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Cake de pancakes framboise - fromage à la crème


Un peu à la façon de ce cake de pancakes qui accumule les moelleux étages et les onctueuses garnitures, si vous connaissez un couple qui fête de nombreuses années de bonheur accumulées, voici un gâteau tout simple, facile et inusité, qui saura créer juste assez d'émoi pour souligner la grandeur d'un amour qui dure...


Recette disponible sur le blogue d'inspiration de Canal-vie


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Petits gâteaux 'chocolats'





Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie

Il y a 40 ans, les roux étaient bien plus rares qu'aujourd'hui. Les milliers de femmes qui ont opté pour le cuivré ces 20 dernières années, ont d'ailleurs fait en sorte que la population rousse passe aujourd'hui presque inaperçue. J'en sais quelque chose, je suis rousse! J'étais la seule au primaire, au secondaire et au collège; nul besoin donc, de vous dire que je ne faisais pas partie des 'populaires'... encore moins de celles abordées par les garçons avant l'âge de 18 ans.

C'est faux, je mens, mais ce que je vous raconte aujourd'hui, je ne l'ai raconté à personne.

À peine entrée au primaire, que les garçons me faisaient la vie dure en me menaçant de me 'planter' après l'école, parce que j'étais différente. Mais au courant de la 2e année, un nouveau garçon est arrivé en classe après les Fêtes de Noël. Étrange, très peu bavard et d'apparence inhabituelle, il devint rapidement comme moi : un 'reject'. Et pour tout dire, j'en avais peur. Je l'évitais toujours et ne lui adressais jamais la parole; nous étions deux solitaires. Pourtant, le jour de la Saint-Valentin, à la récréation, emmitouflé jusqu'au oreilles et ne laissant voir que ses yeux en amande par les trous de sa cagoule, il surgit de nul part en me barrant le chemin pour m'offrir une énorme rose rouge! J'ai eu peur. Estomaquée et prise de panique, j'ai filé. J'ai couru aussi vite que j'ai pu, laissant derrière moi, mon soupirant seul avec sa rose. Il n'est pas revenu en 3e année ni les années suivantes, mais je me souviens encore clairement de lui et de combien fort mon coeur avait battu ce jour-là.

Avec le recul...

J'ai compris plus tard, qu'il s'agissait à l'époque d'un enfant mentalement handicapé qu'on tentait d'insérer en milieu scolaire régulier. J'ignore si vous pouvez vous imaginer alors, la honte que j'ai ressentie, en me rappelant combien j'avais été insouciante envers ce garçon.

Et pour vous expliquer pourquoi mes Saint-Valentin sont aujourd'hui empreintes à la fois de bonheur et de tristesse, c'est que j'avais 30 ans et vivais à présent en ville, quand je l'ai revu dans un autobus! Évidemment devenu un homme, il avait toutefois gardé ses yeux si angéliques... qui ont croisé les miens, sans me reconnaître. À nouveau, mon cœur a battu comme autrefois, mais d'une façon bien différente, légère, presque divine; j'espérais de toute mon âme qu'il me reconnaisse et me laisse l'aimer comme il m'avait aimée au tout début. J'aurais voulu lui sourire, le serrer dans mes bras, lui parler, m'excuser et enfin accepter cette rose... sur ces joues.

Mais clairement, la mémoire est une faculté qui oublie et même le premier amour peut s'oublier. Depuis cette dernière rencontre, il y a 15 ans, il m'arrive encore aujourd'hui de chercher cet homme à bord des autobus de la ville. Un peu plus vieux certainement, mais toujours aussi lumineux, j'en suis sûre.

N'attendez pas, faites de votre Saint-Valentin une fête mémorable. Manifestez votre amour!

Petits gâteaux ‘chocolats’
*Donne 48 mini gâteaux

  • 3/4 tasse farine
  • 3/4 tasse sucre
  • 1/4 tasse cacao
  • 1 cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • 1/2 cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée sel
  • 1 gros œuf
  • 1/3 tasse babeurre
  • 1/3 tasse eau
  • 1 1/2 cuillerée à table huile neutre
  • 1/2 cuillerée à thé vanille
  • Mini brisures de chocolat, cerises au marasquin (bien égouttées), noix, caramels, etc.
  • Glace vanille, chocolat ou autre (maison ou du commerce)
  • 12 à 48 chocolats fins assortis (de préférence dans une belle boîte)

Dans une grande tasse à mesurer (ou un bol à mélanger muni d’un bec verseur), bien mélanger la farine, le sucre, le cacao, le bicarbonate, la poudre à pâte et le sel; réserver.

Dans un bol, à l’aide d’un fouet à main, battre légèrement l’œuf, le babeurre, l’eau, l’huile et la vanille.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et toujours au fouet à main, battre jusqu’à homogène.

Verser l’appareil obtenu dans les 24 cavités d’un moule à mini muffins, préalablement chemisées de caissettes de papiers (remplir les caissettes au 2/3 seulement); réfrigérer le reste de l’appareil, pendant la première fournée.

Parsemer le dessus des gâteaux de mini brisures de chocolat et laisser tomber une cerise au marasquin au centre de chacun d’eux (ou ajouter tout autre garniture ‘surprise’, au goût).

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pour 10 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, en ressorte propre.

Démouler et laisser complètement refroidir à température ambiante, avant de glacer.

Répéter ces mêmes opérations pour le reste de l’appareil.

Glacer les gâteaux avec votre glace favorite, décorer au goût et poser un chocolat fin sur chaque gâteau (à vous de voir combien de gâteaux vous désirez décorer de chocolats, les autres peuvent être décorés de bonbons, paillettes de sucre, cerises, etc.).

Si possible, poser les petits gâteaux ‘chocolats’ dans leur boîte originale, et les offrir à quelqu’un que vous aimez!

Joyeuse Saint-Valentin!


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Poulets de Cornouailles farcis de couscous aux fruits, glace à l'orange épicée






Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-Vie

Chez vous c’est comment?

Chez nous, et je parle de chez grand-madame carrée, c’est traditionnellement la dinde, parfois le poulet ou le jambon qui nous réunissent autour d’une tablée de l’Action de grâce. Bah! Juste une fête ordinaire, presque juste un jour de congé pour avoir une raison de célébrer après un été de maigres festivités, autres que la Saint-Jean ou la fête du Canada pour lesquelles on ne cuisine d’ordinaire, pas trop spécialement. Enfin, qu’on veuille la fête culturelle, traditionnelle ou même spirituelle, chez grand-madame carrée, il faut toujours être préparé à répondre au grand manitou… qui une fois à table, demandera année après année, les raisons pour lesquelles chacun est reconnaissant. Nul ne peut tricher, tous doivent s’exprimer! Défense de se défiler devant la gratitude… encore pire, devant la volaille!

La tradition au goût du jour…

Des milliers d’années se sont écoulés depuis les premières fêtes des moissons de l’antiquité. Et des centaines d’années se sont écoulées depuis que les Anglais débarqués en Amérique et liés d’amitié avec les amérindiens, ont décidé sans réellement le vouloir, que faute d’autre gibier, la dinde et l’oie sauvages allaient devenir les emblèmes de l’Action de grâce. Il serait peut-être temps de remettre les pendules à l’heure et rajeunir ces fameux volatiles, non? D’ailleurs, autrement que pour le poulet et la dinde, les volailles son assez mal connues au Québec; raison de plus pour les découvrir et mieux les connaître. Pintade au chou, faisan aux pommes et cognac, cailles aux raisins, perdrix aux champignons, canard à l’orange et même la traditionnelle oie rôtie ont été relégués aux oubliettes de nos traditions collectives ou n’ont tout simplement jamais été sur la sellette assez longtemps, pour s’immiscer dans ce menu de fête.

On troque donc la dinde cette année, pour une volaille plus intéressante: le poulet de Cornouailles! Sa chair n’est pas très différente de celle du poulet régulier, mais elle a cependant l’avantage d’être entièrement blanche et gagne donc à être saumurée ou marinée, arrosée, dorlotée, bichonnée… La petite taille et le raffinement du poulet de Cornouailles ajouteront un brin de fantaisie à la rusticité de l’Action de grâce. Traité aux petits soins, garni d’une riche farce de couscous aux fruits en plus d’une glace à l’orange épicée, il satisfera une à deux personnes selon son poids (jamais plus de 2.2lbs pour un poulet de Cornouailles), l’appétit de vos convives et les accompagnements que vous aurez sélectionnés.

Saumure

  • 2 poulets de Cornouailles (1 à 1.5lb ch.)
  • Eau
  • 3 cuillerées à table de sel
  • 1 cuillerée à table sucre

Farce

  • 1 branche de céleri finement hachée
  • ½ oignon finement haché
  • ¼ tasse beurre
  • ½ tasse raisins secs
  • 1 cuillerée à thé thym séché
  • 1 cuillerée à thé sauge séchée
  • 1 tasse jus de jus d’orange
  • 1 tasse couscous
  • ½ tasse pacanes grillées hachées (ou autres noix)
  • 3 cuillerées à table d’huile
  • Sel et poivre au goût

Glace

  • ½ tasse jus d’orange
  • 2 cuillerée à table beurre
  • 2 cuillerées à thé miel
  • Zeste d’une demi orange
  • 1 cuillerée à thé coriandre moulue
  • 1 cuillerée à thé cumin moulu
  • ½ cuillerée à thé curcuma
  • Pincée de poivre de Cayenne

Pour la saumure

Dans une grande casserole (ou un contenant propre), couvrir les poulets de Cornouaille d’eau fraîche.

Retirer les poulets quelques instants, ajouter le sel et le sucre, et mélanger jusqu’à dissout.

Retourner les poulets à la saumure et les laisser ainsi reposer à température ambiante au moins 2 heures (pas plus de 3 heures).

Jeter la saumure, rincer les poulets, les égoutter et les éponger, avant de les disposer dans un plat allant au four (munie d’une grille de fond, pour éviter que les poulets ne touchent le plat); verser un peu d'eau dans le fond du plat, réserver.

Pour la farce

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon et le céleri jusqu’à tendre (attention de ne pas laisser le beurre foncer!).

Ajouter les raisins et les fines herbes, bien enrober tous les ingrédients du beurre et des herbes, et poursuivre la cuisson 2 à 3 minutes supplémentaires, en remuant de temps à autre.

Pendant ce temps, chauffer le jus d'orange au four micro-ondes, 2 minutes à puissance maximale.
Ajouter le couscous au jus, lever les grains de couscous à la fourchette pour bien les séparer, couvrir d'une pellicule plastique et laisser reposer 2 à 3 minutes.
Ajouter les noix et le contenu du poêlon au couscous, arroser de l’huile et bien mélanger.

Saler poivrer les cavités des poulets et les remplir de farce en referment les ouvertures à l’aide de cure-dents ou de brochettes.

Attacher les pattes des poulets à l’aide de ficelle de cuisine, et replier les ailes vers le dessous des poulets (une glace sucrée peut avoir tendance à les faire noircir à la cuisson), réserver.

Pour la glace

Dans une petite casserole, mélanger tous les ingrédients sur un feu modéré et laisser mijoter 10 minutes, ou jusqu’à légèrement réduit et épaissi; laisser tiédir 15 minutes, avant de glacer les poulets, le dessus comme le dessous (réserver le reste de la glace pour la cuisson).

Bien saler et poivrer les poulets et cuire au four sur la grille du centre, à 425° pour jusqu’à ce que la température interne soit de 165°, soit de 35 à 45 minutes.

Badigeonner (ou aurroser) les poulets de la glace réservée tous les 10 minutes (il est possible de tenter une feuille d’aluminium sur la plat, si les poulets semblent trop dorer).

Laisser les poulets tiédir 5 minutes avant de servir accompagnés de purée de pommes de terre, de légumes racines rôtis et parfumés aux herbes ou encore, de haricots ou de pois verts, etc. (retirer les cure-dents pour le service, et ouvrir les cavités pour révéler la farce).


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Framboise, pamplemousse et fraise: trois cocktails anti-canicule





Recettes aussi publiées sur le blogue d'inspiration de Canal-vie

De l’historie ancienne…

Quel étrange terme que celui de «cocktail», non? On ignore d’ailleurs d’où il vient et comment il est apparu. Mais on sait toutefois qu’il aurait été utilisé pour la première fois au début du 19e siècle, plus précisément en 1803, dans le Farmer’s Cabinet du New Hampshire. On le décrivait alors comme un mélange de liqueurs fortes, additionné de sucre, d’eau et de boissons amères; le cocktail tel qu’on le connaît aujourd’hui, serait donc né des Fizz, des Juleps et des Slings, du 17e et 18e siècles. Cependant, les termes anglais «cock» et «tail» se traduisant respectivement par «coq» et «queue», une légende populaire relie le terme «cocktail» aux plumes de la queue du coq qui aurait été utilisées en garniture, pour certaines boissons de l’époque coloniale.

…À la plus contemporaine

Après avoir gagné le prix du meilleur premier livre de cuisine aux Gourmand Cookbook Awards en 2009, le Cuisinier Rebelle, Antoine Sicotte, récidivait il y quelques semaines, en lançant son dernier né: Mixologies. L’ex-barman aux tatous aussi colorés que ses cocktails d’été, aux yeux aussi pétillants que le plus enivrant des crémants, nous y propose non seulement des mélanges de son cru, mais aussi de nombreux classiques réinventés, tous merveilleusement photographiés par nul autre que lui-même; c’est qu’il a un talent fou, cet Antoine! Parmi les trois cocktails proposés cette semaine, le 77e ciel, idéal pour accompagner le poulet tikka (selon Antoine), est d’ailleurs tiré de l’effervescent Mixilogies. Les deux autres tout aussi rafraîchissants et appropriés à notre été caniculaire, sont inspirés de cocktails proposés dans les bars du Vieux-Montréal et de Toschi, fabricant de cette liqueur de fraises des bois qui fait un malheur depuis sa sortie nord-américaine en 2008: le Fragoli.

Razz Frazz

  • 6 framboises fraîches
  • 1 cuillerée à table sucre
  • Glaçons
  • 1 once gin
  • ½ once limoncello
  • ½ once jus de citron fraîchement pressé
  • ½ tasse thé froid
  • Tranche de citron ou de lime, framboises fraîches, feuilles de menthe, etc.

Légèrement écraser les framboises et le sucre au fond d’un shaker, ajouter les glaçons, puis le reste des ingrédients.

Secouer énergiquement quelques instants et verser dans un verre de type highball.

Garnir au goût de tranches de citron, framboises fraîches et feuilles de menthe fraîche.

77e ciel

  • 1½ once gin
  • ⅓ once liqueur de framboise
  • ⅓ once jus de pamplemousse
  • Glaçons
  • Feuilles de menthe fraîche

Secouer énergiquement les quatre premiers ingrédients dans un shaker et verser le tout dans un verre de type tumbler (ou à vin blanc).

Décorer si désiré, de feuilles de menthe fraîche.

Float fragolissime

  • 2 à 3 petites boules de glace à la vanille
  • 1½ once Fragoli
  • 1 once rhum clair
  • Glaçons
  • Eau gazéifiée neutre (ou parfumée si désiré)
  • Fraises fraîches

Dans un verre de type highball, déposer les boules de glace à la vanille.

Dans un shaker rempli de glaçons, verser le Fragoli et le rhum, bien secouer et verser en retenant les glaçons, sur les boules de glace.

Compléter avec l’eau gazéifiée, jusqu’à ce que le tout soit bien mousseux.

Décorer si désiré, de fraises fraîches.


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Gâteau d'anniversaire royal pour les 5 ans de La casserole carrée






Un après-midi de l’été 1905, Frederick Wells, le surintendant de la prolifique Premier Mine d’Afrique du Sud, faisait comme à tous les jours, sa ronde dans la mine, lorsque quelque chose de brillant qui reflétait les dernières lumières du jour, capta son attention. Curieux, il s’arrêta pour regarder de plus près. À quelques pieds au-dessus de sa tête, se trouvait l’objet brillant qu’il réussit à détacher de la paroi rocheuse, avec un piquet. L’objet semblait être un énorme cristal de diamant, mais à première vue, Wells pensa être dupé par un gros morceau de verre, comme aucun diamant si gros ne pouvait exister. Mais les tests le démontrèrent, l’objet qu’avait trouvé Wells, était bel et bien un diamant, celui qui s'avéra être jusqu'à ce jour, le plus gros du monde. Pesant environ 3106 carats, soit environ 1.3 livre, il fut nommé Cullinan, en l’honneur du fondateur de la mine, Sir Thomas Cullinan. Certains experts pensent que la pierre n’était qu’un fragment, et qu’une autre pièce possiblement encore plus grosse, existe toujours. Quoiqu’il en soit, le Cullinan fut vendu au gouvernement Transvaal, qui l’offrit au roi Édouard VII pour de son 66e anniversaire, le 9 novembre 1907. Le roi confia la tâche de sa taille au célèbre lapidaire Asscher’s Diamonds Co. d’Amsterdam qui avait précédemment taillé l’Excelsior et de nombreuses autres pierres légendaires. Joseph Asscher étudia la pierre pendant des mois avant d’effectuer la première coupe. Au moment d'effectuer cette première coupe, la lame du fendoir se brisa. À la seconde tentative, la pierre fendit exactement à l’endroit où elle le devait; un employé d’Asscher rapporta par la suite qu’à ce moment précis, Mr Asscher s’était évanoui. Finalement, la taille de la pierre résulta en neuf pierres majeures et 96 plus petites. Les neuf pierres font aujourd’hui partie soit des joyaux de la couronne britannique, soit de collections privées appartenant à la famille royale. La plus imposante avec 503.6 carats, le Cullinan I, aussi connu comme la Grande Étoile d’Afrique, fut taillée en forme de poire et placée dans le sceptre royal d’Édouard VII, aujourd’hui gardé dans la Tour de Londres. Le Cullinan II à 317.4 carats, taillé en coussin, est monté sur le devant de la couronne impériale d’apparat avec laquelle Élizabeth II fut couronnée reine en 1953.

Les 9 pierres résultantes de la coupe du Cullinan par Joseph Asscher

Le Cullinan I (poire) et le Cullinan II (coussin)

Le Cullinan I placé dans le sceptre du roi Édouard VII

Le Cullinan II monté sur le devant de couronne impériale d'apparat


Gâteau
  • 2 tasses farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ¾ tasse beurre
  • 1¼ tasse sucre
  • 3 œufs
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • ¾ tasse lait

Glace
  • 1 tasse beurre
  • 4 tasse sucre glace
  • 2 cuillerées à table lait (un peu plus au besoin)
  • 1 cuillerée à thé vanille

Sablés (pochoir disponible la fin de ce billet)
  • 1½ tasse farine
  • ½ tasse sucre
  • ½ tasse beurre salé froid coupé en cubes
  • 1 œuf
  • ½ cuillerée à thé vanille
  • Bonbons, dragées, paillettes de sucre coloré, etc. (pour le décor)
  • Crème Chantilly (pour le décor)

Pour le gâteau

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre, jusqu’à pâle et mousseux.

Ajouter la vanille et les œufs un à la fois en battant au moins 1 minute après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en trois étapes, en alternant avec le lait et en prenant soin de commencer et terminer avec les ingrédients secs.

Diviser l’appareil obtenu dans deux moules ronds de 8’’, préalablement beurrés ou chemisés de papier parchemin.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350°, pendant 50 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, en ressorte propre.

Laisser tiédir 10 minutes avant de démouler et refroidir complètement avant de glacer.

Pour la glace

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre jusqu’à bien crémeux.

Ajouter la moitié du sucre glace, le lait et la vanille, et battre jusqu’à bien incorporé.

Ajouter le reste du sucre glace une tasse à la fois, en battant bien après chaque addition.

Au besoin, ajouter un peu de lait, ½ cuillerée à thé à la fois, jusqu’à l’obtention de la texture désirée (la glace doit être assez ferme pour bien tenir, et à la fois assez souple pour pouvoir effectuer les arabesques du décor, à la douille).

Glacer le gâteau et prenant soin de réserver au moins ¾ de tasse de la glace à transférer dans une poche à douille fine, pour le décor des sablés.

Pour les sablés

Dans une jatte, bien mélanger la farine et le sucre.

À l’aide d’un coupe pâte ou de deux couteaux, couper le beurre dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse (similaire à celle d’une pâte à tarte).

Ajouter l’œuf et la vanille, et du bout des doigts, travailler rapidement le tout de façon à obtenir une pâte homogène, dense et non collante.

Envelopper la pâte obtenue dans une pellicule plastique et la réfrigérer au moins 1H.

Rouler la pâte sur un plan de travail enfariné, jusqu’à une épaisseur d’environ 2 à 3mm, et à l’aide d’un petit couteau d’office, découper 14 (ou plus) sablés à l’aide du pochoir trouvé au bas de ce billet (le gâteau nécessitera 12 sablés, mais en cas d’accidents, vaut mieux en prévoir quelques uns de plus).

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 10 minutes, ou jusqu’à ce que le dessous et les bords soient à peine dorés.

Laisser refroidir complètement avant de décorer.

Décorer les sablés de glace, bonbons, dragées, paillettes de sucre coloré, avant de les poser sur le pourtour du gâteau (si la glace du gâteau n’est plus adhérente, poser un peu de glace derrière les sablés).

*Noter que les sablés doivent être posés de façon à ce que la pointe inférieure du cœur concorde avec le dessus du gâteau, leur base ne concordera donc pas avec celle du gâteau. Aussi, ils doivent être quelque peu espacés, les uns des autres. Les vides pourront être par la suite comblés avec la crème Chantilly

Terminer le décor en posant la crème Chantilly à la douille étoilée, entre les sablés et à la base du gâteau.

Cliquer sur le pochoir pour obtenir l'image en grandeur réelle (le sablés devrait mesurer 5x2"), imprimer, découper et utiliser pour tailler les 12 sablés (minimum) qui seront nécessaires au décor du gâteau d'anniversaire royal.




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Tartelettes glacées au dulce de leche, chocolat et amandes grillées





Recette suggérée par Jessica de Domestic Deep Thougt
dans le cadre de ma cent-quarante-deuxième participation aux TWD

L’histoire la plus répandue à propos du dulce de leche, daterait de 1829, alors qu’en Argentine, dans la province de Cañuelas, un accord entre les généraux Juan Manuel de Rosas et Juan Lavalle, était fort attendu. On raconte que pendant cet hiver de la révolution unitaire de Buenos Aires, Lavalle se serait rendu au campement de Rosas pour signer ce fameux traité. Très fatigué de son voyage, Lavalle ne trouva pas Rosas dans sa tente, et en profita donc pour s’allonger et se reposer. Pendant ce temps, la cuisinière du campement qui préparait la «lechada», une boisson faite de lait chaud et de sucre caramélisé, s’absenta de ses cuisines pour aller demander au général Rosas l’heure à laquelle il désirait être servi. Mais quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu’en entrant dans la tente du général, elle y trouva l’ennemi endormi! Ignorant tout de l’accord que devaient passer les deux généraux, la cuisinière courut alerter les soldats de garde. Heureusement, le général Rosas arriva à la tente quelques instants avant ses soldats, et les empêcha de réveiller Lavalle. À travers tout ce chaos, la cuisinière retournée à ses fourneaux, trouva la lechada presque complètement gélifié.e On raconte qu’un soldat affamé se porta bravement volontaire pour goûter la substance sombre résultant de cet accident. Et le dulce de leche était né! On rapporte cependant, qu’une histoire similaire se serait produite quelques années auparavant, au sein des troupes napoléoniennes. Mais les historiens estiment tout de même que la version française du dulce de leche, la confiture de lait, aurait existée en France dès le 14e siècle, dans une région de la Normandie.

Croûte
  • 1 tasse amandes grillées effilées (ou tranchées)
  • ¾ tasse farine
  • ⅓ tasse cassonade tassée
  • Pincée de sel
  • ¼ tasse beurre coupé en cubes
  • 1 gros œuf
  • 2 cuillerées à table garniture aux amandes
  • 2 onces chocolat mi-sucré finement haché

Garniture
  • 1 tasse amandes grilles effilées (ou tranchées)
  • 4 tasses glace au dulce de leche (maison ou du commerce)
  • ½ cuillerée à thé Amaretto (ou autre liqueur d’amande)
  • 2 onces chocolat mi-sucré fondu (pour le décor)
  • ¼ tasse huile de coco (solide)
  • Quelques amandes grillées tranchées (pour le décor)

Pour la croûte

Dans la jarre du robot culinaire, déposer les amandes, la farine, la cassonade et le sel, et pulser jusqu’à l’obtention d’une texture grossièrement granuleuse.

Ajouter le beurre et la garniture d’amandes, et pulvériser à nouveau pendant 10 secondes ou jusqu’à l’obtention d’une texture fine et granuleuse.

Ajouter l’œuf et pulvériser à nouveau pendant 10 secondes, ou jusqu’à ce que le mélange s’agglutine et forme de gros grumeaux.

Diviser la pâte obtenue dans 4 moules à tartelettes préalablement beurrées, et presser la pâte au fond et contre les parois des moules.

Mettre au congélateur pendant 30 minutes.

Couvrir les croûtes de papier d’aluminium beurrée (beurre conte la croûte), en prenant soin de bien faire adhérer le papier d’aluminium au fond et contre les parois des croûtes.

Faire cuire au four à 400°, pendant 20 minutes.

Retirer les papiers d’aluminium et presser le fond des croûtes avec le dos d’une fourchette, si elles ont gonflé.

Remettre au four toujours à 400°, pendant 8 minutes supplémentaires, ou jusqu’à bien fermes et dorées.

À la sortie du four, parsemer le chocolat finement râpé au fond des croûtes et laisser reposer quelques instants, avant d'étendre le tout uniformément, avec le dos d’une cuillère.

Laisser complètement refroidir avant de garnir.

Pour la garniture

Dans la jarre du robot culinaire, déposer les amandes et les pulser jusqu’à l’obtention d’une pâte, environ 1 à 2 minutes.

Ajouter la glace et l’Amaretto, et pulser à nouveau par petits coups, environ 8 fois ou jusqu’à homogène, en prenant soin de racler les parois de la jarre de temps à autres (Attention! Ne pas pulser de trop longs coups, la glace risquerait de fondre).

Diviser le contenu de la jarre dans les quatre croûtes et uniformiser le dessus, à l’aide d’une maryse.

Mettre au congélateur au moins 30 minutes.

Pendant ce temps, dans un bol, déposer le chocolat et l'huile de coco, et passer au four micro-ondes pendant 40 secondes à puissance 80; mélanger à la fourchette et repasser à nouveau au four micro-ondes pendant 40 secondes à puissance 80 (cette sauce restera liquide si gardée à température de la pièce, et figera au contact de la glace, exactement comme le chocolat magique d'autrefois).

Décorer au goût de sauce au chocolat et de tranches d’amandes grillées, et remettre au congélateur au moins 4H avant de servir.

Sortir du congélateur quelques minutes avant de servir.





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