Recette suggérée par Mike de Living Out West
dans la cadre de ma cent-trente-septième participation aux TWD
Il y a très longtemps, dans une contrée lointaine de l’ouest, vivait un grand souverain maure, qui espérait toujours faire le bien. Il n’avait pas choisi de diriger cette étrange province, à la tête de laquelle il se trouvait. Mais afin que ses terres restent exemptes de guerres et pour gouverner judicieusement Al-garve, à l’ouest de Al-andaluz, il se devait d’être juste et sage. Tout ce qui lui manquait, lui affirmaient ses conseillers, fut une épouse avec qui partager son bonheur. Le temps vint où l’amour lui fit épouser une belle princesse, venue du nord. Sa beauté était incomparable, comme celle des déesses légendaires; ses yeux aussi bleus qu’un ciel d’été, sa chevelure aussi flamboyante que l’or pur. Les amants furent mariés au printemps et la noblesse accourue de partout et de loin, pour offrir au roi de luxueux présents, et constater de la splendeur de son épouse. Les célébrations durèrent plusieurs jours, remplis d’amusements et de rires. Aux yeux de tous les invités, l’amour du couple était évident, on leur prédisait même de vivre heureux jusqu’à la fin des temps. Mais quelque chose clochait dans ce tableau béat, les dieux, jaloux de ce bonheur radieux, leur prédirent un destin tragique. Quelques mois après le mariage, la reine tomba malade et nul ne su expliquer au roi, pourquoi. Elle était pâle, triste, faible et ne faisait que pleurer. Le roi somma les plus grands médecins, espérant que quelqu’un, quelque part, pourrait certainement comprendre ce qui lui arrivait. Jusqu’au jour où un sage homme dit au roi, que ce qui manquait à la reine, était la neige. D’après lui, la reine languissait de revoir la neige de sa patrie natale; sa mélancolie était profonde et elle en mourrait assurément, si les choses ne devaient changer. Mais le roi ne savait quoi faire, car il ne neigeait jamais dans sa province méridionale. Le sage homme lui affirma qu’il devait neiger pour guérir la reine de son malaise. Il avait d’ailleurs une idée sur la façon de s’y prendre pour y arriver. Il conseilla au roi de planter des amandiers; au printemps leur floraison immaculée plairait certainement à la reine et peut-être, la sauverait de sa désolation. Le roi sceptique, ordonna tout de même que des amandiers fussent plantés à perte de vue, à travers son royaume. Puis il attendit patiemment le printemps. Tel qu’espéré, la reine retrouva son éclat lorsque par-dessus les champs, au-delà de son château, les terres de son roi furent complètement recouvertes de blanches pétales de fleurs d'amandiers, ressemblant à s'y méprendre à la neige. La reine ignorait comment le roi avait pu réussir un tel exploit, mais elle savait à présent, que leur bonheur était assuré. Le roi soulagé de la savoir guérie, décida à ce moment, que l’amande deviendrait le fruit le plus important, l’emblème de Al-garve. De nos jours et depuis ce temps, les fleurs de l’amandier tapissent à chaque printemps, le sud du Portugal, et en tendant bien l’oreille, on peut encore y entendre chanter la princesse nordique.
dans la cadre de ma cent-trente-septième participation aux TWD
Il y a très longtemps, dans une contrée lointaine de l’ouest, vivait un grand souverain maure, qui espérait toujours faire le bien. Il n’avait pas choisi de diriger cette étrange province, à la tête de laquelle il se trouvait. Mais afin que ses terres restent exemptes de guerres et pour gouverner judicieusement Al-garve, à l’ouest de Al-andaluz, il se devait d’être juste et sage. Tout ce qui lui manquait, lui affirmaient ses conseillers, fut une épouse avec qui partager son bonheur. Le temps vint où l’amour lui fit épouser une belle princesse, venue du nord. Sa beauté était incomparable, comme celle des déesses légendaires; ses yeux aussi bleus qu’un ciel d’été, sa chevelure aussi flamboyante que l’or pur. Les amants furent mariés au printemps et la noblesse accourue de partout et de loin, pour offrir au roi de luxueux présents, et constater de la splendeur de son épouse. Les célébrations durèrent plusieurs jours, remplis d’amusements et de rires. Aux yeux de tous les invités, l’amour du couple était évident, on leur prédisait même de vivre heureux jusqu’à la fin des temps. Mais quelque chose clochait dans ce tableau béat, les dieux, jaloux de ce bonheur radieux, leur prédirent un destin tragique. Quelques mois après le mariage, la reine tomba malade et nul ne su expliquer au roi, pourquoi. Elle était pâle, triste, faible et ne faisait que pleurer. Le roi somma les plus grands médecins, espérant que quelqu’un, quelque part, pourrait certainement comprendre ce qui lui arrivait. Jusqu’au jour où un sage homme dit au roi, que ce qui manquait à la reine, était la neige. D’après lui, la reine languissait de revoir la neige de sa patrie natale; sa mélancolie était profonde et elle en mourrait assurément, si les choses ne devaient changer. Mais le roi ne savait quoi faire, car il ne neigeait jamais dans sa province méridionale. Le sage homme lui affirma qu’il devait neiger pour guérir la reine de son malaise. Il avait d’ailleurs une idée sur la façon de s’y prendre pour y arriver. Il conseilla au roi de planter des amandiers; au printemps leur floraison immaculée plairait certainement à la reine et peut-être, la sauverait de sa désolation. Le roi sceptique, ordonna tout de même que des amandiers fussent plantés à perte de vue, à travers son royaume. Puis il attendit patiemment le printemps. Tel qu’espéré, la reine retrouva son éclat lorsque par-dessus les champs, au-delà de son château, les terres de son roi furent complètement recouvertes de blanches pétales de fleurs d'amandiers, ressemblant à s'y méprendre à la neige. La reine ignorait comment le roi avait pu réussir un tel exploit, mais elle savait à présent, que leur bonheur était assuré. Le roi soulagé de la savoir guérie, décida à ce moment, que l’amande deviendrait le fruit le plus important, l’emblème de Al-garve. De nos jours et depuis ce temps, les fleurs de l’amandier tapissent à chaque printemps, le sud du Portugal, et en tendant bien l’oreille, on peut encore y entendre chanter la princesse nordique.
- ½ tasse amandes grillées moulues
- 1¾ tasse farine
- 1 cuillerée à table poudre à pâte
- Pincée de sel
- ½ tasse beurre froid coupé en cubes
- 2 cuillerées à table sucre
- 1 gros œuf
- ⅓ tasse crème 35%
- ¼ tasse lait entier
- 3 cuillerées à table garniture d’amande
- ½ tasse amandes grillées hachées
Dans un bol, bien mélanger les amandes moulues, le sucre, la farine, à la poudre à pâte et le sel.
À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’une texture granuleuse plutôt inégale, réserver.
Dans une jatte, battre l’œuf, la crème, le lait et la garniture d’amande, jusqu’à homogène.
Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et battre jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse (ne pas trop travailler).
Ajouter les amandes hachées et pétrir à la main ou à l’aide d’une maryse, environ 8 à 10 fois.
Transférer la pâte sur un plan de travail légèrement fariné et la diviser en deux.
Travailler les deux portions de pâte de façon à obtenir deux disque d’environ 5’’ de diamètre.
Couper les deux disque en six pointes égales et les transférer sur une plaque de cuisson, préalablement tapissée de papier parchemin.
Faire cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant environ 20 minutes, ou jusqu’à dorés et légèrement raffermis.
Laisser refroidir à température ambiante et servir tièdes ou froids, accompagnés de crème épaisse, de beurre ou de confiture.
Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclianaison
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