat de la glace napolitaine est remplacé par un parfum à la pistache, soit une glace tricolore verte, blanche et rose. La seconde est aussi tricolore, incluant soit le chocolat, soit la pistache, mais aussi additionnée de fruits confits, ce qui donne l’impression d’un hommage un peu plus authentique, au dessert original. Bien que l’Italie ne connaisse pas la glace «spumoni», celle-ci est pourtant très appréciée au sein de la diaspora italienne d’Amérique du Nord d’ailleurs, les États-Unis fêtent le jour national de la «spumoni» le 21 août, alors que le Canada le fête le 13 novembre.

Salt Lake City, Utah, É.-U.
Vidéo relatant une apparition du Christ, dans une glace "spumoni"!

Croûte
  • 1¾ t. chapelure de biscuits Graham
  • 4 c. à table sucre
  • Pincée de sel
  • ¼ t. beurre fondu
Garniture
  • 4 paquets de fromage à la crème à température ambiante (type Philadelphia)
  • 1⅓ t. sucre
  • 4 œufs
  • 2 c. à thé vanille
  • 1⅓ t. crème sure
  • 4oz. chocolat fondu
  • Zestes d’une orange
  • Quelques gouttes d’essence d’orange
  • Quelques gouttes de colorant orangé (facultatif)
  • 1¼ t. fruits confits en petits dés
Pour la croûte

Dans un bol, mélanger la chapelure, le sucre et le sel.

Ajouter le beurre fondu et mélanger jusqu’à ce que le tout soit bien imbibé de beure.

Étendre uniformément cet appareil dans le fond d’un moule à charnières en pressant légèrement.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant une dizaine de minutes.

Laisser complètement refroidir avant de garnir.

Pour la garniture

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, bien battre le fromage à la crème pendant 4 minutes ou jusqu’à léger et très mousseux.

Ajouter le sucre et battre à nouveau pendant 4 minutes.

Ajouter la vanille et les œufs un à la fois en battant 1 minute après chaque addition.

Séparer l’appareil obtenu en trois parties égales et incorporer dans la première, le chocolat fondu; dans la seconde, les zestes et l’essence d’orange et enfin, laisser la troisième nature.

Étaler uniformément la portion chocolatée sur la croûte refroidie.

Recouvrir de la moitié des fruits confits.

Étaler uniformément la portion nature sur les fruits confits, puis la portion à l’orange sur celle-ci.

Recouvrir le tout du reste des fruits confits.

Recouvrir le fond du moule de papier d’aluminium bien étanche et déposer le tout dans un grand plat allant au four et rempli d’eau bouillante, jusqu’à la moitié de la hauteur du moule à charnière.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 1h30.

Fermer le four et laisser le tout dans le bain-marie pendant 1 heure supplémentaire.

Sortir le moule de l’eau et le mettre au frigo environ 4 heures avant de démouler.

Passer un couteau entre le gâteau et la paroi du moule et démouler.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Bombe de Noël à la française, parfumée aux fruits et à la noix de coco


Recette suggérée par Hilda de Saffron and Blueberry
et par Marion de Il en faut peut pour être heureux
dans le cadre de ma huitième participation aux défis Daring Bakers

Mr. Lover lover, Mr. Lover lover, girl, Mr. Lover lover
She call me Mr. Boombastic say me fantastic,
Touch me in me back she say I'm Mr. Ro...mantic
She call me Mr. Boombastic say me fantastic,
Touch me in me back she say I'm ro...
Smooth just like silk
Soft and cuddle hug me up like a quilt
I'm a lyrical lover no take me for no filth
With my sexual physique Jah know me well built

Bombastic, SHAGGY – 1995


Extrait de la vidéo promotionnelle de Les vacances de Mr Bean - 2007

Dacquoise à la noix de coco (peut être préparée à l'avance)
  • ¼ t. poudre d’amandes
  • ⅔ t. noix de coco râpée
  • ½ t. sucre glace
  • 2 c. à table farine
  • 3 blancs d’œufs
  • 4 c. à table sucre
Dans un bol, bien mélanger la poudre d’amandes, la noix de coco et le sucre glace, y tamiser la farine, réserver.

Dans une grande jatte, battre les blancs d’œufs jusqu’à l’obtention de pics fermes, en ajoutant le sucre graduellement.

À l’aide d’une maryse, délicatement plier les ingrédients secs dans les blancs d’œufs.

Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin, y déposer la jatte à l’envers et en tracer le contour au crayon, sur le papier parchemin.

Légèrement beurrer le papier parchemin et y déposer la pâte en prenant soin de ne pas dépasser le contour dessiner (une fois étendue, la pâte devrait avoir environ 1 cm d’épaisseur).

Faire cuire au four, sur la grille du centre, à 350° pendant 15 minutes ou jusqu’à légèrement dorée, réserver.

Feuilleté praliné (peut être préparé à l'avance)
  • 3.5oz chocolat au lait
  • 1⅔ c. à table beurre
  • 2 c. à table pralin (chocolat SKOR pulvérisé)
  • 6 enveloppes doubles gavottes émiettées
Dans un bol, faire fondre le chocolat au four micro-ondes pendant 1 minute, bien mélanger à la sortir du four afin de faire complètement fondre le reste du chocolat.

Ajouter le beurre, bien mélanger jusqu’à complètement fondu.

Ajouter le pralin et les gavottes, mélanger rapidement et étendre sur un papier ciré, à environ 1cm d’épaisseur, réserver.

Crème brûlée à la framboise (peut âtre préparée à l'avance)
  • ½ t. crème 35%
  • ½ t. lait entier
  • 4 jaunes d’oeufs
  • 2 c. à table sucre
  • ½ t. framboises fraîches en purée
Dans un bol, battre légèrement les jaunes et le sucre.

Dans une petite casserole, faire chauffer le lait, la crème et la purée de framboises, aux premiers bouillons verser le tout en filet et très lentement sur les jaunes battus, en battant constamment.

Transférer le tout dans un moule à tarte (ou autre) et couvrir de papier d’aluminium.

Déposer le moule dans un plat allant au four remplir d’eau bouillante, jusqu’à la moitié du moule à tarte.

Faire cuire au four, sur la grille du centre, à 210° pendant 1H ou jusqu’à ce que les côtés de la crème soient fermes et son centre encore crémeux. Réserver.

Mousse au chocolat noir (préparer au moment du montage)
  • 1¼ c. à thé gélatine
  • 1 ½ c. à table eau froide
  • 3 c. à table sucre
  • 1½ c. à thé sirop de maïs
  • 1 c. à table eau
  • 3 jaunes d’œufs
  • 6.2oz chocolat noir grossièrement haché
  • 1½ t. crème 35%
Dans un petit bol, faire gonfler la gelatine dans l’eua froide pendant 5 minutes.

Faire la pâte à bombe, battre les jaunes d’œufs dans une jatte, jusqu’à très pâles, environ 5 minutes, réserver.

Dans une petite casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le sucre, le sirop de maïs et l’eau jusqu’à 244°F.

Ajouter en un mince filet, le sirop ainsi obtenu au jaunes d’œufs, en battant constamment, continuer de battre pendant environ 5 minutes ou jusqu’à l’obtention d’une pâte très épaisse et mousseuse, réserver.

Faire fondre le chocolat au four micro-ondes pendant environ 1 minute et constinuer de mélanger à la sortie afin de faire complètement fondre la totalité du chocolat.

Ajouter 2 c. à table de crème au chocolat encore chaud et bien mélanger.

Fouetter le reste de la crème jusqu’à bien ferme, réserver.

Verser le chocolat sur la gélatine, bien mélanger et laisser tiédir quelques instants.

Incorporer ½ tasse de crème fouettée au chocolat, puis la pâte à bombe.

À l’aide d’une maryse, délicatement plier le tout dans la crème fouettée.

Ganache au chocolat blanc à l’orange (préparer au moment du montage)
  • 4 c. à table sucre
  • 5oz. chocolat blanc grossièrement haché
  • ⅔ t. crème 35%
  • 1 c. à table jus d’orange concentré congelé
  • Zestes d’une orange
Faire un caramel dans une casserole à fond épais ou en cuivre, en faisant fondre le sucre réparti uniformément au fond de la casserole, sur un feu modérément élevé.

Au fur et à mesure que le sucre fond, faire des cercles avec la casserole afin que le sucre fonde uniformément, laisser cuire jusqu’à l’obtention d’un sirop ambre foncé.

Pendant ce temps, faire chauffer la crème, le jus d’orange concentré et les zestes, aux premiers bouillons verser le tout, très doucement dans le caramel (attention le caramel peut éclabousser et vous brûler!)

Dans un bol, déposer le chocolat blanc et verser par-dessus le caramel obtenu, attendre quelques secondes et mélanger le tout jusqu’à ce que le chocolat soit complètement fondu.

Glace miroir au chocolat blanc (ne préparer qu’au moment de démouler la bombe)
  • ½ c. à table gélatine
  • 3.5oz chocolat blanc grossièrement haché
  • 2 c. à table beurre
  • 1/3 t. lait entire
  • 1⅔ c. à table sirop de maïs
Dans une petite casserole, verser le lait et le sirop de maïs, y saupoudrer la gélatine et la laisser gonfler pendant 5 minutes.

Pendant ce temps, déposer le chocolat blanc et le beurre dans un bol.

Porter le contenu de la casserole à ébullition, aux premiers bouillons, verser sur le chocolat blanc et le beurre, et battre jusqu’à bien lisse.

Laisser tiédir et garnir la bombe de ce mélange aussitôt qu’il commence à gélifier.

Pour le montage.

Tapisser le fond et les parois d’une jatte de taille moyenne, de pellicule plastique en prenant de laisser le moins possible de plis ou de bulles d’air.

Couvrir le fond de la jatte d’environ 1cm de mousse au chocolat, bien uniformiser le tout à l’aide d’une maryse, faire prendre au congélateur pendant 1H.

Verser la totalité de la crème brûlée par-dessus le premier étage de mousse au chocolat et retourner au congélateur pendant 2H.

Verser la moitié du reste de la mousse au chocolat sur la crème brûlée congelée, bien uniformiser à l’aide d’une maryse.

Couvrir la mousse du feuilleté praliné en le rognant si nécessaire.

Recouvrir le feuilleté du reste de la mousse au chocolat et bien uniformiser.

Retourner le tout au congélateur pendant 1H.

Recouvrir la mousse au chocolat de la ganache au chocolat blanc et terminer en découpant la dacquoise à la taille nécessaire pour recouvrir la ganache.

Retourner au congélateur 1H et décorer au goût de la glace miroir au chocolat blanc et de figurines de pâte d’amandes.

*Garder au congélateur avant et après le service.

Source :
This month's challenge is brought to us by the adventurous Hilda from Saffron and Blueberry and Marion from Il en Faut Peu Pour Etre Heureux.
They have chosen a French Yule Log by Flore from Florilege Gourmand

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Verrines de crème au butterscotch parfumée aux amandes, caramel et chocolat




Recette suggérée par Donna de Spatulas, Corkscrews and Suitcases
dans le cadre de ma trente-deuxième participation aux TWD
D’après la légende, la pierre du destin, aussi connue comme «pierre de Scone», «pierre du couronnement» ou «pierre de Tanist», fut utilisée comme oreiller par Jacob, fils d’Isaac, patriarche de la Bible. Un simple bloc de grès rouge, pesant environ 335lbs et que l’on croit avoir été apporté en Écosse au 9e siècle, elle fut utilisée pour le couronnement des rois de Dal Riada, une région de l’ouest de l’Écosse, aujourd’hui appelée Argyll. Lorsque Kenneth I, le 36e roi de Dal Riada déplaça sa capitale vers Scone en 847, la pierre du destin fut aussi déplacée. Le couronnement des rois écossais prenait place alors, à Moot Hill au palais de Scone, près de Perth, où seulement une réplique de la pierre s’y trouve aujourd’hui. En 1292, John Balliol fut le dernier roi écossais à être couronné sur la pierre puisqu’en 1296, Édouard I, conquérant de l’Écosse et du Pays de Galles, s'empara de la pierre en gage de butin de guerre et la déplaça à nouveau afin qu’elle soit installée sous le trône du couronnement dans l’abbaye de Westminster, en Angleterre; elle y resta d’ailleurs, pendant 700 ans. Il existe par contre, plusieurs théories stipulant que des moines écossais n’auraient pas cédé la vraie pierre, mais auraient vraisemblablement cachée l'originale dans la rivière Tay, bernant ainsi les troupes anglaises d’Édouard. Pourtant, Jacques VI d’Écosse, Jacques I d’Angleterre, tous les rois et reines Stuart d’Écosse furent couronnés sur cette pierre du destin; depuis l’Acte d’Union de 1707, l’utilisation de la pierre fut appliquée pour la Grande-Bretagne et par la suite avec l’Acte d’Union de 1801, pour le Royaume-Uni dans son intégralité. Le 25 décembre 1950, un groupe de nationalistes écossais s’emparèrent de la pierre et la ramenèrent en Écosse, où elle demeura 4 mois avant d’être retournée à Westminster. Mais le fut-elle réellement? Diverses théories s’ajoutant à la première, affirment qu’à nouveau, une copie de la pierre aurait été retournée en Angleterre. Quoiqu’il en soit, la pierre originale avait du être très bien cachée, puisque aucune des pierres présentement en possession des Britanniques ou des Écossais, ne correspond à la description historique de «l’oreiller de Jacob». Tout de même, suite au mécontentement grandissant des Écossais, le gouvernement conservateur britannique retournait officiellement la pierre en Écosse, le 30 novembre 1996. Elle réside depuis au château d’Édimbourg où des historiens écossais l'ont examiné à son arrivé, déclarant qu’elle était «possiblement» la pierre originale de Dal Riada. Dans l’éventualité du couronnement futur d’un monarque britannique par contre, une entente a été accordée pour que la pierre du destin soit temporairement replacée sous le trône du couronnement de l’abbaye de Westminster.


Pierre du destin, en Écosse et sous le trône de l'Abbaye de Westminster
  • ½ t. cassonade tassée
  • ½ t. crème 35%
  • 1¾ t. lait entier (divisé)
  • ¼ t. fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • 3 c. à table sucre
  • 3 jaunes d’œufs
  • 3 c. à table beurre mou
  • 1 c. à thé vanille
  • 3 c. à table bourbon (whiskey, scotch ou rye)
  • 6 à 8 c. à table caramel
  • 2 c. à table garniture aux amandes
  • 1 c. à table éclats de bonbons au caramel au beurre
  • 1oz. chocolat fondu
Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer la cassonade et l’eau jusqu’à ce que celle-ci soit bien dissoute, porter à ébullition et laisser bouillir 2 minutes en remuant constamment.

Ajouter la crème et 1½ tasse du lait, ramener à ébullition, fermer le feu, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la fécule et le sel, réserver.

Dans une jatte, battre les jaunes et le sucre jusqu’à pâles et mousseux, ajouter le reste du lait et battre à nouveau.

Ajouter le mélange de fécule au mélange d’œufs, battre à nouveau.

En un mince filet, ajouter le sirop chaud à cet appareil en battant constamment.

Retourner le tout dans la casserole sur un feu modéré et battre toujours en prenant soin de bien racler les parois et les angles de la casserole.

Fermer le feu lorsque le tout aura épaissi et que les premières bulles remontent à la surface.

Ajouter le beurre, le Bourbon et la vanille, battre à nouveau quelques secondes.

Verser le premier tiers de la préparation dans 4 verrines.

Garnir la crème nature du caramel, également divisé entre les 4 verrines.

Transférer le deuxième tiers de la crème dans un bol, ajouter la garniture aux amandes et les éclats de bonbons, bien mélanger.

Verser la crème aux amandes également sur le caramel, dans les verrines.

Ajouter le chocolat fondu au dernier tiers de la crème et bien mélanger.

Verser la crème au chocolat également sur la crème aux amandes, dans les verrines.

Couvrir chaque verrines de pellicule plastique, posée directement sur le dessus des crèmes, mettre au frigo au moins 4H avant de servir bien froid et décorer si désiré, de mikados au chocolat, amandes et caramel au beurre.

*Pour les mikados, une fois trempés dans le chocolat, les rouler dans des éclats de bonbons au caramel au beurre et amandes grillées hachées.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Sorbet à la grenade


«Il n’est de plus cruelle douleur, que d’être aveugle à Grenade.» : paroles gravées dans la pierre des remparts de l’Alhambra.

Un souvenir inoubliable de l’Âge d’Or de l’Islam en Espagne, le palais de l’Alhambra à Grenade en Andalousie, se révèle au cœur de chacun comme un endroit de pur raffinement et d’élégance. Le palais, la mosquée et la forteresse de l’Alhambra, s’étendent dans Grenade sur une paroi rocheuse, sous l'oeil attentif et protecteur de la Sierra Nevada. Malgré son histoire parsemée de négligence et de mauvais traitement, l’Alhambra reste pourtant l’exemple le plus parfait de l’art islamique d’Europe; dessinée dans le but de refléter la beauté même du Paradis, elle est constituée de jardins et de fontaines bordant son palais et sa mosquée, tous protégés par son imposante forteresse flanquée de treize massives tours. À l’époque où des villes du nord de l’Europe, n’étaient encore que des amas de boue et d’habitations de bois, la ville de Grenade représentait déjà l’archétype du raffinement avec ses rues pavées, ses splendides parcs et bains publics et ses riches bibliothèques. Le savoir y fleurissait et différentes communautés religieuses y vivaient ensemble dans la tolérance et la paix: le summum architectural de cet Âge d’Or était, l’Alhambra. Ces murs roses et la dense et verte forêt qui l’entoure, ont maintes fois inspiré les poètes maures qui la surnommaient «la perle sertie dans l’émeraude»; le terme «alhambra» lui-même d’origine arabe, est un dérivé de ses murs carnés. Une des dernières villes espagnoles à tomber aux mains des monarques catholiques Isabelle et Ferdinand, lors de la Reconquête du sud de l’Espagne, Grenade et son Alhambra furent la scène sur laquelle se joua le départ de Christophe Colomb vers la découverte du Nouveau Monde. Malgré les grandes batailles que les catholiques livrèrent aux rois maures, Isabelle et Ferdinand ont convoité la beauté de l’Alhambra qu’ils désiraient ardament conquérir; Isabelle demanda même qu'on l'y enterre à sa mort, ce qui fut fait pour les 20 ans qui suivirent son décès, jusqu’au moment où on transféra sa dépouille afin qu’elle rejoigne celle de son époux dans une chapelle spécialement bâtie pour eux, juste sous le palais, dans Grenade. Après qu’Isabelle et Ferdinand eurent réussi à saisir l’Alhambra, le complexe entier fut laissé à l’abandon, tombé dans l’oubli pendant des siècles. Une succession de souverains y commirent des altérations désastreuses, blanchissant plusieurs de ses murs à la chaux, bloquant divers passages et divisant ses pièces. Un tremblement de terre survenu en 1821, eut presque raison de la totalité du monument et l’empereur Napoléon aurait voulu complètement le détruire, du fait que la guerre qu’il livrait au sud de l’Espagne tournait en sa défaveur.

Quelle triste réflexion sur l’esprit de l’Homme, que cette attitude des rois et des princes qui une fois devenus maîtres des objets convoités, ne se préoccupent plus de leur gain. L’acquisition elle-même, est souvent l’unique accomplissement. «Contemplez, dans la création des cieux et de la terre, dans l’alternance du jour et de la nuit, les signes de conscientisation qui nous sont envoyés.»

En 1984, l’UNESCO déclarait l’Alhambra, monument national du patrimoine mondial d’Europe.



L'Alhambra, la nuit et détails du palais et des jardins Généralife.
  • 8 grenades
  • 1 t. eau
  • ¼ t. sucre
  • ¼ t. jus de citron
Ouvrir les grenades et en extraire les grains.

Déposer les grains dans le contenant du mélangeur électrique et pulser jusqu’à l’obtention d’un liquide granuleux.

Filtrer le liquide dans un chinois préalablement posé sur un bol, afin de recueillir le jus.

Mettre le jus au frigo jusqu’à refroidissement complet, soit toute une nuit.

Dans une petite casserole, porter l’eau et le sucre à ébullition, baisser le feu à modéré et laisser mijoter environ 10 minutes.

Ajouter le jus de citron au sirop et mettre au frigo jusqu’à complètement froid.

Verser le jus de grenade et le sirop citronné dans la sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

Transférer le tout dans un contenant hermétique et garder au congélateur.

*Laisser tempérer environ 10 minutes, afin de faciliter le service.


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Rôti français, sauce aux pleurotes et vin rouge


Le pleurotus ostreatus, malgré son surnom «pleurote huître», n’a aucune affinité avec le mollusque lui-même, sauf peut-être son apparence. Celle-ci, au pied excentrique souvent quasi absent, apparaît plutôt comme un chapeau allongé, lisse et gras, aux couleurs variant du gris sombre au beige clair, mais affichant aussi parfois, des tons de rose et de jaune. Le pleurote aux fines et délicates lamelles, est très certainement un des champignons les plus périssables et doit être conservé entre 1°C et 4°C. Il est le troisième champignon le plus cultivé sur la planète, la Chine d’ailleurs, en est le premier producteur avec 85% de la production mondiale, soit approximativement un million de tonnes annuellement. Du côté de sa culture industrielle, on le retrouve poussant dans des sacs stériles remplis de sciures de bois et inoculés de semences, mais le pleurote se retrouve aussi facilement à l’état sauvage, grimpant le long de troncs d’arbres morts et ce, tout au long de l’année dans un climat tempéré. Évidement très populaire dans les pays asiatiques, le pleurote se prête pourtant très bien à tout plat réclamant des champignons; sa saveur subtile sera légèrement plus sucrée et plus prononcée lorsque mature, par contre sa texture deviendra un peu moins plaisante, moins moelleuse. Depuis plus de mille ans, diverses cultures du monde vénèrent le pleurote autant en gastronomie qu’en médecine, parce qu’il est riche en protéine, vitamine C, potassium et acide folique - vitamine d’une grande aide pour contrer l’anémie. De plus, le pleurote renferme une quantité de niacine 10 fois supérieure à tout autre légume, et est même une source naturelle non négligeable de statine, un hypolipidémiant contribuant à la baisse de la cholestérolémie.
  • 1 rôti français non bardé (environ 1.5 à 2lbs)
  • Sel et poivre (au goût)
  • 3 c. à table moutarde à l’ancienne
  • 1 c. à table thym séché
  • 2 t. pleurotes grossièrement hachés
  • 2 t. champignons grossièrement hachés (de Paris, café ou autres)
  • 2 c. à table beurre
  • ½ t. vin rouge corsé
  • 1 t. bouillon de bœuf (maison ou du commerce)
  • 1 c. à table fécule de maïs
  • 1½ c. à table eau
  • 1 c. à table pâte de tomates
  • ½ c. à table sauce Worcestershire
Déposer le rôti dans un plat allant au four, le saler et le poivrer de tous les côtés.

Dans un petit bol, mélanger la moutarde et le thym et en badigeonner le rôti en entier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 450° pendant 15 minutes, baisser le feu à 350° en prolonger la cuisson jusqu’à ce que la température interne soit de 145°F (pour un rôti saignant).

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré, y faire sauter les champignons jusqu’à légèrement dorés, environ 5 minutes.

Ajouter le vin et le bouillon de bœuf et poursuivre la cuisson jusqu’à réduit de moitié.

Pendant ce temps, dans un petit bol, délayer la fécule dans l’eau, ajouter la sauce Worcestershire et la pâte de tomates.

Ajouter le contenu du petit bol à la sauce réduite en remuant constamment jusqu’à épaissi, réserver.

Au sortir du four, emballer le rôti dans une feuille de papier d’aluminium bien scellée et laisser reposer pendant une dizaine de minutes.

Trancher le rôti selon l’épaisseur désirée et servir arrosé de la sauce.

Biscuits tout beurre à la confiture




Recette suggérée par Heather de Randomosity and the Girl
dans le cadre de ma trente et unième participation aux TWD
Au courant du mois d’août dernier, alors que le monde entier célébrait la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Pékin, une toute autre fête était déjà en branle dans l’Iowa, aux États-Unis. D’ailleurs il en aurait fallu peu pour que la Foire de l’Iowa, ne batte les records d’assistance des jeux! Tenue du 7 au 17 août, celle-ci ne met en scène aucune aptitude sportive. Ni nage synchronisée, ni 100m haies, pas même de lancer du javelot, mais bien une aptitude tout à fait originale : la sculpture sur beurre. La mascotte de cette foire, la célèbre «vache de beurre» est depuis près de 100 ans, l’icône de l’événement, mais de nos jours, une nouvelle vache y est sculptée à chaque année, tout comme pour chacune des différentes et originales sculptures qui y sont présentées : Elvis, Tiger Woods, Harry Potter, etc. Toutes ces œuvres d’art ont été sculptées de 1960 à 2005, par la tendre main de Norma Lyon, mieux connue sous le pseudonyme de la «Dame à la vache de beurre». La star de cette discipline a depuis passé la main à son apprentie, Sarah Pratt, devenue la quatrième sculpteuse officielle de la foire. Les sculptures sur beurre, même les vaches, se sont depuis quelques années, étendues à plusieurs autres états et parait-il que la «Dame à la vache de beurre» se serait elle-même déplacée chez ces voisins, pour leurs créer …d’autres pis. Mais l’Iowa ne pourrait tout de même pas suggérer être à l’origine de la tradition de cet art, puisque la sculpture sur beurre existe déjà depuis des lustres au Tibet, ou les moines tibétains sculptaient autrefois le beurre de yak en des animaux et des divinités destinés à leur culte. Possiblement d’ailleurs, la seule quasi corrélation olympique que cette foire pourrait avoir avec la Chine, quoique lors de cette dernière édition de la Foire de l’Iowa, la sculpture sur beurre mettait sur la sellette la gymnaste américaine Shawn Johnson et celle-ci a apparemment su changer, le beurre en or!


La vache de beurre, Foire de l'Iowa - 2008
Dans une grande jatte, battre le beurre et le sucre à l’aide d’un mélangeur électrique, jusqu’à pâle et mousseux, environ 2 minutes.

Ajouter l’œuf et battre à nouveau jusqu’à bien lisse, environ 2 minutes.

Ajouter la vanille et le lait, battre à nouveau.

Ajouter la confiture, battre à vitesse modérée pendant environ 30 secondes, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le gingembre et le sel.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre seulement jusqu’à ce que les ingrédients secs aient disparus dans la pâte (ne pas trop battre!).

Transférer la pâte obtenue dans une poche à douille munie d’une douille à grande ouverture «étoile» (ou autre au choix).

Sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, pratiquer de petites torsades de pâtes, ressemblant à des nids d’oiseaux et pouvant éventuellement recevoir la confiture.

Remplir les cavités des biscuits d’environ ½ c. à thé de confiture.

Cuire au four sur la grille du haut, à 375° pendant 8 à 11 minutes ou jusqu’à légèrement dorés.

*Donne 2 à 3 douzaines de biscuits.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison
Confiture: Isa de Les gourmandises d'Isa

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Mikados de Noël


Sous la récente constitution du Japon, l’empereur, que l’on nomme encore parfois «Mikado», ne symbolise à présent que l’unité de son peuple. Devenu une figure cérémoniale pour la constitution monarchique, son rôle est d’instituer les candidats déjà désignés par le régime, sans même pouvoir décliner leur nomination. Contrairement à la plupart des monarques, le Mikado actuel n’est pas commandant des armées, ni chef exécutif tel qu’il l’était autrefois; il n’est plus que le chef de la famille impériale japonaise, une représentation de l’état. Historiquement, le mandat de l’empereur du Japon s’est vu alterner entre le grade de clerc suprême, détenant des pouvoirs uniquement symboliques et celui d’un réel souverain impérial, détenant tous les pouvoirs qu’on lui connait. Jusqu’en 1945, les monarques japonais avaient toujours détenu le titre officiel de commandant en chef des forces, mais à l'inverse des monarques occidentaux, ce rôle n’a jamais été assumé directement sur le terrain depuis les premiers shogunats, puisque les empereurs japonais quels qu’ils eussent été, ont presque toujours été contrôlés à différents degrés, par diverses forces politiques extérieures. Cependant, le palais impérial appelé «Kokyo» et situé sur l’ancien emplacement du château Edo, au cœur de Tokyo, reste la résidence du Mikado depuis près de onze siècles. Ce terme «mikado» qui en japonais signifie «souverain céleste», a depuis, voyagé dans le temps désignant toutes sortes de choses plus disparates les unes que les autres, quelques fois sous la connotation du superlatif comme pour le faisan mikado, oiseau emblématique de Taiwan, le scarabée mikado que l’on désignait autrefois comme un symbole de longévité, le jaune mikado, couleur réservée aux défenseurs du trône impérial chinois, ou même le mikado, ce cultivar de la famille des ériocaulacées qui pousse tout en hauteur. Mais sous une bannière plus banale, on retrouve aussi un biscuit irlandais recouvert de confiture et de guimauve saupoudrée de noix de coco, un riz chocolaté fabriqué en Croatie ainsi que le fameux jeu d'origine hongroise de fins bâtonnets, aussi connu sous les noms de jonchets, chopsticks, chi chi sticks, pick-up sticks, Zitterwackel et Tsuchimikado, dans lequel traditionnellement, l’unique bâtonnet bleu, le plus payant, se nommes à juste titre, le Mikado... et qui lui-même donne aujourd'hui son nom, au biscuit conçu à son image et mieux connu des anglophones comme le «Pocky stick».

JEU DE MIKADO EN LIGNE

Biscuits
  • 7 c. à table beurre à température ambiante
  • ¾ t. sucre glace
  • 1 œuf
  • 2 t. farine
  • Quelques gouttes d’extrait d’amandes (ou autre extrait au goût)
Garnitures
  • Chocolat au lait, noir ou blanc (au choix)
  • Éclats de cannes de bonbons
Pour les biscuits

Dans une grande jatte, battre le beurre et le sucre à l’aide d’un batteur électrique, jusqu’à pâles et aérés.

Ajouter l’œuf et l'extrait d'amandes et battre à nouveau jusqu’à bien mousseux.

Ajouter la farine et bien incorporer à l’aide d’une cuillère de bois.

Avec les mains, façonner la pâte en une boule bien homogène, l’envelopper dans une pellicule plastique et la placer au frigo de 30 minutes à 1H.

Rouler la pâte sur une surface de travail bien propre, jusqu’à une épaisseur d’environ .5cm.

À l’aide d’une règle et d’une roulette à pizza, découper des languettes de .5 x 15cm (ou au goût), répéter ces opérations jusqu’à utilisation complète de la pâte.

Transférer les languettes sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 12 à 15 minutes ou jusqu’à légèrement dorées.

Laisser complètement refroidir avant de garnir.

Pour les garnitures

Sur un feu doux à modéré, faire fondre au choix du chocolat au lait, noir ou blanc au bain-marie ou dans une casserole à fond épais ou en cuivre.

Tremper environ la moitié d’un mikado dans le chocolat fondu (aidé d'une cuillère pour remonter le long du biscuit), l’égoutter quelques secondes à la verticale, le rouler dans les éclats de cannes de bonbons et laisser raffermir à plat, sur une feuille de papier ciré.

*Donne entre 40 et 50 mikados dépendant de leur taille.

Funny Cuppy - contest extended



Because the coming Holidays are driving you crazy
Because you had to pick up auntie Phillis at the airport
Because your munchkin has a terrible flu
Because your stil have to plow the driveway
Because you lost your head between meat pies and stuffings
Because you wanted to participate, but lacked the time...

Because we understand and go through the same...
Do not despair!

Funny Cuppy in extended until December 31st 2008!

The rules are the same, consult them!

'Ti gâto rigolo - concours prolongé



Parce que l'arrivée des Fêtes vous rend fous
Parce que vous devies aller chercher la tante Alice à l'aéroport
Parce que votre p'tit dernier a un rhume à tout casser
Parce que votre entrée n'est toujours pas déneigée
Parce que vous avez perdu la tête entre les tourtières et les atocas
Parce que vous auriez aimé participer, mais manquiez de temps...

Parce que nous comprenons et le vivons aussi...
Ne désespérez pas!

'Ti gâto rigolo sera prolongé jusqu'au 31 décembre 2008!

Les règlements sont les mêmes, consultez-les!

Pouding au pain à la Reuben


Depuis toujours les ingrédients du classique sandwich Reuben, n’ont pas changés. D’ailleurs pourquoi altérer une combinaison gagnante telle que l’association de pain de seigle, «smoked meat», fromage Gruyère, choucroute marinée à la sauce Mille-Iles et moutarde de Dijon? L’immense succès de ce sandwich est encore de nos jours disputé par deux histoires concernant son origine, histoires qui d’ailleurs n’ont jamais pu être validées jusqu’à présent. L’une d’entre elle fait référence à Charles Schimmel, le propriétaire du Blackstone Hotel à Omaha au Nébraska. Celle-ci voudrait qu’en 1920, un très bon ami de Schimmel, Reuben Kolakofsky, en préparant des sandwichs pour ses amis de Poker, aurait manqué de laitue pour agrémenter ceux-ci. Il aurait donc tout simplement remplacé la laitue par de la choucroute. Kolakofsky, un épicier de gros, aurait aussi grillé les sandwichs, ce qui aurait eu pour effet d’atténuer le goût piquant de la choucroute et de faire fondre le Gruyère. Suite au succès du sandwich lors de la soirée de Poker, Schimmel ou peut-être son fils, inscrit éventuellement le fameux sandwich au menu de l'hotel où travaillait Fern Snider, en 1956. La serveuse connaissant l’enthousiasme de sa clientèle pour le «Reuben», l’inscrit au courant de l’année, au concours national des idées de sandwichs. Le Reuben remporta la première place et acquis dès lors, une incontestable popularité auprès des Américains. La seconde version de l’origine du Reuben, viendrait du fondateur du restaurant & delicatessen new yorkais, Reuben’s. Mais on croirait que celui-ci aurait utilisé du jambon au lieu du «smoked meat» et de la salade de chou, la «cole slaw» américaine. Le restaurateur de Manhattan aurait inventé ce sandwich en 1914, spécialement pour l’actrice Annette Seelos, qui sortait d’une séance de tournage avec Charlie Chaplin et qui, en entrant dans son restaurant, se serait écriée: «Reuben, fais-moi un gros sanwich! J’ai tellement faim, que le mangerais une brique!». Mais encore, cette histoire elle-même a une variante, celle où William Hamerly, un comptable de New York, aurait créé le sandwich en 1927, en l’honneur du proprio du Reuben’s, duquel il admirait énormément l’esprit charitable! Quoiqu’il en soit, le sandwich tient aujourd’hui une place de choix, un cran au-dessus de sa sœur le «Rachel», dans lequel le «smoked meat» (ou pastrami) est remplacé par du «corned beef» et la choucroute par de la salade de chou.
  • 5 t. pain rassis coupé en cubes
  • 5 fines tranches de «smoked meat» coupé en morceaux
  • 1 t. fromage Gruyère coupé en cubes
  • ½ t. olives vertes dénoyautées tranchées
  • 3 œufs
  • 1½ t. lait entier
  • 1 t. crème 15%
  • 3 c. à table moutarde à l’ancienne
  • 3 gousses d’ail pressées
  • Sel et poivre au goût
  • 1 c. à table graines de carvi
Dans une grande jatte mélanger les cubes de pain, le «smoked meat», les cubes de fromage et les olives.

Transférer le tout dans une grand plat allant au four, préalablement beurré, réserver.

Dans une jatte, battre les œufs légèrement, ajouter le lait, la crème, la moutarde et l’ail, saler et poivrer, bien battre à nouveau et verser le tout sur le mélange de pain, «smoked meat», fromage et olives.

Parsemer des graines de carvi et laisser imbiber pendant au moins 15 minutes.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 minutes à 1H.

Servir chaud, tiède ou froid, avec de la choucroute et des cornichons à l’aneth.


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Biscuits de Noël au sucre (variantes "boutons" et "vitraux")



Recette suggérée par Ulrike de Küchenlatein
dans le cadre de ma trentième participation aux TWD

L’histoire des biscuits au sucre si populaires auprès des Américains qui les appellent tendrement «sugar cookies», aurait débutée vers le milieu du 18e siècle avec l’arrivée des colons protestants d’Allemagne qui avaient élu domicile à Nazareth, en Pennsylvanie. Avec le temps, certaines communautés moraves en auraient perfectionné la recette; ces biscuits au sucre sont à présent mieux connus comme étant des biscuits amish, vue leur popularité en Pennsylvanie. D’ailleurs en septembre 2001, l'article 1892 de Nazareth, désigna ce biscuit au sucre, le biscuit officiel du Commonwealth de Pennsylvanie. Ce biscuit robuste et peu coloré, parfois croustillant, parfois tendre, contrairement à bien d’autres, comme le biscuit aux pépites de chocolat, n’est pas confectionné à la cuillère, mais bien roulé et découpé à l’emporte-pièce. Avec l’arrivée du Père Noël en Amérique du Nord en 1931 - stratégie de commercialisation de Coca-Cola, les enfants furent encouragés à laisser quelques biscuits et un verre de lait à la vue du bonhomme qui pourrait en profiter pour se ravigoter pendant sa tournée céleste. Et le biscuit le plus populaire auprès des mamans désireuses de créer une atmosphère magique pour leurs enfants en période des Fêtes, fut le biscuit au sucre. Celui-ci avait l’avantage de pouvoir être découpé en toutes sortes de formes rappelant ainsi la saison: feuilles de houx, cannes de bonbon, clochettes et bonshommes de neige glacés et saupoudrés de paillettes de sucre coloré, font donc bonne figure depuis plus de 75 ans, sur le manteau des cheminées américaines et ce, au grand plaisir des petits qui pendant leur sommeil, rêvent de voir l’assiette dégarnie, au petit matin!


Article 1892 de Pennsylvanie, voté à Nazareth en septembre 2001
  • ½ t. beurre doux à température ambiante
  • 1 t. sucre
  • 1 gros œuf
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 2 t. farine
  • 1 pincée sel
  • ½ c. à thé poudre à pâte
Dans une grande jatte, battre le beurre jusqu’à pâle et crémeux à l’aide d’un batteur électrique.

Ajouter le sucre et battre à nouveau jusqu’à bien mousseux, environ 2 minutes.

Ajouter l’œuf et le jaune d’œuf et battre à nouveau pendant 2 minutes, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine, le sel et la poudre à pâte.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre à nouveau, seulement jusqu’à ce que les ingrédients secs disparaissent dans la pâte (ne pas trop battre!).

Séparer la pâte obtenue en deux portions et façonner celles-ci en rouleaux d’environ 2" de diamètre par 5" de long.

Enrouler les rouleaux obtenus dans des pellicules plastiques et mettre au frigo pour faire raffermir pendant au moins 1H.

Lorsque bien fermes, peler les pellicules plastiques et découper les rouleaux en tranches d’environ ¼" d’épaisseur.

Pour les biscuits vitraux, déposer quelques bonbons clairs dans un sac de plastique et les frapper à l’aide d’un marteau ou d’un maillet à viande, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que de fines miettes de bonbons.

Découper une fenêtre de forme désirée au centre de chaque biscuit, transférer les biscuits sur une plaque à cuisson préalablement tapissée d’un Silpat ou de papier parchemin, et remplir la cavité de chaque biscuit d’environ ½ c. à thé de miettes de bonbons.

Cuire les biscuits vitraux comme les biscuits boutons (ci-dessous).

Pour les biscuits boutons, légèrement presser un verre de plus petite dimension que le biscuit lui-même, centré sur le biscuit et pratiquer quatre petits trous au centre de chaque biscuit.

Transférer les biscuits sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin.

Faire cuire au four sur la grille du haut, à 350° pour 8 à 11 minutes ou jusqu’à légèrement dorés sur les pourtours.

Laisser refroidir sur la plaque de cuisson (surtout pour les biscuits vitraux) et si désiré, glacer au goût.

*Donne environ 2 douzaines de biscuits, dépendant de leur taille.

Source : Baking, Fromm My Home to YoursDorie Greenspan - déclinaison


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Vodka à la clémentine


Connu depuis le 17e siècle, le terme « vodka » serait un dérivé russe de «voda», soit «eau». On croit que son ancêtre, l’eau-de-vie, fut initialement introduite en Russie par les marchands génois, en route vers la Lithuanie. Ces marchands en traversant par la Russie et auraient été les invités du Prince Dmitry Ivanovich, alors surnommé Donskoy, suite à sa victoire sur l’armée Tartare-Mongole, aux abords de la rivière Don. Flattés par l’hospitalité du gouverneur moscovite, les Génois lui offrirent des tonneaux contenant cette fameuse eau-de-vie. Les Russes cependant, n’auraient pas été impressionnés par ce jus de raisin fermenté et distillé; l’hydromel et la bière étaient alors, bien plus populaires auprès du peuple. En 1429, d’autres étrangers introduirent leur eau-de-vie en Russie, mais cette fois-ci, sous la bannière d'une cure universelle, et la boisson fut très appréciée à la cour du jeune Prince Vasily II Vasilievitch. Mais comme celle-ci était très forte, on la dilua avec de l’eau et c'est vers le 15e siècle, que l'on commença dans les monastères russes, la production de vodka à base d’une des matières premières les plus abondantes de Russie : le grain. Mais ce n’est que vers la fin de ce siècle, et d’après les règles du monopole de l’alcool de Ivan III, que les Russes exportèrent pour la première fois, cette même vodka qui allait bientôt, conquérir le monde. À travers l’histoire russe, les façons de produire la vodka et le droit de la vendre en payant un pourcentage à l’état (qui pouvait grandement enrichir les détenteurs de permis), furent constamment attribués, puis retirés. Ce qui n’empêcha pas l’état, nombre d'aristocrates, de nobles et de riches marchands de faire fortune en distillant la vodka. Il n’est donc pas surprenant de constater que la vodka produite alors par la noblesse qui utilisait pour ce faire, les meilleurs ingrédients, était d’une qualité insurpassable. Il est aussi très intéressant de noter que contrairement aux vodkas produites par l’état, les vodkas «maison» étaient le plus souvent, aromatisées. Pour produire cette vodka «maison», l’alcool était distillé par trois fois, de l’eau et diverses plantes y étaient ensuite ajoutées, puis la vodka était distillée une quatrième et dernière fois. Selon les historiens, les tables des nobles russes de l’époque étaient couvertes de carafes et de décanteurs contenant tant de saveurs de vodka, qu’il nous serait aujourd’hui, impossible d’imaginer une telle variété. Les gourmets sophistiqués faisaient même leur point d’honneur d’avoir en toute circonstance, une vodka parfumée pour chaque lettre de l’alphabet russe! Cerise et poire, mûre et noisette, carvi et aneth, cerise de terre et sauge, un nombre incroyable de baies, de racines et de noix étaient entraient dans la confection de cette boisson traditionnelle russe! …Et presque chaque propriétaire avait sa propre spécialité!

En 1992, la délivrance du décret de l’abolition du monopole de l’état sur la vodka par le président Boris Yeltsin, noyait la Russie dans une production de vodka de piètre qualité, résultant en des boissons quasi dangereuses. L’effet de cette «fausse vodka» à grande échelle fut tellement apparente et les pertes financières si grandes, qu’après une année seulement, soit en 1993, un nouveau décret présidentiel fut émis, faisant état de la réinstauration du monopole de l’état sur la production, le stockage ainsi que la vente de tous les produits alcoolisés russes.
  • 3 t. vodka
  • ½ t. jus de clémentines fraîchement pressé (environ 3 clémentines)
  • ¼ t. jus de citron fraîchement pressé
  • t. sucre
  • 1 citron tranché en rondelles
  • 2 clémentines tranchées en rondelles
Dans une petite casserole, faire chauffer le jus de clémentine, le jus de citron et le sucre jusqu’à ce que ce dernier soit dissout, laisser tiédir.

Verser le tout dans un contenant hermétique, ajouter la vodka, les rondelles de clémentines et de citron.

Laisser reposer le tout à température ambiante, pendant au moins 2 semaines.

Tapisser une passoire de coton à fromage et filtrer le tout.

Verser le vodka à la clémentine dans une belle bouteille de verre et garder au frigo jusqu’au moment de servir.

Source : Ricardo Larivée



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Terrine d'aubergine et de poivrons grillés au vin blanc


It was twenty years ago today,
Sgt. Pepper taught the band to play
They've been going in and out of style
But they're guaranteed to raise a smile.
So may I introduce to you
The act you've known for all these years,
Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band.
We're Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band,
We hope you will enjoy the show,
We're Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band,
Sit back and let the evening go.
Sgt. Pepper's lonely, Sgt. Pepper's lonely,
Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band.
It's wonderful to be here,
It's certainly a thrill.
You're such a lovely audience,
We'd like to take you home with us,
We'd love to take you home.
I don't really want to stop the show,
But I thought that you might like to know,
That the singer's going to sing a song,
And he wants you all to sing along.
So let me introduce to you
The one and only Billy Shears
And Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band.

Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band
Composé par Lennon & McCartney (Juin ’67)


  • 4 poivrons rouges
  • 4 poivrons orangés
  • 4 poivrons jaunes
  • 1 aubergine moyenne tranchée en fines lamelles
  • 1 gros zucchini tranché en fines lamelles
  • ½ t. huile d’olive
  • 3 gousses d’ail pressées (divisées)
  • 2 c. à table basilic séché (divisées)
  • Sel & poivre au goût
  • ½ t. vin blanc
  • ⅓ t. jus récupéré des légumes
  • 1 enveloppe de gélatine
Sur un plaque de cuisson tapissée de papier aluminium, passer tous les poivrons entiers sous le grill, sur la plus haute grille du four, en les tournant de tous les côtés et jusqu’à ce que chaque face soit gonflée et bien noircie.

Déposer tous les poivrons dans une grande jatte et recouvrir d’une pellicule plastique le temps que le tout tiédisse.

Lorsque assez refroidis pour être manipulés, peler les poivrons à la main, couper la tige, les épépiner et les trancher en grandes lamelles.

Déposer les lamelles dans un écumoire préalablement posé sur une jatte, afin d’en récupérer les jus.

Dans une grande jatte, déposer les lamelles d’aubergine et de zucchini, arroser le tout de l’huile mêlée à deux gousses d’ail pressées et une cuillerée à table de basilic.

Avec les mains, bien enrober toutes les lamelles de l’huile, saler et poivrer au goût.

Déposer les lamelles sur une plaque de cuisson tapissée de papier d’aluminium et mettre sous le grill, sur la grille du centre pendant 6 minutes de chaque côté ou jusqu’à légèrement dorés et tendres.

Au sortir du four, déposer les lamelles dans l’écumoire, par-dessus les poivrons grillés.

Recouvrir le tout d’une pellicule plastique et poser deux grosses et lourdes conserves sur la pellicule, de façon à créer un poids sur les légumes qui rendront leurs jus (recueillis dans la jatte sous l’écumoir), laisser reposer pendant 2H.

Dans une petite cassrole, mélanger le vin, ⅓ de tasse du jus récupéré des légumes, le reste de l’ail et du basilic.

Saupoudrer la gélatine sur le tout et laisser celle-ci gonfler pendant 5 minutes.

Faire chauffer le tout sur un feu modéré jusqu’à ce que la gélatine soit dissoute.

Dans un moule à pain tapissé de pellicule plastique, verser quelques cuillerées à table du mélange de gélatine.

En prenant soin de verser quelques cuillerées à table du mélange de gélatine entre chaque couche de légumes, créer des étages dans l’ordre suivant: poivrons rouges, poivrons orangés, poivrons jaunes, aubergine, zucchini, aubergine, poivrons jaunes, poivrons orangés, poivrons rouges.

Verser le reste du mélange de gélatine sur le dessus, tasser légèrement les côtés et les extrémités du moule afin de faire certain que la gélatine s’infiltre bien partout dans la terrine.

Couvrir et mettre au frigo au moins 8H ou jusqu’à 48H.

Démouler, peler la pellicule plastique et servir froid, tranché sur une salade, avec les fromages ou simplement, en entrée.

Source : Canadian Living - déclinaison


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Sablés de Linz au chocolat



Recette suggérée par Noskos de Living the Life
dans le cadre de ma vingt-neuvième participation aux TWD

Avec l’arrivée de l’Avent, la ville de Linz est déjà toute en liesse à l’idée d’être la capitale européenne officielle de la culture, pour l’année 2009. Située aux abords du Danube, cette capitale régionale de la province de Haute-Autriche, la plus grande ville d’Autriche, borde les limites de la République tchèque jusqu’aux au sud, où les merveilleuses Alpes autrichiennes, viennent l’embrasser. Avec les 60% de verdure qui tapissent la ville, Linz est l’une des villes autrichiennes les plus respectueuses de l’environnement et n’aura donc aucun problème, à réunir l’industrie, la culture et la nature dans l’essentiel de sa programmation 2009; un éventail d’activités musicales, théâtrales et artistiques constellerons d’ailleurs son calendrier. Le point culminant de l’été 2009, sera le «Pflasterspektakel» ou «spectacle de la rue», qui métamorphosera le centre de la ville en une scène de rue, ouverte à tous les arts. De plus, le spectacle annuel du début de septembre «Ars Electronica», un festival d’arts médiatiques et technologiques, fera figure de proue comme à toutes les années, depuis plus de 20 ans. Pour profiter de telles célébrations culturelles cette année, rien ne vaudra une balade à travers les petites cours intérieures de la vieille ville de Linz, située juste au pied de son château, ainsi que sur sa «Hauptplatz» ou «place principale», une des plus grandes d’Europe. En grimpant au sommet de Pöstlingberg, une superbe vue panoramique de la ville attend les visiteurs et par beau temps, celle-ci s’étirera à perte de vue, jusqu’aux pitoresques Alpes autrichiennes. Mais toute cette culture et ces attraits de Linz, ne sont pas les seuls superlatifs que cette ville puisse offrir puisqu’à Linz, même la confection des traditionnels gâteaux et biscuits «linzer», compte parmi les pâtisseries les plus anciennes, avec leurs 350 ans d’histoire.

Sablés
  • 1 t. amandes moulues
  • 2 t. farine
  • ½ c. à thé cannelle
  • 1 pincée sel
  • 1 œuf
  • 2 c. à table eau
  • ½ t. beurre
  • ½ t. sucre
Garniture
  • ½ t. crème
  • 5oz. chocolat grossièrement haché
  • 1 c. à table beurre
Pour les sablés

Dans un bol, bien mélanger les amandes moulues, la farine, la cannelle et le sel, réserver.

Dans un petit bol, légèrement battre l’œuf avec l’eau, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, fouetter le beurre et le sucre jusqu’à pâles et mousseux.

Ajouter le mélange d’œufs et battre 1 minute supplémentaire.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre à nouveau, jusqu’à ce que les ingrédients secs disparaissent dans le mélange (ne pas trop battre!), terminer de mélanger à l’aide d’une maryse, si besoin.

Séparer la pâte obtenue en deux portions, poser la première sur une feuille de papier ciré et recouvrir le tout d’une seconde feuille de papier ciré.

Rouler la pâte ainsi contenue entre les deux feuilles de papier ciré, jusqu’à environ 1/8"d’épaisseur.

Procéder de la même façon pour la seconde portion de pâte.

Déposer les deux disques de pâte, toujours enfermés dans le papier ciré, au congélateur pendant au moins 45 minutes.

Lorsque bien ferme, sortir un disque de pâte et retirer la feuille de papier ciré du dessus.

Découper les formes désirées à l’emporte-pièce (il faut agir rapidement, la pâte aura tendance à ramollir très vite et ainsi, devenir difficile à manipuler).

Transférer les biscuits découpés sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin.

Cuire au four, sur la grille du centre, à 350° pendant 10 à 13 minutes ou jusqu’à légèrement dorés.

Laisser refroidir les biscuits sur une grille à pâtisserie.

Procéder de la même façon pour le second disque de pâte, en découpant aussi une forme au centre des biscuits (pour ainsi obtenir des biscuits «lunettes»).

Faire cuire de la façon précédente.

Répéter ces mêmes étapes pour le reste de la pâte (rouler entre deux feuilles de papier ciré, congeler, découper, cuire et refroidir).

Pour la garniture

Dans un bol, déposer le chocolat haché, réserver.

Dans une petite casserole, porter la crème à ébullition, sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons retirer la casserole du feu et verser le tout sur le chocolat.

Laisser le chocolat fondre quelques instants, mélanger le tout délicatement en ajoutant le beurre.

Laisser tiédir jusqu’à consistance crémeuse et tartiner chaque biscuit (sans trou) d’environ ½ c. à table de ce mélange.

Poser un biscuit à trou sur chacun des biscuits tartinés de chocolat.

Décorer au goût, de sucre glace ou d'une glace royale.

*Donne 15 à 20 grands sablés doubles ou jusqu’à 2 douzaines de petits sablés doubles.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison



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Gâteau au caramel, glacé de crème au beurre caramélisé


Recette suggérée par Dolores de Chronicles in Culinary Curiosity,
Alex du duo de Blondie and Brownie et Jenny de Foray into Food
dans le cadre de ma septième participation aux défis Daring Bakers

Veille du 30 novembre 2008, premier dimanche de l’Avent, jour de commémoration religieuse pour les chrétiens. L’Avent marque le début de la saison de Noël ainsi que celui de l’année ecclésiastique pour la plupart des églises occidentales. Le mot « avent » signifie « arrivée » en Latin et représente l’approche de la naissance du Christ, des prophéties qui l’ont annoncé ainsi que sa seconde venue. L’Avent se compose des quatre dimanches précédents Noël, le premier dimanche étant le plus près du 30 novembre et celui pendant lequel on fête l’apôtre Saint-André. Parce que Noël tombe chaque année sur un différent jour, l’Avent peut durer entre 22 et 28 jours. Au 4e et 5e siècle, l’Avent était une préparation à l’Épiphanie, plutôt qu’à Noël; cette époque de l’année était aussi celle où l’on baptisait et accueillait les nouveaux chrétiens dans l’église et de très anciens documents démontrent que certains l’observaient tel qu’aujourd’hui, d’autres observent encore le Carême. Vers le 6e siècle, à Rome, l’emphase de l’Avent fut détourné vers la seconde venue du Christ puis, vers le 9e siècle, le pape Nicolas 1er raccourci la période de l’Avent, de six semaines à quatre semaines. Finalement, vers le 14e siècle, une emphase additionnelle fut mise sur la naissance du Christ. Pour les chrétiens, l’Avent est aujourd’hui considéré comme une période de réflexion portée sur le fils de Dieu descendu sur Terre: une célébration grave et réjouissante à la fois. Les thèmes dominants de l’Avent et de ses symboles, sont l’espoir, la paix, la joie, le partage, mais aussi et surtout, l’amour. Ces thèmes sont habituellement représentés par cinq chandelles sur la couronne de l’Avent; chaque dimanche qui marque une nouvelle semaine de cette période, une chandelle y est allumée, jusqu’au dernier dimanche où la chandelle blanche située au centre de la couronne et qui représente le Christ, soit elle aussi allumée. La tradition voudrait que les quatre premières chandelles allumées représentent les 4000 ans d’attente, entre le début de la Genèse et la naissance du Christ. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette pratique d’une couronne illuminée est originaire d’Allemagne et fut autrefois pratiqué par des communautés non chrétiennes; pendant les froides nuits d’hiver, des chandelles entourées de branches de conifères, étaient allumées dans l’espoir de voir revenir la lumière et la chaleur du printemps. Plus tard, les luthériens allemands conservèrent cette tradition et graduellement la symbolique des chandelles illuminées rejoignit la couronne de l’Avent : la couronne représentant la victoire et l’amour de Dieu, les chandelles, la lumière du Christ et les conifères, la vie éternelle.

Sirop de caramel (demie recette – suffisante pour le gâteau entier)
  • 1 t. sucre
  • ¼ t. eau
  • ½ t. eau
Gâteau
  • 10 c. à table beurre
  • 1¼ t. sucre
  • ½ c. à thé gros sel
  • ⅓ t. sirop de caramel
  • 2 œufs à température ambiante
  • 1 c. à thé vanille
  • 2 t. farine
  • ½ c. à thé poudre à pâte
  • 1 t. lait à température ambiante
Crème au beurre
  • 12 c. à table beurre doux
  • 3½ t. sucre glace
  • 4 à 6 c. à table crème 35%
  • 2 à 4 c. à table sirop de caramel
  • Gros sel au goût
Pour le sirop

Dans une petite casserole à fond épais ou en cuivre, mélanger le sucre et ¼ de tasse d’eau, jusqu’à l’obtention d’une consistance de sable mouillé.

Porter à ébullition sur un feu élevé, jusqu’à fumant et de couleur ambre foncée.

Ajouter le reste de l’eau (faire très attention et être vigilant, car le sirop bouillant éclaboussera!) et remuer constamment, sur un feu modéré, jusqu’à ce que le sirop ait légèrement réduit et qu’une goutte de sirop colle un peu entre les doigts (attention, laisser le sirop refroidir un moment avant de le toucher!)

Laisser complètement refroidir à température ambiante, avant d’utiliser.

Pour le gâteau

Dans une grande jatte, battre le beurre en crème, à l’aide du batteur électrique.

Ajouter le sucre et le sel, battre à nouveau jusqu’à léger et bien mousseux.

Ajouter le sirop en filet en battant constamment à haute vitesse, ajouter les œufs un à un, ainsi que la vanille, en battant environ 1 minute après chaque addition, jusqu’à lisse et uniforme, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine et la poudre à pâte.

Ajouter en alternant et en 6 étapes, les ingrédients secs et le lait, aux ingrédients liquides (en terminant par les ingrédients secs).

Verser l’appareil dans un moule de 9 à 11’’, préalablement beurré.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson et cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 50 minutes.

Laisser complètement refroidir avant de glacer.

Pour la crème au beurre

Dans une petite casserole, faire chauffer le beurre jusqu’à bien bruni (mais non brûlé).

Filtrer le beurre fondu et verser dans une jatte, laisser refroidir à température ambiante.

À l’aide du batteur électrique, ajouter le sucre glace en plusieurs additions.

Lorsque le mélange devient trop épais, ajouter un peu de crème et/ou de sirop de caramel.

Répéter ses opérations jusqu’à bien lisse une fois l’utilisation complète du sucre glace.

Saler au goût.

Glacer le gâteau simplement, ou en le coupant en deux dans l’épaisseur pour en faire un gâteau à deux étages, glacé au centre.

Décorer si désiré, de rosettes suédoises saupoudrées de sucre glace ou non.

Source : Shuna Fish LyndonBay Area Bites – déclinaison


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Rosettes suédoises


ABBA, le groupe pop suédois des années ’70, comprenait les membres Benny Andersson, Bjorn Ulvaeus, Anni-Frid Lyngstad et Agnetha Faltskog; d’ailleurs, le nom du groupe ABBA est en réalité un acronyme des premières lettres des prénoms de chacun des membres du groupe. Ensemble, ils accédèrent au sommet de la gloire, entre les années 1972 et 1983. Le groupe acquit un immense succès international en utilisant des chansons accrocheuses, aux paroles simples et au son très particulier obtenu par doublage des voix féminines, enregistrées sous diverses harmonies. Alors que leur popularité grandissait, le groupe très en demande en Europe, en Australie et en Amérique du Nord, attirait des foules quasi-hystériques surnommées les «ABBAholics»; leurs tournées mondiales devinrent même assez dangereuses pour les membres du groupe, surtout pour Agnetha. Malheureusement, au comble de leur popularité, les deux mariages, celui de Benny et Anni-Frid ainsi que celui de Bjorn et Agnetha dépérirent et le changement de ces fragiles relations se refléta dans les compositions du groupes qui devinrent de plus en plus profondes, moins frivoles. La dissolution de ABBA n’a jamais été officiellement annoncée, malgré que ses membres soient depuis longtemps considérés comme séparés. Leur dernière prestation publique en tant que ABBA, remonte à décembre 1982, à l’émission télévisée «The Late, Late Breakfast Show» enregistrée live de Stockholm. Suite à cet enregistrement, Agnetha enregistrait un album solo en 1983, alors que Anni-Frid avait déjà obtenu un certain succès avec «Something’s Going On». Pour leur part Benny et Bjorn, composèrent la comédie musicale «Chess»… et ABBA fut relégué aux oubliettes. Pourtant, dans un interview accordé à Benny et Bjorn, ils répondirent : «Qui sommes nous sans nos dames? Les initiales de Brigitte Bardot?» de même, Agnetha et Anni-Frid répétèrent constamment que le groupe se réunirait au courant de 1983 ou 1984, pour enregistrer un nouvel album, mais certains conflits internes entre le groupe et leur impresario s’aggravèrent et le groupe fini par vendre leurs droits à Polar Music. Ce n’est qu’en juillet 2008, qu’enfin le groupe fut réuni après tant d’années et ce, pour la première suédoise de la comédie musicale «Mama Mia». Mais les membres du groupe furent unanimes… ABBA ne sera jamais plus réuni sur scène, puisque comme l’affirmait Ulvaeus : «Nous aimerions que les gens se rappellent de nous tels que nous étions à l’époque: jeunes, exubérants, remplis d’énergie et d’ambition. Je me souviens de Robert Plant qui disait que Led Zepplin était devenu un 'cover band' parce qu’ils ne faisaient que continuellement répéter leurs anciens succès, ce qui était justement ce que nous voulons éviter.» Malgré tout, ABBA est encore aujourd’hui très écouté sur les radios du monde entier et reste un des groupes les plus populaires de tous les temps, avec 400 millions de disques vendus autour du monde; 3 à 4 millions sont encore vendus à chaque année.


Dancing Queen - ABBA (1976)
  • 2 œufs
  • 1 t. farine
  • 1 t. lait
  • 1 c. à table sucre
  • 1 c. à table vanille
  • Huile (pour la friture)
  • Sucre glace ou cannelle (facultatif)
Mettre tous les ingrédients dans le contenant du mélangeur électrique et pulvériser quelques secondes jusqu’à bien lisse.

Mettre le contenant couvert, au frigo pendant quelques heures ou encore mieux, toute une nuit.

Faire chauffer au moins 1.5'' d’huile entre 365° et 385°, dans une casserole à fond épais ou en cuivre, ou encore dans une friteuse.

Pulvériser un dernier coup, la pâte à rosettes et en verser la moitié dans une assiette creuse , réserver.

Tapisser une plaque de cuisson de papiers absorbants et assembler le fer à rosettes choisi.

Pour une première rosette, faire chauffer le fer environ 45 secondes dans l’huile bien chaude.

Plonger aussitôt le fer huilé dans la pâte en prenant soin de ne pas en recouvrir le dessus, sans quoi les rosettes ne se détacheraient pas aisément du fer.

Plonger le fer recouvert de pâte dans l’huile et frire pendant environ 30 à 45 secondes ou jusqu’à bien doré, dépendant de la température de l’huile.

Égoutter la rosette quelques secondes au dessus de l’huile et la détacher à l’aide d’une fourchette pour la laisser refroidir sur le papier absorbant.

Pour les rosettes suivantes, répéter ces mêmes opérations jusqu’à l’utilisation complète de la pâte et en faisant chauffer le fer dans l’huile au moins 15 secondes avant de le tremper dans la pâte.

Saupoudrer les rosettes de sucre glace, si désiré.

*Donne environ 40 rosettes.


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