Fricassée de chou


Nairobi – 3 septembre 2008. Les rebus sont partout à Kibera, le plus grand bidonville d’Afrique, pourtant à quelques kilomètres seulement du grand centre de Nairobi. Le délabrement y est constitué non seulement des détritus et des logements misérables, mais aussi du sol qui se trouvent sous les pieds de ses habitants. Cette situation rend l’entière région vulnérable à l’effondrement, lorsque arrivent les pluies torrentielles. Mais le visage de quelques quartiers pauvres se métamorphose lentement; des légumes frais apparaissent là où les déchets pourrissaient auparavant. Avec l’aide d’un groupe visant l’autonomie sociale, les jeunes de Kandimiru, un village de la région, ont établi la première ferme organique sur le site d’une ancienne déchetterie. La plupart des jeunes investis dans ce projet, étaient de ceux qui avaient aussi fait partie des bagarres qui dans les mois précédents, avaient agité la période post-électorale. Alors que la criminalité et la maladie sont bien enracinées, que le chômage grimpe constamment, ce projet est considéré par la majorité comme une réforme de la jeunesse dans le bidonville. Plusieurs des participants au projet sont d’ailleurs des criminels ayant choisi la réforme plutôt que la prison. En plus de récolter les épinards, les choux, les tomates, les citrouilles et les tournesols qui sont ensuite vendu dans la communauté locale, ils ramassent aussi les poubelles en aidant à nettoyer leur environnement. Récemment, les membres du projet ont effectué leur première récolte de choux ce qui leur a permis d’obtenir alaire et nourriture. La première guerre mondiale est à l’origine de la dissémination des ce bidonville, alors que l’endroit y étaient utilisé comme résidence temporaire des soldats nubiens du King’s African Rifles, d’ailleurs, le nom « Kibera » vient du terme nubien « kibra » qui signifie « forêt », « jungle ». D’après le programme des Nations-Unis pour les établissements humains, un plan financier communautaire pour accéder au crédit immobilier et autres services tels que l’eau potable courante et des installations sanitaires adéquates, permettrait aux communautés de la région d’accéder à une forme d’économie qui améliorerait leur capacité d’auto-gérance et de prise de décisions.
  • 1 lb bœuf haché
  • 1 gros oignon haché
  • 1 c. à soupe beurre (ou huile)
  • 1 grosse bte. tomates étuvées en dés (épicées ou non)
  • 1/4 gros chou vert finement haché (préférablement à la mandoline)
  • 1 bte. petits pois verts (genre Le Sieur)
  • Sel et poivre au goût
Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre à feu modéré et y faire tomber l'oignon jusqu'à translucide.

Ajouter le bœuf haché en l'émiettant à l'aide d'une fourchette et faire cuire jusqu'à ce qu'il perde sa couleur rosée, saler et poivrer au goût.

Ajouter la boîte de tomates étuvées en dés (jus inclus) et le chou passé à la mandoline.

Couvrir le poêlon et laisser mijoter environ 10 à 15 minutes ou jusqu'à ce que le chou soit tendre
mais encore légèrement croquant.

Ajouter la boîte de petits pois égouttés quelques minutes avant de servir pour les réchauffer mais non les recuire, bien mélanger le tout et servir

*Encore meilleur réchauffé!


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