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Vols au vent du lendemain de Noël






Recette aussi publiée sur le site de Canadian Tire
dans le cadre de ma participation à la Brigade de cuisine de Noël

Si vous êtes de retour pour connaître le second appareil que j’ai reçu de Canadian Tire, suite du weekend dernier et de mon adhésion à leur Brigade de cuisine de Noël, eh bien voilà… Le second appareil mystère, arrivé dans le colis précipité juste avant mon départ pour une retraite d’anniversaire, c’était un pochoir à œufs!

Tout ce qu’il y a de plus "pochoir-à-œufs", celui-là même que vous avez vu chez vos tantes et vos grands-mères. Et je dois avouer que nos tantes et nos grands-mères, avaient parfois de chouettes bidules. Bon, celui que j’ai reçu est signé Kitchenaid, mes attentes étaient donc assez hautes… et finalement très justifiées, puisque tout a été comme sur des …poulettes!

Autrement, ce pochoir à oeufs KitchenAid est antiadhésif et peut faire cuire jusqu'à quatre œufs à la fois, sans huile et sans eau (sauf dans la partie inférieure du pochoir pour cuire "à la vapeur", évidemment!). Très pratique, il permet à tous de profiter rapidement d’œufs pochés, mollets et coulants, sans que ne soit requise de technique "pas toujours infaillible". Son couvercle transparent permet au cuistot d’évaluer la cuisson des œufs sans l’ouvrir, ni perdre de vapeur. Toutes ses cavités sont amovibles et munies de petites tirettes qui facilitent leurs déplacements (ne pas soulever les tirettes lorsque très chaudes, sans avoir les mains protégées!).

Bien que ce pochoir me plaise beaucoup, je me disais au départ qu’il ne sortirait probablement du placard que les dimanches où je trouverais le temps de "bruncher" ou lorsque j’aurais des idées de fantaisies pochées! J’avais pensé que seulement ceux qui cuisinent souvent les œufs pochés parce qu’ils les adorent, ou les cuisinent pour une grande famille, pourraient bénéficier d’un tel gadget. Mais au final, ma santé et mon taux de cholestérol racontent depuis, qu’ils préféraient et de loin, les œufs cuits au pochoir plutôt qu’à la poêle à frire…

Cette série dédiée à la Brigade de cuisine de Noël, rendue possible grâce à Canadian Tire, traite de mon expérience, de mes recettes et de mes trucs en lien avec des articles promotionnels. Si vous désirez laisser libre cours à votre potentiel culinaire, demeurez à l’affût de ma prochaine mission! Pour les Fêtes, mes missions se terminent avec la seconde partie de celle-ci, effectuée avec le pochoir à œufs Kitchenaid: Gaufres-Madame au parmesan et prosciutto, mais qui sait… peut-être aurais-je à nouveau le plaisir de tester pour vous d’autres gadgets aussi chouettes, au cours de saisons à venir!

Vols au vent du lendemain de Noël
Portions: 4 vols au vent
Préparation: 15 minutes (au total)
Cuisson: 15 minutes (au total)
  • 4 tranches de pain de mie blanc (sans croûte)
  • Beurre
  • Laitues variées
  • Vinaigrette (maison ou du commerce)
  • 1 tasse de dinde cuite en cubes
  • ½ tasse de pois verts cuits
  • ½ tasse de carottes cuites en cubes
  • 1 tasse de béchamel (maison ou du commerce)
  • Sauge, thym, marjolaine, etc. (au goût)
  • 6 petits œufs
  • Persil haché
  • Gadelles ou gelée de canneberges

Rouler les tranches de pain à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, jusqu’à bien plates, les beurrer et les poser dans les 6 cavités d’un moule à muffins, côté beurré vers le fond.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pour une dizaine de minutes ou jusqu’à légèrement dorée et croustillantes, démouler; réserver.

Pendant ce temps, dans une jatte, arroser de vinaigrette la laitue choisie, bien touiller et disposer le tout dans quatre assiettes de service.

Poser un vol-au-vent au centre de chaque salade et les remplir de cubes de dinde, de pois et de carottes, et arroser de la béchamel bien chaude préalablement assaisonnée de sauge et de thym, au goût; réserver.

Faire pocher 4 œufs dans un pochoir (ou à simplement à l’eau), égoutter les œufs si nécessaire et poser un œuf sur chaque vol-au-vent.

Fendre l’œuf à la pointe d’un couteau, poivrer au goût, décorer de persil et de gadelles, ou d’un trait de sauce aux canneberges; servir aussitôt.


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Poulets de Cornouailles farcis de couscous aux fruits, glace à l'orange épicée






Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-Vie

Chez vous c’est comment?

Chez nous, et je parle de chez grand-madame carrée, c’est traditionnellement la dinde, parfois le poulet ou le jambon qui nous réunissent autour d’une tablée de l’Action de grâce. Bah! Juste une fête ordinaire, presque juste un jour de congé pour avoir une raison de célébrer après un été de maigres festivités, autres que la Saint-Jean ou la fête du Canada pour lesquelles on ne cuisine d’ordinaire, pas trop spécialement. Enfin, qu’on veuille la fête culturelle, traditionnelle ou même spirituelle, chez grand-madame carrée, il faut toujours être préparé à répondre au grand manitou… qui une fois à table, demandera année après année, les raisons pour lesquelles chacun est reconnaissant. Nul ne peut tricher, tous doivent s’exprimer! Défense de se défiler devant la gratitude… encore pire, devant la volaille!

La tradition au goût du jour…

Des milliers d’années se sont écoulés depuis les premières fêtes des moissons de l’antiquité. Et des centaines d’années se sont écoulées depuis que les Anglais débarqués en Amérique et liés d’amitié avec les amérindiens, ont décidé sans réellement le vouloir, que faute d’autre gibier, la dinde et l’oie sauvages allaient devenir les emblèmes de l’Action de grâce. Il serait peut-être temps de remettre les pendules à l’heure et rajeunir ces fameux volatiles, non? D’ailleurs, autrement que pour le poulet et la dinde, les volailles son assez mal connues au Québec; raison de plus pour les découvrir et mieux les connaître. Pintade au chou, faisan aux pommes et cognac, cailles aux raisins, perdrix aux champignons, canard à l’orange et même la traditionnelle oie rôtie ont été relégués aux oubliettes de nos traditions collectives ou n’ont tout simplement jamais été sur la sellette assez longtemps, pour s’immiscer dans ce menu de fête.

On troque donc la dinde cette année, pour une volaille plus intéressante: le poulet de Cornouailles! Sa chair n’est pas très différente de celle du poulet régulier, mais elle a cependant l’avantage d’être entièrement blanche et gagne donc à être saumurée ou marinée, arrosée, dorlotée, bichonnée… La petite taille et le raffinement du poulet de Cornouailles ajouteront un brin de fantaisie à la rusticité de l’Action de grâce. Traité aux petits soins, garni d’une riche farce de couscous aux fruits en plus d’une glace à l’orange épicée, il satisfera une à deux personnes selon son poids (jamais plus de 2.2lbs pour un poulet de Cornouailles), l’appétit de vos convives et les accompagnements que vous aurez sélectionnés.

Saumure

  • 2 poulets de Cornouailles (1 à 1.5lb ch.)
  • Eau
  • 3 cuillerées à table de sel
  • 1 cuillerée à table sucre

Farce

  • 1 branche de céleri finement hachée
  • ½ oignon finement haché
  • ¼ tasse beurre
  • ½ tasse raisins secs
  • 1 cuillerée à thé thym séché
  • 1 cuillerée à thé sauge séchée
  • 1 tasse jus de jus d’orange
  • 1 tasse couscous
  • ½ tasse pacanes grillées hachées (ou autres noix)
  • 3 cuillerées à table d’huile
  • Sel et poivre au goût

Glace

  • ½ tasse jus d’orange
  • 2 cuillerée à table beurre
  • 2 cuillerées à thé miel
  • Zeste d’une demi orange
  • 1 cuillerée à thé coriandre moulue
  • 1 cuillerée à thé cumin moulu
  • ½ cuillerée à thé curcuma
  • Pincée de poivre de Cayenne

Pour la saumure

Dans une grande casserole (ou un contenant propre), couvrir les poulets de Cornouaille d’eau fraîche.

Retirer les poulets quelques instants, ajouter le sel et le sucre, et mélanger jusqu’à dissout.

Retourner les poulets à la saumure et les laisser ainsi reposer à température ambiante au moins 2 heures (pas plus de 3 heures).

Jeter la saumure, rincer les poulets, les égoutter et les éponger, avant de les disposer dans un plat allant au four (munie d’une grille de fond, pour éviter que les poulets ne touchent le plat); verser un peu d'eau dans le fond du plat, réserver.

Pour la farce

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon et le céleri jusqu’à tendre (attention de ne pas laisser le beurre foncer!).

Ajouter les raisins et les fines herbes, bien enrober tous les ingrédients du beurre et des herbes, et poursuivre la cuisson 2 à 3 minutes supplémentaires, en remuant de temps à autre.

Pendant ce temps, chauffer le jus d'orange au four micro-ondes, 2 minutes à puissance maximale.
Ajouter le couscous au jus, lever les grains de couscous à la fourchette pour bien les séparer, couvrir d'une pellicule plastique et laisser reposer 2 à 3 minutes.
Ajouter les noix et le contenu du poêlon au couscous, arroser de l’huile et bien mélanger.

Saler poivrer les cavités des poulets et les remplir de farce en referment les ouvertures à l’aide de cure-dents ou de brochettes.

Attacher les pattes des poulets à l’aide de ficelle de cuisine, et replier les ailes vers le dessous des poulets (une glace sucrée peut avoir tendance à les faire noircir à la cuisson), réserver.

Pour la glace

Dans une petite casserole, mélanger tous les ingrédients sur un feu modéré et laisser mijoter 10 minutes, ou jusqu’à légèrement réduit et épaissi; laisser tiédir 15 minutes, avant de glacer les poulets, le dessus comme le dessous (réserver le reste de la glace pour la cuisson).

Bien saler et poivrer les poulets et cuire au four sur la grille du centre, à 425° pour jusqu’à ce que la température interne soit de 165°, soit de 35 à 45 minutes.

Badigeonner (ou aurroser) les poulets de la glace réservée tous les 10 minutes (il est possible de tenter une feuille d’aluminium sur la plat, si les poulets semblent trop dorer).

Laisser les poulets tiédir 5 minutes avant de servir accompagnés de purée de pommes de terre, de légumes racines rôtis et parfumés aux herbes ou encore, de haricots ou de pois verts, etc. (retirer les cure-dents pour le service, et ouvrir les cavités pour révéler la farce).


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Poulet Marbella aux abricots






Marbella est une des villes les plus exclusives de la Costa del Sol, dans le Sud de l’Espagne. Habitée à l’année par environ 200 000 citoyens, elle se gonfle l’été venu, pour atteindre 700 000 vacanciers tous plus célèbres, les uns que les autres. Ville méditerranéenne du «jet-set», du glamour et du «m’as-tu vu?», Marbella était autrefois sauvage, libre, légère et remplie d’espoir. À présent bétonnée, modernisée, écrasante et sans saveur, on pourrait croire que, paralysée et aveuglée par les milliers d’hôtels plantés en bordure de certaines des plus belles plages du monde, elle renie ses racines andalouses au profit d’une fébrile économie. Conquise à quelques reprises par les musulmans, il y  a plus de 1000 ans, l’Andalousie a su conserver ses influences arabes jusque dans sa gastronomie. C’est d'ailleurs dans le très célèbre livre des années ’80, The Silver Palate Cookbook, qu’on retrouve la déclinaison d’un plat assurément espagnol, et influencé par les fruits du moyen-orient: le poulet Marbella. Dans l’histoire de la gastronomie, il ne sera plus possible d’oublier la beauté originale de Marbella, la dualité et la richesse de son histoire, puisque même après des centaines d'années son caractère et sa personnalité sont toujours à l’origine de grandes inspirations. À l’origine, The Silver Palate, n'incluait que des pruneaux à sa recettes, mais bien des déclinaisons sont apparues depuis 30 ans, et plusieurs y incluent d’autres fruits séchés: abricots, raisins, canneberges, etc. Un plaisir insensé, pour les amateurs de «sucré-salé».

  • 4 poitrines de poulet (ou grosses cuisses, avec ou sans peau et/ou os)
  • 1 tasse pruneaux dénoyautés
  • 1 tasse abricots séchés
  • 1 tasse grosses olives expagnoles (dénoyautées ou non)
  • 1 tasse vin blanc doux
  • ½ tasse huile d’olive
  • ¼ tasse vinaigre de cidre de pomme (ou vinaigre de vin)
  • ¼ tasse vinaigre balsamique
  • 4 feuilles de laurier
  • 1 cuillerée à table origan séché
  • Quelques branches de rhym frais (ou 1 cuillerée à table thym séché)
  • ½ tasse cassonade
  • 1 pincée de sel

Dans un grand sac à congélation, bien mélanger tous les ingrédients (sauf le poulet).

Ajouter le poulet retirer le plus d’air possible du sac, réfrigérer au moins 2H ou mieux encore, toute une nuit.

Retirer les poitrines de la marinade, égoutter légèrement et bien saisir dans une poêle chaude, jusqu’à bien grillé, soit environ 5 à 6 minutes de chaque côtés.

Transférer les poitrines dans un plat allant au four et verser la marinade et tous les fruits, sur la viande.

Couvrir d’une feuille de papier d’aluminium et cuire au four sur la grille du centre, à 375° pour 30 minutes, ou jusqu’à ce que l’intérieur de la viande ait perdu sa couleur rosée.

Détailler les poitrines en tranches et servir accompagné des fruits, de pâtes, de riz ou d’un mélange de légumes racines, bien arrosé de la sauce.



 
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Chowder de poulet au maïs





Le personnage de Kloskurbek, dans ce mythe amérindien, est identifié par Glooskap, chez les Abanaki ou, Wabanaki, Algonquins du Maine et du Nouveau Brunswick.

Le Grand Manitou crée Kloskurbek, le guide.

Un jour, alors que le soleil était à son zénith, un garçon apparu à Kloskurbek. Le garçon lui expliqua qu’il était né de l’écume d’une mer agitée, que le soleil l’avait réchauffé après qu’il ait eut été gelé, pour enfin naître garçon.
Le lendemain, à nouveau midi, le guide et le garçon rencontrèrent une fille. Elle leur expliqua qu’elle était née de la terre, tel le fruit d’une fleur portée par la plante. Kloskurbek, su alors que le garçon et la fille venaient de l’union de l’eau et de la terre. Le guide remercia le Grand Manitou et enseigna au garçon et à la fille ce qu’ils devaient connaître, puis se retira dans la grande forêt du nord, pour méditer.
Devenus homme et femme, ils eurent beaucoup d’enfants. Tellement d’enfants, qu’ils n’arrivaient plus à les nourrir seulement de la chasse et la cueillette. La mère était triste et le père désespéré.
Affligée, la mère descendit à la rivière prête à s’y noyer. Entrant lentement dans la rivière, vers les eaux troubles, son visage changeât soudain! Remplie de bonheur, comme illuminée, une plante poussa entre ses cuisses. Une fois sortie de l’eau, la lourde tristesse envahit la mère à nouveau.
Plus tard, le père la questionna sur sa journée. La mère lui raconta toute l’histoire de la rivière. Puis elle lui dit que c’était un signe; il devait la tuer et faire deux amas, de ses os. Le père évidemment très perturbé par sa demande, la questionna longtemps avant d’aller demander à Kloskurbek de l’éclairer. Devrait-il réellement tuer sa femme, pour sauver ses enfants? Kloskurbek trouva l’histoire étrange et demanda au Grand Manitou de lui venir en aide. Au terme de l’oracle, Kloskurbek déclara à l’homme, qu’en effet sa femme avait raison, et devait être sacrifiée selon la volonté du Grand Manitou. L'homme tua sa femme, façonna deux amas avec ses os, et pleura. Il pleura sept lunes, jusqu’à ce qu’un matin, sur un des amas d’os, avait germé un plant de tabac, sur l’autre, un plant de maïs.
Kloskurbek assura à l’homme que sa femme n’était pas morte, mais qu’elle vivrait pour toujours dans cette flore.
Tous les enfants sont nourris par la même mère originelle et lorsque les Algonquins pêchent plus de poissons qu’escompté, ils plantent ses poissons dans les champs de maïs, en reconnaissance à la première mère et pour se rappeler que nous sommes tous des enfants de l’union de l’eau et de la terre.

  • 2 poitrines poulet moyennes sans peau (désossées ou non)
  • 4 épis de maïs entiers
  • 2 pommes de terre moyennes pelées coupées en cubes
  • 4 tasses bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • 1 tasse crème 15%
  • Sel et poivre au goût
  • Poudre de piment chipotle
  • Persil haché (ciboulette, oignons verts ou autres)
  • Biscottes (pain, croûtons ou autres)

Dans une grande casserole, verser le bouillon de poulet, ajouter les poitrines, les épis et les pommes de terres.
Saler au goût, couvrir et amener à ébullition, sur un feu modéré; baisser le feu, et laisser mijoter pendant 15 minutes, ou jusqu’à ce que la chair du poulet ne soit plus rose.

Fermer le feu, retirer les poitrines, les laisser tiédir quelques minutes et en effilocher la chair (en morceau de la taille de bouchées), réserver.

Retirer les épis et les laisser tiédir jusqu’à manipulables; en couper les grains, à l’aide d’un couteau bien affûté, réserver.

Passer les pommes de terre au mélangeur-plongeur, jusqu'à consistance désirée.

Retourner le maïs et le poulet réservé à la soupe, et remettre la casserole sur un feu modéré jusqu'à bien chaud.

Ajouter la crème, poivrer au goût, et servir saupoudré de poudre de piment chipotle,et garni d’un brin de persil et de bonnes biscottes.




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Cuisses de poulet BBQ à la sauce "célèbre"


La saison du barbecue a enfin tiré son coup de départ! Bien que votre répertoire cochon - pok pok - meuh meuh regorge certainement de centaines de recettes toutes plus succulentes les unes que les autres, prenez le temps cet été, de préparer vos propres sauces à badigeonner, en incluant celle-ci, qui a déjà gagné de nombreux prix à travers l'Amérique du Nord!


RECETTE DISPONIBLE SUR LE BLOGUE D'INSPIRATION DE CANAL VIE


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Poulet Véronique





Nulle part dans la bible il n’est mentionné que Véronique, pendant le chemin de croix, aurait essuyé la figure du Christ de son voile. Seulement dans le livre des Actes de Pilate, plus tard renommé l’évangile de Nicodème, fait-on mention de ce geste. On y cite aussi que pour la remercier Véronique de sa charité, le Christ aurait fait en sorte que l’image de son visage reste imprimée sur le voile. Les critiques soulignent d’ailleurs, que le prénom «Véronique» est une combinaison du latin et du grec, signifiant «image authentique». Quoiqu’il en soit, l’histoire de Véronique fait partie de la culture populaire chrétienne depuis des siècles. Le voile qu’on dit miraculeux depuis le Moyen-Âge, ne mesure que 6.5x9.5", et quasi transparent, il porte les traits du visage d’un homme barbu au longs cheveux. Bien que les scientifiques ne connaissent toujours pas la substance exacte qui compose ces traits, elle a toutefois, la couleur du sang. Les examens approfondis, effectués par le Professeur Vittore de l’Université de Bari en Italie, confirment que l’image n’aurait pas été exécutée à la peinture. Aussi, des photographies digitales agrandies, démontrent que l’image serait identique des deux côtés du voile; un exploit impossible à réaliser avec d’anciennes techniques. Ces photographies ont aussi été comparées à celles du Saint Suaire de Turin, que des millions de Chrétiens croient être le linceul funèbre du Christ, et d’étonnantes similarités se sont révélées: les visages ont la même forme et les cheveux et la barbes sont identiques. L’histoire relève l’existence de cette apparente relique depuis le 4e siècle, mais elle ne fut reliée à la Passion du Christ que vers le Moyen-Âge. Du 12e siècle jusqu’en 1608, le voile fut conservé dans la Basilique du Vatican, mais lorsque des rénovations furent entreprises pour la rénover, le voile aurait disparu. On raconte que la femme d’un soldat l’aurait volé pour le vendre à un noble, afin de payer la caution de son mari emprisonné. L’acheteur l’aurait plus tard rendu à un monastère capucin, où il se trouve toujours, dans un cadre de noyer, orné d’or et d’argent.

  • 4 poitrines de poulet désossées (avec ou sans peau)
  • Sel et poivre au goût
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • 1 cuillerée à table beurre
  • 2 cuillées à table farine
  • ⅔ tasse vin blanc
  • ⅔ tasse bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • Zeste d’un demi citron finement râpé
  • 1 cuillerée à table jus de citron
  • 1 feuille de laurier
  • ⅔ tasse crème 15%
  • 1 jaune d’œuf
  • 12 raisins verts frais pelés coupés en deux

*Pour peler les raisins plus aisément, on peut les blanchir quelques secondes.

Saler et poivre les poitrines de poulet au goût, des deux côtés.

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre dans l’huile sur un feu moyen-fort, et y faire dorer les poitrines de poulet des deux cotés.

Baisser le feu et transférer les poitrines de poulet dans un plat allant au four, réserver.

Saupoudrer la farine sur les jus du poêlon et remuer le tout, jusqu’à doré.

Déglacer au vin blanc, puis ajouter le bouillon de poulet; amener à ébullition en remuant de temps à autres.

Ajouter le zeste et le jus de citron, et verser le tout sur les poitrines réservées.

Ajouter la feuille de laurier, couvrir et mettre au four sur le grille du centre, à 350° pendant 40 minutes.

Pendant ce temps, dans un bol, battre légèrement la crème et le jaune d’œuf, à l’aide d’un fouet à main.

Après 40 minutes de cuisson, retirer ¼ tasse de sauce du poêlon, et l’ajouter lentement au mélange de crème et remuant constamment.

Retourner le tout au poêlon, remuer délicatement jusqu’à homogène, ajouter les raisins, couvrir et remettre au four pour 15 minutes supplémentaires.

Retirer la feuille de laurier et servir les poitrines de poulet arrosées de sauce, parsemées de raisins et accompagnées de raisins frais additionnels.




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Ailes de poulet croustillantes à l'ail, au romarin et piment fort




Peu de créatures sont entourées d’autant de mystère et mythe que le hibou. Souvent associé à la malchance, la mort, le deuil ou la misère, il symbolise pourtant la sagesse et la prudence. Le hibou tient une place importante dans le folklore des nombreuses cultures; des textes de la Grèce Antique, jusqu’à la popularité des récits de Harry Potter, il captive surtout pour sa capacité à voler silencieusement. Ce fascinant animal capable de prouesses physiques étonnantes, peut en effet, fendre l’air dans un silence total. Plusieurs mythes tentent d’ailleurs d’en expliquer le mystère. On raconte qu’Athéna, déesse grecque de la sagesse longtemps associée au vol discret du hibou et préférant cet oiseau à tous les autres, lui aurait offert ce pouvoir spécial de protection. Les nombreux hiboux qu’abritaient l’Acropole auraient ainsi servi de protecteurs aux armées grecques, qui décoraient leurs boucliers de son emblème. Et puisqu’on croyait le hibou symboliser la victoire, un grand triomphe était envisagé, lorsqu’il apparaissait avant les combats. Les Amérindiens vénèrent aussi cette merveille ailée; les Dakota Hidatsa par exemple, l’estiment aussi tel un protecteur des guerriers. Dans la culture hindoue, la déesse associée au vol du hibou, Lakshmi, symbolise la chance et la prospérité. Mais nombreuses sont aussi les cultures qui croyaient à l’inverse, que le hibou annonçait la mort; la légende veut même qu’un hibou aurait hululé pour annoncer la mort de Jules César. Les Apaches pour leur part, croient qu’aperçu en rêve, le hibou annonce une mort éminente. Encore aujourd’hui, le hibou occupe une place distincte dans la culture populaire… comment le service postal de Hogwarts pourrait-il fonctionner, sans le fiable et silencieux service des hiboux?


Harfang des Neiges - Emblème du Québec

  • 2 livres ailes de poulet

Première couverture
  • ¾ tasses farine
  • 1 cuillerée à thé sel
  • Poivre au goût

Seconde couverture
  • ½ tasse lait
  • 1 gros œuf
  • ½ cuillerée à thé sel
  • 1½ cuillerée à thé Tabasco

Troisième couverture
  • 2 tasses chapelure Panko
  • 4 cuillerées à table huile d’olive
  • 5 gousses d’ail hachées
  • 1 brin romarin frais
  • 1 piment fort épépiné (chili, jalapeno, oiseau ou autre, au goût)

Dans la jarre du blender, déposer les ingrédients de la troisième couverture, sauf la chapelure, et pulvériser jusqu’à bien crémeux.

Ajouter à la chapelure Panko et bien mélanger jusqu’à ce qu’elle en soit bien enduite.

Déposer les ingrédients des différentes couvertures, dans des assiettes creuses.

Enrober les ailes de poulet de la première couverture, en les secouant bien par la suite, pour en retirer l’excès de farine.

Enrober ensuite les ailes enfarinées, du mélange de la seconde couverture.

Enfin, enrober les ailes de la troisième couverture, en prenant soin de bien les presser dans la chapelure, de façon à ce qu’elles en soient bien recouvertes.

Déposer les ailes ainsi panées, sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier d’aluminium.

Réfrigérer le tout pendant au moins 30 minutes.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 minutes, puis au grill pendant 1 à 2 minutes, afin de les faire légèrement dorer.

Laisser tiédir quelques instants avant de servir.




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