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Muffins ensoleillés orange, ananas et bleuets séchés




Recette suggérée par Lauryn de Bella Baker
dans le cadre de ma cent-quarantième participation aux TWD

La troublante histoire d’Icare, bien que souvent racontée, fut mal interprétée et mal rapportée, des centaines de fois à travers la culture moderne. Ce mythe grec a souvent aussi été revu de façon plus réaliste, dans le but d’en faire une histoire pratique et moins moraliste que l’avaient à l’origine voulue, les philosophes grecs. Mais essentiellement, le rêve d’Icare est une leçon de modération, visant à nous rappeler le respect de nos propres limites.

Dédale, le père d’Icare, était un brillant artisan que le roi Minos avait engagé, pour la construction d’un labyrinthe qui servirait à garder captif l’effrayant minotaure. Le labyrinthe fut un chef d’œuvre d’ingéniosité, mais s’avéra aussi être le lieu où de nombreux condamnés trouvèrent la mort. Dédale connaissant bien les plans du labyrinthe, accepta un jour d’aider Ariane, la fille de Minos, à sauver le héro Thésée du labyrinthe. Furieux d’avoir été ainsi trahit, le roi Minos ordonna que Dédale soit envoyé en exil sur l’île de Crête. Mais avant longtemps, Dédale chercha un moyen de s’évader de Crête et demanda pour y arriver, l’aide de son fils Icare. Avec Icare, il conçu un stratagème élaboré qui lui permettrait de s’échapper: la fabrication d’ailes de cire. L’idée étant de s’évader en s’envolant au-dessus de la mer, et ainsi se libérer de la tyrannie du roi Minos. Une fois au bout de leurs efforts, le père et le fils disposaient tous deux d’une paire d’ailes. Mais avant de s’envoler, Dédale expliqua à son fils que de voler trop près du soleil pourrait être très dangereux, voire même fatal. Enfin, toutes précautions prises, le père et le fils pouvaient prendre leur essor du haut de leur prison crétoise, et planer comme deux étranges oiseaux dans le ciel. Mais en atteignant les nuages, Icare envahit par la joie et le sentiment divin de l’envolée, oublia complètement l’avertissement de son père et se laissa emporter très, très haut dans le ciel, tout près, trop près du soleil. Peu à peu, l’intense chaleur grandissante fit fondre les ailes, et rapidement, il ne resta plus rien de la cire qui les composait. Icare dégringola en virevoltant jusque dans les profondeurs de la mer. La partie nord-est de la Méditerranée dans laquelle Icare se noya, fut d’ailleurs plus tard nommée, la mer icarienne.

  • ½ tasse sucre
  • Zeste d’une orange finement râpé
  • 2 tasses farine
  • 2½ cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 2 gros œufs
  • ½ tasse beurre fondu tiédi
  • 1 tasse ananas broyés (jus inclus)
  • 2 cuillerées à table jus de citron
  • 1 cuillerée à thé essence de citron
  • ¾ tasse bleuets séchés

Dans une grande jatte, mélanger le sucre et le zeste d’orange et bien les presser avec le bout des doigts, de façon à ce que le sucre soit bien parfumé.

Ajouter la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, et bien mélanger, réserver.

Dans une jatte, légèrement battre les œufs, au fouet à main.

Ajouter le beurre fondu, l’ananas broyé, le jus et l’essence de citron, et bien mélanger, toujours au fouet à main.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et ne mélanger que jusqu’à imbibés (ne pas trop travailler).

À l’aide d’une maryse, plier les bleuets séchés dans la pâte obtenue.

Diviser la pâte dans les 12 cavités d’un moule à muffins, préalablement beurrées ou chemisées de caissettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 20 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser tiédie quelques minutes avant de démouler.





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Tarte double croûtes aux bleuets




Recette suggérée par Amy de South In Your Mouth
dans le cadre de ma cent-huitième participation (revisitée) aux TWD

Blueberry Hill écrit par Vincent Rose, Al Lewis et Larry Stock en 1940, pour le western The Singing Hill, est à tort attribuée à Fats Domino depuis bien des années. Suite à la parution du film, on jugea la chanson assez bonne pour être lancée commercialement, mais c’est Gene Autry qui à l’origine, l’enregistra pour le film. En 1956, Fats Domino utilisa la chanson, alors qu’il manquait de matériel lors d’une session d’enregistrement à Los Angeles. Dave Bartholomew, le producteur de Domino, s’était fortement objecté à ce qu’il la chante, tellement que Fats en oublia les paroles lors de l’enregistrement; l’ingénieur du son du rapiécer la version finale, à partir de diverses prises précédentes. Blueberry Hill devint le plus grand succès d’Antoine Domino, alias Fats. En 1940, Glenn Miller mena Blueberry Hill au second rang du palmarès, puis à nouveau en 1956, Louis Armstrong la mena au 29e rang, avec l’aide de Gordon Jenkins dans son orchestre. La chanson fut aussi utilisée par Elvis Presley, The Beach Boys, Andy Williams, Cliff Richards, Bruce Cockburn et même Richie Cunningham, joué par Ron Howard, dans la série Happy Days, qui la chantait chaque fois qu’il avait un rancard. Ray Manzareck, le claviériste du groupe The Doors, admit sur les ondes de son émission sur Radio BBC 2, que la ligne directrice de la chanson Light My Fire, était basée sur Blueberry Hill.

I found my thrill
On blueberry hill
On blueberry hill
When I found you

The moon stood still
On blueberry hill
And lingered until
My dream came true

The wind in the willow played
Love's sweet melody
But all of those vows we made
Were never to be

Though we're apart
You're part of me still
For you were my thrill
On blueberry hill

The wind in the willow played
Love's sweet melody
But all of those vows we made
Were never to be

Though we're apart
You're part of me still
For you were my thrill
On blueberry hill


Blueberry Hill - Performance Live de Fats Domino

Croûtes
  • 3 tasses farine
  • ¼ tasse sucre
  • 1 cuillerée à thé sel
  • 1¼ beurre froid coupe en cubes
  • ⅓ tasse shortening froid coupé en cubes
  • ⅓ tasse eau (plus ou moins)
  • 1 œufs légèrement battu
  • 1 cuillerée à thé eau froide
Garniture
  • 4 tasses bleuets frais
  • 1 tasse sucre
  • ½ tasse farine
  • 1 cuillerée à thé cannelle
  • Zeste d’un citron
  • ⅓ tasse tapioca à cuisson rapide
Pour les croûtes

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, le sucre et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre et le shortening dans la farine jusqu’à l’obtention d’une texture grossièrement grumeleuse.

Faire un puits au centre des ingrédients secs et y verser l’eau froide.

À l’aide d’une cuillère de bois, incorporer la farine à l’eau en la ramenant continuellement vers le centre, jusqu’à ce que l’obtention d’une pâte épaisse.

Façonner une boule avec la pâte sans trop la travailler, l’envelopper dans une pellicule de plastique et la mettre au frigo pendant 30 minutes.

Diviser la pâte en deux portions et les rouler sur un plan de travail enfariné.

Poser la première abaisse au fond d’un grand moule à tarte préalablement beurré et la saupoudrer uniformément du tapioca (réserver la seconde abaisse).

Pour la garniture

Dans une jatte, bien mélanger tous les ingrédients de la garniture et en remplir l’abaisse.

Recouvrir la garniture de l’abaisse réservée et bien joindre les deux abaisses en les pinçant ensemble sur l’entièreté du pourtour, tailler le surplus de pâte au besoin (décorer le dessus de la tarte au goût, avec les retailles de pâte).

Bien badigeonner la tarte du mélange d’œuf battu et d’eau et pratiquer quelques entailles dans l’abaisse supérieure afin de laisser s’échapper la vapeur.

Faire cuire au four sur la grille du bas, à 425° pendant 30 minutes, puis à 375° pendant 30 minutes supplémentaires.

Laisser tiédir à température ambiante, avant de mettre au frigo pendant au moins 2H (en refroidissant ainsi la tarte au frigo, sa coupe sera plus nette).

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Tarte moelleuse au chocolat et bleuets





Recette suggérée par Rachelle de Mommy? I'm Hungry!
dans le cadre de ma quatre-vingt-quinzième participation aux TWD

Willy Wonka: I'd rather you didn't. There's still one or two things that are a little...
Violet Beauregard: I'm the World Record holder of chewing gum. I'm not afraid of anything!
Mrs. Beauregard: How is it honey?
Violet Beauregard: It's amazing! Tomato soup, I can feel it running down my throat!
Willy Wonka: Yeah! Spit it out!
Grandpa Joe: Young lady, I think you better...
Violet Beauregard: It's changing... roast beef and baked potato. Crispy skin and butter!
Mrs. Beauregard: Keep chewin' kiddo! My daughter's gonna be the first person in the world with a chewing gum meal!
Willy Wonka: Yeah. I'm just concerned about the...
Violet Beauregard: Blueberry pie and Ice Cream!
Willy Wonka: That part.
Veruca Salt: What's happening to her nose?
Mr. Salt: You're turning blue!
Mrs. Beauregard: Your whole nose has gone purple!
Violet Beauregard: What do you mean?
Mrs. Beauregard: Violet... you're turning Violet!
Mrs. Beauregard: What's happening?
Willy Wonka: Well, I told you I haven't gotten it quite right because it always goes a little funny when it gets to the dessert. It's the Bluberry Pie that doesn't... I'm terribly sorry!
Violet Beauregard: Mother, what's happening to me?
Grandpa Joe: She's swelling up!
Charlie Bucket: Like a Blueberry!
Willy Wonka: I've tried it on like twenty Oompa-Loompas and each one ended up as a Blueberry. It's just weird!
Mrs. Beauregard: But I can't have a Blueberry as a daughter. How is she supposed to compete?
Veruca Salt: You can put her in a county fair!

Charlie and the Chocolate Factory - 2005
"Miss Violet Beauregard's scene"


Listen close, and listen hard, the tale of Violet Beauregard.
The dreadful girl she sees no wrong

Chewing, chewing, chewing, chewing, chewing, chewing all day long.

Chewing, chewing all day long.
Chewing, chewing all day long.
Chewing, chewing all day long.

She goes on chewing till at last, her chewing muscles grow so fast.
And from her face her giant chin, sticks out just like a violin...

For years and years she chews away, her jaws get stronger every day.
And with one great tremendous chew...they bite the poor girl's tongue in two.
And that is why we try so hard, to save Miss Violet Beauregard.

Pâte sucrée
  • 1½ tasse farine
  • ½ tasse sucre glace
  • 1½ cuillerée à table fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • ½ tasse beurre froid coupé en cubes
  • 1 œuf
Ganiture
  • 5oz chocolat noir grossièrement haché
  • 3oz chocolat au lait grossièrement haché
  • ½ tasse crème 35%
  • 4 cuillerées à table beurre
  • 3 cuillerées à table sucre
  • 2 gros œufs
  • 1 jaune d’œuf
  • 1½ tasse bleuets frais
Pour la pâte

Dans une jatte, bien mélanger la farine, le sucre glace, le sel et la fécule.

À l’aide d’un coupe pâte, couper le beurre froid dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse de la taille de flocons d’avoine.

Ajouter l’œuf à la fouchette, mélanger jusqu’à ce que la pâte semble s’agglomérer (ne pas trop travailler la pâte).

Couvrir le fond et les parois d’un moule rond de 9’’ de pâte sucré, en l’étalant puis la pressant légèrement.

Mettre la pâte au congélateur 30 minutes avant de la faire cuire.

Tapisser la pâte d’un papier d’aluminium beurré, face beurrée sur la pâte et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 à 30 minutes ou jusqu’à légèrement dorée.

Laisser tiédir avant de garnir.

Pour la garniture

Au dessus d’un bain-marie, faire fondre le chocolat et le beurre, retirer du bain-marie et réserver.

Dans une petite casserole, amener le lait à ébullition sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, verser sur le chocolat fondu et attendre quelques instants.

Ajouter le sucre et mélanger doucement jusqu’à bien homogène.

Ajouter les œufs et mélanger doucement à nouveau jusqu’à homogène.

Procéder enfin de la même façon pour le jaune d’œuf, réserver.

Couvrir le fond de la croûte de bleuets et verser l’appareil au chocolat sur les bleuets.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 300° pendant 30 à 40 minutes, ou jusqu’à ce que le centre de la garniture soit ferme.

Laisser refroidir quelques peu et servir tiède ou froid.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Bundt classique aux bananes et bleuets, glacé à l'orange


Recette suggérée par Mary de The Food Librarian
dans le cadre de ma soixante-quatrième participation aux TWD

Les villages A et B sont séparés par 1000km.
Dans le village A se trouvent 3000 bananes.
Un éléphant doit transporter les bananes du village A au village B.
Ce même éléphant ne peut transporter plus 1000 bananes à la fois et pour avoir assez de force pour effectuer le transport, il doit manger une banane à chaque kilomètre parcouru.
Combien de bananes seront transportées dans le village B et comment?

RÉPONSE:

L’éléphant transportera au total 533 bananes jusqu’au village B.

Il prendra au départ 1000 bananes pour faire 200km, en laissera 600 à ce point, puis reviendra au village A (1000-200-200=600 bananes se trouvent à 200km).

Il prendra à nouveau 1000 bananes, pour faire une seconde fois un trajet de 200km, en laissera 600 autres sur place et reviendra au village A (1000-200-200=600) (600+600=1200 bananes se trouvent à 200km).

Il prendra les dernières 1000 bananes pour les emmener à 200km avec les autres.
(1000-200=800) (800+1200=2000 bananes se trouvent à 200km).

À ce point, il prendra 1000 bananes et fera 333km, laissera 334 bananes sur place et retournera vers les 1000 bananes restantes. (1000-333-333=334 bananes se trouvent à 533km).

Il prendra les 1000 bananes restantes et les emmènera à 333km de là.
(1000-333=667) (334+667=1001 bananes se trouvent à 533km).

À ce point, il prendra 1000 bananes et fera les 467km restants vers le village B.
(1000-467=533 bananes arrivées au village B).

On retrouvera donc 533 bananes au village B et une banane restante pourrira à 467km du village B!

Bundt
  • 3 t. farine
  • 2 c. à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 1 t. beurre à température ambiante
  • 2 t. sucre
  • 1 c. à table vanille
  • 2 œufs à température ambiante
  • 4 bananes mûres bien pilées
  • 1 t. crème sure
  • 1 t. bleuets séchés
Glace
  • 1 t. sucre glace
  • 2 c. à table jus d’orange fraîchement pressé
  • Zeste d’une orange
Pour le bundt

Dans une bol, bien mélanger la farine, le bicarbonate de sodium et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, bien battre le beurre jusqu’à crémeux.

Ajouter le sucre et battre jusqu’à pâles et mousseux, environ 3 minutes.

Ajouter la vanille et les oeufs, un à la fois en battant une minute après chaque addition.

Ajouter les bananes à vitesse réduite, jusqu’à bien incorporées.

Ajouter la moitié des ingrédients secs réservés, bien battre.

Ajouter la crème sûre et battre à nouveau.

Ajouter le reste des ingrédients secs et battre quelques minutes supplémentaires.

Incorporer les bleuets à l’aide d’une maryse et verser l’appareil dans un moule à bundt préalablement beurré.

Faire cuire au four* sur la grille du centre, à 350° de 60 à 75 minutes.

Laisser complètement refroidir à température ambiante, avant de glacer.

*Si le dessus de bundt semble trop brunir, le recouvrir avec un papier d’aluminium en fin de cuisson.

Pour la glace
Dans un bol, bien mélanger ensemble les ingrédients et verser sur le dessus du bundt pendant que le tout est encore bien liquide.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison

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Yogourt glacé aux bleuets


Les aliments riches en composés phytochimiques, tels que les bleuets, sont non seulement des choix nutritifs et sains, mais ils pourraient aussi renverser les problèmes de mémoire reliés à la vieillesse, telle est la conclusion d’une étude effectuée en Angleterre. Des bleuets furent ajoutés à la diète quotidienne des sujets de l’étude, pendant trois mois complets. Après trois semaines seulement, les chercheurs ont constaté une nette amélioration des capacités spatiales, des sujets. Ceci ne démontre pas seulement que les bleuets sont bons pour la santé, mais surtout que cet approche pourrait éventuellement augmenter la capacité de mémoire et la performance de chacun. Les bleuets sont une source importante de flavonoïdes, un composé métabolite secondaire retrouvé dans les fruits, les légumes et certains breuvages et qui exercent divers effets biochimiques et antioxydants bénéfiques. Les flavonoïdes ont démontré qu’ils pouvaient croiser la barrière du sang vers le cerveau, dans le cas de la consommation de bleuets. Comme la mémoire à court et à long terme est contrôlée par les neurones, à un niveau moléculaire des cellules du cerveaux, les chercheurs croient que les flavonoïdes retrouvés dans les bleuets peuvent aider à l’apprentissage et à la mémoire en bonifiant les connections nerveuses existantes, en améliorant la communication entre les cellules et en stimulant la régénération des neurones. Les chercheurs ont réussi à mettre le doigt sur la capacité des flavonoïdes à activer les protéines en alerte dans une zone spécifique de l’hippocampe, la partie responsable du contrôle de l’apprentissage et de la mémoire, dans le cerveau. Les chercheurs continueront d’investiguer les effets de diètes riches en flavonoïdes sur les individus souffrant de maladies cognitives et d’Alzheimer. D’après l’Alzheimer Association américaine, plus de 5.2 millions d’Américains vivent avec la maladie, et 10 millions de baby-boomers la développeront au cours de leur vie. L’association prédit qu’entre 11 et 16 millions de personnes seront atteinte d’ici 2050. Alors qu’aucune thérapie ne semble avoir fait preuve d’efficacité réelle à long terme, certaines substances naturelles semblent offrir une forme d’espoir. En plus des nouveaux résultats suggérant que les bleuets pourraient faire partie d’un traitement contre la perte de mémoire, une étude publiée antérieurement dans le Journal of Neuroscience, suggère que les acides gras oméga-3 retrouvés dans l’huile de poisson pourrait aussi jouer un rôle important dans la prévention de l’Alzheimer. Selon l’équipe de recherche de l’Université de Californie, l’acide gras oméga-3 appelé acide docosahexaènoïque augmenterait la production de LR11, une protéine déficitaire chez les patients atteints d’Alzheimer. LR11 est aussi capable de détruire la protéine qui forme les plaques associées à la maladie.
  • 1½ t. yogourt grec
  • ¾ t. sucre
  • 3 t. bleuets frais (ou congelés)
  • 1 c. à table vodka aux fruits (ou kirsch)
  • 2 c. à thé jus de citron frais
Dans la jarre du blender, déposer le yogourt, le sucre et les bleuets, pulvériser jusqu’à bien lisses.

Ajouter la vodka et le jus de citron, couvrir et réfrigérer pendant au moins 1H ou encore mieux, toute une nuit.

Verser le tout dans une sorbetière et turbiner selon les directives du manufacturier.

Transférer le yogourt glacé dans un contenant hermétique et mettre au congélateur le temps de raffermir.

Sortir une dizaine de minutes avant de servir.

Source : David Lebovitz - déclinaison


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Galette aux fruits d'été, pêches blanches et bleuets


Recette suggérée par Michelle de Michelle in Colorado Springs
dans le cadre de ma soixante et unième participation aux TWD


Renoir prenait beaucoup de plaisir à observer les parisiens. Un de ses endroits de prédilection pour la contemplation du tout Paris, le moulin de la galette, lieu typique de divertissement, nous a donné un dimanche après-midi à l’ombre des acacias de sa cour - Bal du moulin de la galette: une des plus heureuse compostions de l'artiste. À l’époque encore très rurale de Montmartre, le moulin surnommé «de la galette» pour sa spécialité de crêpes, accueillait une clientèle locale, surtout de jeunes femmes accompagnées de leurs compagnons, entremêlés d’autres artistes qui tout comme Renoir aimait faire, venaient bénéficier du spectacle et y trouvaient parfois même, de nouveaux modèles inexpérimentés. La lumière tachetée, un effet impressionniste que Renoir après sa révolution artistique en plein air à Argenteuil, semblait tout à fait heureux d’avoir l’opportunité d’utiliser sur des personnages, spécialement des femmes, principales éléments de cette toile. Tout comme Manet l’avait fait dans La musique aux Tuileries, Renoir introduisit nombre de ses modèles à son tableau. On dit que la fille à la robe rayée, au centre du premier plan, aussi charmante que n’importe laquelle des dames de la Cour de Watteau, était Estelle, la sœur de Jeanne, le modèle principal de Renoir. On voit un autre des modèles de Renoir, Margot, sur la gauche en train de danser avec le peintre cubain, Cardenas. À la table du premier plan, sur la droite se trouvent trois amis de Renoir: Frank Lamy, Norbert Goeneutte et Georges Rivière qui, dans l’éphémère publication de L’Impressionniste avait glorifié le moulin de la galette telle une page d’histoire, un moment précieux de la vie parisienne décrite avec une exactitude rigoureuse. Nul avant Renoir, n’avait réussi, voire même osé, capturer sur un canevas de si grande dimension, des aspects de la vie quotidienne. Renoir peignit deux autres versions de cette toile, une petit esquisse à présent gardée au Ordrupgard Museum, près de Copenhague, et un tableau plus petit que la version du Louvre, appartenant à la collection Hay Whitney. Le doute subsiste encore aujourd’hui, à savoir si ce dernier ou celui du Louvre, aurait été originalement peint sur place. Rivière fait référence à un canevas de grande dimension, transporté au moulin de la galette; il apparaît néanmoins évident qu’une toile d’une aussi grande envergure que celle exposée au Louvre, aurait été terminée en studio.


Bal du moulin de la galette, Pierre-Auguste RENOIR - 1876

Pâte
  • 1½ t. farine
  • 2 c. à table sucre
  • Pincée de sel
  • 10 c. à table beurre froid coupé en cubes
  • 2½ c. à table shortening végétal
  • ¼ t. eau glacée
Garniture
  • 3 c. à table confiture (fraises, framboises, bleuets ou autres)
  • 2 c. à table chapelure de biscuits Graham
  • 4 pêches blanches blanchies pelées dénoyautées coupées en deux
  • Sucre
  • 2 t. bleuets
  • 3 c. à table beurre fondu tiédi
  • ½ t. sucre
  • 1 gros œuf
  • 1 c. à thé vanille
  • Sucre casson
Pour la pâte

Dans une jatte, bien mélanger la farine, le sucre et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte couper le beurre et le shortening dans les ingrédients secs jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse de grosseur allant celle de grains d’orge à celle de petits pois.

Ajouter l’eau glacé en commençant par seulement 3 cuillerées à table, remuer à l’aide d’une cuillère de bois.

Ajouter autant d’eau (en ne dépassant pas ¼ de tasse) qu’il sera nécessaire pour la pâte se tienne lorsque pincée.

Façonner la pâte en un disque, l’envelopper d’une pellicule de plastique et mettre au frigo pendant 1H.

Sur un plan de travail propre et enfariné, rouler la pâte bien froide afin d’obtenir un disque d’environ 13" de diamètre et ⅛" d’épaisseur.

Poser la pâte sur une feuille de papier parchemin ou un Silpat.

Pour la garniture

Mesurer un cercle de 9" de diamètre au centre du disque et couvrir celui-ci de confiture.

Saupoudrer la confiture de chapelure de biscuits Graham et déposer les moitiés de pêche dans le cercle central.

Couvrir les pêches de bleuets et rebattre les côtés de la pâte vers le centre de la galette en faisant coller ensemble les godets de pâtes qui se formeront sur le pourtour.

Transférer la galette (incluant la feuille de papier parchemin ou le Silpat) sur une plaque de cuisson et mettre au congélateur 30 minutes.

Badigeonner un peu d’eau sur la pâte et saupoudrer de sucre avant de faire cuire au four sur la grille du bas, à 425° pendant 10 minutes, puis sur la grille du haut pendant 15 minutes supplémentaires.

Pendant ce temps, dans un bol, légèrement battre le beurre fondu, l’œuf, le sucre et la vanille, réserver.

Après le total de 25 minutes de cuisson de la galette, ajouter autant de cet appareil que possible, sur les fruits de la galette et remettre au four pour environ 10 à 15 minutes.

Parsemer la galette de sucre casson et laisser tiédir avant de servir.

Source : Baking From My Home to YoursDorie Greenspan – déclinaison


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Petits "crumb cakes" à l'érable, aux bleuets et mandarines



Recette suggérée par Sihan de Fundamentally Flawed
dans le cadre de ma quarante-cinquième participation aux TWD

Alors que le printemps arrive au Québec, c’est le “temps des sucres” qui s’annonce. Au meilleur de la saison, pendant les mois de mars et d’avril, alors que la température chute sous le point de congélation la nuit et remonte à plus de zéro le jour, il est très important que les nuits soient le plus froides possibles, sinon aucune eau d’érable ne coulera des arbres. Pour fabriquer le sirop, l’eau d’érable qui circule entre le bois et l’écorce de l’arbre, est récupérée et bouillie jusqu’à ce que l’évaporation soit assez importante pour donner un sirop onctueux; 40 litres d’eau d’érable sont requis pour produire 1 litre de sirop. Mais attention, l’eau d’érable n’est pas synonyme de sève! En fait, la sève ne remonte dans l’arbre qu’une fois l’eau d’érable épuisée, sont goût amer annonce d’ailleurs la fin de la récolte. Les amérindiens utilisaient leur tomahawk pour percer l’écorce des érables et y insérer de petits bouts de bois qui redirigeaient l’eau récoltée dans des récipients d’écorce, suspendus sous les entailles. En 1700, la méthode utilisée par les colons évolua quelque peu. Une petite branche de cèdre était alors sculptée de façon à obtenir un tube creux et une bûche était évidée pour faire office de récipient. Puis en 1850, la pratique se modernisa à nouveau et la cabane à sucre telle que nous la connaissons aujourd’hui, fit son apparition. L’eau d’érable était alors récoltée dans des seaux de bois à l’aide de chalumeaux sculptés à la main; à cette époque on vidait les seaux dans de grands barils transportés par des chevaux, vers la cabane. À noter que le sucre d’érable était alors au Québec, le type de sucre le plus disponible aussi, on l’appelait «sucre du pays». Enfin, en 1915, le métal fut introduit dans la fabrication du sirop d’érable; les seaux, les chalumeaux et les évaporateurs pouvaient finalement bénéficier de ses qualités pratiques. Encore aujourd’hui, les érablières comptant moins de 100 érables utilisent le métal, alors que les plus grandes érablières sont à présent munies de tubulures de plastique reliant directement les érables, à l’évaporateur de la cabane. Un érable ne devrait être entaillé avant d’avoir atteint 45 ans de maturité; s'il est productif , il donnera environ 60 à 100 litres d’eau d’érable par printemps et vivra jusqu’à environ 300 ans. La saison des sucres terminée, on retirera les chalumeaux des troncs et les érables cicatriserons d’eux-mêmes et seront prêts à être entaillés à nouveau au printemps suivant. Avec l’eau d’érable, on produira évidemment le sirop d’érable, mais aussi la tire, le beurre d’érable, le sucre d'érable, les bonbons clairs, etc. Le sirop lui-même, se conserve plus de 5 ans, une fois ouverte une boîte peut-être conservée deux ans au frigo.

Elle est une grande tradition pour les Québécois, que celle du temps des sucres. Après un p’tit coup de «caribou» et un copieux repas d’omelette au four, de jambon fumé, d’oreilles de crisse, de tourtière, de ragoût, de tarte au sucre et de grands-pères dans le sirop, tous sont dans l’ambiance d’une longue soirée de gigues et de rigodons accompagnés des accordéonistes, violoneux et joueurs de cuillères à bois.


Eau d'érable récoltée à l'aide d'équipement actuel en aluminium, utilisé par les petites érablières.

Crumbs
  • 3 c. à table beurre à température ambiante
  • ⅓ t. sucre d’érable
  • 4 c. à table farine
  • Pincée de sel
  • ¼ t. pacanes grillées finement hachées
Petits gâteaux
  • 1 t. bleuets congelés
  • 1 t. mandarines en boîte bien égouttées congelées
  • 2 t. farine
  • 2 c. à table farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • ½ c. à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • Pincée de cannelle
  • Pincée de muscade
  • ½ t. sucre d’érable
  • Zeste d’une orange
  • 6 c. à table beurre à température ambiante
  • 2 gros œufs
  • 1 c. à thé d’extrait d’érable pur
  • 1 t. babeurre
Pour les crumbs

Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients à l’aide d’une fourchette en prenant bien soin de répartir le beurre uniformément.

Couvrir d’une pellicule plastique et mettre au frigo jusqu’à l’utilisation (les crumbs peuvent rester au frigo jusqu’à 3 jours).

Pour les gâteaux

Dans un bol, bien mélanger la première mesure de farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium, le sel, la cannelle et la muscade, réserver.

Dans une grande jatte, battre le beurre et le sucre d’érable jusqu’à pâles et mousseux, environ 3 minutes.

Ajouter le zeste d’orange, l’extrait d’érable et battre à nouveau.

Ajouter les œufs un à la fois en battant après chaque addition pendant 1 minute.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en trois étapes et en alternant avec le babeurre; commencer et terminer par un tiers des ingrédients secs, réserver.

Dans un bol, mélanger les fruits et la seconde mesure de farine en prenant soin de bien en recouvrir les fruits.

À l’aide d’une maryse, incorporer les fruits enfarinés à la pâte.

Remplir 9 cavités d’un moule à petits crumb cakes (ou 12 cavités d’un moule à muffins) préalablement beurrés.

Briser le mélange de crumbs réservés au frigo, en petits morceaux sans faire attention à la taille des morceaux, et répartir les miettes obtenues sur le dessus de la pâte disposée dans les moules, en pressant légèrement.

Poser le moule sur une plaque de cuisson et cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant environ 40 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, ressorte propre.

Laisser tiédir 5 à 10 minutes avant de démouler.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Blues à l’érable


Il existe peu de caractéristiques communes à toutes les airs de blues parce que ce genre de composition prend forme dans l’idiosyncrasie des diverses performances musicales individuelles. Il existe par contre, certaines caractéristiques qui y étaient présentes bien avant la création du blues moderne. Une forme primitive du genre blues consistait en des cris auxquels les participants répondaient, des chants à répondre en quelque sorte. Cette forme de pré-blues était chantée par les esclaves dans les champs et étendue à des chants solitaires chargés d’émotions. Le blues tel qu’on le connait aujourd’hui, peut être considéré comme un style musical basé sur la structure harmonique européenne et la tradition des chants à répondre africaine, qui se transforment ensemble en une interaction de voix et de guitare. Mais quoiqu’il en soit, le « blues » fait référence à l'expression anglophone « blue devils » - démons bleus en français, qui signifiait « être triste et déprimé » qu’on peut traduire aujourd’hui en français par « avoir les bleus ». Une vieille référence de « blues », peut être retrouvée dans la farce théâtrale de George Colman : Blue Devils de 1798. Plus tard au courant du 19e siècle, l’expression était utilisée tel un euphémisme faisant référence au delirium tremens, cet état d’agitation extrême, de tremblements et de fièvre rencontré lors du sevrage de l’alcoolisme. Le terme « blues » faisait aussi à cette époque, référence à la police, toujours de bleu vêtue. Et même si on utilisait cette expression bien longtemps avant, pour définir cette musique afro-américaine, elle ne fut attestée qu’en 1912 alors que « Dallas Blues » de Hart Wand devint la première composition blues aux droits réservés et celle-ci figure à présent, régulièrement dans les paroles des chansons blues, pour justement décrire cet état de déprime.
  • 1 banane
  • ½ t. bleuets frais (ou congelés)
  • ¼ t. lait
  • 2 c. à table sirop d’érable
  • 1 boule de yogourt glacé nature (ou à la vanille)
  • Glace pilée
Mettre tous les ingrédients dans le contenant du blender, sauf la glace pilée.

Pulvériser pendant au moins 30 secondes ou jusqu’à bien lisse.

Verser dans un verre préalablement rempli à demi de glace pilée et servir aussitôt.

Source : La bible des Smoothies



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