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Slidders au poulet croustillant à la tex-mex, salsa de maïs grillé et mayonnaise à l'avocat





Recette aussi publiée chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre de ma participation au concours "Burgers"
organisé en collaboration avec Groupe Modus



Officiellement créé pour contrarier Henery Hawk (le petit épervier) qui existait déjà depuis plusieurs années, Charlie le coq apparu au petit écran pour la première fois le 31 août 1946, dans un cartoon de Warner Bros. intitulé Walky Talky Hawky. Mais la voix et l’articulation insolentes de Charlie, créée par le célèbre Mel Blanc et inspirée par le Senateur Cleghorn du Fred Allen Radio Show, ont rapidement fait de lui, une star qui s’attira même les honneurs d’une nomination aux Oscars. Charlie le coq obtient donc peu de temps après, sa propre série mise en scène par Robert McKimson. Après avoir apparu dans de nombreux cartoons des années ’40 et ’50, et reçu de nombreux prix, Charlie tire sa révérence dans Banty Raids, en 1963. Parce que son humour dépendait largement de sa voix, Charlie n’a jamais eu beaucoup de succès en dehors des cartoons télévisés; lorsque l’unité d’animation de Warner Bros. s’éteignit, Charlie fut réduit à de brèves apparitions servant à combler les interludes d’autres séries animées. Au cours des années ’70 et ’80, Charlie fit partie du scénario de quelques spéciaux télévisés, mais jamais plus en tant que personnage dominant. En 1988, il apparu brièvement dans Who Frammed Roger Rabbit, puis en 1996 dans Space Jam. La mort de Mel Blanc en 1989, certifia que Charlie ne serait plus jamais le même. Mais ses fans ne l’oublient pas, puisqu’il ne leur aura fallu que quelques instants rivés au téléviseur, pour que sa voix soit à jamais gravée dans leur mémoire. On a pu voir Charlie tourner dans quelques commerciaux aux côtés de Michael Jordan, mais sans Mel Blanc, Charlie n’a jamais réussi à atteindre sa gloire d’autrefois.

Charlie le coq, Bipé!

Salsa
  • 1 tasse grain de maïs
  • 1 cuillerée à thé paprika fumé
  • 1 cuillerée à thé huile végétale
  • 2 tomates épépinées coupées en brunoise
  • 1 cuillerée à table ciboulette finement hachée
  • 1 cuillerée à table vinaigre de xérès
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • Sel et poivre au goût

Mayonnaise
  • 1 avocat mûr réduit en purée
  • Jus d’un demi citron
  • ⅓ tasse mayonaise
  • 1 cuillerée à table ciboulette finement hachée
  • Sel et poivre au goût

Burgers
  • 1 livre poulet haché
  • 1 oignon vert ciselé
  • ½ cuillerée à thé jalapano très finement haché
  • ¼ tasse salsa aux tomates (maison ou du commerce)
  • ⅓ tasse chapelure
  • ¼ tasse cheddar finement râpé
  • 1 cuillerée à table coriandre fraîche hachée
  • Sel et poivre au goût
  • 6 à 8 pains à slidders
  • Laitue (au choix)

Panure
  • 1 tasse panko
  • 1 cuillerée à table poudre de chili
  • 1 gros œuf
  • Huile végétale (pour la friture)

Pour la salsa

Dans un bol, bien mélanger le maïs, le paprika et l’huile.

Étendre cette préparation sur une plaque de cuisson, préalablement tapissée de papier parchemin.

Cuire sous le grill quelques minutes, jusqu’à l’obtention d’une belle coloration.

Transférer le maïs dans une jatte, ajouter le reste des ingrédients de la salsa et bien mélanger, réserver.

Pour la mayonnaise

Dans une jatte, bien mélanger tous les ingrédients, couvrir d’une pellicule plastique et laisser reposer au frigo, jusqu’à utilisation.

Pour les burgers

Dans une jatte, bien mélanger les 8 premiers ingrédients et façonner 6 à 8 galettes du mélange obtenu, réserver.

Pour la panure

Dans une première assiette creuse, mélanger le panko et la poudre de chili; dans une seconde assiette creuse, battre légèrement l’œuf.

Plonger chaque galette dans l’œuf battu, puis bien l’enrober du mélange de panko.

Cuire les galettes dans l’huile chauffée à 350°F, pendant 3 minutes en les retournant à la mi-cuisson.

Égoutter les galettes sur un papier absorbant.

Pour le montage

Sur la partie inférieure d’un pain à slidders, déposer quelques feuilles de laitue, puis une galette de poulet pané à la tex-mex.

Garnir d’une généreuse portion de mayonnaise à l’avocat réservée, et de salsa au maïs grillé.

Refermer le slidder et servir aussitôt deux par deux, accompagné de frites ou de pommes allumettes.


 


Burgers vietnamiens façon bistro




Nous ne savons pas tout à fait si les marionnettes aquatiques sont apparues dans d’autres pays avant d’arriver au Vietnam, mais nous savons qu’elles continuent de se multiplier et de gagner le cœur de leur public depuis le 10e siècle, dans un village du nord du Vietnam, sur le delta de la Rivière Rouge. Originalement, le village organisait une prestation de marionnettes aquatiques dans le but de célébrer l’arrivée du printemps. Les marionnettistes n’étant pas des professionnels mais des fermiers des environs, ceux-ci s’exerçaient avec des marionnettes qu’ils avaient eux-mêmes confectionnées. Les personnages des spectacles étaient surtout des hommes, des femmes et des enfants, jeunes et vieux, utilisés pour décrire des histoires de traditions vietnamiennes ainsi que celles d’héros nationaux qui résistaient alors aux envahisseurs. Dans ces histoires, les marionnettes cultivaient le riz, pêchaient le poisson et prenaient soin des canards. Certains animaux représentés incluaient le buffle, le poisson, la grenouille, la tortue, le phoenix et le dragon, et la seule connotation au monde extérieur, était le plus souvent une procession organisée en l’honneur d’un villageois qui revenait de la ville, après avoir complété un examen de mandarin. L’audience riait de bon cœur lorsqu’une marionnette à l’effigie d’un renard réussissait à attraper un canard, mais surtout lorsque l’oncle Teu, la marionnette servant de maître de cérémonie, racontait des blagues aux spectateurs. Les spectacles de marionnettes aquatiques sont probablement nés dans le but de célébrer et remercier la nature pour l’eau qui nourrissait les rizières et c’est aussi certainement pour cette raison, que la marionnette du dragon mythique, une image positive de la culture vietnamienne, y figurait souvent à titre de personnage principal. Le climat du delta de la Rivière Rouge étant très chaud et humide, les rivières y abondaient et chaque village comptait un étang ou un lac qui pouvait servir de théâtre aux marionnettes aquatiques. La température devait être clémente pour qu’un spectacle ait lieu, puisque les marionnettistes devaient se tenir debout dans l’eau, pendant des heures. Un décor théâtral, la plupart du temps celui d’un temple de village, séparait l’audience des marionnettistes qui travaillaient derrière un rideau de bambou. Ceux-ci manipulaient les pantins à l’aide de perches, à partir de l’extrémité du rideau de 2m, et pour garder les perches dans l’eau, les artistes devaient être physiquement très forts. Comme les fermiers du delta de la Rivière Rouge gagnaient leur vie en cultivant le riz, ceux-ci avaient un grand respect de la nature et de l’eau ainsi, leurs marionnettes présentaient ce même égard envers le travail bien fait, la persévérance, l’optimisme et la vie de famille, avec parfois quelques idées à double sens et une légère satire qui illuminaient un combat en le bien et le mal. Les marionnettes aquatiques incorporaient l’animisme vietnamien, autant que le bouddhisme, le taoïsme, mais surtout le confucianisme. Une audience moderne aujourd’hui assise dans les rizières et assistant à ce spectacle, aurait tôt fait de ressentir l’atmosphère spirituelle animée de panthéisme dans laquelle les fermiers vietnamiens de l’époque, évoluaient.


Marionnettes aquatiques de la Rivière Rouge - Vietnam

Carottes marinées
  • 3 cuillerées à table huile d’olive
  • 1 cuillerée à table vinaigre blanc
  • 1 gousse d’ail pressée
  • ½ cuillerée à thé moutarde de Dijon
  • 2 à 3 carottes râpées
Burgers
  • 1 livre porc haché
  • 3 gousses d’ail pressées
  • 1 piment jalapeno finement haché (sans les graines)
  • ½ cuillerée à table gingembre frais râpé
  • 1 cuillerée à table nuoc mam (sauce poisson vietnamienne)
  • 1 cuillerée à table sauce soya
  • 1 cuillerée à table sucre
  • 1 cuillerée à thé cinq-épices chinoises
  • Le jus et le zeste d’une demie lime
  • 4 pains à hamburgers au sésame
  • 4 cuillerées à table mayonnaise
  • 4 cuillerées à table pâté de foie
  • ½ concombre anglais finement tranché
  • 1 grosse poignée coriandre fraîche
Pour les carottes marinées

Dans un petit bol, bien mélanger les quatre premiers ingrédients.

Déposer les carottes dans un contenant hermétique, et y verser la marinade préparée.

Ferme le contenant et laisser mariner au frigo au moins 3H, encore mieux toute une nuit, réserver.

Pour les burgers

Dans une jatte, bien mélanger le porc haché, l’ail, le piment jalapeno, le gingembre, le nuoc mam, la sauce soya, le sucre, les épices, le jus et le zeste de lime, avec les mains.

Façonner quatre galettes avec le mélange obtenu.

Faire cuire les galettes sur le barbecue ou à la poêle, environ 2 à 3 minutes de chaque côté, réserver.

Dresser les chaque burger en tartinant le pain inférieur d’une cuillerée à table de mayonnaise, recouverte de quelques fines tranches de concombre.

Poser une galette de viande sur les tranches de concombre, garnir d’un peu de carottes marinées et de feuilles de coriandre fraîche.

Tartiner chaque pain supérieur de pâté de foie, refermer le burger et servir aussitôt.


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Satay de poulet à l'orientale, sauce épicée aux arachides




Selon les experts, le satay, aussi orthographié "saté", serait originaire de Java ou de Sumatra. Ce mets tout à fait savoureux, consiste à faire mariner des petits cubes ou des lamelles de viande pour ensuite les enfiler sur des brochettes de bambou ou des nervures de feuilles de cocotiers qui seront par la suite, cuites sur le grill ou sur le barbecue. On retrouve le satay dans presque toutes les régions de l’Indonésie sous différentes appelations selon les recettes et les viandes utilisées: satay madura, padang, tegal, ambal, blora, lilit, ponorogo, makassar, meranggi, susu, kulit, kuda, bulus, babi, bandeng, torpedo, telor muda, pusut, ampet, belut, buntel, burung ayam ayaman, ati et banjar. Mais même s’il est originaire d’Indonésie, le satay est très populaire dans plusieurs autres pays du sud-est de l’Asie, comme la Malaysie, Singapour, les Philippines, la Thaïlande et même jusqu’aux Pays-Bas qui futrent grandement influencés par leurs anciennes colonies. Les recettes de satay varient de village en village et les viandes utilisées sont aussi très nombreuses: bœuf, poulet, poisson, agneau, porc, gibier, crevette, pieuvre et même, tripes. Certains le préparent avec des viandes bien plus rares, et inusités telles que la tortue, le crocodile ou le serpent. En fait, le satay n’est pas tant un mets qu'une façon d’apprêter la viande qui s’apparente aux yakitoris japonais, aux shish-kebabs turcs ou encore, aux sosaties africains.

Satay
  • 3 à 4 poitrines de poulet désossées sans peau
  • ¼ tasse sauce soya
  • 3 cuillerées à table jus d’orange
  • 2 cuillerées à table miel
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • 1 cuillerée à thé coriandre
  • 1 gousse d’ail pressée
  • 1 cuillerée à thé huile de sésame
  • ½ cuillerée à thé gingembre frais râpé
Sauce
  • 2 cuillerées à table combles beurre d’arachide
  • 2 cuillerées à table vinaigre de riz assaisonné
  • 2 cuillerées à thé sauce soya
  • 2 cuillerées à thé sucre
  • 1 cuillerée à thé huile de sésame rôti
  • ½ cuillerée à thé flocons de piment fort
  • Pâte de chili au goût (type sambal oelek ou autre)
  • 2 cuillerées à table eau chaude
  • Graines de sésame, coriandre fraîche hachée (facultatif)
Pour le satay

Mélanger tous les ingrédients sauf les poitrines de poulet, dans une grand sac à congélation, réserver.

Découper les poitrines de poulet en lanières (cette opération sera plus aisée si on tranches les poitrines alors qu’elles sont encore congelées ou semi-congelées), les ajouter à la marinade et faire sûre que la viande est bien enrobée du liquide.

Mettre au frigo un minium de 2H.

Égoutter les lanières de poulet et les enfiler sur des brochettes de métal ou de bois préalablement trempées dans l’eau pendant au moins 30 minutes (brochettes de bois seulement).

Faire cuire les brochettes sur le barbecue à haute intensité, un total de 5 à 7 minutes (selon l’épaisseur des lanières) en les retournant à mi-cuisson.

Pour la sauce

Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients.

Passer au four micro-ondes 30 secondes à intensité maximum, à la sortie du four, battre quelques instants à la fourchette et servir parsemé de graines de sésame et de coriandre fraîche.

Source : B.O.B.R.


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Épices "Montréal"



Le débat ne s’impose même plus lorsqu’on s’interroge sur la ville dans laquelle on trouve les meilleurs délicatessens. Il suffit de voyager à travers l’Amérique du Nord pour constater qu’un peu partout on affiche dans les vitrines «Montreal Smoked Meat». Tout comme pour son allié, le mélange d’épices «Montréal», la qualité des produits de délicatessen donne à la ville le plein droit de s’en vanter. Montréal, c’est La Mecque du smoked meat, voire même de la viande en général. Son mélange d’épices a même rapidement capté l’attention des Américains, qu’ils s’approvisionnent dans les petites épiceries de villages reculés ou dans les plus grandes surfaces d’agglomérations urbaines; «Montreal steak spices» est partout, et avec raison. C’est le légendaire Schwartz qui a pignon sur Saint-Laurent, à Montréal, depuis 1928 à Montréal, qui en garde le secret original. Personne ne connaît réellement la recette des épices «Montréal», mais beaucoup tentent de la cloner en ajoutant à une base de sel, de paprika et d’ail, des quantités variables de poivre noir, de Cayenne, de flocons de piment fort, de coriandre, d’aneth, d’oignons déshydratés et de romarin. Depuis les années ’90, le géant des épices McCormick commercialise sa version vendue dans un astucieux petit moulin, mais dont l’huile de soya partiellement hydrogénée et les saveurs naturelles ajoutées, ne plaisent pas à tous. Comme le mélange d’épices «Montréal» bonifie de façon extraordinaire la saveur des viandes, du bœuf au poulet en passant par le porc et le poisson, on serait fou de s’en passer; une recette maison s’impose donc.
  • 2 c. à table poivre noir
  • 2 c. à table paprika
  • 1 c. à table gros sel
  • 1 c. à table poudre d’ail
  • 1 c. à table poudre d’oignon
  • 1 c. à table poivre de Cayenne
  • 1 c. à table graines de coriandre
  • 1 c. à table graines d’aneth
  • ½ c. à table flocons de piment fort moulus
  • ½ c. à table thym séché
  • ½ c. à table romarin séché
Bien mélanger tous les ingrédients et garder dans un contenant hermétique, jusqu’au moment d'utiliser*.

*Parsemer librement sur le bœuf, le poulet, le poisson, le porc, etc, avant et/ou pendant la cuisson.

**Tous les ingrédients peuvent varier en quantité selon les goûts de chacun, à vous d’expérimenter; les possibilités sont infinies.


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Relish d'avocat façon Bobby Flay


Un cupide avocat qui avait été diagnostiqué d’une maladie incurable, était déterminé à faire la preuve qu’on pouvait apporter son argent au Paradis. Après avoir bien mûri et considérer son plan, l’avare pensait avoir finalement trouvé la façon d’apporter au moins une partie de ses gains, lorsqu’il trépasserait. Il ordonna à sa femme de passer à la banque et de retirer assez d’argent pour bien remplir deux grandes taies d’oreillers, ce qu’elle fit. Ensuite, il la commanda de porter les taies remplies de billets dans le grenier et de les poser juste au dessus de son lit, elle obéit. Son plan étant, d’être assez rapide au moment de son dernier souffle, pour s’étirer et attraper les taies lorsqu’en chemin pour le Ciel. Plusieurs semaines après les funérailles du mesquin avocat, sa femme dans le grenier en train de nettoyer, retrouva les taies d’oreillers remplies d’argent, qu’elles avait depuis oubliées. «Oh! Cet espèce de gros nigaud!» s’exclama-t-elle, «Je savais bien qu’il aurait dû me les faire porter à la cave!».



  • 2 avocats mûrs pelés coupés en cubes
  • ½ petit oignon finement haché
  • 1 piment jalapeno finement haché
  • Jus d’une lime
  • 2à 3 c. à table coriandre fraîche hachée
  • Sel et poivre au goût
Dans un bol, mélanger tous les ingrédients, couvrir d’une pellicule plastique et mettre au frigo 1H avant l’utilisation.

Utiliser sur des biscottes, dans les burgers, en accompagnement des grillades, etc.


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Magret au miel de sarrasin et couscous épicé


Saturnin le canard, personnage principal des 78 épisodes de la série télévisée pour enfants «Les aventures de Saturnin», n’est probablement pas très connu des moins de 30 ans, puisqu’il fut diffusé de 1965 à 1970, en France et dans plusieurs pays francophones. La série qui mettait en scène de vrais animaux, habillés de lunettes fumées, de chapeaux et de toutes sortes d’autres accoutrements, racontait les histoires abracadabrantes du canard vedette. Écrite et réalisée par le cinéaste Jean Touraine, elle nécessita plus de 50 canetons différents, du fait que les figurants ne pouvaient tenir le rôle de Saturnin que quelques jours dû à leurchangement de morphologie; elle eut pourtant beaucoup de succès auprès des enfants qui ne se sont jamais rendu compte du subterfuge! Au début des année ’90, les Américains achetèrent les droits de diffusion de la série et utilisèrent Saturnin pour quelques commerciaux de la chaîne Fox Kids Network. Ceux-ci furent à nouveau si populaires, que le producteur Nathan Sassover décida de rééditer les clips et de remanier le script pour en faire une nouvelle émission du genre «détective», nommée «Dynamo Duck». Et donc, les anglophones ne connaissent pas plus que les moins de 30 ans, le professeur Popof, Jeanot Lapin ou encore Dame Belette, du village où les animaux se déplacent en voiture, mangent à table, jardinent et font du ski. Que de bons souvenirs…

Approchez, tous les amis
Les grands et les petits
Regardez bien !
Le coeur fier et l'oeil malin
Voici venir au loin
Votre ami Saturnin

On dit que rien ne lui fait peur
Quand il s'agit d'aventure
Il est têtu et batailleur
Mais gentil je vous le jure

Et s'il est un peu bavard
Et même un peu vantard
Ca ne fait rien
Car plus vous le connaîtrez
Et plus vous l'aimerez
Votre ami Saturnin


Générique original de "Les aventures de Saturnin"
  • 1½ t. semoule moyenne
  • 2 c. à table beurre
  • 1 oignon finement haché
  • 1 poignée de raisins secs
  • 1 c. à table cari
  • 1 c. à table cumin
  • 1½ t. eau
  • Huile d’olive (au goût)
  • Sel et poivre (au goût)
  • ¼ t. noix de cajou grillées hachées
  • Quelques brins de coriandre fraîche hachée
  • 1 magret de canard
  • 2 c. à table vinaigre balsamique
  • 1 c. à table miel de sarrasin
Pour le couscous

Dans un grand poêlon, faire griller les grains de semoule à sec et sur un feu moyen-fort, quelques minutes en remuant de temps à autres, réserver.

Dans le même poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon pendant 3 à 4 minutes.

Ajouter les raisins et poursuivre la cuisson 1 minute en remuant constamment afin de bien enrober les raisins de beurre.

Ajouter le cari et le cumin, bien en enrober l’oignon et les raisins, poursuivre la cuisson 1 minute supplémentaire.

Ajouter l’eau et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, ajouter la semoule, bien mélanger.

Retirer du feu, saler et poivrer au goût, ajouter un filet d’huile, couvrir et laisser gonffler environ 5 minutes, avant de séparer les grains à la cuillère de bois, réserver.

Pour le magret

Pratiquer des entailles croisées dans le gras du magret, assez profondes mais non jusqu’à la chair.

Faire cuire le magret côté gras en premier dans un poêlon bien chaud, pendant 5 minutes environ.

Débarrasser le poêlon du gras superflu (le garder au frais pour un usage futur!), tourner le magret du côté chair et le laisser cuire 4 minutes supplémentaires.

Retirer le poêlon du feu, transférer le magret sur une planche à découper et le recouvrir le papier d’aluminium, réserver.

Dans le poêlon encore chaud, verser le vinaigre balsamique et le miel, afin de les amalgamer au reste du gras de canard, bien racler le fond du poêlon.

Couper le magret en tranches d’un peu moins de 1cm; dans une assiette placer de façon harmonieuse, quelques tranches arrosées du mélange de miel accompagnées de couscous parsemé de noix de cajou hachées et de coriandre fraîche.



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Terrine de volaille aux herbes


Maman Poule, Nicola Hughes, pourrait bien être la mère d’enfants dont elle n’a pas accouché et ne verra peut-être jamais. Nicola a en effet donné 17 des ses ovules déjà, à des couples ne pouvant avoir d’enfants par eux-mêmes. Elle et sont mari Gavin ont 3 enfants de 8, 5 et 3 ans et même si Nicola a été stérilisée, son corps produit toujours des ovules dont elle fait don, de façon purement altruiste. Elle n’est pas payé pour ces dons, et le processus inclus une sérieuse évaluation pour savoir si elle est une donneuse convenable. Le conseiller qui vérifie si Nicola donne ses ovules pour les bonnes raisons, sait sur quels sentiments jouer pour détecter si elle est capable de renoncer à ce qui fait fondamentalement partie d’elle. Nicola doit s'administrer des injections d’hormones pour stimuler et préparer son corps; son mari Gavin, trouvait toute l'épreuve traumatisante, au départ : «Je trouvais que tout ça représentait de grandes épreuves à traverser, simplement pour aider les autres, sans en retirer aucun gain personnel.» De plus, les hormones peuvent provoquer des changements d’humeurs similaires au SPM, et Gavin devait y être préparé. Nicola a expliqué à ses enfants de façon un peu simpliste, ce qu’elle faisait: «Maman est un peu comme une poule, mais une poule qui n’a pas besoin de ses œufs. Il y a pourtant de nombreuses dames qui ne peuvent pas pondre d’œuf, alors maman leurs donne les siens.» Et à la pensée qu’un enfant naisse peut-être de ce don, Nicola n’est pas inquiète: «Cela paraîtra étrange pour certains, mais je ne pense pas à ces enfants comme faisant partie de moi. Je ne les ai pas mis au monde. Pour moi ce don n’est que tissu corporel et je n’ai aucun sentiment affectif pour ces ovules.» Mais une partie clé du procédé s’adresse à Gavin et aux soucis possibles qu’il pourrait avoir concernant les enfants résultants des dons de sa femme et du fait que ceux-ci pourraient éventuellement vouloir connaître leur donneur; il pourrait être très perturbant de voir un jeune homme cogner à sa porte dans 18 ans, et dire: « Bonjour, je suis votre fils… » Le don d’ovule est un procédé de 2 semaines au total, en incluant la convalescence et Nicola affirme qu’en effet, il s’agit d’une période très intense, mais une expérience qu'elle a bien l'intention de recommencer. autant de fois qu'elle le pourra. Elle avoue par contre, que ce n’est pas pour tout le monde. La donneuse a le droit de savoir si de son don, un enfant naîtra, mais seulement si les parents sont d’accord, elle connaîtra le sexe de cet enfant, sans plus. Nicola est satisfaite de l’information à laquelle elle a accès, Gavin aussi; les deux estiment qu'il n’ont pas besoin d’en savoir plus.
  • 4 poitrines de poulet moyennes coupées en cubes
  • 2 fines tranches de jambon cuit grossièrement coupées
  • 2 œufs
  • 2 c. à table crème sure
  • 4 champignons coupés en quartiers
  • 6 champignons finement hachés
  • 1 poignée coriandre fraîche finement hachée
  • 1 poignée persil frais finement haché
  • Sel et poivre au goût
Dans la jarre du hachoir ou du robot, déposer les poitrines, le jambon, les œufs, la crème sure et les champignons grossièrement coupés, pulvériser quelques secondes jusqu’à ce que le tout ressemble à une farce.

Ajouter les champignons hachés, la coriandre, le persil et bien mélanger.

Saler et poivrer au goût et transférer le tout dans un moule à pain préalablement beurré.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 55 minutes.

Laisser tiédir 5 minutes avant de renverser sur une assiette de service et complètement avant de trancher pour servir accompagné de mayonnaise ou autres condiments.

Se mange très bien froid, tiède ou même chaud.

Source : Elle à table


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Quesadillas au poulet et pico de gallo


Dans la cuisine mexicaine, le terme «pico de gallo» signifie littéralement «bec de coq» et fait référence à un condiment composé de tomates fraîches, d’oignons, de piments, généralement des jalapeños ou des serranos. D’autres ingrédients peuvent s’ajouter au mélange selon le goût de celui qui la prépare: jus de citron ou de lime, coriandre fraîche, ail, concombre ou radis. Dans certaine régions du Mexique curieusement, c’est une salade de fruits arrosée de jus de lime et saupoudrée de poudre de chili salée qui porte le nom de «pico de gallo», alors que dans ces mêmes régions, le condiment à base de tomates fraîches s’appelle «salsa mexicana» parce que ses couleurs rouge, blanche et verte sont celles du drapeau mexicain. Le pico de gallo à base de tomates peut être utilisé comme tout autre salsas mexicaines ou chutneys indiens, mais étant moins liquide que ses cousins, il peut aussi être utilisé comme ingrédient principal dans les fajitas, les tacos, les quesadillas, etc. Certains croient que l’appelation «bec de coq» pourrait venir de la forme et la couleur des piments utilisés dans sa préparation. Mais parce que le pico de gallo était autrefois mangé avec les doigts, d’autres pensent que la forme des doigts, soit l’index et le pouce rassemblés pour pincer de très petits morceaux de nourriture et les porter à sa bouche, représente bien un coq picorant. D’autres encore, croient que le terme «pico» étant un dérivé du verbe «picar» qui lui a deux significations: 1) émincer, couper, et 2) mordre, piquer ou picorer, et qu’enfin «gallo» étant une métaphore de la culture mexicaine, signifiant l’hyper-masculinisation, le machisme, le «pico de gallo» en question, pourrait faire référence au genre machiste fier de pouvoir soutenir le «picante» des piments forts. Mais le problème avec toutes ces théories, est qu’elles supposent toutes l’utilisation de piments forts, alors que tel que mentionné plus haut, dans certaines régions du Mexique, le terme «pico de gallo» fait référence à une salade de fruits, de tomates, de tomatillos, d’avocats ou encore de poivrons doux, mais pas nécessairement de piments forts. Ainsi, le nom «pico de gallo» pourrait simplement faire référence à une nourriture préparée pour les poules, soit très finement émincée et ayant l’apparence d’une sauce.

Pico de gallo
  • 2 tomates épépinées coupées en très petits dés
  • 1 échalote finement hachée
  • 1 piment jalapeño épépiné finement haché
  • 2 gousses d’ail finement hachées
  • 1 poignée coriandre fraîche finement hachée
  • Jus d’une lime
  • Sel poivre au goût
Quesadillas
  • 8 petites tortillas de blé (nature, au poivron ou autre)
  • 2 poitrines de poulet désossées sans peau tranchées en fines lamelles
  • 1 poivron vert haché
  • ½ oignon haché
  • 2 c. à table huile d’olive
  • 2 t. fromage cheddar râpé
  • Sel et poivre au goût
  • Crème sure (pour le service)

Pour le pico de gallo

Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients, couvrir et laisser macérer au frigo pendant 1H.

Pour les quesadillas

Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile à feu moyen-fort et y faire cuire les lamelles de poulet jusqu’à dorées.

Baisser le feu à modéré, ajouter le poivron vert et l’oignon et continuer la cuisson en remuant de temps à autres, pendant environ 2 minutes.

Ajouter l’ail et la moitié du pico de gallo et poursuivre la cuisson pour 2 minutes supplémentaires toujours en remuant de temps à autres.

Déposer une première tortilla au centre d’une assiette, la couvrir d’une petite poignée de fromage râpé puis, du quart du contenu du poêlon et à nouveau d’une seconde petite poignée de fromage râpé.

Refermer le tout en posant une seconde tortillas sur le dessus et passer au four micro-ondes 90 secondes à intensité maximum.

Pendant ce temps, répéter ces opérations pour tous les autres quesadillas.

Laisser tiédir quelques minutes avant de couper en quatre à l’aide d’une roulette à pizza et servir accompagné de crème sûre et du reste de pico de gallo.

Source : Tony Cortez


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Velouté de poireau au cari et glaçons crémeux aux herbes


Un visiteur inattendu, souvent quelqu’un d’important, arrive toujours au moment où vous découvrez que vos glaçons se promènent d’un bord à l’autre du bac, comme des verres de contact séchés au fond d’un gobelet. C’est comme si un recycleur compulsif les aurait utilisés et remis en place pour une deuxième tournée. En fait, vos glaçons sont victimes de sublimation! La sublimation n’est pas un mince exploit. Elle nécessite qu’une substance passe aveuglément, d’un état solide directement à un état gazeux sans passer par la case «go», ni se liquéfier dans le procédé. Rien de tout ça n’est contre les lois de la chimie, et pourtant ce n’est pas une progression normale. En posant un glaçon sur le comptoir de votre cuisine, vous verrez comment une substance obéissante tiédie. Alors que ses molécules externes absorbent l’énergie de l’air ambiant, elles se meuvent plus rapidement et se séparent les unes des autres. La gravité tire ces molécules détachées vers le bas, formant une petite flaque autour du glaçon. En observant plus longtemps, vous verrez les molécules de la petite flaque se réchauffer encore plus, assez pour se libérer et se disperser dans l’air. Elles se seront alors, évaporées. Mais qu’est-ce qui pourrait bien inspirer un glaçon à se sublimer en omettant de se liquéfier d'abord? Dans chaque glaçons, bien que solidement gelé, il subsistera toujours quelques molécules à l’état liquide et d’autres aussi, à l’état gazeux. Pour éviter l’accumulation d’humidité et donc de givre dans les congélateurs, les modèles d’aujourd’hui sont munis d’une ventilation froide. Le courant d’air produit par cette ventilation fait en sorte que les molécules gazeuses contenues dans vos glaçons, quittent le bac plus facilement. Le congélateur sans givre est donc une invention séduisante pour qui veut éviter le grand labeur de la décongélation, mais son appétit pour la glace est un peu moins agréable. Dans des circonstances normales, les molécules extérieures d’un glaçon sont déjà fébriles et cherchent à peupler l’air ambiant du congélateur; c’est la nature même de tout gaz de disperser dans son environnement. Une fois séparé du glaçon la molécule gazeuse ira se déposer en fines couches sur l’élément évaporateur à l’intérieur des parois du congélateur. De temps à autre, l’élément chauffe légèrement pour éliminer la glace accumulée, et vos ex-glaçons enfin liquides, s’égouttent dans le plateau situé sous le frigo, où la chaleur du moteur les fait s’évaporer à nouveau. En assumant des factures d’électricité plus élevées, vous payez donc pour un service qui vous évite d’avoir à décongeler votre congélateur, et pour éviter que vos invités importants ne vous surprennent à chercher sous votre frigo, les glaçons qui se sont évadés!
  • 3 gousses d’ail hachées
  • 2 échalotes hachées
  • 3 c. à table beurre
  • 2 pommes de terre moyenne pelées coupées en cubes
  • 4 petits poireaux hachés (partie blanche et verte)
  • 1 c. à table cari (ou au goût)
  • 4 t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • 1 t. crème 35%
  • ½ botte coriandre fraîche finement hachée
Dans un bol, bien mélanger la crème et la coriandre, verser le tout uniformément dans un bac à glaçons, mettre au congélateur jusqu’à bien pris.

Dans une grande casserole, faire fondre le beurre à feu modéré et y faire tomber l’ail et les échalotes, jusqu’à bien tendres.

Ajouter les pommes de terre et les poireaux, faire cuire 3 minutes supplémentaires en remuant de temps à autres.

Ajouter le cari et continuer la cuisson pendant une minute en remuant constamment.

Ajouter le bouillon de poulet et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser mijoter pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient bien tendres.

Passer le tout au mélangeur-plongeur jusqu’à lisse et crémeux ou jusqu’à consistance désirée.

Servir bien chaud accompagné d’un ou deux glaçons aux herbes.


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Bouchées de porc à la coriandre, sauce au miel et cari



Un citadin décide par un beau matin, d’aller vivre à la campagne pour profiter du grand air et de la nature. Il achète donc une ferme et comme cette ferme est vendue avec quelques truies, il se dit tout naturellement qu'il fera l'élevage de cochons. Malheureusement, il n'a aucune idée de la façon dont on fait l'élevage de cochons et surtout, n'a pas de cochon pour agrandir son élevage! Son voisin de ferme, très aimable, lui propose son gros mâle pour la chose et dit au citadin d'amener ses truies dès le lendemain, avec son 4X4. En venant reprendre ses truies dans l'après-midi, le citadin demande à son voisin comment il pourra savoir si ses truies ont été fécondées. Le voisin lui dit de regarder, le matin en se levant, où se trouvent ses truies : si elles sont dehors dans le pré, c'est qu'elles sont pleines et si elles sont dans l'étable, c'est que ça n'a pas fonctionné. Le lendemain en se réveillant, le citadin va voir ses truies. Malheureusement, elles sont toutes dans l'étable. En maugréant, il les charge dans son 4X4 et s'en retourne chez son voisin pour une autre séance de reproduction. Et le manège se reproduit les jours suivant, les truies n'étant toujours pas gestantes. Le cinquième matin de ce petit manège, le citadin va voir où sont les truies. Il regarde dans le pré, elles n'y sont pas. Il regarde dans l'étable, elles n'y sont pas. Il appelle alors sa femme et lui demande : "Mais où sont passées mes truies?" Et prise d'un fou rire, elle lui répond : "Elles sont dans le 4X4 et la plus grosse est assise devant en train de klaxonner!
  • 1 livre porc haché extra-maigre
  • ⅔ tasse mie de pain multi grains émiettée
  • 3 oignons verts finement émincés
  • 2 gousses d’ail pressées
  • 1 œuf
  • 1 cuillerée à table coriandre fraîche émincée
  • 1 cuillerée à table gingembre frais haché
  • 2 cuillerées à table jus de citron
  • Sel et poivre au goût
Sauce
  • ⅓ tasse miel
  • 1 cuillerée à table moutarde de Dijon
  • 1½ cuillerée à thé poudre de cari
  • 2 cuillerée à thé jus de citron
  • 1 cuillerée à thé zeste de citron
Mélanger tous les ingrédients des bouchées et rouler de petites boules d’environ 1'' de diamètre.

Déposer les bouchées sur une plaque à biscuits tapissée de papier d’aluminium ou de papier parchemin.

Faire cuire au four, sur la grille du centre à 400º pendant 15 minutes, en les retournant une fois pendant la cuisson.

Mélanger tous les ingrédients de la sauce et servir les bouchées accompagnées de la sauce, en appéritif ou en entrée avec une petite salade verte ou une timbale de riz blanc.

Source : Le porc du Québec - déclinaison


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