Baklavas à la rose (pâte phyllo maison)






Recette suggérée par Erica de Erica's Edibles
dans le cadre de ma trente-deuxième participation aux défis Daring Bakers

Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie.
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat.

Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Les ennuis, les chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir

La vie en rose - paroles Édith PIAF, musique LOUIGUY, 1946

La vie en rose - Édith Piaf

Pâte phyllo

  • 1⅓ tasse farine non blanchie
  • ⅛ cuillerée à thé sel
  • ½ tasse eau (plus ou moins au besoin)
  • 2 cuillerées à table huile végétale (un peu plus pour enrober la pâte)
  • ½ cuillerée à thé vinaigre de cidre

Garniture

  • 2 cuillerées à thé cannelle
  • Pincée de 5 épices chinoises
  • ¾ tasse amandes émondées grillées
  • ¾ tasse pacanes grillées
  • ¾ tasse pistaches pelées grillées
  • ⅔ tasse sucre
  • ½ tasse beurre fondu tiédi

Sirop

  • 1¼ tasse miel
  • 1¼ tasse eau
  • 1¼ tasse sucre
  • ½ cuillerée à thé cannelle
  • 3 clous de girofle
  • 1 épaisse tranche d’orange
  • 3 cuillerées à table eau de rose

Pour la pâte phyllo

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine et le sel, réserver.

Dans un bol, mélanger l’eau, l’huile et le vinaigre.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, bien mélanger à l’aide d’une cuillère de bois (ajouter un peu plus d’eau ou de farine au besoin).

Pratiquer une cinquantaine de tours dans la pâte (ou pétrir une vingtaine de minutes sur un plan de travail propre), jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse et soyeuse (soulever la pâte et la frapper violemment contre le plan de travail, à quelques reprises pendant le pétrissage).

Envelopper la pâte dans une pellicule plastique et la laisser reposer pendant au moins 1H, ou jusqu’à 2H (c’est encore mieux).

Préparer un plan de travail légèrement enfariné et prélever une portion de pâte, équivalente à la taille d’une balle de golf (garder le reste de la pâte couverte, le temps de rouler cette portion).

Fariner vos mains et rouler la pâte à l’aide d’un goujon (ou d’un rouleau à pâte) pour l’aplatir légèrement.

Enrouler le petit disque obtenu, autour du goujon et pratiquer de petits mouvements de va-et-vient, de façon à étirer la pâte sur elle-même (voir vidéo ci-dessous).



Tourner le grand disque obtenu et répéter l’opération jusqu’à l’obtention de la plus fine épaisseur possible (sous la lumière, la pâte doit être presque transparente).

Mettre cette première feuille de pâte phyllo de côté, et répéter ces opérations pour les portions de pâte suivantes (il n’est pas nécessaire de couvrir les feuilles complétées, elles sont assez humides pour ne pas sécher avant l’utilisation); bien fariner les feuilles entre elles.

Pour la garniture

Dans la jarre du robot culinaire, verser tous les ingrédients (sauf le beurre) et pulvériser jusqu’à l’obtention d’une fine texture, réserver.

Pour le montage

À l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonner le fond d’un moule en verre de 9x9’’.

Poser une première feuille de pâte phyllo, et la badigeonner entièrement de beurre.

Répéter cette opération avec 4 autres feuilles.

À l’aide d’un couteau bien tranchant, découper au fond du moule, le surplus de pâte phyllo (la pâte ne doit pas remonter sur les parois du moule).

Saupoudrer uniformément le tiers de la garniture réservée sur la dernière feuille de pâte phyllo.

Recouvrir de 4 autres feuilles de pâte phyllo, toujours en badigeonnant de beurre fondu, chacune d’entre elles.

Recouper à nouveau le surplus et couvrir du deuxième tiers de garniture.

Procéder de la même façon pour les derniers étages, en terminant par 5 feuilles de pâte phyllo (le dessus de la dernière feuille doit aussi être badigeonné de beurre fondu).

Toujours à l’aide d’un couteau bien tranchant, couper les baklavas au goût (en triangles, losanges ou carrés), seulement jusqu’à la moitié de l’épaisseur (le reste sera plus facile à couper à mi-cuisson).

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 minutes.

Retirer du four et recouper les baklavas, jusqu’au fond cette fois.

Retourner au four et poursuivre la cuisson pendant 20 à 30 minutes, ou jusqu’à bien doré.

Retirer du four et verser le sirop réservé sur les baklavas (la quantité de sirop paraîtra énorme, mais en laissant reposer le tout pendant une nuit complète, il sera presque complètement absorbé).

Pour le sirop

Dans une casserole, chauffer tous les ingrédients (sauf l’eau de rose), sur un feu modéré en remuant de temps à autres, jusqu’à ce que le sucre soit dissout.

Laisser bouillir 10 minutes, en remuant de temps à autres.

Retirer du feu et laisser tiédir, pendant la cuisson du baklava.

Une fois tiédi, retirer la tranche d’orange et les clous de girofle. ajouter l’eau de rose et bien mélanger; arroser les baklavas à leur sortie du four, du sirop tiédi..

Erica of Erica’s Edibles was our host for the Daring Baker’s June challenge. Erica challenged us to be truly DARING by making homemade phyllo dough and then to use that homemade dough to make Baklava.


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Glace fraise-lime


Les champs de fraises sont ouverts au public depuis quelques semaines déjà et ce, jusqu'à la fin du mois de juillet chez la plupart des producteurs. Profitez-en pour faire le plein autant de fraises que de soleil... si évidemment, il reste de la partie! Confitures, gelées, sirops, liqueurs et conserves seront bientôt a l'honneur, mais n'oubliez pas qu'une rafraîchissante glace fraise-lime, vous aidera à garder votre sang froid, pendant que tout ça mijotera!


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Framboise, pamplemousse et fraise: trois cocktails anti-canicule





Recettes aussi publiées sur le blogue d'inspiration de Canal-vie

De l’historie ancienne…

Quel étrange terme que celui de «cocktail», non? On ignore d’ailleurs d’où il vient et comment il est apparu. Mais on sait toutefois qu’il aurait été utilisé pour la première fois au début du 19e siècle, plus précisément en 1803, dans le Farmer’s Cabinet du New Hampshire. On le décrivait alors comme un mélange de liqueurs fortes, additionné de sucre, d’eau et de boissons amères; le cocktail tel qu’on le connaît aujourd’hui, serait donc né des Fizz, des Juleps et des Slings, du 17e et 18e siècles. Cependant, les termes anglais «cock» et «tail» se traduisant respectivement par «coq» et «queue», une légende populaire relie le terme «cocktail» aux plumes de la queue du coq qui aurait été utilisées en garniture, pour certaines boissons de l’époque coloniale.

…À la plus contemporaine

Après avoir gagné le prix du meilleur premier livre de cuisine aux Gourmand Cookbook Awards en 2009, le Cuisinier Rebelle, Antoine Sicotte, récidivait il y quelques semaines, en lançant son dernier né: Mixologies. L’ex-barman aux tatous aussi colorés que ses cocktails d’été, aux yeux aussi pétillants que le plus enivrant des crémants, nous y propose non seulement des mélanges de son cru, mais aussi de nombreux classiques réinventés, tous merveilleusement photographiés par nul autre que lui-même; c’est qu’il a un talent fou, cet Antoine! Parmi les trois cocktails proposés cette semaine, le 77e ciel, idéal pour accompagner le poulet tikka (selon Antoine), est d’ailleurs tiré de l’effervescent Mixilogies. Les deux autres tout aussi rafraîchissants et appropriés à notre été caniculaire, sont inspirés de cocktails proposés dans les bars du Vieux-Montréal et de Toschi, fabricant de cette liqueur de fraises des bois qui fait un malheur depuis sa sortie nord-américaine en 2008: le Fragoli.

Razz Frazz

  • 6 framboises fraîches
  • 1 cuillerée à table sucre
  • Glaçons
  • 1 once gin
  • ½ once limoncello
  • ½ once jus de citron fraîchement pressé
  • ½ tasse thé froid
  • Tranche de citron ou de lime, framboises fraîches, feuilles de menthe, etc.

Légèrement écraser les framboises et le sucre au fond d’un shaker, ajouter les glaçons, puis le reste des ingrédients.

Secouer énergiquement quelques instants et verser dans un verre de type highball.

Garnir au goût de tranches de citron, framboises fraîches et feuilles de menthe fraîche.

77e ciel

  • 1½ once gin
  • ⅓ once liqueur de framboise
  • ⅓ once jus de pamplemousse
  • Glaçons
  • Feuilles de menthe fraîche

Secouer énergiquement les quatre premiers ingrédients dans un shaker et verser le tout dans un verre de type tumbler (ou à vin blanc).

Décorer si désiré, de feuilles de menthe fraîche.

Float fragolissime

  • 2 à 3 petites boules de glace à la vanille
  • 1½ once Fragoli
  • 1 once rhum clair
  • Glaçons
  • Eau gazéifiée neutre (ou parfumée si désiré)
  • Fraises fraîches

Dans un verre de type highball, déposer les boules de glace à la vanille.

Dans un shaker rempli de glaçons, verser le Fragoli et le rhum, bien secouer et verser en retenant les glaçons, sur les boules de glace.

Compléter avec l’eau gazéifiée, jusqu’à ce que le tout soit bien mousseux.

Décorer si désiré, de fraises fraîches.


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Confiture de poires parfumée au gingembre et à l'anis





Recette aussi publiée chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre de ma participation au concours Confitures, gelées, coulis et sirops
organisé en collaboration avec Éditions du Chêne



La belle et le poirier

Il était une fois, un homme très riche qui avait pour épouse une femme d’une beauté extraordinaire. L’homme adorait sa femme, mais très jaloux, il en était aussi très possessif. Un jour, il tomba malade et les conséquences de sa maladie lui firent perdre la vue. Devenu presque fou de jalousie, il ne quittait jamais sa femme, de peur qu’elle ne prenne la fuite. Puis vint un temps, où un paysan étranger tomba à son tour, follement amoureux de la belle. Le paysan un peu dérouté, ignorait comment s’y prendre pour approcher la femme, toujours gardée par son soupçonneux mari. Mais le paysan savait que la démence s’emparerait de lui, s’il n’arrivait pas à séduire la belle. Voyant que le bon paysan se mourrait d’amour pour elle, la belle lui soupira que jamais elle ne pourrait remédier à cette situation d’emprisonnement. Mais le temps passa et la belle voulu aider le paysan, toujours aussi épris. Elle eut l’idée de creuser un long tube de cane à sucre, afin de pouvoir le coller à l’oreille de son prétendant et sans que son époux entende, lui souffla ces quelques mots: «J’ai trouvé un moyen de vous aider. Rendez-vous dans le jardin et grimpez tout en haut du poirier qui aura les fruits les plus beaux, et je vous y rejoindrai prestement.» Le paysan tout de joie, se rendit aussitôt dans le jardin et grimpa tout en haut du plus garni des poiriers pour y attendre la belle. Une fois dans le jardin, la belle toujours accompagnée de son mari, lui dit: «J’aimerais bien une poire mûre et juteuse, comme celles qui sont tout en haut de cet arbre.» Son mari lui conseilla alors, d’appeler quelqu’un qui irait cueillir une de ces belles poires pour elle. Mais sa femme lui affirma qu’elle n’aurait pas autant de plaisir à manger cette poire, si elle ne la cueillait pas elle-même. La femme s’avança vers le poirier pour y grimper; son mari la suivit et encercla le tronc de l’arbre de ses bras, afin que personne ne puisse la suivre. La belle monta tout en haut du poirier et rejoint son soupirant. Perchés tous les deux à la cime du poirier, leur poids secoua le poirier et fit tomber quelques grosses poires sur la tête du mari. L’homme impatient lui cria de redescendre, en ajoutant qu’il y avait bien assez de poires tombées pour la satisfaire. Sa femme ajouta simplement qu’elle devait en faire tomber quelques unes pour atteindre celle qu’elle convoitait. C’est alors que le Seigneur qui regardait la scène avec amusement, du haut de son ciel, décida de déjouer la belle et d’aussitôt redonner la vue à son mari pour qu’il voit les manigances qu’elle complotait à son insu. Et la lumière fut! L’homme recouvra miraculeusement la vue et dirigeât enfin son regard, vers le haut du poirier. Le mari cria à sa femme en la voyant ainsi: «Que fais-tu là-haut, avec cet homme? Tu ne m’honores pas plus que tu ne te respectes!» Et la belle lui répondit: «Non, c’est vrai, mais si je n’avais pas tout fait ça, si les poires n’étaient pas tombées sur ta tête, tu n’aurais jamais recouvré la vue!» Et le mari, reconnu la véracité de ses dires. La morale de cette histoire, c’est que les femmes sont en effet toujours loyales, et ont toujours de très bonnes explications pour le prouver!

  • 1 livre poires pelées parées coupées en petits cubes
  • 1 livre sucre
  • 1 cuillerée à thé graines d’anis
  • 1 cuillerée à table gingembre frais râpé

Dans une casserole, faire chauffer tout les ingrédients sur un feu modéré en remuant de temps à autres, jusqu’à ce que la température atteigne 220°F (la confiture épaissira lorsqu’elle refroidira).

Transférer le tout dans des pots stérilisés, laisser refroidir à température ambiante et garder les pots entamés au frigo.

*Donne environ 4 tasses de confiture.




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Chili 1837





En 1997, 160 ans après la rébellion des Patriotes, Unibroue lançait la 1837 en l’honneur des héros morts pour notre patrie - Une blonde forte, légèrement mais élégamment voilée, sèche, vive et très pétillante. Elle révèle des notes soutenues de levures et de grains, combinées à de fragiles touches de poivre, de gingembre, de girofle, de phénols, de miel et de poire. Presque unidimensionnelle, son amertume est quasi impalpable, mais sa texture et son corps sont très acceptables; on pourrait croire au croisement d’une Belge et d’une domestique qui gagne en saveurs à 10°C et plus. Disponible au Québec, exclusivement dans la caisse mixte d’Unibroue.

Les racines d’un Québec souverain.

«Jean-Olivier Chénier: la persistance d'une censure mémorielle» Parmi tous les chefs patriotes, Jean-Olivier Chénier est un de ceux qui a subi le plus profondément et le plus longtemps la rancune de l'Église, ses restes n'ayant été admis dans un cimetière catholique qu'en 1987.

Marc COLLIN, Docteur en histoire à l’Université de Laval

En 1828, à seulement 21 ans, Jean-Olivier Chénier est autorisé à pratiquer la médecine au Québec. La qualité de ses soins et son dévouement, contribuent rapidement à sa renommée. Établi à Saint-Benoît dans les Basses-Laurentides, Chénier s’immisce dans l’activité politique de son comté où règne un contexte d’affrontement entre la Chambre d’assemblée et le gouvernement, sur la question des troupes de réserves militaires. Lorsque Saint-Benoît résiste aux autorités en ne procédant pas aux rassemblements des miliciens effectués chaque été, Chénier fait partie des 7 personnes accusées d’obstruction. En 1834, Chénier quitte Saint-Benoît pour s’établir à Saint-Eustache où il est élu au sein d’un comité visant à résister à l’oppression. C’est lors de cette assemblée qu’il prononcera les célèbres paroles: «Ce que je dis, je le pense et le ferai; suivez-moi, et je vous permets de me tuer si jamais vous me voyez fuir». À la fin de novembre 1837, le Québec vit sous un régime de terreur, les Patriotes de Saint-Eustache se réunissent pour s’organiser, mais décident de ne pas attaquer les Britanniques du côté de Montréal, où la loi martiale a été proclamée. Le 14 décembre, Chénier doit assumer le commandement des troupes patriotes contre l’infanterie britannique… le combat est amorcé. Chénier et quelques 60 hommes armés, réfugiés dans l’église de Saint-Eustache, sont attaqués par le général Colborne et 1300 de ses hommes; l’église est incendiée et Chénier touché par deux fois, périt. Ses compagnons d’armes sont exterminés et tout près, le village de Saint-Benoît est rasé par les flammes. Partout au Québec les patriotes se révoltent, de Saint-Jean, à Saint-Denis, en passant par Saint-Charles et Saint-Paul. En février 1838, le Parlement britannique suspend la constitution du Bas-Canada, peu de temps avant que les Patriotes ne proclament son indépendance, ainsi que la séparation de l’Église et de l’État, la suppression de la dîme, l’abolition des redevances seigneuriales, la liberté de presse, le suffrage universel, la nationalisation des terres de la couronne et celles de la British American Land Co., l’élection d’une Assemblée constituante et l’emploi des deux langues dans les affaires publiques. Des Patriotes capturés par les Britanniques, tous seront accusés de haute trahison envers la Couronne britannique, 12 seront pendus devant la prison au Pied-du-Courant, d’autres seront déportés en Australie ou bannis du pays. En février 2011, pour souligner le 173e anniversaire des rébellions de 1837-38, avait lieu au Pied-du-Courant, une marche aux flambeaux silencieuse, pour honorer la mémoire de ces patriotes qui ont contribué aux racines d’un Québec souverain.

  • 1 livre bœuf haché
  • 2 oignons rouges hachés
  • 4 gousses d’ail pressées
  • 2 cuillerées à table huile d’olive
  • 1 cuillerée à table paprika fumé
  • 3 cuillerées à table poudre de chili mexicain
  • 2 cuillerées à table cumin en poudre
  • 2 cuillerées à table origan séché
  • 1 cuillerée à thé flocons de piment fort (plus ou moins, au goût)
  • 2 bouteilles 1837 (2 x 341ml)
  • 4 tasses tomates étuvées en dés (jus inclus)
  • 2 boîtes haricots noirs rincés égouttés
  • 2 boîtes haricots rouges rincés égouttés
  • Sel et poivre au goût
  • Cheddar fort râpé (pour le service)
  • Crème sure (pour le service)
  • Jus de lime fraîchement pressé (pour le service)
  • Coriandre fraîche ciselée (pour le service)

Dans une grande casserole, sur un feu modéré, faire chauffer l’huile et y faire tomber les oignons et l’ail, jusqu’à translucides, environ 7 minutes.

Ajouter le bœuf haché en l’émiettant, et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la viande ait perdu sa couleur rosée.

Ajouter toutes les épices, bien mélanger et cuire 2 à 3 minutes supplémentaires.

Ajouter la bière, amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, ajouter les tomates les haricots, saler et poivrer au goût, bien mélanger et ramener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu au minimum et laisser mijoter à découvert pendant 1H30, en remuant de temps à autres (si désiré, laisser mijoter plus ou moins longtemps, pour un chilli plus ou moins dense).

Servir accompagné de cheddar fort, crème sure, coriandre ciselée, arrosé d’une filet de jus de lime.


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Amaretti à la Blanche de Chambly


Avec l'arrivée de l'été, profitez du lancement de la nouvelle caisse mixte d'Unibroue: quatre bières vous y sont proposées, soit les désormais classiques Blanche de Chambly, Blonde de Chambly, Fin du Monde et le retour remarqué de la 1837, disponible exclusivement dans la nouvelle caisse mixte, et seulement pour la période estivale. Même s'il est difficile de résister à la tentation de simplement étancher votre soif avec cette rafraîchissante sélection, osez l'utiliser aussi pour vos sauces, vos vinaigrettes, vos fondues et vos potages, mais surtout... pour ces très goûteux amaretti à la Blanche de Chambly!


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Cassolettes de pâtes sans gluten, au chorizo et chèvre





En mai dernier, à l’occasion du mois de la maladie de cœliaque, Metro lançait sa nouvelle ligne de produits Irrésistibles Sans Gluten. Une variété de 24 produits regroupés sous l’appellation Irrésistibles Sans Gluten, répond à présent à la demande croissante des personnes atteintes d’intolérance au gluten. Craquelins, pâtes, céréales, barres tendres, chapelures et croûtons, ne sont que quelques exemples des produits qui sont offerts dans les supermarchés Metro, Métro Plus et Super C. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est atteint de la maladie cœliaque, sachez qu’il n’est donc plus nécessaire pour bien manger, de chercher de midi à quatorze heures dans les boutiques d’aliments spécialisés, ou de produits naturels, puisque tout vous est désormais offert chez votre épicier du coin! Au Canada seulement, on estime qu’environ une personne sur cent, serait atteinte de la maladie cœliaque (prononcé céliaque). Ce qui élèverait le nombre de Canadiens intolérants au gluten, à environ 300 000; mais nombre d’entre eux ignorent en être atteints, et c’est un peu le drame de ces statistiques. La maladie cœliaque est une condition médicale qui touche la surface absorptive de l’intestin grêle, en la rendant fragile et facilement endommagée par une substance appelée «gluten». Cette condition a pour résultat d’empêcher au corps d’absorber correctement les nutriments tels que protéines, vitamines, gras, hydrates de carbone et minéraux, qui sont nécessaires à la santé. Les symptômes de la maladie cœliaque, peuvent apparaître ensemble ou séparément, chez l’enfant comme chez l’adulte, et à divers degrés. En général, les signes d’une mauvaise absorption des nutriments tels que l’anémie, la fatigue, le déficit en calcium peuvent être reliés à la maladie cœliaque, mais bien d’autres indications tels que les maux de ventre, la perte de poids involontaire et la dénutrition peuvent aussi présager de ce trouble du petit intestin. Le gluten est une protéine retrouvée surtout dans le blé, le seigle et l’orge, et qui transformé en farine aide entre autre le pain et les pâtes, à garder leur forme en empêchant qu’ils ne s’émiettent. C’est d’ailleurs cette qualité liante du gluten, qui en fait un produit très employé dans la fabrication des aliments transformés. Il n’existe pour le moment aucun traitement pour guérir la maladie cœliaque, mais les personnes atteintes peuvent aisément en contrôler désagréments en suivant une diète sans gluten; de récentes études démontrent aussi, que l’avoine pure et non contaminée peut faire partie intégrante de cette diète.

  • 8 onces pâtes sans gluten
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • ¼ tasse oignons verts hachés
  • 2 gousses d’ail pressées
  • 1 tasse bouillon de poulet (maison ou du commerce, sans gluten)
  • ¾ tasse crème 35%
  • 4 onces chèvre crémeux
  • ½ cuillerée à thé piment d’Espelette
  • Sel et poivre au goût
  • 1 tasse Gruyère râpé
  • 2 chorizo piquants coupés en cubes
  • 1 tasse pois verts congelés (ou frais)
  • 2 cuillerées à table chapelure (maison ou du commerce, sans gluten)
  • 2 cuillerées à table Parmesan finement râpé
  • 2 cuillerées à table beurre coupé en petits cubes

Dans une grande casserole, faire cuire les pâte à grande eau salée, jusqu’à al dente (les pâtes sans gluten, semblent cuire plus rapidement que les pâtes de blé dur, soit environ 6 minutes).

Égoutter les pâtes, réserver.

Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon et l’ail, pendant 3 à 4 minutes, ou jusqu’à translucides.

Déglacer au bouillon de poulet, et laisser réduire pendant 5 minutes.

Ajouter la crème, bien mélanger et laisser à nouveau réduire pendant 5 minutes.

Ajouter le chèvre en l’émiettant, et remuer jusqu’à complètement fondu.

Ajouter le piment d’Espelette, et ajuster l’assaisonnement en salant et poivrant au goût.

Retirer le poêlon du feu, et y ajouter le gruyère, le chorizo en cubes, les pois et les pâtes réservées, bien mélanger et diviser le tout dans 6 à 8 cassolettes (selon la taille).

Dans un petit bol, bien mélanger la chapelure au Parmesan, en saupoudrer les cassolettes et parsemer le tout des petits cubes de beurre.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 minutes, puis sous le grill pendant 2 à 3 minutes, ou jusqu’à ce que le dessus des cassolettes soit doré et croustillant.

Laisser tiédir quelques instants avant de servir.


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Gâteau d'anniversaire royal pour les 5 ans de La casserole carrée






Un après-midi de l’été 1905, Frederick Wells, le surintendant de la prolifique Premier Mine d’Afrique du Sud, faisait comme à tous les jours, sa ronde dans la mine, lorsque quelque chose de brillant qui reflétait les dernières lumières du jour, capta son attention. Curieux, il s’arrêta pour regarder de plus près. À quelques pieds au-dessus de sa tête, se trouvait l’objet brillant qu’il réussit à détacher de la paroi rocheuse, avec un piquet. L’objet semblait être un énorme cristal de diamant, mais à première vue, Wells pensa être dupé par un gros morceau de verre, comme aucun diamant si gros ne pouvait exister. Mais les tests le démontrèrent, l’objet qu’avait trouvé Wells, était bel et bien un diamant, celui qui s'avéra être jusqu'à ce jour, le plus gros du monde. Pesant environ 3106 carats, soit environ 1.3 livre, il fut nommé Cullinan, en l’honneur du fondateur de la mine, Sir Thomas Cullinan. Certains experts pensent que la pierre n’était qu’un fragment, et qu’une autre pièce possiblement encore plus grosse, existe toujours. Quoiqu’il en soit, le Cullinan fut vendu au gouvernement Transvaal, qui l’offrit au roi Édouard VII pour de son 66e anniversaire, le 9 novembre 1907. Le roi confia la tâche de sa taille au célèbre lapidaire Asscher’s Diamonds Co. d’Amsterdam qui avait précédemment taillé l’Excelsior et de nombreuses autres pierres légendaires. Joseph Asscher étudia la pierre pendant des mois avant d’effectuer la première coupe. Au moment d'effectuer cette première coupe, la lame du fendoir se brisa. À la seconde tentative, la pierre fendit exactement à l’endroit où elle le devait; un employé d’Asscher rapporta par la suite qu’à ce moment précis, Mr Asscher s’était évanoui. Finalement, la taille de la pierre résulta en neuf pierres majeures et 96 plus petites. Les neuf pierres font aujourd’hui partie soit des joyaux de la couronne britannique, soit de collections privées appartenant à la famille royale. La plus imposante avec 503.6 carats, le Cullinan I, aussi connu comme la Grande Étoile d’Afrique, fut taillée en forme de poire et placée dans le sceptre royal d’Édouard VII, aujourd’hui gardé dans la Tour de Londres. Le Cullinan II à 317.4 carats, taillé en coussin, est monté sur le devant de la couronne impériale d’apparat avec laquelle Élizabeth II fut couronnée reine en 1953.

Les 9 pierres résultantes de la coupe du Cullinan par Joseph Asscher

Le Cullinan I (poire) et le Cullinan II (coussin)

Le Cullinan I placé dans le sceptre du roi Édouard VII

Le Cullinan II monté sur le devant de couronne impériale d'apparat


Gâteau
  • 2 tasses farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ¾ tasse beurre
  • 1¼ tasse sucre
  • 3 œufs
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • ¾ tasse lait

Glace
  • 1 tasse beurre
  • 4 tasse sucre glace
  • 2 cuillerées à table lait (un peu plus au besoin)
  • 1 cuillerée à thé vanille

Sablés (pochoir disponible la fin de ce billet)
  • 1½ tasse farine
  • ½ tasse sucre
  • ½ tasse beurre salé froid coupé en cubes
  • 1 œuf
  • ½ cuillerée à thé vanille
  • Bonbons, dragées, paillettes de sucre coloré, etc. (pour le décor)
  • Crème Chantilly (pour le décor)

Pour le gâteau

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre, jusqu’à pâle et mousseux.

Ajouter la vanille et les œufs un à la fois en battant au moins 1 minute après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en trois étapes, en alternant avec le lait et en prenant soin de commencer et terminer avec les ingrédients secs.

Diviser l’appareil obtenu dans deux moules ronds de 8’’, préalablement beurrés ou chemisés de papier parchemin.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350°, pendant 50 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, en ressorte propre.

Laisser tiédir 10 minutes avant de démouler et refroidir complètement avant de glacer.

Pour la glace

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre jusqu’à bien crémeux.

Ajouter la moitié du sucre glace, le lait et la vanille, et battre jusqu’à bien incorporé.

Ajouter le reste du sucre glace une tasse à la fois, en battant bien après chaque addition.

Au besoin, ajouter un peu de lait, ½ cuillerée à thé à la fois, jusqu’à l’obtention de la texture désirée (la glace doit être assez ferme pour bien tenir, et à la fois assez souple pour pouvoir effectuer les arabesques du décor, à la douille).

Glacer le gâteau et prenant soin de réserver au moins ¾ de tasse de la glace à transférer dans une poche à douille fine, pour le décor des sablés.

Pour les sablés

Dans une jatte, bien mélanger la farine et le sucre.

À l’aide d’un coupe pâte ou de deux couteaux, couper le beurre dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse (similaire à celle d’une pâte à tarte).

Ajouter l’œuf et la vanille, et du bout des doigts, travailler rapidement le tout de façon à obtenir une pâte homogène, dense et non collante.

Envelopper la pâte obtenue dans une pellicule plastique et la réfrigérer au moins 1H.

Rouler la pâte sur un plan de travail enfariné, jusqu’à une épaisseur d’environ 2 à 3mm, et à l’aide d’un petit couteau d’office, découper 14 (ou plus) sablés à l’aide du pochoir trouvé au bas de ce billet (le gâteau nécessitera 12 sablés, mais en cas d’accidents, vaut mieux en prévoir quelques uns de plus).

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 10 minutes, ou jusqu’à ce que le dessous et les bords soient à peine dorés.

Laisser refroidir complètement avant de décorer.

Décorer les sablés de glace, bonbons, dragées, paillettes de sucre coloré, avant de les poser sur le pourtour du gâteau (si la glace du gâteau n’est plus adhérente, poser un peu de glace derrière les sablés).

*Noter que les sablés doivent être posés de façon à ce que la pointe inférieure du cœur concorde avec le dessus du gâteau, leur base ne concordera donc pas avec celle du gâteau. Aussi, ils doivent être quelque peu espacés, les uns des autres. Les vides pourront être par la suite comblés avec la crème Chantilly

Terminer le décor en posant la crème Chantilly à la douille étoilée, entre les sablés et à la base du gâteau.

Cliquer sur le pochoir pour obtenir l'image en grandeur réelle (le sablés devrait mesurer 5x2"), imprimer, découper et utiliser pour tailler les 12 sablés (minimum) qui seront nécessaires au décor du gâteau d'anniversaire royal.




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