Bisque de tomates grillées aux champignons



3300 ans av.J.-C., un adulte d’une tribu de Val Venosta en Italie, traversa un glacier alpin dans but de fuir l’ennemi. Mais l’ennemi eut raison de lui en lui transperçant la veine sous-clavière d’une flèche, le laissant gisant à se vider de son sang, dans une caverne glaciale où ses restes momifiés furent retrouvés en 1991. Parmi les effets de Ötzi, se trouvaient deux champignons médicinaux: la plus ancienne évidence des champignons utilisés comme remèdes. Le premier champignon qu’Ötzi transportait servait à soigner les intestins, ce qui faisait du sens, puisque Ötzi lui-même souffrait de maladie intestinale. Le second champignon servait à cautériser les plaies; sa main droit avait été blessée quelques jours auparavant et était en train de guérir lorsqu’il fut tué. Les deux champignons trouvés sur Ötzi étaient du type polypores; une famille de champignons présentant des pores sur leurs revers. La plupart de ces champignons poussent sur le tronc des arbres et ne sont pas vénéneux, mais ils ne sont pas comestibles, vu leur texture dure, similaire à celle du bois. D’anciens peuples par contre, de la Chine, de l’Inde, de l’Europe et des Amériques, préparaient des thés et des cataplasmes avec ses champignons indispensables à la santé de leur tribu et ce, depuis aussi longtemps que leurs traditions orales et écrites ont été relatées. La tradition orale des Premières Nations américaines, raconte aussi que des polypores étaient autrefois utilisés pour contrer les maladies venant des colons européens. En 65 av.J.-C., le médecin de la Grèce Antique, Dioscoride, relate dans son livre Materia Medica certains champignons pouvant guérir la tuberculose. Mais les champignons furent encore plus utilisés dans l’est, en Asie. Trois espèces sont considérées comme les plus importantes : Reishi ou champignon de l’immortalité, qui depuis plsu de 2000 ans sert à guérir toutes sortes de maladies. Le cordyceps, un champignon parasite des vers à soie qui accroît la stamina et est aussi utilisé comme aphrodisiaque. Enfin, le shiitake, cultivé depuis plus de 1000 ans, non seulement pour sa saveur, mais aussi pour ces propriétés antibiotiques et anti-cancérigènes. Les recherches scientifiques portant sur les champignons médicinaux ont débuté vers 1960 au Japon; une étude étonnante du Dr Ikekawa, démontra alors que les cultivateurs de champignons et leurs familles avaient des taux de cancers bien plus bas que ceux des communautés dans lesquelles ils vivaient. Aujourd’hui, la recherche portant sur les champignons s’est étendue de façon exponentielle autour du monde et ne cesse de se développer.
  • 2 lbs tomates coupées en deux
  • 4 c. à table huile divisées
  • 3 gousses d’ail pressées
  • 1 c. à table basilic séché
  • Sel et poivre au goût
  • ½ lb champignons de Paris émincés
  • 1 gros oignon haché
  • 1¼ t. bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • ⅓ t. pâte de tomates
  • 1 c. à table sucre
  • ¾ t. crème 35%
  • 2 c. à table parmesan râpé
Dans un plat allant au four et légèrement beurré, poser les tomates coupées en deux face contre le fond.

Parsemer de l’ail et du basilic, saler et poivrer au goût et arroser de 2 cuillerées à table d’huile.

Faire cuire au four à 450° pendant une vingtaine de minutes.

Laisser tiédir avant de transférer dans la jarre du blender pour bien pulvériser, réserver.

Dans un grand poêlon, faire chauffer le reste de l’huile sur un feu modéré et y faire sauter les oignons et les champignons pendant 5 minutes.

Ajouter le bouillon de poulet, la pâte de tomates, le sucre et les tomates pulvérisées, bien mélanger et amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, retirer du feu, ajouter la crème et le parmesan et touiller délicatement.

Servir aussiôt.


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