Sablés moutons au chocolat et café





Recette suggérée par Donna de Life's Too Short Not To Eat Dessert First
dans le cadre de ma cent-dix-huitième participation aux TWD


Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toutes les terres habitées. J'étais plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait: S'il te plaît... dessine-moi un mouton! J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté les yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement.

Mais mon dessin, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle. Ce n'est pas ma faute. J'avais été découragé dans ma carrière de peintre par les grandes personnes, à l'âge de six ans, et je n'avais rien appris à dessiner, sauf les boas fermés et les boas ouverts. Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d'étonnement. N'oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toutes les régions habitées. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n'avait en rien l'apparence d'un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis: Mais... qu'est-ce que tu fais là? Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse: S'il te plaît... dessine-moi un mouton.

Extrait de Le Petit Prince, SAINT-EXUPÉRY

  • 1 cuillerée à table expresso instantané
  • 1 cuillerée à table eau bouillante
  • 1 tasse beurre à température ambiante
  • ⅔ tasse sucre glace
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 2 tasses farine
  • 4 onces chocolat fondu tiédi

Dans un petit bol, bien dissoudre l’expresso dans l’eau bouillante, laisser tiédir, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre jusqu’à pâle et épais, environ 30 minutes.

Ajouter la vanille et l’expresso refroidi, battre à nouveau jusqu’à crémeux.

Ajouter la farine d’un coup et battre à vitesse lente, seulement jusqu’à ce que les ingrédients secs aient disparus dans la pâte (ne pas trop battre!).

À l’aide d’une maryse, plier le chocolat tiédi dans la pâte.

Transférer le tout dans un sac de congélation, avec le rouleau à pâte, rouler doucement la pâte à travers le sac, de façon à ce que celle-ci s’étende uniformément dans le sac (l’épaisseur obtenue devrait être de ¼‘’).

Fermer le sac et le mettre à plat au frigo, au moins 2H.

Couper le sac de congélation et déposer la pâte sur un plan de travail propre.

À l’aide d’un roulette à pizza découper la pâte en carrés d’environ 1.5x1.5’’ (ou autres formes au goût).

Transférer les sablés sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, en prenant soin de laisser environ 1.5cm entre chaque sablé.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 15 à 18 minutes.

*Donne environ 3 douzaines de sablés

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison
Idée: Design Sponge


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Petits fours glacés, pâte de spéculoos et chocolat






Recette suggérée par Alissa de 17 and Baking
dans le cadre de ma vingt-troisième participation aux Daring Bakers

Lorsque Jon Bohmer s’est assis pour aider ses deux filles à faire leurs devoirs, un simple projet scolaire, il était loin de se douter qu’avec $5 de matériel, il trouverait la solution à un important problème de la planète: le four solaire. L’ingénieuse invention nommé par Bohmer «Kyoto Box», comprend deux simples boîtes de carton placées l’une dans l’autre et un couvercle d’acrylique clair qui, tout en laissant passer les rayons du soleil, enferme la chaleur à l’intérieur. Bohmer a peint la boîte intérieure en noir et recouvert celle de l’extérieure avec du papier d’aluminium, pour favoriser la concentration de chaleur; ainsi, la chaleur des rayons du soleil qui s’y trouve emprisonnée, est assez élevée pour faire bouillir l’eau, mais aussi faire cuire des ragoûts et même du pain! Pour les habitant de pays en voie de développement, l’idée est surprenante; plus besoin de couper le bois, ni de le transporter, encore moins de l’acheter. Environ 3 milliards de personne autour du monde doivent ainsi se procurer du bois pour se nourrir, ce qui ajoute à la déforestation et du même coup, au réchauffement global de la planète. De plus, en permettant aux habitants, surtout aux enfants d’avoir accès à de l’eau bouillie, cette invention pourrait potentiellement sauver des millions d’enfants qui pour l’heure, consomment de l’eau impure. Après avoir gagné le prix FT Climate Change Challenge contre 300 autres entrées, Bohmer a cherché à publiciser son invention, estimant que de nombreux scientifiques cherchent à envoyer des hommes sur Mars, alors que lui cherchait pour sa part, quelque chose d’un peu plus près des hommes, d’un peu plus simple. Mais Bohmer n’est pas le premier à concevoir un tel appareil. Deux Américaines, Barbara Kerr et Sherry Cole, étaient les pionnières du four solaire, dans les années ’70. Elles et de nombreux autres ont d’ailleurs créé les Solar Cookers International, en 1987. De plus, le président de l’association, raconte que des plans pour un four solaire fait à partir de boîtes de carton, avaient déjà été publiés par les Peace Corps, en 1960. Mais les 95 organisations et 160 individuels du Solar Cookers Worldwide Network ont été très impressionnés par Jon Bohmer, et seront tout à fait heureux de l’accueillir en tant que membres; ils espèrent que Bohmer acceptera de travailler avec eux au Kenya, où ils font la promotion de fours solaires depuis 10 ans déjà. Natif de la Norvège, habitant le Kenya, Jon Bohmer espère éventuellement, ne jamais plus voir les femmes octogénaires du pays, transporter régulièrement jusqu'à 50 livres de bois sur leur dos.

Quatre-quarts
  • 19 cuillerées à table beurre
  • 2 tasses farine à gâteau*
  • 1 cuillerée thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ tasse cassonade
  • ⅓ tasse sucre
  • 4 œufs
  • ½ cuillerée à thé vanille
*Pour obtenir une farine à gâteau maison, substituer deux cuillerées à table de farine par deux cuillerées à table de fécule de maïs.

Glace
  • ½ tasse sucre
  • 2 œufs
  • 1½ tasse crème 35%
  • 1½ tasse lait de coco
  • ¼ tasse pâte de spéculoos
Enrobage
  • 5 onces chocolat mi-sucré haché
  • ½ tasse huile de noix de coco raffinée
  • Paillettes de sucre, de noix hachées, de pâte de spéculoos (ou autres garnitures au goût)
Pour le quatre-quarts

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré, jusqu’à ce la partie liquide prenne une couleur noisette et les restes solides foncent considérablement (sans brûler!).

Au besoin, passer le beurre noisette fondu au chinois pour en retirer les solides trop cuits.

Mettre le beurre dans une jatte, au frigo environ 1H, ou jusqu’à raffermi.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Lorsque ferme, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre noisette, la cassonade et le sucre, jusqu’à pâle et épais, environ 3 à 5 minutes.

Ajouter la vanille et les œufs un à la fois en battant un moins une minute après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en ne battant que jusqu’à ce que le tout soit imbibé (ne pas trop battre!).

Verser l’appareil obtenu dans un moule carré de 9", préalablement beurré et enfariné, et uniformiser le dessus de la pâte à l’aide d’une maryse.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 30 à 35 minutes.

Laisser tiédir une dizaine de minutes avant de démouler et complètement avant de garnir.

Pour la glace

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sucre jusqu’à pâle et très épais, environ 5 minutes.

Ajouter la crème et le lait, battre à nouveau quelques instants, jusqu’à homogène.

Transférer le tout dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer en remuant sur un feu modéré en remuant régulièrement, jusqu’à ce que la température atteigne 170°.

Retirer du feu, ajouter la pâte de spéculoos et remuer jusqu’à ce que celle-ci soit bien fondue.

Poser une pellicule plastique sur la jatte et mettre au frigo, au moins 5H, encore mieux toute une nuit.

Lorsque la base de glace est bien froide, la transférer dans la sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

Pendant ce temps, couper le quatre-quarts en deux sur l’horizontal et poser la partir inférieure sur une plaque de cuisson.

Lorsque la glace est prête, en tartiner la base de quatre-quarts d’au moins 1cm d’épaisseur en l’étalant bien à l’aide d’une maryse ou d’une spatule à glacer.

Recouvrir la glace de la seconde portion de quatre-quarts et presser le tout, légèrement.

Mettre le tout au congélateur pendant au moins 5H, encore mieux toute une nuit.

Couper le quatre-quarts ainsi garni, en petits fours d’environ 1x1" (ou au goût).

Remettre les petits fours au congélateur, le temps de préparer l’enrobage.

Pour l'enrobage

Dans un bol, déposer le chocolat, l’huile de noix de coco et le sel, faire chauffer au four micro-ondes pendant 40 secondes à 80% d’intensité.

Mélanger légèrement la préparation et repasser au four micro-ondes pendant 40 secondes à 80% d’intensité.

Mélanger le liquide obtenu jusqu’à bien lisse, réserver (le chocolat restera bien liquide si on ne le met pas au frigo).

Une fois tiédi, transférer le chocolat dans une tasse, y plonger les petits fours uns à la fois, en prenant soin d’y piquer un bâtonnet pour aider au trempage, égoutter et laisser raffermir quelques secondes avant de reposer les petits fours sur la plaque de cuisson.

Décorer au goût de paillettes de sucre, de noix hachées, de pâte de spéculoos ou autres.

Remettre au congélateur jusqu’à moment de servir.

*Garder le chocolat dans un flacon à bec verseur (type ketchup ou autre) au frigo pour usage futur. Le chocolat se gardera ainsi longtemps et ne nécessitera que quelques secondes au four micro-ondes pour retrouver sa forme liquide.


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Mini bombes Alaska, glace au chèvre et cerises caramélisées au vinaigre balsamique






Recette suggérée par Elissa de 17 and Baking
dans le cadre de ma vint-troisième participation aux défis Daring Bakers

Aussi connue sous le nom de «omelette norvégienne» ou «omelette surprise», la bombe Alaska est un dessert glacé, constitué de glace recouverte d’un enrobage chaud, souvent une meringue dorée ou parfois une pâte feuilletée. La glace est donc posée sur une base de gâteau, qui peut être un type de génoise ou encore de quatre-quarts, le tout recouvert d’une meringue non cuite. Le dessert est alors gardé au congélateur jusqu’au moment de le servir; il est alors passé sous le grill ou à la torche, juste assez longtemps pour dorer son enrobage. À l’origine on servait ce dessert enrobé d’une pâte feuilletée, d’ailleurs en 1802, un invité de la Maison Blanche, à la table de Jefferson, avait ainsi décrit ce dessert: «Une délicieuse glace dans une croûte sèche qui s’effrite en fines miettes». Plusieurs personnes par le passé, se sont attribué l’invention de la bombe Alaska, nombreuses autres ont affirmé l’avoir popularisé. Le physicien Benjamin Thompson, comte de Rumford, lui aussi, revendiqua son invention en 1804, après avoir étudié la résistance à la chaleur de blancs d’œufs battus; c’est d’ailleurs lorsque la croûte fut remplacée par la meringue, que le dessert prit l’appellation d’omelette norvégienne. On raconte aussi que la recette de la bombe Alaska, aurait été transmise aux Français en 1866, alors qu’une délégation de Chinois visitait Paris. Le chef de la mission qui résidait au Grand Hotel, aurait enseigné au chef du Balzac, la façon de procédé pour réussir le fameux dessert. Chose certaine, c’est que le nom de «bombe Alaska» tire ses origines du Restaurant Delmonico de New York, où il fut baptisé ainsi en 1876, en l’honneur du territoire américain, récemment acquis. Le dessert fut plus tard popularisé, en 1895, par Jean Giroix, chef de l’Hotel de Paris de Monte-Carlo.

Quatre-quarts
  • 19 cuillerées à table beurre
  • 2 tasses farine à gâteau*
  • 1 cuillerée thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ tasse cassonade
  • ⅓ tasse sucre
  • 4 œufs
  • ½ cuillerée à thé vanille
*Pour obtenir une farine à gâteau maison, substituer deux cuillerées à table de farine par deux cuillerées à table de fécule de maïs.

Glace
  • ½ tasse sucre
  • 2 œufs
  • 1½ tasse crème 35%
  • 1½ tasse lait entier
  • 5 onces fromage de chèvre crémeux
  • 2 tasses cerises fraîches dénoyautées coupées en quartiers
  • 3 cuillerées à table cassonade
  • 1 cuillerée à thé vinaigre balsamique
  • 1 cuillerée à thé thym frais ciselé
Meringue
  • 6 blancs d’œufs
  • Pincée de crème de tarte
  • Pincée de sel
  • ¾ tasse sucre
Pour le quatre-quarts

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré, jusqu’à ce la partie liquide prenne une couleur noisette et les restes solides foncent considérablement (sans brûler!).

Au besoin, passer le beurre noisette fondu au chinois pour en retirer les solides trop cuits.

Mettre le beurre dans une jatte, au frigo environ 1H, ou jusqu’à raffermi.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Lorsque ferme, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre noisette, la cassonade et le sucre, jusqu’à pâle et épais, environ 3 à 5 minutes.

Ajouter la vanille et les œufs un à la fois en battant un moins une minute après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en ne battant que jusqu’à ce que le tout soit imbibé (ne pas trop battre!).

Verser l’appareil obtenu dans un moule carré de 9", préalablement beurré et enfariné, et uniformiser le dessus de la pâte à l’aide d’une maryse.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 30 à 35 minutes.

Laisser tiédir une dizaine de minutes avant de démouler et complètement avant de garnir.

Pour la glace

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sucre jusqu’à pâle et très épais, environ 5 minutes.

Ajouter la crème et le lait, battre à nouveau quelques instants, jusqu’à homogène.

Transférer le tout dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer en remuant sur un feu modéré en remuant régulièrement, jusqu’à ce que la température atteigne 170°.

Retirer du feu, ajouter le fromage de chèvre et remuer jusqu’à ce que celui-ci soit bien fondu.

Poser une pellicule plastique sur la jatte et mettre au frigo, au moins 5H, encore mieux toute une nuit.

Dans un poêlon, faire chauffer les cerises et la cassonade sur un feu moyen-doux de 7 à 10 minutes, ou jusqu’à ce que les cerises soient légèrement ramollies.

Ajouter le vinaigre balsamique et le thym, poursuivre la cuisson 3 à 4 minutes en remuant constamment, réserver.

Lorsque la base de glace est bien froide, la transférer dans la sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

De 2 à 3 minutes avant la fin du turbinage, ajouter la poêlée de cerises maintenant refroidie et laisser turbiner quelques minutes de plus.

Diviser la glace dans les 10 cavités d’un moule à darioles ou autre au choix (il restera possiblement un peu de glace).

Mettre le moule au congélateur au moins 5H, encore mieux toute une nuit.

Pendant ce temps, découper 10 cercles (ou selon la forme de moule choisi) dans le quatre-quarts, à la dimension de la base des darioles (il restera sûrement des retailles de quatre-quarts).

*Il est possible à cette étape de monter les petites bombes Alaska, darioles de glace démoulées par-dessus les disques de quatre-quarts, et les remettre au congélateur. Sinon, le montage peut s’effectuer entièrement au moment de poser la meringue.

Pour la meringue

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les blancs d’œufs jusqu’à légèrement mousseux.

Ajouter le sel, la crème de tarte et la moitié du sucre et continuer de battre jusqu’à l’obtention de pics mous.

Ajouter le reste du sucre en pluie, et continuer de battre jusqu’à l’obtention de pics fermes (attention de ne pas trop battre, la meringue doit rester lustrée!).

Transférer la meringue dans une poche à douille selon le type de décor désiré sinon, la meringue peut très bien être posée à l’aide d’un spatule.

Démouler les darioles de glace et bien centrer chacune d’entre elles sur un disque de gâteau.

Recouvrir chaque bombe de meringue et remettre au congélateur au moins 2H (ou jusqu'à 2 jours).

Au moment de servir, passer le bombes Alaska sous le grill à 500°, pendant quelques secondes ou jusqu’à ce que la meringue soit dorée, servir aussitôt.

The August 2010 Daring Bakers’ challenge was hosted by Elissa of 17 and Baking. For the first time, The Daring Bakers partnered with Sugar High Fridays for a co-event and Elissa was the gracious hostess of both. Using the theme of beurre noisette, or browned butter, Elissa chose to challenge Daring Bakers to make a pound cake to be used in either a Baked Alaska or in Ice Cream Petit Fours. The sources for Elissa’s challenge were Gourmet magazine and David Lebovitz’s “The Perfect Scoop”.


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Maïs grillé à la cubaine




Les bienfaits et propriétés nutritives de plantes monocotylédones comme celles du blé, font l’objet d’études depuis les années 1900. En 1928, Dr Charles Schnabel, un chimiste américain, cherchait une solution à la faible production d’œufs aux É.U.. En 1931, il ajouta de la «verdure» à l’alimentation des poules et vit celles-ci augmenter leur ponte de 38% à 94%. Au courant de cette même décennie, Dr Schnabel publia The biologic value of high protein cereal grasses to the American Chemical Society, dans lequel il vante les mérite des herbes céréalières et de la chlorophylle sur les poules et sur la qualité de leurs oeufs. Les oeufs de poules en liberté sont bien différents sur le point de vue de la couleur de leur jaune, de la résistance de leur coquille, mais aussi de leur valeur nutritive. Il aurait été prouvé il y a plusieurs années, que les poules en liberté qui consomment de l’herbe et une grande variété d’insectes, pondent des œufs plus vitaminés que celles gardées en cage, et nourries au grain. Des compagnies comme Hellmann’s ont d’ailleurs emboîté le pas depuis quelques temps déjà, en tirant avantage des qualités tant nutritives qu’étiques, de ce type d’oeufs. Hellmann’s étant un très grand utilisateur d’œufs, les instigateurs du projet devaient faire sûr que non seulement leurs fournisseurs rencontreraient leurs objectifs, mais aussi que la qualité de œufs serait constante, et n’altérerait en aucun cas le goût de leurs produits. Ainsi, le processus de changement étalé sur une période de plus de 2 ans, a été long et ardu, mais depuis juillet 2008, les Nord-Américains peuvent enfin profiter d’une mayonnaise plus nourrissante. Les propriétaires de Unilever Foodsolutions affirment qu’un tel changement fait sortir plus de 200 000 poules de leur cage, chaque année. Ainsi, en accord avec le mouvement «Mangez vrai», Hellmann’s réaffirme l’importance de son engagement à fournir à sa clientèle, des aliments de qualité et le plus souvent possible, provenant de sources éthiques.
  • 8 épis de maïs frais
  • ¼ tasse mayonnaise
  • ¼ tasse crème sure
  • ½ cuillerée à thé poudre de piment chipotle fumé
  • 2 cuillerées à table coriandre fraîche finement hachée
  • Sel et poivre au goût
  • Parmesan finement râpé
  • Jus de lime fraîchement pressé
Dans un bol, bien mélanger la mayonnaise, la crème sure, la poudre de piment chipotle, la coriandre, le sel et le poivre, réserver au frigo.

Éplucher les épis de maïs et les faire cuire à feu élevé directement sur le barbecue, en laissant les grains roussir à certains endroits, soit 1 à 2 minutes par coté, pour un total de 15 à 20 minutes de cuisson (cette méthode requiert beaucoup d'attention!).

Pendant que les épis sont encore bien chauds, les badigeonner de la sauce réservée, parsemer de parmesan et arroser d’un filet de jus de lime avant de servir.


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Tarte crousti-tendre à la pêche



Recette suggérée par Rachel de Sweet Tarte
dans le cadre de ma cent-dix-septième participation aux TWD


Pendant trois années consécutives, des gelées soudaines avaient complètement ravagé les bourgeons du pêcher de Gontran. Le printemps venu, il s’était donc préparé. Il avait pris soin de repiquer ses tiges de pêcher dans une grande boîte de bois, qu’il avait montée sur des roulettes. Ainsi, Gontran pouvait rentrer son pêcher dans le garage, et le mettre à l’abri du froid, lorsque la température chutait. Par une belle journée d’avril, Gontran qui faisait rouler sa boîte à pêcher hors du garage, s’arrêta un moment pour donner à boire à son chien, à même le boyau d’arrosage. À ce même instant, M Bitognot, le voisin, contempla la scène avec amusement. Enfin, M Bitognot se mit à rire faisant remarquer à Gontran: «Cher voisin, vous êtes certainement le seul homme que je connaisse qui promène son arbre et arrose son chien!»

Croûte
  • 1 tasse chapelure Graham
  • ¼ tasse poudre d’amande
  • 1 cuillerée à table sucre
  • ¼ tasse beurre fondu tiédi
Garniture
  • 3 à 4 grosses pêches bien mûres dénoyautées
  • ½ tasse crème 35%
  • 2 œufs
  • ¼ tasse sucre
  • 3 cuillerées à table garniture aux amandes
Croustillant
  • 2 cuillerées à table farine
  • 2 cuillerées à table cassonade
  • 2 cuillerées à table beurre froid
  • 2 cuillerées à table amandes grillées hachées
Pour la croûte

Dans une jatte, bien mélanger la chapelure Graham, la poudre d’amande et le sucre.

Ajouter le beurre fondu et mélanger à l’aide d’une fourchette, jusqu’à ce que tous les ingrédients soient bien imbibés du beurre.

Presser le tout dans le fond et sur les parois d’un moule à tarte à fond amovible de 9’’, réserver.

Pour la garniture

Couper les pêches en quartiers et les poser harmonieusement sur la croûte Graham, réserver.

Dans une jatte, battre au fouet à main, la crème, les œufs, le sucre et la garniture aux amandes.

Verser doucement l’appareil sur les pêches, réserver.

Pour le croustillant

Dans un bol, bien mélanger la farine et la cassonade.

Ajouter le beurre froid coupé en cubes et travailler légèrement du bout des doigts, de façon à obtenir une texture grumeleuse.

Ajouter les amandes, continuer de travailler du bout des doigts quelques instants et réserver au congélateur.

Faire cuire la tarte au four sur la grille du centre, à 425° pendant 10 minutes, puis baisser le feu à 375° et poursuivre la cuisson pendant 20 minutes.

Émietter le croustillant bien froid sur la tarte, et poursuivre la cuisson 20 minutes supplémentaires (40 minutes de cuisson au total).

Laisser tiédir complètement avant de démouler.

Servir tiède ou froid.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Glace à la lime




La glace sèche n’est autre chose que du dioxyde de carbone congelé; sa température en surface est de -109.3°F. Elle est d’ailleurs si froide, qu’il est impératif de la manipuler avec des gants spéciaux et avec soin, afin qu’elle n’entre pas en contact avec la peau. Tout contact avec la peau, les yeux ou la bouche, résulterait en de sévères brûlures ou engelures. La glace sèche est un parfait exemple de sublimation: au fur et à mesure qu’elle se fragmente, elle passe directement de son état solide à l’état gazeux, sans passer par l’état liquide. La température extrêmement froide de la glace sèche, fait de celle-ci, un excellent élément de congélation; pour transporter un aliment sur de longues distances, on peut l’utiliser sans s’inquiéter de son efficacité jusqu’à destination, en plus du fait qu’elle ne laisse aucun résidu derrière. Les exportateurs commerciaux utilisent régulièrement la glace sèche pour le transport d’aliments frais, comme son pouvoir refroidissant est deux fois plus élevé que celui de la glace ordinaire, même trois fois élevé si l’on compte son pouvoir refroidissant, en volume. En général, la glace sèche sublime à une vitesse de 5 à 10lbs par 24H, dans une boîte à glace régulière; elle sublime plus rapidement que la glace normale ne fond, mais mélangée à la glace normale, elle prolongera sa durée d’efficacité. Il est préférable de ne pas stocker la glace sèche dans un congélateur domestique, le thermostat du congélateur risquerait de se détraquer, voire même de briser du au froid trop intense de la glace sèche. Il est aussi recommandé de ne pas conserver la glace sèche dans un contenant de verre ou encore hermétique, puisque la pression dégagée par l’accumulation du gaz découlant de sa sublimation, risquerait fort de faire exploser le contenant.


Diagramme des chaleurs latentes, représentant les différentes énergies
échangées lors de changements de phases de corps purs.

  • 2 gros œufs
  • ⅔ tasse sucre
  • Zeste de 2 limes finement haché
  • 1 tasse lait entier
  • 1 tasse crème 35%
  • ⅓ tasse jus de lime fraîchement pressé
  • Quelques gouttes de colorant vert (facultatif)
Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs, le sucre et le zeste de lime jusqu’à pâle et très épais, environ 5 minutes.

Ajouter le lait et la crème, battre à nouveau quelques instants.

Transférer le tout dans une casserole à fond épais ou en cuivre et faire cuire sur un feu modéré jusqu’à 170°, en remuant régulièrement.

Retirer du feu et laisser tiédir quelques instants.

Ajouter le jus de lime, bien mélanger.

Transférer le tout dans une jatte propre, couvrir et mettre au frigo environ 6H, encore mieux toute une nuit.

Lorsque bien refroidi, verser le tout dans la sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

Transférer le tout dans un contenant hermétique et mettre au congélateur au moins 2H avant de servir, encore mieux toute une nuit.

Si désiré, sortir la glace une dizaine de minutes avant de servir, afin d’obtenir une glace légèrement plus molle.


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Crostini de chèvre et de chutney épicé aux figues et à l'orange




Occupant la 8e position de l’astrologie chinoise, la chèvre, aussi surnommée «le mouton», symbolise la créativité, l’intelligence, la fiabilité et la tranquilité. Confortable dans la solitude, la chèvre cogite sur le fonctionnement de son intérieur; elle apprécie se retrouver en groupe, mais préfère rester dans l’ombre plutôt que d’attirer l’attention. Certains éléments tels que le cornouiller, les légumes crus, la narcisse, le saphire, le rossignol, le safran, la menthe et la couleur verte, apporteront calme et réconfort à la chèvre. Elle ne nécessite pourtant que peu de choses, pour se sentir à l’aise et en sécurité; quelques uns de ses objets d’art favoris, suffiront à meubler sa demeure. Elle n’achète que de belles choses et de qualité, qui mettent élégamment ses charmes en valeur; on pourrait croire qu’elle est snob, mais il n’en est rien. Sa personnalité nourricière fait de la chèvre un excellent parent, elle est d’ailleurs casanière, calme et tolérante. Elle s’exprime artistiquement en peinture, en cuisine ou en participant à toutes sortes d’activités et de projets créatifs. Probablement parce que la chèvre est intrinsèquement sereine, a-t-elle tendance à ne développer que très peu de problèmes de santé; lorsqu’elle est heureuse, la chèvre est en santé. Son apparence extérieure fragile cache très bien sa santé de fer, mais face à des problèmes sentimentaux, elle dépérira très vite. En amour, la chèvre est très privée, il faudra donc faire beaucoup d’effort pour arriver à la connaître. Ses idées très précises sur ses fréquentations, font en sorte qu’elle n’a que peu d’amis, en revanche elle travaille ardemment pour conserver l’amitié de ceux qu’elle aime. Le chat et le cochon sont des très bons choix de partenaires pour la chèvre cependant, elle doit éviter le rat et le tigre. Au boulot, la chèvre favorise le travail d’équipe; le pouvoir et le statut n’ont aucune emprise sur elle. Elle n’accepte de responsabilité que lorsque qu’elle se voit dans l’obligation de le faire, elle ne se portera d’ailleurs jamais volontaire. La chèvre excelle en tant que fleuriste, décorateur, professeur, pédiatre, acteur, éditeur, coiffeur, illustrateur et musicien. Nées en 1907, 1919, 1931, 1943, 1955, 1967, 1979, 1991, 2003, 2015 ou en 2027, on compte Robert DeNiro, Rudolph Valentino, Kurt Cobain, Jim Morrison et Mikhail Gorbachev parmi les chèvres célèbres.

Chutney
  • 1½ tasse figues coupées en petits dés (de 6 à 10 figues)
  • ½ tasse suprêmes d’orange coupés en petits dés
  • 1½ cuillerée à thé zeste d’orange finement haché
  • 1½ sucre
  • ½ cuillerée à thé comble gingembre frais finement râpé
  • 1 cuillerée à thé cardamome moulue
  • ¼ cuillerée à thé clou de girofle moulu
  • 1 cuillerée à table beurre
Crostini
  • 1 ficelle tranchée en rondelles
  • 1 paillot de chèvre tranché en rondelles (ou autre type de chèvre, au goût)
Pour le chutney

Dans un bol en pyrex ou allant au four micro-ondes, bien mélanger tous les ingrédients et laisser reposer 30 minutes à température ambiante.

Faire cuire au four micro-ondes à intensité maximum pendant 12 minutes.

Aux premiers bouillons, soient après 4 à 6 minutes, retirer le contenant du four micro-ondes et remuer le mélange.

Procéder ainsi, en remuant le mélange à toutes les 2 minutes, jusqu’à un total de 12 (le cutney épaissira considérablement en refroidissant!).

Transférer le tout dans un pot de verre et laisser tiédir au moins 10 minutes avant de servir sur les crostini.

*Donne 1 tasse à 1½ tasse de chutney.

Pour les crostini

Poser les rondelles de ficelle sur une plaque de cuisson et les passer quelques minutes sous le grill, jusqu’à bien dorées.

Pendant qu’elles sont toujours chaudes, poser une rondelle de chèvre sur chaque crostini.

Déposer une cuillerée à thé de chutney sur chaque rondelle de chèvre (si nécessaire, réchauffer le chutney quelques secondes au four micro-ondes, afin de donner encore plus de moelleux au chèvre), servir aussitôt.


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