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Verrines de foie gras en croûte de pain d'épices sur pommes caramélisées au vin de Muscat





Recette aussi publiée sur le site de Canadian Tire
dans le cadre de ma participation à la Brigade de cuisine de Noël

Brigade de cuisine de Noël! Qu’est-ce que ça veut dire? Ça veut dire qu’à quelques minutes de partir célébrer mon anniversaire dans un beau b&b du Vermont, valises dans le coffre et GPS programmé à l’appui, je recevais deux mystérieux appareils de cuisine, que je devais tester et évaluer! Tout ça, commandité par Canadian Tire… et sa Brigade!

Les appareils à tester, dont je ne connaissais pas la nature, sont arrivés comme je partais en weekend; j’ai à peine eu le temps de tout déballer pour me faire une idée de ce que j’allais concocter avec un tel… blender? Blender. Oké. Bien. Pendant trois jours et deux nuits, je me suis fait des scénarios de recettes, de bouchées et de plats de Noël… j’ai dormi, rêvé, mangé et respiré "blender"!

Tout ça pour rien! Parce que de retour lundi, je me suis rendu compte que je m’étais honteusement fourvoyée! En fait, vous ferez certainement la même erreur que moi en arpentant les allées de votre Canadian Tire, lorsque vous tomberez nez-à-nez avec le Ninja® Kitchen System 1100. Eh, oui! On dirait un blender tout ce qu’il y a de plus normal, mis à part son apparence un peu plus moderne que traditionnelle. Mais détrompez-vous… moi dans tout les cas, je n’avais jamais rien utilisé de tel! Un pseudo-blender qui pulvérise oui, les fruits, les légumes, la glace, etc., comme tout bon blender le ferait. Mais tah nah nah! Le Ninja® Kitchen System 1100 hache, réduit en purée, fouette, mélange et pétrit!!! En réalité, il peut remplacer un batteur et un fouet à main, un blender, un robot culinaire et peut-être même… un batteur sur socle! Sacrilège! Je le mentionne, mais n’ai toujours pas essayé cette caractéristique du Ninja. Vous serez les premiers cependant, à connaître mes impressions lorsque ce sera fait et je suis bien consciente que ce sera là, le test ultime de cet engin! Jusqu’à maintenant toutefois, j’ai mélangé, haché et pulvérisé pour réaliser pâte à biscuits, confiture et chapelure.

Ce petit électro-ménager vient avec deux jarres: une première de 72oz pour les grandes quantités de liquides comme les soupes, les smoothies, etc. et une seconde de 40oz, pour la plupart des autres fonctions. Avec la grande jarre, on peut utiliser le fouet ou les lames à pulvériser pour obtenir des soupes et des smoothies bien lisses, mais aussi pour concasser la glace ou fouetter les mousses et la chantilly. Avec la plus petite jarre, on utilise les lames à pulvériser/hacher, la pale ou le crochet à pétrir pour hacher les légumes et les fruits, mélanger les pâtes à pains, à gâteaux, à tartes, à biscuits ou à crêpes, pulvériser la chapelure ou les noix, pétrir le pain ou la brioche! Bon, il ne passe pas l’aspirateur, ni ne borde les enfants, mais franchement j’avoue que jusqu’à maintenant, le Ninja® Kitchen System 1100 me semble extra pratique! …et je ne vous ai pas même mentionné sa puissance!

Parce que vous l’aurez devinez, même si c’est difficile à croire, la mention "1100" du Ninja® Kitchen System représente oui, oui… 1100 watts!!! C’est autant que mon aspirateur! ...Et 4 fois plus que le moins cher des plus réputés batteurs sur socle! Je vous jure qu’il m’a littéralement scié les jambes à la première pression du doigt! Avec une voile et quelques gilets de sauvetage, on pourrait faire le tour du monde à bord de ce truc! Toute sa magie réside donc dans sa puissance et dans son ingénieux couvercle qui s’emboîte sur les différentes lames/pales permettant ainsi des révolutions plus contrôlées sur toute la hauteur des jarres, et donc plus puissantes.

Simplement résumé, l’ensemble Ninja® Kitchen System 1100 comprend un socle/moteur extra puissant, deux jarres et cinq différentes lames/pales à double soutien. Pas plus, pas moins et surtout pas d’anneaux d’étanchéité, de fond amovible ou de petits machins trucs que le temps s’organise toujours pour perdre ou briser.

Plein d'autres aventures m'attendent avec le Ninja® Kitchen System 1100... restez-donc branchés pour la prochaine: Verrines de gaspacho à la salsa de prunes et crème de concombre, mini grilled cheeses de chèvre!

Verrines de foie gras en croûte de pain d’épices sur pommes caramélisées au vin de Muscat
Portions : 4 petites verrines
Préparation : 15 minutes (au total)
Réfrigération : 1h30 (au total)
Cuisson : 20 minutes (au total)

Biscuits et chapelure
*Cette recette vous donnera assez de pâte pour faire la chapelure et les éclats des verrines, mais aussi 1 à 2 douzaines de biscuits supplémentaires. La quantité nécessaire aux verrines est d’environ ½ tasse de pâte à biscuits crue, mais elle pourrait aussi être remplacée par un pain d'épices du commerce, que l'on aurait préalablement fait griller.

  • 1½ tasse farine à gâteau
  • 1 cuillerée à thé gingembre moulu (ou au goût)
  • ½ cuillerée à thé cannelle moulue (ou au goût)
  • ½ cuillerée à thé cardamome (ou au goût)
  • Pincée de piment de la Jamaïque moulu (ou au goût)
  • Pincée de clou moulu
  • Pincée de muscade
  • Poivre noir moulu (au goût)
  • Pincée de bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ¼ tasse beurre mou
  • ½ tasse de cassonade
  • 1 petit œuf battu
  • ¼ tasse mélasse
  • ¼ cuillerée à thé vanille

Pommes caramélisées

  • 3 cuillerées à table beurre
  • 3 cuillerées à table oignon finement haché
  • 1 grosse pomme à cuire hachée (Cortland, Granny Smith, etc.)
  • ¼ tasse canneberges séchées hachées
  • 2 cuillerées à table sucre
  • 3 cuillerées à table cassonade
  • 1 cuillerée à table vin de Muscat (Baumes de Venise, Rivesaltes, etc.)
  • Sel et poivre fraîchement moulu (au goût)

Foie gras

  • 1 tranche de foie gras frais déveiné (env. 100 grammes - compter 25gr/pers.)
  • Sel
  • 1 œuf battu
  • Chapelure de pain d’épices
  • Dés de pommes (pour le service)
  • Gros sel (pour le service)

Pour les biscuits et la chapelure

Dans un bol, bien mélanger la farine, les épices, le bicarbonate de sodium et le sel, réserver.

Dans la petite jarre du Ninja, crémer le beurre et la cassonade en quelques pulsions, afin d'obtenir une pâte épaisse.

Ajouter l’œuf et pulser quelques coups, puis la mélasse et la vanille, toujours en pulsant quelques coups.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides, pulsant que jusqu'à ce que tous les ingrédients soient humides et forment une boule molle (ne pas trop pulser!).

Transférer la pâte obtenue sur une pellicule plastique, l'envelopper, la presser légèrement et la réfrigérer au moins 1H.

Sur un plan de travail fariné, rouler environ ½ tasse de la pâte jusqu'à une épaisseur d'environ 3mm (1cm pour des biscuits), vous aurez alors un carré de pâte d’environ 25x25cm.

Transférer sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin et cuire au four sur la grille du centre, à 350° pour 5 à 7 minutes (10 à 12 pour des biscuits plus épais) ou jusqu'à ce que le centre du biscuits soit ferme au toucher.

Laisser complètement refroidir avant de briser la moitié en éclats, et pulvériser l’autre en chapelure, dans la petite jarre du Ninja.

Pour les pommes caramélisées

Dans un petit poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon jusqu’à translucide, environ 2 minutes.

Ajouter les pommes et poursuivre la cuisson 2 minutes en remuant de temps à autres.

Ajouter les canneberges, le sucre et la cassonade, bien mélanger et laisser caraméliser 2 à 3 minutes supplémentaires.

Déglacer au vin de Muscat et laisser réduire presque jusqu'à sec.

Diviser les pommes caramélisées dans 4 verrines, garnir de quelques pincées de chapelure et de croustillants éclats de pain d’épices, réserver.

Pour le foie gras

Couper la tranche de foie gras en 4 lamelles épaisses, les saler et les tremper dans l’œuf battu, puis dans la chapelure de pain d’épices en prenant soin de bien couvrir toute la surface du foie gras; bien couvrir et réfrigérer au moins 30 minutes.

Dans un poêlon anti-adhésif, faire dorer les lamelles de foie gras panées sur un feu moyen-fort, 30 secondes par côté, ou jusqu’à bien dorées et toujours fermes.

Déposer une lamelle de foie gras par verrine, garnir de dés de pomme et de gros sel, et servir aussitôt accompagné d’un vin de muscat, d’un champagne ou mieux encore, d’un Sauternes.




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Risotto alla milanese sur effiloché de canard confit à la confiture d'oignons et canneberges




Recette aussi publiée chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre de ma participation au concours "Riz et risottos"
organisé en collaboration avec le Groupe Modus



Situé dans le nord de l’Italie, au cœur de la Lombardie, Milan compte près de un million et demi de résidents, qui peuvent aujourd’hui se vanter d’habiter la capitale mondiale de la mode. Les historiens estiment que la ville aurait été colonisée par les Celtes 600 ans av. J.-C., quelques 400 ans avant d’être conquise par les Romains, qui en firent la capitale de leur empire occidental, au 4e siècle. Au cours du 11e siècle, on lui attribua un statut semi indépendant. Après les invasions française et autrichienne, et une complète indépendance durement acquise en 1859, Milan se vit pourtant devenir un important bastion allemand, au cours la Seconde Guerre Mondiale. Pendant près de six ans, on lui infligea des bombardements extrêmes, des souffrances terribles qui anéantirent d’importantes portions de son patrimoine architectural. Mais depuis de 25 avril 1945, les Milanais se sont donnés corps et âme pour reconstruire une accueillante et très élégante métropole, et malgré les pertes énormes d’autrefois, certains trésors restent. Le Dôme de Milan, construit dans le style de la fin de l’époque gothique, arbore près de 1000 statuts et de son clocher, une vue imprenable de la cité. Toute aussi impressionnante, l’Église Santa Maria delle Grazie, qui abrite le célèbre tableau de de Vinci, La Cène, a aussi su résister à l’emprise allemande. Les alentours de Porta Ticinese valent aussi le détour, comme leurs quartiers vieillots ont été presque entièrement épargnés par la colère des hommes. Aujourd’hui, Milan est reconnu pour le chic et le raffinement de ses habitants qui promeuvent l’abondance de ses boutiques Armani, Gucci, Fendi, Prada et de nombreux autres grands noms, chez qui les fashionistas venus d’un peu partout autour du monde, peuvent eux aussi, suivre les dernières tendances.


Milan, Lombardie, Italie

Confiture

  • 1 gros oignon tranché en fines lamelles
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • 2 cuillerées à table sucre
  • ½ tasse vin blanc sec
  • 1 tasse canneberges fraîches (ou congelées, décongelées)
  • 2 cuillerées à table vinaigre balsamique
  • 1 cuillerée à thé thym séché
  • Sel au goût

Canard

  • 3 cuisses de canard confit de préférence emballées sous vide (maison ou du commerce)

Risotto

  • 3 tasses bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • 1 tasse eau
  • 1 petit oignon finement haché
  • 3 cuillerées à table beurre divisées
  • 1½ riz arborio (ou carnarolli)
  • ½ tasse vin blanc sec
  • ¼ cuillerée à thé safran
  • ¼ tasse parmesan finement râpé

  • Canneberges fraîches, thym frais, fond de canard, copeaux de parmesan, etc. (pour le décor)

Pour la confiture

Dans une casserole, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon saupoudré du sucre, en remuant de temps à autres, jusqu’à translucide et caramélisé, environ 7 minutes.

Ajouter le vin, bien mélanger et laisser réduire du tiers.

Ajouter les canneberges, le vinaigre balsamique et le thym, bien mélanger et laisser mijoter jusqu’à ce que les canneberges commencent à compoter et que le tout ait bien épaissi.

Rectifier l’assaisonnement en salant au goût, laisser tiédir, réserver.

Pour le canard

Dans une grande casserole, déposer les cuisses de canard dans leur emballage, couvrir d’eau et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser mijoter 5 minutes, ou le temps de réchauffer la viande.

Retirer les emballages de l’eau, les égoutter et en sortir les cuisses.

Désosser la viande et l’effilocher minutieusement à l’aide de deux fourchettes.

Couvrir d’une feuille de papier d’aluminium, réserver au chaud (le canard pourrait être réchauffé et effiloché pendant la préparation du risotto, afin d’éviter qu’il ne se dessèche).

Pour le risotto

Dans une casserole, chauffer le bouillon et l’eau sur un feu modéré.

Lorsque bien chaud, baisser le feu et le garder à petits frémissements.

Dans un grand poêlon, faire fondre 2 cuillerées à table de beurre sur un feu modéré, et y faire tomber l’oignon jusqu’à translucide, en remuant de temps à autres, environ 5 minutes.

Ajouter le riz et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la peau des grains soit translucide et légèrement dorée, en remuant souvent et de façon à bien les enrober de beurre, environ 3 minutes.

Ajouter le vin blanc et remuer constamment jusqu’à ce que le riz ait complètement absorbé le vin.

Ajouter le bouillon de poulet par ½ tasse et jusqu’à épuisement, en remuant régulièrement et en laissant après chaque ajout, le temps au riz d’absorber presque complètement le bouillon (le temps de cuisson total sera de 18 à 25 minutes, en tenant compte que le risotto doit être crémeux à l’extérieur et al dente au centre).

Ajouter le safran, le reste du beurre et le parmesan, bien incorporer en remuant constamment pendant 1 à 2 minutes supplémentaires.

Pour le montage

Dans quatre cercles posés sur quatre assiettes de service, déposer quelques cuillerées à table de confiture d’oignons et canneberges; bien uniformiser en pressant à l’aide du dos d’une cuillère.

Ajouter une généreuse portion de canard confit effiloché sur la confiture, toujours en pressant bien le tout.

Couvrir le canard d’une portion de risotto, et presser à nouveau afin de bien comprimer l’ensemble.

Retirer les cercles en pressant le risotto, toujours à l’aide du dos d’une cuillère.

Si désiré, décorer de canneberges fraîches, de brins de thym, de copeaux de parmesan et d’un peu de fond de canard.


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Gâteau sablé à la confiture de canneberges et oranges




Recette suggérée par Jessica de Singleton in the Kitchen
dans le cadre de ma cent-vingt-huitième participation aux TWD

Le sable est généralement classé, comme la plupart des particules, entre 0,125 et 2 millimètres. La taille des particules de sédiments peut être mesurée par une estimation visuelle ou plus fréquemment, à l’aide de différents tamis. Dans le cas de la classification par tamis, un échantillon de sable d’un poids connu est passé à travers un ensemble de tamis dont les mailles sont précisément mesurées. Les rochers, cailloux et graviers sont pour leur part, plus facilement mesurés à la main, à l’aide d’une règle ou d’un ruban à mesurer. La vase et l’argile peuvent à leur tour, être différenciées selon qu’elles sont croquantes ou plastiques entre les dents, mais il faut garder en tête lors de ce genres de tests, que certains sables peuvent être toxiques. Certains sables ont la particularité de chanter ou de produire différents sons; ont fait souvent référence à des sables chantants ou mugissants, ceux qui produisent une tonalité lorsque qu’on les piétine ou que le vent les fait tourbillonner. Ces types de sables produisent des ondes sonores créées par la friction entre les grains de sa structure cristalline. Il existe même certains types de sables qui produiront des étincelles de lumière lorsque que foulés. Mais les sables chantants deviennent de plus en plus difficiles à trouver dû à la pollution moderne, qui tend à les enduire leurs particules et ainsi, détruire leur habileté à produire des vibrations sonores. Heureusement, divers types de sables chantant peuvent encore aujourd’hui, être retrouvé sur les cinq continents. Mais s’ils ne sont pas chantants, d’autres sables ont la particularité de se dissoudre dans le vinaigre, comme le sable de carbonate, un sable constitué de minuscules coquillages. On retrouvent aussi des sables magnétiques, contenant la plupart du temps des particules de fer ou d’or. Finalement, la majorité des sables contient des particules de silicate, un minérale clair et sans couleur, qui s’il est présent en quantité suffisante, peut être fondu à haute température pour donner le verre servant aux objets de la vie courante telles que les vitres de fenêtres, perles décoratives, bouteilles, etc. On comprend mieux pourquoi, avec de si nombreux types de sables déclinés en centaines de couleurs, textures et compositions, les amoureux du sable ne se lassent pas d’en faire la collection en pratiquant une passion encore bien méconnue, l’arénophilie.


Sables chantants de Cayo Largo

Sablés
  • 2¼ tasses farine
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 13 cuillerées à table beurre mou
  • 1 tasse sucre
  • 1 gros œuf
  • 1 cuillerée à thé vanille
Garniture
  • 1 grosse orange
  • Zeste d’une orange
  • ¼ tasse jus d’orange
  • 12 onces canneberges fraîches (à décongeler si congelées)
  • 1 tasse sucre
  • Sucre glace (pour le décor)

Pour les sablés

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, battre le beurre jusqu’à bien crémeux, environ 2 minutes.

Ajouter le sucre et continuer de battre jusqu’à mousseux et aéré, environ 2 minutes.

Ajouter l’œuf et la vanille, battre 1 minute supplémentaire.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et mélanger à la main, à l’aide d’une maryse ou d’une cuillère de bois (ne mélanger que jusqu’à ce que les ingrédients secs soient incorporés aux ingrédients liquides, ne pas trop travailler!).

Diviser la pâte obtenue en deux portions égales et les rouler, une à la fois, entre deux feuilles de pellicule plastique, de façon à obtenir deux disques de 9’’ chacun (il est aussi possible de presser la moitié de la pâte au fond d’une moule à charnière qu’on aura pris soin de tapisser de papier ciré ou parchemin, et de répéter l’opération une seconde fois pour la seconde portion de pâte).

Couvrir les disques de pâte et les mettre au frigo au moins 30 minutes, ou jusqu’à 24H.

Pour la garniture

Prélever le zeste de l’orange, réserver.

Peler l’orange à vif et en détailler les suprêmes en petits morceaux.

Dans une casserole, faire chauffer la chair d’orange, le zeste, le jus, les canneberges et le sucre sur un feu modéré, jusqu’à ce que le thermomètre indique 220°F.

Transférer dans une jatte et laisser complètement refroidir à température ambiante.

Pour le montage

Dans un moule à charnière de 9’’ préalablement tapissé de papier parchemin, déposer un premier disque de pâte sablée.

Recouvrir le disque de pâte de la confiture refroidie et bien uniformiser le tout, à l’aide d’une maryse.

Poser le second disque de pâte sablée sur la garniture et presser légèrement le tout, de façon à bien compacter les différents étages.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 35 à 45 minutes, ou jusqu’à ce que le dessus du gâteau soit légèrement doré.

Laisser tiédir quelques minutes et mettre au frigo au moins 30 minutes, avant de saupoudrer de sucre glacer.

Couper en parts nettes et servir nature ou accompagné de glace à la vanille.



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Gâteau renversé aux canneberges et cheddar, parfumé à la sauge




Recette suggérée par Sabrina de Superfluous
dans le cadre de ma cent-vingtième participation aux TWD


La canneberge, qui pousse sur une vigne des endroits marécageux, fut originalement cultivée dans le Massachusetts vers 1815; elle constitue un des trois types de fruits indigènes à l’Amérique du Nord. Certains champs de canneberges existent d’ailleurs, depuis plus de 100 ans. Outre le Canada, les grands producteurs de canneberges se situent surtout dans le Massachusetts, le Wisconsin, le New Jersey, l’Oregon et Washington; ces états produisent environ 110 000 tonnes métriques de canneberges par année, dont le tiers sert à la fabrication de jus. Comme les canneberges abîmées ne sont pas admissibles à la vente de produits frais, ces petites baies vendues entières peuvent parfois être coûteuses du fait que certains producteurs les cueillent à la main, pour éviter de les endommager. Mais bien avant les Nord-Américains, les amérindiens utilisaient la canneberge autant pour leurs produits médicinaux que pour préserver les aliments, par l’acidité; on en faisait un pâte qu’on mélangeait aux viandes pour allonger leur durée de vie. On en faisait aussi des mixtures pour extirper le poison de blessures causées par les pointes de flèches. Le terme «cranberry» fut donné à la plante par les pèlerins qui estimaient que son fruit ressemblait à la tête d’une grue du Canada, appellée «sandhill crane» en anglais; originalement on les appelaient donc «craneberry», mais le «e» disparu avec le temps. Une canneberge saine et fraîche rebondira, et pour cette raison, on lui donne aussi parfois le surnom de «bounceberry». Pour être propre à la consomation, elle devrait être charnue et lustrée, et d’un rouge qui varie entre vif et sombre; la canneberge plissée ou tachée devrait être évitée. Il faut aussi savoir que la canneberge ne mûrira plus après avoir été cueillie. On la conserve fraîche, jusqu’à deux mois au frigo, bien emballée dans un sac de plastique hermétique et comme beaucoup d’autre baies, la détérioration d’une seule baie entraînera rapidement celle des autres. Lavée, la canneberge se garde congelée, pendant un an. Une fois cuite, elle peut être conservée pendant un mois, aussi au frigo. La canneberge est souvent trop surette pour être mangée tel quel; elle devra être cuite avant d’être consommée et peut importe la méthode de cuisson, elle ne doit pas non plus être trop cuite afin d’éviter qu'elle ne devienne amère.


Grue du Canada - Grus canadensis
  • 1 tasse farine
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • 1 cuillerée à thé sauge séchée
  • Pincée de sel
  • 14 cuillerées à table beurre divisées
  • 9 cuillerées à table sucre divisées
  • ½ tasse pacanes grillées hachées
  • 2 tasses canneberges fraîches (ou congelées et non décongelées)
  • 2 œufs
  • ⅓ tasse lait
  • 1 tasse cheddar fort râpé
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, la sauge et le sel, réserver.

Dans une petite casserole faire fondre 6 cuillerées à table de beurre, sur un feu modéré.

Saupoudrer 6 cuillerées à table de sucre sur le beurre fondu et amener à ébullition en remuant de temps à autres.

Aux premiers bouillons, retirer du feu et verser dans un moule carré de 8x8’’, préalablement beurré.

Parsemer le sirop des pacanes grillées hachées et des cannberges, presser le tout légèrement, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le reste du beurre et le reste du sucre jusqu’à bien pâle et crémeux, environ 3 minutes.

Ajouter les œufs un à la fois en battant pendant une minute après chaque addition.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides en trois étapes, en alternant avec le lait et en prenant soin de commencer et terminer par les ingrédients secs.

Plier le cheddar râpé dans l’appareil obtenu.

Transférer le tout dans le moule, par-dessus les fruits, en prenant soin de bien uniformiser la pâte à l’aide d’une maryse.

Cuire au four du la grille du centre, à 350° pendant 40 à 45 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau, en ressorte propre.

Poser une assiette sur le dessus du gâteau et le faire basculer de façon à le renverser sur l’assiette (ne pas retirer le moule aussitôt!).

Retirer le moule après quelques minutes et laisser tiédir une dizaine de minutes avant de servir.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Muffins à l'avoine, aux figues et canneberges séchées




Recette suggérée par Natalie de Oven Love
dans le cadre de ma cent-seizième participation aux TWD


Je dois quitter le décor de ma ville la Big Apple
Tout est décoré de people dans ce maxi puzzle
Les taxis sont jaunes et les klaxons sont jingle
De la vie, de la ville de la faune de la véritable urban jungle
C’est avec mes baskets que je pars à l’aéroport
J’ai couru dans les transports, les rastamen aiment le sport
Là, j’entends du yiddish devant le comptoir nord
Mais je vais rester sur place j’ai oublié mon passeport

Bouge ton corps ou ton body c’est Beth din
De New York jusqu’à Paris dans le style Ragga Muffin
Bouge ton corps ou ton body c’est permis
De New York jusqu’à Paris dans le style Ragga Muffin
Mon ami, bouge ton corps ou ton body c’est Beth din
de New York jusqu’à Paris dans le style Ragga Muffin
Quelque soit le style c’qu’il faut c’est tâter l’étoffe
Pas besoin de faire le prof pour crier mazal tov

Je vois qu’ils accompagnent un homme avec un chapeau noir
Faut croire que l’assemblée est la pour lui dire au revoir
Il y aussi des femmes qui agitent leurs foulards
La tension monte dans quelques minutes c’est le grand départ
Je me sens comme tout le monde avec mon paquet de dreadlocks
Ils portent des tefilines des papillotes
Ils se mettent à faire la ronde en l’entourant de cris de joies
Comme quand rabbi avait 13 ans le jour de sa Bar Mitsva
Vous connaissez la nouvelle
Le rabbi vient de partir pour Paris
Mazal tov, je prie pour que cet avion soit béni
Ma parole s’exporte regarde il va quitter New York
Il est la clé il est la porte il est au top

Il boucle sa ceinture et demain il est à Paris
Pour parler franchement il y a pensé toute la nuit
Si seulement dans l’avion il y avait eu moins de bruit
Il aurait pu se reposer et cela lui aurait suffit
Ne soyons pas futiles pour lui c’est une grande première
De voir la terre des arts de voir Paris ville lumière
New York était son astre Paris sera son flambeau
Retour sur terre aéroport 23 degrés
Il fait beau
Pensez à nous, Pensez à nous
Revenez nous, Revenez nous
Mais faites bon voyage

Rabbi muffin, MC Solaar – 2008


Vidéo de Rabbi muffin par MC Solaar - 2008

Muffins
  • 2 œufs
  • 1¼ tasse compote de pomme
  • ⅓ tasse huile végétale
  • ¼ tasse babeurre
  • 1 cuillerée à thé cardamome moulue
  • 1¼ tasse farine
  • ¾ tasse sucre
  • 1½ cuillerée à thé poudre à pâte
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ¾ tasse mélange de figues et canneberges séchées hachées
  • 1 tasse farine d’avoine
Garniture
  • ¼ tasse pacanes grillées hachées
  • ¼ tasse cassonade
Pour les muffins

Dans une jatte, à l’aide d’un fouet à main, battre les œufs, la compote de pomme, l’huile végétale, le babeurre et la cardamome, réserver.

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium et le sel.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs en ne les mélangeant que jusqu’à amalgamés (ne pas trop mélanger!)

Incorporer les fruits séchés à l’aide d’une maryse (si désiré, réserver un peu de fruits séchés pour ajouter en garniture).

Incorporer la farine d’avoine, toujours à l’aide de la maryse.

Répartir l’appareil obtenu dans les 12 cavités d’un moule à muffins, préalablement beurrées ou tapissées de caissettes de papier.

Pour la garniture

Dans un bol, bien mélanger les pacanes hachées et la cassonade.

Parsemer le dessus de chaque muffins de ce mélange.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant une vingtaine de minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser tiédir quelques instants avant de démouler.

Servir tiède ou froid.

*Donne une douzaine de gros muffins.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Biscuits "Chockablock"



Recette suggérée par Mary de Popsicles and Sandy Feet
dans le cadre de ma cent-unième participation aux TWD

«Chock-a-block» est un terme anglais qui signifie que les éléments d’un ensemble sont tellement serrés les uns contre les autres qu’il est impossible de les bouger. On pourrait traduire ce terme par l'image «plein à craquer». L’origine du terme est très ancienne et relève du vocabulaire nautique de la langue anglaise.

La déviation du mot «chock» n’est pas tout à fait claire, mais on croit que le terme viendrait de «chock-full» ou «choke-full» qui signifie «être plein à en étouffer». Cette expression date du 15e siècle et est d’ailleurs citée dans Morte Arthur, vers 1400: «Charottez chokkefulle charegyde with golde». Elle fut employée plus tard pour désigner les cales de bois (chocks) servant à maintenir les objets en place. Ces cales étaient autrefois utilisées sur les navires comme le suggère An Universal Dictionary of Marine, de William Falconer en 1769: Cale (chock), un type de taquet de bois servant à tenir en place un fût ou tout autre objet lourd, lorsque le navire est en mouvement. Aussi, «block and tackle» désigne le système de poulie utilisé sur les navires pour remonter les voiles, mais il est possible que cette expression vienne de ce fameux taquet utilisé ici pour vérouiller la poulie.

«Chock-a-block» est aussi une expression des militaires anglais de la Seconde Guerre Mondiale – «choka» ou «chocker», signifiant «être à bout», «en avoir ras le bol» ou encore «être déçu».
  • 1½ tasse farine
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ¼ tasse beurre à température ambiante
  • ¼ tasse shortening végétal
  • ½ tasse sucre
  • ½ tasse mélasse
  • 2 gros œufs
  • 1½ tasse flocons d’avoine
  • 1 tasse fruits séchés (canneberges, abricots, raisins secs, etc.)
  • 1 tasse noix hachées (pacanes, amandes, noix de Grenoble, etc.)
  • 2 tasses brisures de chocolat mi-sucré
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le shortening jusqu’à crémeux.

Ajouter le sucre et continuer de battre jusqu’à mousseux et aéré.

Ajouter la mélasse, battre à nouveau jusqu’à bien incorporé.

Ajouter les œufs un à la fois en battant au moins une minute après chaque addition.

Ajouter les flocons d’avoine et le ingrédients secs, continuer de battre à vitesse réduite jusqu’à amalgamés.

À l’aide d’une maryse, ajouter les fruits secs, les noix et les brisures de chocolat, bien incorporer.

Déposer la pâte par cuillerée à table comble (ou un peu plus) sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin (en prenant soin de laisser un espace d’environ 1’’ entre chaque biscuit).

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 15 à 18 minutes ou jusqu’à légèrement dorés.

Laisser tiédir quelques instants avant de servir ou de ranger dans un contenant hermétique.

*Donne environ 2 douzaines de très gros biscuits ou 3 douzaines de biscuits moyens.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Petits poudings au suif, canneberges, orange et érable, cuits à la vapeur





Recette suggérée par Ester de The Lilac Kitchen
dans le cadre de ma vingtième participation aux défis Daring Bakers

Cuisiner pour un monarque anglais n’a jamais été une mince affaire, comme le chef Roose l’a découvert à ses dépends en 1532. Roose, cuisinier en chef de l’évêque de Rochester, avait préparé un festin pour le roi Henri VIII, alors en visite. Malheureusement pour Roose, le menu avait violemment attaqué le duodénum royal, et le cuisiner fut envoyé en prison. Quelques jours plus tard, on le fit bouillir vif, au marché londonien de Smithfield, sous les yeux des spectateurs en liesse. Aujourd’hui, la tâche de cuisiner du chef d’état de la Grande-Bretagne est un peu moins périlleuse. Elle comporte néanmoins, ses propres embûches. Lorsque la reine Elizabeth II rend visite à ses homologues, une missive d’ordres concernant ses goûts culinaires, la précède. Selon certains chefs, la reine ne mangerait pas d’ail, ni de longues pâtes, pas plus que des sauces tomates salissantes, ou encore des mûres ou des framboises. Ces dires ont été niés par l’ambassade britannique qui les qualifie de pures spéculations et de potins recyclés. Pourtant la duchesse d’York elle-même affirme que la reine essaierait d’éviter l’ail dans le seul but de ne pas offenser ses interlocuteurs. Quoiqu’il en soit, il est clair que la reine a des préférences culinaires et qu’elle s’attend à ce que ses hôtes les respectent. Une porte-parole du palais de Buckingham soutient que la reine a des préférences relativement simples, mais que celles-ci ne seront jamais dévoilées, de peur qu’on les lui servent partout où elle ira. Les aliments par contre, que la reine ne mangera jamais, sont des coquillages ou des crustacés crus; en tout temps la reine doit être en pleine forme et elle évitera donc tout ce qui pourrait interférer avec sa condition. Ivor Spencer, le maître de cérémonies le plus illustre de Grande-Bretagne, a présidé plus de 1000 événements royaux et connaît mieux que quiconque, les goûts de la reine. Celui-ci affirme qu’elle aime la cuisine simple, ni trop riche, ni trop épicée; elle apprécie beaucoup les recettes traditionnelles telles que le pouding au suif roulé au cassis, la tarte aux pommes et le pouding au toffee. Elle préfère les petites portions, contrairement à Elizabeth I, qui se faisait vomir à l’aide d’une plume de paon, de façon à créer plus d’espace pour encore plus de nourriture. Selon certains, la reine voyagerait toujours avec un bon gâteau aux fruits, ses propres oreillers de plumes, sa bouillotte, ses remèdes homéopathiques et sa bouilloire!
  • 1½ tasse farine
  • 1½ cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ tasse sucre d’érable
  • 1 tasse suif râpé
  • 1 gros œuf
  • Zeste d’une orange
  • 6 cuillerées à table lait froid
  • ½ tasse canneberges séchées
  • 4 cuillerées à thé sirop d’érable
  • Sirop d’érable (pour le service)
Bien beurrer 4 ramequins d’au moins une tasse et verser au fond de chacun d’eux, une cuillerée à thé de sirop d’érable, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le suif et le sucre d’érable.

Ajouter l’œuf, le zeste et le lait, et battre à nouveau pendant 2 minutes.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre jusqu’à lisses.

À l’aide d’une maryse, incorporer les canneberges.

Diviser l’appareil obtenu dans les ramequins réserver et couvrir chaque ramequin d’un morceau de papier parchemin, légèrement pressé sur le dessus de la pâte (le papier parchemin empêchera la vapeur/condensation de retomber sur les poudings.

Poser un linge propre au fond d’une grande casserole et placer les ramequins sur le linge.

En prenant garde de ne pas mouiller la pâte des poudings, verser de l’eau autour des ramequins, jusqu’à ce qui ceux-ci soit à demi immergés.

Couvrir la casserole et porter à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à modéré et laisser frémir pendant 1H (en prenant soin de vérifier de temps à autres, que la casserole ne manque pas d’eau.

Retirer les poudings de la casserole, retirer le papier parchemin et démouler les poudings en posant une assiette à dessert sur chacun d’eux et en les faisant basculer (si les poudings ne se démoulent pas aisément, les laisser reposer à l’envers quelques instants et les aider à l’aide de la pointe d’un couteau piqué dans le côté de la pâte).

Servir tiède avec un trait de sirop d’érable.

The April 2010 Daring Bakers’ challenge was hosted by Esther of The Lilac Kitchen. She challenged everyone to make a traditional British pudding using, if possible, a very traditional British ingredient: suet.

Source: Delia Smith’s Complete Cookery Course, The pudding club (www.puddingclub.com), Mrs Beeton’s Book of Household Management and the Dairy Book of Home Cooking and Esther’s family recipe notes!


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Magrets poires-canneberges et purée de topinambours à l'huile de truffe noire




Appelé «artichaut de Jérusalem» en anglais, il n’est pourtant pas plus originaire de Jérusalem qu'il n'est un artichaut. Les anglophones auraient ainsi nommé le topinambour suite à une corruption du terme italien «girasola», signifiant «tournesol». Mais le topinambour est en réalité un légume racine nommé Helianthus Tuberosus; une variété de tubercules provenant d’une vivace de la famille des asters. La fleur elle-même, ressemble à un petit tournesol, ce qui explique aussi son surnom anglais «sunchoke». Le tubercule par contre, ressemble à s’y méprendre à la racine de gingembre; sa saveur est délicate, légèrement sucrée, un peu comme celle du jicama ou de la châtaigne d’eau. Sa ressemblance en goût et en texture avec la pomme de terre, fait de la culture du topinambour la plus lucrative culture de légume racine, originaire de l’Amérique du Nord. En 1585, Sir Walter Raleigh aurait constaté que les amérindiens cultivaient le topinambour sur les terres qui sont aujourd’hui la Virginie. Une quinzaine d’années plus tard, le topinambour voyagea jusqu’en Europe grâce à l’explorateur Samuel de Champlain, qui le fit connaître comme «artichaut du Canada» ou «pomme française», mais les Français le renommèrent «topinambour» et travaillèrent à le perfectionner pour le cultiver à grande échelle; depuis cette époque d’ailleurs, le topinambour a toujours été plus cultivé en Europe qu’en Amérique. Durant de nombreuses années, le topinambour fut ignoré, voire même évité; de vieilles histoires lui attribuaient des propriétés l’associant à la lèpre à cause de sa ressemblance avec les doigts déformés des malades. Pourtant, durant la Seconde Guerre Mondiale, le topinambour et le navet devinrent des légumes prévalents, ce qui leur alloua plus tard la réputation de «légumes des pauvres». Aujourd’hui, plusieurs variétés de topinambours blancs, rouges, allongés, noueux, etc. sont cultivés; on les utilise non seulement dans de nombreux produits commerciaux pour leur teneur en fructose, mais aussi pour en faire de l’alcool.


Variété de topinambours blancs

Magrets
  • 2 magrets de canard
  • 2 poires pelées parées coupées en quartiers
  • ½ t. gelée de canneberges (maison ou du commerce)
  • 2 échalotes émincées
  • 2 c. à table vinaigre balsamique
  • 1 c. à thé sucre
  • Sel et poivre au goût
Purée
  • 1.5lb topinambours pelés coupés en cubes (réserver quelques fines tranches)
  • 1 c. à table huile de truffe noire
  • Sel et poivre au goût
Pour les magrets

Tailler des incisions diagonales dans le côté gras des magrets, sans percer la chair.

Dans un grand poêlon, faire cuire les magrets sur un feu élevé, environ 4 à 5 minutes sur le côté gras (vider le poêlon du gras au fur et à mesure qu’il s’accumule; garder le gras pour une usage ultérieur!).

Retourner les magrets et poursuivre la cuisson pendant 2 à 3 minutes.

Retourner à nouveau les magrets, ajouter les poires, les échalotes, la gelée de canneberges, le vinaigre balsamique et le sucre, baisser le feu à moyen-doux, remuer délicatement et continuer la cuisson pendant environ 5 minutes ou jusqu’à ce que les poires soient tendres et légèrement dorées.

Retirer le poêlon du feu, transférer les magrets sur une planche à découper et les couper en tranches d’un peu moins de 1cm.

Déposer les tranches de magrets dans les assiettes de façon harmonieuse, saler et poivrer au goût et servir accompagnées des tranches de poires, des canneberges et échalotes caramélisées et de la purée de topinambours à l’huile de truffe noire.

Pour la purée

Dans une casserole, faire cuire les topinambours à grande eau légèrement salée environ 15 minutes ou jusqu'à tendres (exactement comme pour des pommes de terre).

Égoutter les topinambours, les réduire en purée à l’aide d’un pilon alors qu’ils sont encore bien chauds.

Ajouter l’huile de truffe noire, saler et poivrer au goût et servir aussitôt.


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