Sablés fins double lime et noix de coco



Recette suggérée par Jayne de The Barefoot Kitchen Witch
dans le cadre de ma quarante-sixième participation aux TWD


Avril 2007, le plus grand orchestre de noix de coco, dirigé par deux des humoristes de Monthy Python, figure à présent dans le livre des records Guinness. Un total de 5567 personnes rassemblées au Trafalgar Square à Londres, a brisé le record ultérieur de 1789 personnes rassemblées en un même endroit pour jouer des noix de coco. Les pseudo-musiciens étaient dirigés par Terry Jones, Terry Gilliam et l’ensemble musical Monthy Python Spamalot. Après avoir raconté à la foule que l’orchestre de noix de coco faisait à l’origine partie de la mise en scène du film «Monthy Python and the Holy Grail» (Month Python et le Saint Graal), Jones ajouta qu’une fois arrivés à la moitié du tournage, l’équipe de Monthy Python réalisa qu’ils n’auraient pas les fonds nécessaires pour location des chevaux qui auraient dû faire partie des scènes de cavalerie et donc, ils se sont résignés à les remplacer par des noix de coco! Enfin, Jones et Gilliam démontrèrent comment deux personnes peuvent briser une noix de coco et en partager la coquille pour jouer ensemble; même le maire de Londres, à l’époque Ken Livingstone se joignit aux deux comiques pour un essai à la noix de coco. Les membres du gigantesque orchestre étalèrent alors leur savoir-faire dans une interprétation du classique «Always Look on the Bright Side of Life», en faisant cliqueter leurs coquilles à l’unisson. Le record ultérieur avait été accompli un an avant, à l’extérieur du Shubert Theater à New York, pour célébrer le premier anniversaire de la production de Spamalot sur Broadway. «L’événement a non seulement brisé un record, mais il a servit à démontrer le grand sens de l’humour des Anglais!» affirmait Livingstone.

Rassemblement record pour jouer la noix de coco avec Monthy Python
23 avril 2007, Trafalgar Square, Londres.


Extrait de "Monthy Python and the Holy Grail" - 1975

Sablés
  • 1½ t. farine
  • ¼ t. fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • Pincée de coriandre
  • ⅔ t. sucre
  • Zeste d’une lime
  • 1 t. beurre à température ambiante
  • 1 c. à thé vanille
  • ⅔ t. flocons de noix de coco
  • ½ t. noix de macadam très finement hachées
Glace
  • 2 t. sucre glace
  • 6 c. à table beurre à température ambiante
  • 3 c. à table jus de lime frais
Pour les sablés

Dans un bol, bien mélanger la farine, le fécule de maïs, le sel et la coriandre, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre, le sucre et le zeste de lime jusqu’à pâles et mousseux, environ 3 minutes.

Ajouter la vanille et battre à nouveau.

Toujours à l’aide du batteur électrique, ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides à basse vitesse.

Incorporer la noix de coco et les noix de macadam, à l’aide d’une maryse (l’ensemble paraîtra sec).

Transférer le tout sur une grande feuille de papier parchemin et façonner légèrement en un boule.

Recouvrir la pâte d’une seconde feuille de papier parchemin et à l’aide du rouleau à pâte, rouler le tout uniformément, jusqu’à l’obtention d’un grand rectangle d’un peu moins de ¼‘’ d’épaisseur.

Transférer la pâte ainsi roulée sur une plaque de cuisson, en ne retirant que la feuille de papier du dessus.

À l’aide d’une roulette à pizza et d’une règle, détailler la pâte en carrés d’environ 1.5x1.5".

Reposer la feuille de papier parchemin sur le dessus de la pâte détaillée et mettre au congélateur pendant au moins 1H.

Lorsque bien congelés, séparer les sablés et les disposer sur une plaque à cuisson tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat, en laissant des intervalles d’environ 1" entre chaque sablé.

Cuire au four sur la grille du haut, à 325° pendant 8 à 12 minutes ou jusqu’à légèrement dorés.

Laisser bien tiédir avant de retirer les sablés de la plaque de cuisson (ils seront très fragiles avant d’avoir bien tiédis).

Pour la glace

Dans une jatte battre le beurre et le sucre glace jusqu’à consistance grumeleuse.

Ajouter le jus de lime et continuer de battre jusqu’à lisse et crémeux.

Tartiner un biscuit d’environ une cuillerée à thé de glace et refermer celui-ci d’un second biscuit.

Répéter ces opérations jusqu’à épuisements des sablés.

* Donne environ 2 douzaines et demi sablés doubles

Source : Baking, FromM y Home to YoursDorie Greenspan - déclinaison


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Velouté de carotte aux noix de cajou


De tous temps, les humoristes ont utilisé des accessoires, de Jonathan Winters à Steve Martin, en passant par Jerry Lewis, mais avant l’arrivée de Carrot Top sur la scène du «stand up», aucun n’avaient encore utilisé ces accessoires en tant qu’inventions humoristiques. Rien de nouveau sous le soleil vous direz? Du déjà vu? Déployant le génie du gadget à son meilleur ainsi qu'une énergie rocambolesque, Carrot Top est un humoriste hors du commun. «Personne ne peut voler mon genre» affirme Carrot Top. «J’ai mis au défi certains comédiens, afin qu’ils m’écrivent des blagues accompagnées d’accessoires, mais aucun n’y est arrivé. Un comédien peut écrire une pièce et jouer avec les mots, mais écrire une blague visuelle, c’est autre chose; l’éternel poulet en caoutchouc ne suffit pas! Je dois écrire mon propre matériel, créer mes propres accessoires, parce que personne ne vend ce dont j’ai besoin; je suis très fier d’avoir créé mon propre style, mais surtout que celui-ci ait été original, dès le départ.» Mais le chemin vers la référence culturelle populaire de Austin Powers et MAD magazine, jusqu’à Celery Head dans «King of the Hill», a connu des débuts bien chaotiques. Né le 25 février 1965 à Cocoa en Floride, Scott Thompson, mieux connu sous le nom de «Carrot Top» (qui pourrait être traduit en français par «Poil de carotte») et fils d’un scientifique de la NASA, n’a pas grandit dans le milieu des artistes et n’y connaissait absolument rien au départ. Pire encore, lorsqu’il commençait à se produire en 1990, plusieurs clubs ne voulaient pas l’engager parce qu’il n’entrait pas dans le «moule» des humoristes du «stand up». D’ailleurs, il reste encore aujourd’hui le seul artiste nommé «artiste de l’année» et «humoriste de l’année», en 1993. En 1994 par contre, il remportait le prix du meilleur humoriste «stand up» des «American Comedy Awards». Près de 20 ans après sa première représentation, Carrot Top est un des humoristes les plus populaires et performants aux É.U alors que la plupart ne donnaient pas cher de son avenir dans le domaine. Chaque année, il est la vedette d’un série de 15 semaines de spectacles à Las Vegas, au MGM Grand, en plus de se produire dans plus de 100 concerts à travers les É.U. et dans des douzaines d’émissions télévisées. Depuis juillet 2008, il est à l’affiche du Luxor Hotel à Las Vegas.

«Mon père est très drôle, il a un sens de l’humour acerbe. Jeune, je me rappelais ses blagues et les répétais à mes amis. J’étais toujours le clown de la classe, mais je n’ai jamais été un cancre. Je voulais faire rire les gens sans me mettre dans le pétrin.» Carrot Top


Les débuts de Carrot Top
Festival Juste pour Rire de Montréal (volet anglophone), 1994

  • 2 c. à table de beurre
  • 1 oignon haché
  • 4 carottes pelées tranchées en rondelles
  • 1 c. à table sucre
  • 1 t. noix de cajou grillées pulvérisées
  • 4 t. bouillon de poulet
  • ½ c. à thé thym
  • ½ c. à thé sauge
  • ½ c. à thé basilic
  • Sel et poivre au goût
  • Poignée de noix de cajou grillée hachées
  • Partie verte d’oignons verts
Dans une casserole, faire chauffer le beurre et y faire tomber l’oignon jusqu’à translucide.

Ajouter les carottes et continuer de cuire en remuant régulièrement, pendant 4 minutes.

Ajouter le sucre et la poudre de noix de cajou et laisser cuire 1 minute supplémentaire, en remuant constamment.

Ajouter le bouillon de poulet et les herbes, saler et poivrer au goût, porter à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à doux et laisser frémir 20 minutes.

Laisser tiédir une dizaines de minutes avant de passer au mélangeur-plongeur jusqu’à bien lisse.

Parsemer de noix de cajou grillées hachées et d’oignons verts hachés.

Source : Nicolas Vallée


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Glace au café parfumée au Kahlùa


Comme à leur habitude après la messe du dimanche, quatre petites vieilles dames prennent le café en jasant.

La première, toute délicate, les lèvres légèrement pincées, déclare:«Mon fils est un prêtre! Chaque fois qu’il entre quelque part, les gens s’exclament ‘Mon Père!’»

Les autres petites dames ont l’air bien impressionnées.

Après quelques minutes, la seconde petite dame semblant bien fière, ajoute:«Mon fils est un évêque! Chaque fois qu’il entre quelque part, les gens s’exclament ‘Monseigneur!’»

Les autres petites dames ont l’air très impressionnées.

La troisième petite dame n'en pouvant plus d'attendre, explique à son tour d'un ton prétentieux:«Mon fils est cardinal! Chaque fois qu’il entre quelques part, les gens s’exclament ‘Votre Éminence!’»

Les autres petites dames sont réellement impressionnées.

Comme la quatrième petite dame, le nez dans sa tasse de café, n’ajoutait rien à la conversation, les trois premières la regardèrent d’un air insistant et lui demandent prestement:«Alors?»

Et la quatrième petite dame brisa enfin le silence et répondit:«Du haut de ses 6'2", avec son épaisse et sauvage crinière cuivrée, mon fils est un très séduisant danseur exotique au corps d’enfer! Chaque fois qu’il entre quelques part, les gens s’exclament ‘mon dieu!’»
  • 1½ crème 35%
  • 1½ lait
  • 2 c. à table liqueur de café (type Kahlùa)
  • 4 jaunes d’œufs
  • ⅔ t. sucre
  • 1 c. à thé vanille
  • 2 c. à table expresso instantané
  • Pincée de sel
  • ½ t. pépites de toffee Skor (facultatif)
Dans une jatte, à l’aide d’un fouet à main, battre les jaunes d’œufs, le sucre et la vanille jusqu’à pâles et mousseux, réserver.

Dans une casserole, faire chauffer la crème, le lait et la liqueur de café jusqu’à ébullition, aux premiers bouillons retirer du feu.

Dans un filet, verser lentement ½ tasse de la crème chaude sur les jaunes d’œufs en battant constamment au fouet.

Répéter l’opération une seconde fois.

Transférer le mélange de jaunes et de crème dans la casserole, avec le reste de la crème et remettre sur un feu modéré.

Ajouter l’expresso instantané et le sel et remuer sans arrêt, à l’aide d’une cuillère de bois et ce, jusqu’à ce que le mélange nappe bien le dos de la cuillère.

Laisser tiédir 1H à température ambiante, couvrir et mettre au frigo toute une nuit.

Une fois complètement froid, faite turbiner selon les indications du manufacturier.

Environ 2 minutes avant la fin du turbinage, ajouter le pépites de toffee, si désiré.

Transférer la glace dans un contenant hermétique ou dans divers moules de préférence en silicone (sinon faire tiédir les moules dans un peu d'eau chaude pour démouler), et placer au congélateur.

Sortir du congélateur, 10 minutes avant de servir.


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Sauce crémeuse aux champignons et vin rouge


Sur la voie rapide d’une autoroute, un homme et une femme entre en collision. L’accident est grave et les deux voitures sont complètement anéanties. Mais par miracle, l’homme et la femme sont sains et saufs. À travers l’épais brouillard de poussière, ils se tirent hors de leur voiture. Après avoir rampé jusqu’au bord de l’herbe, l’homme et la femme se sourient en constatant qu’ils sont tous les deux vivants. «Regardez!» dit la femme, «Nos voitures… il n’en reste rien et nous sommes indemnes! Le destin voulait certainement que l’on se rencontre!» Flatté, l’homme lui répond : «Je suis d’accord avec vous, tout ça doit être un signe!» «Regardez!» ajoute à nouveau la femme, «Un autre signe! Dans ma voiture en miettes, la bouteille de vin n’a même pas une fêlure! Le destin a certainement voulu que l’on célèbre notre chance d’avoir survécu!» Et la femme tend la bouteille à l’homme, qui la débouche et en boit goulûment la moitié avant de la rendre à la femme. Elle remet le bouchon sur la bouteille et la remet à l’homme. Mais l’homme très étonné lui demande : «Vous ne buvez pas pour célébrer notre chance inouïe?» Et la femme impassible répond : «Non! J’attends la police.»
  • 2 c. à table huile
  • 2 c. à table beurre
  • 2 échalotes hachées
  • 1.5lb champignons tranchés
  • Sel et poivre au goût
  • 1 c. à thé thym séché
  • ½ t. vin rouge
  • ½ t. bouillon de bœuf (maison ou du commerce)
  • ½ t. crème 35%
  • Partie verte des oignons verts hachés
Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire fondre le beurre.

Ajouter les échalotes et les cuire jusqu’à translucides.

Ajouter les champignons, le thym, saler et poivrer et continuer la cuisson en remuant de temps à autres, pendant environ 8 minutes.

Augmenter le feu au maximum, ajouter le vin rouge et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le vin soit presque complètement à sec.

Ajouter le bouillon de bœuf et continuer la cuisson pendant environ 2 minutes en prenant soin de bien racler le fond du poêlon à l’aide d’une spatule de bois.

Fermer le feu et laisser tiédir 5 minutes, ajouter la crème et bien mélanger.

Transférer 1 tasse du mélange dans la jarre du blender et pulvériser jusqu’à bien lisse.

Retourner le mélange obtenu au poêlon et bien amalgamer le tout.

Servir aussitôt, sur des pâtes au choix (sur la photo, agnolotti au poulet et époinards).

Source : Tyler Florence - déclinaison


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Burgers de porc piquant à la relish de pêches au miel


En Amérique, le terme “relish” est utilisé autant en français, qu’en anglais. Ce terme fait référence à un condiment contenant du vinaigre, du sel et du sucre, mais il peut aussi contenir des fruits ou des légumes hachés tels que la relish de cornichons marinés. «Relish» est apparu dans le vocabulaire anglais, en 1798 et vient du vieux français «reles», aujourd’hui modernisé en «relais» et décliné en «laisser», «relaisser» ou «relayer». Tous ces termes en fait, décriraient la relish au sens du goût savoureux qu’elle laisse en bouche. Pour les Anglais, le terme relish fait surtout référence à une fine sauce marinée à base de vinaigre. Mais dans tous les cas, la relish est certainement le résultat du désir de garder les fruits et légumes du jardin pendant l’hiver, alors que ceux-ci ne sont disponibles que marinés ou en conserve. Mais quelle est la différence entre un condiment et la relish? «Techniquement, la relish est un condiment hautement savoureux» Alan Davidson. Malgré une distinction très faible, on utilise un condiment la plupart du temps, en petite quantité, comme pour la moutarde dans un sandwich. À l’opposé, on peut très bien manger la relish à la cuillère alors qu’elle accompagne un plat de viande, tout comme pour le chutney; il est assez improbable de manger la moutarde à la cuillère! Au plaisir des grands amateurs de relish, il en existe plusieurs types. Le Chow-chow, une préparation de légumes mélangés et marinés, et dont l’histoire remonterait au 19e siècle en Amérique. Son origine par contre, serait chinoise et aurait été à la base, une combinaison de zeste d’orange, de gingembre et d’autres ingrédients, macérés dans un sirop. La Piccalilli anglaise se distingue pour sa part, par les cornichons surs entrant dans sa fabrication. Macérés dans une sauce moutardée, elle peut aussi contenir chou, oignons, poivrons verts, tomates vertes, céleri, haricots verts, sucre, épices, vinaigre et même, peau de pastèque! Enfin, les chutneys du terme indien «catni» prononcé «chatni», auraient été introduits en Amérique par les marins empruntant à l’époque, la route des épices. Et finalement, la relish commune, la plupart du temps fabriquée à partir de cornichons sucrés, de poivron et d’oignons, mais aussi retrouvée en version salée, elle est très certainement le type de relish le plus commercialement connu en Amérique.


Chow-chow, Piccalilli, chutney et relish sucrée et salée

Relish
  • 2 pêches fraîches mûres pelées dénoyautées coupées en brunoise
  • 2 c. à table oignons finement hachés
  • 1 gousse d’ail finement émincée
  • 2 c. à table miel
  • 2 c. à table vinaigre de cidre
  • Pincée de poivre de Cayenne
  • Sel et poivre au goût
Burgers
  • 1½lb porc haché
  • 2 cuillerées à table coriandre fraîche hachée
  • ½ c. à thé poudre d’ail
  • 1 c. à thé poivre fraîchement moulu
  • 2 c. à thé ketchup
  • 1 piment chipotle fumé en sauce Adobo finement haché (ou 2 pour obtenir un burger TRÈS piquant!)
  • 1 c. à thé sel
  • 1 c. à table moutarde de Dijon
  • 3 c. à table miel
  • 4 pains à hamburger (de préférence aux oignons)
  • Chou vert émincé
Pour la relish

Dans un bol, mélanger tous les ingrédients de la relish, couvrir et mettre au frigo quelques heures avant l’utilisation.

Pour les burgers

Dans une jatte, bien mélanger les 9 premiers ingrédients des burgers et façonner 4 à 6 galettes d’environ ¾ de pouce d’épais.

Faire cuire les galettes sur le BBQ ou dans un peu d’huile à la poêle, 3 à 4 minutes de chaque côtés ou jusqu’à ce que la viande ait perdu sa couleur rosée à l’intérieur.

Garnir à hamburgers d’une galette, de quelques cuillerées à table de relish aux pêches et de chou vert émincé.


Source : Emeril Lagassé - déclinaison


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Petits "crumb cakes" à l'érable, aux bleuets et mandarines



Recette suggérée par Sihan de Fundamentally Flawed
dans le cadre de ma quarante-cinquième participation aux TWD

Alors que le printemps arrive au Québec, c’est le “temps des sucres” qui s’annonce. Au meilleur de la saison, pendant les mois de mars et d’avril, alors que la température chute sous le point de congélation la nuit et remonte à plus de zéro le jour, il est très important que les nuits soient le plus froides possibles, sinon aucune eau d’érable ne coulera des arbres. Pour fabriquer le sirop, l’eau d’érable qui circule entre le bois et l’écorce de l’arbre, est récupérée et bouillie jusqu’à ce que l’évaporation soit assez importante pour donner un sirop onctueux; 40 litres d’eau d’érable sont requis pour produire 1 litre de sirop. Mais attention, l’eau d’érable n’est pas synonyme de sève! En fait, la sève ne remonte dans l’arbre qu’une fois l’eau d’érable épuisée, sont goût amer annonce d’ailleurs la fin de la récolte. Les amérindiens utilisaient leur tomahawk pour percer l’écorce des érables et y insérer de petits bouts de bois qui redirigeaient l’eau récoltée dans des récipients d’écorce, suspendus sous les entailles. En 1700, la méthode utilisée par les colons évolua quelque peu. Une petite branche de cèdre était alors sculptée de façon à obtenir un tube creux et une bûche était évidée pour faire office de récipient. Puis en 1850, la pratique se modernisa à nouveau et la cabane à sucre telle que nous la connaissons aujourd’hui, fit son apparition. L’eau d’érable était alors récoltée dans des seaux de bois à l’aide de chalumeaux sculptés à la main; à cette époque on vidait les seaux dans de grands barils transportés par des chevaux, vers la cabane. À noter que le sucre d’érable était alors au Québec, le type de sucre le plus disponible aussi, on l’appelait «sucre du pays». Enfin, en 1915, le métal fut introduit dans la fabrication du sirop d’érable; les seaux, les chalumeaux et les évaporateurs pouvaient finalement bénéficier de ses qualités pratiques. Encore aujourd’hui, les érablières comptant moins de 100 érables utilisent le métal, alors que les plus grandes érablières sont à présent munies de tubulures de plastique reliant directement les érables, à l’évaporateur de la cabane. Un érable ne devrait être entaillé avant d’avoir atteint 45 ans de maturité; s'il est productif , il donnera environ 60 à 100 litres d’eau d’érable par printemps et vivra jusqu’à environ 300 ans. La saison des sucres terminée, on retirera les chalumeaux des troncs et les érables cicatriserons d’eux-mêmes et seront prêts à être entaillés à nouveau au printemps suivant. Avec l’eau d’érable, on produira évidemment le sirop d’érable, mais aussi la tire, le beurre d’érable, le sucre d'érable, les bonbons clairs, etc. Le sirop lui-même, se conserve plus de 5 ans, une fois ouverte une boîte peut-être conservée deux ans au frigo.

Elle est une grande tradition pour les Québécois, que celle du temps des sucres. Après un p’tit coup de «caribou» et un copieux repas d’omelette au four, de jambon fumé, d’oreilles de crisse, de tourtière, de ragoût, de tarte au sucre et de grands-pères dans le sirop, tous sont dans l’ambiance d’une longue soirée de gigues et de rigodons accompagnés des accordéonistes, violoneux et joueurs de cuillères à bois.


Eau d'érable récoltée à l'aide d'équipement actuel en aluminium, utilisé par les petites érablières.

Crumbs
  • 3 c. à table beurre à température ambiante
  • ⅓ t. sucre d’érable
  • 4 c. à table farine
  • Pincée de sel
  • ¼ t. pacanes grillées finement hachées
Petits gâteaux
  • 1 t. bleuets congelés
  • 1 t. mandarines en boîte bien égouttées congelées
  • 2 t. farine
  • 2 c. à table farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • ½ c. à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • Pincée de cannelle
  • Pincée de muscade
  • ½ t. sucre d’érable
  • Zeste d’une orange
  • 6 c. à table beurre à température ambiante
  • 2 gros œufs
  • 1 c. à thé d’extrait d’érable pur
  • 1 t. babeurre
Pour les crumbs

Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients à l’aide d’une fourchette en prenant bien soin de répartir le beurre uniformément.

Couvrir d’une pellicule plastique et mettre au frigo jusqu’à l’utilisation (les crumbs peuvent rester au frigo jusqu’à 3 jours).

Pour les gâteaux

Dans un bol, bien mélanger la première mesure de farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium, le sel, la cannelle et la muscade, réserver.

Dans une grande jatte, battre le beurre et le sucre d’érable jusqu’à pâles et mousseux, environ 3 minutes.

Ajouter le zeste d’orange, l’extrait d’érable et battre à nouveau.

Ajouter les œufs un à la fois en battant après chaque addition pendant 1 minute.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en trois étapes et en alternant avec le babeurre; commencer et terminer par un tiers des ingrédients secs, réserver.

Dans un bol, mélanger les fruits et la seconde mesure de farine en prenant soin de bien en recouvrir les fruits.

À l’aide d’une maryse, incorporer les fruits enfarinés à la pâte.

Remplir 9 cavités d’un moule à petits crumb cakes (ou 12 cavités d’un moule à muffins) préalablement beurrés.

Briser le mélange de crumbs réservés au frigo, en petits morceaux sans faire attention à la taille des morceaux, et répartir les miettes obtenues sur le dessus de la pâte disposée dans les moules, en pressant légèrement.

Poser le moule sur une plaque de cuisson et cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant environ 40 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, ressorte propre.

Laisser tiédir 5 à 10 minutes avant de démouler.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Eau de concombre à la menthe et au gingembre


Observée le 22 mars de chaque année, la Journée Mondiale de l’Eau est une initiative qui a grandi au sein de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement, en 1992, à Rio de Janeiro. En 2009, cette importante célébration porte sur les plans d’eau transfrontaliers : «Shared water – Shared opportunities» en est d’ailleurs le thème. L’UNESCO dirige les activités de cette 16e édition, supporté par L’UNECE et la FAO.

Saviez-vous que…
  • L’être humain peut vivre plus d’un mois sans nourriture, mais à peine une semaine sans eau.
  • Chaque 15 secondes, un enfant meurt de maladie due à l’eau insalubre, à des installations sanitaires inadéquates et à un manque flagrant d’hygiène.
  • 1.1 milliard de gens sur la terre, n’ont pas accès à l’eau potable.
  • Chaque fois que vous tirez la chasse d’eau de votre toilette, vous utilisez la même quantité d’eau qu’une personne vivant dans un pays en développement, utilise pour se laver, nettoyer, cuisiner et boire pendant un jour entier.
  • 40 millions d’heures d’ouvrage sont nécessaires à la collecte d’eau en Afrique subsaharienne, ce qui équivaux à 19 millions d’employés travaillant à plein temps.
  • Chaque $1 investi dans l’eau rapporte $8 en économie de temps, en productivité accrue et en réduction des coût de soins médicaux.
  • Dans plusieurs regions de l’Afrique subsaharienne, les femmes et les filles marchent souvent plus de 5 miles jusqu’au point d’eau le plus près; une femme qui ne marcherait qu’une heure par jour pour transporter l’eau, pourrait gagner $100 de plus par année.
  • Le poids du contenant d’eau que les femmes africaines et asiatiques transportent est le même que le poids maximum permis pour un bagage transporté en cargo chez la plupart des compagnies aériennes (45lbs).
  • 630 gallons (2385L) d’eau sont nécessaire à la production d’un hamburger et 2900 gallons (10978L) vont à la production d’un jeans.
10 façons simples d’économiser l’eau…

1. Fermez l’eau!
En vous lavant les mains, en vous brossant les dents, en vous rasant, en savonnant la vaisselle… fermez l’eau!

2. Enrayez les fuites!
Remplacez les rondelles d’étanchéité de votre robinetterie; colorez l’eau de la cuvette des toilettes, si celle-ci colore l’eau de la toilette après quelques minutes, il est temps de changer la chasse ou l’anneau de la valve d’échappement.

3. Changez le débit!
Ajustez la quantité d’eau sortante des robinets en y installant un aérateur qui réduira votre consommation de 25 à 50%. Faites de même pour le pommeau de douche et vous utiliserez près de la moitié moins d’eau pour vous laver.

4. Équipez votre toilette!
Si vous ne pouvez complètement changer votre toilette pour une toilette à faible débit d’eau, installez un dispositif de chasse alternative, très peu coûteux et disponible en quincaillerie.

5. Jardinez intelligemment!
Arrosez le jardin avant la chaleur, soit avant 9h00. Au lieu d’arroser par le dessus des plantes, arrosez par le dessous en installant un simple système d’arrosage au niveau du sol qui abreuvera les racines des plantes plutôt que les feuilles.

6. Conservez l’eau de pluie!
Équipez-vous de récipients, bassins, citernes ou autres, pour conserver l’eau de pluie qui servira à arroser les plantes, le jardin, laver la voiture, etc. ; les systèmes disponibles vont du simple contenant aux complexes pompes d’arrosage.

7. Achetez intelligemment!
Lors de vos prochains achats de lave-vaisselle, lave-linge, etc., cherchez les appareils Énergy Star ou Éco, et sachez que vous utilisez plus d’eau et d’énergie en lavant la vaisselle à la main.

8. Prenez votre douche!
Une douche de 5 minutes nécessite environ 60 à 80L d’eau, alors qu’un bain en nécessite environ 150 à 200L.

9. Profitez-en!
Votre municipalité offre peut-être des rabais ou des subventions sur l’achat de divers produits visant la réduction de votre consommation d’eau : toilettes à faible débit d’eau, compteurs d’eau, etc. Renseignez-vous!

10. Arrêtez le gaspillage!
Nul besoin d’arroser votre entrée de garage ou le trottoir en face de chez vous! Faites laver votre voiture à la station de service et de grâce, remplissez un pichet d’eau que vous mettrez au frigo pour avoir en tout temps de l’eau froide!
  • ½ concombre coupé en cubes
  • ½ t. feuilles de menthe fraîches
  • Gingembre pelé haché (un morceau de 2x2x2cm)
  • Jus d’un citron
  • 12 t. eau (divisées)
Dans la jarre du blender, mettre le concombre, la menthe, le gingembre, le jus de citron et une tasse d’eau, bien pulvériser.

Ajouter le contenu de la jarre à un grand pichet ou autre contenant.

Ajouter le reste de l’eau et laisser macérer au frigo toute une nuit.

Filtrer le tout à l’aide de filtre à café en papier et servir bien frais; garder la portion non utilisée au frigo de 2 à 3 jours.


Source : Prevention Magazine



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Cannelloni d'aubergine aux épinards et à la Ricotta


«Mange tes épinards ça te donnera de la force, fera fonctionner ton portable et rechargera ton cellulaire!». Votre mère ne vous l’a jamais dit? Bien sûr que non. Bon, oui, peut-être la partie de la force, mais pour le reste… Pourtant, des chercheurs de l’Institut de Technologie du Massachusetts affirment avoir capté les habiletés de cette plante à convertir la lumière en énergie, pour créer un dispositif qui pourra peut-être un jour faire fonctionner un ordinateur portable, recharger un cellulaire et ainsi de suite. Bien connue des scientifiques, la photosynthèse est le processus par lequel une plante utilise les rayons du soleil dans le but de se nourrir de leur énergie, plutôt que de toute autre type de nourriture, comme le font les animaux et les êtres humains. Mais tenter de combiner «organique» et «électronique» n’a jamais été un succès, jusqu’à maintenant. En isolant les protéines photosynthétiques qui captent l’énergie du soleil, on les tuait. En leurs injectant l’eau et les solutions salines nécessaires à leur survie, on détruisait tout équipement électronique. Ce n’est que lorsqu’on découvrit qu’un type de peptides contenus dans ces protéines pouvaient être manipulés afin de garder celles-ci viables jusqu’à trois semaines, lorsqu’en contact avec le matériel électronique. Mais pourquoi les épinards? En réalité, plusieurs plantes auraient pu être utilisées et les chercheurs n’ont trouvé d’autres raisons que le prix dérisoire et la disponibilité aisée des épinards! Les scientifiques qui ont contribué à cette découverte, ont par la suite construit un «sandwich aux épinards»: ceux-ci furent broyés puis posés sur un semi-conducteur organique pour empêcher les courts-circuits puis, recouverts d’une feuille de verre laminée d’or pour aider la réaction chimique. En dirigeant un rayon laser sur ce «sandwich», les chercheurs réussirent à générer un faible courant. Alors qu’un seul de ces dispositifs ne pourrait évidement pas générer beaucoup de courant, des milliers pourraient faire fonctionner un appareil tel qu’un ordinateur portable. Les applications pratiques de tels dispositifs sont à des années de mise au point bien sûr, mais leurs avantages incluent la légèreté de cette technologie, sa mobilité et surtout ses qualités environnementales qui n’occasionneraient aucune perte. Mais l’intégration d’un complexe moléculaire de protéine photosynthétique à un appareil électronique à l’état solide, a tout de même été accomplie!
  • 1 grosse aubergine tranchée finement sur la longueur (0,5cm d’épaisseur)
  • ¼ t. huile d’olive
  • Sel et poivre au goût
  • 1 t. Ricotta
  • 2 t. épinards parés hachés finement (ou jeunes épinards)
  • 2 grosses gousses d’ail pressées
  • Pincée de muscade
  • ½ t. Emmental râpé
  • ⅔ t. salsa épicée (maison ou du commerce)
  • 4 c. à table pâte de tomates
  • 1 t. jus de tomates
  • 1 t. Mozzarella râpé
Dans un grand poêlon, faire chauffer une peu d’huile à feu moyen-fort et y faire légèrement griller deux tranches d’aubergine, de chaque côtés.

Saler et poivrer les tranches grillées, réserver.

Procéder ainsi pour toutes les tranches d’aubergines en ajoutant toujours un peu d’huile au poêlon.

Dans une jatte, bien mélanger la Ricotta, les épinards, l’ail, la muscade et l’Emmental râpé.

Recouvrir une première tranche d’aubergine grillée du mélange de Ricotta, rouler la tranche sur elle-même, sur la longueur, de façon à obtenir un petit rouleau épais.

Déposer le rouleau pliure dessous, dans un plat allant au four et répéter ces opérations jusqu’à épuisement du mélange de Ricotta, réserver.

Dans une jatte, bien mélanger la salsa, la pâte de tomates et le jus de tomates jusqu’à l’obtention d’une sauce onctueuse, verser le tout sur les rouleaux d’aubergines en uniformisant bien à l’aide d’une maryse.

Couvrir le tout de la Mozzarella râpé et faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 30 minutes.

Source : SAQ


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Petits gâteaux au yogourt, café-citron



Recette suggérée par Liliana de My Cookbook Addiction
dans le cadre de ma quarante-quatrième participation aux TWD
Des scientifiques japonais ont découvert une solution simple pour aider les gens atteint d’halitose, plus connue sous le nom de «mauvaise haleine»! La bonne nouvelle pour les amis de personnes atteintes, réside dans les résultats d’une cherche effectuée par les chercheurs de l’Université de Tsurumi, qui ont révélé que le yogourt sans sucre aurait réduit le taux de sulfure d’hydrogène dans la bouche de 80% des personnes participant à l’étude. Le sulfure d’hydrogène est le composé chimique responsable de la mauvaise odeur buccale. Les chercheurs ont donc conclu que de manger du yogourt naturel, non pasteurisé et sans sucre aide non seulement à réduire la carie, mais aussi les problèmes de gencives, en plus de réduire considérablement la mauvaise haleine; une personne sur quatre souffre d’halitose et la plupart d’entre nous auront des problèmes gingivaux à une période ou à une autre de notre vie. L’étude était relativement restreinte mais très concluante; pendant un mois et demi, vingt-quatre volontaires se sont soumis aux demandes des chercheurs. Pour les deux premières semaines, on a demandé aux participants d’éviter toute consommation de yogourt et autres produits pouvant contenir les bactéries streptocoques ou lactobacilles, tels que le fromage ou les légumes marinés. Puis, pendant les six semaines suivantes, on demanda aux volontaires d’absorber 90 grammes de yogourt, deux fois par jour. Pour chaque périodes de test, des échantillons de bactéries furent prélevés de sur la langue et dans la salive des participants, puis analysés. Les résultats n’étaient tout de même qu’à un stade embryonnaire, mais furent pourtant très prometteurs alors que le taux de sulfure d’hydrogène dans la bouche de 80% des volontaires, avait considérablement chuté après 6 semaines. Il serait donc certainement sage pour rafraîchir votre haleine, de consommer plus régulièrement du yogourt sans sucre plutôt que des menthes fortes… et ainsi, garder vos amis!

Gâteaux
  • 1 t. farine
  • ½ t. amandes moulues
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1 t. sucre
  • Zeste d’un citron
  • ½ t. yogourt au café
  • 3 œufs
  • 1 c. à thé expresso instantané
  • ½ t. huile de canola
Garniture
  • 1 t. eau
  • ½ t. sucre
  • ¼ t. fécule de maïs
  • 2 jaunes d’œuf
  • 2 c. à table beurre
  • 6 c. à table jus de citron frais
  • 1 c. à thé zeste de citron
  • ½ c. à thé vanille
Glace
  • 1 t. sucre glace
  • 1 c. à table jus de citron
  • 1 c. à table jus de lime
Pour les gâteaux

Dans un bol, bien mélanger la farine, les amandes moulues, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une jatte, mêler le sucre et le zeste de citron su bout des doigts, jusqu’à ce que le sucre soit bien imbibé de l’huile du zeste.

Ajouter le yogourt, les œufs et le café instantané, bien battre au fouet à main, jusqu’à l’obtention d’un appareil bien lisse et légèrement mousseux.

Ajouter les ingrédients secs réservés aux ingrédients liquides, battre à nouveau au fouet à main jusqu’à lisse.

À l’aide d’une maryse, plier l’huile dans l’appareil obtenu.

Verser le tout dans les 12 cavités d’un moule à muffins (ou 10 cavités d’un moule à petits crumble cakes) préalablement beurrés.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 à 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, en ressorte propre.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et complètement, avant de garnir.

Lorsque bien refroidis, couper les gâteaux en deux sur l’horizontale et poser de petites collerettes de papier ciré, collées autour des bases, à l’aide de ruban adhésif, réserver.

Pour la garniture

Dans une petite casserole, faire bouillir l’eau; aux premiers bouillons retirer du feu et laisser tiédir 5 minutes.

Dans un bol, battre légèrement les jaunes, réserver.

Dans un bol, bien mélanger le sucre et la fécule de maïs.

Remettre l’eau sur un feu modéré et y ajouter le mélange de sucre en battant constamment au fouet à main.

Aux premiers bouillons, lentement verser en un filet la moitié du contenu de la casserole sur les jaunes, en battant constamment au fouet à main.

Transférer les jaunes à présent tempérés dans la casserole et remettre sur le feu.

Continuer la cuisson en battant toujours, jusqu’à épaississement de l’appareil.

Lorsque épaissi, retirer la casserole du feu et y ajouter le beurre, bien incorporer avant d’ajouter le jus de citron, le zeste et la vanille, bien mélanger.

Laisser tiédir le tout environ 10 à 15 minutes.

Lorsque légèrement épaissi, verser environ 6 cuillerées à table de garniture au citron sur les bases, dans les collerettes, et laisser prendre au frigo environ 30 minutes.

Débarrasser les gâteaux de leur collerette, délicatement en retirant le papier ciré.

Poser le dessus des gâteaux sur la garniture, réserver.

Pour la glace

Dans un bol, mélanger la sucre glace, le jus de citron et de lime à la fourchette, jusqu’à ce qu’aucun grumeau ne subsiste.

Glacer le dessus des gâteau en laissant couler la glace sur les côtés.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Irish Champion


Saint-Patrick, le patron des Irlandais, n’est en fait pas originaire d’Irlande, mais il fait partie intégrante de l’héritage celte grâce aux bienfaits qu’il prodigua à l’Irlande au 5e siècle. Patrick est né vers la fin du 4e siècle, peut-être en Écosse, peut-être en Angleterre, l’endroit exact reste un mystère. On croit qu’il serait né Maewyn Succat, mais que sous l’empire romain occupant à l’époque l’Angleterre du Nord, son nom romanisé Patricius, le fit connaître plus tard comme Patrick. Fils de Calpurnius, un officier de l’armée romaine britannique, il grandit comme tous les garçons de son temps. Mais un jour, une bande de malfaiteurs le kidnappèrent, lui et d’autres garçons, dans le but de faire d'eux des esclaves qu’ils iraient vendre en Irlande. Emprisonné pendant 6 ans, il rêva que Dieu lui apparaissait et la légende raconte qu’en rêve, Dieu lui aurait dit comment fuir. Il réussit à s’enfuir et rejoignit l’Angleterre, puis la France où il joignit un monastère et étudia sous Saint-Germain, évêque d’Auxerre. Après 12 ans de formation il devint évêque à son tour et rêva une fois de plus que les voix d’Irlande l’appelaient pour une mission divine. Et donc, avec la bénédiction du pape, il parti convertir les païens de l’Irlande, baptisant et confirmant avec un zèle inlassable. Sa prédication active par contre, dérangeait les druides et maintes fois Patrick fut arrêté, mais chaque fois il s’en sortait et continuait ses enseignements qui perdurèrent pendant 20 ans, établissant des monastères, des écoles et des églises à travers le pays. À la fin du 7e siècle, Patrick était devenu une légende, qui continue d’ailleurs d’évoluer, encore aujourd’hui. Il existe plusieurs légendes à propos de Patrick; on dit que pour expliquer la Sainte Trinité, il utilisait le trèfle ou «shamrock», l'emblème de la triple déesse Sainte-Brigide et aujourd’hui, celle de l’Irlande, ce qui expliquerait son association avec le jour de la Saint-Patrick. Une autre légende voudrait que Patrick ait lancé un sort divin sur les serpents d’Irlande, les poussant tous à aller se noyer en mer. Bien sûr, la plupart de ces histoires ont été enjolivées, mais après 1500 ans, les légendes sont devenues inséparables des faits et ensemble, ils ont contribué à nous faire connaître le saint et l’esprit derrière cette célébration qu’est la Saint-Patrick. La mission du saint patron d’Irlande ne dura que 20 ans, il mourut le 17 mars 461 et depuis ce jour, les catholiques commémorent sa mort en célébrant le baptême universel de l’Irlande. En ce jour de fête, tous «deviennent Irlandais» et fêtent la culture du pays en compagnie des leprechauns et des fées; il est tout à fait approprié que celle-ci soit célébrée au moment où le printemps resurgit, illuminant la noirceur du temps passé, comme la mission de Patrick qui jadis éclaira le peuple irlandais.
  • ⅓oz. crème de menthe verte
  • ⅓oz. Bailey’s (ou autre type de crème irlandaise)
  • ⅓oz. Grand Marnier
Dans un verre à shooter, verser la crème de menthe.

Très délicatement et le plus lentement possible, par dessus la crème de menthe verte, verser le Bailey’s sur le dos d’une cuillère dont la pointe est appuyée sur le rebord intérieur du verre, sans contact avec à la crème de menthe.

A nouveau, de la même façon, verser le Grand Marnier sur le dos de la cuillère, par-dessus le Bailey’s.

Servir aussitôt; à boire d’un trait.


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Gratin savoyard au fromage cottage et paprika fumé


There’s a type of cheese you don’t need a grater,
you keep it in your refridgerator,
it’s not really a cheese, it’s a residue,
ah, but a residue that’s good for you.

Cottage cheese, cottage cheese,
try it once and then you’ll agree,
that cottage cheese, cottage cheese,
is the only cheese guaranteed to please.

I think it’s the only cheese that lives in the tub.
What about Dairylea? Yes, right enough.
But I think it’s the only cheese that’s pure and white.
What about Wensleydale?
Yes, or Cheddarie Light.
That’s right.

(Chorus)

Cottage cheese is normally associated with crackers,
or the centrepiece to a delicious crisp salad!
That’s right Vic! But, there’s a more sinister side.
Here’s Vic to tell you about it.

VOODOO!

(Chorus)


Le duo anglais, Vic & Bob de l'émission "The Smell of Reeves and Mortimer", interprétant "Cottage Cheese" - 1995
  • 2 à 3 pommes de terre rouges non pelées tranchées très finement
  • 1 ½ t. fromage cottage (divisé)
  • ½ t. crème 35%
  • Sel & poivre au goût
  • ½ t. chapelure (type «italienne»)
  • Paprika fumé au goût
Dans un bol, mélanger 1 tasse de fromage cottage et la crème.

Saler et poivrer au goût, réserver.

Dans un plat beurré de 8x8’’ allant au four, disposer une couche de pommes de terre.

Recouvrir du tiers du mélange de fromage cottage, puis du ¼ de la chapelure.

Répéter ces opérations jusqu’à épuisement du mélange de fromage cottage, en terminant par une couche de pommes de terre.

Recouvrir les pommes de terre de la demie tasse de fromage cottage restante, puis du dernier quart de chapelure.

Saupoudrer de paprika fumé et faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 30 à 40 minutes ou jusqu’à ce qu’un couteau inséré au centre ne rencontre aucune résistance.

Source: Hood Dairy Products


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Oznei Haman sephardim (Oreilles d'Haman séfarades)


Pourim, fêté du 9 au 11 mars 2009.
Le moral des juifs était à sont plus bas. Le Temple de Jérusalem avait été détruit, sa nation conquise et depuis près de 70 ans, dispersée en terres étrangères. La fin prophétisée de l’Exil, n’était pas venue et la désolation de l’assimilation était entamée. À ce moment, l’ennemi se leva pour achever son plan maléfique. Cette fois, Haman venu de la tribu d’Amalek, ceux qui haïssaient les juifs, imagina un complot pour mettre fin au «problème des juifs» une bonne fois pour toute, en anéantissant tous les juifs de la terre, hommes, femmes et enfants, en un seul jour. Et Haman aurait presque réussit, s’il n’en avait pas été de Mordechai, un descendant du Roi Saul et conseiller du Roi Achashverosh. Mordechai avait pressenti le danger et se rendit jusqu’à la grille du palais en criant pour rallier les juifs, afin qu’ils s’en remettent tous à la Torah, aux enseignements des valeurs éternelles. Mordechai demanda à sa nièce, la Reine Esther, de plaider la cause du peuple auprès du roi. Esther en désaccord avec cette requête, craignait de parler au roi, mais se voyant dans l’impasse, fit pénitence en observant une grève de la faim pendant trois jours et encouragea le peuple juif à faire de même. Ensuite seulement, elle se rendit chez le roi. Elle est une histoire de grand courage et de sacrifice de soi, que celle de la Reine Esther, de Mordichai et du peuple juif, puisque tout au long de cette difficile année, aucun juif ne se converti, pas même pour sauver sa vie. La nation s’éveilla, retourna aux enseignements de la Torah, aux mitzvot et consolida sa foi. Avec ces valeurs retrouvées, le peuple pu alors s’élever contre l’ennemi et le vaincre, au 13e jour d’Adar (6e mois du calendrier juif), ce jour-là même, destiné à la «solution finale». Le peuple juif avait montré sa force réelle; il avait gagné le droit d’en terminer avec l’Exil, de retourner à la Terre Sainte et de rebâtir le Temple – comme il le fut en ce temps, alors qu’il le soit encore aujourd’hui. Chaque année pour accomplir les mitzvot de Pourim, les juifs réaffirment leur engagement aux valeurs éternelles de la Torah. Encore aujourd’hui lors de Pourim, les juifs lisent le megillah – le livre d’Esther, dans lequel le miracle de Pourim est raconté. D’après les juifs, cette histoire est encore très pertinente à notre monde contemporain et le megillah leurs rappelle que lorsque qu’ils célèbrent ainsi Pourim chaque année, son miracle renaît dans leur vie.


  • 1¼ t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1 œuf légèrement battu
  • 1 c. à table huile d’olive
  • 2 c. à table sucre
  • 2 c. à table eau de fleur d’oranger
  • 1 c. à table graines d’anis
  • 1 c. à table zeste d’orange
  • Huile (pour la friture)
  • Sucre glace (pour le service)
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel, les graines d'anis et le zeste d'orange, réserver.

Dans une jatte, battre légèrement l'œuf, l'huile, le sucre et l'eau de fleur d'oranger.l

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et mélanger jusqu'à l'obtention d'une pâte souple.

Transférer la pâte sur un plan de travail propre et enfariné, et la pétrir quelques minutes, jusqu'à bien lisse.

Façonner une boule avec la pâte, couvrir de pellicule plastique et laisser reposer pendant au moins 1H.

Rouler la pâte aussi fine que possible, sur un plan de travail bien enfariné; découper des cercles d’environ 10cm de hauteur à l'emporte pièce (ou avec un verre) et découper ceux-ci en deux parties égales, pincer légèrement le bas des demis-cercles obtenus pour leur donner la forme d'oreilles.

Faire frire les oreilles deux à la fois, dans l’huile chauffée à 375° en les tournant une fois pendant la cuisson, jusqu’à ce qu’elle gonflent et dorent légèrement.

Égoutter les oreilles sur du papier absorbant et saupoudrer de sucre glace avant de servir.

*Garder le surplus dans un récipient hérmétique.

Source : Clarissa Hyman - déclinaison


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Coupes de costarde au citron




Recette suggérée par Bridget de The Way the Cookie Crumbles
dans le cadre de ma quarante-troisième participation aux TWD

Le propriétaire d’un bar peu achalandé du village, était certain que son barman était l’homme le plus fort des alentours. Celui-ci afficha donc un concours pour attirer une plus grande clientèle. Il posa une mise de $1000 à qui pourrait récupérer du jus d’un citron que son fameux barman aurait pressé à mains nues. Le barman en question se mettait donc à l’œuvre tous les soirs de la semaine, devant une foule d’homme venus le voir presser le citron. Entre ses mains, le barman se mettait à presser le citron jusqu’à ce que tout le jus en fut extrait et récupérer dans un verre. Il remettait ensuite le citron à qui voulait essayer d’en extraire encore quelques gouttes… mais jamais, aucun client n’y était arrivé. Plusieurs avaient essayé: bûcherons, lutteurs, marins, tous plus forts les uns que les autres, mais en vain. Un jour, un petit homme chauve, vêtu d’un complet de polyester et arborant d’épaisses lunettes, entra dans le bar. Il s’adressa au propriétaire d’une petite voix nasillarde : «J’aimerais essayer le pari du citron, s’il vous plait.» Une fois les rires et les éclats de voix atténués autour de lui, le propriétaire lança un regard vers son barman qui choisi un citron à presser et le pressa, le pressa et le pressa encore. Le chahut des hommes dans le bar se tue finalement, alors que le barman tendait ce qui semblait être la peau ridée d’un citron complètement tari, au petit homme à lunettes. Silence total, alors que dans sa frêle main, l’homme serra les restes du citron et réussi à en extraire six gouttes qui, à la stupéfaction de tous, tombèrent dans le verre qu’on avait posé devant lui. La foule applaudit le petit homme et le propriétaire lui remit à contrecœur, le $1000 qui lui était dû. En lui tendant l’argent, le propriétaire lui demanda : «Que faites-vous dans la vie monsieur, êtes-vous un athlète olympique, un pugiliste ou quoi?» Et le petit homme répondit : «Non, non… je travaille pour les impôts.»
  • 2½ t. lait
  • Zeste de 2 citrons
  • 4 œufs
  • ½ t. sucre
  • 1 c. à thé extrait pur de citron
Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le lait et le zeste à feu modéré.

Aux premiers bouillons, retirer du feu et laisser infuser pendant 1H.

Battre les œufs et le sucre au fouet.

Faire réchauffer le lait une seconde fois; aux premiers bouillons, retirer du feu et passer un chinois.

Verser environ ½ tasse de lait chaud sur le mélange l’œuf en fouettant constamment, puis verser le reste du lait chaud, toujours en fouettant.

Ajouter l’extrait de citron et donner un dernier coup de fouet.

Verser le tout dans 6 coupes, ramequins ou tasses déposés dans un grand plat allant au four.

Faire bouillir de l’eau et remplir le plat d’eau bouillante jusqu’à la demie des coupes.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 30 à 45 minutes ou jusqu’à ce qu’uniquement le centre des costardes semble être toujours tremblotant.

Sortir les coupes du bain-marie et les mettre au frigo au moins 2H avant de servir.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Cake à l'italienne aux légumes et fromage


La tragédie rappelant la conclusion de Roméo et Juliette pris place à Padoue, une très belle ville italienne d’environ 220 000 habitants, ironiquement située à moins de 60km de Vérone, scène du célèbre drame shakespearien. À 71 ans, Ettore avait gardé le chevet de sa femme, hospitalisée après avoir subit un grave infarctus qui l'avait entraînée dans un coma, en Septembre 2004. Les médias italiens rapportaient qu’Ettore visitait sa femme tous les jours, il faisait parfois même le trajet vers l’hôpital, jusqu’à quatre fois dans une même journée. Mais mercredi le 19 janvier 2005, près de 4 mois après le malheureux accident de sa femme, Ettore se suicide en s’asphyxiant au monoxyde de carbone dans le garage de son domicile. Ettore avait récemment avoué au pasteur de sa communauté, qu’il était très pessimiste face aux espérances de guérison de sa femme; le couple n’avait pas d’enfant. Dans la pièce de Shakespeare, pour pouvoir s’enfuir à l'insue de tous avec Roméo, Juliette avale une potion qui devait lui donner l'apparence de la mort. Mais ignorant tout de son plan, Roméo croit qu’elle est bel et bien morte et par amour, se suicide en buvant à son tour un réel poison. Juliette se réveille enfin et trouvant Roméo mort à ses côtés, se poignarde sur le champ. Douze heures après qu’Ettore se soit suicidé, Rossana, sa femme, émergea de son coma et demanda à voir son mari.

«Fermer les yeux devant le danger, c'est se donner en proie et renoncer à son libre arbitre.»
Georges MEREDITH
Extrait de Les Comédiens tragiques
  • 3 t. farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • 1 c. à thé sel
  • 4 œufs
  • ¼ t. crème 15%
  • ½ t. tomates séchées hachées
  • ½ t. partie verte d’oignons verts hachés
  • 3 gousses d’ail émincées
  • 2 t. fromage râpé (Provolone, Mozzarella, Suisse ou autre)
  • 1 c. à thé basilic séché
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, battre les œufs et la crème (réserver 2 cuillerées à table de ce mélange pour badigeonner le cake avant de l’enfourner).

Ajouter les légumes, le fromage et le basilic, bien mélanger.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et mélanger à la cuillère de bois jusqu’à l’obtention d’un pâte épaisse.

Façonner la pâte obtenue en un rouleau d’environ 10x6x2" et le déposer sur une plaque à cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat.

Badigeonner le tout des 2 cuillerées à table du mélange d’œufs réservé et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 à 35 minutes ou jusqu’à bien doré.

Laisser tiédir une vingtaine de minutes avant de servir tranché nature, avec du beurre et du jambon, ou au goût.


Source : Farine King Arthur



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Gâteau au chocolat et pruneaux parfumés au brandy d'abricots



Recette suggéré par Lyb de And Then I Do the Dishes
dans le cadre de ma quarante-deuxième participation aux TWD

Sombre, luisant et gorgé de soleil, le pruneau d’Agen fait partie de la gastronomie culinaire et de l’héritage du sud-ouest de la France, depuis des siècles. Nous savons que les prunes existaient déjà dans l’antiquité, venues de Chine par la route de la soie, mais ce n’est qu’au 12e siècle, lors des croisades, que les quetsches, communément appelées «prunes de Damas», furent introduites en France depuis la Syrie. Les moines de l’Abbaye de Clairac créèrent à l’époque, un croisement entre cette fameuse quetsche et une de leur prune locale, donnant ainsi naissance à une nouvelle variété qu’ils nommèrent «prune Ente», du vieux français «enter» signifiant «greffer». Les moines de Clairac furent aussi les premiers surpris de constater que ce fruit pouvait être conservé pendant plus d’un an, une fois bien séché au soleil. Et le légendaire pruneau d’Agen fut lancé! L’humidité du climat et le type de sol des départements du Lot et de la Garonne convenaient parfaitement à la prune Ente, et donc à partir du 16e siècle, les vergers de prunes se mirent à fleurir un peu partout dans cette région. Plus tard, après la construction du Canal du Midi qui reliait la Méditerranée et les ports de l’Atlantique, Agen, aussi devenu ville portuaire, donna son nom au fruit séché qu’était originalement la prune Ente. Le fruit de plusieurs siècles de culture et de grands soins, ce pruneau d’Agen nécessite encore aujourd’hui une constante attention des cultivateurs. De la prune au pruneau, beaucoup de travail doit être accompli afin d’obtenir ce si tendre, juteux et délicat résultat que l’on surnomme «l’or noir d’Aquitaine». Les prunes bien mûres par contre, sont d’un violet profond quelque peu bleuté; on sait quand elles sont prêtes à cueillir, lorsque leur fine mais ferme peau est facilement pelée de sur leur tendre et juteuse chair jaunâtre.

A moon beam through the prune in June
Reveals your chest I see your lovely beans
And in that magic go-kart I bite your neck
The love I have for you, my dear
Is real and very new

Prune!
If it is a real prune knows no cheese
And stands, Oh! no!
Taller or softer than any tree (or bush)
And I know the love I have for you
Will grow and grow and grow, I think
And so my love I offer you
A love that is strong a prune that is true

Extrait de Duke of prunes, Frank Zappa -1967

Gâteau
  • 20 pruneaux dénoyautés coupés en morceaux
  • ¼ t. brandy d’abricots (cognac, whisky ou autres)
  • ⅔ t. pacanes finement hachées
  • ¼ t. farine
  • Pincée de sel
  • 7oz. chocolat mi-sucré haché
  • ½ t. beurre coupé en quatre morceaux
  • 3 œufs divisés
  • ⅔ t. sucre
Ganache
  • 3oz. chocolat mi-sucré haché
  • 3 c. à table beurre
  • 2 c. à table sucre glace
Pour le gâteau

Dans un bol, mélanger les pruneaux hachés et le brandy, passer 1m30s. au four micro-ondes, mélanger à nouveau et gonfler les pruneaux en macérant ainsi pendant au moins 1H.

Dans un bol, mélanger les pacanes, la farine et le sel, réserver.

Dans le haut d’un bain-marie, faire fondre le chocolat et le beurre jusqu’à bien lisse.

Retirer du bain-marie, ajouter les jaunes d’œufs et bien mélanger.

Ajouter les ingrédients secs réservés, mélanger à nouveau.

Incorporer les pruneaux, le jus de macération et le sucre, bien mélanger jusqu’à onctueux.

Monter les blancs en neige ferme et délicatement les plier à l’appareil précédent.

Transférer le tout dans un moule à charnière de 8 à 9’’, préalablement tapissé de papier parchemin beurré.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 20 à 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un couteau propre inséré au centre du gâteau ressorte strié de chocolat.

Laisser tempérer 5 minutes avant de démouler.

Pour la ganache

Dans un bol, faire fondre le chocolat et le beurre au four micro-ondes environ 45 secondes.

Bien mélanger le chocolat et le beurre fondu, jusqu’à bien lisses.

Tamiser le sucre glace sur le chocolat fondu et bien incorporer.

Une fois le gâteau bien refroidi, glacer le gâteau de la ganache au goût.


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