Tarte au citron meringuée



Recette proposée par Jen de Canadian Baker
dans le cadre de ma deuxième participation aux défis Daring Bakers

D’après les historiens, les costardes, les poudings et les tartes parfumées au citron dateraient des temps médiévaux. Mais le citron dans la cuisine est connu des temps bien plus anciens, alors que leur saveur acidulée était très appréciée et incorporée dans plusieurs mets. À l’époque les citrons étaient dispendieux et la plupart du temps, séchés pour être gardés et employés plus tard dans les recettes réservées aux occasions spéciales telles que les mariages, les dîners de nobles gens ou de la royauté, etc. Au Moyen Âge, les cuisiniers utilisaient régulièrement des « eaux parfumées » telle que l’eau de rose dans leurs recettes et dans certaines bases médicinales. Les recettes de ce « eaux parfumées » furent éventuellement utilisées pour créer d’autres parfums telle que l’eau de fleur d’oranger qui était vraisemblablement très populaire dans la France du 17e siècle. Certaines évidences culinaires confirment que gâteaux, biscuits, poudings, gâteaux au fromage, tartes, gelées et autres douceurs étaient souvent aromatisés à l’orange ou à la fleur d’oranger. Suivant de très près, l’arôme de citron était utilisé souvent en tant que substitut à celui de l’orange. En ce qui concerne la tarte au citron meringuée que nous connaissons aujourd’hui, elle ne serait apparue que bien plus tard, au 19e siècle. Elizabeth Coane Goodfellow – 1767-1851, serait apparemment celle qui l’aurait introduite en Amérique, par le biais de sa boutique de Philadelphie. Mais jadis, alors que les cuisiniers européens de la Renaissance fouettaient les blancs d’œufs utilisés dans plusieurs de leurs recettes, ce ne fut pas avant le 17e siècle que la meringue fut perfectionnée et d’ailleurs, la première mention anglaise imprimée de la meringue date de 1706; même si au moment de son apparition elle ne portait toujours pas le nom de meringue, mais de « sugar puff » - sucre soufflé. Le nom "meringue" serait venu plus tard possiblement de l’Allemand, comme plusieurs autres termes se terminant par –ingue.

Abaisse
  • ¾ t. beurre froid coupé en cubes
  • 2 t. farine tout usage
  • ¼ t. sucre
  • ¼ c. à thé sel
  • 1/3 t. eau très froide
Garniture
  • 2 t. eau
  • 1 t. sucre
  • ½ t. fécule de maïs
  • 5 jaunes d’œuf battus
  • ¼ t. beurre
  • ¾ t. jus de citron frais
  • 1 c. à table zeste de citron
  • 1 c. à thé vanille
Meringue
  • 5 blancs d’œuf à température ambiante
  • ½ c. à thé crème de tartre
  • ¼ c. à thé sel
  • ½ c. à thé vanille
  • ¾ t. sucre
Pour l’abaisse

Faire en sorte que tous les ingrédients soient très froids.

Dans un grand bol, combiner le beurre, la farine, le sucre et le sel, travailler l’appareil à l’aide d’un coupe-pâte ou de deux couteaux, jusqu’à l’ensemble soit uniformément granuleux.

Arroser d’un peu d’eau, laisser reposer 30 secondes et redonner environ 15 coups de coupe- pâte ou jusqu’à ce que la pâte prenne et décolle d’elle-même de la paroi du bol, utiliser toute l'eau seulement au besoin.

Retourner la pâte sur une surface propre et enfarinée et presser le tout ensemble pour former un disque.

Emballer d’une pellicule plastique et mettre au frigo pendant 20 minutes.

Sortir la pâte du frigo et la laisser tiédir quelques minutes.

Sur une surface propre et enfarinée, rouler la pâte en un grand cercle de 1/8’’, couper un cercle de pâte en laissant un rebord d’environ 2’’ de plus que la taille du moule et transférer l’abaisse dans celui-ci en la pliant en deux sur le rouleau à pâtisserie.

Laisser un rebord d’environ 1/2’’ sur le pourtour du moule, façonner ce surplus de façon harmonieuse et remettre au frigo pendant 30 minutes.

Tapisser le fond de l’abaisse d’un papier d’aluminium et le couvrir de pois secs ou de pièces de monnaie, piquer le fond à quelques endroits à l’aide d’une fourchette.

Cuire au four à 350° pendant 20 à 25 minutes, sortir l’abaisse du four enlever le papier d’aluminium et retourner au four pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à doré, laisser refroidir complètement avant de garnir.

Pour la garniture

Dans une grande casserole, amener l’eau à ébullition, retirer du feu et laisser tiédir pendant 5 minutes.

Mélanger le sucre et la fécule ensemble, ajouter graduellement à l’eau chaude en fouettant constamment jusqu’à complètement incorporé.

Remettre sur un feu moyen et laisser cuire toujours en fouettant constamment, jusqu’au point d’ébullition.

Ajouter 1 tasse du mélange chaud aux jaunes d’oeufs battus en fouettant jusqu’à bien lisse.

Toujours en fouettant vigoureusement, ajouter le mélange d’œufs à la casserole et continuer la cuisson jusqu’au point d’ébullition.

Hors du feu, ajouter le beurre, mélanger jusqu’à bien incorporé, ajouter le jus de citron, le zeste et la vanille et bien mélanger.

Verser le tout dans l’abaisse refroidie et recouvrir la costarde d’une pellicule plastique pour éviter la formation d’une croûte, laisser refroidir à température ambiante.

Pour la meringue

À l’aide d’un batteur électrique, fouetter les blancs d’œuf, la crème de tartre, le sel et la vanille jusqu’à l’obtention de pics fermes et lustrés.

Déposer le tout sur le dessus de la costarde au citron refroidie en amenant la meringue jusqu'aux bords de l’abaisse pour sceller la costarde.

Mettre au four à 375° pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à doré, laisser refroidir quelques minutes et servir en moins de 6 heures pour éviter que la croûte ne ramollisse.

Source : Wanda’s Pie in the Sky de Wanda Beaver - Ripe for Dessert de David Lebovitz


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Volcans à l’ananas


Dans la mythologie romaine, Vulcain est le dieu du feu bienfaisant et malfaisant, incluant celui des des volcans en éruption, qui d’ailleurs, tirent justement leur nom de ce dieu. On l’appelle aussi Mulciber; il était autrefois fêté le 23 août pendant un festival nommé Vulcanalia pendant lequel on allumait des feux de joie en son honneur. Des poissons et des petits animaux étaient lancés dans ces feux en guise de sacrifices et pour remplacer les sacrifices humains, jadis offerts. Vulcain fut éventuellement jumellé avec son homologue grec, Hephaestus et devint tout comme lui, le manufacturier des arts, des armes, du fer et des armures que portaient les dieux et les héros. C'est Vulcain qui fabrica les éclairs de Jupiter; il était d’ailleurs le fils de Jupiter et de Junon, mari de Maia et de Vénus. On dit que sa forge est cachée sous le mont Etna en Sicile et qu’à cet endroit, il aurait forgé tous les trônes des dieux du mont Olympe. Pour punir l’Homme d’avoir volé le secret du feu, Zeus ordonna aux autres dieux de lui préparer un cadeau empoisonné. La belle et imprudente Pandora, la première femme de la mythologie grecque, fut ce cadeau empoisonné que chaque dieu dû quelque peu façonner à sa façon, Vulcain pour sa part donna un corps d'argile, la rendant ainsi complètement vulnérable.
  • 1 ananas frais paré tranché en rondelles épaisses
  • 2 c. à table beurre fondu
  • 1 t. sucre
  • Sorbet à la lime (ou autre saveur tropicale)
  • 4 c. à table sirop de grenadine
  • Grains de pommes grenade (facultatif)
Tremper les tranches d’ananas dans le beurre et les passer dans le sucre.

Déposer les tranches d’ananas dans un plat allant au four, les saupoudrer du reste du sucre et les faire cuire à 500° pendant 15 minutes ou jusqu’à bien dorées, caramélisées et bouillonnantes.

Laisser tiédir les tranches d’ananas et les déposer dans des assiettes de service individuelles, côté caramélisé vers le haut.

Déposer une boule de sorbet au centre de chaque tranche d’ananas et à l’aide d’une cuillère, façonner une petite cavité sur le dessus de la boule.

Remplir la cavité de sirop de grenadine, assez pour qu’il déborde légèrement.

Garnir de grains de pommes grenade si désiré et servir aussitôt.


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Pommes au four à l’ancienne


Dans son château, la reine se plaça devant son miroir et lui demanda : « Miroir, miroir, qui est la plus belle? » Et le miroir répondit comme la dernière fois : « Ô ma reine, vous êtes le plus belle que je vois ici, mais par-dessus les monts et passé les vallées, à l’endroit où vivent les sept nains, Blanche Neige est toujours saine et sauve, et aucune autre n’est plus belle qu’elle. » À ses mots, la reine se mis à trembler de rage. « Blanche Neige mourra! » s’écria-t-elle « Même au prix de ma vie! » Aussitôt elle s’enferma dans une pièce secrète, où personne n’allait jamais et là, et concocta une pomme empoisonnée. De l’extérieur, la pomme avait l’air bien jolie avec une joue blanche et l’autre rouge, si jolie qu’elle aurait fait l’envie de tous …mais tous, elle les aurait tués. Lorsque la pomme fut prête, elle se maquilla et s’habilla pour avoir l’air d’une vieille fermière et parti par-dessus les montagnes et passé les vallées, chez les sept nains. Elle cogna à la porte de la chaumière, Blanche Neige passa la tête par la fenêtre et répondit : « Je n’ai pas la permission d’ouvrir la porte, les nains me l’on défendu. » « Mais c’est du pareil au même, pour moi » répondit la vieille fermière, « Je dois me défaire de mes pommes, tiens! Je t’en offre une! » « Non! » dit Blanche Neige, « Je n’oserais rien accepter » « As-tu peur du poison? » lui répondit la vieille femme « Regarde, je vais couper la pomme en deux et nous la partagerons, tu mangeras la joue rouge et moi la blanche. » Mais la pomme était si bien faite, que seulement la joue rouge était empoisonnée. Blanche Neige avait vraiment envie de cette pomme et quand elle vit la vieille femme mordre dans la joue blanche, elle ne pu résister plus longtemps. Elle étira son bras et s’empressa de prendre la joue rouge pour croquer dedans. Mais avait-elle à peine avalé la première bouchée qu’elle tomba raide morte! La reine la regarda avec dédain, se mit à rire aux éclats et dit : « Blanche comme la neige, rouge comme le sang, noir comme l’ébène, cette fois les nains ne pourront te réveiller! »
  • 8 pommes à cuire
  • 1/3 t. pacanes grillées hachées
  • ¼ t. abricots séchés finement hachés
  • 1/3 t. raisins secs
  • 8 c. à table cassonade tassée
  • 2 c. à table beurre
  • ½ c. à thé cannelle
  • ½ t. jus de pomme
À l’aide d’un couteau et d’une cuillère parisienne, enlever le cœur des pomme en pratiquant un trou sur le dessus et en prenant soin de ne pas percer la pomme jusqu’au fond.

Enlever un cercle de pelure sur le dessus des pommes et pratiquer 4 incisions sur leur pourtour central; ceci aide la vapeur à s’échapper et évite aussi que les pommes ne s’affaissent.

Déposer les pommes dans un plat allant au four.

Mélanger les pacanes, les abricots et les raisins secs et fourrer le cœur des pommes de ce mélange en pressant bien la garniture jusqu’au fond.

Mélanger le beurre, la cassonade et la cannelle et recouvrir les dessus des pommes de ce mélange toujours en pressant bien.

Verser le jus de pomme dans le fond du plat et mettre au four à 350° pendant 45 à 60 minutes ou jusqu’à ce que les pommes soient tendres lorsque piquées.

Laisser tiédir au moins 15 minutes avant de servir avec un peu du jus de cuisson.


Tourte aux mûres et à la rhubarbe


La rhubarbe, légume de la même famille que le sarrasin, est apparement native du Nord de la Chine ou de la Russie. Elle était originalement utilisée comme médicament, principalement pour inciter à vomir… eh! oui! Ses tiges qui ressemblent à celles du céleri n’ont pas été consommées en tant qu’aliments avant le début du 19e siècle, probablement parce que ceux qui en mangeaient les feuilles et les racines, tombaient malades et mouraient. C’est certainement ce qui restreignait sa popularité! En effet les feuilles et les racines de la rhubarbe sont toxiques dû à leur contenu élevé en acide oxalique qui étonnament, est aussi retrouvé dans les épinards… desquels encore personne à ce jour, n’est mort. Encore plus étonnant, l’acide oxalique est reconnu comme étant bénéfique pour l’environnement, précisément pour la protection de la couche d’ozone! Et comme si les chlorofluocarbones n’étaient pas assez pour garder la rhubarbe occupée, elle renferme aussi des propriétés laxatives et peu créer des pierres aux reins si absorbée en trop grande quantité. Si tout cela ne vous rebute pas, la bonne nouvelle… c’est que la rhubarbe est riche en calcium, plus riche en fait, que le lait. Mais encore, la rhubarbe ne peut rien faire comme les autres et donc, le calcium qu’elle contient est un calcium dit « oxalate » qui empêche le corps d’absorber non seulement le calcium qu’elle contient mais tout autre calcium ingéré en même temps!
  • 2 c. à table fécule de maïs
  • ¼ t. eau froide
  • 1 ½ t. sucre
  • 1 c. à table jus de citron
  • 1 c. à table zeste de citron
  • 4 t. mûres et morceaux de rhubarbe mélangés
  • 1 t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 6 c. à table beurre froide coupé en petits cubes
  • ¼ t. eau bouillante
Dans un grand bol, mélanger la fécule et l’eau froide jusqu’à bien diluée.

Ajouter une tasse de sucre, le jus et le zeste de citron, les mûres et la rhubarbe, bien mélanger et verser dans un plat allant au four.

Dans un autre bol, mélanger la farine, le reste du sucre, la poudre à pâte et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre dans le mélange d’ingrédients secs, jusqu’à ce qu’à finement granulé.

Ajouter l’eau bouillante et mélanger jusqu’à ce qu’une pâte lisse se forme.

Déposer la pâte sur les fruits en les couvrant le plus possible et cuire au four à 400° pendant 20 à 25 minutes ou jusqu’à bien doré.

Servir tiède, nature ou accompagné une glace à la vanille.

Source : Diana Rattray - déclinaison


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Yule Log magique


Recette proposée par Lisa de La Mia Cucina
et Ivonne de Cream Puffs in Venice

dans le cadre de ma première participation aux défis Daring Bakers

Yule est une fête célébrée dans le Nord de l’Europe depuis les temps anciens. Bien avant que Noël existe, les païens germaniques célébraient Yule, de la fin de décembre jusqu’au début de janvier à des dates déterminées par le calendrier lunaire. Durant la période de christianisation, soit lors de l’adoption du calendrier julien, Yule fut situé le 25 décembre pour correspondre avec les célébrations chrétiennes plus tard connues comme la Noël anglaise. Mais originalement, Yule est la fête de la lumière, celle qui célèbre le jour le plus court de l’année ou la nuit la plus longue, soit le solstice d’hiver, fêté aux alentours du 21 et 22 décembre par les païens, les wiccans et une variétés d’autres groupes séculaires. Ainsi, les mots « Yule » et « Noël » sont souvent interchangés, surtout dans les chants et les contes de Noël. Au Danemark, en Norvège et en Suède le terme « jul » fait souvent référence à ces célébrations, incluant les chrétiennes. L’apogée de cette célébration est la veille de Yule ou la veille de Noël, le 24 décembre, au moment où les enfants reçoivent des présents d’un personnage ressemblant au Père Noël, soit « Julemanden » au Danemark, « Julenissen » en Norvège et « Jultomten » en Suède. Certains historiens croient que la bûche de Yule aujourd’hui connue comme la bûche de Noël, était à l’origine une coutume rendant honneur au principal dieu germanique, Thor, lui-même associé au chêne. La tradition de la bûche variait de région en région et d’une fête à l’autre, mais incluait généralement certaines pratiques communes; une bûche de chêne qui devait avoir été choisie pendant le solstice d’hiver précédent, était décorée de petites branches et de pommes de pin que l’on garnissait de petites coupures de papier sur lesquelles étaient inscrits divers vœux. La bûche était alors allumée au début des célébrations accompagnées de chants en l’honneur du chêne et des dieux. De grands efforts étaient alors mis en œuvre pour faire en sorte que la bûche brûle tout le long des célébrations de Yule. La fin de Yule venue, on disait que les cendres de cette bûche renfermaient des propriétés magiques!

Génoise au chocolat
  • 3 gros oeufs
  • 3 gros jaunes d’oeufs
  • Pincée de sel
  • ¾ t. sucre
  • ½ t. farine à gâteau
  • ¼ t. fécule de maïs
  • 1/3 t. cacao
Garniture aux marrons
  • 2 t. crème de marrons vanillée
  • ¾ t. beurre
  • 3 c. à table de liqueur de chocolat (ou autre au choix)
  • ¾ t. amandes grillées hachées
Crème au beurre au café
  • 4 gros blancs d’oeufs
  • 1 t. sucre
  • 1 ½ t. beurre non salé
  • 2 c. à table de cristaux d’expresso instantané
  • 2 c. à table de rhum (ou de brandy)
  • Colorant alimentaire (facultatif)
Décors de massepain
  • 1 paquet de pâte d’amandes
  • 2 t. sucre glace
  • 3 à 5 c. à table sirop de maïs clair
  • Liqueur au choix (Brandy, Kirsch, etc.)
  • Colorants alimentaires

Pour la génoise

Préparer le moule à génoise en beurrant une plaque à biscuit de 10x15’’, la tapisser de papier parchemin et beurrer de nouveau le papier parchemin.

Sur un bain-marie mijotant, fouetter les œufs, les jaunes d’œufs, le sel et le sucre ensemble dans un grand bol, jusqu’à chaud ou environ 100°F.

Transférer le bol sous le robot et continuer de fouetter à vitesse moyenne-élevée jusqu’à ce que le mélange refroidisse et triple de volume, le mélange fera alors un « ruban » continu, lorsque le fouet sera remonté.

Mélanger ensemble la farine, le cacao et la fécule.

Tamiser le tiers du mélange de farine dans le mélange d’oeufs en utilisant une maryse et en prenant soin de racler les bords et le fond du bol pour éviter les grumeaux, répéter avec un deuxième tiers de la farine et enfin, le dernier tiers.

Verser la pâte sur la plaque préparée et uniformiser le dessus.

Mettre dans un four préchauffé à 400°, sur la grille du centre, pendant 10 à 12 minutes ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse (faire attention de ne pas trop la cuire ou de la laisser se déssécher).

*Il est important d’avoir la garniture prête à être utilisée, au moment de sortir la génoise du four.

Pour la garniture

Fouetter le beurre et la liqueur jusqu’à mousseux et très léger.

Ajouter la crème de marrons et bien fouetter de nouveau.

Garnir la génoise de la crème de marrons, parsemer d’amandes grillées hachées et rouler la bûche sur elle-même, dans le sens de la longueur.

Pour la crème au beurre

Mélanger les blancs d’œufs et le sucre, déposer le bol sur un bain-marie mijotant et battre doucement jusqu’à ce que le sucre soit complètement dissous et que les blancs soient chauds.

Poser le bol sous le robot et fouetter le mélange à vitesse moyenne jusqu’à ce que le tout refroidisse et que les blancs forment des pics fermes.

Changer le fouet pour la spatule, ajouter doucement le beurre et continuer de fouetter jusqu’à consistance crémeuse.

Dissoudre les cristaux d'expresso dans la liqueur, ajouter le colorant et mélanger à la crème au beurre.

Couvrir la bûche de la crème au beurre et décorer de figures en massepain.

Pour le massepain

Mélanger la pâte d’amandes avec une tasse de sucre glace jusqu’à ce que le sucre soit presque complètement absorbé.

Ajouter l’autre tasse de sucre glace et mélanger jusqu’à ce que l’ensemble soit uniforme et finement granuleux.

Ajouter la moitié du sirop de maïs et travailler la pâte jusqu’à ce qu’elle se tienne lorsque pressée, ajouter du sirop de maïs au besoin.

Transférer le massepain sur un plan de travail propre et le pétrir quelques minutes ou jusqu’à bien lisse.

Façonner les figures désirées et les laisser sécher au moins une nuit avant de les peindre.

Diluer les colorants en petites quantités avec quelques gouttes de la liqueur choisie et peindre les figures.

Poser les figures de façon harmonieuse, sur la bûche à l'aide de cure-dents si besoin.

Source : Perfect Cakes de Nick Malgieri - The Williams-Sonoma Collection: Dessert


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Toffee au bacon


L’oxymore ou oxymoron

Le terme oxymoron vient du grec « oxus » - aigu, pénétrant et de « môros » - émoussé, sot. Peu connu et rarement consciemment utilisé, un oxymore ou oxymoron, est une figure de rhétorique, une alliance de mots désignant des réalités contradictoires ou fortement contrastées et étroitement liées par la syntaxe. L'oxymore est aussi appelé paradoxisme par Fontanier. En exprimant ce qui est inconcevable, une nouvelle réalité poétique qui suscite un effet de surprise est ainsi créée, en ajoutant de la force à la vérité décrite. Si certains oxymores ont été imaginés pour attirer l'attention du lecteur ou de l'auditeur, d'autres le sont pour créer une catégorie verbale décrivant une réalité qui ne possède pas de nom spécifique. Ce sont les oxymores discrets; étant entrés dans le langage courant, ils sont peu remarqués en tant que tels. Ainsi les noms composés tels que clair-obscur de l'italien « chiaro oscuro » ou aigre-doux, doux-amer, sont des oxymores. Un procédé grinçant et répandu consiste à considérer comme oxymore, une expression qui ne cherche pas à l'être, par exemple: musique contemporaine, cuisine anglaise, intelligence économique, culture américaine, art moderne, développement durable ou génie militaire. Mais les plus évidents oxymores restent ceux qui réunissent les contrastes frappants tels crevettes géantes, joliment laid, silence assourdissant, différences similaires, argenterie plastique, un peu gros, nouveau classique, accident volontaire, air liquide, variable constante, gentillesse cruelle, mer asséchée, réelle illusion, victime d'un suicide, moment infini, réplique originale, mort vivant, etc.
  • 5 tranches de bacon cuites coupées en morceaux
  • 1 t. sucre
  • ¼ t. eau
  • Pincée de sel
  • ½ t. beurre mou
  • 1 c. à table mélasse (facultatif)
Dans une casserole, faire chauffer le sucre, l’eau, le sel et le beurre sur un feu moyen-fort en remuant souvent, jusqu’à atteindre 285°F.

Hors du feu, ajouter les morceaux de bacon et étendre le tout sur une plaque à biscuit tapissée de papier parchemin, jusqu’à un épaisseur d'environ ¼".

Arroser de la mélasse en très fins filets et laisser complètement refroidir pendant au moins 2h.

Recouvrir la plaque de toffee d’un linge propre ou de quelques feuilles de papier absorbant et la briser en morceaux à l’aide d’un maillet à viande ou d’un marteau.

Garder le tout dans un contenant hermétique à température de la pièce.

*Ne pas mettre au frigo, sinon la condensation ferait en sorte de ramollir le toffee en laissant une pellicule humide sur le dessus.



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Gâteau au fromage et pommes caramélisées, parfumé au gingembre


La question la plus souvent posée par les touristes visitant New York? “Pourquoi appelle-t-on New York, la grosse pomme?”. La première explication se résume à une expression utilisée au début des années ’20, sur les circuits de courses hippiques situés dans la ville et aux alentours de New York; une rumeur veut que l’expression vienne à l’origine des jockeys et entraîneurs de la Nouvelle Orléans qui aspiraient à courser les circuits de New York. « La grosse pomme » faisait référence au prix exorbitant que l’on pouvait y gagner… et donc, les jockeys voulaient courser pour « la grosse pomme » ou simplement courser « la grosse pomme ». Autrement, à la fin des années ’20, l’expression s’est déplacée chez les jazzmen d’Harlem en devenant pratiquement l’adage des musiciens de l’endroit, New York étant idéal pour la performance musicale : « Il y a plusieurs pommiers, mais seulement une… grosse pomme ». En 1971, une campagne visant à relancer le tourisme new yorkais adopta “La grosse pomme” comme slogan officiel. Les publicités affichaient de belles pommes rouges; on espérait ainsi attirer plus de visiteurs en se servant de cet emblème joyeux et vivant pour créer un contraste avec la vieille croyance populaire qui avait fait de New York une ville sombre et dangereuse. Depuis, New York est officiellement « La grosse pomme ».

Croûte
  • ½ t. chapelure de biscuits au gingembre (genre « Ginger Snaps »)
  • ½ t. chapelure de biscuits Graham
  • 2 c. à table de pacanes grillées hachées
  • 1 c. à table sucre
  • 2 c. à table beurre fondu
Garniture aux pommes
  • ½ t. sucre
  • ½ t. beurre
  • 2 c. à thé gingembre frais râpé
  • 2 t. pommes pelées parées coupées en petits cubes
Garniture au fromage
  • 2 pqt. Fromage à la crème (8 oz ch.)
  • ¾ t. sucre
  • 1 c. à thé jus de citron
  • ½ c. à thé gingembre frais râpé
  • ½ c. à thé vanille
  • Pincée de sel
  • 2 gros oeufs
Pour la croûte

Mélanger ensemble les chapelures, les noix et le sucre, ajouter le beurre fondu et bien humidifier le tout.

Presser ce mélange dans le fond d’un moule à charnière de 9’’ et cuire au four à 350° pendant 6 minutes, laisser tiédir et mettre au frigo.

Pour les pommes et le fromage

Dans un poêlon faire fondre le beurre avec le sucre, remuer de temps à autres et laisser mousser jusqu’à ce que l’ensemble soit légèrement doré, ajouter les pommes et le gingembre et continuer la cuisson jusqu’à bien tendres et légèrement dorées.

Étendre uniformément les pommes caramélisées sur la croûte et remettre au frigo.

Dans un grand bol, battre le fromage avec le sucre jusqu’à bien lisse, ajouter le jus de citron, le gingembre, la vanille et le sel et battre de nouveau.

Ajouter les œufs un à un en battant doucement après chaque addition, ne pas trop battre!

Verser cet appareil sur les pommes caramélisées et mettre au four sur la grille du centre, en prenant soin d’aussi déposer un grand plat rempli d’eau bouillante sur la grille située sous le gâteau. Faire cuire à 350° pendant 45 minutes et laisser complètement refroidir avant de démouler et servir.

Source : Nicole Plue - déclinaison


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Florentins


Y’a-t-il quelque chose qui représente mieux Noël que les fruits confits? Personnellement, je ne crois pas! Les fruits confits sont un "must" en cette périodes de l’année; au même titre que la dinde, la farce, les cannes de Noël et le Egg Nog! On pourrait facilement croire qu’avec un nom tel "Florentin", ce biscuit aux amandes et fruits confits, serait né à Florence en Toscane. Mais l’histoire de cette petite tuile luxueusement améliorée, n’a malheureusement jamais été recensée et reste donc en quelque sorte, un mystère. Tout ce que l'on sait d’elle, c’est qu’elle est fort appréciée partout en Europe et surtout en Autriche, depuis des centaines d’années. Quoi qu’il en soit, si les Florentins ont réellement vu le jour en Toscane, parions qu’ils ont, même à l’époque, bénéficiés d’un des meilleurs chocolats de couverture qui soit! En effet, on nomme cette région toscane de Pise à Florence : la "Vallée du chocolat"! Depuis des siècles, ses maîtres chocolatiers y font la promotion d’un chocolat de très grande qualité, tout aussi connu de la région que les vignerons du Chianti. Chez Espace Mannori, Amedei, Salza Chocolates, Vestri et enfin chez le père de l’art du chocolat en Toscane, Roberto Catanari, il est possible de découvrir cet art en pratiquant l’itinéraire offert par la « Via del Cioccolato » - la route du chocolat. Déjà plusieurs touristes, grands amateurs de chocolat, se sont réjouis de pouvoir goûter ce divin produit, se le procurer sur place et même être témoin de sa confection.

« Vivre, bien sûr, c'est un peu le contraire d'exprimer. Si j'en crois les grands maîtres toscans, c'est témoigner trois fois, dans le silence, la flamme et l'immobilité.

Extrait de Noce, Albert CAMUS
  • 1 t. amandes effilées
  • ½ t. crème 35%
  • ½ t. sucre
  • ¼ t. farine
  • ½ t. fruits confits mélangés (cerises, écorces d’orange et de citrons, etc.)
  • 1 t. chocolat mi-amer haché
Mélanger tous les ingrédients sauf le chocolat.

Sur une plaque à biscuits tapissée de papier parchemin, déposer le mélanger par cuillèrées et presser légèrement avec le dos de la cuillère pour étendre quelque peu le mélange.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que le pourtour des biscuits soit bien doré.

Sortir du four et laisser complètement refroidir.

Dans une petite casserole, faire fondre le chocolat à feu très doux et en enduire le dessous des florentins, laisser complètement refroidir sur un papier ciré, face chocolatée vers le bas.

Garder dans un contenant hermétique.

*Donne 2 douzaines de biscuits


Source : Baker’s - déclinaison


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Costardes au Mascarpone et citron


Reconnu comme un fromage typiquement lombard, on croit que le Mascarpone fut originalement produit dans une région au Sud-Ouest de Milan aux environ du 16e ou du 17e siècle. Plusieurs théories existent à propos de son nom; certains disent que « mascarpone » vient de l’expression espagnole « mas que bueno » - plus que bon… d’autres pensent qu’il viendrait de « mascarpia » un terme de dialecte utilisé pour nommer la similaire, Ricotta. Selon certains experts par contre, le nom de ce fromage était à l’origine « Cascina Mascherpa », du nom d’une ferme familiale autrefois établie entre Milan et Pavia. Même si le Mascarpone est décrit comme un fromage caillé, il n’en est techniquement pas un. Il est en fait produit presque de la même façon que le yogourt, avec une culture bactérienne. Pour produire le Mascarpone, on écume la crème du dessus du lait et on la verse dans de grandes cuves de métal. Une fois chauffée à 85°C, la crème est acidifiée avec un acide tartrique; un acide naturel dérivé du tamarin. On fait alors reposer le mélange dans des contenants spéciaux ou des sacs d’étoffe pour en drainer le lactosérum. Après 24h, la crème épaissie et devient très dense. Contrairement à la plupart des fromages, on ne fait pas « vieillir » le Mascarpone; il est vendu aussitôt sa production achevée. Il faut savoir aussi que la crème écumée du lait servant à produire le Mascarpone, vient du lait avec lequel on fabrique le Parmesan. Les vaches qui produisent ce lait sont nourries d’une diète d’herbes, de fleurs et de pâturages spéciaux qui ultimement, donnent au Mascarpone son merveilleux goût de fraîcheur et son arôme sublime.
  • 1 ½ t. fromage Mascarpone
  • ¼ t. sucre
  • 2 œufs
  • Cannelle au goût
  • Vanille au goût
  • 1 c. à table zeste de citron haché
Dans un bol, mélanger le fromage et le sucre, réserver.

Dans un autre bol, battre les œufs, la cannelle, la vanille et le zeste et ajouter à la première préparation.

Remplir 4 ramequins de cet appareil, jusqu'à la demie et déposer les ramequins dans un grand plat allant au four, faire couler environ 1 ½ cm d’eau au fond du plat.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 35 minutes ou jusqu’à légèrement dorés.


Source : Anna Olson – déclinaison


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Gâteau d'anniversaire au café, amandes et chocolat


Les Finlandais sont les premiers consommateurs de café au monde et ce, à raison d’environ 25 livres de mouture par année, par personne. Les japonais arrivent au quatorzième rang des grands consommateurs de café, parcontre on dit que certains amélioreraient l’apparence de leur peau et amoindriraient leurs rides en se baignant dans un mélange de grains de café mêlés à de la pulpe d’ananas.

Plus de 53 pays à travers le monde, cultivent le café réservé au commerce mondial, mais tous se retrouvent près de l’Équateur, entre le tropique du Cancer et celui du Capricorne.

Un acre de caféiers peut produire jusqu’à 10 000 livres de fruits, ce qui représente environ 2000 livres de café après le décorticage et la mouture; un caféier prend 5 ans pour arriver à maturité et celui-ci donnera 1 livre de café par année. Avec les soins appropriés et sous de bonnes conditions, l’Arabica et le Robusta peuvent produire des récoltes pendant 20 à 30 ans.

On retrouve la caféine sur la liste des substances prohibées du Comité Olympique International; les athlètes qui testent positifs pour plus de 12 microgrammes de caféine par millilitre d’urine peuvent être bannis des Jeux - 12 microgrammes de caféine représentent environ 5 cafés.

Il fut un temps où la tradition matrimoniale turque exigeait que le marié promette à sa future épouse, de toujours lui supléer le café nécessaire à ses besoins; dans le cas où le marié manquait à sa promesse, son épouse pouvait alors utiliser cet argument afin d’obtenir le divorce.

Des études démontrent que le corps humain peut absorber jusqu’à 300 milligrammes de caféine avant d’atteindre le maximum de stimulation possible, au-delà de cette quantité la caféine devient superflue. De plus, le corps humain élimine la caféine à raison de 20%/H de la dose consommée.

On dit que Voltaire avait pour habitude de boire environ 50 cafés par jours.

Gâteau
  • 1 t. yogourt au café
  • 1 c. à thé café instantané
  • 2 c. à table huile végétale
  • 2 œufs
  • ½ t. cassonade tassée
  • 1 1/3 t. farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
Garniture aux amandes
  • 1 t. crème 35%
  • 5 c. à table garniture à tarte aux amandes
Ganache au chocolat
  • 1 ½ t. pastilles de chocolat noir (pourcentage désiré)
  • ½ t. crème 35%
  • 2 c. à table beurre
  • 2 c. à table brandy
Pour le gâteau

Mélanger ensemble la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans un bol, verser le yogourt au café et le café instantané, battre au mélangeur électrique jusqu’à ce que le café soit complètement dissous.

Ajouter l’huile et les œufs un à un en battant bien après chaque addition.

Ajouter la cassonade et battre de nouveau.

Ajouter les ingrédients secs réservés, en plusieurs étapes, en battant bien après chaque addition.

Verser l’appareil dans un moule à gâteau simple, légèrement beurré.

Cuire au four à 350° pendant environ 40 minutes ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse.

Laisser bien refroidir avant de démouler et couper en deux horizontalement.

Pour la garniture aux amandes

Fouetter la crème et bien y incorporer la garniture aux amandes.

Couvrir le premier disque de gâteau de garniture aux amandes et recouvrir la garniture du second disque de gâteau.


Pour la ganache au chocolat

Dans une petite casserole à fond épais ou en cuivre, faire fondre complètement le chocolat sur un feu très doux.

Ajouter le beurre, le brandy et bien mélanger.

Incorporer la crème et mélanger de nouveau, à l’aide d’un fouet.

Laisser tiédir la ganache complètement, mettre au frigo pour qu’elle raffermisse, une vingtaine de minutes ou jusqu’à consistance désirée.

Glacer entièrement le gâteau de ganache et décorer au goût de sucre glace, de paillettes de sucre, de pépites ou autres.

*Garder sous une cloche, à température ambiante, sans quoi la ganache raffermira jusqu’à complètement dure.


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Gâteau Reine Élisabeth


Lorsque qu’elle atteignit sa majorité en 1944, la Reine Élisabeth II qui n’était pas encore reine à l’époque, reçu pour son anniversaire, son tout premier Corgi, une variété de chien nain originaire du Pays de Galles. Son amour pour les Corgis se perpétua jusqu'au Palais de Buckingham, puisqu'elle a été propriétaire de plus de 30 Corgis depuis le début de son reigne. Aujourd'hui, cinq Corgis gambadent joyeusement dans les jardins du palais: Emma, Linnet, Monty, Holly et Willow. La reine a-t-elle l’intention pour son prochain anniversaire, d’ajouter de nouveaux membres à sa cavalerie canine? Nul ne sait pour le moment, mais dans tous les cas, nous devrons attendre son « second anniversaire » pour le savoir parce que parait-il, la Reine Elisabeth II souffle ses bougies deux fois! Mais ce n’est pas parce qu’elle adore le gâteau, non! Pourquoi alors? La tradition d’officiellement célébrer l’anniversaire d’un monarque à une date différente, fut d’abord pensée pour des raisons pratiques. Les monarques qui célébraient leur anniversaire au courant de l’hiver ou parfois même au printemps, rencontraient souvent des problèmes de température dû au froid ou à la pluie, ce qui gâchait la plupart du temps, les parades et autres célébrations extérieures. Et donc, la Reine Élisabeth étant née le 21 avril, il fut décidé qu’elle célébrerait son anniversaire vers la mi-juin.

Gâteau
  • 1 t. dattes coupées en dés
  • 1 t. eau bouillante
  • 1 c. à thé bicarbonate de soude
  • 1½ t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • ¼ c. à thé sel
  • 1 gros oeuf (ou deux petits)
  • ¼ t. beurre
  • 1 t. sucre
Garniture
  • 10 c. à table beurre
  • 1 t. cassonade
  • 12 c. à table crème 35%
  • ½ t. noix de coco râpée
  • ½ t. cerneaux hachés
Pour le gâteau

Mélanger les dattes, l'eau bouillante et le bicarbonate de soude, réserver.

Tamiser ensemble la farine, la levure et le sel, réserver.

Battre l'oeuf, incorporer le beurre et le sucre et battre jusqu'à consistance lisse.

Ajouter le mélange de dattes et le mélange de farine en alternant et mélanger jusqu'à consistance lisse.

Verser dans un moule beurré et enfariné de 8x8''.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 minutes.

Pour la garniture

Mettre le beurre, la cassonade et la crème dans une casserole, mélanger et amener à ébullition, couvrir et laisser mijoter de 10 à 15 minutes à feu très doux.

Retirer du feu et ajouter la noix de coco et les noix.

Piquer le gâteau en plusieurs endroits, le garnir de la sauce au caramel et le passer sous le grill 3 à 4 minutes en gardant constemment un oeil dessus.

Laisser refroidir et servir.


Source : Sukie - déclinaison



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Carrés Skor


César Ritz, né en février 1850 et décédé en octobre 1918, réputé hôtelier et entrepreneur suisse, fonda plusieurs hôtels dont le célèbre Hôtel Ritz à Londres. Le faste et le luxe de ses hôtels lui conférèrent le surnom de « Le roi des hôteliers, l’hôtelier des rois », c’est d’ailleurs de lui que vient le qualificatif anglais « ritzy » qui signifie « luxueux » en français. Quelques 15 ans après sa mort, tout juste vers la fin de la Grande Dépression, rares étaient les Américains qui pouvaient se permettre le luxe d’aliments délicats ou exotiques… et pourtant tous auraient au moins voulu, de bons craquelins. C'est donc en 1934 que la National Biscuit Company, maintenant connue sous Nabisco, fît des centaines d’essais de plusieurs recettes, pour enfin arriver à ce qu’ils savaient être le plus savoureux, le plus fin craquelin sur le marché. Ils nommèrent leur luxueux, mais abordable craquelin le « Ritz » …probablement parce que tout ce qui était « glamour », racé ou qui avait une certaine la classe à l’époque, était qualifié de « ritzy ». Et en moins de trois ans de commercialisation, le Ritz devint le craquelin le plus vendu en Amérique; de la plus modeste maisonnée au très élégant Waldorf-Astoria, le fameux Ritz devint une référence.
  • 1 bte craquelins Ritz
  • 1 pqt pépites de toffee Skor
  • 1 bte lait condensé sucré
Broyer les craquelins en fines miettes.

Ajouter les pépites de toffee et le lait condensé, bien mélanger.

Étendre l’appareil dans un moule de 8x8’’ préalablement tapissé de papier parchemin.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 18 à 20 minutes.

Attendre une vingtaine de minutes avant de démouler et de couper en carrés.


Source : Isabelle de Les gourmandises d’Isa


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Petits gâteaux au fromage aux cœurs de Rolos


Nés à York, au Royaume-Unis sous la bannière de Rowntree en 1938, les Rolos, petits chocolats cylindriques aux cœurs fondants de toffee Mackintosh, sont si délicieux que pendant longtemps leur slogan était : « Y’a-t-il quelqu’un que vous aimiez assez pour lui offrir votre dernier Rolo? » Les Rolos ont fait le tour du monde depuis 1969, année pendant laquelle Hershey a commencé à en assumer la fabrication sous licence de Rowntree-Mackintosh et plus tard, sous Nestlé qui devint propriétaire du nom en 1988. Aujourd’hui, les Rolos sont déclinées en glaces, en barres glacées, en muffins, en gâteaux d’anniversaire, en barres-gâteaux… il existe même des minis Rolos, de gros Rolos, des yogourts aux Rolos, des œufs de Pâques aux Rolos et finalement, des Rolos de chocolat blanc fourrés d’Irish Cream. Ci-dessus, le « dernier Rolo » en argent Sterling, …à offrir à la personne que vous aimez assez!


  • 2/3 t. chapelure Graham
  • 3 c. à table beurre fondu
  • 3 c. à table sucre
  • 12 Rolos
  • 2 paquets de fromage à la crème à température de la pièce (total de 16oz)
  • 2 œufs à température de la pièce
  • 2/3 t. sucre
  • 1 c. à table vanille
  • Colorant végétal (facultatif)

Dans un bol, mélanger la chapelure Graham, le beurre et le sucre.

Presser environ deux cuillerées à table du mélange de chapelure au fond de douze papiers à muffins, disposés dans un moule à muffins.

Mettre au four à 325° pendant environ 3 à 4 minutes, laisser refroidir complètement.

Placer un chocolat Rolo sur les fonds de chapelure, au centre de chaque papier à muffins.

Dans un bol, à l’aide d’un batteur électrique, mélanger le fromage à la crème, le sucre et la vanille jusqu’à lisse et crémeux.

Ajouter les œufs un à un à la fourchette, ne mélanger que jusqu'à bien incorporé, ne pas battre.

À ce point, colorer une partie de l’appareil, si désiré.

Remplir complètement les papiers à muffins du mélange de fromage.

Mettre au four à 350° pendant 18 minutes.

Laisser tiédir quelque peu et mettre au frigo au moins 2h avant de servir.



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Tatin à la pêche et aux noisettes grillées


Plusieurs légendes chinoises attribuent un grand pouvoir d’immortalité à la pêche. Une légende en particulier, celle du « Pêcher des Dieux », affirme que cet arbre fantastique ne fleurit qu’une fois tous les trois mille ans, portant par la suite les fruits de la vie éternelle. Ces illustres fruits redonneraient apparemment vigueur, santé, virilité et immortalité à tous ceux qui les mangeraient. Encore aujourd’hui, le pêcher est considéré comme la plante la plus sacrée de la religion Taoïste chinoise et ses fruits sont traditionnellement servis lors d’anniversaires et de grands événements, comme un symbole d’espoir et de longévité.

Le folklore japonais lui aussi, raconte depuis la nuit des temps, l’histoire de Momotaro – Le garçon de la pêche. Momotaro, un minuscule petit garçon né d’une pêche envoyée des Cieux à ses parents, grandit entouré d’amour et de dévotion. Mais Momotaro est très paresseux et ne veut rien faire; ce n’est que le jour où on le pousse à aller chercher du bois dans la forêt, qu’on se rend compte de son incomparable force, quand il revient avec un arbre gigantesque, à bouts de bras. Le chef du village très impressionné demande alors à Momotaro d’aller à la conquête des ogres de l’Île Onigashima – l’île des démons. Avec l’aide d’un singe, d’un faisan et d’un chien, Momotaro accepte et réussit à déjouer Ura, le chef des ogres et son armée. Momotaro et ses accolytes s’emparent alors du trésor des ogres et rentrent au villages en grands vainqueurs. Sa famille et lui vécurent dès lors, très riches et très heureux.
  • 2 grosses pêches tranchées en environ 8 quartiers chacune
  • 2/3 t. noisettes grillées grossièrement hachées
  • 7 c. à table beurre
  • 2/3 t. sucre
  • 1 c. à thé cannelle
  • 1 pâte feuilletée froide (maison ou du commerce)
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre à feu doux et y ajouter le sucre et la cannelle.

Remuer jusqu’à ce que le sucre soit presque complètement fondu.

Verser le sirop dans le fond d’un moule à tarte ou à manqué d’environ 8'' à 9'' de diamètre.

Placer les quartiers de pêches de façon harmonieuse dans le sirop et parsemer des noisettes hachées.

Rouler la pâte feuilletée jusqu’à l’obtention d’un disque assez grand pour entièrement recouvrir les fruits et les noix, presser quelque peu les côtés de la pâte vers le fond du moule.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 à 25 minutes.

Pour démouler, déposer une assiette à l’envers sur le dessus du moule et retourner le tout rapidement.


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Cupcakes d’anniversaire


Le papier symbolise le premier anniversaire au Royaume-Uni, alors que c'est le coton chez les Français. Mais tout ceci est considéré comme un peu démodé, puisqu'aujourd'hui, une horloge signifie le premier anniversaire. Mais comme je ne cuisine toujours pas à l’huile de coton, ni en me minutant… j’ai plutôt opté pour le symbole du papier …à cupcake, en ce mardi 16 octobre 2007, premier anniversaire de mon blog! Bon anniversaire à « La casserole carrée »

HIP HIP HIP HOURRA! ATCHIK ATCHIK ATCHIK AYAYA!

Cupcakes
  • 1 ½ t. farine
  • ½ c. à thé poudre à pâte
  • ¼ c. à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ¾ t. sucre
  • 6 c. à table beurre fondu tempéré
  • ¾ t. lait
  • 2 c. à table jus de citron
  • ½ c. à thé vanille
  • 2 œufs à température de la pièce
  • Zeste haché d’un citron
Glace au beurre
  • ½ t. beurre à température de la pièce
  • 2 ½ t. sucre glace
  • ¼ t. lait
  • Quelques gouttes d’essence au choix (facultatif)
  • Colorants alimentaires (facultatif)
Pour les cupcakes

Mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, réserver.

À l’aide d’un mélangeur électrique battre le lait, les œufs, le jus de citron, le beurre, la vanille et le sucre jusqu’à mousseux.

Ajouter le zeste et mélanger de nouveau.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en plusieurs additions en mélangeant bien après chaque addition.

Déposer 12 papiers à muffins dans un moule à muffins et les remplir environ à la demie.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 18 à 20 minutes ou jusqu’à ce que le dessus des cupcakes commence à peine à dorer.

Laisser complètement tiédir avant de glacer.

Pour la glace

À l’aide d’un mélangeur électrique, battre le beurre jusqu’à bien mousseux et léger.

Ajouter 2 t. du sucre glace, le lait et l’essence au choix et battre jusqu’à bien crémeux.

Ajouter plus de sucre si la glace est trop liquide ou plus de lait si trop épaisse et ce, jusqu’à consistance désirée.

Glacer et décorer les cupcakes et les garder au frigo jusqu’au moment de les servir.



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Carrés décadents aux deux chocolats


DÉCADENCE, subst. fém. État de ce qui commence à se dégrader et évolue progressivement vers sa fin ou sa ruine.

« Plus la vie est agréable et douce et enchanteresse, plus horrible est l'idée de la perdre. Et c'est ainsi que se corrompent les cultures et que viennent les décadences. »

Miguel de UNAMUNO
  • 1 ¼ t. farine
  • ¼ t. sucre
  • ¼ t. cacao
  • ½ t. beurre
  • 1 bte lait condensé sucré
  • 1 œuf
  • 1 c. à thé vanille
  • 1 ½ t. brisures de chocolat
  • ¾ t. noix hachées (au choix)
Dans un bol, mélanger la farine, le sucre, le cacao, y ajouter le beurre et le défaire à la fouchette pour obtenir une consistance uniforme et grumeleuse.

Presser le tout dans le fond d’un moule 9''x13'' tapissé de papier parchemin.

Faire cuire la croûte seule sur la grille du milieu, à 350° pendant 12 à 15 minutes.

Pendant ce temps, battre le lait condensé sucré avec l’œuf et y ajouter la vanille.

Ajouter les brisures de chocolat et les noix, bien mélanger
et étendre sur le dessus de la croûte cuite.

Remettre au four, toujours à 350° pendant 20 à 25 minutes ou jusqu’à ce que le dessus soit doré.

Laisser tiédir et couper en carrés.

Source : Isabelle de Les gourmandises d’Isa



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Pouding à la poire, crème sure et sirop de violette


"5 octobre c'est la fête de Violette"

Le flûtiau enchanté

Nadéja et Louba, les deux soeurs, étaient belles toutes les deux. Nadéja, l’aînée, avait la beauté brune aux yeux de nuit, tandis que la cadette, Louba, était blonde comme les anges du ciel. Et, à cause de cela, sans doute, si les regards s’arrêtaient sur Nadéja, tous les coeurs allaient vers Louba. Alors Nadéja en conçut pour sa soeur une grande haine et la regarda d’une âme jalouse. Or, un jour, le Fils du Prince vint à passer sur la lisière du bois où les deux soeurs cueillaient la violette sauvage pour en orner l’image de la Vierge de mai. Il était beau, comme ce matin même de printemps. Aussi, lorsqu’il s’arrêta devant les deux jeunes filles, leurs deux coeurs tressaillirent dans leur sein comme deux oiselets pris au piège. Et, sans savoir si cela était bien ou mal faire, elles tendirent toutes deux au Fils du Prince leurs bouquets de violettes. Mais lui regardait, ravi, le doux visage de Louba et, distrait, laissa tomber les violettes de Nadéja dans l’herbe, où son cheval les brouta. Quand il se fut éloigné, Nadéja tua sa soeur Louba malgré ses prières et ses plaintes : « Ah ! qu’il est cruel mon sort! Si jeune va me prendre la mort! Je ne te verrai plus, gai soleil de Dieu! Belles fleurs de la prairie, adieu! » Et maintenant, la pauvre petite Louba dort sous la terre, à la lisière du bois et déjà un jeune ormeau a poussé sur sa tombe ignorée. Or le Fils du Prince un jour passait par là et la grâce du jeune arbuste le charma; il le prit pour tailler un flûtiau et l’emporta dans son château. Mais lorsqu’il voulut en jouer, le flûtiau tout seul se mit à chanter ; « Ah ! qu’il est triste mon sort! Si jeune m’a prise la mort ! » Le Prince assembla toute sa cour, toutes les belles dames et les officiers, et les prêtres. Et quiconque du flûtiau voulait jouer, la même voix plaintive en sortait : « Pour un bouquet ma méchante soeur m’a tuée! » Ainsi le crime de Nadéja fut connu et, lorsqu’on la conduisit sur la lisière du bois où, sous la terre, dormait Louba, voyant le Fils du Prince et les prêtres tous en pleurs, elle avoua son forfait et tomba morte de regret.

Maria KRYSINSKA
  • ½ t. beurre à température de la pièce
  • ½ t. sucre
  • 3 oeufs légèrement battus
  • 1 c. à thé zeste de citron
  • 1¾ t. farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • 1 c. à thé sel
  • ½ t. lait
  • 6 demies poires en boîte
  • 1 t. crème sure
  • 2 c. à table cassonade
  • 1 c. à table zeste de citron
  • Sirop de violette au goût

Dans un grand bol, battre le beurre et le sucre jusqu’à aéré et mousseux, à l'aide d'un mélangeur électrique.

Ajouter les œufs et le zeste de citron, bien mélanger.

Mélanger le farine, la poudre à pâte et le sel ensemble et ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en alternant avec le lait et en battant bien après chaque addition.

Verser le mélange obtenu dans un moule de 13’’x9’’ beurré.

Trancher les poires et les assembler harmonieusement sur le dessus de la pâte.

Mélanger les 3 derniers ingrédients et étendre cet appareil sur les poires.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant environ 30 à 35 minutes ou jusqu’à ce que je test du cure-dent réussisse.

Laisser tiédir et servir arrosé de quelques traits de sirop de violette.


Source : Norma Bluma - déclinaison



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Tarte Banoffee


Jevington, East Sussex, Angleterre - Aujourd'hui.

Une plaque bleue devant le restaurant “The Hungry Monk” – Le moine affamé, affirme qu’en cet endroit, en 1972, la première "Banoffee Pie" fut créée par les propriétaires de l’établissement : Ian Dowding et Nigel Mackenzie. Pourtant en 1994, un nombre important de supermarchés anglais commençaient à vendre la tarte Banoffee sous l’appellation de « American Pie » - Tarte américaine, ce qui poussa les deux acolytes à offrir une somme de £10 000 à quiconque pourrait contredire l’origine de leur tarte Banoffee. Évidement, personne ne répondit à l'appel... Banoffee est une contraction logique unissant les deux ingrédients principaux de la tarte, soit la banane et le toffee, quoiqu’au final ses créateurs auraient probablement préféré que son nom soit publicisé sous « Banoffi ». Il est à noter par contre, que de cette tarte est né une déclinaison à la pomme aussi appelée « Apploffee Pie », mais la version à la banane a bien plus rapidement gagné ses adeptes en devenant aussi la favorite de Margaret Tatcher et de Lady Di.

Croûte
  • 2 t. chapelure Graham
  • ¼ t. beurre fondu
Toffee
  • ½ t. cassonade
  • 1 bte. lait condensé sucré
  • ½ t. beurre
Crème
  • 1¼ t. crème 35%
  • 1 à 2 bananes mûres mais fermes finement tranchées
  • 1 c. à thé vanille OU 1 c. à thé café instantané (au choix)
Garniture
  • 1 à 2 bananes mûres mais fermes tranchées en rondelles

Pour préparer la croûte, bien mélanger la chapelure et le beurre fondu et presser le tout dans le fond d’un moule à charnière préalablement recouvert de papier parchemin pour faciliter le déplacement de la tarte dans une assiette de service.

Faire cuire au four, à 350° environ 6 à 7 minutes ou jusqu’à dorée et laisser complètement refroidir.

Pour préparer le toffee, dans une casserole à fond épais, faire fondre la cassonade à feu moyen sans mélanger, pendant 2 minutes.

Mélanger doucement après 2 minutes, pour que toute la cassonade fonde uniformément et laisser cuire encore une minute supplémentaire.

Baisser le feu à moyen-doux, ajouter le beurre et le lait condensé sucré, bien mélanger pendant deux minutes ou jusqu’à ce que les cristaux de toffee formés par le contraste des températures soient tous complètement dissous dans le mélange de lait condensé et de beurre.

Retirez la casserole du feu lorsque le tout commence à réellement épaissir.

Verser le ¾ du toffee sur la croûte Graham refroidie et mettre au frigo pendant 1h.

Pendant ce temps, ajouter l'essence choisie à la crème, vanille ou café et fouetter la crème jusqu'à très ferme, puis ajouter la banane finement tranchée et bien mélanger le tout.

Démouler la tarte et la transférer sur une assiette de service en la glissant de sur le papier.

Étendre la crème à la bananes par-dessus le toffee refroidi et garnir de rondelles de bananes.

Réchauffer le reste du toffee à feu très doux, pour qu’il devienne plus coulant, ajouter un peu de lait si reste trop épais et le verser sur le dessus de la tarte.

Remettre au frigo jusqu’au moment de servir.

*Si vous optez pour le parfum de café, vous pouvez aussi le mettre avant de commencer à fouetter la crème, il se dissoudra pendant que vous fouetterez.


Source : Curtis Stone - déclinaison


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Pouding à l’ancienne au chocolat et café


Au Royaume-Uni et dans certaines parties du Commonwealth, "pouding" est un nom désignant communément, un dessert. Mais en vérité, il existe deux types de "pouding". Justement, le mot « pouding » vient à l’origine du mot latin "botellus" – boudin en français, qui veut dire "petite saucisse", en référence avec la chair à saucisse utilisée dans les poudings médiévaux. Le premier type de pouding se définie comme une masse solide composée de divers ingrédients : céréales ou viandes et d’un liant tel l’œuf, le gras ou le sang. Celui-ci est sucré ou salé et peut être cuit de différentes façons : au four, à la vapeur ou bouilli et servi tel un gâteau ou une saucisse. Il est encore très populaire surtout dans les îles britanniques et en Australie, et peut être consommé soit en plat principal, soit en dessert. Le second type de pouding est constitué de sucre, de lait et d’un agent épaississant tels la fécule de maïs, la gélatine, l’œuf ou le tapioca, qui créent ensemble un dessert similaire à une costarde ou une mousse. Le terme « pouding » désignant ce type de dessert est surtout utilisé en Amérique du Nord et est mieux connu sous le nom de « crème » en Europe ou de « costarde » en Amérique.

Blood pudding
Suet pudding
Yorkshire pudding
Plum pudding
Christmas pudding
Bread pudding
Steamed pudding…

  • 1 t. farine
  • ¾ t. sucre
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • 4 c. à table cacao
  • Pincée de sel
  • ½ t. lait
  • 2 c. à table beurre fondu
  • 1 t. cassonade
  • ¼ t. cacao
  • 1¼ t. café fort très chaud (instantané ou non)

Dans un grand bol, mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte, le sel et le cacao.

Ajouter le lait et le beurre fondu et bien mélanger.

Étendre la pâte obtenue dans un moule de 9x9.

Dans un autre bol, mélanger le café fort, la cassonade et le cacao jusqu’à ce que la cassonade et le cacao soient bien dissous.

Verser le tout dans le moule, sur le dessus de la pâte.

Faire cuire au four sur la grille du centre à 350° pendant 30 à 40 minutes, ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse;
la sauce descendra dans le fond et le gâteau remontera sur le dessus.

Servir chaud ou tiède, nature ou à la mode.


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Tartelettes aux noix et à l’érable


Un homme entre dans un pub, s’assied au bar et demande une bière au barman. Le pub est désert, il n’y a que lui et le barman en vue. Tout à coup, une voix dit à l’homme : « Wow… beau costard! » et l’homme se retourne pour voir qui lui a parlé, mais il ne voit que le barman affairé à laver ses verres. Quelques minutes plus tard, la voix lui dit à nouveau : « Fiou… belle cravate! » et l’homme encore, se retourne aussi vite qu’il le peut pour voir qui lui a parlé, mais il ne voit personne. Finalement il décide de demander au barman s’il lui avait dit quelque chose. « Non » répond le barman, « je n’ai absolument rien dit… mais se sont peut être les noix dans le bol, devant vous …avec les compliments de la maison! »

  • 12 abaisses de tartelettes (maison ou du commerce)
  • 3 œufs
  • ¾ t. cassonade
  • 1 t. sirop d’érable
  • 2 c. à table beurre fondu
  • Pincée de sel
  • 1 t. noix grossièrement hachés

Déposer les abaisses sur une plaque à biscuits et les remplir également de noix hachées.

Dans un grand bol, mélanger les œufs, la cassonade, le sirop d’étable, le beurre et le sel ensemble, à l’aide d’un mélangeur électrique.

Verser le sirop sur les noix, remplir les fonds de tartelettes.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 20 minutes ou jusqu’à bien dorées.


Source : Chef Jacques


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Salade d’ambroisie


L’ambroisie du grec ἀμϐροσία - « ambrosía », de l’adjectif ἀμϐρόσιος – « ambrósios », qui signifie « immortel », « divin », « qui appartient aux Dieux »; l’ambroisie est une substance divine mythologique, une nourriture au goût et au parfum délicieux qui est destinée aux divinités de l'Olympe et qui donnait la vie éternelle à ceux qui la goûtaient. En effet, les Dieux ne se nourrissent pas de nourriture humaine, mais de nectar qui remplaçait le vin et d’ambroisie qui remplaçait la nourriture solide. Dans l’œuvre d’Homère, l'ambroisie est apportée aux Dieux par des colombes venues d’Extrême-Orient.

Pourtant, sous la tutelle invisible d'un ange,
L'Enfant déshérité s'enivre de soleil,
Et dans tout ce qu'il boit et dans tout ce qu'il mange
Retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil.

Extrait de Les fleurs du mal, Charles BAUDELAIRE
  • 1½ t. crème sure
  • 1 t. guimauves miniatures
  • 1 t. noix de coco rapée (sucrée ou non)
  • 2 petites btes. tangerines égouttées
  • 1 bte. ananas en morceaux égouttés
  • Zeste d’une orange (ou d’un citron)
  • Feuilles de menthe fraîches finement hachées (facultatif)
Mélanger tous les ingrédients dans un saladier, couvrir d’une pellicule plastique et mettre au frigo pendant deux heures.

Servir bien frais.

Source : B.O.B.R


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Petits marbrés choco-banane


Les marbres roses - Venise

Nos marbres, pierres de tombeaux,
Sont funèbres ou prosaïques.
Les marbres roses ne sont beaux
Que près de l'or des mosaïques.

Le ciel levant vient se poser
Sur leurs finesses d'aquarelles :
On dirait qu'il donne un baiser
À des gorges de tourterelles.

En des accords blonds et tremblants
Résumant la douceur des choses,
Le sang divin des marbres roses
Vit aux veines des marbres blancs

Du côté que s'en vient la mer,
Une mer fine et délicate,
Ils tendent vers l'espace amer
Leur radieuse clarté mate.

Ils ont des voix et des regards ;
Et, lorsque monte la marée,
Ils cherchent si les étendards
Ne flottent pas vers la Morée.

Extrait de Les villes de marbre, Albert MÉRAT - 1840-1909
  • ½ t. beurre
  • 1 t. sucre
  • 1 oeuf
  • 1 c. à thé vanille
  • 1½ t. bananes mûres pilées (environ 3)
  • 1½ t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ¼ t. poudre de cacao
Dans un grand bol, battre le beurre et le sucre au mélangeur électrique, jusqu'à jaune pâle et aéré.

Ajouter l’œuf et les bananes et battre de nouveau après chaque addition.

Mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel et ajouter le tout aux ingrédients liquides en mélangeant bien.

Diviser l’appareil en deux, ajouter la poudre de cacao à une des deux moitiés et verser la pâte cacao-banane dans un moule de 9x13 bien beurré.

Verser la pâte à la banane par-dessus l’autre et tourner le manche d’une cuillère dans les pâtes pour marbrer légèrement.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 minutes.

Laisser refroidir et couper en carrés.


Source : Debster


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Biscuits au germe de blé et chocolat


Le germe du blé est sans aucun doute la partie la plus nutritive de cette céréale et pourtant elle ne représente qu’environ 2,5% du poids total d’un grain. Il a une fine et subtile saveur de noisette, contient beaucoup d’huile, ce qui cause son rancissement rapide et celle-ci est extrêmement savoureuse mais très dispendieuse. Le germe est la partie reproductive ou l’embryon, duquel la semence éclot pour faire place au bourgeon qui deviendra la pousse verte d’un brin de blé. Le terme « germe » fait référence au verbe « germer » et n’a bien sûr, rien à voir avec l’autre « germe » : virus ou bactérie. Il est normalement extrait du blé, séparé de la fécule et du son surtout parce que son huile qui périt rapidement, écourterait la durée de conservation de la farine. La bonne nouvelle surtout, est que le germe de blé contient très peu ou pas du tout de la protéine – gluten, à laquelle les allergiques réagissent.

« L'amour, une fois qu'il a germé, donne des racines qui ne finissent plus de croître. »

Antoine de SAINT-EXUPÉRY
  • 1½ t. farine
  • ½ t. germe de blé
  • 1 c. à thé sel
  • 1 c. à thé bicarbonate de sodium
  • 1 t. beurre mou
  • 1 t. sucre
  • 1 t. cassonade
  • 1 c. à thé vanille
  • 2 oeufs
  • 2 t. flocons d’avoine
  • 2 t. brisures de chocolat
  • ¾ t. pacanes grillées grossièrement hachées
Mélanger ensemble, la farine, le germe de blé, le sel, le bicarbonate, réserver.

Mettre en crème le beurre et le sucre jusqu’à aéré, ajouter les œufs et la vanille, battre de nouveau.

Mélanger les ingrédients secs aux ingrédients liquides, ajouter les flocons d’avoine, le chocolat et la pacanes et mettre au frigo pendant 1H.

Déposer la pâte par cuillerées sur une plaque à biscuits anti-adhésive et faire cuire au four sur la grille du haut, environ 8 à 10 minutes.

Attendre environ 3 minutes à la sortie du four, avant de détacher les biscuits de la plaque pour les laisser complètement refroidir sur un grille.

Garder dans un contenant hermétique.

* Donne environ 4 douzaines de biscuits.

Source : Anna


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Tarte aux raisins Concorde


Même si l’on sait que la culture commerciale du raisin date de plus de 1000 ans av. J.-C., ce n’est pas avant 1854 que la variété de raisins “Concorde” fit son apparition. Nommé pour de sa ville natale Concord, dans l'état du Massachussetts aux États-Unis, ce raisin en est un robuste, très parfumé et dont les ancêtres provenaient de vignes sauvages poussant dans sol aride de la Nouvelle-Angleterre. En expérimentant avec des semences de raisins natives à sa région, le Bostonais Ephraim Wales Bull développa le raisin « Concorde » vers 1849; il dû d’ailleurs semer plus de 22 000 graines avant de trouver le raisin idéal. Ce raisin devait mûrir tôt, pour éviter le gel hatif du Nord du pays, mais devait être à la fois riche et savoureux. Enfin, en 1853 le raisin « Concorde » prospérait où les plants européens de M Bull, n’avaient pas survécu. C’est donc cette année que M Bull gagna un premier prix en présentant son tout nouveau raisin « Concorde », au concours de la Société d’Horticulture de Boston.
  • 3 à 4 t. raisins Concorde (de préférence sans pépin)
  • 1 t. sucre
  • Pincée de sel
  • Jus d’un demi citron
  • 5 à 6 c. à table farine
  • 2 abaisses de tarte au choix (maison ou du commerce)
Presser les raisins un à un pour en extraire la chair et réserver les pelures.

Dans une casserole, faire bouillir la chair des raisins sur un feu moyen-fort pendant environ 5 minutes.

Dans le cas de raisins avec pépins, passer a chair cuite au chinois pour en extraire les graines et retourner la pulpe obtenue à la casserole.

Passer les pelures de raisins au blender afin d’obtenir un pâte inégale; ne pas pulvériser jusqu’à trop lisse.

Ajouter le sucre, le jus de citron, le sel, la farine et les pelures broyées à la chair de raisin et bien mélanger.

Verser l’appareil dans une abaisse non cuite, recouvrir d’une autre abaisse en scellant bien les bords et en pratiquant quelques entailles sur le dessus pour laisser passer la vapeur.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 35 minutes.


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Gâteau renversé aux prunes


Tout le monde
Répète en chœur que les hommes préfèrent les blondes
Qu'ils fondent
Pour une décolorée en moins d'une seconde
J'ai l'impression qu'ils confondent
Et la Joconde, à moins qu'on la tonde
C'est quand même bien une brune
Les brunes comptent pas pour des prunes

Certaines, brunettes se font appeler
Des blonds vénitiennes vilaines
Menteuses, elles trichent, et puis à quoi ça les mène
Il faudrait qu'on les prévienne
Sophia Loren, j'suis pas daltonienne
C'est quand même bien une brune
Les brunes comptent pas pour des prunes

On a du caractère, et dans nos artères
C'est du sang chaud qui coule
On la joue pas cool. Attention aux brunes
Les brunes comptent pas pour des prunes

On a plus d'idées, que les péroxydées
C'est sûr qu'on en jette
Plus que les blondinettes
On a plus d'éclat, que ces pauvres filles-là
Et puis voilà



Les brunes comptent pas pour des prunes, LIO
  • 2/3 t. beurre
  • ¾ t. cassonade
  • 6 prunes parés coupées en lanières (noires, rouges ou autres)
  • 1½ t. farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • ½ c. à table cannelle
  • Pincée de sel
  • 1 t. sucre
  • 2 œufs (jaunes et blancs séparés)
  • 1 c. à thé vanille
  • ½ t. lait
Dans un poêlon allant au four, faire chauffer 4 c. à table de beurre et la cassonade à feu doux-moyen, jusqu’à ce que la cassonade soit dissoute.

Harmonieusement arranger les lanières de prunes dans le caramel obtenu, réserver.

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, la cannelle et le sel, réserver.

Dans un grand bol, à l’aide d’un mélangeur électrique, mettre en crème le reste du beurre et le sucre jusqu’à jaune pâle et aéré.

Ajouter les jaunes d’œufs et la vanille, battre de nouveau.

Ajouter le lait et les ingrédients secs en alternant et en battant bien après chaque addition.

Montrer les blancs en neige ferme.

Plier le tiers des blancs montés à la pâte pour l’alléger quelque peu.

Plier le reste des blancs montés dans la pâte.

Verser la pâte sur les prunes et bien l’étaler.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 minutes.

Attendre 15 minutes avant de démouler, passer un couteau entre le gâteau et le rebord de la casserole pour bien démouler, mettre une assiette à l’envers sur la casserole et retourner.

Source : Food & Wine


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Gâteau moelleux au caramel


Le caramel est à la base, le résultat de la caramélisation d’un sucre, surtout utilisé pour parfumer certains desserts mais aussi diverses boissons telle que le Coca-cola. Il est aussi un colorant alimentaire : E150 communément utilisé dans plusieurs préparations. Mais le bonbon moelleux et crémeux que l’on appelle « caramel », n’est pas pour sa part, le résultat de la caramélisation d’un sucre, mais plutôt celui de la réaction de Maillard qui se produit entre un acide aminé et un sucre en réduction. Le lait, qui entre dans la confection du caramel est l’ingrédient vital à la réaction de Maillard. Redécouvert il y a une dizaine d’année, ce principe chimique fait encore l’objet d’études, n’ayant toujours pas livré tous ses secrets.

« Quand un diabétique meurt carbonisé, ne vous étonnez pas si ça sent le caramel! »

Pierre DORIS
  • 1 paquet de fromage à la crème (250gr) à température de la pièce
  • 1 t. tartinade au caramel (maison ou du commerce)
  • 4 c. à table beurre
  • ½ t. sucre glace
  • 3 oeufs
  • 1½ t. farine
  • 1 c. à table poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • Crème Chantilly
  • Pépites Skor (ou autres du genre)

Dans un grand bol battre le fromage à la crème au mélangeur électrique.

Ajouter la tartinade au caramel, le beurre et bien battre à nouveau.

Ajouter les œufs un à un et battre entre chaque addition.

Dans un petit bol, mélanger la farine, le sucre glace, la poudre à pâte et le sel.

Graduellement ajouter les ingrédients secs au ingrédients liquides en battant bien entre chaque addition.

Verser l’appareil dans un moule carré d’environ 8’’, bien beurré et enfariné.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant environ 45 minutes ou jusqu’à bien doré.

Laisser complètement refroidir avant de garnir de crème Chantilly et de pépites de caramel.

Source : Nicolas Vallée


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