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Poulet Marbella aux abricots






Marbella est une des villes les plus exclusives de la Costa del Sol, dans le Sud de l’Espagne. Habitée à l’année par environ 200 000 citoyens, elle se gonfle l’été venu, pour atteindre 700 000 vacanciers tous plus célèbres, les uns que les autres. Ville méditerranéenne du «jet-set», du glamour et du «m’as-tu vu?», Marbella était autrefois sauvage, libre, légère et remplie d’espoir. À présent bétonnée, modernisée, écrasante et sans saveur, on pourrait croire que, paralysée et aveuglée par les milliers d’hôtels plantés en bordure de certaines des plus belles plages du monde, elle renie ses racines andalouses au profit d’une fébrile économie. Conquise à quelques reprises par les musulmans, il y  a plus de 1000 ans, l’Andalousie a su conserver ses influences arabes jusque dans sa gastronomie. C’est d'ailleurs dans le très célèbre livre des années ’80, The Silver Palate Cookbook, qu’on retrouve la déclinaison d’un plat assurément espagnol, et influencé par les fruits du moyen-orient: le poulet Marbella. Dans l’histoire de la gastronomie, il ne sera plus possible d’oublier la beauté originale de Marbella, la dualité et la richesse de son histoire, puisque même après des centaines d'années son caractère et sa personnalité sont toujours à l’origine de grandes inspirations. À l’origine, The Silver Palate, n'incluait que des pruneaux à sa recettes, mais bien des déclinaisons sont apparues depuis 30 ans, et plusieurs y incluent d’autres fruits séchés: abricots, raisins, canneberges, etc. Un plaisir insensé, pour les amateurs de «sucré-salé».

  • 4 poitrines de poulet (ou grosses cuisses, avec ou sans peau et/ou os)
  • 1 tasse pruneaux dénoyautés
  • 1 tasse abricots séchés
  • 1 tasse grosses olives expagnoles (dénoyautées ou non)
  • 1 tasse vin blanc doux
  • ½ tasse huile d’olive
  • ¼ tasse vinaigre de cidre de pomme (ou vinaigre de vin)
  • ¼ tasse vinaigre balsamique
  • 4 feuilles de laurier
  • 1 cuillerée à table origan séché
  • Quelques branches de rhym frais (ou 1 cuillerée à table thym séché)
  • ½ tasse cassonade
  • 1 pincée de sel

Dans un grand sac à congélation, bien mélanger tous les ingrédients (sauf le poulet).

Ajouter le poulet retirer le plus d’air possible du sac, réfrigérer au moins 2H ou mieux encore, toute une nuit.

Retirer les poitrines de la marinade, égoutter légèrement et bien saisir dans une poêle chaude, jusqu’à bien grillé, soit environ 5 à 6 minutes de chaque côtés.

Transférer les poitrines dans un plat allant au four et verser la marinade et tous les fruits, sur la viande.

Couvrir d’une feuille de papier d’aluminium et cuire au four sur la grille du centre, à 375° pour 30 minutes, ou jusqu’à ce que l’intérieur de la viande ait perdu sa couleur rosée.

Détailler les poitrines en tranches et servir accompagné des fruits, de pâtes, de riz ou d’un mélange de légumes racines, bien arrosé de la sauce.



 
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Tartelettes feuilletées aux fruits divers






Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie 

Un petit cours de physique pour les plus jeunes?

Pour expliquer le fonctionnement de la pâte feuilletée aux plus jeunes (aux grand aussi) qui pourraient demander: «Comment c’est possible que la pâte se sépare en petites feuilles, quand on la cuit?», vous pourriez répondre… Après que le pâtissier ait préparé une belle pâte lisse, il la roule avec un grand rouleau et la beurre bien épais… comme une grosse tartine! Ensuite, en criant abracadabra! il pratique un pliage mystérieux pour emprisonner le beurre dans la pâte. Puis il la roule et la plie de nouveau; il peut rouler et plier la pâte, des dizaines de fois! Lorsqu'il a terminé, des dizaines de couches de pâtes sont séparées par des dizaines de couches de beurre. Il met ensuite la pâte au frigo, pour que le beurre emprisonné soit bien dur. Et finalement, pendant que la pâte cuit, le beurre devient très, très chaud et produit de la vapeur qui fait lever les couches de pâte. On peut alors dire que le beurre qui se cachait entre chaque feuille de pâte, n’a laissé que des espaces vides en prenant la poudre d’escampette!

Un petit cours de cuisine pour les plus grands?

Comme la pâte feuilletée ne contient aucune levure, elle a besoin pour gonfler, que le beurre qu’elle contient, soit ferme et très froid. Elle se conserve donc très bien au congélateur, mais doit absolument être décongelée au frigo, parce qu’à température ambiante, le beurre se réchauffera, empêchant ainsi un beau feuilletage. Plus on travaille la pâte feuilletée, plus on la roule, plus on la manipule… plus elle se réchauffe et moins elle feuillettera. Il est donc important de la façonner rapidement et le moins possible. Enfin, le meilleur truc: après avoir créé votre chef-d’œuvre, réfrigérez-le au moins 20 minutes pour raffermir à nouveau le beurre, avant la cuisson (notez que le beurre trop fondu ne raffermira pas correctement). En général, la pâte feuilletée est cuite à 350-400°F de 15 à 20 minutes et sa magie opère lorsqu’elle cuit rapidement et à haute température, permettant ainsi aux feuilles de cuire avant que le beurre n’ait terminé de les faire monter…

  • 3 cuillerées à table cassonade
  • Pincée de cannelle (ou anis, gingembre, thym, sauge, etc. au goût)
  • Pêches, abricots, nectarines, poires etc. parées et tranchés très finement (avec ou sans peau)
  • 2 cuillerées à table confiture d’abricots (ou autre au goût)
  • 1 cuillerée à thé eau
  • 1 paquet pâte feuilletée (maison ou du commerce)
  • Amandes effilées
  • Sucre glace (pour le service)

Dans un petit bol, bien mélanger la cassonade et la cannelle.

Dans une grande assiette, déposer les lamelles de fruits et les saupoudrer du mélange de cassonade, réserver.

Dans un petit bol, mélanger la confiture et l’eau, réserver.

Rouler la pâte feuilletée (bien froide) en deux grands carrés d’environ 8x8"; à l’aide d’un couteau bien tranchant ou d’une roulette à pizza, couper les deux carrés obtenus en 4 parties égales (pour un total de 8 plus petits carrés).

*On peut aussi découper d’autres formes à l’aide de divers emporte-pièce.

À l’aide d’un couteau d’office, pratiquer une entaille sur le pourtour des carrés, à 1cm du bord, sans transpercer la pâte (ce contour entaillé permettra à la pâte de feuilleter plus haut autour des fruits).

À l’aide d’un pinceau de cuisine, badigeonner le centre des carrés de la confiture liquéfiée (ne pas badigeonner le contour des carrés!).

*La confiture peut ici être remplacée par du fromage, du chocolat, etc. qui saura marier le choix de vos fruits et épices.

Recouvrir la confiture des lamelles de fruits, toujours en évitant le contour des carrés, puis badigeonner les fruits, du reste de la confiture.

Réfrigérer le tout, le temps de faire sûr que le four est bien préchauffé à 400°.

Parsemer les tartelettes d’amandes effilées et cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 15 à 20 minutes.

Laisser complètement refroidir avant de servir saupoudré de sucre glace.

*Donne environ 8 tartelettes (selon leur taille et leur forme).


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Terrine de porc au porto, pistaches et fruits séchés





Comme à tous les midis, Max, Bob et Gontran, trois amis ouvriers de la construction, mangent leur lunch ensemble. Ils s’installent la plupart du temps tout en haut de l’immeuble sur lequel ils travaillent, question de gagner du temps, et de pouvoir relaxer en appréciant la vue. Un midi, Max ouvre sa boîte à lunch et y trouve un sandwich au pâté, dépassé il s’exclame: «Ah! Maudit pâté! C’est toujours la même chose… si demain elle me fait encore un sandwich au pâté, je vous jure les gars, je saute de l’immeuble!» Bob à son tour, ouvre son sac et y trouve un sandwich au beurre d’arachide et de même s’écrit: «C’est pas vrai! Ma foi du saint-ciel! Qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu pour toujours hériter d’un sandwich au beurre d’arachide? Moi aussi les gars, si demain j’ai encore la même chose, je me lance en bas!» Enfin, Gontran ouvre lui aussi son lunch pour y découvrir un sandwich au jambon. «Pfff… c’est aberrant! J’en ai ras le plafond de manger toujours la même chose! Je vous promets de me joindre à vous en sautant, si demain j’ai encore un sandwich au jambon!» Le lendemain, les trois compères se rencontrent à l’heure habituelle en haut de l’immeuble. Les nerfs en boule, Max est le premier à ouvrir sa boîte à lunch… un sandwich aux œufs! «Ouf! Des œufs» : soupire-t-il tout bas, en prenant une bouchée. Bob ouvre son sac le deuxième et déballe un sandwich au thon! «Wow! Enfin du nouveau!» : déclare-t-il, soulagé. Max et Bob, impatients de voir ce que Gontran trouverait dans son lunch, se retournent vers lui, une légère frayeur dans les yeux. Gontran ouvre son lunch et y trouve …un sandwich au jambon! «J’ai été content de vous connaître, les gars… Adieuuuuuuuu!» crie-t-il en se laissant tomber du haut de l’immeuble.

À l’enterrement de Gontran, Max et Bob vont offrir leurs sympathies à la femme de Gontran, complètement effondrée, incapable de retenir ses larmes. «Allons madame, c’est quand même un peu de votre faute, vous lui aviez encore mis un sandwich au jambon dans son lunch, il n’en pouvait plus, le pauvre!» : lui soufflèrent les deux hommes. Et la femme de Gontran toute confuse: «Mais… mais… qu’est-ce que vous me racontez? …C’est lui-même qui préparait ses sandwiches!»

  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • 2 gousses d’ail finement hachées
  • 1 gros oignon finement haché
  • 1 cuillerée à thé thym séché
  • 1¾ livre chair à saucisse de porc (sans les boyaux)
  • 1 gros œuf
  • ⅓ tasse porto
  • 6 feuilles de laurier
  • 10 à 12 tranches de bacon
  • ½ tasse pistaches mondées
  • ½ livre jambon coupée en épais tronçons
  • Abricots séchés, pruneaux séchés (au goût)

Dans un poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire revenir l’ail pendant une minute.

Ajouter l’oignon et faire tomber jusqu’à translucide, environ 10 à 15 minutes.

Ajouter le thym et poursuivre la cuisson une minute supplémentaire en remuant constamment.

Retirer du feu et laisser complètement refroidir à température ambiante, réserver.

Dans une grande jatte, bien mélanger avec les mains, la chair de saucisses, l’œuf et le porto.

Ajouter le mélange d’oignons, bien mélanger, toujours avec les mains.

Au fond d’un moule à pain standard, déposer trois feuilles de laurier et tapisser le moule d’une seule épaisseur de tranches de bacon en laissant les tranches dépasser pour permettre le rabattage final, et de façon à ce que la garniture ne s’en échappe pas à la cuisson (couper les tranches et les faire chevaucher au besoin).

Étendre le quart du mélange de porc au fond du moule, sur le bacon, et bien presser la viande.

Déposer la moitié des tronçons de jambon sur la garniture et parsemer du tiers des pistaches.

Recouvrir le tout d’un second quart de mélange de porc et bien presser à nouveau la viande.

Déposer des abricots et des pruneaux aléatoirement sur la garniture et parsemer du second tiers de pistaches.

Recouvrir le tout du troisième quart de mélange de porc et bien presser la viande.

Déposer le reste des tronçons de jambon sur la garniture et parsemer du reste des pistaches.

Recouvrir du reste du mélange de porc et bien presser la viande.

Rabattre les tranches de bacon sur le dessus de la terrine, de façon à bien contenir le tout.

Poser les trois feuilles de laurier restante et couvrir la terrine d’une feuille de papier aluminium.

Poser le moule à pain dans un grand plat allant au four, rempli le plat d’eau jusqu’à la moitié de la hauteur du moule à pain, afin de créer un bain-marie.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 2H, ou jusqu’à ce que lorsque piqué à l’aide d’une brochette, le jus de la viande soit clair.

Retirer du four et poser un poids (une planche à découper ou un moule à pain légèrement plus petit et rempli de boîtes de conserve) sur le dessus de la terrine, de façon à ce compacter la terrine.

Laisser complètement refroidir à température ambiante, dans le bain-marie.

Une fois refroidi, retirer la terrine du bain-marie et mettre au frigo au moins 24H avant de démouler.

Servir en tranches avec des différents fromages, des marinades et du bon pain.

*La terrine se conservera une semaine au frigo, et développera encore plus de saveur à partir du deuxième jour.


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Tarte rustique aux poires et fruits séchés




Recette suggérée par Cakelaw de Laws of the Kitchen
dans le cadre de ma cent-vingt-cinquième participation aux TWD

Vincent van Gogh, pour qui la couleur était le principal moyen d’expression, est né à Groot-Zundert, en Hollande. Fils de pasteur élevé dans une atmosphère religieuse et très cultivée, il était très émotif et manquait d’assurance. Entre les années 1860 et 1880, alors qu’il décidait de devenir peintre, van Gogh, déjà miné par deux inopportunes et malheureuses relations amoureuses, avait aussi vécu l’échec de divers emplois de commis-libraire, vendeur d’objets d’art et pasteur d’un district minier de Belgique, duquel il fut renvoyé pour cause de zèle. Déterminé à promouvoir le bonheur en créant la beauté, il décida par la suite de rester en Belgique pour faire des études d’art. Les résultats de sa première période flamande furent plutôt sombres, éclairés de façon tranchante; on retient d’ailleurs de cette période, Les mangeurs de pommes de terre en 1885. Au cours de cette même année, van Gogh visita Anvers, où il découvrit le travail de Rubens et fit l’acquisition de nombreuses estampes japonaises. En 1886, il partit retrouver son frère Théo, gérant de la galerie parisienne Goupil. À Paris, van Gogh entreprit des études avec Cormon, rencontrant ainsi Pissarro, Monet et Gauguin, qui influencèrent son coup de pinceau à la façon des impressionnistes. Son tempérament nerveux faisait de lui un compagnon de travail difficile, et les longues nuits de disputes combinées à aux journées entières passées à peindre, sapaient sa santé. Il décida donc de partir vers le sud, à Arles, en espérant que ses amis l’y rejoindraient et l’aideraient à fonder une école d’art. Gauguin s’y rendit, mais il ne s’en suivit que de désastreux résultats. En 1888, le célèbre incident qui poussa Gauguin à quitter Arles pour toujours, se termina avec le lobe coupé de van Gogh. Après cette altercation entre les deux, van Gogh sombra dans d’étranges crises de folie, ponctuées de moments de lucidité; il fut alors interné à l’asile de Saint-Rémy. En mai 1890, alors qu’il semblait aller mieux, il emménagea à Auvers-sur-Oise sous l’œil attentif du Dr Gachet. Deux mois plus tard, il se suicidait «pour le bien de tous». Au cours de sa brève carrière, van Gogh n’a vendu qu’une seule et unique toile; ses plus belles œuvres qui ont été pour la plupart, créées en trois ans à peine, faisaient étalage d’une technique toujours plus passionnée, plus symbolique et intensément colorée, plus vibrante autant dans ses formes que dans ses lignes. Dans la fusion inimitable des formes que van Gogh peignait, on retrouve un puissant contenu dramatique, lyrique, rythmique, imaginatif et émotionnel à travers lequel l’artiste complètement absorbé, tente d’expliquer son combat contre la folie ou sa compréhension de l’essence spirituelle de l’Homme et la nature.


Poires, nature morte peinte à Paris pendant l'hiver 1887-88 - Vincent van Gogh

Croûte
  • 1⅓ tasse farine
  • ¾ cuillerée à thé sel
  • 5 cuillerées à table beurre froid coupé en cubes
  • 5 cuillerées à table lard froid coupé en cubes
  • ¼ tasse eau glacée (un peu plus au besoin)
Garniture
  • ⅓ tasse farine
  • ¼ cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 3 poires mûres mais fermes coupées en petits dés
  • Jus d’un demi citron
  • Zeste d’un demi citron finement râpé
  • ½ tasse abricots séchés hachés
  • ¼ tasse raisins secs
  • 2 gros œufs
  • ½ tasse sucre
  • 2 cuillerées à table beurre fondu tiédi
  • 2 cuillerées à table crème d’amande
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 1 cuillerée à table rhum ambré
  • ½ tasse crème 35%
  • ⅓ tasse amandes grillées hachées
  • Crème 35%
  • Sucre

Pour la croûte

Dans une jatte, bien mélanger la farine et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre et le lard dans la farine, jusqu’à l’obtention d’une texture grumeleuse.

Ajouter l’eau froide et mélanger le tout à l’aide d’une cuillère de bois, jusqu’à ce que la pâte forme une boule (ajouter un peu d’eau au besoin; très peu à la fois).

Envelopper la pâte d’une pellicule plastique et la mettre au frigo, environ 1H.

Sortir à la pâte du frigo et la laisser reposer à température ambiante une dizaine de minutes.

Poser la pâte sur un plan de travail légèrement enfariné et la rouler jusqu’à une épaisseur d’environ .5cm.¸

Poser le disque de pâte dans un moule rectangulaire d’environ 7x10’’, préalablement tapissé de papier parchemin (en prenant soin de délicatement pousser la pâte jusqu’au fond et dans les coins), réserver.

Pour la garniture

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans un bol, bien mélanger les poires, les abricots, les raisins secs et le zeste de citron, arroser le tout du jus de citron, réserver au frigo.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sucre jusqu’à mousseux et aérés, environ 3 minutes.

Ajouter le beurre fondu, la crème d’amande, la vanille, le rhum et la crème, et battre à nouveau jusqu’à homogène, environ 2 minutes, réserver.

Ajouter les amandes au mélange de fruits et étaler uniformément le tout dans l’abaisse réservée.

Verser le mélange d’œufs sur les fruits et cogner légèrement le moule sur le plan de travail, afin de chasser l’air du liquide.

Rabattre le pourtour de la pâte par-dessus la garniture en pinçant les coin afin d’éviter que la garniture s’en échappe à la cuisson.

Badigeonner la partie visible de la croûte de crème et la saupoudrer de sucre.

Faire cuire au four sur la grille du bas, à 350° pendant 20 minutes, puis sur la grille du centre pour 30 à 40 minutes supplémentaires (même si la garniture raffermira en refroidissant, elle doit être relativement ferme à la sortie du four; un cure-dent inséré en son centre doit en ressortir propre).

*Si après 40 minutes de cuisson, la croûte semble devenir trop foncée, déposer une feuille de papier d’aluminium sur la tarte.





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Knödels aux abricots de Giuliana




Giuliana, c’est la gentille jeune Napolitaine, auteure de Mamma Iana, qui m’a envoyé un colis sensationnel, dans le cadre du Foodie Exchange de juin dernier. Ce colis renfermait tout plein de belles et bonnes choses (merci encore Giuliana!) sorties tout droit de son Italie natale, qu’elle décrit affectueusement comme un endroit où chaque région a une spécialité distincte à découvrir et où les gens prennent le temps de vivre et de bien manger. Malgré son jeune âge, Giuliana ne fait pas que cuisiner, étonnamment elle est aussi restauratrice de fresques et de peintures murales; à constater du talent, de la délicatesse et de la précision dont elle fait étalage à travers les superbes plats qu’elle nous offre sur son blog, on peut se demander si un jour elle sera mandatée pour la réparation des fissures de la chapelle Sixtine! Un peu de compétition Michel-Ange? Les aventures de sa profession comme celles de son blog, permettent à Giuliana d’être constamment stimulée par la rencontre de ceux qui partagent ses passions; sa cuisine toujours changeante et jamais routinière, en est la preuve. Giuliana estime que de la nourriture, émane une forte énergie qui tout en rassemblant les gens, les rend heureux, décontractés et disposés à ouvrir leur cœur et leur esprit. À la façon de Pivot, si Giuliana était un plat, elle serait probablement une fondue: «un peu de tout, harmonieusement combiné» comme elle se décrit elle-même. D’ailleurs Giuliana affirme qu’elle n’a pas de plat favori, que la plupart du temps, ses goûts suivent le cours de ses fantaisies et de ses humeurs. Elle adore par contre, découvrir de nouvelles saveurs; une qualité que lui a certainement insufflée sa grand-mère autrichienne, en lui cuisinant toutes sortes de savoureuses spécialités, tels que les biscuits au sucre de son enfance. Elle se souvient très bien de ces sablés que sa grand-mère cuisinait à Noël certes, mais certainement pas aussi bien que de la frayeur qu’elle et sa mère ont eue leur jour où elles avaient acheté une raie au marché. Sans trop savoir comment l’apprêter, elles ont déballé la bête qui s’est mise à bondir partout dans la cuisine! Complètement paniquées, les deux complices sont sorties de la pièce à toutes jambes, en enfermant la raie sur les lieux du crime, espérant qu’une fois rentré, le père de Giuliana viendrait à la rescousse de ces damoiselles en péril! Mais le combat du salvateur chevalier s’avéra superflu, puisque la raie avait rendu l’âme, le soir venu. À en croire cette histoire, il est clair que la diversité des ses expériences ont marqué le l’imaginaire culinaire de Giuliana; inspirée par La Cucina di Calycanthus, Il Pasto Nudo, Porgil’altrapancia, mais aussi très admirative de la créativité et de la mentalité de Ferran Adrià, Giuliana reste tout de même intègre, une vibrante artiste qui sait redonner aux fresques autant qu’à la cuisine, une couleur unique.



La très souriante Giuliana, et le super paquet qu'elle m'a fait parvenir!
  • 1 livre abricots frais (8 à 10 abricots)
  • Sucre (ou cassonade)
  • Chapelure
  • Beurre (facultatif)
  • 1 tasse lait
  • 2 cuillerées à table beurre
  • Pincée de sel
  • 1⅓ tasse farine
  • 2 jaunes d’œufs
  • Sucre glace (pour le service)
Dénoyauter les abricots en les gardant entiers, donc en prenant soin de ne pas trop les ouvrir.

Remplir de sucre ou de cassonade, le cœur vidé de chaque abricot, réserver.

Dans un poêlon, faire chauffer un peu de beurre sur un feu modéré et y faire griller la chapelure (il est possible de ne faire griller que la chapelure, sans beurre).

Retirer du feu et transférer la chapelure dans une assiette creuse, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le lait, le beurre et le sel, sur un feu modéré.

Lorsque le beurre est fondu, ajouter la farine d’un seul coup et mélanger vigoureusement à l’aide d’une cuillère de bois ou d’un batteur électrique.

Lorsque la pâte obtenue commence à se détacher des parois de la casserole, retirer la casserole du feu et ajouter les jaunes d’œufs un à la fois, en prenant soin de n’ajouter le second que lorsque le premier aura complètement intégré la pâte.

Laisser la pâte tiédir jusqu’à être maniable et la rouler sur une surface enfarinée, jusqu’à environ .5cm d’épaisseur.

Découper des carrée dans la pâte, selon la taille des abricots utilisés et de façon à ce que chaque carré soit assez grand pour complètement recouvrir un abricot.

Emballer chaque abricot réservé dans un carré de pâte en pinçant la pâte et en roulant les knödels entre vos paumes afin qu’ils soient le plus uniformes possible.

Dans une grande casserole, faire bouillir de l’eau salée et délicatement y plonger les knödels.

Laisser bouillir environ 5 minutes et retirer délicatement à l’aide d’une araignée (lorsque les knödels sont cuits, ils tendent à remonter à la surface).

Rouler doucement les knödels dans la chapelure grillée, les poser sur une assiette de service, les saupoudrer de sucre glace et servir aussitôt natures ou accompagnés de petits fruits et de glace à la vanille.

Source: Giuliana - Mamma Iana

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Tarte au mascarpone et abricots caramélisés, sur croûte de Ginger Snaps et pacanes grillées





Au Vietnam, Tết est la célébration la plus sacrée de l’année, elle souligne le nouvel an, d’après le calendrier lunaire. De son nom complet, Tết Nguyên Đán, signifie “Fête du premier matin”. Officiellement, cette célébration dure trois jours, mais en pratique les Vietnamiens la fêtent de sept à dix jours; dans le sud du Vietnam, les célébrations se déroulent avant Tết et dans le nord, après Tết. Pour l’événement, la tradition veut que l’abricotier soit à l’honneur; selon les Vietnamiens, l’abricotiers est de bonne augure, un gage de chance, de santé, de prospérité et de bonheur. Alors que les fleurs roses claires du pécher sont exposées jusque dans les voitures pour égayer de longs périples, chez les Vietnamiens du nord, ce sont dans les jaunes de l’abricotier qui envahissent les demeures du sud. Les branches et les fleurs de l’abricotier ont depuis toujours une signification bien importante, pour les Vietnamiens. Une vieille légende raconte qu’ils repousseraient aussi les mauvais esprits. Il y a très longtemps, poussait un abricotier énorme dans un petit village du Vietnam, si énorme qu’il dépassait tous les autres arbres; son ombre recouvrait une très grande partie du village, juste au dessous. Deux génies, Tra et Uat Luy, avaient choisi cet abricotier pour demeure et et au grand soulagement des villageois, ceux-ci s’employaient ardemment à exterminer les mauvais esprits et les démons de la région. Lorsque la fin de l’année lunaire arriva, Tra et Uat Luy, comme toutes les autres divinités, durent aller offrir leurs respects et leurs bons vœux à l’empereur de Jade. Ils quittèrent donc leur demeure pour quelques jours, laissant derrière eux le petit village à la merci des mauvais esprits. Mais les villageois, débrouillards et judicieux, sachant que les esprits étaient effrayés par l’abricotier, eurent l’idée d’aller en cueillir quelques branches, pour les mettre à leur porte et ainsi tromper les démons. Depuis ce jour, tous les Vietnamiens exposent une branche d’abricotier dans leur maison, en l’absence des génies, partis visiter l’empereur pour la nouvelle année.

Croûte
  • 1½ chapelure de biscuits Ginger Snaps
  • ½ tasse pacanes grillées pulvérisées
  • ¼ tasse sucre
  • 6 cuillerées à table beurre fondu tiédi
Ganiture
  • 6 onces fromage à la crème
  • 6 onces mascarpone
  • 6 onces ricotta
  • ⅔ tasse sucre
  • 3 œufs
  • 2 cuillerées à table garniture aux amandes
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • Pincée de sel
  • 7 à 8 abricots mûres coupés en deux dénoyautés
  • 3 cuillerées à thé cassonade
  • 2 cuillerées à table gelée de pomme (ou autre au goût)
Pour la croûte

Dans une jatte, bien mélanger tous les ingrédients, en prenant soin de bien les imbiber du beurre fondu.

Transférer le tout dans le fond d’un moule à charnière préalablement tapissé de papier parchemin.

À l’aide d’une fourchette, presser légèrement la chapelure de façon à obtenir un fond uniforme.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 8 à 10 minutes.

Laisser complètement refroidir avant de garnir.

Pour la garniture

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre tous les fromages et le sucre jusqu’à bien lisses en onctueux, environ 3 minutes.

Ajouter la garniture aux amandes et battre à nouveau quelques instants, de façon à bien la répartir.

Ajouter la vanille, le sel et les œufs, un à la fois en battant bien après chaque addition.

Transférer cet appareil sur la croûte refroidie et uniformiser le dessus de la pâte à l’aide d’une maryse.

Poser les moitiés d’abricots de façon harmonieuse sur le dessus de la pâte, en ne les pressant pas trop vers le fond.

Saupoudrer les abricots de la cassonade.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 minutes (le centre peut ne pas sembler ferme à la sortie du four).

Laisser tiédir le tout une vingtaine de minutes avant de mettre au frigo pour au moins 2H avant de servir.

Au moment de servir, faire chauffer la gelée de pomme quelques secondes au four micro-ondes et en badigeonner le dessus de la tarte à l’aide d’un pinceau de cuisine.


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