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Tatin exotique à l'ananas


Lors d'un encan d'animaux exotiques,
une dame qui a misé la somme gagnante sur un perroquet, dit à l'encanteur: "J'ai payé une somme faramineuse pour ce perroquet, j'espère au moins qu'il parle aussi bien que vous le dites!"
"Je vous le garantie, Madame!" réplique l'encanteur,
"Qui pensiez-vous misait contre vous?"



Extrait de l'émission américaine:
Animal Planet
"Einstein, le perroquet"
  • 1 pâte feuilletée (maison ou du commerce)
  • 1 ananas frais pelé paré coupé en morceaux
  • ¼ t. noix de coco râpée
  • ½ t. raisins secs
  • 1/3 t. pacanes grillées hachées
  • ½ t. cassonade
  • ¼ t. beurre
  • 1 c. à thé cannelle
  • ½ c. à thé cardamome
  • ½ c. à thé graines d'anis
Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre à feu moyen et y dissoudre la cassonade.

Ajouter les morceaux d’ananas, la noix de coco, les raisins secs et les épices, bien mélanger et laisser cuire en remuant régulièrement pendant environ 10 à 15 minutes.

Parsemer le fond d’un grand moule à tarte des pacanes et les recouvrir des morceaux d’ananas disposés de façon harmonieuse.

Verser le reste du contenu du poêlon par-dessus les morceaux ananas.

Rapidement rouler la pâte feuilletée sur une surface propre et légèrement enfarinée, jusqu’à environ ½ cm.

Poser le disque de pâte dans le moule, par-dessus la garniture et légèrement forcer le contour de la pâte vers le fond, à la façon dont un borde un lit.

Faire cuire au four à 400° pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à bien doré.

Laisser tiédir 5 minutes et renverser une grande assiette par-dessus la tarte, basculer le tout à l’envers pour démouler la tatin.


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Tatin à la pêche et aux noisettes grillées


Plusieurs légendes chinoises attribuent un grand pouvoir d’immortalité à la pêche. Une légende en particulier, celle du « Pêcher des Dieux », affirme que cet arbre fantastique ne fleurit qu’une fois tous les trois mille ans, portant par la suite les fruits de la vie éternelle. Ces illustres fruits redonneraient apparemment vigueur, santé, virilité et immortalité à tous ceux qui les mangeraient. Encore aujourd’hui, le pêcher est considéré comme la plante la plus sacrée de la religion Taoïste chinoise et ses fruits sont traditionnellement servis lors d’anniversaires et de grands événements, comme un symbole d’espoir et de longévité.

Le folklore japonais lui aussi, raconte depuis la nuit des temps, l’histoire de Momotaro – Le garçon de la pêche. Momotaro, un minuscule petit garçon né d’une pêche envoyée des Cieux à ses parents, grandit entouré d’amour et de dévotion. Mais Momotaro est très paresseux et ne veut rien faire; ce n’est que le jour où on le pousse à aller chercher du bois dans la forêt, qu’on se rend compte de son incomparable force, quand il revient avec un arbre gigantesque, à bouts de bras. Le chef du village très impressionné demande alors à Momotaro d’aller à la conquête des ogres de l’Île Onigashima – l’île des démons. Avec l’aide d’un singe, d’un faisan et d’un chien, Momotaro accepte et réussit à déjouer Ura, le chef des ogres et son armée. Momotaro et ses accolytes s’emparent alors du trésor des ogres et rentrent au villages en grands vainqueurs. Sa famille et lui vécurent dès lors, très riches et très heureux.
  • 2 grosses pêches tranchées en environ 8 quartiers chacune
  • 2/3 t. noisettes grillées grossièrement hachées
  • 7 c. à table beurre
  • 2/3 t. sucre
  • 1 c. à thé cannelle
  • 1 pâte feuilletée froide (maison ou du commerce)
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre à feu doux et y ajouter le sucre et la cannelle.

Remuer jusqu’à ce que le sucre soit presque complètement fondu.

Verser le sirop dans le fond d’un moule à tarte ou à manqué d’environ 8'' à 9'' de diamètre.

Placer les quartiers de pêches de façon harmonieuse dans le sirop et parsemer des noisettes hachées.

Rouler la pâte feuilletée jusqu’à l’obtention d’un disque assez grand pour entièrement recouvrir les fruits et les noix, presser quelque peu les côtés de la pâte vers le fond du moule.

Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 à 25 minutes.

Pour démouler, déposer une assiette à l’envers sur le dessus du moule et retourner le tout rapidement.


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Petites tatins de champignons et d'Oka



Les moines de l'Abbaye de Notre-Dame du Lac ont été et sont toujours des hommes de Dieu, mais ont aussi été à leur façon des hommes de la Terre en apportant beaucoup à la société québécoise. À leur façon, ils ont été des défricheurs et des laboureurs. Ils ont œuvré par la croix, le livre et la charrue. Ils nous ont aussi donné le célèbre fromage Oka. Chaque abbaye devant compter sur ses propres ressources pour subsister, l'invention de ce fromage par le Frère Alphonse Juin a permis à la communauté encore naissante de vivre puis de grandir. L'excellente renommée du fromage Oka l'a fait entrer dans la légende et le patrimoine gastronomique québécois. Attaché à l'abbaye de Notre-Dame du Port-du-Salut, le religieux fromager avait d'abord été envoyé à la Trappe de Notre-Dame de Gethsémani, aux États-Unis, avant d'être affecté à la Trappe d'Oka. La réputation et la science du Frère Juin n'étaient plus à faire et fort des nombreux succès déjà remportés aux grandes expositions de Paris et de Londres où il avait gagné neuf médailles, il se mérita un grand prix à l'exposition provinciale de Québec quelques mois seulement après son arrivée à Oka.

«L'année 1893 s'ouvrit sous de plus heureux auspices quand, le 18 février, arriva le Frère Alphonse Juin, expert dans la fabrication du fromage appelé 'Port-du-Salut'.»

Père Camille-Antonio DOUCET

  • 2 c. à table beurre
  • 2 t. champignons tranchés (blanc, café, pleurote, portobello, shiitake au choix)
  • 1 c. à table miel
  • 1 c. à thé thym frais
  • Sel & poivre au goût
  • 1 pâte feuilletée (maison ou du commerce)
  • 1 t. fromage Oka râpé ou tranché

Dans un poêlon, faire fondre le beurre à feu moyen-fort et y faire cuire les champignons pendant 4 à 5 minutes ou jusqu’à dorés.

Ajouter le thym, le miel, saler et poivrer au goût et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le miel caramélise sur les champignons.

Retirer du feu et laisser tiédir quelques minutes.

Sur une surface farinée, abaisser la pâte feuilletée jusqu’à ¼'' d’épaisseur et couper 4 cercles de 4'' de diamètre, dans la pâte.

Disposer les champignons également, dans 4 ramequins de 3 ½'' de diamètre, couvrir du fromage et enfin, de la pâte.

Forcer légèrement les côtés de la pâte vers le fond des ramequins de façon à prévenir les fuites durant la cuisson.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° de 15 à 20 de minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit gonflée et bien dorée.

Faire le tour de chaque tatin avec la lame d'un couteau pour en décoller les parois, déposer une assiette à l’envers, au dessus de chaque ramequin et les retourner rapidement.

Retirer les ramequins et servir aussitôt.


Source : Les plaisirs laitiers



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Tatin de poireaux



Le poireau est un des emblèmes nationaux du Pays de Galles et dans toute sa fierté, son peuple abhorre celui-ci le jour de la Saint-David. Selon la légende, le Roi Cadwallader aurait ordonné à ses soldats gallois de s’identifier en portant le légume sur leur casque lors d’une bataille contre les Saxons qui prenait place justement, dans un champ de poireaux! Cette histoire aurait pu être inventée par le poète Michael Drayton mais chose certaine, le poireau représente bel et bien la Pays de Galles depuis très longtemps; Shakespeare mentionne même cette ancienne coutume dans son oeuvre « Henri V », alors qu’Henri dit à Fluellen qu’il porte un poireau « Parce que je suis Gallois, vous savez… ». Même les livres britanniques de 1985 et 1990 en porte la marque au sein d’une couronne représentant le Pays de Galles.

  • 1 pâte feuilletée
  • 5 poireaux coupés en rondelles épaisses (parties blanches seulement)
  • 1/3 t. eau
  • 2 c. à table beurre
  • 1/3 t. sucre
  • 1 c. à table vinaigre balsamique
  • 1/3 t. crème 35%
  • 1 c. à table poudre de cari
  • Sel et poivre au goût
  • 1 poignée de pistaches hachées (facultatif)

Dans une poêle, faire chauffer le beurre à feu doux et y ajouter les morceaux de poireaux.

Ajouter l’eau et laisser mijoter environ un quinzaine de minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient tendres, réserver.

Dans une petite casserole faire chauffer le sucre à feu moyen, avec une cuillerée d’eau jusqu’à ce qu’il dore.

Fermer le feu, ajouter le vinaigre balsamique et mélanger, ajouter ensuite la crème et la poudre de cari et mélanger de nouveau.

Verser le caramel dans le fond d’un moule à tarte, déposer les rondelles de poireaux dans le caramel, saler et poivrer au goût.

Couvrir le tout d’une pâte feuilletée et cuire au four à 350° pendant 35 à 40 minutes.

Retourner le moule à tarte dans une assiette, attendre quelques minutes pour démouler.

Parsemer de pistaches hachées et servir aussitôt.

Source : Épicurien - déclinaison


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