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Lokshen kugel aux raisins et pacanes


Les premières références à la pâque juive sont retrouvées dans le Livre de l’Exode puis dans le Nouveau Testament. D’après Exodus 12, le Livre des Rois, il y a environ 3000 ans, Dieu aurait promis au peuple d’Israël de le libérer de l’esclavage et déchaîner sur le peuple égyptien, le dixième fléau qui devait châtier tous les garçons nouveaux-nés d’Égypte. Pour être certains que les garçons juifs ne seraient pas faussement accablés par sa colère, Dieu leurs ordonna de marquer leur porte de sang d’agneau en ajoutant:«Lorsque je verrai le sang, je passerai outre»; en anglais «pâque» se dit «Passover» qui signifie «passer outre». Mais ce terme ne date que de la traduction du livre bien plus tard, de l’Hébreu à l’Anglais. Le terme Hébreu original signifiant «passez outre», «pei samekh cheit», donna lieu à «Pessa’h», aujourd’hui utilisé par les juifs. Il existe cependant des références confirmant que certaines parties de cette célébration auraient été observées bien avant. La Genèse 19:3, cite le pain sans levain, alors que Maimonide mentionne furtivement «C’était la pâque». Malgré le fait qu’on ne puisse expliquer la raison pour laquelle les juifs auraient mangé du pain sans levain à cette époque de l’année, on croit que le qu'il aurait été si pressé de servir les anges à sa sortie d’Égypte, qu’il n’aurait pas même pris le temps de faire lever le pain et aujourd'hui, en l'honneur de cette étape les deux commandements les plus importants de la pâque juive sont de manger le pain matza et de ne consommer aucun produits contenant quelque forme de levure que ce soit. Autrefois, les rituels comprenait aussi le sacrifice d’un agneau dans la nuit du 14e jour du mois hébreu de Nisan (ou Abib). Ces traditions sont maintenant jointes en un seul commandement, celui d’observer Séder soit, observer le rituel d'un repas spécial pendant les deux premiers soirs de la célébration. Pendant ce repas, les juifs lisent la Haggada qui relate les détails de leur libération divine et se servent d’un plateau spécial comportant sept éléments spécifiques :
  • Trois matzot disposées les uns au dessus des autres, mais recouverts séparément.
  • Du Karpas, un mélange d’herbes vertes composé de céleri, persil, radis, etc.,
  • De l’eau salée pour rappeler le goût des larmes des enfants d’Israël pendant l’esclavage.
  • Du Maror, un mélange d’herbes amères pour rappeler l’amertume de la vie en Égypte, composé de romaine, laitue, endives, raifort, etc.
  • La ‘Harosset, un mélange de pommes, noix, cannelle, macéré dans le vin et symbolisant le mortier utilisé par les esclaves pour la fabrication de briques.
  • Le Zeroa, un os avec un peu de viande, grillé sur la braise pour rappeler le sacrifice de l’agneau pascal à l’époque du Temple de Jérusalem.
  • Le Beytsa, un œuf dur, qui sera craqué en souvenir de la destruction du Temple.
Tout au long du récit de l’Exode, ces aliments sont utilisés symboliquement pour rappeler les différents aspects de l’histoire rapportée par la Torah. Quatre coupes de vin ou de jus de raisin sont bues par chaque convive à des moments spécifiques du Séder. Enfin, un riche dîner est par la suite servi, on y dresse la table le plus somptueusement possible, en signe de liberté. Le kugel de nouilles est un dessert traditionnel servi lors de la pâque juive, mais les commandements empêchent que celui-ci soit apprêté à partir de nouilles faites de farine d’orge, d’épeautre, de seigle, d’avoine ou de blé, puisque ces céréales ont toutes la particularité de fermenter et donnant une forme de levain défendu à pâque, de la tombée du soleil au levé du soleil, en 2009, du 9 au 15 avril. Il ne sera donc approprié pour les juifs de confectionner ce dessert pour pâque, qu’avec des nouilles faites de farine de matza.
  • 10oz nouilles aux œufs (non cuites)
  • 2 œufs
  • ½ t. fromage cottage
  • ½ t. fromage Ricotta
  • ½ t. crème sure
  • 1 t. lait
  • ⅔ t. sucre
  • 2 c. à thé vanille
  • ½ t. raisins secs
  • ½ t. pacanes grillées hachées
  • Cannelle, sucre
Dans une grande casserole, faire cuire les nouilles aux œufs selon les indications sur le paquet (habituellement à grand eau salée, pendant 5 à 7 minutes).

Bien égoutter, réserver.

Dans une grande jatte, battre ensemble les œufs, les fromages, la crème sure, le lait, le sucre et la vanille.

Beurrer un plat allant au four d’environ 10x10" et y répartir les nouilles, ajouter les raisins secs et les pacanes hachées, touiller légèrement.

Verser les ingrédients liquides sur les nouilles et touiller légèrement à nouveau, à l’aide d’une fourchette pour bien faire pénétrer le mélange liquide entre les nouilles.

Saupoudrer le tout d’un mélange de sucre et de cannelle.

Faire cuire au four, sur la grille du centre, à 350° pendant 45 minutes.

Servir chaud, tiède ou froid.


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Oznei Haman sephardim (Oreilles d'Haman séfarades)


Pourim, fêté du 9 au 11 mars 2009.
Le moral des juifs était à sont plus bas. Le Temple de Jérusalem avait été détruit, sa nation conquise et depuis près de 70 ans, dispersée en terres étrangères. La fin prophétisée de l’Exil, n’était pas venue et la désolation de l’assimilation était entamée. À ce moment, l’ennemi se leva pour achever son plan maléfique. Cette fois, Haman venu de la tribu d’Amalek, ceux qui haïssaient les juifs, imagina un complot pour mettre fin au «problème des juifs» une bonne fois pour toute, en anéantissant tous les juifs de la terre, hommes, femmes et enfants, en un seul jour. Et Haman aurait presque réussit, s’il n’en avait pas été de Mordechai, un descendant du Roi Saul et conseiller du Roi Achashverosh. Mordechai avait pressenti le danger et se rendit jusqu’à la grille du palais en criant pour rallier les juifs, afin qu’ils s’en remettent tous à la Torah, aux enseignements des valeurs éternelles. Mordechai demanda à sa nièce, la Reine Esther, de plaider la cause du peuple auprès du roi. Esther en désaccord avec cette requête, craignait de parler au roi, mais se voyant dans l’impasse, fit pénitence en observant une grève de la faim pendant trois jours et encouragea le peuple juif à faire de même. Ensuite seulement, elle se rendit chez le roi. Elle est une histoire de grand courage et de sacrifice de soi, que celle de la Reine Esther, de Mordichai et du peuple juif, puisque tout au long de cette difficile année, aucun juif ne se converti, pas même pour sauver sa vie. La nation s’éveilla, retourna aux enseignements de la Torah, aux mitzvot et consolida sa foi. Avec ces valeurs retrouvées, le peuple pu alors s’élever contre l’ennemi et le vaincre, au 13e jour d’Adar (6e mois du calendrier juif), ce jour-là même, destiné à la «solution finale». Le peuple juif avait montré sa force réelle; il avait gagné le droit d’en terminer avec l’Exil, de retourner à la Terre Sainte et de rebâtir le Temple – comme il le fut en ce temps, alors qu’il le soit encore aujourd’hui. Chaque année pour accomplir les mitzvot de Pourim, les juifs réaffirment leur engagement aux valeurs éternelles de la Torah. Encore aujourd’hui lors de Pourim, les juifs lisent le megillah – le livre d’Esther, dans lequel le miracle de Pourim est raconté. D’après les juifs, cette histoire est encore très pertinente à notre monde contemporain et le megillah leurs rappelle que lorsque qu’ils célèbrent ainsi Pourim chaque année, son miracle renaît dans leur vie.


  • 1¼ t. farine
  • 1 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1 œuf légèrement battu
  • 1 c. à table huile d’olive
  • 2 c. à table sucre
  • 2 c. à table eau de fleur d’oranger
  • 1 c. à table graines d’anis
  • 1 c. à table zeste d’orange
  • Huile (pour la friture)
  • Sucre glace (pour le service)
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel, les graines d'anis et le zeste d'orange, réserver.

Dans une jatte, battre légèrement l'œuf, l'huile, le sucre et l'eau de fleur d'oranger.l

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et mélanger jusqu'à l'obtention d'une pâte souple.

Transférer la pâte sur un plan de travail propre et enfariné, et la pétrir quelques minutes, jusqu'à bien lisse.

Façonner une boule avec la pâte, couvrir de pellicule plastique et laisser reposer pendant au moins 1H.

Rouler la pâte aussi fine que possible, sur un plan de travail bien enfariné; découper des cercles d’environ 10cm de hauteur à l'emporte pièce (ou avec un verre) et découper ceux-ci en deux parties égales, pincer légèrement le bas des demis-cercles obtenus pour leur donner la forme d'oreilles.

Faire frire les oreilles deux à la fois, dans l’huile chauffée à 375° en les tournant une fois pendant la cuisson, jusqu’à ce qu’elle gonflent et dorent légèrement.

Égoutter les oreilles sur du papier absorbant et saupoudrer de sucre glace avant de servir.

*Garder le surplus dans un récipient hérmétique.

Source : Clarissa Hyman - déclinaison


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Paprikash de porc


On croit que le mot “hongrois” soit un dérivé du Bulgar-Turc « Onogur », possiblement parce que les Magyars, ou Hongrois, étaient voisins du très dominant Empire Onogur au 6 siècle. Le préfixe « H » utilisé dans plusieurs langues : Hongrois, Hungarian, Hungarus, etc. est une addition tardive. Il fut emprunté des « Huns » une tribu semi-nomade qui jadis, vécu brièvement dans la présente région hongroise. Selon une légende médiévale, le peuple hongrois serait né des Huns. Dans de vieux textes slaves, on fait référence aux Hongrois par Ugors ou Ugurs et la croyance populaire encore débattue aujourd’hui, qui voulait que les Hongrois soient parents avec les Huns, fit en sorte de poser un « H » devant la consonance du terme « ugor ». « Magyar » par contre est le terme que les hongrois utilisent dans leur langue, pour se définir eux-mêmes et plusieurs théorie existent au sujet de ces origines. Puisqu’une des dix premières tribus traditionnelles hongroises, s’appelait les « Megyer », beaucoup croient que le terme « Magyar » est une forme plus appropriée pour désigner ce peuple, au lieu de « Hongrois » qui prend racine de la langue anglaise.

« Efforcez-vous d'être toujours en bonne compagnie... même quand vous êtes seul, face à vous-même. »

Proverbe HONGROIS
  • 1 filet de porc de 1lb
  • 2 c. à table huile d’olive
  • 3 c. à table paprika doux de bonne qualité
  • 1 gros oignons finement tranché
  • Sel & poivre au goût
  • 1 t. tomates étuvées jus inclus
  • ¾ t. crème sure
  • Persil haché (facultatif)
  • Nouilles aux œufs
Couper le filet de porc en deux sur la longueur, puis sur la largeur en cubes d’environ 1".

Dans un grand poêlon, faire chauffer 1 c. à table d’huile sur un feu moyen-fort et y faire sauter les cubes de porc et la moitié du paprika, jusqu’à bien doré soit environ 5 à 6 minutes.

Transférer le porc sur une assiette, réserver le poêlon.

Baisser le feu à modéré, faire chauffer le reste de l’huile dans le même poêlon et y faire tomber les oignons, environ 5 minutes ou jusqu’à tendres.

Remettre le porc dans le poêlon avec les oignons, ajouter le reste du paprika, bien mélanger, saler et poivrer au goût.

Ajouter les tomates, porter à ébullition et continuer la cuisson 3 à 4 minutes supplémentaires.

Hors du feu, ajouter la crème sure, bien mélanger afin d’obtenir une sauce orangée, bien crémeuse.

Servir sur des nouilles aux œufs, parsemé de persil haché.

*Cette recette peut tout aussi bien être apprêtée avec du veau, du poulet ou même certains légumes.



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Boeuf Stroganoff



Le Boeuf Stroganoff dans son expression la plus simple, ne consiste seulement qu'en de tendres lanières de bœuf apprêtées dans une sauce aux champignons et crème sure. Bien que plusieurs magazines culinaires affirment que cette recette est servie depuis des centaines d’années en Russie, l’histoire présentement acceptée et entourant ce plat ne date qu'aux alentours de 1890, alors qu’un chef qui travaillait pour le Comte Pavel Alexandrovich Stroganov (le fameux général russe), inventa la recette pour un concours culinaire qui devait se dérouler à Saint-Petersburg. Suite à la chute de la Russie impérialiste, la recette fut popularisée et servie dans plusieurs hôtels et restaurants de Chine quelques temps avant le début de la première guerre mondiale. Les immigrants russes et chinois, ainsi que plusieurs soldats américains postés dans une Chine pré-communiste, ont ramené différentes variantes de ce fameux plat aux États-unis, ce qui pourrait expliquer sa grande popularité durant les années ’50.

  • 1.5 lb bifteck de haut de ronde coupé en lanières
  • 2 c. à table huile d'olive
  • Sel et poivre au goût
  • 1 oignon haché
  • 1 bte crème de champignons condensée
  • 1 bte champignons entiers égouttée
  • 1/4 t. eau
  • 1 c. à table de ciboulette séchée
  • 1 gousse d’ail hachée
  • 1 c. à thé sauce Worcestershire
  • 1 c. à table concentré de bouillon de boeuf
  • 1 t. de vin rouge (ou blanc au choix)
  • 4 c. à table farine tout usage
  • 1 t. crème sure

Faire chauffer l'huile à feux moyen-fort, dans une grande casserole et y faire revenir l'oignon, l'ail et les lanières de boeuf.

Saler et poivrer au goût.

Dans un bol, bien mélanger la crème de champignons, les champignons et l'eau et verser le tout dans la casserole.

Saupoudrer de ciboulette et arroser de sauce Worcestershire et de concentré de bouillon et bien mélanger à nouveau.

Dans un petit bol, mélanger ensemble le vin et la farine et verser ce mélange dans la casserole.

Couvrir et faire cuire à feu moyen-doux pendant environ 45 minutes.

Ajouter en remuant la crème sure et continuer la cuisson pendant 15 minutes.

Rectifier l'assaisonnement au besoin et servir sur des nouilles aux oeufs ou du riz.


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