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Confiture de poires parfumée au gingembre et à l'anis





Recette aussi publiée chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre de ma participation au concours Confitures, gelées, coulis et sirops
organisé en collaboration avec Éditions du Chêne



La belle et le poirier

Il était une fois, un homme très riche qui avait pour épouse une femme d’une beauté extraordinaire. L’homme adorait sa femme, mais très jaloux, il en était aussi très possessif. Un jour, il tomba malade et les conséquences de sa maladie lui firent perdre la vue. Devenu presque fou de jalousie, il ne quittait jamais sa femme, de peur qu’elle ne prenne la fuite. Puis vint un temps, où un paysan étranger tomba à son tour, follement amoureux de la belle. Le paysan un peu dérouté, ignorait comment s’y prendre pour approcher la femme, toujours gardée par son soupçonneux mari. Mais le paysan savait que la démence s’emparerait de lui, s’il n’arrivait pas à séduire la belle. Voyant que le bon paysan se mourrait d’amour pour elle, la belle lui soupira que jamais elle ne pourrait remédier à cette situation d’emprisonnement. Mais le temps passa et la belle voulu aider le paysan, toujours aussi épris. Elle eut l’idée de creuser un long tube de cane à sucre, afin de pouvoir le coller à l’oreille de son prétendant et sans que son époux entende, lui souffla ces quelques mots: «J’ai trouvé un moyen de vous aider. Rendez-vous dans le jardin et grimpez tout en haut du poirier qui aura les fruits les plus beaux, et je vous y rejoindrai prestement.» Le paysan tout de joie, se rendit aussitôt dans le jardin et grimpa tout en haut du plus garni des poiriers pour y attendre la belle. Une fois dans le jardin, la belle toujours accompagnée de son mari, lui dit: «J’aimerais bien une poire mûre et juteuse, comme celles qui sont tout en haut de cet arbre.» Son mari lui conseilla alors, d’appeler quelqu’un qui irait cueillir une de ces belles poires pour elle. Mais sa femme lui affirma qu’elle n’aurait pas autant de plaisir à manger cette poire, si elle ne la cueillait pas elle-même. La femme s’avança vers le poirier pour y grimper; son mari la suivit et encercla le tronc de l’arbre de ses bras, afin que personne ne puisse la suivre. La belle monta tout en haut du poirier et rejoint son soupirant. Perchés tous les deux à la cime du poirier, leur poids secoua le poirier et fit tomber quelques grosses poires sur la tête du mari. L’homme impatient lui cria de redescendre, en ajoutant qu’il y avait bien assez de poires tombées pour la satisfaire. Sa femme ajouta simplement qu’elle devait en faire tomber quelques unes pour atteindre celle qu’elle convoitait. C’est alors que le Seigneur qui regardait la scène avec amusement, du haut de son ciel, décida de déjouer la belle et d’aussitôt redonner la vue à son mari pour qu’il voit les manigances qu’elle complotait à son insu. Et la lumière fut! L’homme recouvra miraculeusement la vue et dirigeât enfin son regard, vers le haut du poirier. Le mari cria à sa femme en la voyant ainsi: «Que fais-tu là-haut, avec cet homme? Tu ne m’honores pas plus que tu ne te respectes!» Et la belle lui répondit: «Non, c’est vrai, mais si je n’avais pas tout fait ça, si les poires n’étaient pas tombées sur ta tête, tu n’aurais jamais recouvré la vue!» Et le mari, reconnu la véracité de ses dires. La morale de cette histoire, c’est que les femmes sont en effet toujours loyales, et ont toujours de très bonnes explications pour le prouver!

  • 1 livre poires pelées parées coupées en petits cubes
  • 1 livre sucre
  • 1 cuillerée à thé graines d’anis
  • 1 cuillerée à table gingembre frais râpé

Dans une casserole, faire chauffer tout les ingrédients sur un feu modéré en remuant de temps à autres, jusqu’à ce que la température atteigne 220°F (la confiture épaissira lorsqu’elle refroidira).

Transférer le tout dans des pots stérilisés, laisser refroidir à température ambiante et garder les pots entamés au frigo.

*Donne environ 4 tasses de confiture.




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Confiture de figues séchées, parfumée au rhum et à la cardamome





Marc-Antoine et Jules César n’ont pu qu’être captivés par le charme flamboyant de Cléopâtre, puisque avec une abondance d’herbes et d’épices à portée de main, cette séductrice disposait de tout le nécessaire pour envoûter ses hommes. Toutes sortes de potions et de parfums aphrodisiaques à base de cardamome, de cannelle et de basilic, ont contribués à les garder sous son emprise. Notoire pour ses bains aussi hydratants qu’odorants, Cléopâtre savait pertinemment que le parfum de la cardamome dans lequel elle se baignait langoureusement, aurait un effet stimulant sur ses prétendants. Et même si les scientifiques occidentaux prétendent que rien ne prouve le pouvoir aphrodisiaque de la cardamome, il peut malgré tout, être intéressant d’examiner ces affirmations pour le simple plaisir de mieux la connaître. La cardamome est une des plus vieilles épices du monde, qui provient d’une graine de la famille du gingembre. Elle est aussi l’épice la plus chère, après le safran. Très odorante, acidulée et aromatique au goût, elle est communément utilisée dans les curies et les marinades indiennes, les biscuits hollandais, les gâteaux scandinaves, le thé chai, les cafés turques et arabes, certaines liqueurs russes et quelques bières belges. L’effet stimulant de la cardamome est dû au cinéol qu’elle renferme, et qui a la propriété d’exciter le système nerveux. On dit que de mâcher quelques grains de cardamome, de les moudre dans le café ou le thé, ou encore d’en glisser quelques uns sous l’oreiller pendant le jour, enflammera les passions la nuit venue. De plus, mâcher de la cardamome ou l’ajouter aux boissons chaudes, aidera à traiter les infections, les problèmes de gencives, de gorge, de toux, de congestion et de digestion. Cependant, elle n’est pas recommandée aux femmes enceintes, ni à ceux qui ont des problèmes de vésicule biliaire.

  • 1 livre figues séchées
  • 2½ tasses eau
  • ¼ tasse jus de citron
  • Zeste d’un citron (prélevé en grandes lamelles)
  • 1½ tasse sucre
  • 1 cuillerée à thé cardamome
  • 1 cuillerée à table rhum brun

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, amener à ébullition les figues recouvertes d’eau.

Aux premiers bouillons, retirer du feu et laisser les figues reposer dans l’eau pendant au moins 1H.

À l’aide d’une cuillère à trous, retirer les figues, réserver l’eau de cuisson.

Hacher les figues le plus finement possible (ou les passer au robot culinaire), réserver.

Ajouter le jus de citron, le zeste et le sucre à l’eau de cuisson, amener à ébullition.

Aux premiers bouillons, baisser le feu à doux et laisser mijoter pendant 10 minutes.

Retirer le zeste, ajouter les figues hachées et laisser à nouveau mijoter pendant 15 à 20 minutes.

Retirer du feu, ajouter la cardamome et le rhum, et bien mélanger.

Verser dans des pots stérilisés et laisser tiédir à température ambiante.

Garder au frais.




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Panettone comme un pain perdu, marmelade de clémentines de Patrice Demers





À en juger du large éventail de saveurs qu’il nous offre à travers ses desserts plus astucieux les uns que les autres, il n’est pas surprenant d’apprendre que le trajet qui a mené Patrice Demers à la pâtisserie, soit saussi stupéfiant. Devoir choisir une seule passion entre la magie, la psychologie et l’art culinaire, relève effectivement d’un déroutant tour de passe-passe. Et c’est pourtant ce qu’à dû faire Patrice, alors qu’à 19 ans il décide, heureusement pour nous, de troquer les menottes houdiniennes et le carnet de notes freudien, pour enfiler la toque de pâtissier de l’École Hôtelière de Laval à Québec. Il entend à l’époque entamer ses études côté cuisine, mais une liste d’aspirants trop bondée, l’oblige alors à s’engager dans l’ardu programme de pâtisserie. Mais Patrice découvre dans cet art une passion quasi alchimique, un équilibre frisant la folie, qui l’incitent à poursuivre sa quête du côté édulcoré de la gastronomie. Aussi habile que Merlin, avec une application jungienne, il peaufine simultanément ses techniques en tant qu’apprenti dans un petit restaurant de Montréal: La Gaudriole. Sa recherche créative le conduit par la suite, à d’illustres adresses montréalaises, puis sa curiosité et son désir de perfectionnement, à découvrir le meilleur de l’Europe et des États-unis, pour enfin décrocher une place au bistro français Leméac, à Montréal. En 2003, Patrice se joint à trois collègues pour ouvrir Les Chèvres, où il prend le contrôle du chapitre pâtisserie en développant un style tout à fait à son image: simple, raffiné, distingué, toujours délicat et sans contredits, très recherché. En 2005, il ouvre Le Chou, puis se joint à l’équipe du Laloux en 2007, consolidant ainsi sa réputation sur la scène culinaire internationale en tant que nouveau et prometteur talent à la recherche de la parfaite fusion du sucré, du salé et de l’acidulé. Après deux ans chez Laloux, Patrice s’installe chez Newtown dans le but d’aider à sa réouverture et ce, peu de temps avant concrétiser un projet personnel, Les 400 coups, qui l’unira à ses complices, le chef Marc-André Jetté et l'excellente Marie-Josée Beaudoin.

Marmelade

  • 5 clémentines
  • 1 tasse sucre
  • ¾ tasse jus de clémentines (environ 8 clémentines)
  • Eau en quantité suffisante

Pain perdu

  • Panettone tranché épais
  • 4 œufs
  • ½ tasse sucre
  • 1 gousse de vanille grattée (les grains seulement)
  • 1 tasse crème 35%
  • 1 tasse lait
  • Beurre (pour la cuisson)
  • Crème fraîche (pour le service)

Pour la marmelade

Dans une casserole, déposer les clémentines qui auront été piquées à six endroits différents, à la pointe d’un couteau.

Couvrir les clémentines d’eau froide, porter à ébullition sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, retirer du feu, égoutter les clémentines et les couvrir d’eau froide à nouveau, afin de répéter le blanchiment deux autres fois.

Après 3 blanchiments, remettre les clémentines dans la casserole, ajouter le sucre, le jus de clémentines et assez d’eau pour couvrir les fruits.

Confire sur un feu doux pendant 2H (à petit bouillon soit, un léger frémissement).

Lorsque les clémentines semblent bien confites, retirer du feu, laisser tiédir quelque peu et mettre au frigo au moins 8H.

Égoutter les clémentines et les hacher finement, en prenant soin de réserver le sirop.

Transférer la purée de clémentines confites dans un pot et y ajouter assez de sirop pour obtenir la texture désirée.

Pour le pain perdu

Dans une jatte, à l’aide d’un fouet à main, battre les œufs, le sucre et la vanille jusqu’à légèrement mousseux.

Ajouter la crème et le lait, battre à nouveau jusqu’à homogène.

Tremper les tranches de panettone dans le mélange d’œufs en les retournant pour bien les imbiber du liquide.

Dans un poêlon, faire fondre une noisette de beurre sur un feu modéré et y faire dorer le panettone, 2 à 3 minutes par côté.

Terminer la cuisson au four sur la grille du centre, à 350°, pendant 4 minutes.

Servir chaque tranche de panettone, sur quelques cuillerées de marmelade de clémentines et garnir de crème fraîche.

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Gâteau sablé à la confiture de canneberges et oranges




Recette suggérée par Jessica de Singleton in the Kitchen
dans le cadre de ma cent-vingt-huitième participation aux TWD

Le sable est généralement classé, comme la plupart des particules, entre 0,125 et 2 millimètres. La taille des particules de sédiments peut être mesurée par une estimation visuelle ou plus fréquemment, à l’aide de différents tamis. Dans le cas de la classification par tamis, un échantillon de sable d’un poids connu est passé à travers un ensemble de tamis dont les mailles sont précisément mesurées. Les rochers, cailloux et graviers sont pour leur part, plus facilement mesurés à la main, à l’aide d’une règle ou d’un ruban à mesurer. La vase et l’argile peuvent à leur tour, être différenciées selon qu’elles sont croquantes ou plastiques entre les dents, mais il faut garder en tête lors de ce genres de tests, que certains sables peuvent être toxiques. Certains sables ont la particularité de chanter ou de produire différents sons; ont fait souvent référence à des sables chantants ou mugissants, ceux qui produisent une tonalité lorsque qu’on les piétine ou que le vent les fait tourbillonner. Ces types de sables produisent des ondes sonores créées par la friction entre les grains de sa structure cristalline. Il existe même certains types de sables qui produiront des étincelles de lumière lorsque que foulés. Mais les sables chantants deviennent de plus en plus difficiles à trouver dû à la pollution moderne, qui tend à les enduire leurs particules et ainsi, détruire leur habileté à produire des vibrations sonores. Heureusement, divers types de sables chantant peuvent encore aujourd’hui, être retrouvé sur les cinq continents. Mais s’ils ne sont pas chantants, d’autres sables ont la particularité de se dissoudre dans le vinaigre, comme le sable de carbonate, un sable constitué de minuscules coquillages. On retrouvent aussi des sables magnétiques, contenant la plupart du temps des particules de fer ou d’or. Finalement, la majorité des sables contient des particules de silicate, un minérale clair et sans couleur, qui s’il est présent en quantité suffisante, peut être fondu à haute température pour donner le verre servant aux objets de la vie courante telles que les vitres de fenêtres, perles décoratives, bouteilles, etc. On comprend mieux pourquoi, avec de si nombreux types de sables déclinés en centaines de couleurs, textures et compositions, les amoureux du sable ne se lassent pas d’en faire la collection en pratiquant une passion encore bien méconnue, l’arénophilie.


Sables chantants de Cayo Largo

Sablés
  • 2¼ tasses farine
  • 1 cuillerée à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 13 cuillerées à table beurre mou
  • 1 tasse sucre
  • 1 gros œuf
  • 1 cuillerée à thé vanille
Garniture
  • 1 grosse orange
  • Zeste d’une orange
  • ¼ tasse jus d’orange
  • 12 onces canneberges fraîches (à décongeler si congelées)
  • 1 tasse sucre
  • Sucre glace (pour le décor)

Pour les sablés

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, battre le beurre jusqu’à bien crémeux, environ 2 minutes.

Ajouter le sucre et continuer de battre jusqu’à mousseux et aéré, environ 2 minutes.

Ajouter l’œuf et la vanille, battre 1 minute supplémentaire.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et mélanger à la main, à l’aide d’une maryse ou d’une cuillère de bois (ne mélanger que jusqu’à ce que les ingrédients secs soient incorporés aux ingrédients liquides, ne pas trop travailler!).

Diviser la pâte obtenue en deux portions égales et les rouler, une à la fois, entre deux feuilles de pellicule plastique, de façon à obtenir deux disques de 9’’ chacun (il est aussi possible de presser la moitié de la pâte au fond d’une moule à charnière qu’on aura pris soin de tapisser de papier ciré ou parchemin, et de répéter l’opération une seconde fois pour la seconde portion de pâte).

Couvrir les disques de pâte et les mettre au frigo au moins 30 minutes, ou jusqu’à 24H.

Pour la garniture

Prélever le zeste de l’orange, réserver.

Peler l’orange à vif et en détailler les suprêmes en petits morceaux.

Dans une casserole, faire chauffer la chair d’orange, le zeste, le jus, les canneberges et le sucre sur un feu modéré, jusqu’à ce que le thermomètre indique 220°F.

Transférer dans une jatte et laisser complètement refroidir à température ambiante.

Pour le montage

Dans un moule à charnière de 9’’ préalablement tapissé de papier parchemin, déposer un premier disque de pâte sablée.

Recouvrir le disque de pâte de la confiture refroidie et bien uniformiser le tout, à l’aide d’une maryse.

Poser le second disque de pâte sablée sur la garniture et presser légèrement le tout, de façon à bien compacter les différents étages.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 35 à 45 minutes, ou jusqu’à ce que le dessus du gâteau soit légèrement doré.

Laisser tiédir quelques minutes et mettre au frigo au moins 30 minutes, avant de saupoudrer de sucre glacer.

Couper en parts nettes et servir nature ou accompagné de glace à la vanille.



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Confiture de fraises et gadelles




Le 16 septembre 2009, le Protocole de Montréal était pour la première fois, célébré par la journée internationale de la protection de la couche d’ozone des Nations Unies. Pour ajouter aux célébrations, le Timor oriental annonçait sa ratification du protocole, faisant du Protocole de Montréal le premier accord environnemental à devenir universel, ratifié par 196 états. Le Protocole de Montréal, établi pour éliminer les polluants qui endommagent la couche d’ozone qui protège la planète, a en près de trois mois, presque complètement éliminé une centaine de produits chimiques que l'on suspecte d'endommager la couche d’ozone. Le traité fut ouvert aux signatures le 16 septembre 1987, et est monté en force le 1er janvier 1989; il a depuis subit sept révisions. En 2007, les gouvernements ont accepté d’accélérer le gel de ces produits chimiques et d’éliminer les HCFC, explicitement pour améliorer l’impact qu’ils ont sur les changements climatiques. Présentement, les actions rapides de gels et de diminutions des émissions annuelles, jumelées aux énergies alternatives disponibles, pourraient faire chuter les émissions de HFC à moins de un gigatonne d’ici 2050. Avec cette annonce, le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, affirme que ces changements pourraient résulter en des bénéfices qui incluraient une meilleure efficacité énergétique industrielle, mais aussi domestique, et de nombreux autres avantages sur les questions de gestion des déchets, du recyclage ainsi que de la santé en générale.

  • 3½ tasses fraises fraîches entières équeutées (ou congelées)
  • 1¾ tasse sucre
  • 1 tasse gadelles
  • Jus de ½ citron

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, alterner les fraises et le sucre.

Laisser reposer environ 2H, à température ambiante.

Ajouter les gadelles et le jus de citron, bien mélanger et écraser à l'aide d'un pilon à pommes de terre, jusqu'à l'obtention de la texture désirée.

Faire cuire sur un feu modéré jusqu’à ce que la température indique 220°F, écumer soigneusement et retirer du feu.

Transférer dans des pots à confitures stérilisés.

*Donne de 2 à 3 tasses de confiture.


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Filet de porc croustillant au bacon et à la confiture de figues, pommes et oignons caramélisés au vinaigre balsamique




Alors, moi, je lui ai expliqué qu’on ferait comme si, et que c’était mieux que nous ne soyons pas trop nombreux, sinon tout le monde voudrait être capitaine, et, au lieu de nous amuser gentiment sans faire de bruit, nous serions là à nous battre et ça réveillerait papa, qui ne serait pas content, et Alceste m’a dit que j’avais raison et dès qu’il finirait de manger sa deuxième tartine à la confiture, on pourrait commencer à jouer. Quand Alceste a eu fini de manger ses tartines et la confiture qui était restée au fond de ses poches, je lui ai dit:
- Bon. Alors, moi, je serais habillé avec un chapeau noir qui fait des pointes, une grande veste, une grosse ceinture, j’aurais une épée et des bottes qui montent jusque-là. Et puis, j’aurais une grande barbe rouge, et toi tu serais habillé comme tu veux, mais tu aurais une épée aussi, tchaf, tchaf, tchaf, et tu essaierais de prendre mon bateau à l’abordage, et moi je crierais à mon fidèle équipage que «Ho hisse, garçons», et qu’ils carguent les voiles. On y va.
Mais Alceste n’a pas bougé. Il a mis les mains dans ses poches comme s’il cherchait encore de la confiture…

Extrait de Barbe Rouge, Histoires inédites du Petit Nicolas
SEMPÉ & GOSCINNY – 1959/65



Nouvelle publication de Histoires inédites du Petit Nicolas - 2004

Confiture
  • 1 oignon finement émincé
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • 1 grosse pomme pelée parée coupées en petits cubes
  • ½ tasse miel
  • 1 cuillerée à table vinaigre balsamique
  • 1 cuillerée à thé thym séché
  • 8 figues fraîches coupées en petits cubes
  • Sel et poivre au goût
Filet
  • 1 filet de porc
  • 8 tranches de bacon
  • Sel et poivre au goût
Pour la confiture

Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu doux et y cuire les oignons et la pomme en remuant fréquemment, jusqu’à ce le tout commence à compoter, soit environ 30 minutes.

Ajouter le miel, le vinaigre balsamique, le thym et les figues, laisser cuire 20 minutes de plus en remuant fréquemment, jusqu’à ce que les figues soient bien compotées.

Rectifier l’assaisonnement au goût, transférer dans un pot stérilisé, réserver.

*Donne environ 2 tasses de confiture

Pour le filet

Saler et poivrer le filet, et l’envelopper dans les tranches de bacon.

Déposer le filet ainsi habillé, dans un plat allant au four.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 25 à 30 minutes, ou jusqu’à ce que le bacon soit légèrement croustillant.

Couper en tranches d’environ 2cm et napper de la confiture réservée.


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Confiture de pêche Melba à la lavande





La soprano australienne Helen Porter Mitchell Armstrong, mieux connue sous le nom de Nellie Melba, est probablement la seule célébrité à avoir été honorée à deux reprises, par le grand chef et hôtelier, Auguste Escoffier, qui admirait grandement la diva. Nellie Melba donnait régulièrement des prestations à Londres; elle occupait une chambre au Ritz, où Escoffier travaillait comme chef et co-propriétaire. Un soir que la cantatrice souffrait de maux d’estomac, Escoffier lui confectionna de très fins toasts, recouverts de fromage fondu et de pâté, et qui vinrent éventuellement à être connus sous l’appellation de «Toasts Melba». Vers 1892, Nellie qui chantait à Lohengrin, avait gracieusement fait parvenir des billets pour sa prestation, à son bon ami Escoffier. Le chef si impressionné, s’empressa de concocter un dessert en son honneur: des pêches pochées et tranchées en deux, saupoudrées de sucre et garnies de glace à la vanille, servie sur une sculpture de glace représentant le cygne de Lohengrin. Quelques années plus tard, Escoffier ajouta un coulis de framboises fraîches à sa création, et ce n’est qu’à cette époque, que le dessert reçu le nom de «Pêche Melba». On raconte que Nellie qui adorait les glaces, était toutefois réticente à en consommer trop souvent, par peur d’abîmer ses cordes vocales. En combinant donc le coulis de framboises à la glace, Escoffier avait trouvé le moyen de «tempérer» le tout, afin que Nellie puisse en profiter sans crainte.


La cantatrice australienne Helen Porter Mitchell "Nellie Melba" - circa 1890
  • 2 cuillerées à thé fleurs de lavande séchées comestibles
  • ¼ tasse eau bouillante
  • 1 livre pêches pelées dénoyautées coupées en petits cubes (environ 5 pêches)
  • 2 tasses framboises (fraîches ou congelées)
  • 1½ tasse sucre
  • 3 cuillerées à table jus citron fraîchement pressé
Dans un petit bol, verser l’eau bouillante sur les fleurs de lavande et laisser ainsi infuser pendant 10 minutes.

Passer au tamis afin de ne garder que l’infusion, discarter les fleurs de lavande, réserver.

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, laisser les pêches, les framboises, le sucre et le jus de citron, reposer à température ambiante au moins 30 minutes (jusqu'à 12H).

Faire cuire le tout sur un feu modéré en remuant de temps à autres, jusqu’à ce que la température atteigne 218°F.

Ajouter l’infusion de lavande, remuer doucement et poursuivre la cuisson jusqu’à 220°F.

Écumer légèrement la confiture et la transférer dans des pots stérilisés.

*Donne environ 3 tasses de confiture


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