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Scones aux amandes grillées





Recette suggérée par Mike de Living Out West
dans la cadre de ma cent-trente-septième participation aux TWD

Il y a très longtemps, dans une contrée lointaine de l’ouest, vivait un grand souverain maure, qui espérait toujours faire le bien. Il n’avait pas choisi de diriger cette étrange province, à la tête de laquelle il se trouvait. Mais afin que ses terres restent exemptes de guerres et pour gouverner judicieusement Al-garve, à l’ouest de Al-andaluz, il se devait d’être juste et sage. Tout ce qui lui manquait, lui affirmaient ses conseillers, fut une épouse avec qui partager son bonheur. Le temps vint où l’amour lui fit épouser une belle princesse, venue du nord. Sa beauté était incomparable, comme celle des déesses légendaires; ses yeux aussi bleus qu’un ciel d’été, sa chevelure aussi flamboyante que l’or pur. Les amants furent mariés au printemps et la noblesse accourue de partout et de loin, pour offrir au roi de luxueux présents, et constater de la splendeur de son épouse. Les célébrations durèrent plusieurs jours, remplis d’amusements et de rires. Aux yeux de tous les invités, l’amour du couple était évident, on leur prédisait même de vivre heureux jusqu’à la fin des temps. Mais quelque chose clochait dans ce tableau béat, les dieux, jaloux de ce bonheur radieux, leur prédirent un destin tragique. Quelques mois après le mariage, la reine tomba malade et nul ne su expliquer au roi, pourquoi. Elle était pâle, triste, faible et ne faisait que pleurer. Le roi somma les plus grands médecins, espérant que quelqu’un, quelque part, pourrait certainement comprendre ce qui lui arrivait. Jusqu’au jour où un sage homme dit au roi, que ce qui manquait à la reine, était la neige. D’après lui, la reine languissait de revoir la neige de sa patrie natale; sa mélancolie était profonde et elle en mourrait assurément, si les choses ne devaient changer. Mais le roi ne savait quoi faire, car il ne neigeait jamais dans sa province méridionale. Le sage homme lui affirma qu’il devait neiger pour guérir la reine de son malaise. Il avait d’ailleurs une idée sur la façon de s’y prendre pour y arriver. Il conseilla au roi de planter des amandiers; au printemps leur floraison immaculée plairait certainement à la reine et peut-être, la sauverait de sa désolation. Le roi sceptique, ordonna tout de même que des amandiers fussent plantés à perte de vue, à travers son royaume. Puis il attendit patiemment le printemps. Tel qu’espéré, la reine retrouva son éclat lorsque par-dessus les champs, au-delà de son château, les terres de son roi furent complètement recouvertes de blanches pétales de fleurs d'amandiers, ressemblant à s'y méprendre à la neige. La reine ignorait comment le roi avait pu réussir un tel exploit, mais elle savait à présent, que leur bonheur était assuré. Le roi soulagé de la savoir guérie, décida à ce moment, que l’amande deviendrait le fruit le plus important, l’emblème de Al-garve. De nos jours et depuis ce temps, les fleurs de l’amandier tapissent à chaque printemps, le sud du Portugal, et en tendant bien l’oreille, on peut encore y entendre chanter la princesse nordique.

  • ½ tasse amandes grillées moulues
  • 1¾ tasse farine
  • 1 cuillerée à table poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • ½ tasse beurre froid coupé en cubes
  • 2 cuillerées à table sucre
  • 1 gros œuf
  • ⅓ tasse crème 35%
  • ¼ tasse lait entier
  • 3 cuillerées à table garniture d’amande
  • ½ tasse amandes grillées hachées

Dans un bol, bien mélanger les amandes moulues, le sucre, la farine, à la poudre à pâte et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse plutôt inégale, réserver.

Dans une jatte, battre l’œuf, la crème, le lait et la garniture d’amande, jusqu’à homogène.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et battre jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse (ne pas trop travailler).

Ajouter les amandes hachées et pétrir à la main ou à l’aide d’une maryse, environ 8 à 10 fois.

Transférer la pâte sur un plan de travail légèrement fariné et la diviser en deux.

Travailler les deux portions de pâte de façon à obtenir deux disque d’environ 5’’ de diamètre.

Couper les deux disque en six pointes égales et les transférer sur une plaque de cuisson, préalablement tapissée de papier parchemin.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant environ 20 minutes, ou jusqu’à dorés et légèrement raffermis.

Laisser refroidir à température ambiante et servir tièdes ou froids, accompagnés de crème épaisse, de beurre ou de confiture.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclianaison


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Orangettes




Les Occidentaux connaissent bien le 14 février, jour de la Saint-Valentin où les hommes surtout, offrent des présents aux femmes, la plupart du temps des chocolats et des fleurs. Mais saviez-vous qu’au Japon, se sont les femmes qui, le jour de la Saint-Valentin, offrent des chocolats aux hommes? Qu’à cela ne tienne, ces Japonais si méthodiques bénéficient depuis près de 30 ans, d’un autre jour de célébration appelé la «White day», où les hommes ont la chance de retourner la pareille à leur amoureuse, un mois plus tard, le 14 mars. Mais encore, avec le souci de toujours chercher l’équilibre et la perfection en tout, les Japonais se sont questionnés sur la possibilité d’une journée où les amoureux se prouveraient leur affection de façon réciproque. Dans la tradition japonaise, les fleurs de couleur orangé sont synonyme de bonheur matrimonial et donc, la «Orange day» est née. Tout semblait approprié à cette nouvelle fête : avantageuse coïncidence même, sur laquelle les producteurs américains d’agrumes ont tôt fait de sauter, en tirant rapidement profit de l’idée, pour faire valoir leurs produits agricoles aux Japonais. Le concept est en fait né en 1998, alors que divers groupes japonais faisant la promotion d’événements visant à rapprocher les hommes et les femmes, cherchaient à encourager l’égalité des sexes. Il faut savoir aussi qu’en Corée du Sud, la tradition veut que les célibataires qui n’ont rien reçu le jour de la Saint-Valentin, s’habillent en noir et se réunissent le 14 avril, pour se consoler mutuellement devant un plat de nouilles à la sauce aux haricots! Certainement pour éviter un jour aussi pathétique, mais surtout pour promouvoir la parité entre hommes et femmes autant à la maison qu’au travail, mais aussi dans leur communauté, l’objectif était de leur rappeler d’être reconnaissants envers leur partenaire. Chaque année depuis, des organisations féminines et municipales, croyant que la considération de l’autre est plus importante que l’apport matériel, distribuent de petites cartes imprimées de messages de gratitude et d’appréciation à l’intention des couples. Un concours annuel de messages a d’ailleurs été mis sur pied en 2006. Mais «Orange day» ne fera pas exception aux autres fêtes commerciales, puisque déjà après quelques années seulement, et au grand plaisir des producteurs américains d'agrumes, les gâteaux d'oranges, liqueurs d’agrumes, bonbons acidulés et autres dérivés abondent dans les grandes surfaces et les boutiques spécialisées, aux alentours du 14 avril.
  • Peau d’environ 3 grosses oranges (de préférence «bio»)
  • 2 t. eau
  • 1⅓ t. sucre
  • Chocolat de qualité (au lait, mi-sucré, noir ou un mélange au choix)
*À noter que plus la peau des oranges sera épaisse, plus les orangettes seront savoureuses. Aussi, accumuler la peau des oranges en prenant soin de les laver et bien les brosser avant de la découper de façon à obtenir de beaux quartiers à mettre au frigo, dans un contenant hermétique. Lorsque la peau de 3 à 4 oranges aura ainsi été accumulée, elles seront prêtes à être confites.

Dans une casserole, déposer les quartiers de peau d’oranges et recouvrir d’eau fraîche.

Amener à ébullition, réduire le feu à modéré et laisser frémir 5 à 10 minutes.

Égoutter et recommencer ces opérations à nouveau (elles ont pour but d’éliminer l’amertume contenue dans chair blanche de la peau).

Après le second égouttage, goûter un peu afin de vérifier si l’amertume est assez atténuée.

Si oui, laisser sécher les quartiers de peau un nuit avant de commencer le confisage, si non, recommencer le blanchiment (autant de fois que nécessaire en ne dépassant pas 4 fois).

Lorsque moins humides, détailler les quartiers de peau d’oranges en fines lamelles d’environ 0,5cm d’épaisseur.

Déposer les lamelles dans une grande casserole à fond épais ou en cuivre, ajouter l’eau et le sucre et porter à ébullition.

Aux premiers bouillons, réduire le feu à modéré et laisser frémir pendant 5 à 10 minutes.

Retirer la casserole du feu et laisser complètement refroidir à température de la pièce.

Lorsque le tout a bien refroidi, remettre la casserole sur le feu et répéter les étapes précédentes 2 fois en prenant bien soin de laisser complètement refroidir les lamelles dans le sirop à chaque fois, avant de répéter la cuisson.

Les orangettes sont confites lorsque la chair blanche de la peau est devenue presque translucide (à cette étape, il ne devrait rester guère plus du tiers du sirop).

Garder le sirop pour usages futurs (boissons à l’orange, confitures ou autres) et disposer les orangettes sur une grille en prenant soin de faire en sorte qu’elles ne se chevauchent pas, ni se touchent.

Laisser ainsi sécher pendant 24H ou au goût (plus elles sécheront, plus elles seront dures et mordantes).

Faire fondre le chocolat choisi au bain-marie, y tremper les orangettes et les laisser prendre sur un papier ciré environ 1H ou jusqu’à bien fermes.

Conserver dans une boîte de métal ou une jarre de verre, à température ambiante.

Source: L'internaute - Le journal des femme


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Petits gâteaux au yogourt, café-citron



Recette suggérée par Liliana de My Cookbook Addiction
dans le cadre de ma quarante-quatrième participation aux TWD
Des scientifiques japonais ont découvert une solution simple pour aider les gens atteint d’halitose, plus connue sous le nom de «mauvaise haleine»! La bonne nouvelle pour les amis de personnes atteintes, réside dans les résultats d’une cherche effectuée par les chercheurs de l’Université de Tsurumi, qui ont révélé que le yogourt sans sucre aurait réduit le taux de sulfure d’hydrogène dans la bouche de 80% des personnes participant à l’étude. Le sulfure d’hydrogène est le composé chimique responsable de la mauvaise odeur buccale. Les chercheurs ont donc conclu que de manger du yogourt naturel, non pasteurisé et sans sucre aide non seulement à réduire la carie, mais aussi les problèmes de gencives, en plus de réduire considérablement la mauvaise haleine; une personne sur quatre souffre d’halitose et la plupart d’entre nous auront des problèmes gingivaux à une période ou à une autre de notre vie. L’étude était relativement restreinte mais très concluante; pendant un mois et demi, vingt-quatre volontaires se sont soumis aux demandes des chercheurs. Pour les deux premières semaines, on a demandé aux participants d’éviter toute consommation de yogourt et autres produits pouvant contenir les bactéries streptocoques ou lactobacilles, tels que le fromage ou les légumes marinés. Puis, pendant les six semaines suivantes, on demanda aux volontaires d’absorber 90 grammes de yogourt, deux fois par jour. Pour chaque périodes de test, des échantillons de bactéries furent prélevés de sur la langue et dans la salive des participants, puis analysés. Les résultats n’étaient tout de même qu’à un stade embryonnaire, mais furent pourtant très prometteurs alors que le taux de sulfure d’hydrogène dans la bouche de 80% des volontaires, avait considérablement chuté après 6 semaines. Il serait donc certainement sage pour rafraîchir votre haleine, de consommer plus régulièrement du yogourt sans sucre plutôt que des menthes fortes… et ainsi, garder vos amis!

Gâteaux
  • 1 t. farine
  • ½ t. amandes moulues
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1 t. sucre
  • Zeste d’un citron
  • ½ t. yogourt au café
  • 3 œufs
  • 1 c. à thé expresso instantané
  • ½ t. huile de canola
Garniture
  • 1 t. eau
  • ½ t. sucre
  • ¼ t. fécule de maïs
  • 2 jaunes d’œuf
  • 2 c. à table beurre
  • 6 c. à table jus de citron frais
  • 1 c. à thé zeste de citron
  • ½ c. à thé vanille
Glace
  • 1 t. sucre glace
  • 1 c. à table jus de citron
  • 1 c. à table jus de lime
Pour les gâteaux

Dans un bol, bien mélanger la farine, les amandes moulues, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une jatte, mêler le sucre et le zeste de citron su bout des doigts, jusqu’à ce que le sucre soit bien imbibé de l’huile du zeste.

Ajouter le yogourt, les œufs et le café instantané, bien battre au fouet à main, jusqu’à l’obtention d’un appareil bien lisse et légèrement mousseux.

Ajouter les ingrédients secs réservés aux ingrédients liquides, battre à nouveau au fouet à main jusqu’à lisse.

À l’aide d’une maryse, plier l’huile dans l’appareil obtenu.

Verser le tout dans les 12 cavités d’un moule à muffins (ou 10 cavités d’un moule à petits crumble cakes) préalablement beurrés.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 à 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, en ressorte propre.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et complètement, avant de garnir.

Lorsque bien refroidis, couper les gâteaux en deux sur l’horizontale et poser de petites collerettes de papier ciré, collées autour des bases, à l’aide de ruban adhésif, réserver.

Pour la garniture

Dans une petite casserole, faire bouillir l’eau; aux premiers bouillons retirer du feu et laisser tiédir 5 minutes.

Dans un bol, battre légèrement les jaunes, réserver.

Dans un bol, bien mélanger le sucre et la fécule de maïs.

Remettre l’eau sur un feu modéré et y ajouter le mélange de sucre en battant constamment au fouet à main.

Aux premiers bouillons, lentement verser en un filet la moitié du contenu de la casserole sur les jaunes, en battant constamment au fouet à main.

Transférer les jaunes à présent tempérés dans la casserole et remettre sur le feu.

Continuer la cuisson en battant toujours, jusqu’à épaississement de l’appareil.

Lorsque épaissi, retirer la casserole du feu et y ajouter le beurre, bien incorporer avant d’ajouter le jus de citron, le zeste et la vanille, bien mélanger.

Laisser tiédir le tout environ 10 à 15 minutes.

Lorsque légèrement épaissi, verser environ 6 cuillerées à table de garniture au citron sur les bases, dans les collerettes, et laisser prendre au frigo environ 30 minutes.

Débarrasser les gâteaux de leur collerette, délicatement en retirant le papier ciré.

Poser le dessus des gâteaux sur la garniture, réserver.

Pour la glace

Dans un bol, mélanger la sucre glace, le jus de citron et de lime à la fourchette, jusqu’à ce qu’aucun grumeau ne subsiste.

Glacer le dessus des gâteau en laissant couler la glace sur les côtés.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Gelée de poivrons rouges


23 juin, 2008 – Un concours de moulage de gelées attire de grands architectes à l’événement universitaire du Festival Architectural de Londres. Il ne s’agit pas ici d’une compétition ordinaire. En effet, au courant de l'été dernier, la UCL - University College of London, a défié les architectes participants au concours, à réaliser un design créatif qui ne serait pas seulement visuellement plaisant, mais aussi savoureux – des édifices en gelée! Oui! Oui! Des édifices en gelée! Loin d’être une blague, le concours a attiré plusieurs architectes de renommée à trier et asticoter leurs moules. Un des juges, le professeur Stephen Gage, de l’école d’architecture Bartlett de l’UCL, affirme qu’il ne s’agit pas d’un jeu : «En bas âge, l'être humain apprend à découvrir le monde en le touchant et en le goûtant. Une partie de son appréciation des formes qui l'entourent, pourrait très bien venir d’un faible souvenir, de la façon dont elles pouvaient être ressenties dans sa bouche. Ainsi, un dôme arrondi rafraîchit de façon satisfaisante, alors qu’un immeuble anguleux donne plutôt l’impression d’être tranchant et dangereux. L’architecture en gelée, ramène l’architecture à la bouche, où nous pouvons une fois de plus, la goûter.» Les gelées architecturales sont enfin réduites à dix finalistes qui convoitent la place finale, le jour du banquet, 4 juillet 2008. Le vainqueur, de la firme Tonkin Liu Architects, c’est Anna Liu avec sa version d’une fleur fraîche, créée à partir de l’idée d’un pavillon mobile aussi réalisé par cette même firme, pour le festival. Une fois révélées et jugées, les gelées furent rapidement mangées, tel un joyeux et tremblotant festin!
Réalisation gagnante du concours de gelées architecturales
du Festival d'architecture de Londres - édition 2008 (sur la gauche).
Anna Liu de la firme Tonkin Liu Artchitects et sa version d'un fleur fraîche, inspirée d'un pavillon mobile conçu par la même firme,
pour le festival (sur la droite).

  • 2 poivrons rouges parés coupés en brunoise
  • 2 poivrons rouges parés pulvérisés au mélangeur électrique
  • 4½ t. sucre
  • ¾ t. vinaigre de cidre
  • ¼ t. jus de citron
  • ½ c. à thé sel
  • 2 enveloppes pectine de fruits liquide (85ml chacune)
Dans une casserole a fond épais, mélanger tous les ingrédients a l'exception de la pectine et porter à ébullition en remuant fréquemment, laisser mijoter a feu modéré pendant 15 min.

Écumer au besoin.

Ajouter la pectine et porter de nouveau a ébullition, laisser cuire 1 minute à gros bouillons.

Laisser tiédir en remuant a quelques reprises.

Verser dans des pots préalablement stérilisés et réfrigérer une fois tiédis.

*Donne 4 à 5 tasses de gelée
**Un must avec la plupart des fromages.


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« La » crêpe


Honore ton père, ta mère… et ton frère.

En bonne maman qu’elle est, Anne-Claire entreprend de faire des crêpes pour ses deux jeunes garçons, ce matin en question. Fabrice et Adrien, âgé respectivement de 8 et 7 ans, commencent dès que leur mère est à ses fourneaux, à se chamailler pour savoir qui aurait la première crêpe. Anne-Claire vit là, l’opportunité de leur faire part d’un peu de morale et dit : « Si Jésus était assis parmi nous, il dirait ‘Laisse mon frère avoir la première crêpe, je peux attendre’ ». Fabrice se retourne alors vers son frère et lui dit : « C’est toi qui fait Jésus, d’accord? »

  • 1 t. farine
  • 3 œufs
  • ¼ t. huile végétale
  • Une pincée de sel
  • ½ t. eau
  • 1 t. lait (plus ou moins)
  • Beurre pour la cuisson
  • Garnitures au choix : fruits frais, fruits secs, noix, glace, crème Chantilly, sirop d’érable, confiture, sucre glace, sucre granulé, compote, sirop de chocolat, caramel, etc. (Sur la photo: petits fruits rouges mélangés à une glace vanille, arrosé de sirop d’érable et parsemé de morceaux de pacanes grillées.)


Dans le contenant d’un blender, mettre la farine, les œufs, le sel, l’huile et l’eau et bien pulvériser jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse et sans aucun grumeau. (l’eau, c’est le secret des meilleures crêpes!).

Racler les rebord du contenant et pulser le tout à nouveau.

Ajouter enfin le lait et pulser quelques secondes, la consistance doit être celle de la crème pour obtenir des crêpes qui s'étaleront jusqu'à très fines.

Attendre au moins 30 minutes avant de commencer à faire cuire les crêpes (il est possible de faire la pâte jusqu’à 24h à l’avance en la gardant au frigo et en la remélangeant bien avant de faire les crêpes).

Faire chauffer le beurre à feu moyen dans un grand poêlon anti-adhésif, verser une louche de pâte et l'étaler le plus finement possible, sur toute la surface en tournant le poêlon d’un mouvement circulaire de la main.

Faire cuire la crêpe jusqu’à ce que les bords commencent à peine à décoller du poêlon et que le dessus ne soit plus liquide.

Tourner la crêpe à l’aide d’une spatule et la faire cuire quelques secondes de l’autre côté.

Continuer ainsi avec toute la pâte à crêpes.

Garnir les crêpes au goût.

*Les meilleures crêpes ne sont pas trop cuites, ni croustillantes et ne sont que très légèrement dorées.

**Garder les crêpes à température ambiante, empilées sur une assiette et recouvertes d’un linge propre et légèrement humide.

Source : mon amie auvergnate, Marie-Claire


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Chutney de fruits séchés à l'hydromel



Le mot chutney est d’abord une traduction anglaise du mot hindi « catni » qui désigne une variété de condiments sucrés et épicés, originaires du Sud de l’Asie. Mais la traduction exacte de catni, ferait plutôt référence à une expression idiomatique hindi qui signifie « écraser », puisque faire un chutney traditionnel implique que l’on en écrase les ingrédients. Les Indiens utilisent d’ailleurs une pierre à chutney, soit en forme de bol nommée « kharal » ou « khal » soit simplement plate et qu’ils appellent « sil », celle-ci est accompagnée d’une seconde pierre ronde - « batta » qui sert à écraser les ingrédients; ils considèrent ces pierres à chutneys vitales à la cuisine de leur pays. En Inde, le chutney est souvent fait de fruits frais; on y inclut des ingrédients très goûteux et de saison, disponibles localement et appropriés à la tradition. On pourrait dire que le chutney indien est en fait, le cousin de la salsa d’Amérique latine, ou encore celui de la relish anglaise. À l’origine, c’est au 17e siècle que le chutney débuta son voyage vers l’Europe. Venant de l’Inde surtout, il partit se faire connaître dans les pays d’Europe : la France et l’Angleterre tout d’abord. Ceux-ci entreprirent d’en fabriquer de pauvres imitations, mais ce n’est seulement qu’au 19e siècle que des marques de chutneys telles que « Major Grey’s » et « Bengal Club» commencèrent à fabriquer des chutneys spécifiquement conçus pour le goût des Occidentaux. La plupart du temps, ils étaient plutôt conçus à partir de fruits et de vinaigre cuits en réduction et non pas frais comme pour ceux des recettes indiennes originales. Ils conquirent pourtant l’empire Britannique, tout spécialement les Caraïbes où les chutneys y sont encore des condiments très populaires pour le jambon, le porc et le poisson.
  • 2/3 tasse abricots séchés
  • 2/3 tasse raisins secs
  • 2/3 tasse amandes grillées hachées
  • 3 branches de romarin
  • Zeste d’une orange
  • Pincée de graines de carvi
  • 1 tasse hydromel
  • 1 cuillerée à table vinaigre balsamique
Dans une petite casserole, porter à ébullition l’hydromel et le vinaigre balsamique.

Ajouter le reste des ingrédients, fermer le feu et hors du feu, laisser macérer quelques heures.

Transférer le chutney dans un pot hermétique pour servir aussitôt ou laisser macérer de nouveau avant de servir.

*Excellent avec divers fromages, mais surtout avec le chèvre, le bleu ou une association des deux, telle que le gris-bleu.

Source : Anne Desjardins - déclinaison


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Marinade de poivrons rouges grillés



Remèdes de grands-mères…

Pour enrayer les pellicules : Masser 3 c. à table de vinaigre de cidre sur le cuir chevelu, rincer à fond et faire un shampoing comme à l’habitude.

Pour une haleine plus fraîche : Se gargariser avec un mélange de 2 c. à table de vinaigre de cidre, 1 c. à thé se sel dans un verre d’eau tiède.

Pour apaiser un coup-de-soleil (ou une piqûre d’insecte) : Appliquer du vinaigre de cidre à l’aide d’un boule d’ouate; le traitement est d’autant plus efficace s’il est appliqué avant que la brûlure n’ait déjà commencé à être douloureuse.

Pour apaiser un mal de gorge dû à la grippe ou à au rhume : Mélanger ¼ t. de vinaigre de cidre à ¼ t. de miel et administrer une cuillerée à table de ce mélange à toutes les 4 heures.

Pour des ongles bien vernis plus longtemps : Passer une boule d’ouate imbibée de vinaigre de cidre sur les ongles, laisser sécher et appliquer le vernis comme à l’habitude.
  • 4 poivrons rouges
  • 3 cuillerées à table huile d’olive
  • 2 cuillerées à table vinaigre de cidre
  • 3 gousses d’ail pressées
  • 2 branches de thym frais
  • 1 cuillerée à table basilic
Déposer les poivrons rouges entiers sur une lèchefrite et mettre au four, sous le grill (le plus près du grill) environ 20 minutes en tournant les poivrons à 3 ou 4 reprises.

Lorsque les poivrons sont bien noircis de tous les côtés, les déposer dans un bol et recouvrir d’une pellicule platisque, laisser tiédir.

Débarasser les poivrons rouges de leur pelure, cœur, graines et fils blanchâtres et couper en lanières d’un pouce.

Déposer les lanières dans un pot ou un contenant hermétique, réserver.

Mélanger les autres ingrédients, verser le tout sur les poivrons rouges et laisser mariner au moins 48h.


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Houmous


Cicer : nom latin du pois chiche, dérivé du grec ancien «kickere», des populations du nord de la Grèce. L’homme d’état et remarquable orateur, Marcus Tullius Cicéron (106-43 av. J.-C.), aurait acquis son surnom «Cicéron» à cause d’une grosse verrue en forme de pois chiche qu’il avait au visage.

«C’est dans l’adversité que se révèlent les vrais amis.»
CICÉRON
  • 1 grosse boîte pois chiches égouttés (liquide réservé)
  • 1 cuillerée à table jus de citron
  • 1 gousse d’ail hachée
  • 2 cuillerées à table tahineh (pâte de sésame)
  • ½ cuillerée à thé sel
  • 1 cuillerée à thé cumin
  • 2 cuillerées à table huile d’olive
  • Huile d'olive supplémentaire (facultatif)
  • Quelques pois chiches réservés (facultatif)
Mettre tous les ingrédients dans la jarre du blender, sauf l’huile d’olive supplémentaire et les quelques pois chiches réservés pour la présentation, et pulvériser le tout jusqu'à l'obtention d'une pâte onctueuse.

Ajouter le liquide des pois chiches au besoin et un peu à la fois, afin d'obtenir la texture désirée.

Verser la pâte dans un petit bol de service, arroser d’un filet d’huile et parsemer des pois chiches réservés.

Servir en trempette avec des crudités, des craquelins ou des tortillas au four.


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