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Petits poudings au suif, canneberges, orange et érable, cuits à la vapeur





Recette suggérée par Ester de The Lilac Kitchen
dans le cadre de ma vingtième participation aux défis Daring Bakers

Cuisiner pour un monarque anglais n’a jamais été une mince affaire, comme le chef Roose l’a découvert à ses dépends en 1532. Roose, cuisinier en chef de l’évêque de Rochester, avait préparé un festin pour le roi Henri VIII, alors en visite. Malheureusement pour Roose, le menu avait violemment attaqué le duodénum royal, et le cuisiner fut envoyé en prison. Quelques jours plus tard, on le fit bouillir vif, au marché londonien de Smithfield, sous les yeux des spectateurs en liesse. Aujourd’hui, la tâche de cuisiner du chef d’état de la Grande-Bretagne est un peu moins périlleuse. Elle comporte néanmoins, ses propres embûches. Lorsque la reine Elizabeth II rend visite à ses homologues, une missive d’ordres concernant ses goûts culinaires, la précède. Selon certains chefs, la reine ne mangerait pas d’ail, ni de longues pâtes, pas plus que des sauces tomates salissantes, ou encore des mûres ou des framboises. Ces dires ont été niés par l’ambassade britannique qui les qualifie de pures spéculations et de potins recyclés. Pourtant la duchesse d’York elle-même affirme que la reine essaierait d’éviter l’ail dans le seul but de ne pas offenser ses interlocuteurs. Quoiqu’il en soit, il est clair que la reine a des préférences culinaires et qu’elle s’attend à ce que ses hôtes les respectent. Une porte-parole du palais de Buckingham soutient que la reine a des préférences relativement simples, mais que celles-ci ne seront jamais dévoilées, de peur qu’on les lui servent partout où elle ira. Les aliments par contre, que la reine ne mangera jamais, sont des coquillages ou des crustacés crus; en tout temps la reine doit être en pleine forme et elle évitera donc tout ce qui pourrait interférer avec sa condition. Ivor Spencer, le maître de cérémonies le plus illustre de Grande-Bretagne, a présidé plus de 1000 événements royaux et connaît mieux que quiconque, les goûts de la reine. Celui-ci affirme qu’elle aime la cuisine simple, ni trop riche, ni trop épicée; elle apprécie beaucoup les recettes traditionnelles telles que le pouding au suif roulé au cassis, la tarte aux pommes et le pouding au toffee. Elle préfère les petites portions, contrairement à Elizabeth I, qui se faisait vomir à l’aide d’une plume de paon, de façon à créer plus d’espace pour encore plus de nourriture. Selon certains, la reine voyagerait toujours avec un bon gâteau aux fruits, ses propres oreillers de plumes, sa bouillotte, ses remèdes homéopathiques et sa bouilloire!
  • 1½ tasse farine
  • 1½ cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ tasse sucre d’érable
  • 1 tasse suif râpé
  • 1 gros œuf
  • Zeste d’une orange
  • 6 cuillerées à table lait froid
  • ½ tasse canneberges séchées
  • 4 cuillerées à thé sirop d’érable
  • Sirop d’érable (pour le service)
Bien beurrer 4 ramequins d’au moins une tasse et verser au fond de chacun d’eux, une cuillerée à thé de sirop d’érable, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le suif et le sucre d’érable.

Ajouter l’œuf, le zeste et le lait, et battre à nouveau pendant 2 minutes.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre jusqu’à lisses.

À l’aide d’une maryse, incorporer les canneberges.

Diviser l’appareil obtenu dans les ramequins réserver et couvrir chaque ramequin d’un morceau de papier parchemin, légèrement pressé sur le dessus de la pâte (le papier parchemin empêchera la vapeur/condensation de retomber sur les poudings.

Poser un linge propre au fond d’une grande casserole et placer les ramequins sur le linge.

En prenant garde de ne pas mouiller la pâte des poudings, verser de l’eau autour des ramequins, jusqu’à ce qui ceux-ci soit à demi immergés.

Couvrir la casserole et porter à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à modéré et laisser frémir pendant 1H (en prenant soin de vérifier de temps à autres, que la casserole ne manque pas d’eau.

Retirer les poudings de la casserole, retirer le papier parchemin et démouler les poudings en posant une assiette à dessert sur chacun d’eux et en les faisant basculer (si les poudings ne se démoulent pas aisément, les laisser reposer à l’envers quelques instants et les aider à l’aide de la pointe d’un couteau piqué dans le côté de la pâte).

Servir tiède avec un trait de sirop d’érable.

The April 2010 Daring Bakers’ challenge was hosted by Esther of The Lilac Kitchen. She challenged everyone to make a traditional British pudding using, if possible, a very traditional British ingredient: suet.

Source: Delia Smith’s Complete Cookery Course, The pudding club (www.puddingclub.com), Mrs Beeton’s Book of Household Management and the Dairy Book of Home Cooking and Esther’s family recipe notes!


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Pouding à l’ancienne au chocolat et café


Au Royaume-Uni et dans certaines parties du Commonwealth, "pouding" est un nom désignant communément, un dessert. Mais en vérité, il existe deux types de "pouding". Justement, le mot « pouding » vient à l’origine du mot latin "botellus" – boudin en français, qui veut dire "petite saucisse", en référence avec la chair à saucisse utilisée dans les poudings médiévaux. Le premier type de pouding se définie comme une masse solide composée de divers ingrédients : céréales ou viandes et d’un liant tel l’œuf, le gras ou le sang. Celui-ci est sucré ou salé et peut être cuit de différentes façons : au four, à la vapeur ou bouilli et servi tel un gâteau ou une saucisse. Il est encore très populaire surtout dans les îles britanniques et en Australie, et peut être consommé soit en plat principal, soit en dessert. Le second type de pouding est constitué de sucre, de lait et d’un agent épaississant tels la fécule de maïs, la gélatine, l’œuf ou le tapioca, qui créent ensemble un dessert similaire à une costarde ou une mousse. Le terme « pouding » désignant ce type de dessert est surtout utilisé en Amérique du Nord et est mieux connu sous le nom de « crème » en Europe ou de « costarde » en Amérique.

Blood pudding
Suet pudding
Yorkshire pudding
Plum pudding
Christmas pudding
Bread pudding
Steamed pudding…

  • 1 t. farine
  • ¾ t. sucre
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • 4 c. à table cacao
  • Pincée de sel
  • ½ t. lait
  • 2 c. à table beurre fondu
  • 1 t. cassonade
  • ¼ t. cacao
  • 1¼ t. café fort très chaud (instantané ou non)

Dans un grand bol, mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte, le sel et le cacao.

Ajouter le lait et le beurre fondu et bien mélanger.

Étendre la pâte obtenue dans un moule de 9x9.

Dans un autre bol, mélanger le café fort, la cassonade et le cacao jusqu’à ce que la cassonade et le cacao soient bien dissous.

Verser le tout dans le moule, sur le dessus de la pâte.

Faire cuire au four sur la grille du centre à 350° pendant 30 à 40 minutes, ou jusqu’à ce que le test du cure-dent réussisse;
la sauce descendra dans le fond et le gâteau remontera sur le dessus.

Servir chaud ou tiède, nature ou à la mode.


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