Pattes d'ours "déguisées"






Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie

L’ours kodiak et l’ours polaire, sont les deux plus grands carnivores terrestres. On retrouve le kodiak – Ursus arctos middendorfi, une sous espèce de l’ours brun, exclusivement en Alaska dans l’Archipel Kodiak où sa population est d’environ 3000 et où il est isolé des autres ours depuis près de 12 000 ans. Un gros mâle, peut mesurer jusqu’à 3m lorsque debout sur ses pattes arrières et 1,5m lorsque sur ses quatre pattes. Il peut peser aux alentours de 700kg, soit près de 1500lbs après s’être gavé de saumons. Les femelles sont en général environ 20% plus petites que les mâles et 30% plus légères. Mais en captivité, les mâles et les femelles peuvent atteindre un poids bien plus lourd qu’à l’état sauvage. Tout comme plusieurs autres animaux, le kodiak hiberne en hiver, il est donc dans un état continu de dormance ou d’inactivité. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire l'hibernation ne vient pas tant du fait que l’hiver soit si froid, mais plutôt du fait que la nourriture se fait très rare d’ailleurs, la chaude fourrure du kodiak est aussi essentielle à l’intérieur de sa tannière qu’à l’extérieur. Parcontre, l’hibernation de l’ours en général, est quelque peu différente de celle d’autres animaux. Les chauves-souris, les marmottes et la plupart des rongeurs prennent plusieurs semaines pour s’endormir profondément jusqu’à l’état de torpeur, leur métabolisme et leur température chutent drastiquement au dessous de la normale. La température de l’ours pendant l’hibernation, ne tombe qu’à quelques degrés de la température ambiante, son métabolisme est relativement haut et il arrive même qu’il se réveille durant les périodes plus chaudes de l’hiver, et sorte à l’extérieur, mais il ne mangera pas et donc n’éliminera pas non plus, tout au long de son hibernation. La durée de l’hibernation dépend toujours du climat, de l’endroit et de l’âge des bêtes, certains ours n’hibernent même pas du tout.

«Mieux vaut être dans le ventre de l'ours qu'entre ses crocs»

Aleksis KIVI

  • ½ t. mélasse
  • ½ t. saindoux
  • ½ t. sucre
  • ½ t. babeurre (ou lait additionné d’une c. à thé de jus de citron)
  • 1 œufs
  • 2 t. farine
  • 1 ½ c. à thé poudre à pâte
  • ½ c. à thé bicarbonate de soude
  • ½ c. à thé cannelle
  • ½ c. à thé gingembre moulu
  • ½ tasse chocolat haché (au goût)
  • 1 cuillerée à thé huile de coco

Dans un grand bol, à l'aide d'un batteur électrique, battre le saindoux, la mélasse et sucre jusqu’à mousseux.

Ajouter le babeurre et l’œuf, bien mélanger, réserver.

Dans un autre bol, mélanger le reste des ingrédients et les ajouter aux ingrédients liquides, bien mélanger.

Déposer par cuillèrées à table combles, sur une plaque à biscuits tapissée de papier parchemin.

Faire cuire sur la plus haute grille, à 350° pendant 15 minutes.

Laisser complètement refroidir à température ambiante, avant de glacer.
Faire fondre le chocolat et l'huile de coco au four micro-ondes à puissance maximale, par tranches de 30 secondes en remuant de temps à autres.

Tremper les pattes d'ours complètement ou partiellement dans le chocolat fondu et laisser figer à température ambiante, sur une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin.

Avant que le chocolat ne fige complètement, poser quelques brisures de chocolat sur le côté des pattes d'ours, dans le but d'imiter des griffes.

Conserver dans un contenant hermétique.

*Donne environ 2 à 3 douzaines de biscuits (selon la taille des biscuits cuisinés).


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