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Barres gourmandes aux dattes


Les vieilles recettes sont souvent les meilleures. C'est un peu pour ça finalement, qu'elles passent le test du temps. En voici une d'ailleurs qui date du temps de Grand-grand-grand-Madame Carrée, qui ne s'appelait pas même 'Madame Carrée', mais certainement quelques chose ressemblant plus à... 'Madame Crocker'.

Simple et excellente ...comptez environ, 5 à 7 secondes pour la préparer!


Recette disponible sur le blogue d'inspiration de Canal-vie


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Mini madeleines noisette, citron et chocolat






Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie

Déjà les préparatifs?

Quand j'étais petite, Grand-madame Carrée, comme à peu près toutes les mamans du Québec, préparait bien à l'avance les milliers de détails qui allaient nous rendre la fête de Noël merveilleuse. Très jeune, j'ai commencé à l'aider en jouant de la cuillère de bois dans ses grands chaudrons; j'étais fascinée par tous ces produits luxueux que je ne voyais pratiquement jamais dans nos sacs d'épicerie, et qui défilaient tous dans notre cuisine, en cette période de l'année: beurre, crème fraîche, fruits confits, bonbons de toutes sortes, champagne, chocolat et fromages fins, châtaignes, pralines, cerneaux et j'en passe. Ma mère qui nous défendait à mes frères et à moi de "toucher" à quoique ce soit, nous rappelait constamment que "le beurre, c'était pour Noël!", "les fruits confits, c'était pour Noël!", "les pralines, c'était pour Noël!" et ainsi de suite, jusqu'à ce que je lui fasse remarquer, du haut de mes six ans, que: "Noël au final, c'était un gars pas mal chanceux!"

Dans un peu plus d'un mois, la majorité des mamans du Québec seront en mode panique! Je prévois donc dans les semaines à venir, vous proposer des idées simples mais épatantes, pour les différents services de votre repas de Noël. Mais d'ici là, des mini madeleines citron, noisette et chocolat, parfaites du petit déjeuner au brunch, en passant par le dessert... Parce qu’au final, si Noël se méritera toutes ces bonnes choses dans un mois, aussi bien en profiter pendant qu’il n’est pas encore là!

* Cette recette donne 36 mini madeleines cuites dans un moule de fantaisie de 18 cavités (disponible chez Maxi & cie - $12). Elle donnera environ la même quantité de mini muffins, ou une vingtaine de madeleines régulières.

  • 1 tasse farine à gâteau
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • Zeste d’un citron très finement râpé
  • 3/4 tasse sucre
  • 1/2 tasse beurre
  • 2 œufs
  • 1/2 cuillerée à thé vanille
  • 1/2 cuillerée à thé essence de citron
  • 1/4 tasse lait
  • 1/4 tasse noisettes grillées très finement hachées
  • Chocolat (mi-sucré ou autre, au goût)*
  • Huile de coco (facultatif)**

* Le chocolat peut être remplacé par un mélange de 2 cuillerées à table de jus de citron et assez de sucre glace pour obtenir une consistance crémeuse, assez liquide pour y tremper les madeleines. Ceux qui ont la dent sucrée préféreront le chocolat et les fanatiques d'acidulé opteront pour la glace au citron.

** L'huile de coco, très pratique pour obtenir un enrobage de chocolat fin et légèrement craquant lorsqu'il est frais, est disponible dans la plupart des épiceries asiatiques.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, presser le sucre et le zeste de citron avec les doigts, jusqu’à ce que le sucre soit bien parfumé.

Ajouter le beurre et battre le tout, à l’aide d’un batteur électrique, jusqu’à bien aéré et crémeux.

Ajouter les œufs, la vanille et le lait, un à la fois et en battant bien après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre à nouveau, jusqu’à bien incorporés.

Lorsque la pâte est bien lisse, battre pendant 2 minutes supplémentaires, afin d’aérer la pâte au maximum.

À l’aide d’une maryse, plier les noisettes hachées dans l’appareil, couvrir et réfrigérer 30 minutes.

Répartir la pâte bien froide dans les cavités d’un moules à mini madeleines (madeleines régulières, mini muffins, muffins ou autres), préalablement beurré et fariné (ne pas remplir les cavités plus qu'au 2/3).

* Le moule de fantaisie utilisé pour cette recette ne nécessite pas qu'on le beurre, ni le farine.

Retourner le reste de la pâte au frigo, pendant la cuisson de la première fournée (la pâte doit rester bien froide).

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pour 10 à 12 minutes, ou jusqu’à ce que les madeleines soit bien dorées, et que leur centre soit ferme et bombé.

Démouler et laisser complètement refroidir avant de glacer.

Procéder de la même façon jusqu’à épuisement de la pâte.

Dans un petit bol, faire fondre une grosse poignée de brisures de chocolat au four micro-ondes, deux fois 2 minutes à puissance 30, ou jusqu’à ce qu'il soit assez fondu pour être mélangé jusqu’à bien lisse (ajouter une petite cuillerée à thé d’huile de coco au chocolat avant de le faire fondre, pour qu'il reste liquide plus longtemps, recouvre plus finement les madeleines et craque légèrement sous la dent une fois refroidi).

Tremper les madeleines dans le chocolat, les égoutter légèrement et les laisser complètement refroidir sur une feuille de papier ciré.

* On peut réfrigérer les madeleines quelques minutes pour que le chocolat raffermisse plus rapidement, mais ne pas les laisser plus de 5 minutes afin d’éviter que le beurre contenu dans les madeleines n’ait aussi le temps de raffermir, privant celles-ci de leur tendresse.

Conserver dans une boîte hermétique à température ambiante, de 2 à 3 jours (mais elles ne dureront jamais aussi longtemps!)


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Pop tarts d'Halloween


Toutes les raisons sont bonnes, le jour d'Halloween, pour les frayeurs, les fous rires et les gâteries. Voici d'ailleurs une douceur dont la version commerciale a gagné le cœur des enfants dès le début des années '60. Aujourd'hui, elle plait moins aux mamans qui lisent plus scrupuleusement les étiquettes. Cette version maison, tellement, tellement meilleure, offre avec ou sans glace, le choix d'une garniture plus ou moins sucrée.


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Renversé de figues fraîches aux noix, parfumé au citron et romarin




Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie

Raffiné, suave et mystérieux, le fruit le plus attendu de la saison.

Déjà août… le matériel scolaire en vente dans les magasins, le retour des vacanciers et les premières pommes de nos vergers, nous rappellent que l’été n’attend que quelques jours d’inattention de notre part pour enfiler son manteau de fraicheur et faire disparaitre jusqu'à l’an prochain toute platebande de bégonias. « Trop vite! » vous direz? Jamais assez vite en fait, pour la saison des figues!

Ce petit bijou de fruit, bien qu’il soit disponible à l’année dans le rayon des fruits séchés, gagne à être mieux connu sous sa forme fraîche, dodue et sucrée. Disponible de la mi-juillet à la fin septembre, la figue se bonifie au fil de ces mois, mais surtout, coûte un peu moins cher une fois la première crise de folie passée. Pour bien l’apprécier cependant, il faut savoir que la figue est un des fruits les plus périssables; il est donc important de la consommer deux à trois jours suivant son arrivée dans votre cuisine. Elle doit avoir été choisie avec soin; sa peau doit être colorée et sans accrocs, sa texture tendre sans pour autant être molle et son parfum sucré sans notes surettes. Les figues mûres qui ne peuvent être consommées à temps, pourront être conservées environ deux jours de plus au frigo, en prenant garde de bien respecter quelques règles : elles doivent être assises dans un contenant peu profond préférablement tapissé de papier absorbant et couvertes ou enveloppées pour éviter que leur délicate chair ne se dessèche ou prenne le gout d’autres aliments.

De pauvre à riche, autant en fruits qu’en profits!

Saviez-vous que la figue que nous payons ici à fort prix a déjà été un des fruits les moins dispendieux du bassin méditerranéen. On raconte même qu’autrefois, les Corinthiens glissaient quelques figues, plus lourdes et moins couteuses, dans les paniers de raisins qu’ils livraient en Italie, question de profiter un peu de leurs clients. Ce serait d’ailleurs cette pratique qui aurait donné lieu a l’expression « mi-figue, mi-raisin », signifiant par exemple, un air satisfait et mécontent à la fois.

  • ½ tasse de beurre
  • 1 tasse de cassonade
  • 10 à 12 figues fraîches équeutées coupées en deux
  • 2 cuillerées à thé de romarin frais (ou 1 seule de romarin séché)
  • 1 poignée de noix de Grenoble légèrement grillées
  • 1 tasse de farine tamisée
  • 1 cuillerée à thé de poudre a pâte
  • 1 pincée de sel
  • 3 œufs (jaunes et blancs séparés)
  • 1 tasse de sucre
  • jus et zeste finement râpé d’un gros citron
  • 1 cuillerée à thé de vanille

Dans un moule rond de 9x3’’ (le rebord doit être assez haut afin d’éviter que le caramel ne déborde), déposer le beurre et le faire fondre au four, à 350° pendant 5 minutes.

Ajouter la cassonade au beurre fondu, et bien l’en imbiber à l’aide d’une fourchette ou d’une cuillère de bois.

Poser les figues côtés coupés vers le haut et de façon harmonieuse, dans le caramel.

Remplir les espaces entre les figues, de noix de Grenoble, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pate et le sel, réserver.

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les blancs en neige ferme, réserver.

Dans une autre jatte, toujours au batteur électrique, battre les jaunes et le sucre, jusqu'à pâle et épais.

Ajouter le jus, le zeste de citron et la vanille, et battre à nouveau jusqu'à incorporés.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre jusqu'à incorporés.

A l’aide d’une maryse, plier les blancs dans l'appareil, en prenant soin de ne pas les briser.

Étendre l’appareil obtenu sur l’arrangement de figues réservé et uniformiser le tout à l’aide d’une maryse.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 40 minutes, ou jusqu'à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau, en ressorte propre (pour éviter de salir le fond du four en cas de débordements, il est possible de poser le moule sur une feuille de papier d’aluminium qui récupérera le caramel bouillonnant).

Passer un couteau entre le gâteau et la paroi du moule, laisser tiédir 15 minutes.

poser une grande assiette de service à l’envers sur le moule, puis basculer rapidement le tout pour renverser le moule sur l’assiette; laisser reposer ainsi quelques minutes.

Délicatement retirer le moule et servir chaud, accompagné de glace, ou encore nature, tiède ou froid.


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Gaufres craquantes à la banane et au chocolat


Saviez-vous qu'en préparant des gaufres, le dimanche matin par exemple, vous répétez un geste vieux de plus de 3000 ans? Vraisemblablement, les gaufres ont une très ancienne et très intrigante histoire; créez donc la vôtre à présent, en faisant plaisir à vos petits, mais aussi à vos plus gourmands, avec de sublimes gaufres dont ils se souviendront longtemps...


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Baklavas à la rose (pâte phyllo maison)






Recette suggérée par Erica de Erica's Edibles
dans le cadre de ma trente-deuxième participation aux défis Daring Bakers

Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie.
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat.

Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Les ennuis, les chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir

La vie en rose - paroles Édith PIAF, musique LOUIGUY, 1946

La vie en rose - Édith Piaf

Pâte phyllo

  • 1⅓ tasse farine non blanchie
  • ⅛ cuillerée à thé sel
  • ½ tasse eau (plus ou moins au besoin)
  • 2 cuillerées à table huile végétale (un peu plus pour enrober la pâte)
  • ½ cuillerée à thé vinaigre de cidre

Garniture

  • 2 cuillerées à thé cannelle
  • Pincée de 5 épices chinoises
  • ¾ tasse amandes émondées grillées
  • ¾ tasse pacanes grillées
  • ¾ tasse pistaches pelées grillées
  • ⅔ tasse sucre
  • ½ tasse beurre fondu tiédi

Sirop

  • 1¼ tasse miel
  • 1¼ tasse eau
  • 1¼ tasse sucre
  • ½ cuillerée à thé cannelle
  • 3 clous de girofle
  • 1 épaisse tranche d’orange
  • 3 cuillerées à table eau de rose

Pour la pâte phyllo

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine et le sel, réserver.

Dans un bol, mélanger l’eau, l’huile et le vinaigre.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, bien mélanger à l’aide d’une cuillère de bois (ajouter un peu plus d’eau ou de farine au besoin).

Pratiquer une cinquantaine de tours dans la pâte (ou pétrir une vingtaine de minutes sur un plan de travail propre), jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse et soyeuse (soulever la pâte et la frapper violemment contre le plan de travail, à quelques reprises pendant le pétrissage).

Envelopper la pâte dans une pellicule plastique et la laisser reposer pendant au moins 1H, ou jusqu’à 2H (c’est encore mieux).

Préparer un plan de travail légèrement enfariné et prélever une portion de pâte, équivalente à la taille d’une balle de golf (garder le reste de la pâte couverte, le temps de rouler cette portion).

Fariner vos mains et rouler la pâte à l’aide d’un goujon (ou d’un rouleau à pâte) pour l’aplatir légèrement.

Enrouler le petit disque obtenu, autour du goujon et pratiquer de petits mouvements de va-et-vient, de façon à étirer la pâte sur elle-même (voir vidéo ci-dessous).



Tourner le grand disque obtenu et répéter l’opération jusqu’à l’obtention de la plus fine épaisseur possible (sous la lumière, la pâte doit être presque transparente).

Mettre cette première feuille de pâte phyllo de côté, et répéter ces opérations pour les portions de pâte suivantes (il n’est pas nécessaire de couvrir les feuilles complétées, elles sont assez humides pour ne pas sécher avant l’utilisation); bien fariner les feuilles entre elles.

Pour la garniture

Dans la jarre du robot culinaire, verser tous les ingrédients (sauf le beurre) et pulvériser jusqu’à l’obtention d’une fine texture, réserver.

Pour le montage

À l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonner le fond d’un moule en verre de 9x9’’.

Poser une première feuille de pâte phyllo, et la badigeonner entièrement de beurre.

Répéter cette opération avec 4 autres feuilles.

À l’aide d’un couteau bien tranchant, découper au fond du moule, le surplus de pâte phyllo (la pâte ne doit pas remonter sur les parois du moule).

Saupoudrer uniformément le tiers de la garniture réservée sur la dernière feuille de pâte phyllo.

Recouvrir de 4 autres feuilles de pâte phyllo, toujours en badigeonnant de beurre fondu, chacune d’entre elles.

Recouper à nouveau le surplus et couvrir du deuxième tiers de garniture.

Procéder de la même façon pour les derniers étages, en terminant par 5 feuilles de pâte phyllo (le dessus de la dernière feuille doit aussi être badigeonné de beurre fondu).

Toujours à l’aide d’un couteau bien tranchant, couper les baklavas au goût (en triangles, losanges ou carrés), seulement jusqu’à la moitié de l’épaisseur (le reste sera plus facile à couper à mi-cuisson).

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 minutes.

Retirer du four et recouper les baklavas, jusqu’au fond cette fois.

Retourner au four et poursuivre la cuisson pendant 20 à 30 minutes, ou jusqu’à bien doré.

Retirer du four et verser le sirop réservé sur les baklavas (la quantité de sirop paraîtra énorme, mais en laissant reposer le tout pendant une nuit complète, il sera presque complètement absorbé).

Pour le sirop

Dans une casserole, chauffer tous les ingrédients (sauf l’eau de rose), sur un feu modéré en remuant de temps à autres, jusqu’à ce que le sucre soit dissout.

Laisser bouillir 10 minutes, en remuant de temps à autres.

Retirer du feu et laisser tiédir, pendant la cuisson du baklava.

Une fois tiédi, retirer la tranche d’orange et les clous de girofle. ajouter l’eau de rose et bien mélanger; arroser les baklavas à leur sortie du four, du sirop tiédi..

Erica of Erica’s Edibles was our host for the Daring Baker’s June challenge. Erica challenged us to be truly DARING by making homemade phyllo dough and then to use that homemade dough to make Baklava.


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Frog cakes






Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal vie

Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille!

Question de poésie culinaire

Des cuisses de nymphes à l’aurore, ça vous dit quelque chose? Il ne s’agit nullement ici, de doux mots que les chéris de ces dames leur susurrent à l’oreille, non. En fait, il y a plus de 100 ans, le géant gastronome Auguste Escoffier, préparait une recette de cuisses de grenouilles, qu’il appelait: «Cuisses de nymphes à l’aurore». Non seulement considéré comme un génie culinaire, Escoffier faisait aussi étalage d’une ingéniosité incomparable pour nommer ses plats. Des histoires souvent fascinantes se cachent derrière leur poésie; on ne peut alors que s’imaginer quelle voluptueuse beauté lui inspira cette fameuse recette de cuisses de nymphes!

Frog vs Rosbif

En réalité l’histoire serait tout autre. Escoffier aurait concocté ce plat de cuisses de grenouilles, servi dans une gelée de champagne assaisonnée de paprika et décoré d’herbes, pour le Prince de Galles. La légende raconte que le prince fut enchanté par son dîner, mais fut tout aussi surpris de lire dans le journal du lendemain, qu’il avait mangé de la grenouille! Bien que ce plat ne figure par sur au palmarès des classiques, on raconte qu’Escoffier aurait ainsi lancé la mode des cuisses de grenouilles en France, ce qui contribua certainement à la réputation d’amateurs de cuisses de grenouilles, dont ont hérité les Français. D’ailleurs, c’est un peu pour cette raison que les francophones, même ceux du Québec, sont surnommés «frogs» par les anglophones qui à leur tour, sont surnommés «rosbif» par les francophones… parce qu’à la même époque les Anglais faisaient rôtir leur viandes, plutôt que de la mijoter comme le faisaient les Français!

De cette grenouille qui voulait être grosse comme un bœuf, à celle qu’on embrasse pour la changer en prince charmant, en passant par la pluie d’amphibiens qui annonce la fin du monde… voici une version plus édulcorée de petits gâteaux «grenouilles» qui pourront facilement devenir le clou d’une fête d’anniversaire printanier! Rebbit!

Pour 8 petits gâteaux

Gâteaux aux amandes

  • 1 tasse farine
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ½ cuillerée à thé vanille
  • ½ cuillerée à thé essence d’amandes
  • 3 cuillerées à table crème d’amandes (ou garniture d’amandes)
  • 1 gros œufs
  • ¼ tasse crème sure
  • ½ tasse confiture au choix (ici, poires parfumée au gingembre et à l’anis)

Crème au beurre classique

  • 2 œufs
  • ½ tasse sucre
  • 1 tasse beurre coupé en petits cubes

Fondant à la guimauve

  • ½ paquet guimauves miniatures
  • 2 cuillerées à thé eau
  • 1 livre sucre glace (plus ou moins)
  • Quelques gouttes de colorant (bleu, vert ou au choix)
  • Réglisse lacets à la menthe (pour le décor)
  • Bonbons, paillettes de sucres, dragées, etc. (pour le décor)

Pour les gâteaux

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre 2 minutes, ou jusqu’à bien crémeux.

Ajouter le sucre et battre à nouveau 3 à 4 minutes, ou jusqu’à pâle et aéré.

Ajouter les essences et la crème d’amandes, battre jusqu’à bien incorporé.

Ajouter l’œuf et battre 1 minute.

Ajouter les ingrédients secs réservés, aux ingrédients liquides, en trois étapes en alternant avec la crème sure, et en prenant soin de commencer et terminer par les ingrédients secs.

Diviser l’appareil obtenue dans les 8 cavités d’un moule à darioles (ou à muffins), préalablement beurrées ou chemisées de caissettes de papier.

Cuire au four sur le grille du centre, à 350° pendant 20 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, en ressorte propre.

Laisser refroidir quelques instant avant de démouler, et complètement avant de trancher en deux sur l’horizontale, pour garnir les centres de confiture.

Pour la crème au beurre

Dans la partie supérieure d’un bain-marie posé sur un feu modéré, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sucre jusqu’à ce que la température de l’appareil atteigne 150°F.

Aussitôt cette température atteinte, retirer la partie supérieure du bain-maire et continuer de battre jusqu’à complètement refroidie, soit 85°F (la préparation sera très onctueuse et d’un jaune très, très pâle).

Toujours à l’aide du batteur électrique, ajouter le beurre un cube à la fois en l’incorporant bien avant d’ajouter le suivant.

Bien couvrir les petits gâteaux d’une généreuse couche de crème au beurre, et les réfrigérer au moins 1H, avant de poser le fondant (plus la crème au beurre aura été lissée, mieux l’apparence finale des gâteaux sera, une fois le fondant posé).

Pour le fondant

Dans un grand plat allant au four micro-ondes, faire fondre les guimauves additionnées de l’eau, au four micro-ondes pendant 1m30 à puissance maximum.

À l’aide d’une cuillère de bois, bien mélanger le contenu du plat de façon à liquéfier les guimauves fondues.

Ajouter la moitié du sucre glace en plusieurs étapes et en l’incorporant bien, après chaque addition.

Préparer un lit de sucre glace d’au moins ½‘’ sur un plan de travail propre et y verser le mélange de guimauves fondues (le mélange devrait à cette étape, être assez épais pour ne pas couler de partout; sinon, ajouter plus de sucre glace).

Travailler le fondant dans le sucre glace, en prenant soin de toujours garder un peu de sucre sous le fondant, pour éviter qu’il ne colle au plan de travail; lorsque le fondant est prêt, il peu être encore un peu tiède, très malléable et non collant (on peut graisser ses mains et le plan de travail, si l’on n’est pas tout à fait certain d’arriver à toujours garder le fondant sur le lit de sucre).

Envelopper le fondant dans une pellicule plastique et le laisser ainsi reposer à température ambiante, environ 30 minutes.

Colorer le fondant en vert, en bleu (ou autre au goût) en ajoutant quelques gouttes de colorant à la portion nécessaire au décor choisi.

Bien faire pénétrer le colorant dans le fondant en le modelant pareil à une pâte à modelé (pour une première expérience, il vaut mieux porter des gants de latex, pour cette étape).

Rouler et façonner le fondant sur un plan de travail saupoudré de fécule de maïs; pour recouvrir les gâteaux, une épaisseur d’environ ¼ ‘’ est très appropriée.

Couvrir les gâteaux du fondant, en lissant bien le tout et décorer au goût de figurines de fondant, réglisses, bonbons, paillettes de sucres, dragées, etc. au goût.

*Ne pas garder les gâteaux ainsi décorés au frigo, le changement de température créerait une certaine condensation qui risquerait de gâter le fondant; les gâteaux terminés peuvent être conservés jusqu’à 2 jours, dans une boîte hermétique, à température ambiante.


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Muffins ensoleillés orange, ananas et bleuets séchés




Recette suggérée par Lauryn de Bella Baker
dans le cadre de ma cent-quarantième participation aux TWD

La troublante histoire d’Icare, bien que souvent racontée, fut mal interprétée et mal rapportée, des centaines de fois à travers la culture moderne. Ce mythe grec a souvent aussi été revu de façon plus réaliste, dans le but d’en faire une histoire pratique et moins moraliste que l’avaient à l’origine voulue, les philosophes grecs. Mais essentiellement, le rêve d’Icare est une leçon de modération, visant à nous rappeler le respect de nos propres limites.

Dédale, le père d’Icare, était un brillant artisan que le roi Minos avait engagé, pour la construction d’un labyrinthe qui servirait à garder captif l’effrayant minotaure. Le labyrinthe fut un chef d’œuvre d’ingéniosité, mais s’avéra aussi être le lieu où de nombreux condamnés trouvèrent la mort. Dédale connaissant bien les plans du labyrinthe, accepta un jour d’aider Ariane, la fille de Minos, à sauver le héro Thésée du labyrinthe. Furieux d’avoir été ainsi trahit, le roi Minos ordonna que Dédale soit envoyé en exil sur l’île de Crête. Mais avant longtemps, Dédale chercha un moyen de s’évader de Crête et demanda pour y arriver, l’aide de son fils Icare. Avec Icare, il conçu un stratagème élaboré qui lui permettrait de s’échapper: la fabrication d’ailes de cire. L’idée étant de s’évader en s’envolant au-dessus de la mer, et ainsi se libérer de la tyrannie du roi Minos. Une fois au bout de leurs efforts, le père et le fils disposaient tous deux d’une paire d’ailes. Mais avant de s’envoler, Dédale expliqua à son fils que de voler trop près du soleil pourrait être très dangereux, voire même fatal. Enfin, toutes précautions prises, le père et le fils pouvaient prendre leur essor du haut de leur prison crétoise, et planer comme deux étranges oiseaux dans le ciel. Mais en atteignant les nuages, Icare envahit par la joie et le sentiment divin de l’envolée, oublia complètement l’avertissement de son père et se laissa emporter très, très haut dans le ciel, tout près, trop près du soleil. Peu à peu, l’intense chaleur grandissante fit fondre les ailes, et rapidement, il ne resta plus rien de la cire qui les composait. Icare dégringola en virevoltant jusque dans les profondeurs de la mer. La partie nord-est de la Méditerranée dans laquelle Icare se noya, fut d’ailleurs plus tard nommée, la mer icarienne.

  • ½ tasse sucre
  • Zeste d’une orange finement râpé
  • 2 tasses farine
  • 2½ cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 2 gros œufs
  • ½ tasse beurre fondu tiédi
  • 1 tasse ananas broyés (jus inclus)
  • 2 cuillerées à table jus de citron
  • 1 cuillerée à thé essence de citron
  • ¾ tasse bleuets séchés

Dans une grande jatte, mélanger le sucre et le zeste d’orange et bien les presser avec le bout des doigts, de façon à ce que le sucre soit bien parfumé.

Ajouter la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, et bien mélanger, réserver.

Dans une jatte, légèrement battre les œufs, au fouet à main.

Ajouter le beurre fondu, l’ananas broyé, le jus et l’essence de citron, et bien mélanger, toujours au fouet à main.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et ne mélanger que jusqu’à imbibés (ne pas trop travailler).

À l’aide d’une maryse, plier les bleuets séchés dans la pâte obtenue.

Diviser la pâte dans les 12 cavités d’un moule à muffins, préalablement beurrées ou chemisées de caissettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 20 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser tiédie quelques minutes avant de démouler.





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Muffins extra maïs





Recette suggérée par Jill de My Next Life
dans le cadre de ma cent-trente-neuvième participation aux TWD

Construit en 1892, dans le but de vanter la richesse du sol et encourager les gens à venir s’installer dans le Dakota du Sud, le Corn Palace, «palais de maïs» en français, aura bientôt 120 ans! Rénové et redécoré annuellement à l’aide de plus de 275 000 épis de maïs, le Corn Palace a bien évidement changé de visage et même d’emplacement, à plusieurs reprises. Le plus récent Corn Palace ne fut d’ailleurs terminé qu’en 1921. Ses fascinants dômes, kiosques et minarets d’inspiration turque ne s’y sont greffés qu’en 1937, longtemps après que les murs du bâtiment n’aient exposé plusieurs autres décors, tels que ceux de scènes présidentielles, amérindiennes ou rurales. Lors de sa construction initiale dans la ville de Michell, les travaux du premier Corn Palace s’étaient élevés à $2976; aujourd’hui, le prix d’entretien de sa version moderne s’élève à plus de $130 000, par année. Mais cette augmentation substantielle en vaut apparemment le coup, puisque qu’aux 3000 habitants que comptait à l’époque la ville, plus de 12 000 s’y sont ajoutés, peut-être attirés par l’originalité du symbole agricole de la région. Admirés par près d’un million de touristes par année, les murales extérieures du Corn Palace, sont l’attraction principale du monument; repensées annuellement par des artistes locaux, elles sont ornées d’épis et de grains de maïs aux couleurs variées et artistiquement agencés en de savantes mosaïques. Ces œuvres d’art sont donc loin de relever d’un simple assemblage végétal aléatoire. La vocation du bâtiment a elle aussi changé avec des décennies, de salle communautaire à salle des fêtes, le Corn Palace est à présent la demeure de l’équipe de basketball universitaire du Dakota Wesleyan; le célèbre rodéo de Michell, la grande fête du maïs au mois d’août, certains banquets et quelques concerts y sont toutefois encore célébrés. Après avoir constaté de l’ampleur et de la beauté de cette merveille d’architecture, il est surprenant d’apprendre que bien avant 1892, de nombreux palais de maïs qui auraient fait rougir de honte celui de Michell, ont été construits à Sioux City dans l’Iowa. Mais n’ayant été érigés que temporairement et pour des raisons promotionnelles, ils n’ont malheureusement pas survécu au temps.


Carte postale représentant le Corn Palace de Mitchell, après sa rénovation de 1937

  • 1 tasse farine
  • 1 tasse farine de maïs (grosse mouture)
  • 6 cuillerées à table sucre
  • 2½ cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • ½ cuillerée à thé sel
  • 1 cuillerée à thé épices cajun
  • 1 gros œuf
  • 1 gros jaune d’œuf
  • 1 tasse babeurre
  • 3 cuillerées à table beurre fondu tiédi
  • 3 cuillerées à table huile végétale
  • 1 poivron rouge finement haché
  • 1 tasse grains de maïs (en conserve égouttés, frais ou congelés décongelés et égouttés)

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, la farine de maïs, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate, le sel et les épices cajun, réserver.

Dans une jatte, légèrement battre l’œuf et le jaune, au fouet à main.

Ajouter le babeurre, le beurre fondu et l’huile, bien battre à nouveau.

À l’aide d’une maryse, incorporer les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et ne mélanger que jusqu’à imbibés (ne pas trop travailler!).

Toujours à l’aide de la maryse, incorporer le poivron rouge et le maïs.

Diviser l’appareil obtenu dans les 12 cavités d’un moule à muffins, préalablement beurrées ou chemisées de caissettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 16 à 18 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser tiédir quelques instants avant de démouler ou servir.





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