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Rôti de cuisseau de veau et poêlée de crosnes à l'érable





Parce que si peu de gens transcendent le goût de l’inconnu, du nouveau, rien ne devrait nous empêcher de succomber à la tentation de l’éphémère superficialité. La fine pointe de la gastronomie est aussi visionnaire que celle de la haute couture, peut-être même plus encore. Cependant, contrairement à la haute couture qui n’a que très peu de standards objectifs autre que celui de nous vêtir, la gastronomie se doit d’adhérer à une règle selon laquelle, le goût détient une priorité indiscutable. Il y a quelques années, un petit tubercule depuis longtemps oublié, démangeaient les chefs et les jardiniers du monde entier: le crosne. Originalement cultivée au Japon, cette petite racine n’a fait son apparition en Europe qu’en 1882, dans le village de Crosnes, d’où évidement elle tire son nom actuel. Selon la société d’horticulture anglaise, les crosnes étaient très populaires jusque vers les années ’20, après quoi ils se démodèrent et tombèrent dans l’oubli, un peu comme le Burberry de la renaissance. Inlassablement décrit comme le plus étrange et mystérieux légume que la nature ait produit, on le dit aussi affreux et très difficile à cultiver. Qui a-t-il donc alors de si irrésistible à propos de l’extraordinaire crosne à $50 le kilo? Les raisons sont possiblement aussi impitoyables que celles qui nous pousseraient à acheter le blouson Gaultier dont on rêve depuis des lustres. Le crosne fait partie de la même famille que la menthe, ce qui pourrait peut-être ajouter à son sex-appeal, tout comme le ferait une veste de cuir pour un motard branché. Les feuilles du crosne sont presque identiques à celles de la menthe, seulement sans leur parfum, mais qu’importe puisque son trésor se trouve dans sa racine dont la saveur s’apparente à celle du topinambour. Le crosne n’est jamais tellement plus grand qu’un pion d’échec alors que sa couleur blanche perlée et sa forme tordue rappellent celle d’un bibendum miniaturisé. La plupart des chefs croient que le crosne ne devrait jamais être cuit en solitaire, mais plutôt en macédoine de légumes parce qu’assurément, il donnera tout son sens au plus banal des mélanges. Comme la carotte, le crosne est juteux et légèrement sucré lorsque consommé cru, fraîchement sorti du potager. Évidemment, vu son prix et sa rareté, Gaultier sera peut-être plus accessible d’ici à ce que vous ne puissiez en déguster quelques précieuses bouchées, mais tentez votre chance, sa saison s’étale d’octobre à la mi-décembre.

  • 1 rôti de cuisseau de veau (2 livres)
  • 2 cuillerées à table huile d’olive
  • Sel et poivre au goût
  • 1 oignon haché
  • 2 carottes hachées
  • ½ tasse sirop d’érable
  • ½ tasse jus d’orange
  • ½ tasse demi-glace (maison ou du commerce)
  • 4 cuillerées à table crème 35%
  • 2 tasses crosnes

Dans une cocotte ou un poêlon allant au four, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire brunir le rôti de cuisseau de tous les côtés.

Saler poivrer le rôti, ajouter l’oignon, les carottes, le sirop d’érable et le jus d’orange à la cocotte, couvrir et enfourner sur la grille du centre, à 250° pendant 1H30 ou jusqu’à ce que la température interne indique 155°.

Retirer le rôti de la cocotte et le garder enveloppé dans une feuille de papier d’aluminium pendant 15 minutes, à température ambiante.

Pendant ce temps, remettre la cocotte sur un feu modéré et la déglacer avec la demi-glace et la crème.

Ajouter les crosnes à la sauce et laisser mijoter de 5 à 7 minutes, ou jusqu’à ce que les crosnes soient tendres à l’extérieur et légèrement croquants à l’intérieur.

Couper le veau en tranches et servir aussitôt, accompagné de la sauce, des crosnes et d’autres légumes au goût.
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Rôti de boeuf Angus en croûte parmesane




Or, à Parme, tout ce qui n’est pas noble ou dévot est en prison, ou fait ses paquets pour y entrer; soyez bien convaincue que ce mariage ne semblera singulier chez nous que du jour où je serai disgracié. Cet arrangement n’est une friponnerie envers personne, voilà l’essentiel, ce me semble. Le prince, de la faveur duquel nous faisons métier et marchandise, n’a mis qu’une condition à son consentement, c’est que la future duchesse fût née noble. L’an passé, ma place, tout calculé, m’a valu cent sept mille francs, mon revenu a dû être au total de cent vingt-deux mille ; j’en ai placé vingt mille à Lyon. Eh bien! choisissez: une grande existence basée sur cent vingt-deux mille francs à dépenser, qui, à Parme, font au moins comme quatre cent mille à Milan ; mais avec ce mariage qui vous donne le nom d’un homme passable et que vous ne verrez jamais qu’à l’autel, ou bien la petite vie bourgeoise avec quinze mille francs à Florence ou à Naples, car je suis de votre avis, on vous a trop admirée à Milan; l’envie vous y persécuterait, et peut-être parviendrait-elle à nous donner de l’humeur. La grande existence à Parme aura, je l’espère, quelques nuances de nouveauté, même à vos yeux qui ont vu la cour du prince Eugène; il serait sage de la connaître avant de s’en fermer la porte. Ne croyez pas que je cherche à influencer votre opinion. Quant à moi, mon choix est bien arrêté: j’aime mieux vivre dans un quatrième étage avec vous que de continuer seul cette grande existence.

Extrait de La chartreuse de Parme, STENDHAL – 1839


Marie-Henri BEYLE (STENDHAL) - 1783-1842
  • 1 rôti de bœuf Angus d’environ 3 livres
  • 6 branches de thym (feuilles seulement)
  • 8 cuillerées à table chapelure
  • 4 cuillerées à table moutarde de Dijon
  • 4 cuillerées à table parmesan finement râpé
  • ¼ tasse beurre très mou
  • Poivre fraîchement moulu (au goût)
Avant de préparer l’enrobage, laisser la viande à température ambiante au moins 30 minutes, ou jusqu’à 1H, dans un plat allant au four.

Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients avec le dos d’une cuillère et de façon obtenir une pâte épaisse.

Façonner la pâte obtenue en une couche uniforme, sur la totalité du rôti.

Faire cuire au four à découvert, sur la grille du centre, à 425° pendant 15 minutes pour chaque livre (cette recette pour un rôti de 3 livres, prendra 45 minutes à cuire).

Éteindre le four, entrouvrir la porte et laisser le rôti tiédir ainsi 10 à 15 minutes.

Transférer sur une planche à découper et trancher, de préférence à l’aide d’un couteau électrique (ce qui évitera de briser la croûte), servir aussitôt.


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Rôti de boeuf sauce au Gorgonzola, bacon et noix


“I just had some bacon. Anybody ever had bacon before? It’s good. Oh, my greasy lover, bacon. It’s the best!

You wanna know how good bacon is? To improve other food, they wrap it in bacon. If it weren’t for bacon, we wouldn’t even know what a water chestnut is. “Thank you bacon. Sincerely, Water Chestnut III.”

And bits of bacon, bits of bacon are like the fairy dust of the food community. “You don’t want this baked potato? Brrring! Now it’s your favorite part of the meal. Not interested in the salad? Bibbity bobbity BACON! I just turned it into an entree.”

But once you put bacon in a salad, it’s no longer a salad. It just becomes a game of ‘find the bacon in the lettuce’. It’s like you’re panning for gold. Eureka!

There is something dishonest though about putting bacon in a salad - it’s kind of like smoking while you jog. “I want the BLT, but I’ll just get a salad with bacon and tomato. Can you put it between two pieces of toast and stick a toothpick through it? That’d be great…”

It’s amazing the shrinkage that occurs with bacon. You start with a pound, you end up with a bookmark.

I never feel like I get enough bacon, at breakfast it’s like they’re rationing it. “Here’s your two strips of bacon.” “I want more, more bacon!”

Whenever I’m at a brunch buffet and they have that big metal tray filled with the 4000 pieces of bacon, I always think, “If I was here by myself…I would eat only bacon. I would steal this tray, go lay down, and eat bacon all day.”

But you can’t eat bacon all day, cause it’s horrible for you. You know bacon’s bad when a healthier choice is a donut. And we’ve known bacon is bad for thousands of years. It’s literally a restriction on entering certain religious. “Our rules: No Killing, No Cheating on Your Wife, No Bacon.” “Oooh, what was that last one?” “No Bacon.” “Aaah, I’m in the wrong line.”

“How many bacon jokes is he gonna do? It’s like, come on!”

But bacon is that good. I bet if you put bits of bacon on a strip of bacon, you could travel back in time. It’s like a tasty vortex.

And fat back, supposedly fat back is like bacon on steroids, you know. I’ve never tried fat back, probably because it’s called ‘fat back’. I don’t know what creeps me out more - fat or back. Why don’t they just throw in hairy while they’re at it? “That’s some good hairy fat back. That reminds me, your mother called.”

“That’s gotta be the end of the bacon jokes…”

I even like the name Bacon. You can’t tell me the success of Kevin Bacon isn’t somehow tied to his name. You’re not going out to see a Kevin Hot Dog movie. “Who’s in this movie?” “Kevin Bacon.” “Sounds good.”

Thank you very much. You’ve been like bacon.


Jim Gaffigan - "Bacon"
  • 1 rôti de bœuf au choix
  • ⅓ t. noix de grenoble
  • ¼ t. crème 35%
  • 1 c. à table beurre
  • 1 c. à table huile d’olive
  • ½ oignon haché
  • 2oz bacon haché
  • 2 gousses d’ail finement hachées
  • ½ c. à thé flocons de piment fort
  • ½ t. vin blanc
  • ½ t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • Poivre au goût
  • ¼ t. Gorgonzola
Dans la jarre du blender, pulvériser la moitié des noix et la crème, réserver.

Dans un grand poêlon, faire chauffer le beurre dans l’huile sur un feu modéré et y faire revenir les oignons, l’ail, le bacon et les flocons de piment fort, pendant environ 8 minutes ou jusqu'à ce que les oignons soient translucides.

Déglacer au vin blanc et laisser réduire 2 minutes.

Ajouter le bouillon de poulet, poivrer et laisser mijoter 2 minutes supplémentaires.

Ajouter le Gorgonzola en remuant constamment afin de bien le faire fondre.

Laisser mijoter le tout pendant 10 minutes, ajouter la crème de noix réservée et le reste de noix, bien mélanger et en napper le rôti (cuit) de votre choix.


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Rôti français, sauce aux pleurotes et vin rouge


Le pleurotus ostreatus, malgré son surnom «pleurote huître», n’a aucune affinité avec le mollusque lui-même, sauf peut-être son apparence. Celle-ci, au pied excentrique souvent quasi absent, apparaît plutôt comme un chapeau allongé, lisse et gras, aux couleurs variant du gris sombre au beige clair, mais affichant aussi parfois, des tons de rose et de jaune. Le pleurote aux fines et délicates lamelles, est très certainement un des champignons les plus périssables et doit être conservé entre 1°C et 4°C. Il est le troisième champignon le plus cultivé sur la planète, la Chine d’ailleurs, en est le premier producteur avec 85% de la production mondiale, soit approximativement un million de tonnes annuellement. Du côté de sa culture industrielle, on le retrouve poussant dans des sacs stériles remplis de sciures de bois et inoculés de semences, mais le pleurote se retrouve aussi facilement à l’état sauvage, grimpant le long de troncs d’arbres morts et ce, tout au long de l’année dans un climat tempéré. Évidement très populaire dans les pays asiatiques, le pleurote se prête pourtant très bien à tout plat réclamant des champignons; sa saveur subtile sera légèrement plus sucrée et plus prononcée lorsque mature, par contre sa texture deviendra un peu moins plaisante, moins moelleuse. Depuis plus de mille ans, diverses cultures du monde vénèrent le pleurote autant en gastronomie qu’en médecine, parce qu’il est riche en protéine, vitamine C, potassium et acide folique - vitamine d’une grande aide pour contrer l’anémie. De plus, le pleurote renferme une quantité de niacine 10 fois supérieure à tout autre légume, et est même une source naturelle non négligeable de statine, un hypolipidémiant contribuant à la baisse de la cholestérolémie.
  • 1 rôti français non bardé (environ 1.5 à 2lbs)
  • Sel et poivre (au goût)
  • 3 c. à table moutarde à l’ancienne
  • 1 c. à table thym séché
  • 2 t. pleurotes grossièrement hachés
  • 2 t. champignons grossièrement hachés (de Paris, café ou autres)
  • 2 c. à table beurre
  • ½ t. vin rouge corsé
  • 1 t. bouillon de bœuf (maison ou du commerce)
  • 1 c. à table fécule de maïs
  • 1½ c. à table eau
  • 1 c. à table pâte de tomates
  • ½ c. à table sauce Worcestershire
Déposer le rôti dans un plat allant au four, le saler et le poivrer de tous les côtés.

Dans un petit bol, mélanger la moutarde et le thym et en badigeonner le rôti en entier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 450° pendant 15 minutes, baisser le feu à 350° en prolonger la cuisson jusqu’à ce que la température interne soit de 145°F (pour un rôti saignant).

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre sur un feu modéré, y faire sauter les champignons jusqu’à légèrement dorés, environ 5 minutes.

Ajouter le vin et le bouillon de bœuf et poursuivre la cuisson jusqu’à réduit de moitié.

Pendant ce temps, dans un petit bol, délayer la fécule dans l’eau, ajouter la sauce Worcestershire et la pâte de tomates.

Ajouter le contenu du petit bol à la sauce réduite en remuant constamment jusqu’à épaissi, réserver.

Au sortir du four, emballer le rôti dans une feuille de papier d’aluminium bien scellée et laisser reposer pendant une dizaine de minutes.

Trancher le rôti selon l’épaisseur désirée et servir arrosé de la sauce.

Bœuf Wellington, glace au vin rouge


Les historiens culinaires sont généralement d’accord pour dire que le Boeuf Wellington fut nommé en l'honneur d'Athur Wellesley, premier duc de Wellington, l’homme même qui écrasa Napoléon à Waterloo. Plusieurs livres font mention de Wellington, le soldat, mais de façon surprenante, rien ne fait allusion au fameux plat de bœuf. Il est presque certain que les premières pâtes recouvrant le bœuf Wellington, n’étaient au départ, que de simples mélanges de farine et d’eau enveloppant un rôti cru, ce qui permettait à ce rôti de cuire sans brûnir : étrange mode de l’époque. Avec le temps, la pâte devint une pâte feuilletée, des truffes émincées furent ajoutées à la garniture, tout comme le foie gras. Aujourd’hui, le tout a été simplifié, on remplace le foie gras par des foies de volailles ou encore, par une mousse ou un pâté de foie gras enfin, une duxelles de champignons remplace la truffe. Jane Garmey inclus le Bœuf Wellington dans son livre Great British Cooking: A Well Kept Secret – 1981, mais admet que l’origine de la recette reste un mystère. « Je n’ai jamais pu trouver le Bœuf Wellington mentionné dans aucune référence culinaire, ancienne ou récente. » écrit-elle dans sa préface. « Cependant, cuisiner la viande en croûte, était chose très commune à la fin du 18e sièlce, et comme cette façon d’apprêter la viande est si particulière, il me semblait injuste d’omettre le Bœuf Wellington simplement parce que ses origines sont incertaines. Étrangement, Adrian Baily ne fait aucune mention de la recette dans The Cooking of the British Isles – 1969, alors même que les recettes « tatillonnes » étaient très en vogue. Le Bœuf Wellington connu son heure de gloire pendant les années ’60 aux Etats-Unis; on le déclina même en un « Burger à la Wellington ». Les années ’80 arrivées cependant, tout était fini; le Bœuf Wellington avait perdu son cachet.
  • 1 petit rôti ou filet de bœuf de 1.5 à 2lbs
  • 6 c. à table beurre mou (divisées)
  • 3 à 4 gros Portobellos finement hachés en petits cubes (duxelles)
  • 1 oignon moyen finement haché en petits cubes (duxelles)
  • Gros sel au goût
  • 2 oz. mousse de foie gras (nature, aromatisé aux herbes, à l’ail, etc.)
  • 1 pâte feuilletée ou brisée (maison ou du commerce)
Glace
  • ½ t. vin rouge
  • ½ t. bouillon de bœuf ou de fond de veau (maison ou du commerce)
  • 1 c. à thé fécule de maïs
  • 1 c. à table eau froide
Déficeler le filet ou le rôti, enlever toute barde et recouvrir de 2 c, à table de beurre.

Déposer dans un plat allant au four, faire cuire sur la grille du centre à 450° pendant 10 à 15 minutes, dépendant de la cuisson désirée.

Laisser le filet refroidir complètement, réserver les jus de la viande.

Mélanger 2 c. à table de beurre mou à la mousse de foie, bien défaire à la fourchette jusqu'à fin et mousseux pour ensuite, tartiner le filet refroidi de cet appareil, réserver.

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre à feu moyen-doux et y faire suer l’oignon et les champignons jusqu’à très tendres, saupoudrer de gros sel au goût, réserver.

Rouler la pâte feuilletée froide, pour obtenir un rectangle d’environ 1'x10'', déposer le pâte sur un moule à pain sur la longueur et l’y enfoncer quelque peu.

Étendre uniformément la moitié du mélange de champignons, au centre de la pâte feuilletée.

Déposer le filet tartiné, à l’envers sur le mélange de champignons.

Remplir chaque côté du filet, du reste du mélange de champignons et parsemer le surplus sur le dessus.

Refermer la pâte feuilletée sous le filet ainsi que sur les côtés en scellant au pinceau, avec un blanc d’oeuf battu jusqu'à mousseux.

Terminer en badigeonnant le reste du blanc d'oeuf sur la totalité de la pâte feuilletée, faire quelques incisions dans la pâte du dessus.

Retourner le filet ainsi emmailloté, pour le déposer dans un plat allant au four, sutures par-dessous.

Faire cuire au four sur la grille du centre à 450° pendant 15 à 20 minutes supplémentaires, selon la cuisson désirée.

Pendant ce temps, mettre les jus de la viande dans une petite casserole, ajouter le vin rouge et porter à ébullition.

Baisser le feu à moyen-doux et laisser mijoter jusqu’à réduit au quart.

Ajouter le bouillon de bœuf et laisser mijoter à nouveau, 10 à 15 minutes.

Ajouter la fécule préalablement délayée dans l’eau froide et mélanger doucement jusqu’à légèrement épaissi.

Servir le Bœuf Wellington en tranches, arrosé de glace au vin rouge.


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Rosbif à la sauce au thé fort et moutarde


Ce n'est un secret pour aucun polichinelle, les relations entre les Français et les Anglais sont depuis bien longtemps, relativement tendues. Mais que les Français appellent les Anglais des "Rosbifs", est une insulte pour le moins étrange. Quoiqu’il en soit, celle-ci n'est pas tellement plus étrange que lorsque les Anglais appellent les Français, des "Frogs". Le mot rosbif a deux significations et seulement l’une d’entre elles est voulue comme une insulte. Rosbif pour "roast beef" ou "boeuf rôti"; dans les livres de cuisine les plus populaires de France, ce terme désigne une façon de cuire le mouton, l’agneau ou d’autres viandes: rosbif de mouton, rosbif d’agneau, etc. Le linguiste Pr Richard Coates de l’Université de Sussex en Angleterre, pense que l’expression était originalement utilisée comme un terme gastronomique et devint la marque des Anglais en faisant référence à la façon dont ils cuisinaient le bœuf, au 18e siècle. Et donc, le terme Anglais "rosbif" entra dans le vocabulaire des Français, au même titre que "week-end", "jogging" ou "shopping" au grand désarroi des puristes de la langue. "Rosbif" est à présent le nom donné pour "roast beef", terme qui a d’ailleurs déjà gagné l’Italie et l’Espagne. À partir de 1850, l’expression s’est étendue jusqu’à désigner les Anglais eux-mêmes. Dans tous les cas, si insulte il y a, elle est généralement relativement inoffensive même si la tourmente des interdictions d’importation de bœuf, depuis la "vache folle", a plutôt contribué à raviver celle-ci. Par ailleurs "Rosbifs" est devenu le parallèle de "Frogs" du fait que les Anglais considèrent ce terme peu offensant. D’ailleurs cela surprendrait certainement beaucoup de Français de savoir que bien avant leur avoir été épinglé, "Frogs" se destinait originalement aux Néerlandais qui vivaient dans les marécages, au 14e siècle. "L’insulte fut pointée vers les Français seulement lorsqu’ils devinrent les ennemis nationaux des Anglais" conclut Jonathon Green, auteur du Cassel Dictonary of Slang. Dès 1805, les Français deviennent des "Frogs", mais à l’époque, ce surnom ne faisait pas autant référence à ceux qui vivaient avec les grenouilles, qu’à ceux qui les mangeaient. La planète est remplie de gens qui s’injurient avec les noms de ce qu’ils mangent
…Je vous laisse le loisir d’y penser, l’insulte n’étant pas mon point fort.
  • 1 rôti de surlonge de bœuf
  • 1 gousse d’ail
  • 2/3 t. beurre à température de la pièce
  • 4 c. à table moutarde sèche
  • Poivre au goût
  • 2 oignons tranchés en rondelles
  • 1 enveloppe de sauce demi-glace de Knorr
  • 1¼ t. eau
  • 1 c. à table farine
  • 1 t. thé fort
  • Un peu de crème ou de lait
Mélanger le beurre et la moutarde sèche, réserver.

Couper la gousse d’ail en 5 à 6 morceaux, et piquer le rôti de ceux-ci.

Dans un poêlon de fonte ou un faitout allant au four, déposer le rôti et l’enrober généreusement du beurre moutardé en réservant 1 c. à table de beurre pour la sauce, puis couvir le rôti de rondelles d’oignons.

Mettre au four sans couvrir et faire cuire à 425° pendant 15 à 20 minutes dépendant de la taille du rôti.

Éteindre le four et y laisser le rôti 15 minutes supplémentaires.

Enlever le rôti du poêlon et l’envelopper d’un papier d’aluminium pour au moins une dizaine de minutes.

Pendant ce temps, dans le même poêlon et en gardant le beurre fondu et les oignons, préparer la demi-glace Knorr avec 1¼ t. d’eau froide.

Porter à ébullition sur un feu moyen-fort en mélangeant constamment, puis baisser le feu à doux
et laisser mijoter 5 minutes toujours en mélangeant régulièrement.

Faire un beurre manié en ajoutant la farine au reste de beurre moutardé et l’ajouter à la sauce.

Ajouter le thé fort et un peu de lait ou de crème, bien mélanger et rectifier l’assaisonnement au goût.

Servir les tranches de rosbif saignantes avec la sauce au thé fort et moutarde.

Source : Yannick - déclinaison


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Longe de porc aux arachides



Le porc, source de près de 40 médicaments? Eh! oui… le porc sauve des vies, en effet! Non seulement parce qu’on se sert de plusieurs de ses composantes hormonales pour fabriquer divers médicaments, mais aussi parce que la peau du porc étant la plus similaire à celle de l’Homme, il est possible à présent, d’en faire des greffes humaines sur les grands brûlés. Mais encore, le pancréas du porc produit de l’insuline utilisée dans le traitement du diabète, ses glandes surréanales produisent des corticostéroïdes servant à traiter diverses maladies telles que l’asthme et les rhumatismes, ses épiphyses produisent la mélatonine qui améliore le sommeil et renforce le système imunitaire, son hypophyse produit l’oxitocyn qui sert à provoquer l’accouchement et possiblement même à traiter l’anxiété… Tout ça, sans parler des valves du cœur du cochon qui depuis 1971 ont été transplantées sur des dizaines de milliers de patients souffrant de problèmes cardiaques.

Oink! Oink!

  • 1 longe de porc désossée dégraissée (selon le nombre de personne à servir)
  • 6 c. à table beurre d’arachide (le plus naturel possible)
  • ½ t. crème 15%

Couvrir le porc de beurre d’arachide sur tous les côtés et le déposer sur une lèchefrite.

Faire cuire à four sur la grille du milieu à 350° jusqu’à ce que la température interne soit de 140°.

À sa sortie du four, racler le beurre d’arachide de sur le porc, réserver.

Envelopper le porc dans un papier d’aluminium pendant une quinzaine de minutes.

Pendant ce temps, mélanger la crème au beurre d’arachide réservé afin d’obtenir une sauce épaisse et crémeuse.

Couper le porc en fines tranches et servir avec un peu de sauce.


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Rôti de porc aux pruneaux de Rhonda



La domestication du cochon s’est effectuée en Chine, 7500 ans av. J.-C. et ce pays en reste toujours le plus grand producteur au monde. Peut-être que les chinois savent que le cochon est le quatrième animal, le plus intelligent du règne, derrière le chien, le dauphin et l’éléphant. D’ailleurs, autrefois les marins voyageaient toujours avec des cochons à bord, car ceux-ci nagent toujours vers la rive la plus proche lors de naufrages…Choses certaine, c’est qu’ils ne sont pas aussi sales qu’on le prétende; si le cochon se roule dans la boue, c’est parce qu’il ne possède pas de glandes sudoripares et cette alternative est souvent la seule qui puisse le rafraîchir.

  • 1 rôti de porc d’environ 2 lbs
  • ¾ t. pruneaux dénoyautés
  • 2 c. à table huile d’olive
  • 4 gousses d’ail hachées
  • 1 oignon haché
  • ¾ t. compote de pommes
  • ¾ t. vin blanc
  • 3 c. à table vinaigre de cidre
  • 2 c. à table de poudre de chili
  • ½ c. à table sel
  • 1 c. à thé origan
  • 1 pincée cannelle

Faire des entailles de 1'' un peu partout dans le rôti et y insérer les pruneaux.

Faire chauffer l’huile dans un poêlon allant au four et y brunir le rôti de tous les côtés, réserver.

Dans le même poêlon faire tomber l’oignon et l’ail environ 5 minutes.

Ajouter la compote de pommes, le vinaigre de cidre, le vin, la poudre chili, le sel, l’origan, et la cannelle.

Remettre la rôti dans le poêlon et amener à ébullition.

Couvrir et mettre au four à 325° environ 45 à 60 minutes ou jusqu’à ce que la températur interne indique 160°.

Enlever le couvert et laisser dorer encore 20 minutes.

Retirer le rôti et faire réduire la sauce sur un feu élevé pendant environ 5 minutes.

Trancher le rôti et servir avec la sauce réduite.

Source : Les recettes de la famille Wood - déclinaison


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