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Pizza au Gorgonzola et oignons caramélisés à la Blanche de Chambly (croûte maison à la Blanche)





Dès le début du 17e siècle, les rapides de Chambly sur le Richelieu, ont posé problèmes aux Européens. Les Amérindiens connaissaient bien l’obstacle que ces chutes représentaient, pour les avoir contournées de nombreuses fois. Aux abords de ces chutes qui culminent dans un large et apparemment calme bassin, fut construite une série de forteresses; la quatrième, plus grande que les autres, stratégiquement située pour devenir un arrêt obligé sur le grand sentier de guerre des nations, fut fortifiée dès le début de la colonisation en Amérique du Nord: Fort Chambly. Le célèbre Carignan de Salières l'utilisait comme base pour ses expéditions vers le sud, mais aussi pour protéger des Iroquois, ses Compagnies Franches de la Marine. En 1690, la forteresse fut rebâtie, cette fois pour protéger les riverains de la région jusqu’en 1702, où elle fut rasée par les flammes, en plein hiver. Le printemps suivant, une nouvelle forteresse fit son apparition toutefois, ses ennemis n’étaient plus les mêmes. Avec le traité de la Grande Paix de Montréal, signé en 1701, la menace iroquoise avait disparue, pour être remplacée par celle des Britanniques; mais une forteresse de bois serait-elle suffisante pour stopper les tirs de fusils anglais? La menace était de taille et donc, un nouveau genre de fort fut construit. L’impressionnante structure de pierre, toujours en place aujourd’hui, fut terminée en 1711, sous les soins de l’ingénieur français Josué Dubois Berthelot de Beaucours. Le fort du roi de France repoussa ainsi l’ennemi jusqu’à la fin de la Guerre de Sept Ans entre les Français et les Amérindiens, soit jusqu’en 1760. Le 1er septembre de la même année, après avoir été évacuée de tout Français sous Bougainville, la forteresse de Chambly devient un bastion britannique. Sept jours plus tard, la Nouvelle-France entière tombe aux mains des Anglais.


Fort Chambly à Chambly aux abords du Richelieu, sur la rive-sud de Montréal,
à moins de 2km des brasseurs de la Blanche de Chambly: Unibroue.

Croûte

  • 1 cuillerée à table sucre
  • 1 tasse Blanche de Chambly tiède (110°F)
  • 1 enveloppe de levure sèche
  • 3 tasses farine
  • 1 cuillerée à thé sel
  • ½ tasse huile d’olive
  • Farine de maïs

Garniture

  • ¼ tasse Blanche de Chambly
  • 2 gros oignons coupé en fines tranches
  • 2 cuillerées à table beurre
  • 2 cuillerées à table cassonade
  • 1 tasse Gorgonzola émietté
  • ¾ tasse mozzarella râpé
  • 2 cuillerées à table thym frais

Pour la croûte

Dans un bol, dissoudre le sucre dans la Blanche de Chambly et y ajouter la levure; remuer légèrement et laisser mousser 5 minutes, ou jusqu’à ce qu’un col de mousse se soit formé.

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine et le sel.

Façonner un puits au centre des ingrédients secs et y verser l’huile et le mélange de bière.

À l’aide d’un batteur électrique, battre le tout en ajoutant un peu plus de farine ou de bière tiède, selon que l’appareil est trop sec ou trop liquide (la pâte doit être épaisse et collante).

Effectuer une quarantaine de tours dans la pâte (ou pétrir sur un plan de travail fariné, environ 10 à 15 minutes).

Déposer la pâte dans une grande jatte huilée (bien nettoyer la précédente si nécessaire), couvrir d’une pellicule plastique et laisser le pâte 1H30, à l’abri des courants d’air.

Donner un coup dans la pâte pour la dégonfler, puis la façonner à la taille désirée (cette recette donne assez de pâte pour faire une grande pizza de 16", ou deux plus petites de 10", d’environ ¼" d’épaisseur).

Poser la pâte sur une plaque à pizza, préalablement tapissée de papier parchemin saupoudré de farine de maïs et cuire au four sur la grille du centre, à 400° pendant 5 à 10 minutes, ou jusqu’à légèrement dorée, réserver.

Pour la garniture

Dans un grand poêlon, faire chauffer la Blanche de Chambly sur un feu modéré, et y faire cuire les oignons en remuant de temps à autres, pendant 30 minutes.

Ajouter le beurre et la cassonade et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes, en remuant souvent.

Parsemer le Gorgonzola et la mozzarella sur la croûte pré-cuite, disposer les oignons caramélisés uniformément sur les fromages et terminer par le thym.

Remettre à cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant une quinzaine de minutes, ou jusqu’à ce que la croûte soit bien dorée et la garniture bouillonnante.

Laisser tiédir quelques instants avant de découper pour servir.




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Chili 1837





En 1997, 160 ans après la rébellion des Patriotes, Unibroue lançait la 1837 en l’honneur des héros morts pour notre patrie - Une blonde forte, légèrement mais élégamment voilée, sèche, vive et très pétillante. Elle révèle des notes soutenues de levures et de grains, combinées à de fragiles touches de poivre, de gingembre, de girofle, de phénols, de miel et de poire. Presque unidimensionnelle, son amertume est quasi impalpable, mais sa texture et son corps sont très acceptables; on pourrait croire au croisement d’une Belge et d’une domestique qui gagne en saveurs à 10°C et plus. Disponible au Québec, exclusivement dans la caisse mixte d’Unibroue.

Les racines d’un Québec souverain.

«Jean-Olivier Chénier: la persistance d'une censure mémorielle» Parmi tous les chefs patriotes, Jean-Olivier Chénier est un de ceux qui a subi le plus profondément et le plus longtemps la rancune de l'Église, ses restes n'ayant été admis dans un cimetière catholique qu'en 1987.

Marc COLLIN, Docteur en histoire à l’Université de Laval

En 1828, à seulement 21 ans, Jean-Olivier Chénier est autorisé à pratiquer la médecine au Québec. La qualité de ses soins et son dévouement, contribuent rapidement à sa renommée. Établi à Saint-Benoît dans les Basses-Laurentides, Chénier s’immisce dans l’activité politique de son comté où règne un contexte d’affrontement entre la Chambre d’assemblée et le gouvernement, sur la question des troupes de réserves militaires. Lorsque Saint-Benoît résiste aux autorités en ne procédant pas aux rassemblements des miliciens effectués chaque été, Chénier fait partie des 7 personnes accusées d’obstruction. En 1834, Chénier quitte Saint-Benoît pour s’établir à Saint-Eustache où il est élu au sein d’un comité visant à résister à l’oppression. C’est lors de cette assemblée qu’il prononcera les célèbres paroles: «Ce que je dis, je le pense et le ferai; suivez-moi, et je vous permets de me tuer si jamais vous me voyez fuir». À la fin de novembre 1837, le Québec vit sous un régime de terreur, les Patriotes de Saint-Eustache se réunissent pour s’organiser, mais décident de ne pas attaquer les Britanniques du côté de Montréal, où la loi martiale a été proclamée. Le 14 décembre, Chénier doit assumer le commandement des troupes patriotes contre l’infanterie britannique… le combat est amorcé. Chénier et quelques 60 hommes armés, réfugiés dans l’église de Saint-Eustache, sont attaqués par le général Colborne et 1300 de ses hommes; l’église est incendiée et Chénier touché par deux fois, périt. Ses compagnons d’armes sont exterminés et tout près, le village de Saint-Benoît est rasé par les flammes. Partout au Québec les patriotes se révoltent, de Saint-Jean, à Saint-Denis, en passant par Saint-Charles et Saint-Paul. En février 1838, le Parlement britannique suspend la constitution du Bas-Canada, peu de temps avant que les Patriotes ne proclament son indépendance, ainsi que la séparation de l’Église et de l’État, la suppression de la dîme, l’abolition des redevances seigneuriales, la liberté de presse, le suffrage universel, la nationalisation des terres de la couronne et celles de la British American Land Co., l’élection d’une Assemblée constituante et l’emploi des deux langues dans les affaires publiques. Des Patriotes capturés par les Britanniques, tous seront accusés de haute trahison envers la Couronne britannique, 12 seront pendus devant la prison au Pied-du-Courant, d’autres seront déportés en Australie ou bannis du pays. En février 2011, pour souligner le 173e anniversaire des rébellions de 1837-38, avait lieu au Pied-du-Courant, une marche aux flambeaux silencieuse, pour honorer la mémoire de ces patriotes qui ont contribué aux racines d’un Québec souverain.

  • 1 livre bœuf haché
  • 2 oignons rouges hachés
  • 4 gousses d’ail pressées
  • 2 cuillerées à table huile d’olive
  • 1 cuillerée à table paprika fumé
  • 3 cuillerées à table poudre de chili mexicain
  • 2 cuillerées à table cumin en poudre
  • 2 cuillerées à table origan séché
  • 1 cuillerée à thé flocons de piment fort (plus ou moins, au goût)
  • 2 bouteilles 1837 (2 x 341ml)
  • 4 tasses tomates étuvées en dés (jus inclus)
  • 2 boîtes haricots noirs rincés égouttés
  • 2 boîtes haricots rouges rincés égouttés
  • Sel et poivre au goût
  • Cheddar fort râpé (pour le service)
  • Crème sure (pour le service)
  • Jus de lime fraîchement pressé (pour le service)
  • Coriandre fraîche ciselée (pour le service)

Dans une grande casserole, sur un feu modéré, faire chauffer l’huile et y faire tomber les oignons et l’ail, jusqu’à translucides, environ 7 minutes.

Ajouter le bœuf haché en l’émiettant, et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la viande ait perdu sa couleur rosée.

Ajouter toutes les épices, bien mélanger et cuire 2 à 3 minutes supplémentaires.

Ajouter la bière, amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, ajouter les tomates les haricots, saler et poivrer au goût, bien mélanger et ramener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu au minimum et laisser mijoter à découvert pendant 1H30, en remuant de temps à autres (si désiré, laisser mijoter plus ou moins longtemps, pour un chilli plus ou moins dense).

Servir accompagné de cheddar fort, crème sure, coriandre ciselée, arrosé d’une filet de jus de lime.


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Amaretti à la Blanche de Chambly


Avec l'arrivée de l'été, profitez du lancement de la nouvelle caisse mixte d'Unibroue: quatre bières vous y sont proposées, soit les désormais classiques Blanche de Chambly, Blonde de Chambly, Fin du Monde et le retour remarqué de la 1837, disponible exclusivement dans la nouvelle caisse mixte, et seulement pour la période estivale. Même s'il est difficile de résister à la tentation de simplement étancher votre soif avec cette rafraîchissante sélection, osez l'utiliser aussi pour vos sauces, vos vinaigrettes, vos fondues et vos potages, mais surtout... pour ces très goûteux amaretti à la Blanche de Chambly!


RECETTE DISPONIBLE SUR LE BLOGUE D'INSPIRATION DE CANAL VIE


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Pancakes à la Tord-vis et au babeurre





En 1998, Les Brasseurs RJ fusionnent trois brasseries québécoises, Les Brasseurs GMT, La Brasserie du Cheval Blanc et les Brasseurs de l’Anse. La Brasserie du Cheval Blanc, comptant parmi les instigateurs québécois des termes «microbrasserie» et «microbière», se voit donc avalée par un plus grand qu’elle. Selon les connaisseurs, les bières du Cheval Blanc reprises par Les Brasseurs JR, n’ont d'ailleurs plus tout à fait la finesse et le goût authentique que leur conféraient leurs prédécesseurs. Il faut cependant savoir que pour la bière à l’érable Tord-vis, par exemple, le sirop d’érable y est inclus en début de fermentation. La levure étant très friande de sucres, elle aura ainsi, tôt fait de presque totalement masquer le goût fumé de l’érable, en ne laissant à la bière qu’une faible impression de «cabane à sucre». Toutefois, la Tord-vis en bouteille, affiche pourtant une très belle couleur ambrée, d’un or profond; son col est très appréciable et son arôme dominé par le malt fumé, n’est que subtilement parfumé d’érable légèrement épicé à la mi-dégustation, pour qu’en finition, la claire saveur du grain se révèle enfin. Elle plaira certainement aux fanatiques de bières fumées Schlenkerla, plus particulièrement la Märzen, avec laquelle elle semble partager plusieurs qualités. Pour ceux qui préféreraient un arôme plus marqué d’érable, la Microbrasserie de l’Île d’Orléans offre aussi la Suzanne Marceau; une bière à laquelle le sirop d’érable n’est ajouté qu’en fin de parcours et qui retient d’avantage ce goût de printemps québécois. Mais toujours selon les connaisseurs: «Lorsque vient le temps de cuisiner à la bière, vaut mieux cuisiner avec les moins goûteuses et se garder les meilleures à boire!» Alors, la Tord-vis dans la pâte à pancakes et la Marceau, bien fraîche dans une grande choppe! Au grand plaisir des amateurs, vous trouverez une sélection de plusieurs centaines de bières, des importées, aux plus méconnues microbières, en passant par les marques les plus communes, au dépanneur Boni-Soir Peluso, coin D’Iberville et Rachel, à Montréal. En visitant Peluso, vous bénéficierez aussi de précieux conseils d’experts; d’ailleurs il faudra faire vite pour obtenir ceux d’Alain Thibault, qui s’éclipsera sous peu, question d’aller enfin brasser ses propres créations.

  • 2 gros œufs
  • ¼ tasse sucre
  • 1 tasse babeurre
  • 1 tasse Tord-Vis (ou autre bière à l’érable)
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • 2 tasses farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • Beurre (pour la cuisson)
  • Sirop d’érable, confiture, miel ou sucre (pour le service)

Dans un bol, battre les œufs légèrement au fouet à main.

Ajouter le sucre, le babeurre, la Tord-Vis et la vanille, battre à nouveau jusqu’à homogène, réserver.

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel; façonner un puits au centre des ingrédients secs.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et bien mélanger à l’aide d’une cuillère de bois, jusqu’à bien lisse et non grumeleux.

Dans un poêlon, faire fondre un peu de beurre sur un feu modéré, y verser ¼ de tasse de la pâte, l’étaler délicatement à l’aide de la cuillère de bois et laisser ainsi cuire une minute de chaque côté, ou jusqu’à ce que l’intérieur soit ferme et l’extérieur bien doré.

Procéder ainsi pour le reste de l’appareil et servir aussitôt, arrosé de sirop d’érable, ou recouvert de confiture, de miel ou de sucre.

*Donne une quinzaine de pancakes


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Quatre cocktails pour la St-Patrick




Recettes aussi publiées sur le blogue d'inspiration de Canal Vie 

Les Irlandais qui sont passés maîtres dans la fabrication de bières, de stouts, d’ales et de whiskys, attribuent une place toute particulière à l’alcool, dans leur culture. On raconte même que St-Patrick, le patron des Irlandais, pour ne pas manquer de bière, ne se déplaçait jamais sans le prêtre Mescan, son brasseur personnel. À l’époque, les moines irlandais bénéficiaient d’ailleurs, d’une allocation d’un gallon de bière par jour. Au Moyen-Âge cependant, apparut en Irlande un alcool illégal que seuls les plus téméraires se risquaient à avaler, et qui reste à ce jour, presque inconnu du reste du monde: le potcheen. Considéré comme l’un des alcools les plus forts de la planète, le potcheen était distillé à partir des aliments fondamentaux de l’agriculture irlandaise, l’orge et la pomme de terre. La qualité instable de cette eau-de-vie qui comptait entre 90 et 95% vol., avait autrefois la réputation de rendre aveugle et parfois même, de causer la mort par empoisonnement. Sa teneur en éthanol était si élevée, qu’un buveur en avalant un simple verre d’eau le lendemain d’une cuite, pouvait aussitôt être réintoxiqué. Pas surprenant donc, que le leprechaun, populaire et emblématique lutin de la St-Patrick qui apprécie tout particulièrement le potcheen, nous fasse miroiter des visions d’arcs-en-ciel au pied desquels se trouvent des coffres remplis de pièces d’or! En 1997, une version légale et contrôlée du potcheen fut réintroduite sur le marché irlandais, au grand plaisir de ses amateurs… et bien sûr, des leprechauns.

«Le jour de la St-Patrick, on est tous un peu irlandais!»

After Eight

  • 1 once crème de cacao
  • 1 once crème de menthe verte
  • 1 once Bailey’s

Dans un verre à shooter ou à cordial, étager tous les ingrédients dans l’ordre énuméré.

*Pour obtenir des étages bien nets, verser la crème de cacao dans le verre choisi. Poser une petite cuillère juste au-dessus de la crème de cacao (presque en surface, elle peut toucher la paroi du verre), et verser très doucement la crème de menthe dans la petite cuillère. Délicatesse, précision et minutie sont de mise, pour éviter d’embrouiller les liqueurs. Procéder de la même façon pour le Bailey’s. À noter que les professionnels, utilisent le dos, plutôt que l’intérieur de la petite cuillère.

R&R

  • Sucre
  • 1 once Midori (plus quelques gouttes pour la collerette de sucre)
  • 1 once Cointreau
  • 1 once tequila
  • Cerise au sirop

Dans une première soucoupe, verser quelques gouttes de Midori et y tremper le pourtour du verre en l'y faisant tourner.

Dans une seconde soucoupe, verser un peu de sucre et y tremper le pourtour du verre  en l'y faisant tourner (le sucre adhérera au Midori et se teintera d'un vert très pâle).

Étager tous les ingrédients dans l’ordre énuméré (voir les instructions du cocktail After Eight, afin d’obtenir des étages bien nets).

Laisser délicatement tomber une cerise au sirop dans le cocktail.

Vodka «Jolly Rancher»

  • 4 à 5 bonbons «Jolly Rancher» pomme verte (toute autre saveur fera aussi l’affaire)
  • Glaçons
  • 2 onces vodka de qualité

Remplir un verre de type "highball" de glaçons, en alernant avec les bonbons "Jolly Rancher".

Verser la vodka sur le tout et servir accompagné d'une touillette (plus les bonbons fonderont, plus la vodka prendra le goût des bonbons, votre invité devra donc touiller son cocktail pour bénéficier de toute sa saveur).

Bière irlandaise de la St-Patrick

  • Quelques gouttes de colorant alimentaire vert
  • 1 bouteille de bière (au choix)

Dans une choppe ou un verre à bière, verser quelques gouttes de colorant.

Verser la bière sur le colorant et mélanger délicatement au besoin, à l’aide d’une touillette.

*Le choix d’une bière blonde ou légèrement ambrée fera d’autant plus ressortir la couleur verte. Cependant, les brunes et les noires qui ne changeront que légèrement de couleur, obtiendront tout de même un beau col vert brillant!





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Pain aux trois fromages et à la Blonde de Chambly




Recette aussi publiée sur le site d'Unibroue 
sous la rubrique "Recettes - Blonde de Chambly" 

Il y 20 ans, déjà conscients de la passion que les Québécois vouent à la bière artisanale, André Dion et Serge Racine décident, envers et contre tous, de se lancer dans la folle aventure du brassage de la bière. Malgré les complexes formalités d’obtention d’un permis de brasseur au Québec, Dion et Racine s’entêtent en faisant l’acquisition en 1990, de la majorité des actions d’une microbrasserie lennoxvilloise. Un an plus tard, les deux comparses voient la Brasserie Massawippi devenir la Brasserie Broubec, qui fusionnera en 1992 avec la désormais sacro-sainte Unibroue. En 1993, récompensés de leurs efforts, Dion et Racine ont la chance de s’associer au brasseur belge Vantieghem, spécialisé dans le brassage de bières sur lie et lancent sur le marché nord américain, la première bière blanche refermentée et brassée selon la tradition belge: la Blanche de Chambly. Près de cinq ans plus tard, après le baptême de nombreuses bières et la conquête du marché canadien d’un océan à l’autre, mais aussi des marchés américains, français, suisse ainsi que celui de son mentor, la Belgique, Unibroue devient une société publique cotée à la Bourse torontoise. À présent reconnu de par l’Amérique et l’Europe, avec une production moderne et de très haute qualité de bières sur lie, de lagers et de millésimées, Unibroue se voit convoitée par le géant Sleeman, qui pour une somme de 36.5 millions de dollars, fera l’acquisition en 2004, de ce David devenu Goliath. Deux ans plus tard, c’est au tour de la plus vieille brasserie commerciale japonaise, Sapporo, de s’intéresser à Sleeman-Unibroue. Qui aurait cru qu’il faille 20 ans et 400 millions de dollars, pour faire couler une bière fleurdelisée, vers un étang de lotus? Même en focalisant sur les bières sur lie telles que les classiques La Fin du Monde, Maudite, et Don de Dieu, Unibroue continue de diversifier son produit avec quelques excellentes lagers telles que les U Blonde, U Miel et La Bolduc, ainsi que plusieurs bières de garde millésimées brassées sous éditions spéciales telles que la Quelque Chose et la Unibroue 17. Au début de juin, à l’occasion de l’édition 2010 du Mondial de la Bière de Montréal, les amateurs de bières ont pu tester la plus récente brassée d’Unibroue: la Blonde de Chambly. Bière dite de saison, soit une bière qui rappelle les bières wallonnes que brassaient autrefois les paysans au tout début du printemps, pour leur propre consommation; une bière légère et rafraîchissante, donnant parfois lieu à d’heureuses complexités de saveurs et d’arômes épicés et fruités. La Blonde de Chambly qui ne fera son apparition sur les tablettes qu’à la mi-juillet, se veut une blonde facile à boire, ensoleillée et légèrement voilée, au nez fruité agrémenté d’un léger arôme de blé avec en bouche, une pointe d’agrumes et d’herbes séchées finalisée par une délicate tonalité de citron vert. Santé!
  • 3 tasses farine
  • 1 cuillerée à table poudre à pâte
  • 1 cuillerée à thé sel
  • 1 cuillerée à table ciboulette ciselée
  • 1 tasse gruyère râpé
  • 1 tasse cheddar râpé
  • ½ tasse parmesan râpé
  • 1 tasse Blonde de Chambly à température ambiante
  • ¾ tasse crème sure
  • 1 œuf
  • ¼ tasse jus de tomate
  • 1 cuillerée à table moutarde de Dijon
  • 2 cuillerées à thé sauce Worcestershire
Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel, la ciboulette, la moitié du gruyère, la moitié du cheddar et la moitié du parmesan, réserver. Dans un bol, à l’aide d’un fouet à main, fouetter la bière, la crème sure, l’œuf, le jus de tomate, la moutarde, et la sauce Worcestershire, jusqu’à bien homogènes. Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et mélanger à l’aide d’une cuillère de bois, jusqu’à l’obtention d’une pâte très épaisse (ne pas trop travailler la pâte!). Transférer l’appareil obtenu dans un moule à pain préalablement beurré, et presser légèrement sur le dessus, de façon à obtenir une croûte relativement uniforme à la cuisson. Parsemer du reste des fromages et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 50 minutes, ou jusqu’à bien gonflé et croûté. Laisser tiédir une quinzaine de minutes avant de démouler. Couper en tranches et servir tiède ou froid, accompagné de saucissons ou de pâté, et pourquoi pas d’une Blonde de Chambly bien fraîche.
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Côtelettes de porc mijotées à la bière noire



Avec la vodka Diva Premium, la plus chère au monde à $1 000 000 000 la bouteille et le premier grand cru Château Petrus à $150 000, il est temps que la bière rattrape enfin un peu de chemin avec au premier rang, La Vieille Bon Secours à $1000 le nabuchodonosor, ou encore $78 la pinte. Disponible en blonde, ambrée et brune, elle est exclusivement vendue dans le bar londonien, le Bierdrome. Au second rang, la Samuel Adam’s Utopia, brassée par la Boston Beer Company et nommée en l’honneur d’un des fondateurs de U.S.A. À $100 la bouteille de 24oz, soit environ $67 la pinte, elle est vendue en bouteille de cuivre rappelant les cuves de brassage utilisés depuis des centaines d’années. Son taux d’alcool est de 25%, ce qui fait d’elle la bière la plus forte au monde; elle est d’ailleurs mentionnée dans le livre des records Guinness. Le procédé de fabrication qui lui confère sa saveur unique, peut prendre jusqu’à 12 ans; sa production est donc limitée à 8000 bouteilles par année. Enfin, la Tutankhamen Brew, brassée par une équipe d’archéologues de l’Université de Cambridge, selon les recette et méthode découvertes dans le temple du soleil de Néfertiti, en Égypte. On croit que la brasserie retrouvée dans un coin du temple en question, aurait été construite par le roi Akhenaton, le père de Toutankhamon et aurait aussi servi au roi et à la reine, comme lieu de culte. Pour fabriquer cette bière, les archéologues ont eu recours aux conseils d’experts écossais des brasseries de Newcastle à Edimbourg, et le résultat brassé dans les laboratoires de Cambridge, se vend environ $52 la bouteille. Sa production est aussi limitée et numérotée.


De gauche à droite: La Vieille Bon Secours, Samuel Adam's Utopia, Tutankhamen Ale.
  • 6 grosses côtelettes de porc (de préférence avec l’os)
  • 3 c. à table épices à steak
  • 1 c. à table huile
  • 1 c. à table beurre
  • 1 t. bière noire (Guinness ou autres)
  • 1 t. sauce BBQ (maison ou du commerce)
  • 1 gros oignon émincé
Bien saupoudrer les épices à steak sur chaque côté des côtelettes.

Dans un grand fait-tout, faire chauffer le beurre dans l’huile sur un feu élevé et y faire dorer les côtelettes de chaque côté (2 ou 3 à la fois).

Retirer les côtelettes, les réserver, baisser le feu à modéré et déglacer le fait-tout avec la bière.

Bien récupérer tous les sucs de la viande et laisser mijoter sur un feu modéré pendant une minute en remuant constamment.

Ajouter la sauce BBQ, bien mélanger et laisser cuire à nouveau une minute.

Retourner les côtelettes dans le fait-tout, ajouter l’oignon, bien humecter le tout, de sauce, couvrir et laisser mijoter à feu très doux pendant environ 1H.


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Poulet rôti à la bière


Après un long et exténuant colloque sur les bières du monde à Londres, les présidents de toutes les brasseries représentées, décident d’aller boire une bière ensemble, au bistrot du coin. Arrivés au bistrot, tous prennent place au bar derrière lequel un serveur les attendait en souriant. Le premier président, celui de Corona, fait signe au serveur et lui demande: «Senior, apportez-moi la meilleure bière au monde, une Corona bien froide accompagnée d’un quartier de lime». Le serveur, tout sourire, dépoussière une Corona de l’entrepôt, et la lui sert. Le second président, celui de Coors, fait un clin d’œil au garçon en lui disant: «J’aimerais que vous me serviez la seule bière au monde à être fabriquée à partir de l’eau de source des Rocheuses, une Coors». Le serveur toujours aussi affable, cherche quelques minutes au fond de sa réserve pour trouver une Coors, qu’il lui sert aussitôt. Le troisième président, celui de Bavaria, sourit en s’adressant au serveur: «Yah! Foudriez-fous m’apporter eine gut beer, eine Bavaria bitter». Le serveur se retourne en levant les yeux au ciel comme pour douter des propos du l’homme, mais respectueusement, il lui sert ce qu’on lui a poliment demandé. Enfin, le quatrième président, celui de Guiness, soupire et demande au garçon: «Un coke s’il vous plait!». Le serveur amusé se questionne en servant à l’homme sa boisson gazeuse, sous le regard tout aussi interrogateur de ses compagnons. Quelques minutes plus tard, les trois premiers présidents n’en peuvent plus de ce suspense et demandent au président de Guiness pourquoi il ne boit pas lui aussi, la bière qu’il brasse, une Guiness. L’homme répond tout simplement: «Par politesse, si personne ici ne boit de bière, je n'en boirai pas non plus!»
  • 1 poulet entier
  • ¼ t. sel
  • 2 c. à table mélasse
  • 1 canette de bière au choix
Déposer le poulet rincé dans une grande cocotte et le recouvrir d’eau.

Ajouter le sel et la mélasse à l’eau en remuant quelque peu.

Laisser le poulet saumurer ainsi pendant 24H.

Après 24H, poser une canette de bière à moitié pleine seulement, entre les broches d’un système de rôtisserie verticale.

Rincer le poulet, le tapoter d’un essuie-tout et «l’asseoir» sur les broches.

Attacher les ailes du poulet dans son dos et poser le tout sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat.

Faire cuire au four sur la grille du bas, à 400° pendant 30 minutes, puis à 375° pendant 45 minutes.


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Berenjenas con miel


Mais d'où viennent toutes ces mignonnes petites bouchées que sont les tapas? Sans trop de certitude, la croyance populaire voudrait qu'elles soient nées au 8e siècle avec les grandes invasions qu'a connues l'Espagne. Leur appelation par contre, est certaine: tapa signifie "couvercle" en espagnol. Les hommes voulant empêcher les mouches de s'aventurer dans leurs verres, auraient pensé déposer une soucoupe renversée en guise de couvercle pour garder leur précieux nectar à l'abri des ces bestioles et donc logiquement, cette ingénieuse "organisation" se prêtait très bien à ce que l'on y dépose quelques petites bouchées à enfiler "subito-presto"!!! Cette recette de "berenjenas con miel" peut tout aussi bien être proposée en accompagnement qu'en entrée, avec une petite salade quelconque. Très appréciée des espagnols, elle est une spécialité grenadine souvent au menu des petits bistrots à tapas.
  • 1 grosse aubergine (ou 4-5 petites)
  • 1¼ tasse farine
  • 2 cuillerées à table huile d'olive (plus l'huile nécessaire à la friture)
  • 1 cuillerée à thé sel
  • ⅔ tasse bière
  • 2 blancs d'oeufs
  • Miel au goût
Découper l'aubergine en tranches d'environ 1/2 cm et laisser dégorger les tranches dans un bol d'eau salée pendant 2 heures.

Dans un autre bol, mélanger la farine, la bière, l'huile et le sel et laisser reposer 2 heures.

Après 2 heures égoutter et éponger les tranches d'aubergine et les saler au goût.

Dans le bol contenant la pâte, plier deux blancs d'oeuf préalablement montés en neige dans la pâte et y passer les tranches d'aubergines une à une pour bien les enduire.

Faire frire quelques unes à la fois, dans l'huile très chaude, jusqu'à bien dorées.

Déposer les tranches frites sur un papier absorbant et ne perdez pas de temps pour les servir tièdes, arrosées de miel.


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