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Verrines de crème au butterscotch parfumée aux amandes, caramel et chocolat




Recette suggérée par Donna de Spatulas, Corkscrews and Suitcases
dans le cadre de ma trente-deuxième participation aux TWD
D’après la légende, la pierre du destin, aussi connue comme «pierre de Scone», «pierre du couronnement» ou «pierre de Tanist», fut utilisée comme oreiller par Jacob, fils d’Isaac, patriarche de la Bible. Un simple bloc de grès rouge, pesant environ 335lbs et que l’on croit avoir été apporté en Écosse au 9e siècle, elle fut utilisée pour le couronnement des rois de Dal Riada, une région de l’ouest de l’Écosse, aujourd’hui appelée Argyll. Lorsque Kenneth I, le 36e roi de Dal Riada déplaça sa capitale vers Scone en 847, la pierre du destin fut aussi déplacée. Le couronnement des rois écossais prenait place alors, à Moot Hill au palais de Scone, près de Perth, où seulement une réplique de la pierre s’y trouve aujourd’hui. En 1292, John Balliol fut le dernier roi écossais à être couronné sur la pierre puisqu’en 1296, Édouard I, conquérant de l’Écosse et du Pays de Galles, s'empara de la pierre en gage de butin de guerre et la déplaça à nouveau afin qu’elle soit installée sous le trône du couronnement dans l’abbaye de Westminster, en Angleterre; elle y resta d’ailleurs, pendant 700 ans. Il existe par contre, plusieurs théories stipulant que des moines écossais n’auraient pas cédé la vraie pierre, mais auraient vraisemblablement cachée l'originale dans la rivière Tay, bernant ainsi les troupes anglaises d’Édouard. Pourtant, Jacques VI d’Écosse, Jacques I d’Angleterre, tous les rois et reines Stuart d’Écosse furent couronnés sur cette pierre du destin; depuis l’Acte d’Union de 1707, l’utilisation de la pierre fut appliquée pour la Grande-Bretagne et par la suite avec l’Acte d’Union de 1801, pour le Royaume-Uni dans son intégralité. Le 25 décembre 1950, un groupe de nationalistes écossais s’emparèrent de la pierre et la ramenèrent en Écosse, où elle demeura 4 mois avant d’être retournée à Westminster. Mais le fut-elle réellement? Diverses théories s’ajoutant à la première, affirment qu’à nouveau, une copie de la pierre aurait été retournée en Angleterre. Quoiqu’il en soit, la pierre originale avait du être très bien cachée, puisque aucune des pierres présentement en possession des Britanniques ou des Écossais, ne correspond à la description historique de «l’oreiller de Jacob». Tout de même, suite au mécontentement grandissant des Écossais, le gouvernement conservateur britannique retournait officiellement la pierre en Écosse, le 30 novembre 1996. Elle réside depuis au château d’Édimbourg où des historiens écossais l'ont examiné à son arrivé, déclarant qu’elle était «possiblement» la pierre originale de Dal Riada. Dans l’éventualité du couronnement futur d’un monarque britannique par contre, une entente a été accordée pour que la pierre du destin soit temporairement replacée sous le trône du couronnement de l’abbaye de Westminster.


Pierre du destin, en Écosse et sous le trône de l'Abbaye de Westminster
  • ½ t. cassonade tassée
  • ½ t. crème 35%
  • 1¾ t. lait entier (divisé)
  • ¼ t. fécule de maïs
  • Pincée de sel
  • 3 c. à table sucre
  • 3 jaunes d’œufs
  • 3 c. à table beurre mou
  • 1 c. à thé vanille
  • 3 c. à table bourbon (whiskey, scotch ou rye)
  • 6 à 8 c. à table caramel
  • 2 c. à table garniture aux amandes
  • 1 c. à table éclats de bonbons au caramel au beurre
  • 1oz. chocolat fondu
Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer la cassonade et l’eau jusqu’à ce que celle-ci soit bien dissoute, porter à ébullition et laisser bouillir 2 minutes en remuant constamment.

Ajouter la crème et 1½ tasse du lait, ramener à ébullition, fermer le feu, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la fécule et le sel, réserver.

Dans une jatte, battre les jaunes et le sucre jusqu’à pâles et mousseux, ajouter le reste du lait et battre à nouveau.

Ajouter le mélange de fécule au mélange d’œufs, battre à nouveau.

En un mince filet, ajouter le sirop chaud à cet appareil en battant constamment.

Retourner le tout dans la casserole sur un feu modéré et battre toujours en prenant soin de bien racler les parois et les angles de la casserole.

Fermer le feu lorsque le tout aura épaissi et que les premières bulles remontent à la surface.

Ajouter le beurre, le Bourbon et la vanille, battre à nouveau quelques secondes.

Verser le premier tiers de la préparation dans 4 verrines.

Garnir la crème nature du caramel, également divisé entre les 4 verrines.

Transférer le deuxième tiers de la crème dans un bol, ajouter la garniture aux amandes et les éclats de bonbons, bien mélanger.

Verser la crème aux amandes également sur le caramel, dans les verrines.

Ajouter le chocolat fondu au dernier tiers de la crème et bien mélanger.

Verser la crème au chocolat également sur la crème aux amandes, dans les verrines.

Couvrir chaque verrines de pellicule plastique, posée directement sur le dessus des crèmes, mettre au frigo au moins 4H avant de servir bien froid et décorer si désiré, de mikados au chocolat, amandes et caramel au beurre.

*Pour les mikados, une fois trempés dans le chocolat, les rouler dans des éclats de bonbons au caramel au beurre et amandes grillées hachées.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Glace au butterscotch et pacanes


Les historiens culinaires ont plusieurs théories en ce qui concerne l’origine du butterscotch, aucune n’est d’ailleurs concluante. Il est possible que la partie « scotch » du nom, soit un dérivé de « scorch » qui signifie « brûlé » en français. Il est aussi possible que « butterscotch » soit basé sur l’Écosse puisque plusieurs ont documenté que le « toffee » aurait été appelé « butterscotch » et que « scotch » est un vieil adjectif anglais pour « écossais », ce qui suggérerait qu’il aurait été inventé dans ce pays. Malgré cela, le mot « butterscotch » a été recensé pour la première fois à Doncaster, une ville de Yorkshire en Angleterre où Samuel Parkinson aurait commencé à fabriquer ce bonbon en 1817. Le Parkinson’s Butterscotch avait reçu le sceau royal d’acceptation et devint même un attrait de Doncaster jusqu’à ce qu’on en cesse la production en 1977. La recette fut ravivée en 2003, alors qu’un homme d’affaire et sa femme la découvrirent, inscrite sur un vieux papier plié dans une des fameuses boîtes métaliques St-Leger qui ce trouvait dans leur grenier. La compagnie Parkinson’s Doncaster Butterscotch Ltd. revivait; elle produit et fait encore aujourd’hui à travers le monde, le commerce du butterscotch selon la recette originale.
  • ½ t. cassonade
  • ½ c. à table fécule de maïs
  • ¼ t. sirop de maïs
  • 1½ t. lait
  • ½ c. à thé sel
  • 1 œuf battu
  • 1/3 t. lait évaporé
  • ½ t. crème 35%
  • 1 c. à thé vanille
  • ½ t. pacanes grillées hachées
  • ½ t. pépites de Skor
  • (ou autres friandise, confiserie du genre « toffee » ou nougatine)
  • 2 c. à thé Scotch, Whisky ou Bourbon au choix (facultatif)
Dans une petite casserole, déposer la cassonade et la fécule.

Faire chauffer à feu moyen en ajoutant le sirop de maïs, le lait et le sel, remuer régulièrement.

Ôter la casserole du feu aux premiers bouillons et verser environ 1 tasse du mélanger chaud sur l’œuf battu en remuant constemment afin d'empêcher l'oeuf de cuire.

Retourner le mélange d’œuf à la casserole et continuer de chauffer à feu doux en remuant constemment pendant 2 minutes ou jusqu’à ce que le mélange ait légèrement épaissi.

Hors du feu, ajouter le lait évaporé, la crème et la vanille.

Laisser le tout tiédir et mettre au frigo pour faire complètement refroidir.

Verser le tout dans le contenant de la sorbetière et faire turbiner selon les directives du manufacturier.

Ajouter les pacanes et les pépites quelques minutes avant la fin du turbinage.

Ajouter la liqueur 2 minutes avant la fin du turbinage.

*Pour une glace bien ferme, la transvaser dans un contenant hermétique et la garder au congélateur au moins 2 à 3 heures supplémentaire.

*Donne environ 1L de glace


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