Les gâteaux de toutes sortes et de toutes tailles, incluant les biscuits, ont fait partie des rituels des fêtes bien avant Noël. Dans l’Antiquité, les cuisiniers préparaient des pâtisseries sucrées pour marquer les occasions spéciales. Plusieurs de leurs recettes et ingrédients tels la cannelle, le gingembre, le poivre, les amandes, les fruits séchés et bien d’autres, ont été introduits en Europe vers le Moyen-Âge, où ils furent rapidement incorporés dans la tradition pâtissière européenne, tellement ils furent appréciés. Les biscuits de Noël tels qu’on les connaît aujourd’hui, tirent leur origine de ces recettes européennes moyenâgeuses. Les colons hollandais et allemands, créèrent l’emporte-pièce, les moules décoratifs et les décorations de Noël, que connaissent les Amériques modernes. Le lebkuchen allemand ou pain d’épices, fut probablement le premier gâteau/biscuit associé avec Noël. Les recettes de biscuits au sucre et autres confections du même genre, sont pour leur part, de tradition anglaise. Vers 1500, les biscuits de Noël étaient déjà très populaires partout en Europe; les familles allemandes préparaient alors le fameux lebkuchen ainsi que des biscuits spritz au beurre pour les Fêtes; en Suède, les papparkakors avaient la cote, alors qu’en Norvège les krumkakes, de petites et fines gaufrettes au citron, trônaient sur toutes les tables de Noël. Alors que les lois sur l’importation évoluèrent, de nombreux et très abordables ustensiles de cuisine allemands, firent leur entrée en Amérique entre 1871 et 1906, inondant les marchés de Noël; les emporte-pièces usinés contrairement à leur cousin fabriqués à la main, représentaient des sujets hautement stylisés, dépeignant souvent des thèmes laïques spécifiquement conçus pour être suspendus dans l'arbre de Noël. Toutes sortes de recettes facilitant l’emploi de ces ustensiles apparurent dans les livres de recettes; l’arrivée d’ustensiles si peu chers, fit alors place à une nouvelle mode, celle de formes variées de biscuits, jusqu’alors restés ronds ou carrés. Des cloches, des arbres de Noël, des chameaux, des cannelures, des fleurs, des dindes et de nombreuses autres formes élaborées, surpassèrent les recettes de biscuits elles-mêmes.
Biscuits
- 1 tasse beurre pommade
- 1 tasse sucre
- ½ cuillerée à thé sel
- 1 gros œuf
- 1 cuillerée à table vanille
- 2½ tasses farine
Garniture
- 5 onces chocolat mi-sucré haché
- ½ tasse crème 35%
- 2 cuillerées à table garniture aux amandes
- 1 cuillerée à table Amaretto (ou autre liqueur d’amande)
Pour les biscuits
Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre et le sucre, jusqu’à pâle et crémeux.
Ajouter le sel, l’œuf et la vanille, et battre à nouveau, jusqu’à bien incorporés.
À l’aide d’une cuillère de bois ou d’une maryse, ajouter la farine et bien incorporés.
Délicatement façonner la pâte en un grand cylindre et l’introduire dans la presse à biscuits.
En travaillant la pâte en plusieurs portions et selon les directives du manufacturier, distribuer les biscuits à travers la presse, sur une plaque de cuisson non beurrée, en les espaçant d’au moins 1".
Faire cuire au four sur la grille du haut, à 375° pendant 10 minutes, ou jusqu’à ce que les biscuits soient légèrement dorés.
Laisser complètement refroidir à température ambiante, avant de garnir.
Pour la garniture
Déposer le chocolat dans une jatte, réserver.
Dans une petite casserole, amener à ébullition la crème, la garniture aux amandes et l’Amaretto, sur un feu modéré, en remuant de temps à autres.
Aux premiers bouillons, verser la crème sur le chocolat et laisser ainsi reposer pendant quelques minutes.
À l’aide d’un maryse, mélanger le tout dans un mouvement de cercles concentriques, en commençant par le centre, jusqu’à bien homogène.
Laisser tiédir à température ambiante, jusqu’à l’obtention d’une texture épaisse et crémeuse.
Tartiner la moitié des biscuits d’une cuillerée à thé de ganache, et refermer le reste de biscuits par-dessus la ganache.
Conserver dans une boîte métallique, jusqu’au moment de servir.
* Donne environ 2 douzaines de biscuits doubles.