"Cobbler" aux mûres et framboises





Recette proposée par Beth de Our Sweet Life

dans le cadre de ma quatorzième participation aux TWD

D’après la bible, le temple de Salomon fut bâtit au 10e siècle av. J.-C. sur l’Esplanade des mosquées à Jérusalem. Mais en 586 av. J.-C. ce même temple fut détruit par les Babyloniens. Un second temple fut érigé en 516 av. J.-C.; quelques 500 ans plus tard, le roi Hérode le Grand entreprit un immense projet de développement pour agrandir le temple à sa gloire. Pour ce faire, on dut artificiellement élargir son lieu de fondation, en une très grande plateforme et ces travaux d’une ampleur colossale, se terminèrent bien après sa mort. Ce temple où Jésus priait et répandait la parole de son père, fut à nouveau détruit pendant la première guerre judéo-romaine en 70 de notre ère, 7 ans seulement, après la fin de l’expansion du temple. Tout ce qui reste du temple aujourd’hui, est son mur occidental, celui qu’on appelle « le mur des lamentations », aussi appelé Kotel (prononcé « Kosel » par les juifs ashkénases). Il serait apparemment celui qui délimitait le côté ouest de la plaza sur laquelle se tenait le temple du roi Hérode et acquit le nom de « mur des lamentations » parce que durant le long exil du peuple juif, celui-ci n’obtenait la permission d’aller y prier qu’une seule fois par année, en mémoire de la destruction du temple. Selon Josephus, un historien juif du 1er siècle, les romains auraient laissé intacts ce mur et la plupart des hautes tours de la ville, dans le but de rappeler à la postérité quelle genre de ville Jérusalem était, témoignant ainsi de la force des romains face à une ville si bien fortifiée. Dans la religion judaïque, selon la Torah, ce mur occidental est vénérable et considéré comme étant l’unique vestige du Temple de Jérusalem, celui qui fut à l’origine bâti par le roi David pour protéger l’arche d’alliance. Il est d’ailleurs le lieu de pèlerinage le plus sacré, auquel les Juifs ont permission d’accéder. Dans le Midrash, on peut lire que Dieu a promis aux Juifs que le mur occidental du temple ne serait jamais détruit. Une tradition juive veut d’ailleurs que lorsque l’eau coulera entre les pierres du mur, ce sera-là le signe de l’arrivée prochaine du Messie. Mais encore aujourd’hui, les visiteurs du mur enfouissent des bouts de papiers sur lesquels des prières sont inscrites, entre les pierres du mur, ce qui créer de grands débats au sein du peuple juif. Certains croient qu’il est blasphématoire de mettre ses doigts dans les fissures du mur, affirmant que l’épaisseur du mur constitue une partie sacrée du Temple de Jérusalem. À travers les âges, le mur occidental est l’endroit où les Juifs se sont rassemblés pour exprimer leur gratitude envers Dieu ou pour prier pour la divine miséricorde. Le 6 juin 1944, à la réception des nouvelles de l’opération Neptune du débarquement de Normandie, des milliers de Juifs se rassemblèrent devant le mur, priant pour la victoire des forces alliées et la libération du territoire occupé par l’ennemi.

Prières insérées entre les pierres du mur des lamentations

Croûte
  • 2 t. farine
  • 1 c. à table poudre à pâte
  • 3 c. à table sucre
  • Pincée de sel
  • 6 c. à table beurre froid coupé en petits cubes
  • ¾ t. crème 35% froide
Garniture
  • 5 t. mûres et framboises mélangées fraîches ou congelées (ou autres petits fruits, mais éviter les fraises qui rendent trop d’eau)
  • 5 c. à table sucre
  • 1 c. à table fécule de maïs
  • Zeste d’un demi citron (ou d'une lime)
  • Glace à la vanille en accompagnement (facultatif)

Pour la croûte

Dans une grande jatte, mélanger la farine, la poudre à pâte, le sucre et le sel.

Ajouter le beurre et à l’aide d’un coupe-pâte, défaire le beurre jusqu’à l’obtention d’un texture granuleuse.

Ajouter la crème et bien mélanger jusqu’à ce que le tout donne une pâte molle et collante (ne pas trop manier la pâte pour éviter qu’elle ne durcisse en cuisant).

Transférer la pâte sur un papier ciré, recouvrir d’une seconde feuille de papier ciré et rouler la pâte jusqu’à l’obtention d’un disque d’environ 9" de diamètre.

Idéalement, réfrigérer la pâte bien couverte pendant 6H, sinon la pâte est aussi prête à l’emploi.

Pour la garniture

Dans une jatte, mélanger tous les ingrédients.

Verser le tout dans un plat de 9" de diamètre allant au four et préalablement beurré.

Recouvrir les fruits de la pâte en pressant légèrement, percer un trou au centre de la pâte.

Déposer le plat sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin ou d’un Silpat.

Cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 60 à 75 minutes.

Laisser tiédir au moins 30 minutes avant de servir, ce qui donnera le temps au sirop d’épaissir.

*Si possible, ne pas conserver le cobbler au frigo; la croûte perdra sa belle texture.

Source : Dorie Greenspan - Baking, From My Home to Yours


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