Recette suggérée par Jennifer de Cooking For Comfort
dans le cadre de ma cent-trente-quatrième participation aux TWD
Les scientifiques cherchent présentement comment disposer des millions de tonnes de déchets plastiques qui s’accumulent dans nos océans. Il existe des ensembles de courants, d’immenses tourbillons appelés gyres océaniques, qui se forment naturellement dans nos océans, et dans lesquels les déchets flottants tendent à s’accumuler. Le plus grand se trouve dans le Pacifique Nord, et recouvre une surface deux fois plus grande que celle la France; d’autres ont été découverts dans l’Altantique Nord et plus récemment, dans l’Atlantique Sud. Les scientifiques craignent à présent que la même chose ne se produise dans le sud du Pacifique et dans l’Océan Indien. En plus d’endommager les côtes et la faune marine qui méprend ces déchets pour de la nourriture, les contaminants qui s’accrochent aux rebus, dissipent des produits chimiques à travers les océans du monde entier. Certains scientifiques étudient présentement comment il serait possible d’accélérer la dégradation des plastiques, en faisant appel aux micro-organismes déjà retrouvés dans les mers et qui se nourrissent naturellement de plastique. Les prochaines tentatives viseront à analyser comment ces enzymes travaillent dans leur environnement naturel et comment elles pourraient travailler dans des environnements contrôlés où les plastiques seraient leur source principale de carbone. Mais les chercheurs mettent l’emphase sur la lenteur que tout ce procédé pourrait prendre, considérant que le microbe devant être multiplié, n’a toujours pas été identifié; s’il faut des centaines de millions d’organismes pour coloniser un seul rebus plastique, on peut imaginer le nombre nécessaire à la dégradation potentielle d’une mer de déchets. Et comme la biorémédiation, l’intervention biologique nécessaire à la restauration des océans, est un champ d’expertise encore relativement récent, il est important d’évaluer avec précision, les conséquences potentielles.
Tourbillon
- ½ tasse sucre
- ½ tasse noix hachées (pacanes, Grenoble, etc.)
- 2 onces chocolat mi-sucré finement haché
- ⅓ tasse raisins secs
- 1½ cuillerée à thé cardamome moule
- Pincée de sel
Bundt
- 2 tasses farine
- 2 cuillerées à thé poudre à pâte
- Pincée de sel
- 1½ tasse sucre
- Zeste d’une orange finement râpé
- 1 tasse beurre à température ambiante
- 2 gros œufs
- 1 ½ cuillerée à thé vanille
- 1 tasse crème sure
- Sucre glace (facultatif)
Pour le tourbillon
Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients, réserver.
Pour le bundt
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.
Dans une grande jatte, du bout de doigts, frotter le sucre et le zeste ensemble, jusqu’à odorant.
À l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre ensemble, pendant 4 minutes.
Ajouter la vanille et les œufs un à la fois, en battant bien après chaque addition.
Ajouter la crème sure et battre à nouveau, quelques instants.
Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides, et ne battre que jusqu’à imbibé.
Transférer le tiers de cet appareil dans un moule à bundt de 9 ou 10’’, préalablement beurré et fariné.
Parsemer uniformément la moitié du tourbillon réservé, sur la pâte et recouvrir du reste de la pâte.
À l’aide d’une maryse, façonner un creux au centre de la pâte et y parsemer le reste du tourbillon; refermer grossièrement le dessus en poussant la pâte des côtés, par-dessus le tourbillon.
Faire cuire au four sur la grille du centre (ne pas mettre le moule à bundt sur une plaque de cuisson!), à 350° pendant 60 à 65 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du bundt, en ressorte propre.
Laisser tiédir pendant 10 minutes, avant de démouler et complètement avant de servir.
Servir saupoudré de sucre glace, si désiré.